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 |  Sujet: Coleen&Kenzo — « Petite pause tendresse » Mer 9 Mai - 13:20 | |
|  Coleen&Kenzo Ҩ « On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu'il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d'entre nous, les déterminés s'accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu'on se retrouve en face d'un rêve tout neuf qu'on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l'espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c'est d'être encore capable de rêver. © CJ.Pomme' ☆ »
Rêver. C'était un verbe que j'appréciais énormément, surtout en ce moment. En effet, depuis quelques jour, croire en mes rêves était devenu mon seul crédo. J'étais à un tournant de ma vie depuis que j'avais rencontré Nastassia. Détrompez-vous, je n'étais pas tombé amoureux, mais j'avais plutôt rencontré une demoiselle qui avait les mêmes projets que moi, le même rêve. Et ensemble, nous avions décidé de le faire. On avait déjà surmonté quelques épreuves afin que cela soit possible & c'était pour cela que je terminais ma valise aujourd'hui. Partir. Oui, c'était ça: j'allais partir. Où? Les destinations étaient pour ainsi dire toutes inconnues, on allait voyager au feeling, s'amuser et ne plus penser au stress que les examens auraient du me procurer. Vivre. Vivre pour tout oublier. Tout? Non pas forcément. Je ne voulais pas oublier les personnes qui m'étaient chères et c'était pour cela que j'avais décidé de prévenir quelques uns de mes amis. Bien évidemment, Coleen faisait partie de ces personnes que j'avais envie de voir avant de faire mon voyage. Parce que, que je le veuille ou non, elle comptait pour moi. Car il fallait l'avouer, cela m'aurait arrangé si je n'avais pas été aussi proche de la demoiselle. A ce moment précis, je nageais vraiment en ce qui concernait mes sentiments. Je n'étais tombé qu'une seule fois amoureux, les autres filles n'avaient été que des aventures et quand j'avais essayé de nouveau de refaire confiance, la demoiselle était partie quelques mois plus tard avec un ami! De nos jours, il était difficile de rencontrer quelqu'un de bien. Je n'avais donc que peu d'expériences en ce qui concernait les relations sérieuses et les sentiments qui allaient avec. Et pour l'instant j'étais donc complètement perdu. D'un côté, il y avait Marley, une super amie que j'adorais et avec qui cela collait parfaitement. Sauf qu'elle avait déjà un copain et que je me voyais mal essayer de faire le poids face à un autre. De toute façon, je n'étais pas comme ça, je n'étais pas du genre à aimer la compétition. Et puis de l'autre côté, il y avait la belle Coleen. Je connaissais Coleen depuis presque toujours, c'était du moins l'impression que cela me donnait, tellement il y avait une complicité entre nous. Pourtant, nous n'aurions pas du nous rencontrer. J'habitais déjà à San Francisco et elle en France. Il se trouve que par un heureux hasard, nous nous retrouvions tous les deux en Belgique au même moment. La toute première fois que mon regard s'était posé sur elle, je l'avais plutôt vue comme une très jolie demoiselle avec qui j'avais envie de nouer des liens amicaux. Rien d'ambigu donc. Tout comme notre début de relation l'a été. Juste de la complicité et à la longue, la compréhension de l'autre en un seul regard. Je savais donc que Coleen traversait pour le moment une passe assez difficile. Il fallait dire qu'avec la fusillade dont on avait eu droit il y avait peu de temps, je pouvais parfaitement comprendre. Je n'étais pourtant pas présent ce jour-là, j'avais été cloué au lit par une grippe. Mais j'avais pourtant mesuré l'étendue des dégats et le nombre de morts que cela avait causé. Il y avait des malades dans ce bas monde pour poser des actes si violents. Coleen avait donc des cicatrices à guérir et j'avais cette envie de la consoler, d'être cette épaule sur laquelle elle pourrait se reposer. Comme un ami. Sauf que pour le moment, notre amitié était de plus en plus ambigue et que je prenais plaisir à prendre la demoiselle dans mes bras, à sentir sa peau contre la mienne. Il n'y avait rien d'autre pour l'instant. Coleen et moi n'avions jamais franchi la ligne et je continuais donc à penser que la demoiselle ne me considérait que comme un simple ami, ce que j'étais. De toute façon, je n'avais aucun don pour cerner ce que pensaient les autres et encore moins pour analyser les faits et gestes. Bref. J'avais proposé à Coleen qu'on se voit quelques jours avant mon départ, pour passer un peu de temps ensemble. Ce n'était pas un adieu puisque j'allais revenir mais c'était plutôt une sorte d'au revoir et une promesse de retour. De toute façon, j'étais scolarisé ici, je n'allais pas me volatiliser trop longtemps. Mais cet après-midi avec Coleen, j'y tenais plus que tout. On avait décidé de se regarder des DVDs en se goinfrant de pop corns et autres sucreries. Alors que je rangeais ma valise, je m'imaginais déjà, Coleen et moi, bras dessus, bras dessous, allongé sur mon lit à regarder la télé. Le tableau était tout à fait réaliste. De plus, j'avais cet avantage de ne pas partager ma chambre et je savais donc que nous ne serions pas déranger dans notre pause cinéma. Nous avions décidé de nous rejoindre vers 14 heures. Je jetais un coup d'oeil à ma montre, Coleen n'allait pas tarder à arriver. Je faisais un peu de rangement -en vrai maniaque, il fallait que ce soit parfait- tout en attendant la jolie demoiselle. |
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| | Sujet: Re: Coleen&Kenzo — « Petite pause tendresse » Mer 30 Mai - 18:26 | |
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