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| FLEUR&CALEB △ You've got something they don't. | |
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| Sujet: FLEUR&CALEB △ You've got something they don't. Lun 23 Avr - 16:27 | |
| •• FLEUR&CALEB ▬ « YOU'VE GOT SOMETHING THEY DON'T. » •• You shout it loud but I can't hear a word you say. I'm talking loud, not saying much. I'm criticized but all your bullets ricochet. Shoot me down, but I get up. I'm bulletproof, nothing to lose, fire away. Ricochet, take your rain, fire away. You shoot me down but I won't fall. I am titanium. Cut me down but it's you who have further to fall. Ghost town, haunted love. Raise your voice, sticks and stones may break my bones. I'm talking loud, not saying much. Stone-hard... Machine gun... Firing at the ones who run... •• TITANIUM ▬ « LET THE GAMES BEGIN. » DE CASTELLANE, BROWN-SANCHEZ •• |
Distraitement, je baissai le son de la radio, tandis que mon regard demeurait perdu dans le vague. Dans l’habitacle, un groupe de metal – inconnu au bataillon – continua à hurler de manière incompréhensible les paroles de sa pseudo-chanson, mais cela était beaucoup plus supportable pour mes oreilles qui avaient menacé de se mettre à saigner quelques secondes plus tôt. Bien. Plus que quelques minutes de souffrance avant de pouvoir entendre une autre chanson sur les ondes. Satisfait, je soupirai avant de finalement reprendre ma route, le feu me faisant face étant passé d’un rouge violent à un vert pâle légèrement défraichi par le temps, et les piétons ayant tous fini de passer de l’autre côté des trottoirs d’un mouvement uniforme, lent et désabusé. San Francisco. Avec le temps, j’avais fini par connaître tous les coins et recoins de cette ville, à un tel point que je pouvais facilement m’orienter sans me donner la peine de m’intéresser à l’itinéraire que j’empruntais. Même dans ma ville natale, Sacramento, j’étais bien incapable d’en faire autant, et passais la plupart du temps le nez scotché sur les panneaux pour trouver mon chemin. Sans vraiment réfléchir, je m’enfonçais dans le centre-ville, au rythme des autres véhicules, tout en ayant l’esprit à des années lumières de ce que je faisais. Dire que j’avais mis du temps avant de pouvoir remonter dans une voiture, avant de pouvoir mettre le contact sans faire une crise de panique, avant de finalement démarrer et parcourir quelques mètres. Cela avait mis des semaines, des mois même. Me voir aussi à l’aise devant un volant surprendrait profondément mes parents si je n’avais pas décidé de les ignorer depuis maintenant quelques années. Bah. Eviter des remarques de leur part sur mes exploits m’arrangeait, de toutes manières. Eviter leurs regards tout court m’arrangeait, d’ailleurs. Je tournai à droite dans un carrefour, afin de remonter jusqu’au Nord de San Francisco. D’un vague regard, je balayai mon tableau de bord pour vérifier l’heure, et de minuscules chiffres lumineux m’annoncèrent qu’il était dans les trois heures de l’après-midi et que j’étais toujours autant en avance. En même temps, cela n’était pas comme si j’avais réduit mon heure chez le psychologue à trente-sept ridicules minutes, en partant plus tôt que prévu et en me montrant peu coopératif… Je n’avais toujours pas trouvé de solution miracle pour mettre un terme à toutes ces séances, mais j’étais bel et bien décidé à continuer la bataille, malgré un nombre incalculable d’échecs suite à mes diverses stratégies. Il voulait toujours me voir. Ne m’étais-je pas suffisamment montrer insupportable et émotionnellement stable pour qu’il finisse par me mettre à la porte et déclarer que je n’avais plus besoin de ses services pour éviter toute rechute dans la dépression ? Il devait avoir un sang-froid hors du commun et des nerfs en plomb, il n’y avait pas d’autres explications possibles… Parce qu’autant se l’avouer, j’étais le gars le plus chiant du monde, et de très loin. Si Fleur apprenait cela, elle me ferait certainement un discours en me disant que c’était idiot et puéril de ma part, en bonne étudiante en psychologie qu’elle est. Voilà une des raisons qui me poussaient à garder tout ce combat pour moi, en évitant de trop m’attarder sur les détails de mes séances de plus en plus ennuyantes chez le psy… Parce que, si elle savait un gros morceau de mon histoire, connaissait certains évènements de ma vie, il était absolument hors de question que je lui fasse comprendre que je n’en avais rien à faire de la science qu’elle étudiait et que je considérais cela comme une perte de temps et d’argent. Question de principe. En plus, c’était à cause de ce rendez-vous avec le psychologue que je n’avais pas pu passer à Berkeley la chercher pour la fête foraine. Cela voulait tout dire. Je me garai dans le parking où nous avions fixé notre rendez-vous, à quelques pas de la fête foraine. Levant la tête vers le haut de mon pare-brise, je constatai que le soleil était toujours présent, et je sortis de l’habitacle pour m’installer sur mon pare-choc le temps que la demoiselle de Castellane arrive. Je restai là, le vent fouettant mon visage et le soleil tapant sur le haut de mon crâne, attendant que la blondie finisse par se montrer. J'entendis des pas non loin de moii, et je tournai la tête. J'aperçus Fleur, puis avec un sourire, repris ma position initiale. – J’ai presque failli attendre, blondie, dis-je pour l’accueillir. Bon, la politesse, il fallait revoir. Mais je demeurai certain que mon cas était bel et bien désespéré.
Dernière édition par Caleb A. Brown-Sanchez le Ven 27 Avr - 10:52, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: FLEUR&CALEB △ You've got something they don't. Lun 23 Avr - 18:10 | |
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[...] I Can’t win, I can't reign I would never win this game Without you I am lost , I am vain, I would never be the same Without you I won't run, I won't fly, I would never make it by Without you I can't rest , I can't fight, All I need is you and I Without you « fleur et caleb. |
❝ it's us against the world. we're super heroes ❞ Elle ne devait pas arriver en retard, elle ne le devait pas, c'était la seule pensée qui l'obsédait. Elle ne devait pas et pourtant elle ne pouvait pas faire avancer l'heure pour sortir plus rapidement de son cours. Elle ne cessait de bouger sur sa chaise, qui déjà pas très confortable s'était mise à grincer. Elle attirait à chaque mouvement, les regards peu avenants de ses camarades, elle ne baissa pas pour autant la tête et elle ne cessa pas de bouger non plus. Elle tapotait nerveusement son stylo bic sur son bureau, elle avait échanger son stylo plume pour ce stylo qu'y avait déjà bien connu le mordillement de la française. Elle croisa ses jambes, s'empêchant ainsi de les bouger, d'après sa voisine elle faisait bouger le sol. Sa seule réponse, elle roula seulement des yeux en soupirant, se foutant légèrement de sa tête. Elle ne suivait plus rien, son esprit était complètement déconnecté de la réalité. La Iota se faisait impatiente, elle posa son coude sur son bureau et posa sa tête sur sa main, la supportant ainsi. Elle le sentait venir, du plus profond de son corps, elle ne put le retenir. Elle bailla, mettant rapidement sa main devant sa bouche, quand elle rouvrit les yeux elle vit toute la classe retournait sur sa personne, elle se recula, s'enfonçant aussi loin qu'elle le put sur sa chaise. « et bien je vois que mademoiselle De Castellane est très intéressée par notre cours aujourd'hui, voulez vous sortir ou bien ? » la jeune femme sera les lèvres en mettant sa main en visière. « ouais je voudrais sortir mais je peux pas ! » pensa-t-elle si fort que ses lèvres murmuraient sa phrase. « vous avez dis quelque chose ? » Elle redressa la tête et la secoua. Elle jeta un rapide coup d'oeil sur l'horloge au dessus du tableau, il ne restait plus qu'une minute ! Elle soupira de soulagement et se redressa. Elle attendit un peu avant de commencer à ranger ses affaires discrètement. Quand le gong de libération sonna, la jeune femme mit la vitesse rapide, bouquins et cahier dans son sac, elle se leva et mit sa chaise sous sa table, elle prit sa veste du dossier de sa chaise et partit. Elle hocha la tête devant son prof et sortit aussi vite de sa classe. Avec l'idée en tête de retourner dans sa chambre et de se changer.
Elle fit le plus vite possible pour rejoindre sa chambre dans la maison Iota, n'oubliant pas de saluer ses membres au passage, montant à son étage la demoiselle rentra rapidement dans sa chambre, elle était vie, cool. Elle posa ses affaires sur son bureau en vrac et retira son tee-shirt. Elle se retourna et regarda son réveil, il lui restait quarante cinq minutes top chrono, elle se déshabilla en vitesse avant d'aller sous la douche. Dix minutes plus tard, elle en ressortit, une serviette autour de la taille a essayer de chercher des sous-vêtements dans son placard en bordel. Elle trouva très vite ce qu'il lui fallait et les enfila en vitesse, elle dénicha alors un jeans taille basse noir et le mit, elle aurait put mettre l'autre mais avec la tache qu'elle avait au niveau de la poche c'était mort, maladroite comme elle était elle s'était renversé son coca sur elle. « bon maintenant le haut » elle se redressa et chercha à l'étage le plus élevé de son armoire un haut, elle trouva alors un débardeur blanc, elle le mit tandis qu'elle cherchait un haut crème déformé pour aller avec. Quand elle mit la main dessus elle se dirigeait vers son bureau tout en le mettant. Mais elle n'arriva pas au point désiré se heurtant le genoux dans le lit. Elle se mordit les lèvres pour empêcher l'insulte qui allait sortir de sa bouche, ses deux mains entouraient déjà son genoux endolorit. Il fallait vraiment qu'elle arrête de se stresser pour rien, il lui arrivait toujours des accidents. Elle recommença a marcher, à cloche pieds, elle retourna dans la salle de bain et termina de se préparer avant de partir pour son rendez vous.
Elle était arrivée au parking, elle baissa alors le volume de la radio, il fallait vraiment qu'elle arrête de monter le son a fond, mais c'était son plaisir. Verrouillé les portes à clés alors que les fenêtres étaient grande ouverte, la musique a fond et le vent dans ses cheveux. Le paradis pour la jeune femme. Elle jeta un coup d'oeil, dans quelque minutes elle allait être en retard, elle trouva une place après avoir fait deux tours du parking, comme si tout le monde s'était donné rendez vous à cet heure là. Elle sortit de sa voiture, prenant son sac en bandoulière et le mit à son bras, elle ferma sa voiture et la verrouilla. Elle commençait déjà à partir qu'elle se retourna, les fenêtres, elle avait pas fermées les fenêtres, maugréant en français, elle rouvrit la voiture et ferma les fenêtres. Cette fois c'était bon, elle pouvait y aller, un dernier regard, tout était en ordre. Elle commença alors à chercher Caleb, elle le vit allongé sur le capot de sa voiture, c'est avec un sourire amusé sur les lèvres et un hochement tête qu'elle le rejoignit. « J’ai presque failli attendre, blondie, » Elle contourna alors la voiture et se mit face à lui, les mains sur les hanches. « haon, c'est triste » elle fit une moue triste « mais si tu savais tout ce qu'il m'est arrivé tu comprendrais pourquoi j'arrive à cet heure là » dit-elle en soupirant, pensant à toute ses péripéties qu'elle avait vécut depuis qu'elle s'était levée ce matin à cinq heure trente alors qu'elle commençait à dix-heure. Stupide portable qui décide à ce moment là de demander à se faire rechargé. « Alors prêt pour s'amuser » dit-elle en se tortillant dans tout les sens. Elle avait attendu cette après-midi à la fête foraine en compagnie de Caleb comme une gamine.
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| Sujet: Re: FLEUR&CALEB △ You've got something they don't. Dim 29 Avr - 21:39 | |
| •• FLEUR&CALEB ▬ « YOU'VE GOT SOMETHING THEY DON'T. » •• You shout it loud but I can't hear a word you say. I'm talking loud, not saying much. I'm criticized but all your bullets ricochet. Shoot me down, but I get up. I'm bulletproof, nothing to lose, fire away. Ricochet, take your rain, fire away. You shoot me down but I won't fall. I am titanium. Cut me down but it's you who have further to fall. Ghost town, haunted love. Raise your voice, sticks and stones may break my bones. I'm talking loud, not saying much. Stone-hard... Machine gun... Firing at the ones who run... •• TITANIUM ▬ « LET THE GAMES BEGIN. » DE CASTELLANE, BROWN-SANCHEZ •• |
Les personnes qui passaient devant moi me dévisageaient avec étonnement, se demandant si j’avais bien toute ma tête ou si j’étais juste un jeune homme décalé ; d’autres esquissaient un sourire avant de s’enfoncer au loin, probablement parties s’amuser pendant quelques heures dans les attractions tout en oubliant mon existence à la demi-seconde suivante. Personnellement, je trouvais le fait d’attendre quelqu’un non pas dans mais sur sa voiture parfaitement normal. Il faisait trop beau pour rester à l’intérieur ; et si le capot était encore chaud, cela n’était pas comparable à la canicule qui aurait pu prendre place dans la voiture malgré les fenêtres ouvertes. Ce n’était pas de ma faute s’ils me dévisageaient tous comme si j’étais une personne marginale, atypique, hors-normes et j’en passe… Ils n’avaient pas dû tester, un jour dans leur vie l’horrible expérience qu’est de fondre dans un habitacle sans clim, et ce pendant de longues minutes sans le moindre espoir de survie (ou presque). Ils n’avaient pas dû avoir, non plus, un accident de voiture qui les avait piégé dans un petit habitacle, littéralement broyé de toutes parts, les hurlements de leur sœur à côté d’eux, entrainant alors en guise de séquelles une claustrophobie dérangeante dans les voitures à l’arrêt, ainsi qu’une tripotée d’autres symptômes relevant presque de la folie. J’étais peut-être largement guéri de mes blessures psychologiques, mais il ne valait mieux pas pousser mes capacités à l’extrême non plus. Un vieux me lança un regard assassin. Je lui répondis par un sourire éblouissant. Je n’étais pas assis sur sa BMW, que je sache. Les minutes s’écoulèrent, mon esprit passa de sujet en sujet sans que je me focalise véritablement sur quelque chose. Basketball, match, télévision, téléchargement, films à regarder, bandes annonces, cinéma, pop corn, frigo vide. Je restai là à regarder les personnes passer devant moi, à sentir les rayons du soleil chauffer le haut de mon crâne et regarder ma montre de temps à autre pour vérifier l’heure. Fleur n’était pas en retard, non. Je m’étais juste pointé beaucoup trop en avance, volontairement, claquant la porte au nez d’un psychologue exaspéré et parcourant San Francisco bien plus vite qu’il ne le faut. En même temps, j’avais hâte de passer du temps avec elle, avec cette fille que je considérais comme ma meilleure amie même si je détestais ce terme et que je n’occupais pas dans son esprit ce rang en retour. La seule perspective de cette après midi réussissait à me faire sourire. Cela n’allait pas être de tout repos… Et j’étais persuadé que ceux qui allaient le plus souffrir n’allaient pas être nous, mais bel et bien les visiteurs obligés de nous supporter. Nous sommes infernaux. Oui, oui, oui. J’entendis des pas se rapprocher, et je l’aperçus me rejoindre. Je l’accueillis à ma manière – une remarque amusée à propos de l’attente – et elle vint se poster devant moi, les mains sur les hanches, presque menaçante. Je me redressai tant bien que mal, puis lui adressai un sourire amusé. – Haon, c'est triste, me fit-elle avec une expression triste et théâtrale. Mais si tu savais tout ce qu'il m'est arrivé tu comprendrais pourquoi j'arrive à cette heure-là. Alors prêt pour s'amuser ? Elle sautilla presque dans tous les sens en prononçant la dernière phrase. C’était officiel. Cette fille était un véritable phénomène à elle toute seule, et elle était presque aussi atteinte que moi. – Pas du tout, quelle question. Je levai les yeux au ciel, un sourire en coin sur les lèvres. Je me fis lentement glisser contre le pare-choc pour poser mes pieds à terre. Je me mis face à elle, imitant sa position, les mains sur les hanches – cela me rappela vaguement ma mère quand elle était furieuse après moi, alors que je constatai également que cette position était guère flatteuse pour mes gènes d’homme. – Sinon, vas-y, je t’écoute, ajoutai-je. Raconte tes malheurs à tonton Caleb. J’avais un piètre jeu d’acteur, cependant je constatai juste sur le coup que j’étais presque plus petit qu’elle. Ce n’était pas une grande nouveauté, mais le peu d’amour propre qu’il me restait en pris un coup. J’abandonnai bien vite, puis me mis en marche vers la fête foraine en poussant Fleur d’une main pour qu’elle sautille dans le bon sens, et surtout, qu’elle me suive. Une laisse pourrait faire l’affaire. Des calmants, peut-être. Baah. – T’es pire qu’une gamine, tu le sais ça ? Se moquer gentiment, c’est ce qu’on dit. Elle allait surtout me frapper dans les cinq prochaines minutes, puisque cela n’était pas sur le point d’aller en s’arrangeant niveau taquinerie. Faire une remarque sur son excitation était une chose, mais je n’étais pas mieux. Mon pas était vif, décidé à vite rejoindre les différentes attractions au plus vite et pourquoi pas embêter Fleur au passage. L’après midi était prometteuse. C’était le mot. Nous nous glissâmes entre les personnes qui suivaient le chemin pour entrer dans la fête foraine. De loin, j’aperçus la grande roue, puis commençai à distinguer les différents stands qui s’exposaient là – tir à la carabine, pêche à la ligne, toutes sortes de choses que j’adorais étant gamin parce que je pouvais foutre de l’eau sur ma sœur ou lui mettre de la barbe à papa dans les cheveux. J’ai toujours été un ange, voyez-vous. Je la poussai jusqu’à ce qu’on ait pénétré dans la fête foraine. Autour de nous, des personnes couraient presque dans tous les sens, des gamins hurlaient jusqu’à s’en déchirer les cordes vocales. Je lançai un coup d’œil complice à Fleur, puis m’éclaircis la gorge en ouvrant les bras pour lui présenter le lieu. – Les femmes d’abord. Tu tiens à te faire démonter au tir à la carabine ou tu préfères commencer par mourir de peur dans le train fantome ? Huum ? Chiant ? A peine. – Sinon il y a tous les trucs à sensation forte, mais je tiens pas à avoir ta mort sur la conscience. Je lui adressai un sourire étincelant pour appuyer mes propos. Moqueries, moqueries. Les jeux pouvaient commencer. |
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| Sujet: Re: FLEUR&CALEB △ You've got something they don't. Ven 4 Mai - 19:04 | |
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[...] I Can’t win, I can't reign I would never win this game Without you I am lost , I am vain, I would never be the same Without you I won't run, I won't fly, I would never make it by Without you I can't rest , I can't fight, All I need is you and I Without you « fleur et caleb. |
❝ it's us against the world. we're super heroes ❞ Elle avait enfin réussit à être à l'heure à son rendez vous, non non, elle n'était pas en retard, elle avait bien regardé l'heure sur son portable avant de descendre de sa bagnole, c'est lui qu'était en avance, d'ailleurs pourquoi il était en avance ? Bref, c'est avec une joie non dissimulée qu'elle s'était postée devant lui, main sur les hanches. Elle était prête pour s'amuser, elle l'était depuis qu'elle avait sauté de son lit le matin même. D'ailleurs bizarre, elle avait pas vu Maxwell, il avait dut partir plutôt où il était encore dans son lit, dans ce cas là, elle l'enviait. La jeune femme se plaignit de tout ce qu'elle avait enduré avant d'arrivé ici, c'est vrai que les journées de la française n'était pas de tout repos. « Pas du tout, quelle question. » Elle ouvrit la bouche en rond, mais il devait surement se foutre d'elle vu le sourire en coin qu'il affichait. Elle fit un léger mouvement de recul quand il se laissa glisser le long de son capos. « bonjour les traces ! » Il se posta alors devant elle, dans la même position qu'elle, très viril. La jeune femme s'empêcha de rire. Bien que le fou rire n'était pas loin. « Sinon, vas-y, je t’écoute. » elle releva un sourcil « Raconte tes malheurs à tonton Caleb. » La blonde roula des yeux. Elle ne voulait pas parler de sa journée, elle était beaucoup trop impatiente pour ça, elle n'avait cessé de sautiller, une vrai gamine, c'est pas parce qu'on a vingt et un an, qu'on est mannequin reconnu mondialement qu'on ne pouvait pas avoir onze ans d'âge mental, la preuve : Fleur. Ajoutée à ça Persia, le résultat ne dépassait pas les quinze ans d'âge mental, fallait pas les laisser toutes les deux, sinon c'était la catastrophe assurée, oh la cuisine de Persia s'en souvient très bien, elles avaient essayer de faire des cupcakes, j'ai bien dis essayer, la cuisine s'est transformé en un véritable champ de bataille, les cupcakes n'étaient pas faits, mais les deux jeunes femmes étaient couvertes de farine, d'oeuf, enfin de tout ce qu'elles avaient put trouver sous la main. Pire que la seconde guerre mondiale. Elle n'eut pas le temps d'ajouter quoique ce soit qu'il la retourna en direction de l'entrée du parc. « T’es pire qu’une gamine, tu le sais ça ? » Elle rit légèrement, elle se retourna et lui lança « ho parle pour toi, on verra quand on passera la marre au canard où je devrais te porter pour qu'on continue » un sourire en coin Fleur se retourna et marcha.
Elle essayait de se calmer, mais impossible même les regards intrigués des autres à son encontre ne la fit pas ralentir. Impossible, quand on a son meilleur ami qui nous pousse de derrière et nous guide entre les personnes comme si on était dans un jeux vidéos. Fleur joua du coude pour entrer le plus rapidement possible dans l'enceinte de la fête foraine. Elle avait déjà hâte de commencer. « yeah, enfin arrivé ! » fi-elle en tapant une nouvelle fois dans ses mains. Elle se retourna vers Caleb, « Les femmes d’abord. Tu tiens à te faire démonter au tir à la carabine ou tu préfères commencer par mourir de peur dans le train fantome ? Huum ? » il l'invitait de façon théâtrale, tout ce qui put en tirer de Fleur ? Un bon gros fou rire. « Sinon il y a tous les trucs à sensation forte, mais je tiens pas à avoir ta mort sur la conscience. » La jeune femme se reprit très vite, soupirant et roulant des yeux. « Oh, mais c'est qu'on est galant ...» elle fit un sourire appuyé. « oh ne t'inquiète pas, aujourd'hui ce n'est pas moi qui vais mourir de peur la première. » elle lui fit un clin d'oeil. Elle posa alors ses mains sur ses hanches, tordant légèrement sa bouche en guise de réflexion. « le train fantôme me botte bien qu'en dis tu, et puis si tu cris pas trop et que mes oreilles sont toujours en bon état je t'offrirais une barbe à papa ou une pomme d'amour et puis je t'emmènerais à un stand qui est plus favorable pour ton niveau ... » elle se pointa alors son pouce derrière elle « à savoir les canards en plastiques ... » Les jeux commençaient réellement et Fleur était bien décidé à les gagner, coûte que coûte. Elle posa alors ses deux mains sur les épaules du jeune homme en les retournant et le poussa comme il l'avait fait avec elle, direction le train fantôme.
Elle se cala à côté de lui, bras dessus bras dessous. « je sens que cette fois les rôles vont être inversé, ce ne sera plus la jeune fille en détresse, non là ce sera toi qui me sautera dans les bras quand tu verras Jack ! » elle le regarda, penchant légèrement la tête sur le côté et fit son plus beau sourire. Ils arrivèrent très vite au train, il y avait de la queue, mais elle se réduisait rapidement. Postés derrière un couple, la française les regardait s'embrasser, un haut le coeur la prit. Elle se pencha discrètement vers Caleb et lui souffla « non mais regarde, on dirait qu'il va lui avaler les amygdales, c'est ... yieerk. » dit-elle en mimant sa dernière expression.
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| Sujet: Re: FLEUR&CALEB △ You've got something they don't. Mer 30 Mai - 14:41 | |
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