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| Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] | |
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| Sujet: Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] Mer 28 Mar - 13:45 | |
| & « Le mensonge n'est pas haïssable en lui-même, mais parce qu'on finit par y croire. » Début du Flash Back :
Ce matin, alors que j’allais en cours, j’ai vu le petit ami de Louve. Marchant comme si je ne l’avais pas vu, il a fallu qu’il vienne me voir pour me poser encore des questions sur elle : « Tu es certaine qu’elle ne me ment pas ? », « Allez dis-moi… », « Bon Kono, allez-dit ! »Là le ton avait monté d’un cran, et bien que les étudiants soient là pas loin de nous, je pensais bien qu’il fallait que je fasse quelque chose. M’arrêtant devant lui, je finissais par lui lâcher :- « Ecoutes, j’essaye de lui parler pour qu’elle te parle, mais je n’y suis pour rien si elle ne veut pas lâcher le morceau…Je peux tenter de la secouer cette après-midi si tu veux. Mais pour l’instant, je vais en cours tout comme toi. »Un sourire, puis je voyais donc son regard s’attendrir à nouveau. Il voulait des réponses, et bien entendu, ce n’était pas à moi de lui donner. Reprenant mon chemin, je partais donc pour une matinée de cours théorique.
Fin du Flash Back :
Il y a bien une chose que je déteste le plus : le mensonge ! Pourquoi faut-il toujours que les gens mentent sur une chose qui puisse un jour leur porter préjudice ? Il y a une amie que j’ai, elle se nomme Louve Menson, sauf qu’elle a la fâcheuse tendance à mentir à son ami. Pourtant j’apprécie Louve mais le fait qu’elle fasse cela ne me convient pas du tout. Comme si finalement, elle ne voulait pas exister telle qu’elle le devrait. Depuis que je la connaissais, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’elle abusait donc un peu. Néanmoins, pour une fois, je ne comprenais pas trop comment est-ce que je pourrais alors lui parler de tout cela. Je lui avais parlé pour ne pas mentir, mais comme elle ne m’écoutait pas du tout, j’ai commencé à lui faire du chantage. Elle faisait mes devoirs en musique enfin pas tout, juste me trouver des partitions à la bibliothèque et je la laissais tranquille. Sauf qu’elle ne voulait pas faire d’efforts donc je me montrais peu sympathique ces temps-ci. Louve avait tendance a toujours ne pas écouter, comme si le fait qu’elle mente soit une bonne chose. Enfin voilà, je ne savais plus comment lui dire d’arrêter, mais je pense qu’à la longue elle finira par s’essouffler et enfin accepter de lui parler.
Me trouvant dans la salle de musique enfin celle que j’avais demandé à prendre pour l’après-midi. Je posais mes affaires donc sur la chaise, ouvrant le pupitre, je commençais à jouer de mes petits doigts pour faire l’échauffement. Alors que je reposais donc mon instrument, je changeais l’anse tout en déposant ma veste sur la chaise, marchant tout en ajustant mes doigts. Je regardais par la fenêtre, on y voyait le jardin de la faculté. Mais aussi en touchant le mur, je sentais bien que la salle de musique était suffisamment insonorisée pour moi pouvoir faire autant de bruit que je le désirais. Prenant mon téléphone, j’envoyais donc un message à Louve dans l’espoir que cette fois-ci elle accepte de me parler sans me mentir. « Salut, tu vas bien ? Il faut qu’on se voit, je serais à la salle de musique numéro 3, si tu veux venir j’y serais l’après-midi. Bisous » Fermant le téléphone, je le reposais donc sans mon sac, je me doutais que je le n’entendrais pas avec le boucan que j’allais faire mais bon, pour une fois, je pouvais aussi m’en passer. Raccrochant mon saxophone à ma lanière, je commençais à jouer doucement, puis le temps passa bien plus vite que je n’espérais.
M’arrêtant un instant, je regardais donc la pendule accrochait au mur. Cela faisait déjà une heure que je jouais sans voir venir Louve. Bien que je désirais vouloir jouer convenablement, je n’y arrivais pas. Le fait qu’il soit venir me voir pour encore poser des questions sur Louve ne me plaçait pas en bonne posture. Finalement, je pensais juste à la situation au lieu de bosser comme il faut. Puis fermant les yeux pour partir de ce sujet, je réussissais enfin à entrer dans ma bulle. Bien que l’entrée fut assez compliquée, je prenais donc note des passages où je n’arrivais pas en inscrivant sur la feuille au crayon à papier. Dos à la porte, je sentais alors un courant d’air venir sur mes jambes. Me retournant je voyais donc alors Louve devant moi. Lui souriant, je finissais donc ma portée alors qu’elle fermait la porte derrière elle. A sa tête, il y avait eu encore un truc bizarre. M’arrêtant donc alors prestement, je la saluais à la japonaise, puis lui souriant, je lui disais alors que mes cheveux s’accrochaient à mon saxophone.
- « Lut, tu vas bien ? Si je t’ai fais venir ici c’est que je l’ai croisé ce matin. Il m’a encore demandé et posé des questions sur toi. Comment tu fais pour lui mentir comme ça ? Moi je n’y arrive pas, je lui ai dit d’aller te voir. »
Dernière édition par Konomi Kobayashi le Sam 31 Mar - 16:42, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] Mer 28 Mar - 20:56 | |
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« Ose dire la vérité : rien ne mérite un bon mensonge. » Doucement mais surement, Louve sortait de sous ses draps, bien qu'elle aurait infiniment souhaité y rester confiner. Une jambe après l'autre, une paupière qui se soulevait petit à petit. Fatigue. Cependant, son état n'était nullement justifié par le manque de sommeil, mais par une de ses rencontres d'hier soir. Quelqu'un d'autre partageait son lit, bien loin des regards indiscrets dans son loft ; celui-ci pensait à s'extirper du monte des rêves et poussa un dernier soupir avant d'attirer la demoiselle contre lui. L'étudiante lui déposa un bref baiser sur le bout du nez, le taquinant ainsi, avant d'attraper les vêtements qu'elle portait la veille. «Tu vas où ?» marmonna son apollon. Souriante, elle lui répondit qu'elle avait bel et bien cours et qu'elle ne pouvait tarder. Déçut le jeune homme prénommé Narcisse se recroquevilla sur lui même avant de grommeler dans une barbe inexistante. Dans un éclair de lucidité, il comprit bien vite que sa belle d'un soir devait retrouver son petit ami officiel. Mais, à quoi servait-il, cet andouille qui l'empêchait de rester plus longtemps encore dans ses bras ? Pour tout avouer, l'étudiante n'avait pas le cœur à s'en séparer, comme ce bon vieux jogging qu'on prend pour trainer chez nous, comme par habitude. De plus, celui-ci la soupçonne d'infidélité et de prendre divers substances illicites. Même par le plus grand des hasards, comme aurait-il pu en savoir, mais encore, qui aurait bien pu le mettre au parfum ? Troublée, la jeune femme chemina jusqu'à sa salle de bain avant de s'y faire une toilette comprenant le strict minimum, trop de choses importantes en une journée pour se prélasser d'une quelconque manière. Cependant, la belle resta quelques dizaines de minutes à contempler son dressing, à la recherche d'une fringue à porter, ce qui ne devrait pas être infaisable puisque celui-ci débordait de créations des plus hauts. Lasse, Louve attrapa ce qu'il y avait de plus commun dans ce temps modesque, à savoir une jupe courte et droite lamé or de Dolce Cabana, puis un tee-shirt représentant l'inoubliable Jane Birkin les mains cachant ses seins, ainsi qu'une paire de slippers cloutées signées Church qu'elle ne quittait plus depuis un bon bout de temps ; toutefois elle possédait un exemplaire similaire chez Louboutin et version chat chez Marc Jacobs mais elle était ainsi, à se prendre en une ribambelle d'un même modèle décliné sous toutes ses formes. Après avoir passé un coup de brosse dans ses cheveux et les avoir ramené gracieusement sur le haut de sa tête en une queue de cheval, Louve s'apprêta à quitter son appartement lorsque son portable vibra. Un hoquet de surprise l'assailla, et elle fondit presque aussitôt sur lui, désireuse de lever le voile de mystère sur ceci. « Salut, tu vas bien ? Il faut qu’on se voit, je serais à la salle de musique numéro 3, si tu veux venir j’y serais l’après-midi. Bisous » Un soupire passa le seuil de ses lèvres avant qu'une paire de bras protecteurs s'enlacèrent autour de ses épaules. Bien que cette source de réconfort était terriblement alléchante, l'étudiante dû y renoncer et le destin sembla de son avis. Un tiers frappait à sa porte, et cela lui causa une brève panique jusqu'à ce que Narcisse comprenait et se cacha dans la salle de bain. Un chouillat délivrée, mais hésitante, sa main déroba la porte d'un mouvement sec du poignet. Surprise. Mauvaise pour ainsi dire, et avec déplaisir Louve découvrit son petit ami un air de faux-semblant peint sur le visage. Chaleureuse elle l'invita à entrée avant de lui proposer avec nonchalance un café qu'il refusa, trop peu séduit de par ses talent culinaires. Grave, il aborda le sujet qui devait le turlupiner depuis bien longtemps déjà. «Je sais.» Effarée de par cette révélation, la belle resta un temps muette avant de se ressaisir et de jouer sur le terrain du mensonge où elle plaçait ses pions telle une reine. «Et quoi, si ce n'est pas trop indiscret ? Si tu parles de la paire de Repetto dont le talon est cassé, je n'ai pas...» Sans guère attendre la fin de sa tirade, l'homme sauta sur l'occasion «Non. L'ont ma avoué que tu me... trompais.» Sa bouche s'entrouvrit et l'angélique se laissa avachir sur son canapé et telle une aphasique murmura qu'elle ne comprenait guère. Pourtant, ses mots furent nets et secs, comme une lame de rasoir. «Que tu te drogues aussi.» Son ton austère se troqua pour un plus moite, comme si sa timidité revenait au galop, sournoisement et s'imiçait dans son esprit. Cette fois-ci, l'étudiante éclata d'un rire cristallin avant de se poser placidement sur ses genoux tout en calant sa tête blonde au creux de son coup. Avant de ronronner à son oreille cette lexie. «Moi ? Tromper mon petit Choupinet ? Impensable, tu sais que je t'aime trop, et prendre de la drogue, et bien non je tiens trop à mon charmant minois...» Aussitôt, elle lui prit sa main avant d'y déposer un doux baiser et de l'inciter à quitter les lieux. Captivé, il obtempéra et décréta qu'il serait temps pour sa personne ne prendre la poudre d'escampette. Au préalable, elle déposa un double des clés sur la table basse du salon pour qu'il puisse revenir à sa guise. Une longue limousine vint l'amener à Berkeley, et sous les regards envieux des chalants, Louve s'y glissa avec la finesse d'un félin. Toujours ce chauffeur dont on ne voit ni le visage ni le reste, seule une paire gantée guidait la voiture par le biais du volant. Trouvant le temps trop long, l'héritière sortit un tube de rouge à lèvre qu'elle appliqua délicatement sur ses lèvres douces, dévoilant ainsi des dents du bonheur nullement naturelle ; pour tout vous confesser ce fut le dentiste qui les lui écarta suite à un de ses nombreux caprice. Encore un embouteillage. Une énième expiration brisa le silence mortuaire de la gambarde et la jeune fille fouilla avec empressement dans sa minaudière perlée. Glorieuse, elle en ressortit une seringue et d'une voix digne d'Alison Mosshart se mit à fredonner ceci : «I have a gun at the back of the throat» Puis décidée, cet ange déchu se piqua et s'envola vers le paradis qui pourtant n'était qu'en enfer aux portes dorées. Extase. Ce sentiment malsain l'habita quelques minutes durant ; alors qu'elle dépassa le seuil de son Université, son pas s'accéléra et elle se rendit vers la salle de Musique où elle avait rendez-vous avec Kono. Au plus vite que son corps lui permettait, elle gravit les marches qui la séparait de son amie bien que leur relation soit assez mitigée. Des notes produites par un saxophone lui parvient et ravirent ses oreilles. Quelque mesures la délectèrent avant qu'elle ne se manifesta. « Lut, tu vas bien ? Si je t’ai fais venir ici c’est que je l’ai croisé ce matin. Il m’a encore demandé et posé des questions sur toi. Comment tu fais pour lui mentir comme ça ? Moi je n’y arrive pas, je lui ai dit d’aller te voir. » Assaillie de par ces propos, et trouvant cela assez impoli de passer des amabilités aux problèmes plus grave, en temps normal l'on laisse un minimum de répit au tiers. «Assez oui, et toi ?» Après quelques minutes, l'angélique se dirigea vers le piano et y glissa ses doigts, créant de ce fait une adorable mélodie qu'elle accompagna de paroles composée dans l'instant «I fall into hell I burned the wings I forgot my soul to top I made a pact with the devil» d'un timbre similaire à celui de la voix des The Kills. Après quelques instants de silence pesant, Louve releva la tête et la pencha sur le côté avant de s'accouder au merveilleux instrument. «En quoi cela te regarde ?»
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| Sujet: Re: Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] Sam 31 Mar - 16:37 | |
| & « Le mensonge n'est pas haïssable en lui-même, mais parce qu'on finit par y croire. » Tenant mon saxophone, je la regardais donc attentivement, puis alors que je réfléchissais à une réponse, je lui disais donc alors assez brusquement.
- « C’est mon meilleur ami et toi tu le traite d’une façon qui m’est peu agréable. Alors je conçois que cela ne puisse pas trop te convenir, mais pour le moment, je ne vais rien lui dire, bien que finalement je meure d’envie de tout lui balancer. On se connait peu, pour dire que l’on soit ami, mais là tu t’attaques à quelqu’un qui met cher donc ne pense pas t’en tirer alors gentiment comme une fleur. »
Maintenant, je me rendais compte que lorsqu’on s’attaquait à mes amis ou ma famille que je pouvais me rendre encore plus méchante. Il ne fallait pas me chercher, et je n’avais pas toujours eu le besoin de me montrer si froide, mais parfois, je ne voyais pas comment est-ce que j’allais donc alors répondre à un tel affront. Les japonais avaient un certains honneur, ceux de la personne, de la famille, des amis, il y avait toujours un lien entre eux. Bien que l’on ne veuille pas l’avouer, ces personnes avaient un honneur relié par leurs amitiés et qu’une personne veuille la blesser ou tout simplement la rendre sale ne plaisait à personne. La regardant alors sérieusement, je posais mon saxophone dans ma boîte puis m’approchant d’elle, je lui disais donc alors sérieusement.
- « Tu lui fais encore une crasse et je lui balance tout. Je lui dis tout ou alors tu peux te montrer un peu plus coopérative et me rendre des petits services quand je te le demande, tu as le choix : le perdre ou lui parler. De toute manière tu ne seras pas dans une bonne posture. »
Reculant un peu, je tenais toujours du regard Louve, je ne tenais pas à baisser les yeux, parfois, il fallait mieux maintenir le truc pour justement ne pas montrer sa faiblesse. Je ne la détestais pas, je n’aimais justement pas sa façon de faire, je considérais qu’elle abusait donc le plus possible. Qu’elle ne comprenait donc pas comment est-ce qu’elle avait pu agir comme ça. Mais n’étant pas sa mère, je n’avais pas à lui faire la leçon juste à la mettre en garde contre ce qui risquait de lui tomber sur le coin de la tête. Une épée telle celle de Damoclès, je n’y allais pas de main morte, je tenais donc à réussir à lui faire suffisamment prendre conscience des choses pour qu’elle change. Sachant pertinemment qu’elle ne voudrait donc pas m’expliquer pour ne pas la mettre encore dans une telle pagaille, mais elle méritait donc d’avoir une petite explication.
- « Il est mon meilleur ami, tu peux comprendre ça. Comment est-ce que tu peux lui mentir comme ça ? Je ne veux pas être au milieu mais vous m’y avait déposé alors que vous ne préférez pas vous parler. A moins que tu ne fasses exprès de ne pas vouloir arranger votre problème, je serais toujours au milieu que tu ne le veuilles ou pas. »
M’asseyant donc sur le tabouret devant le piano, je me demandais bien comment est-ce qu’elle réagirait. Mais pourquoi est-ce que les gens le faisaient : le mensonge ? Alors que je réfléchissais donc à une suite sans encombre, je me rendais compte que finalement cela ne serait pas possible, il y aurait toujours une suite bancale ! Si je ne lui disais pas il serait vexé, mais il pourrait comprendre que j’avais donc dit à Louve de lui parler. Ensuite, il serait aussi que le fait que je ne l’ai pas forcé à parler n’était pas très bien. Que j’aurais dû donc tout lui dire avant elle, d’ailleurs ce que je comptais bien faire. Avoir une amitié assez amicale et qui me tenait à cœur bafouer par une personne qui ne voulait pas accepter ces tords ne me plaisait pas trop du tout. Reculant du siège du piano, je la voyais donc là assise tout en essayant de faire une attitude qui n’était pas toujours bien pour elle. Mais bon, on ne pouvait pas forcer les gens à changer. On devait juste la bousculer pour qu’elle prenne en compte ses erreurs. Alors que je la voyais donc proche du piano, je me demandais bien si elle ne réussirait pas à guérir. Je tentais donc une autre approche.
- « Je ne lui dirais rien si tu prends le temps de faire une cure et de guérir. Si tu ne le fais pas, et bien je lui dirais tout. »
Dernière édition par Konomi Kobayashi le Dim 1 Avr - 11:00, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] Dim 1 Avr - 1:28 | |
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« Un bon mensonge mérite d'être cru, mais la vérité ne mérite aucunement d'être entendue. »
« C’est mon meilleur ami et toi tu le traite d’une façon qui m’est peu agréable. Alors je conçois que cela ne puisse pas trop te convenir, mais pour le moment, je ne vais rien lui dire, bien que finalement je meure d’envie de tout lui balancer. On se connait peu, pour dire que l’on soit ami, mais là tu t’attaques à quelqu’un qui met cher donc ne pense pas t’en tirer alors gentiment comme une fleur. » Une vague odeur de chantage parfumait l'air, et Louve le sentait venir. Déjà que celle-ci lui avait promis de ne rien dévoiler si elle faisait quelques unes de ses recherches de musique, et si elle double la donne ! De toute façon, l'étudiante en avait assez de cette supercherie. Et d'ailleurs, à quoi lui servait ce jeune homme ? L'aimait-elle encore ? Son avis à ce sujet se montrait mitigé malgré ses envies de tromperies et d'évasions.
La seule chose qui la lie à lui est qu'il avait toujours cru dur comme fer en ses capacités et l'avait toujours soutenue quoi qu'il lui arrivait. De plus, celui-ci s'était montré patient lorsqu'elle lui avoua son aventure avec Peter Doherty, bien que la pilule avait du mal à passer. En bon gentleman, il avait oublié ses frasques bien que désormais elles resurgissaient dans son esprit comme une soupape. Cette perspective l'accabla au plus haut point, Kono avait bien raison. Louve consentit à songer qu'elle s'était conduit en vraie garce bien qu'une la phrase prononcé par cette première la fit sortir de ses gonds.
« Je ne lui dirais rien si tu prends le temps de faire une cure et de guérir. Si tu ne le fais pas, et bien je lui dirais tout. » L'étudiante éclata d'un rire cristallin, dévoilant une paire de dents du bonheur. Aucun mot n'était hilarant dans cette lexie mais la seule idée de retourner en cure de désintoxication lui semblait si dérisoire que cela ressemblait à une blague. Voici donc ce fameux chantage, cette condition. Un soupire franchit les lèvres de la belle qui s'accouda au piano tout en campant son regard dans celui de la Japonaise. Sa voix se fit déterminée et sans réponse. «Ce serait une grande perte de temps, j'en ai déjà fait une, et le résultat est bien connu. Comme le stipulent les rumeurs sur ma personne, je vais me piquer après les cours et mon meilleur pote est un dealer.»
Une idée germa dans l'esprit de Louve. Sans nul doute qu'un échappatoire à cette situation se présentait à elle, et ce fut ainsi qu'elle amorça son plan tout neuf, sortit tout droit de son cerveau de stratège. Celle-ci troqua son regard moqueur contre un beaucoup plus charmeur. Ensorcelante, la belle fit quelques pas en direction de son interlocutrice puis détacha ses cheveux d'une seule main, faisant ainsi cascader une multitudes de boucles blondes. L'angélique continuait de jeter de longues œillades à Kono, et progressait en sa direction de sa démarche féline. Sa petite jupe dorée faisait ressortir la pâleur de sa peau et époussetait à merveilleux le moindre de ses mouvements.
Louve passa derrière sa condisciple et cala son visage sur son épaule avant de lui murmure d'un timbre suave. «Mais d'autres encore ne sont pas connus... je t'en donne un avant-goût ?» L'héritière avait calculé son coup, car à apriori cela devrait marcher et elle espérait ressentir un minimum de désir chez l'Asiatique dont les cheveux bruns émanaient un doux parfum de fleur de cerisier. Cette première se cola tout contre elle et s'apprêta à égarer ses mains.
[HRPG : On peut dire que Kono se laisse faire, y répond un peu, assez charmée par Louve, puis au bout de deux ou trois postes, elle se rend compte qu'elle se joue d'elle pour qu'elle ne parle pas sans avoir à arrêter sa consommation de drogue, et Kono repousse Louve et ainsi de suite...]
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| Sujet: Re: Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] Dim 1 Avr - 20:24 | |
| & « Le mensonge n'est pas haïssable en lui-même, mais parce qu'on finit par y croire. » Voyant donc alors devant moi, elle me parlait donc dans l’oreille, elle venait donc d’essayer de m’acheter. Entendant ses mots, je lui répondais aussi dans le coin de lobe oculaire. - « Même morte, il n’est pas question que je touche à ce truc, je préfère me faire harakiri que de m’humilier avec cette poudre blanche. Si tu veux mourir à petit feu, vas-y fais-toi plaisir cela sera sans moi. » Tenant son regard en donnant le mien, je ne tenais pas à céder, elle ne voudrait pas changer d’avis, et bien soit, alors je vais donc changer de tactique. Bien qu’elle soit riche, elle avait oublié que ma famille l’était aussi et que malheureusement pour elle, tout dans le petit monde des richards tout ce savait…Essayant donc de la voir, je lui souriais alors doucement, elle ne savait pas sur qui elle était tombée. Et malheureusement pour elle, le mont Fuji se trouvait devant elle avec sa hauteur tout comme son poids qui d’ailleurs n’allait pas trop bouger de place. Il y avait d’ailleurs un proverbe qui dis : « Si tu ne peux pas aller à la montagne ; fait venir la montagne à toi. » Ce qui signifie que rien n’est impossible, que l’on peut toujours réaliser ce que l’on souhaite. Tout comme j’étais patiente, elle ne pouvait pas s’imaginer ce que j’avais vécue dans mon enfance, à tenir la journée assise à la japonaise devant une table pour avoir été punie. Quitte à avoir des crampes ; je ne cédais pas et donc seul mon père levait ma punition en voyant que je ne bougerais pas de ma place. Une éducation stricte ne vous rend pas plus ignare que les autres, il vous rend juste différent. Alors que je savais que la suite serait donc plus tendue, je restais à ma place, replaçant mon élastique dans mes cheveux, je me demandais bien quand est-ce qu’elle comprendrait que je ne changerais pas d’avis. Que finalement, bien que l’on se connaisse peu, je pouvais aussi ne pas forcément la regardant toujours, je lui disais. - « Après tout, il s’agit de ta santé….Tu fais ce que tu veux. » Le coup de grâce n’était pas encore là, je devais le garder pour plus longtemps, je préférais donc alors prendre conscience des autres projets de Louve. Bien que je ne voulais pas me laisser faire, je ne doutais pas une seconde qu’elle tenterait une nouvelle fois de me convaincre. Mais me connaissant je ne céderais pas parce que justement je tenais à ma santé. Tout en restant à ma place, j’avançais donc d’un pas pour la faire reculer. Ce n’était pas parce que je ne disais rien que je n’en pensais pas moins. Il ne fallait pas non plus me prendre pour une idiote. D’ailleurs, je ne voyais pas comment est-ce que je ferais pour ne pas lui envoyer une bonne paire de baffe en pleine figure. Je gardais bien mon contrôle, je restais calme, bien qu’il en faille beaucoup pour m’énerver, je préférais donc alors ne plus bouger, quitte à ce que je réagisse après. Je n’étais pas une mygale, mais bon je savais bien que je ne pouvais pas alors ne rien dire. Parfois, il fallait donc se montrer patiente pour avoir ce que l’on voulait.
Donc alors que je la voyais là devant moi, je me doutais bien qu’elle me dirait encore quelque chose. Mais bon, comment dire, elle pouvait bien en parler, je m’en fichais, tout ce qu’elle voulait c’est que je cède…Je lui souhaitais bon courage ! Sachant pertinemment que je ne voudrais pas alors en à cette jeune femme de changer d’avis pour son bien. Mais comme on disait : parfois, il faut laisser les gens dans leurs ennuis ! Mais bon que voulez-vous, je suis trop gentille, alors bien qu’elle ne veuille pas, je considère qu’elle doit se bouger le cul si elle veut aller mieux. De toute manière, je ne voie pas pourquoi est-ce que je ferais donc comme effort. Après tout, je ne voie pas pourquoi est-ce que je devrais en faire si elle n’en faisait pas. Il ne fallait pas qu’elle pense que je ferais tout pour céder. Elle se trompait et bien entendu elle ne pouvait pas savoir que je ne changerais pas du tout. Bien que mon envie de l’aider se fasse alors interrompre par son envie de ne rien faire, je remarquais donc qu’elle avait plus envie de se faire mal qu’autre chose. Mais bon, elle ne connaissait pas mes deux ans passés en centre pour délinquants. Elle ne savait pas que j’en avais vu plus qu’elle. Les états comateux de mes petits camarades alors alcooliques ou drogués avaient toujours eu un aspect peu convenable. Il y avait chez eux, une mort certaine qui rodait sans pour autant se presser, elle passait de temps en temps pour leur dire qu’elle était là. Qu’ils avaient alors une épée au-dessus de la tête. Qu’ils risquaient tous d’y passer, mais bon, parfois il faut un électrochoc pour avancer. Certains d’ailleurs étaient partis bien tôt, comme si finalement cette fin était la seule chose qui les soulageait. Une de mes amies était partie alors que j’étais allée la voir à l’infirmerie sous mon nez. Donc je comprenais parfaitement la situation, cette vue m’avait comment dire : secouer, et d’ailleurs c’est cette vue qui me tient en garde face à ce truc. Laissant échapper une larme, je l’essuyais donc alors prestement. Ce mauvais souvenir me tenait par la gorge, et bien que je ne voulais pas en parler, je savais bien que cette saloperie était pour certains une délivrance dans leurs souffrances. Vivre une vie dans un lit d’hôpital n’était pas une vie à vivre. Je ne voudrais pas vivre cette vie, et donc, je tenais à la vivre telle que je voulais. Sentant donc que je ne voyais pas trop comment est-ce que j’allais la secouer, je lui disais donc droit dans les yeux. - « Tu ne sais pas ce que cette merde va te donner comme suite…. »Oui une suite qui va la changer, la rendre aussi terne que de l’ébène, aussi noir que les ténèbres qui allaient donc éteindre sa bonne humeur et son humanité avec cette poudre de malheur. Une belle merde qui prenait donc le dessus pour te rendre aussi mollasson qu’une limace. Là tu ne peux pas dire qu’il s’agit d’un papillon qui change après la limace, c’est plutôt l’inverse, le bel insecte coloré qui devient une larve gluante et peu agréable à l’œil. Le résultat définitif d’une chose qui te prend par les tripes et qui te bouffe de l’intérieur.
L’observant une fois de plus, je lui disais donc sérieusement, - « Tu ne sais effectivement pas ce qui t’attend avec ce truc blanchâtre. C’est à tes risques et périls mais remarque tu es majeur es vaccinée donc ne vient pas te plaindre par la suite. Tu auras été prévenue. » Néanmoins, je savais bien que tout ce que je dirais sera alors entrée par une oreille pour repartir de l’autre côté. Finalement, je m’en doutais bien, et après tout, si elle ne voulait pas, je pouvais aussi la laisser faire. Aller là dans son carré noir, mais je la laisserais aller toute seule sans moi…Je n’avais pas besoin de bouée, j’avais ma famille, mon saxophone, ma vie, et donc pour moi, tout ira bien. Parce que je le voulais tout simplement. Donc pour moi, j’avais dorénavant décidé dans ma tête qu’elle pouvait donc aller se faire cuire un œuf. Mais pour lui laisser croire que je l’aiderais, je lui parlerais, mais elle décevait les gens, et donc, pour moi, je m’en fichais maintenant sauf si elle faisait du mal à mon meilleur ami.[HRPG : Ce n''est pas le genre de Kono de suivre ce genre de mouvement, elle fera semblant de jouer le jeu, mais elle ne le fera pas] |
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| Sujet: Re: Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] Dim 8 Avr - 15:38 | |
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« Un bon mensonge mérite d'être cru, mais la vérité ne mérite aucunement d'être entendue. »
Décidément ses manigances n'étaient comprise par Kono. Celle-ci pensait donc que Louve souhaitait la droguer... Quelle drôle d'idée ! Ce n'était nullement son genre de plonger ses proches dans la même merde dans laquelle elle se trouvait. Cette perspective l'horrifiât, mais la jolie blonde se ressaisit avant de pencher la tête sur le côté, comme à son habitude. « Tu ne sais effectivement pas ce qui t’attend avec ce truc blanchâtre. C’est à tes risques et périls mais remarque tu es majeur es vaccinée donc ne vient pas te plaindre par la suite. Tu auras été prévenue. » L'étudiante fronça les sourcils avant de jauger du regard sa comparse. Pour tout avouer, la belle préférait de loin l'héroïne, mais après c'est du pareil au même puisque l'on finit dans le même trou.
Si, bien évidement que Louve connaissait les risques, ceux-ci lui ont été rabâché des mois durant. Sa peau finirait par payer son attitude, mais ce jeux d'auto-destruction la séduisait au plus haut point. La belle s'éloigna puis vint s'asseoir sur un pupitre avant de croiser ses longues jambes. Il fallait réitérer son plan, mais cette fois-ci y jouer plus clairement. D'une voix un brin lasse, Louve lâcha cette phrase. « Je ne parlais pas de te droguer... Mais plutôt de... » Presque impossible a expliquer, et la pratique s'avouait elle aussi délicate. Pourtant, l'héritière se redressa et posa pied à terre. Son cœur battait à la chamade, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas usé de ses charmes pour satisfaire ses fins.
Une seconde fois, Louve opina du chef comme pour approuver ce qu'elle s'apprêta à faire. Doucement, elle s'étira puis progressait lentement en direction de l'asiatique. Son regard se fit doux, charmeur et un léger sourire naquit sur ses lèvres. Son esprit était en ébullition, si tout capotait ? Si jamais elle devait encore essuyer un refus ? L'étudiante s'en mordrait les doigts jusqu'à ne plus en pouvoir. Louve arrivait face à Konomi et pourtant, les derniers pas se firent beaucoup trop loin pour elle. Hésitante elle continua jusqu'à pouvoir la détailler au mieux. Ses mains se campèrent sur les jolies hanches de sa condisciple. Un infime tremblement la parcourut avant que l'héritière déposa ses lèvres sur les siennes. Une fois que cette expérience fut terminée, la manipulatrice se fit un regard quelque peu tourmenté et fragile avant de lui susurrer avec tendresse «Quelque chose dans ce gout-ci...»
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| Sujet: Re: Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] Lun 16 Avr - 20:23 | |
| & « Le mensonge n'est pas haïssable en lui-même, mais parce qu'on finit par y croire. » Une paire de claque, oui je pouvais entendre le son alors que ma main venait de rencontrer sa joue avec une telle force que la marque serait donc présente pendant au moins une semaine. Le corps avait alors dompté la volonté tout en reculant, je sentais que ma main avait eu alors raison. Comme si finalement, j’avais eu la bonne raison de lui donner ce geste. Alors que je la regardais mon interlocutrice, je lui disais donc tout en souplesse.
- « Nous avons peut-être la même éducation pour riche, mais nous ne faisons pas parti du même monde….. »
Une simple phrase qui me donnait donc alors la sensation que je pouvais alors comme réponse un geste le plus simple possible. Elle pensait sans doute que je me trouvais de ce bord-là. Mais bon, elle se trompait fortement….Fermant le point, je la regardais tout en la tenant du regard, sachant pertinemment que je ne céderais pas à la prochaine tentative, que je la laisserais donc pas tout court. Alors que je me questionnais donc pour la suite, je préférais donc prendre en compte cette action. Elle me regardait étant donc dans une autre attitude, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire.
* Elle veut vraiment me mettre en rogne….*
Restant à ma place, je me demandais bien comment est-ce qu’elle ferait donc pour se tromper sur ce point. Elle pensait que je céderais, que je lui laisserais donc alors cette piste. Maintenant, je me demandais bien ce que je pourrais lui dire, il ne fallait pas qu’elle abuse sur tout. Je n’appréciais pas du tout cette attitude, je n’aimais pas qu’elle me prenne comme ça dans ce sens. Elle ne voyait pas comment agir, elle était perdue et tout en l’observant, je sentais que la suite, je pourrais donc alors la bousculer un peu plus.
- « Tu penses que je vais être comme ça ? Tu penses que je suis de ce bord-là ? Tu ne penses tout de même pas que je vais en rester là… ? Tu sais que tout se sait dans nos amis riches….Je peux te réduire à néant si cela me convient, je peux te tailler une réputation aussi sale que tu te trouves devant moi. »
Il ne fallait pas me provoquer, il ne fallait pas me chercher, je me trouvais patiente mais j’avais des limites comme tous les êtres humains de ce monde. Alors que je réfléchissais à une suite, je préférais donc ne pas m’énerver, il fallait que je reste calme, il était nécessaire que je n’hausse pas la voix. Il fallait que je me maintienne dans ce côté calme. Alors que je savais qu’elle prendrait donc la perche, je me doutais aussi que pour la suite, elle devra donc en rester là. Remarque je l’avais prévenu, il ne fallait pas qu’elle me cherche, il était préférable qu’elle s’abstienne de me casser les pieds. Ensuite, je ne voulais pas lui faire le plaisir de m’énerver, je préférais donc attendre qu’elle dise des mots. Néanmoins, je me doutais bien que la suite sera alors importante pour moi, je me disais que je devais aussi comprendre le truc. Mais ayant une personne en face de moi qui ne voulait pas faire un effort, je ne voyais pas pourquoi est-ce que j’en ferais. Lâchant mon point, je me sentais plus calme, je respirais plus tendrement. J’avais donc pour une fois la sensation de me sentir bien mieux. Je possédais donc un défi pour une fois, j’allais devoir le relever. Et je comptais bien le faire. Quitte à mettre mon meilleur ami en rogne….. |
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| Sujet: Re: Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] Jeu 17 Mai - 10:45 | |
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| Sujet: Re: Chantage ou mensonge, tu choisis....[PV Louve Manson] | |
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