the great escape
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LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09]

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LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] Empty
MessageSujet: LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] EmptyDim 26 Aoû - 4:01

Lily-Rose Camille Adrianna Laora Apollinariya Reynolds
▬ On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... chaque jour est l’inconsciente répétition du précédent. ▬

▬ avant propos ▬
Lily-Rose, plus connue sous le pseudonyme de Lily a 22 ans et est née le 22 septembre 1989 à San Francisco. De nationalité Américaine, elle est hétérosexuelle et est célibataire. Elle étudie en 2 ème année dans le domaine de la Photograhie et fréquente la confrérie Omega.

▬ si tu étais ... ▬
Un film ? : Dirty Dancing
Une chanson ? : All Time Low ;; Therapy
Un plat ? : Les crêpes
Un pays ? : Italie.
Une couleur ? : Rouge
Un animal ? : Le criquet dans Mulan. ♥
Un smiley ? : LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] 277800

Domaine d'etudes
▬ Étudie la PHOTOGRAPHIE ▬
Là d’où je viens, on ne fait pas d’étude. On tente de rester chez ses parents parce qu’à tout moment ils peuvent nous jeter à la rue et on cherche de l’argent pour acheter de quoi manger. On ne pense pas à l’avenir, à ce qu’on veut faire. On tente simplement de survivre sans faire les mêmes conneries que nos géniteurs. On n’est pas tactiles ni affectueux les uns envers les autres. On se donne une petite tape dans le dos en guise de ‘’Bonne année’’ ou de ‘’Joyeux Anniversaire’’ et ça s’arrête là. Je dis ça pour vous faire comprendre que l’on n’a pas le soutien de nos parents. Ça serait trop demander. C’est en trainant dans les rues tard la nuit que j’ai rencontré ce groupe composé de 7 garçons et 3 filles. Leur passion ? La danse. Ils mélangeaient un tas de types, ils les assemblaient et en faisait quelque chose de magique. Je suis souvent restée avec eux pour les regarder. C’était tellement beau et passionnant, je n’arrivais pas à en croire mes yeux mais on m’a vite fait redescendre sur terre. On ne devient pas danseur aussi facilement qu’on le voudrait. Il ne suffit pas d’être bon, il faut aussi connaitre les bonnes personnes et ce n’est pas dans la rue qu’on trouve de quoi se créer un avenir. Pourtant, je voulais vraiment faire ça, mais j’ai décidé de jouer sur la prudence et quitte à ce que ce soit plus dur, j’allais me donner. J’ai donc choisit de m’engager dans la photographie, m’amusant à photographier les danseurs que je croisais sur mon parcoure, pouvant au moins me rapprocher d’une de mes passions. J'ai jamais réfléchit à ce que je voulais faire plus tard, mais faire des photos me paraissait évident. Prendre un instant, le voler au temps pour le garde à jamais en image. Ça, j'ai toujours voulu le faire, et moi qui n’arrivais pas à imaginer mon avenir professionnel, il était évident que je choisisse cette voie qui était la seule qui s'offrait à moi. Je savais tout simplement qu'en intégrant Berkeley, je pourrai continuer à me tourner les pouces pendant encore quelques années avant de vraiment devenir comme ma mère: une joyeuse alcoolique qui boit pour oublier qu'elle déteste aller travailler et qu'elle déteste sa vie dont elle se sent prisonnière.
Confrerie
▬ OMEGA / SIGMA / GAMMA ▬
OMEGA MU KAPPA ;; Autant le dire, j’aime faire la fête plus que tout au monde. Et même si ma mère m’a toujours dit que les études c’était important, elle m’a aussi appris que s’amuser, c’était primordiale. Je ne demande qu’une chose : profiter et je sais que les Omega sont à la hauteur de leur réputation. Je ne suis pas là pour me tracer un avenir, je ne compte pas vivre très vieille alors s’il faut mourir, autant vive à en crever. C’est tout ce que je réclame. Fêtarde dans l’âme, je passe plus de temps à boire de l’alcool que de l’eau et de ce côté-là, je dois dire que je ressemble beaucoup à ma mère, ce que je me suis toujours refusée. Je ne prends pas la vie au sérieux, pourquoi le ferais-je ? Ca n’en vaut pas le coup, c’est triste et ennuyeux. Je préfère rire et m’amuser quitte à ce que cela me rende malade. Cela ne m'a pas toujours mener sur vers le bon chemin mais tout ce que j'ai fais, je l'assume pleinement. Je pense que nos actes sont le reflets de nos personnalités et j'ai toujours prouvé à mes proches que j'étais là pour eux et c'est aussi ce côté très fraternel des Omega que je respect car n'ayant jamais eu le droit à une vraie famille, je porte une très grande importance à la place que j'accorde à mes amis dans mon coeur et je sais qu'en intégrant les Omega, je retrouverais ce trait de caractère un peu chez tout le monde. Je ne veux rien de plus que m'amuser avec des personnes qui me comprennent réellement.
SIGMA ALPHA CHI ;; Passionnée. Je suis passionnée. Je pense qu’on l’est tous mais personne ne l’est autant que les Sigma. La musique, la photographie, la danse, tout est réuni pour que je m’y sente bien. Les gens qui font partie de cette famille sont un peu comme moi. Ils ne font que vivre pour leur passion. On m’a toujours dis que j’étais quelqu’un de déterminée et de fort qui se battait pour ce qu’elle aimait et la plupart ici font de même pour percer car se faire découvrir, c’est tout ce que souhaite les Sigmas. Le chant, la danse, ça demande des efforts, du travail constant et un acharnement sans égal. C’est un peu ce que je subis depuis que je suis toute petite. Ils me comprennent sur le plan professionnel, ce n'est donc pas négligeable. C'est vrai que je ne suis pas une grosse bosseuse et ça n'a jamais été le cas. J'abandonne facilement quand ça devient vraiment difficile. J'entreprends très peu de projets car je sais que je n'irai pas jusqu'au bout mais quand il s'agit de la photographie, je ne peux me retenir de foncer et de me battre.
GAMMA OMICRON RHÔ ;; Très peu de points communs avec les Gamma et pourtant, ceux sont bien ceux qui se rapprochent le plus de mon caractère. Fêtards et n'ayant peur de rien, il aiment le danger autant que je l'aime et je ne me retiens pas quand il s'agit de faire la fête, eux non plus ce qui peut faire une parfaite combinaison. N’accordant pas souvent de l'importance aux cours, je pense que je trouverai énormément de personnes avec qui trainer si jamais je ne veux pas suivre un cours. Ce ne sont pas forcément de très bonnes fréquentation mais dans tous les cas, nous nous ressemblons plus qu'on ne peux l'imaginer.
Celui qui se cache derriere
▬ au niveau de l'avatar▬
Célébrité sur l'avatar : Katie Cassidy
Acceptes-tu de doubler ton avatar ? : OUI [ ] NON [X] DEJA FAIT [ ]
Personnage Inventé, Scénario, ou Prédef' ? : PI.
Crédit de l'avatar : LONELY HELL & Sugar Slaughter
•••••
▬ toi joueur d'un futur berkeléen▬
    •• Pseudo/prénom : REDSOUL/Clémence
    •• Âge : 18 ans lalala singing
    •• Des remarques sur le forum ? : :plop:
    •• Te sens-tu un peu perdu(e) ? : Non, ça va j'ai envie de dire, je suis plutôt à mon aise. LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] 277800
    •• Double compte ? : Nop.
    •• Déjà inscrit ici ? : Voui voui vouuuui.
    •• Fréquence de connexion : H24 bro'. J'suis une geek moi.
    •• Exemple de rp :
    Spoiler:
    •• Mot de passe :
    Spoiler:

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MessageSujet: Re: LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] EmptyDim 26 Aoû - 4:01

Histoire


Fall seven times, stand up eight

JUIN 1989 / SAN FRANCISCO ▬ « Passe-moi une taff. » « Tu devrais pas fumer, c’est pas bon pour le bébé. » « T’es qui pour me dire ce que je dois faire ou pas pour mon bébé ? » « Bah je suis peut-être le père de cet enfant justement. » « T’es n’importe qui pour moi et tu le seras d’avantage pour mon bébé. C’est pas parce que tu m’es monté dessus qu’il faut que tu penses que tu as des droits sur ce qu’il y a dans mon utérus. » Le gars se leva, lui jetant sa clope au visage, comme une mal propre et ma mère, impulsive, se leva violemment pour essayer de lui donner une gifle. Sans succès, il arrêta sa main en agrippant son poignet et il la lâcha aussitôt. Ce n’était pas de la violence, non bien au contraire, il lui faisait comprendre qu’il ne la frapperait pas mais qu’il n’allait pas non plus se laisser faire juste parce qu’elle est enceinte. Ma mère s’est toujours cru tout permis, sauf que ce gars, il ne l’a jamais laissé faire et il a toujours été là pour elle. Complètement dingue de ma mère, il la soutenait dans les moments difficiles et il acceptait même qu'elle couche avec des sales gars, tous différents chaque soir, sous ses yeux. Tout ce qu’il voulait, c’était son bonheur et il savait qu’il pourrait lui en apporter, c’est juste qu’elle n’en était pas encore consciente et c’est pour ça qu’il restait, mais ce soir là, il craqua et c’est en claquant la porte qu’il quitta sa vie définitivement. Encore une fois ma mère se retrouvait seule. Elle n’a jamais été très douée pour garder un mec ou pour avoir des amis. Je pense que j’ai hérité de ce trait de caractère. Je n’ai jamais été capable de garder un homme dans ma vie. Quand tout devenait sérieux je fuyais aussi vite que le vent un peu comme le faisait. J’ai toujours détesté le caractère de ma génitrice et pourtant, plus le temps file, plus que je me rends compte que je lui ressemble bien plus que je n’ose l’imaginer. Elle m’a donné le syndrome de la peur de l’amour. J’ai peur de m’attacher comme elle l’a fait et finir aussi froide et sans cœur qu’elle. Je sais qu’au fond elle ne demande qu’à se faire aimer mais elle a si peu d’être dépendante de quelqu’un qu’elle préfère rester seule, quitte à le rester toute sa vie. Son manque de tact et son penchant pour l’alcool la rendait extrêmement mauvaise. Pourtant, à une époque, elle était vraiment adorable et tout le monde l’aimait mais depuis qu’elle à commencer à se retrouver dans la merde, elle a compris que la vie n’était pas aussi simple qu’elle l’imaginait. Elle tomba très vite dans l’alcool et aujourd’hui, elle se retrouve incapable d’arrêter, complètement accro à la bouteille et à la cigarette alors qu’elle enceinte de moi. C’était ça aussi, le caractère de ma mère : complètement inconsciente. Elle n’en avait rien à foutre de ma santé. Elle n’a jamais été une mère modèle, même quand j’étais dans son ventre elle ne faisait pas attention à mon bien être. Tout ce qui comptait, c’était qu’elle ait son petit verre et sa petite cigarette au bec. Malgré tout, elle n’a jamais pensé à avorter. Si elle ne faisait pas attention à ce qu’elle ingurgitait, il y a bien une chose que je ne pouvais pas lui reprocher, c’était le faite qu’elle m’ait toujours voulut. C’était indéniable et avoir des enfants était son plus grand rêve depuis toujours. Elle a toujours vécu tout seule et n’a jamais eu aucune stabilité donc rien n’était réuni pour qu’un enfant vive heureux mais elle y tenait. Il faut dire qu’elle ne faisait pas d’effort pour que son foyer soit sain et accueillant. Se faisant retourner par tout ce qui bouge, elle n’a jamais eu de mari et n’est jamais tombée amoureuse. Enfin je suis sûre que dans le fond ça lui est déjà arrivé mais elle n’a jamais eu le courage de l’avouer, elle qui se dit forte et intouchable. Je n’ai d’ailleurs jamais connut mon père. Elle m’a toujours dit que ça ne valait pas le coup que je le connaisse car c’était un raté qui n’avait pas d’avenir mais je suis sûre, au fond de moi, qu’elle ne sait même pas qui il est. Je sais qu’au final elle a toujours souffert de cette situation et qu’elle a souvent rêvé d’une autre une vie plus simple où il serait facile de vivre, où elle n’aurait plus besoin de se laisser dicter par ses addictions mais elle est faite comme ça et elle sait qu’elle ne pourra pas s’en sortir en restant ici, que le seul moyen pour elle d’aller mieux était d’aller dans un hôpital ou quelque chose qui y ressemble mais il faut dire qu’elle ne roule pas sur l’or et elle n’a jamais eu les moyens de ce payer ce genre de soin. Elle vient d’une famille modeste, une très grande famille mais n’aillant pas le gène familial, elle n’a jamais été très proche d’eux et à très tôt quitté la maison afin de vivre sa vie comme elle l’entendait et non comme la voyait ses parents. C’est une femme solitaire, qui ne s’impose aucune limite et c’est comme ça qu’elle s’est retrouvée à San Francisco. Elle y vit depuis toujours. Elle vit dans un petit appartement avec trois chambres pas plus grandes qu’un placard. A cette époque, elle en a aménagé une pour moi, toute seule, pour que je m’y sente quand même bien. Même si le quartier craint, même si ce n’est pas très beau et même si les gens n’y sont pas fréquentable, j’ai adoré y vivre et malgré les difficultés, j’y ai vécu mes plus belles années. Ma mère a toujours beaucoup voyagé et je l’ai toujours suivit, où qu’elle aille. Elle n’a pas beaucoup d’argent, et pourtant, elle se donnait toujours les moyens de nous faire partir su des continents différents mais à chaque fois que je revenais à San Francisco, je me sentais réellement chez moi. Tout le monde trouvait ça irresponsable de sa part de se balader de cette manière, dans le monde entier alors qu’elle était enceinte et même après, alors qu’au final ça me montait à quel point le monde est beau et à quel point j’aime ma ville. Mais tout ça, je n’ai pu leur dire que quand j’en ai eu les moyens. N’ayant pas ma langue dans ma poche quand on s’attaque à des êtres que j’aime, je les ai très vite remit à leur place ce qui fit un bien fou à ma mère qui ne ressentit pas le besoin de boire durant quelques heures. C’était déjà ça de gagné. Et si quand elle était enceinte de moi ça valsait sur son dos, les critiques, les rumeurs, elle resta toujours forte. Elle ne s’est jamais plaint, elle n’a jamais demandé de l’aide, elle n’a jamais rien dit et elle tracé sa route sans rien demander à personne, pensant qu’il valait mieux être seule que mal accompagné. Voici le crédo de ma mère, celui qu’elle a toujours suivit envers et contre tout.

There are two basic motivating forces: fear and love.
DE JANVIER 2004 A JUIN 2011 / QUARTIER SALE DE SAN FRANCISCO ▬ J’avais à peine 15 ans et je fréquentais déjà les bars près de chez moi. Je tente de m’intégrer dans une groupe et ma gueule d’ange et de petite niaise faisait craquer tous les groupes de tolard en quête de rédemption ou des groupes de personnes qui ne se sentent pas d’élever un gosse mais qui adorerait en avoir. C’était presque pathétique mais c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour fuir la maison. Ma mère buvait toujours autant et bien qu’elle ne soit pas violente, ni agressive et qu’elle soit joyeux et gentille, je ne pouvais plus la supporter, sa bonne humeur permanente et son sourire me donnait la gerbe. Je l’aime cette femme, c’est ma génitrice mais j’avais ma dose. Chaque soir elle nous ramenait un nouveau gars et ce con, il était assez naïf pour croire qu’il allait être le nouveau monsieur Reynolds. Il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais. Moi, ma seule échappatoire, c’était les bars et même si je n’avais pas l’âge pour boire, on m’offrait quand même des diabolos et des limonades et je me sentais comme une rebelle. Je faisais mine que tout allait bien mais au fond, je détestais trainer dans les bars, ça puait et j’avais peur mais j’étais bien plus en sécurité ici que dans la rue et c’était toujours mieux que chez moi question ambiance. Je ne pouvais même pas aller au bar en bas de chez nous car il connaissait très bien ma mère, même lui elle se l’était tapé, alors forcément, je savais qu’il ne se gênerait pas pour tout lui balancer. Dans tous les cas j’étais bien obligée d’aller plus loin qu’un certains périmètre si je ne voulais pas qu’on me fasse chier mais l’inconvénient c’est qu’en dehors ça craint et j’en ai eu la preuve un soir où je rentrais chez moi et je suis passée devant une boite de nuit devant laquelle se trouvait un groupe de gars et c’est sans perdre de temps que l’un deux est venu m’aborder. Je l’ai gentiment recalé mais il se fit insistant jusqu’à ce qu’il me plaque violemment contre un mur et qu’il essaye de me toucher et je me suis mise à hurler et là, en quelques secondes, le gars avait disparu et c’est un autre type qui vint me demander si ça allait. Il venait de dégager le gars qui m’attaquait mais orgueilleuse comme je l’étais, je n’étais pas prête de la remercier. « Putain mais t'es qui toi.. Laisse-moi tranquille.. Ne me touche pas.. Je pouvais très bien m’en sortir toute seule. » « Si tu veux je repars, j'suis sûre que le type de tout à l'heure va revenir super content. » « Non reste.. Excuse-moi.. je suis désolée.. » « Des filles comme toi ne devrais pas trainer aussi tard la nuit. » « Des filles comme moi? Ça veut dire quoi ça? » « Des filles comme toi, ça veut dire que tous les mecs ont envies de t'avoir dans leurs lit, voilà ce que ça veut dire, idiote. Tu fiches quoi dehors à cette heure-ci? » « Je te demande ce que tu fous dehors toi peut être? Bon merci en tout cas.. je vais rentrer maintenant. » « Non, et t'as pas à le demander. T'habites où? » « J'habite dans le sud de San Francisco, je vais prendre le bus. » « Ouais, bien sûr, pour que tu finisses violée à l'arrière du bus par un ramassis de connards. Je te raccompagne. » « Je ne t’ai rien demandé. » « Écoutes ma belle, je me bouge le cul pour que tu rentres chez toi en chair et en os, alors t'es gentille, tu fermes ta jolie petite bouche. » J’ai hésité quelques instants, mon orgueil et mon égaux me disant de refuser, c’est finalement ma raison que j’ai finis par écouter. « Je te laisse me raccompagner simplement parce que je n’ai pas d'autre choix mais ce n’est pas ton tact et ton amabilité qui m'ont décidé à te suivre. » « De toute façon, je ne te demandais pas ton avis. » Après m’avoir raccompagné, nous avons fait connaissance et j’ai appris qu’il s’appelait Danahiel et qu’il avait 17 ans donc qu’il avait 2 ans de plus que moi. Depuis ce jour, il prit de mes nouvelles via mon numéro tous les jours. On s’appelait, on essayait de se voir pendant les vacances et une réelle amitié, simple et sincère naquit. Je le considérais comme une meilleur ami, presque comme mon frère car personne ne me comprenait aussi bien que lui et pour une fois, je pouvais parler sans retenu, sans avoir à faire semblant et à mentir. Je me sentais réellement bien avec lui et quand il était loin de moi, je me sentais comme incomplète et vide car il était mon souffle de vie, il était capable de me donner le sourire rien qu’en étant là. Il m’écoutait me conseillait, il était toujours là et mon dieu, quand il était loin, il me manquait plus que n’importe qui. Il arrêta de me manquer un jour pourtant. C’est arrivé du jour au lendemain. En effet un matin, j’ai entendu sonner et là, je l’ai vu, devant ma pote, avec ses valises et il me demandait si il pouvait venir vivre chez moi parce qu’on se manquait trop et que c’était plus vivable. Je ne pouvais qu’accepter et bien que je ne sois pas du genre très démonstrative, je me suis contentée de le prendre dans mes bras comme si c’était nécessaire, je devais me prouver qu’il ‘était bien là et que ce n’était pas qu’une illusion créée par le manque de sa présence. Je fus réellement comblée quand il fut à mes côtés. On allait en cours ensemble ou on y allait pas, c’était selon nos envies et on ne laissait personne nous dicter notre vie. On se laissait porter par le vent, on sortait, on buvait, on dansait, on criait, on rigolait. Notre vie était rythmée par nos soirées et le bonheur que nous procurait l’autre. On se suffisait. En tout cas, en ce qui me concerne, je n’avais besoin de rien d’autre. C’était Danahiel et moi contre le reste du monde. Malgré la différence d’âge, on continuait de rester ensemble et ce n’est pas ces malheureux deux ans d’écart qui allait nous séparer. J’étais plutôt mûre pour mon âge, aillant trainé avec pas mal de gens plus vieux que moi, mes centres d’intérêts étaient bien différents qu’avant et Danahiel, lui, avait ce côté enfantin qu’il n’avait qu’avec moi et c’est surement cette différence qui faisait qu’on s’aimait autant. On trouvait chez l’autre ce que nous n’avions pas chez nous. Danahiel était pour moi : l’homme de ma vie. Je ne comptais pas ma marier avec, ni avoir des enfants, et encore moins être avec lui, mais je savais que ma vie sans lui n’avait pas énormément de sens. Il était mon âme sœur, et ce fut peut être ça notre problème. A force de se dire qu’on s’aime autant on a perdu les limites qu’on s’était imposé et Danahiel bien plus instable émotionnellement que moi sortit du chemin que l’on s’était tracé. Nous étions sur mon lit, un après-midi et on parlait de ce qu’on allait manger ce soir. Moi j’avais vraiment envie d’une bonne pizza mais Danahiel n’était pas d’accord. Puis tout à coup un silence s’est installé et j’ai sentis un de ces bras entouré ma taille, ce qui était vraiment inhabituel pour lui. « Hé.. Il t'arrive quoi là? » « Chuuuuuut, laisse toi faire. » « Non mais qu'est-ce que tu fais Danahiel là ? » « Rien, tu vas voir, ça va aller. » En écoutant ses paroles, j’ai tout de suite comprit à quoi il jouait et sans attendre je l’ai repoussé. « Putain mais qu'est-ce que tu fous.. T'es mon meilleur ami.. » Et lui, égal à lui-même m’a souri et a répondu d’un ton las. « Arrêtes, c'est bon, fais pas ta vieille fille. On va juste se faire un peu plaisir, c'est tout.. » « Bah tu sais quoi, tu vas te faire plaisir tout seul ok?"» Et je suis partit. Je fus tellement énervée et blessée que j’ai quitté l’appartement et je me suis mis à courir. Je ne suis pas du genre à pleurer. Je ne pleure pas pour les gens, pour les films triste, je ne pleure pas devant un animal qui meurt. La seule fois où j’ai vraiment pleuré, ce fut quand je découpais des oignons, là, je me suis bien fait avoir. Et là, je n’ai pas non plus pleuré mais dans le fond, j’étais vraiment blessée et hors de moi. Je suis finalement rentrée après 4 heures d’absences et je suis directement allée dans ma chambre. Il ne tara pas à suivre mon pas et il vint frapper à ma porte. « Lily? Ouvre s'il te plaît, faut qu'on parle. […] Lily, fais pas chier. Écoute.. Tu me connais, j'ai été con. » Je me suis alors levée, ouvrant violemment la porte et je l’ai regardé avec un regard méprisant. « C’est clair que t'as été con. » « Je... J'ai pas réfléchis. T'es ma meilleure amie, pas ma pote de chambre. Pardon. » « T'as pas intérêt à recommencer. » « D'accord. C'est promis. » Depuis ce fâcheux soir, il ne m’a plus touché et nos vies ont repris leur cours normal. Ça m’a permis de voir que notre amitié n’était pas si solide en apparence qu’en profondeur par rapport eu sexe mais au moins, maintenant les choses étaient clairs. Un an était passé et nous avions maintenant 19 et 21 ans. J’entrais bientôt en Fac et je n’allais plus avoir autant de temps à lui consacrer mais j’étais prête à louper tous les cours qu’il fallait pour le voir pour qu’on puisse sortir et s’amuser ensemble. Notre amitié passait avant tout et ça, il le savait bien trop. Il n’a jamais été très expressif ni très tactile alors je n’ai jamais su à quel point je comptais pour lui. Je sais que je ne suis pas une fille parmi d’autre et qu’au fond il m’aime vraiment mais il a beau être mon meilleur ami, je ne sais pas ce qu’il pense de moi, de nous, enfin de tout ça. Pourtant, lui, sait tout ce qu’il y a à savoir sur ce que je pense de lui. Je ne suis pas tactile mais je dis ce que j’ai dans la tête et je ne m’en cache pas. Je suis cash et j’assume toutes mes paroles même quand je ne devrais pas. Dans tous les cas, c’est surtout ça qui nous manquait : la communication mais on ne s’en rendait pas vraiment compte. Tant que nous étions ensemble et qu’on s’amusait, c’était le principal.A cet âge on est naïf. On pense que tout ce qui compte c’est les amis et rien d’autre. C’est une source sûr, ils ne peuvent pas nous trahir on a réciproquement besoin de l’autre alors ça serait du suicide de se trahi mais on n’imagine pas à quel point l’être humain peut être cruel avec ses semblables. Nous, on se contentait de vivre l’instant présent. Nous étions à une énième soirée organisé par un ami qu’on avait en commun. La nuit était déjà bien entamée et nous étions déjà complètement bourrés. Si bourrés qu’on en s’entendait même plus rigoler ou parler alors je lui ai pris la main et nous nous sommes éclipsé dans un petit salon qui se trouvait au bout du couloir. Lui se tenait à ma taille et il rigolait pour tout et n’importe quoi. Nous étions vraiment de sales épaves ce soir. « Viens, on bouge, on peut pas parler tranquillement ici. » « Parler de quoi? J'ai pas envie de parler moi. Lily, j't'en priiie. » Je l’ai poussé sur le canapé en rigolant et je me suis écroulée à ses côtés. « Regarde toi.. t'es encore plus bourré que moi.. » « T'es beeeeeelle quand t'es bourrée Lily. Tu sais qu't'es belle? T'es plus zoliie que les autres pouf là-bas. » Il a doucement commencé à me monter dessus. Je ne savais pas trop jusqu’où il voulait en venir, il était bourré, moi aussi, c’était innocent comme comportement alors je me suis allongée sur le canapé et je rigolais. « Merci Danahiel.. t'es gentil.. Je pense pareil, je pense que je devrais me présenter pour miss univers. » « Ah noooon. Si tu te présentes, tous les hommes de la terre pourront te regarder et baver pour toi. Noooon. Je te garde pour moi, t'es à moi. Ma Lily. » C’est alors tout naturellement qu’il vint m’embrasser. Ca ne me déplaisait pas tant que ça, puis après tout, un baiser c’est innocent et je ne voyais pas de mal à prendre un peu de bon temps. J’ai passé mes mains autour de son cou et je me suis laissé faire. Il glissa une main sous mon chemisier mais ça ne me posait pas de problème et c’était mon meilleur ami. On avait déjà parlé de ça et il m'avait promis qu'il ne recommencerait plus. Je lui ai donné ma totale confiance. Finalement, une de ses mains descendit pour déboutonner mon jeans et ses lèvres vinrent embrasser mon cou et là j’ai compris que ça commençait à dégénérer et il fallait que l'on arrête. « "Danahiel.. arrête.. je veux pas. » « Mais si tu veux, allez. » « Non Danahiel.. s'il te plait.. Laisse-moi.. » Lui tentait de m’enlever mon pantalon tandis que moi j’essayais de le repousser comme je pouvais. « S'il te plaît Lily, allez. Fais-moi plaisir . » « Danahiel.. lâche-moi.. je ne rigole plus là.. T'es complètement bourré. » « Nooon. A peine... On s'en fout, laisse toi faire Lily, fais-moi confiance. » « Tu m'avais promis.. » « Je ne tiens jamais mes promesses, tu devrais le savoir. Ferme-la un peu, tu voulais au départ. » « J'ai jamais dit que je voulais ok? Tu sais très bien que je l'ai jamais fait alors maintenant tu me lâche et tu te pousses compris? » « J'ai pas eu l'impression que ça te déplaisait il y a deux minutes pourtant. Tu sais quoi? T'es trop coincée Lily. Tu vas finir vieille et ridée qu'aucun mec ne te sera passé dessus. » « Et toi t'es tellement con que tu vas te taper des meufs toute ta vie et tu finiras seul, seul comme tu l'as toujours été. Sans moi t'es rien et t'as personne. » « Baisse d'un ton avec moi, tu veux. Les fêtes, c'est fait pour s'amuser, pas pour aller parler dinette dans un coin tranquille. Grandis un peu, on dirait une gamine de quatorze ans qui a peur de sa première fois. T'es chiante comme fille. » « Baisse d'un ton? Tu te prends pour qui? Je suis pas comme toutes les meufs que tu te tapes. Y a que la vérité qui blesse, tu sais. De toute façon à part le sexe, y a rien dans ta vie, je préfère avoir peur de ma première fois que de combler la vide de ma vie en baisant à tout va. T'es complètement malade. » « Et, toi, tu te prends pour quoi, dis? La petite princesse a sa maman toute pure qui ne pas que quelqu'un la touche. T'attends d'être mariée avant de te faire sauter Lily? Dans quel monde tu vis? Dans le monde des petits poneys? Casse-toi Lily. Casse-toi avant que je ne devienne vraiment méchant. » « Je ne partirais pas. Tu ne me fais pas peur Danahiel. Tu m'as peut être aidé y a 4 ans mais cette fois je ne fuirais pas. De toute façon il faut que tu rentres tu vas prendre tes affaires et tu dégages de chez moi. » « Oh, tu joues les courageuses devant le méchant Danahiel, mais quand il s'agit de sexe, tu te défiles? T'es pas net, ma pauvre. Très bien, comme ça, je n'aurais plus les malheurs de la pauvre petite Rose sur le dos. » « VA - TE - FAIRE - FOUTRE. » « T'en fais pas, ça je sais faire. » Il est partit et je ne l’ai plus jamais revu. Je me suis senti brisé. Personne ne m’avait fait autant de mal m’avait autant déçue. Je tenais à lui comme personne. C’était mon double, mon âme sœur et j’avais perdu ma moitié. On ne s’est jamais vraiment ressemblé mais au fond on se complétait. Je crois que si il était revenu je n’aurais pas pu le repoussé et je lui aurais pardonné. J’aurais pu tout lui pardonner. Mais il n’est jamais revenu et ce fut la fin. J’ai poursuivi mon chemin sans pourvoi lui tenir la main. Il m’a toujours dit qu’il serait là, pour mon entrée à la fac, pour me tenir compagnie dans mes périodes d’examen, ou tout simplement quand a n’irait pas, mais il n’a jamais été présent.
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MessageSujet: Re: LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] EmptyDim 26 Aoû - 4:01


My heart is perfect cause you are inside

DE JUIN A AOÛT 2011 / STANFORD A SAN FRANCISCO ▬ Ta seule présence me fait l'effet d'une crise de tachycardie. Ca y est, j’étais enfin étudiante à la fac de San Francisco. Après avoir attendu un an, courant à droite et à gauche pour un oui ou pour un non je m’étais enfin posée. Ca y j’allais enfin faire quelque chose de ma vie, quelque chose qui vaille le coup de se battre. Je ne suis pas une gosse travailleuse et pourtant, pour la première fois de ma vie j’étais convaincue que c’était ma voie et j’allais tout faire pour me battre. Je pensais intégrer une université pour pouvoir continuer à m’amuser sans me soucier du reste parce que je savais que si je ne faisais pas d’étude, je devais travailler et là je pouvais dire au revoir à ma vie de rêve, celle où je m‘imagine ne rien foutre parce que j’étais vraiment douée pour ça. Poser mes fesses sur une chaise et ne rien faire était une de mes spécialités. J’avais un vrai talent. Je pouvais le faire à n’importe quel endroit et le faire à n’importe quel moment. Si j’étais dans une rue, je m’asseyais par terre et j’en avais rien à foutre si je gênais le passage, je me mettais en tailleur et j’attendais. Non, je n’attendais pas le déluge, j’attendais simplement le moment où je n’aurais plus la flemme de faire quelque chose. Oh, et si il y avait bien quelque chose pour laquelle je n’avais pas la flemme, c’était sortir et partir en soirée, rencontrer du monde. Je suis assez sociable comme fille est c’est comme une seconde nature chez moi de me faire aimer. Je suis plutôt agréable à vivre. Je ne me prends pas la tête, je suis plutôt calme, douce et attachante. C’est vrai que ça peut très vite agacer mais la plupart des gens qui le pensent ne me connaissent tout simplement pas et ça Adriel l’a très vite comprit. Quand j’ai commencé les cours, me prendre un appartement était le moyen le plus sûr de fuir ma mère. Finalement, c’est dans le même appart que lui où j’ai atterri. On ne s’est pas beaucoup parlé lui et moi. On ne se portait pas beaucoup d’intérêt mais bon, ce n’est pas vraiment ma nature d’être comme ça alors je lui ai tout simplement parlé un matin. Je m’en souviendrai surement toute ma vie, ou peut-être pas, en tout cas, ça restera mythique comme première conversation, enfin c’était plus un monologue. Ce qui est sûr c’est que je n’ai jamais eu aussi honte de ma vie parce que parler la bouche pleine de dentifrice ce n’est vraiment.. mais alors vraiment pas le meilleur moyen de se trouver des potes. « Adriel.. ze te zure que là za va pas du trouuuuut, l'appartrement est trop dans zun zale étrat. » Je me suis stoppée net. Non, là, j’avais tout simplement envie de mourir sur place. C’était la honte de ma vie. Au revoir ma vie sociale, enfin le peu que j’avais pu acquérir depuis le peu de temps où j’étais ici. J’ai tout simplement tout recraché dans l’évier et je me suis excusée. Pas génial comme première approche. Pourtant, ça ne l’a pas tant perturbé que ça puis-ce que c’est à partir de ce jour où on a vraiment commencé à se parler. Il était plutôt cool, un petit peu chiant et il faisait vraiment imbu de lui-même mais vraiment, il était cool. Je dois dire que je me suis même étonné à bien l’aimer, genre, énormément. Depuis l’histoire avec Danahiel, je n’avais pas envie de retenté de me rapprocher de nouveau d’un garçon et pourtant, à la seconde où on a réellement discuté, j’ai compris que ça serait pas pareil. Il ne cherchait pas à me mettre dans son lit. Il n’avait pas besoin de ça de toute manière. J’ai pas eu besoin de faire la fille distante et ça faisait du bien pour une fois d’être moi-même sans avoir besoin de jouer un rôle, le rôle de la fille timide qui ne veut rien. Non, pour une fois, j’avais exposé ma vision des choses et malgré mes précautions, Adriel avait rencontré ma mère alors qu’elle venait me voir sans me prévenir. Non mais quelle tête j’ai fait en la voyant dans ma chambre, j’avais honte et ça il l’avait compris. « Oh ma chérie tu es lààààààààà. » « Mon dieu maman, qu’est-ce que tu fais là.. » « Mais je suis venu voir mon bébé. Je n’ai plus le droit venir te voir ? » « Mon dieu, tu pu l’alcool.. » « Oh ça va.. je suis allée boire un verre avec des amis. En tout ca, chapeau.. ton copain est très mignon.. Il est si mignon que je pourrais presque me le faire. » « Oh mon dieu.. maman.. T’as quel âge.. » « Tu sais, je serai toi, j’irai le rejoindre un jour dans son lit une nuit. T’as l’âge pour ça maintenant. » « Allez viens, je vais te raccompagner.. » Enfin tout ça pour dire que sans que je le veuille il en savait beaucoup trop sur moi. Puis bon, il faut le dire, voir quelqu’un agir honteusement devant nous, ça aide à créer des liens. C’est bien le premier garçon en qui j’ai réellement eu confiance après Danahiel. C’était une première. Adriel connaissait à peu près ma vie sentimentale et il savait que c’était le néant et que forcément, je n’avais jamais couché. Mais ça, j’espérais vite le changer. Un soir nous étions assis tous les deux assit dans notre chambre et il se préparait à sortir je ne sais où, pendant que je me préparais de mon côté à aller voir une soirée. Je comptais la rejoindre dans un bar et on allait surement continuer la soirée chez des amis à elle, ça se passait toujours comme ça. J’étais dans la salle de bain, j’enfilais une de mes robes préférées et je l’ai rejoint dans la chambre alors qu’il regardait son téléphone. « Au faite, ça va avec Autumn? D'habitude j'en entends un peu parler mais là.. plus rien. Vous faites les morts ou quoi? » « Ne m'en parle pas, elle fait la morte de son côté et moi je vais aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs incessamment sous peu. » « Tu blagues hein? Ça avait l'air d'être cool entre vous pourtant.. Tu vas vraiment aller voir ailleurs? Adriel.. je te jure que tu vas le regretter.. » « Je ne plaisante jamais. Elle a loupé sa chance, maintenant elle et ses problèmes vont aller se faire voir. Tu parles, je ne regrette jamais rien... certainement pas le plaisir d'une bonne série de one night. » « Tu crois que tu serais capable de la passer avec moi cette soirée? » « Evidemment, qui d'autres. » J’ai sentis son ton ironique. Le pire, c’est que j’étais vraiment sérieuse. Je ne comptais pas mourir stupide et c’était bien l’un des garçons en qui j’avais le plus de confiance et pour qui j’avais le plus de respect. « Oh te fous pas de moi.. Non mais.. sérieusement.. Ca fait des années qu'on me pousse à passer le cap.. autant que ce soit avec quelqu'un en qui j'ai confiance.. En toute amitié ! » « Comme si c'était mon genre de me foutre de toi ... Bon ça va, c'est mon genre. Sérieusement ? Ce serait trop bizarre. Je sais pas, ce serais plus pareil après. Le sexe en toute amitié, bizarre. » « Oh me fait pas croire que t'en a pas envie. C'est pas comme si on avait des sentiments cachés l'un pour l'autre, ça va, fais pas le mec prude avec moi. Ça serait rien qu'une fois. » « Le mec prude, oui oui oui, moi je suis prude. Ça va, t'as envie de tout gâcher entre nous ou quoi ? Parce que c'est pas mon cas. Qui plus est, aux dernières nouvelles, je suis encore avec Autumn. Mais la séparation ne saurait tarder. C'est pas que j'en ai pas envie, c'est juste que je me suis fait à l'idée que toi et moi, jamais quoi. On est pas bien en potes, sérieusement ? T'as plein d'autres potes que tu peux aller te taper. » « Mais qui a dit que ça allait tout gâcher? Arrête d'avoir peur. Je te demande juste de passer la nuit avec moi, je te demande pas de m'épouser. Les amis c'est fait pour se soutenir non? J'ai pas envie de rester dans l'ignorance toute ma vie et je me sens pas assez en confiance avec les autres gars pour passer le cap. Enfin bref.. c'est bon, laisse tomber. Ça sert à rien. » « J'ai pas peur merci, ça me gave juste de savoir que ça va terminer avec des situations bizarres dès qu'on va se croiser. Je sais ce que c'est, j'en ai déjà eu des one night, donc expérience à l'appui. Si tu veux un one night, je te soutiens dans ton entreprise, mais ce seras pas avec moi. » « Ok c'est bon ça va. J'ai compris. Oublie ce que je viens de te dire. C’est donc sur ces mots que notre discussion s’est terminée. Ce n’était pas allé bien loin je dois dire. Et il a fini par venir m’embrasser la joue et partir. Il savait comment se faire pardonner et même si je n’étais pas très tactile, il savait pertinemment qu’avec un bisou je ne pouvais pas lui en vouloir trop longtemps. Il est partit et je l’ai suivi quelques minutes plus tard, j’ai passé la soirée avec mon amie mais finalement nous n’avons pas bougé de chez elle. On avait fait dans la simplicité pour une fois, ça ne nous avait pas fait de mal et j’avais pu lui parler et vice versa. C’est complètement claqué que je suis rentrée et je me suis écroulée sur le canapé du salon. Adriel ne tarda pas à suivre mon pas. Il était rare qu’on arrive en même temps. Il faut dire que je rentrais rarement dormir. Je revenais souvent au petit matin après avoir dormir chez quelqu’un qui n’habitait pas loin ou sur place carrément. Cette fois ci, nous rentrions presque ensemble et ce n’est pas l’Adriel taquin et un peu gentil que j’avais l’occasion de voir d’habitude. Il n’avait pas l’air bien à l’aise, ni très heureux de sa soirée et la phrase qu’il lâcha me le prouva aussitôt. « T'es toujours partante pour ton histoire de one night ? » « T'as changé d'avis finalement? T'as plus aussi peur que ça de foutre en l'air notre amitié et que ça devienne bizarre?. » « Tu le veux ou pas ? Dernière offre. » Je me suis alors levée et je suis venue me poster devant lui, mon regard dans le sien et j’ai pris un air sérieux et presque solennel. « On le fait à quelques conditions: On en parle plus, on continue comme si rien ne s'était passé, et par pitié, ne dis rien demain, au réveil, sur comment j'ai été.. » « DEAL. » Et nos lèvres se sont touchés pour ne plus se quitter de la nuit. Je ne dirais aucun commentaire sur ce que nous avons fait cette nuit là. Je ne dirais pas à quel point c’était bien, comme c’était différent de ce que j’imaginais et je ne dirais pas non plus que ça ne me dérangerait pas de recommencer. Ce n’est pas mon genre. Je me suis réveillée, j’ai ouvert les yeux et il me fixait. Ça m’a tout de suite mit mal à l’aise. « Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? » Son regard était incitant et il souriait d’un air presque sadique. Mon dieu, je le déteste ce sourire. « Bon je vais me laver. » Il s’est passé peut être trois jours depuis cette fameuse nuit et il avait respecté mes conditions, nous n’en avions pas parlé, il n’avait fait aucun commentaire et ça me satisfaisait mais il est vrai que quand on se retrouvait ensemble, dans certaines pièces, c’était presque insoutenable. Je ne savais pas si il y repensait et même si j’avais imaginé le contraire, je ne pouvais pas m’empêché d’y pensé encore et encore quand je le voyais. Mais je tentais malgré moi de ne pas me remémorer la scène et de m’occuper l’esprit pour paraître naturelle. On a finis par enfin passé une soirée ensemble. On s’est posé sur le canapé devant la télé, regardant un film, le genre de truc que je n’ai pas l’habitude de faire, je ne suis pas très casanière. On se lançait des petits regards, rien de méchant, mais au fond, j’étais lus que mal à l’aise. Je ne savais pas ce qu’il pensait mais c’était mieux comme ça. Je ne voulais pas entendre que je suis une catastrophe. Pour moi c’était vraiment génial mais il n’avait peut-être pas ressentit la même chose. Enfin au final peu m’importait, je ne comptais pas renouveler la chose avec lui, et avec personne d’autre d’ailleurs. « J'peux dire un truc ? » « Quoi ? » « C'était grave bien quand même. » « Adrieeeeeeeeeeeel, t’avais promis ! » Nous avons commencé à nous battre, des mains se sont baladés, je tentais de lui donner des coups mais il avait bien plus de force et c’est sans que je puisse faire quelque chose qu’il se mit au-dessus de moi pour m’arrêter, ce qui marcha complètement puis un baiser nous a échappé, puis un deuxième et ils se sont finalement enchainé. Encore une fois, j’ai finis la nuit dans ses draps. Ce petit manège à continuer pendant deux semaines, et on s’est dit qu’il était temps de devenir adulte et d’arrêter mais notre résolutions n’a pas tenu longtemps et on a continué à coucher ensemble tout l’été. Moi qui étais totalement réticente, c’était presque devenu indispensable. Il n’était pas question d’amour mais surtout d’amitié. C’était sans prise de tête, on le faisait quand on en avait envie, quand on se retrouvait à l’appart et cette nouvelle intimité nous rapprocha énormément et ma confiance en lui était inconditionnelle. Je m’étais énormément attachée à lui et je le considérais comme un de mes amis les plus proches. On ne se confiait pas non plus tant que ça l’un à l’autre, enfin assez pour se connaitre mais notre amitié était aussi basé sur le soutient et aussi le rire, c’était ça notre base : être là quand ça va pas et faire rire l’autre qu’importe l’endroit et le moment. Pourtant, notre merveilleuse idylle amicale s’arrêta le jour où il m’annonça la pire des nouvelles que l’on pouvait me dire à cette époque. « Mes parents viennent d'appeler, ils ont décidé que je pouvais finalement rejoindre mon frère à Berkeley. » Je me suis décomposée sur place. Il m’en avait souvent parlé mais je ne savais pas que ça arriverai aussi vite. C’était presque inconcevable. Ça me faisait de la peine, mais si c’était son choix, je n’avais rien à dire. Il me l’avait annoncé assez tout pour que je me fasse à l’idée. « Et j’ai dit oui. » Je ne savais pas quoi dire alors je me suis contentée de simplement le prendre dans mes bras et il est partit quelques temps plus tard pour Berkeley.


My heart is hard as the stone and cold as the snow.

2012 / SAN FRANCISCO ▬ Après le départ d’Adriel j’ai dû me créer un nouveau quotidien et j’ai dû trouver un nouveau colocataire mais personne n’a su me faire rire autant que lui, personne n’a su être là comme il l’était, j’ai jamais trouvé une personne qui lui ressemblait. C’était pourtant très mal partit et au final c’est sur de beaux aurevoirs que nous nous sommes quitté. On a toujours gardé contact. On s’est moins parlé, on s’est beaucoup éloigné mais on tentait malgré tout de préservé un peu de ce que nous avions construit ensemble. J’ai passé un an Stanford, continuant mes études sans leurs porter un grand intérêt. Je sortais d’avantage et le faite de ne pas très bien m’entendre avec mon coloc ne me donnait pas envie de m’attarder à l’appart alors je faisais mon maximum pour y passer un minimum. J’ai commencé à énormément boire, à ne pas forcément aller aux bons endroits, à ne pas fréquenter du beau monde, en gros, je faisais un peu n’importe quoi de ma vie et cette dernière année là-bas fut vraiment une année de débauche. Si bien qu’une sale réputation de créa derrière mon dos. Je ne faisais pas d’efforts pour changer l’image qu’on avait de moi et des rumeurs comme quoi je n’étais qu’une allumeuse se sont formées. Je n’en ai pas eu les échos tout de suite mais quand celle-ci sont arrivées à mes oreilles je ne l’ai pas supporté et tous ces regards portés sur moi m’ont fait prendre la décision de partir. Cela m’a vraiment blessé, je me suis senti sale et je n’étais pas capable d’assumer une telle image. Moi qui suit une vrai battante et qui d’habitude ne fait pas attention aux « qu’en dira-t-on » je n’ai pas pu faire autrement. J’avoue ne pas avoir hésité très longtemps avant d’envoyer mon dossier à Berkeley. J’en ai très brièvement parlé à Adriel sans pour autant m’étalé sur le sujet mais ce n’est pas pour lui que j’ai décidé d’y aller. Bien au contraire, je savais que si je venais à le croiser un jour, ça serait vraiment bizarre. Le pire c’était surtout que Danahiel y était aussi et je n’étais vraiment pas prête à le revoir, même après toutes ces années. Pourtant, j’aime tellement cette ville, j’aime tellement ce qui s’y trouve et les gens que je n’ai pas pu me résoudre à la quitter. Ce fut dont un grand soulagement quand j’ai reçu ma lettre d’admission. Je n’avais plus qu’une seule crainte : me retrouver seule. Moi qui suis de nature extravertie et plutôt bavarde, mon expérience m’a totalement fait changer de comportement. C’est finalement grâce à Jordane, une fille formidable que ‘ai rencontré cet été que je me suis sentis rassuré. Alors que je me suis retrouvé dans une sale situation, elle n’a pas hésité à m’aider et par la suite venir me voir régulièrement. Elle m’a d’ailleurs présenté pas al de ces amis. On a énormément parlé et n’a pas hésité à me proposer son aide une fois que les cours auront recommencé. Elle me présenta d’ailleurs Lennon. Je ne cache pas le faite que j’ai tout de suite eu un énorme coup de cœur pour sa personnalité et il faut dire que c’est tout à fait mon genre donc je n’ai pas eu trop de mal à l’apprécié. Nous nous sommes d’abord vu tous les trois, puis on s’est régulièrement croisé en soirée et on a fini par se voir dans des lieux plus intimes, de façon plus régulièrement jusqu’à ce que je m’attache réellement à lui. Je n’ai jamais pu m’empêcher de me dire qu’on ferait un merveilleux couple. Il faut le dire, je suis géniale, il l’est tout autant alors à quoi bon se voilé la face, on serait parfait ensemble, mais notre relation n’a jamais dépassé le stade de l’amitié. Et c’est d’ailleurs sans hésité qu’il est venu me défendre un jour où on a croisé des gars de Stanford qui m’ont pas mal descendu par rapport à mon ancienne réputation là-bas et c’est en expliquant gentiment que nous étions ensemble que le groupe de minables c’est tut et à tracé son chemin. Je lui ai longtemps expliqué la situation et c’est comme ça que notre faux couple est né. Nous n’étions officieusement rien, simplement des amis mais officiellement, il se faisait passé pour mon copain en cas de coups durs comme celui-ci. Il m’a proposé son aide et je l’ai gentiment accepté et c’est armé et c’est armé de mes deux nous amis que je vais débarquer à Berkeley. (fin de niaise bonsoooir)

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MessageSujet: Re: LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] EmptyDim 26 Aoû - 4:54

Re bienvenuie :plop:
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MessageSujet: Re: LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] EmptyDim 26 Aoû - 11:05

Lily-Rose comme la Lily-Rose de ma Lucile ? hanwi
(re)Bienvenue à toi, ma Clem et bonne chance pour ta fiche et avec ce nouveau perso :mimi: :plop:
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MessageSujet: Re: LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] EmptyDim 26 Aoû - 11:20

Bon courage avec cette nouvelle fiche de présentation. kisskiss
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MessageSujet: Re: LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] EmptyDim 26 Aoû - 11:29

rebienvenue Clémence, bon courage pour ce nouveau personnage :mimi: :plop:
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rebienvenue :3500: hanwi :mimi:
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MessageSujet: Re: LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] LILY-ROSE C. REYNOLDS ▬ You don’t need bigger boobs. You need to read better books. [DELAI 06/09] EmptyDim 26 Aoû - 12:07

bonne chance avec ce nouveau perso. J'ai édité ton code. kisskiss
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