Sujet: Tel le Phénix tout recommence... [PV Brittany ] Lun 20 Aoû - 16:32
Une nouvelle université, une nouvelle vie, un nouveau départ ! Et des travaux qui sont la cause de ce sentiment peu agréable. Les casiers avaient été changés et tout le bazar qui se trouvait dans les couloirs fut comme enlevé. Que dire de plus, je ne le savais pas trop...Le trajet que j'avais pris n'était pas trop long. J'avais facilement trouvé l'université. Puis suivant les instructions marquées sur une feuille, je me mettais en quête de mon casier. Il était aussi écrit que je risquerai de le partager avec quelqu'un...Puis prenant le temps de m'avancer dans le couloir, il y avait tous pleins de casiers alignés les uns à la suite des autres. J'avais le numéro 44, tout en marchant, je le vis de loin. De couleurs bleue et gris, il était plutôt grand que large. Trois petites étagères permettaient d'en mettre dans le compartiment. Sur la porte, il y avait deux emplacements pour mettre des noms. Pour le moment, il n'y avait pas de nom. En fait on n’était pas vraiment obligé d'en mettre. Il fallait juste retenir le numéro. Celui-ci était en couleur noire, de loin il était facile de le repérer. Apparemment, il n'y avait personne pour le moment qui occupé le casier. Peut-être que je devrais le partager plus tard...Mon sac pour le moment n'est pas bien plein, mais je voulais tout simplement savoir où se situait le casier.
Je ne savais pas trop où aller par la suite, étant nouvelle, je ne connais pas encore trop bien l'université...Je devais aller en cours, mais ne sachant pas trop où se situait la salle j'errais dans le couloir...! Le silence qui règne dans les couloirs est assez prenant ! Je regardais le lieu, sur les murs, il y avait tous un tas d'affiches ! Certaines sont plus colorées que d'autres mais elles attiraient tous l'œil. Elles parlaient des clubs, et autres activités extra scolaires. En avançant, je me rendis compte que je ne devais pas aller dans la bonne direction. Je me retournais pour aller vers le casier, je n'avais qu'à prendre le chemin dans le sens inverse. Alors que j'étais dans mes pensées, je ne me rendis pas compte de suite que j'étais rentrée dans une personne ! Je ne savais pas trop si c'était un homme ou une femme....J'étais un peu sonnée à vrai dire...
Tout en levant la tête, je me rendis compte que je devais avoir l'air ridicule. Je m'excusais en espérant ne pas avoir froissé la personne...
- « Excusez moi... »
Voyant bien que je n'osais pas trop bouger, je me demandais ce que je pourrais bien faire. Me sentant pas trop à l'aise, je me dirigeais vers le casier 44, la personne se situais à un ou deux casiers plus loin...Je m'adossais au casier tout en regardant le mur en face de moi...J'hésitais à demander de l'aide...Mais je n'allais pas rester là à ne rien faire....Indiquant alors ce que je faisais à la personne. Je voyais qu’il s’agissait des élèves en visites à la faculté. Répondant à leurs questions, je reprenais donc mon chemin.
« C’est où ? » « Où est-ce que c’est ? » « Ils ont tout changé ou quoi ? » Des phrases que j’entendais assez souvent chez les Sigma. Les nouveaux étaient perdus par toute cette pagaille. Les visites dans les universités avaient commencé pour les étudiants sortant du lycée, il était donc normal pour eux de vouloir aussi savoir les endroits et tout le reste. J’avais reçu comme demande de faire les visites pour les nouveaux élèves. Et donc, je prenais le temps de donner un coup de main pendant mes vacances. Alors que je me dirigeais pour aller vers mon autre lieu de rendez-vous pour les nouveaux élèves. Je voyais donc une jeune femme un peu perdue. Je m’approchais d’elle en lui demandant.
- « Vous avez besoin d’aide. »
Tout en regardant des yeux où se trouvait mon casier, il y avait une affiche qui m’indiquait qu’ils étaient maintenant mis dans le bâtiment des arts et de la musique pour plus de facilité. Soupirant légèrement, je me demandais bien ce que la jeune femme me répondrai.
Dernière édition par Konomi Kobayashi le Lun 20 Aoû - 18:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: Tel le Phénix tout recommence... [PV Brittany ] Lun 20 Aoû - 18:17
Tel le Phénix tout recommence... Ft. Konomi
Ici, tout était différent. Rien n’était pareil en l’Allemagne, et puis Berkeley était une si grande université ! Je m’y perdais des fois, je me sentais stupide à arrêter des gens pour leur demander mon chemin, certains se moquait de moi et partait en disant que j’étais bizarre. Je me souviens même avoir dormis sous les gradins, perdue dans l’université. Je mettais réveillé désagréablement, et j’avais rigolé de cette aventure. Jusqu’à maintenant, ça m’arrive encore de rester là-bas, fumer un joint, ou même me changer les idées. Le déplacement des casiers m’avait encore plus perturbé. Je n’avais pas cours aujourd’hui, je passais dans l’université, dans l’espoir de repérer mon casier, j’étais perdue dans mes pensées. Je marchais tout droit, les yeux fixés sur un plan de l’université que j’avais en main. Mes écouteurs jouaient dans mes oreilles, tellement fort que je n’entendais pas ce qui se passait autour de moi, je sautillais un peu regardant de gauche à droite, cherchant le numéro de mon de mon nouveau casier. Les numéros étaient écrits en gras et en noir, on les voyait de loin. Les couloirs n’étaient pas très remplis. Je secouais doucement la tête au rythme de la musique.
Je marchais en zigzag, je laissais la musique m’emporter, tournais souvent sur moi-même, charmant les rares beaux gosses qui passaient d’un joli sourire. Le couloir était froid, on n’y voyait personne, moi, j’étais dans mon monde à moi, avec mes écouteurs. Apparemment, le silence régnait, les gens qui marchaient avaient l’air perdu. Je ne laissais mon état de perturbée paraître sur mon visage, je souriais et gambadais dans les couloirs vides. Tournais la tête vers la gauche en essayant de voir les numéros défiler, 44, 45, 46… Je m’arrêtais et enlevai mes écouteurs, le silence du couloir était sinistre, pas grand monde aux horizons, je les remis donc et m’adossait au casier, désespérée. Je ne voulais demander de l’aide à personne. Mais après quelque minute, j’arrêtai un jeune homme blond, aux yeux bleus, le prototype du beau gosse. J’essayais de sourire, mais il se rendait visiblement compte que j’étais perdue. Les beaux gosses ne sont pas forcement les plus gentils au contraire. Il dévisagea mon haut noir avant de prendre sa route en éclatant de rire. Je me laissais accroupir sur le casier avant de me lever et de prendre direction vers le lieu d’aide pour nouveaux, où là-bas, quelqu’un pourras sûrement m’informer d’où se trouvait le casier 87 et qui sait, peut être même sympathisé avec moi. Je m’asseyais sur les bancs, avec un air désespéré attendant quelqu’un qui veuille bien m’aborder. J’enlevais mes écouteurs que je rangeais en vitesse en voyant une jeune fille s’approcher de moi. « Oh oui ! Beaucoup, je cherche où se trouve mon casier. Le 87. » Puis j’essayais de sourire, les larmes aux yeux, heureuse d’avoir trouvé quelqu’un qui veuille bien m’aider. « Pardon… Excusez-moi de mon impolitesse : Bonjour. Comment vous appelez vous ? »
Sujet: Re: Tel le Phénix tout recommence... [PV Brittany ] Mar 21 Aoû - 17:17
Tout en observant mon interlocutrice je l’entendais me parler. Pour lui répondre, je réfléchissais alors patiemment. Je lui répondais donc gentiment.
- « Bonjour, je me nomme Konomi Kobayashi, tu es dans quelle matière ? Les casiers sont mis par ordre de matières principales. »
Alors que je ne savais pas si elle accepterait mon aide ou pas, je lui disais patiemment. - « Mais on peut la chercher ensemble si vous voulez. » Ensuite, je ne voyais pas comment est-ce qu’il était possible pour l’instant de ne pas se précipiter ? Je ne voyais pas alors s’il m’était donc alors faisable pour moi de ne pas me tromper. Il y avait bien une surprise qui me donnait la sensation que je n’y arriverais pas. Pourquoi est-ce que les changements mettaient toujours tout le monde dans une telle atmosphère que j’avais comme le sentiment que tout cela allait exploser en mille morceaux. Alors que je ne comprenais pas si je devais accélérer le pas ou pas. Je ne tenais pas à obéir encore plus à la pagaille. Il fallait une invitation bien plus amusante pour rendre les gens encore plus perdue. Les gens se paumaient dans les coins qui même leurs étaient plus que familiers. Alors pourquoi est-ce que je ne me sentais pas non plus dans mon assiette ? Ce que je voulais : c’était que je trouve mon chemin dans toute cette pagaille. Je ne tenais pas non plus à aller encore plus loin sans réellement prendre le temps de faire ce que je voulais. Je me disais finalement, qu’il était préférable que je marche sur des yeux pour justement ne pas me tromper. Restant devant elle, je me demandais bien ce qu’elle faisait comme matière alors que je voulais lui dire cela, je lui disais autre chose.
- « Vous êtes nouvelle c’est bien ça ? »
Je ne voyais pas comment continuer à lui parler, je ne la connaissais pas. Disons que je faisais attention pour ne pas la blesser. Pour ma part, je ne tenais pas non plus à faire des trucs de travers. Sauf que pour l’instant, je regardais autour de moi, les parents, les futurs étudiants, tout allait dans le bon sens. Seulement alors que je pensais à autre chose, je voyais qu’il y avait un ami que je voyais de loin. Le saluant de loin, il partait donc pour se diriger vers sa destination. Je me doutais qu’il devait aussi avoir des choses à faire. Comme tout le monde, les gens faisaient des activités pour s’occuper. Avec la chaleur, il y avait pas mal de mondes dans la piscine, peu de monde sur le terrain de foot ou autre sauf le soir. Les match avaient lieu le soir et la nuit pour qu’ils puissent jouer convenablement. Je réalisais que je jouais aussi de la musique la nuit, en pleine journée même les fenêtres fermées, je me rendais compte que je pourrais alors perdre encore plus de temps. De plus, je pouvais aussi savoir que je ne jouerais pas du saxo ni du piano avant d’avoir pris un petit temps de pause. Sauf que je ne devais pas non plus le faire trop souvent de peur d’oublier le reste. Remarque cela me permettait aussi d’oublier le reste du monde. Aujourd’hui, je n’étais pas dans ma bulle, mais pour l’instant, je me rendais compte que je ne devais pas alors en rester là. J’avais changé mon salon, ma salle à manger, tout n’était plus pareil et pour ma part, je pouvais aussi alors penser que j’avais la possibilité de mettre un peu de mouvements dans une vie qui commençait à devenir monotone. Je patientais donc le temps que mon interlocutrice me réponde tout en pensant à ma petite vie bien remplie. Sauf que pour l’instant, je voyais que je pouvais aussi alors avancer. Comme si les illusions me permettaient de voir que je devais aussi progresser. Je pensais aussi que je devais ne pas trop me mêler des choses pas assez calmes. Mais j’avais envie de bouger et de faire des choses que je ne faisais pas habituellement. Donc les visites des nouveaux étudiants me donnaient la chance de voir que je pouvais aider les gens avec mes petits moyens.
Sujet: Re: Tel le Phénix tout recommence... [PV Brittany ] Mar 28 Aoû - 11:36
Tel le Phénix tout recommence... Ft. Konomi
Cette nouvelle université signifiait beaucoup pour moi. Je voulais que mes parents qu’ils soient au paradis ou enfer, quoique je leur souhaite l’enfer, voient comment je peux me débrouiller sans eux et loin, très loin de la Russie. Mais rien n’était comme je me l’imaginais, bien au contraire. Berkeley était une université immense, tellement grande que je me perdais chaque fois que j’essayais de la découvrir seule. Mon caractère marqué d’une flaque d’arrogance ne m’aidait pas beaucoup à avoir de l’aide, raison pour laquelle j’avais décidée intérieurement de ravaler mon arrogance devant cette jeune fille qui avait l’air de bien vouloir m’aider. Elle avait l’air plutôt gentille et beaucoup trop innocente. En cas normal, je ne lui aurais jamais adressé la parole, elle était bien trop simple, mais une petite exception ne serait pas de refus, et puis comme je le disais, elle avait cet air si innocente, elle ne m’avalerait pas. Elle semblait être japonaise, j’aimais bien leur style de vie, leurs habitudes, leurs vêtements. Et puis il y a avait les mangas, les samouraïs… Tout était merveilleux chez eux. Voilà, je recommençais, je passais du coq à l’âne sans m’en rendre compte. Ma principal préoccupation était mon casier, il fallait me re-concentrer.
« Brittany Galya Levese… »
Je me levai brusquement en entendant la fin de sa phrase et me dirigeai vers le bâtiment en question quand elle continuait de parler. Je n’y avais pas réfléchit du tout, je n’allais quand même pas la laisser comme ça et m’en aller après avoir ce que je voulais d’elle… Si ? J’avoue que c’était dans mes principes, mes nouvelles habitudes, mais elle semblait si gentille, je culpabilisais de la laisser en plan. Je m’arrêtais aussi brusquement que je m’étais lever et me rapprochait d’elle, la politesse, je n’y connaissais pas grand-chose. En Russie, elle m’était imposé, alors rien que pour marquer mon refus, j’avais choisie de ne faire aucune preuve de politesse à personne. Mais maintenant c’est Berkeley, et si je voulais me faires des amis, il fallait bien que je sois polie, parce que je l’avoue, moi-même, si je n’étais pas moi et que je me croisais dans la route, je n’essayerai même pas de m’adresser le moindre bonjour. Je rigolais devant mon idiotie, ce n’était pas vraiment mon genre de m’excuser mais cette journée s’avérait parsemer d’excuses de ma part si jamais je restais en cette compagnie. Elle passait du tutoiement ou vouvoiement, peut être avais-je mal fait quelque chose ?
« Désolée… Je suis trop… Trop enthousiaste au simple fait de retrouver mon casier. Tu…Vous le chercheriez avec moi ? » Demandais-je plein d’espoir.
Je n’avais pas l’habitude de vouvoyer les filles de son âge, mais bon, il fallait que je m’y fasse, je n’allais pas tutoyer une fille qui me vouvoyait… Je rigolais intérieurement de toutes les questions idiotes que je me posais, je me prenais la tête pour une fille rencontrer par hasard dans l’espoir de faire bonne impression, ce n’était pas mon genre, mais pas du tout.
« - Oui, je suis nouvelle, en tourisme… »
Je parlais un peu trop, je répondais aux questions qu’on ne m’avait même pas posées. Peut-être ne me trouvait-elle trop pas à son goût, je comprendrais… Mais visiblement pas étant donné qu’elle semblait bien vouloir m’aider chose qui m’étonnait assez, les filles comme elles n’aidaient pas souvent les filles comme moi. Les filles comme moi ? Oui, les filles comme moi, qui essais de cacher leurs sentiments devant un masque d’arrogance et de méchanceté, de ces filles qui souffrent de l’intérieur et qui font souffrir des innocents pour apaiser leurs esprit. Je ne m’en cachais pas que j’en faisais partit.
« Je suis un peu perdue j’avoue… » Continuais-je comme pour engager une conversation.
Un jeune étudiant passa, il avait l’air aussi préoccupé que moi, je ne le connaissais pas mais apparemment, la japonaise le connaissait bien. Elle le saluait de la main, je le vis le rendre son salut rapidement et partir vers sa destination. Je n’étais donc pas seule. Il y avait plein de nouveaux en première année, mais je doute qu’ils soient aussi perdus que moi. Je me rappelle avoir visité une université en Allemagne, j’en ai oublié le nom. Je voulais à tout prix aller là-bas aucune objection n’avait été posé de la part de mes parents. Mais voilà qu’ils m’ont arraché violemment à cette terre où je me sentais enracinée. Ils voulaient contrôler ma vie comme ils contrôlent la leur, je ne me suis pas laisser faire, il l’a tué. Voilà les conséquences de tant d’insouciance. Je répète que j’ai été chanceuse sur le coup de la sœur Clémence, cette jeune français vivant en Allemagne, qui m’a aidé à arriver jusqu’ici. Je n’arrêterais jamais de lui être reconnaissante, par le simple fait qu’elle a abandonné le couvant dans l’espoir de m’assurer un avenir parfait. Moi, je ne pensais pas à mon avenir, il a fallut qu’elle vienne le faire à ma place, m’éclairer sur mon avenir, me donner cette envie de le rendre parfait. Je ne sais pas si elle a déjà mis les pieds à Berkeley, mais c’est une immense université, elle est venue me déposer là, et est partie rester quelque part en Californie, je ne lui en veux pas de ne pas vivre avec moi, au contraire, si elle était là, je ne serais pas celle que je suis, je serais beaucoup plus gentille. Mais pourquoi être gentille si on peut être mauvais ? Être mauvais signifie ne rien ressentir, ne pas être atteinte, je préfère ça. Même si j’avoue que je ressens des choses, la plupart du temps, je me sens mal très mal, mais je le cache, personne ne sais, personne ne peut savoir. J’étudiais en tourisme, j’aimais ça, je parlais tellement de langue que souvent je ne savais plus en quelle langue penser. Souvent, je parle une langue inconnue à quelque, mais tellement rapidement qu’il n’a pas le temps de m’expliquer qu’il ne comprend pas, à la fin je me sens conne. Bon retrouver mon casier département de tourisme.
Sujet: Re: Tel le Phénix tout recommence... [PV Brittany ] Mer 29 Aoû - 15:15
-« Konomi Kobaysahi. »
Une simple réponse qui ne faisait sans doute pas l’unanimité mais qui me permettait de ne pas trop faire de bruits. Je ne tenais pas non plus à me confier de suite à cette personne étant donné que je ne l’a connaissais pas du tout. Tout en continuant de se diriger vers le bâtiment en question, je l’entendais me demander quelque chose. Je lui répondais.
- « Oui je peux vous aider à le chercher il n’y a pas de souci. Il doit se trouver au rez de chaussé de l’autre bâtiment réservé au tourisme. »
Tenant mon sac, je me demandais bien comment est-ce que je pourrais aussi ne pas paniquer. Sauf que pour ma part, il y avait bien une petite chose que je trouvais bizarre. Pourquoi est-ce qu’il fallait que les travaux donnent toujours des gens perdus ? Finalement, je me disais qu’il était aussi bien que je prenne le temps de réfléchir à tout ça. Pour la simple et bonne raison que je devais alors me convaincre que je pouvais aider cette personne. Seulement, je lui disais des petites choses.
- « Je suis en musique en quatrième année. »
Une petite information qui avec mon accent devait sans doute lui donnait l’impression que je n’étais effectivement pas du coin. Il y avait pour tous les gens une éducation différente, d’ailleurs, je me doutais bien que je devais sans doute avoir l’air bien étrange. Lorsqu’il n’y avait pas de choses étranges, j’en faisais. Les cultures toutes différentes faisaient une mosaïque qui grandissait au fil des siècles. Finalement, je ne réalisais pas de suite, que cela me donnait encore une optique qui ne me permettait pas de prendre en compte tout ça. J’avais peur des gens qui disaient que j’avais l’air d’un extraterrestre. Sauf que j’en avais marre qu’on se moque, donc pour ma part, je préférais donc aller dans ma communauté quitte à ne pas voir d’autres gens qui n’étaient pas de ma culture. Pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayé. Les réflexions que les gens faisaient à la fac commençaient à partir mais bon, parfois elles étaient toujours aussi blessantes. Mais bon, pour ma part, je ne tenais pas non plus à rester trop gentille.
- « Il n’y a pas de honte à être perdue. Cela arrive à tout le monde. »
Ensuite, je me doutais qu’il était évident que je prenne la suite pour ne pas justement la mettre encore plus dans la peur. Je prenais donc la direction du bon bâtiment tout en lui montrant les pancartes. Il fallait juste qu’elle trouve son chemin dans ce lieu. Il y avait des petites astuces à prendre et je tenais donc à lui donner les bonnes. Même si un plan était donné à chaques nouveaux étudiants, on ne pouvait pas non plus les prendre par la main. Il devait avant toute chose essayer de se débrouiller seuls. Tout en marchant avec la nouvelle étudiante, je l’amenais donc dans le nouveau bâtiment. Il y avait aussi des étudiants, les casiers se trouvaient donc devant nous.