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| "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis | |
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| Sujet: "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis Lun 12 Mar - 19:14 | |
| Un petit rp sympa entre Sampi pour parler des moments que vous avez vécus lors de la fusillade avec vos personnages. Même les personnages qui n'étaient pas présent sont bien sûr invité à participer à ce sujet avec grand plaisir - toujours besoin d'épaule rassurante dans ses moments là Pour le bon avancement du rp, merci de faire des textes plutôt court, pas besoin de faire des pages et des pages de rp, environ 800/900 mots seront parfaits. Bon rp à tous les sampi Bizarrement, j’avais un mal fou à me souvenir de la dernière fois où j’avais mis les pieds au sein même de la confrérie. J’adorais les Sampi, je ne me voyais pas dans une autre confrérie ça c’était claire. Mais j’avais toujours ce sentiment de culpabilité rien qu’à l’idée de venir ici. A l’époque, j’avais tout de même quitté ma colocataire sans même dire un mot, juste un bout de papier qui disait que je m’en allais, pas plus d’explication. Mes affaires remballaient à une vitesse défiant celle de la lumière, j’avais laissé mes problèmes de famille m’envahirent sans même en parler à qui que ce soit. Payson aurait beaucoup de mal à me pardonner ma fuite comme ça, je n’en doutais pas une seconde. Mais les faits étaient là, et j’étais de nouveau une Sampi avec un nouveau nom, peut être pour ça que je n’avais pas encore eu de coup de fil de la nouvelle présidente de confrérie pour m’incendier au téléphone, quoi que, je ne savais pas si elle ferait ça. J’avais décidé de ne pas prendre la voiture cette journée là, besoin de prendre l’air et de me changer les idées. En tant que Sampi nous avions tous eu le même mot pour cette journée que l’on se devait commémorative.
Chere Sampi, Un mois s’est passé après cette fusillade, et en l’honneur de nos personnes blessées et malheureusement également décédés, un petit regroupement se fera au sein de la confrérie ce 14mars à 15h pour parler, se souvenir, et rendre un dernier hommage à ceux qui nous étaient chers. En espérant vous y voir nombreux. Vos Présidents de Confrérie. J’avais cours cette journée là, mais je m’en foutais royalement de sécher pour le coup, je ne me voyais pas ne pas y aller. Je n’avais pas été blessé, je ne connaissais presque que de noms les gens qui avaient été touché par ses deux meurtriers, quoi que je n’étais même pas sur de savoir tous les noms, et qu’il y aurait bien des surprises surement. J’étais présente car je voulais me souvenir de tout ça, et de faire en sorte que ça ne se reproduise jamais. Utopique n’est ce pas ? Surement oui, mais il était claire dans mon esprit « plus jamais ça ». Me revoir dans cette salle, avec les hommes armés à deux pas de moi… J’en frissonnais encore, et avec Dylan à la maison et son état, j’avais l’impression de vivre cette fusillade tous les jours. « Dylan dépêche toi, on va être la bourre ! » J’avais dit ça comme si on devait retrouver des amis pour un bowling, et une fois de plus Dylan m’envoyait balader comme elle le faisait depuis notre retour de Paris. « Tans pis pour toi, moi j’y vais ! ». Elle viendrait, je n’en doutais pas deux secondes qu’elle serait là pour Elena, sa marraine la fée qui avait succombé au choc des balles d’un des tueurs. Elle n’avait raconté l’histoire lorsque l’on était à Paris, et autant dire que j’aurais fondu en larme si je ne devais pas me montrer forte pour elle. J’en arrivais donc sur le chemin des Grecs avec le cœur lourd et en même temps, je savais que partager ça avec les autres membres de la confrérie allait faire du bien à beaucoup de monde. J’arrivais devant la maison des Sampi, les belles lettres grecques m’avaient manquées tout de même. J’inspirais un bon coup avant de mettre le premier pied dans notre antre. Je poussais la porte et il n’y avait aucun bruit. Un coup d’œil dans le salon me montrait que j’étais au final la première à être là, finalement peut être le plus angoissant. J’installais un peu la table basse et des cousins à droite et à gauche et les canapés de façon à se que ça soit quelque chose de plus regrouper. Je me doutais fortement que ça n’allait pas être un super apéro non plus, donc autant rendre les choses le plus réconfortant possible. Je m’installais dans un des canapés, en position de l’indien, avant de sortir de mon sac une bougie blanche que j’avais acheté quelques jours auparavant et un briquet. Je l’allumais en ayant une pensée pour tous ceux qui avait eu les conséquences de ces fous furieux, avant de la poser sur la table basse. Je fixais cette petite lumière qui dansait, à tel point que je me perdais dans sa contemplation et que je n’entendais pas le pas de la porte, ou les escaliers qui menaient aux appartements Sampi grincer.
Dernière édition par Kyarah J. E. Middleton le Lun 26 Mar - 21:28, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis Jeu 15 Mar - 16:50 | |
| Regardant l'infirmier d'Eirik dans les yeux, ma colère commençait doucement à monter. J'avais l'impression d'être face à un empoté, face à un homme qui n'y comprenait rien, absolument rien et qui semblait faire plus de mal qu'autre chose à mon petit ami. Le jeune Pedersen grimaçait et j'en avais assez de le voir souffrir, même si ce n'était que le début, il fallait bien l'avouer. « Lâchez le et laissez moi faire avant que je vous fasse renvoyer ! Vous êtes réellement un incompétent de premier, c'est pitoyable, vous m'entendez, pi-toy-able. » J'accentuais bien sur chaque syllabe du mot avant de lui faire signe de sortir de la pièce avant que je lui éclate la tête dans le mur. Soufflant fortement, je me déplaça aux côtés d'Eirik et le plaça dans le fauteuil roulant qu'il y avait juste à côté du lit d'hôpital qu'il quittait après quelques temps sous surveillance. « Jamais mieux servi que par soi même. Ça va, tu n'as pas trop mal ? » J'étais un monstre avec quiconque s'approchait de lui mais quand il s'agissait de lui parler et de tout ce qui allait avec, j'étais un ange. J'avais tellement eu peur pour lui pendant toutes ces journées passées entre les cours et l'hôpital. Heureusement pour moi, j'avais réussi à me trouver un stage de dernière minute à l'hôpital ; j'aidais à la rééducation de certaines personnes dont pas mal de blessés de la fusillade. Cet événement tragique était toujours dans ma tête et il n'était pas prêt de disparaître de si tôt. Seulement, je faisais comme si de rien était pour ne pas pénaliser Eirik qui avait bien assez souffert depuis le quatorze février. Le poussant dans sa chaise roulante, qu'il allait bientôt quitter pour des béquilles, je souriais rien qu'à l'idée de savoir que je n'allais plus remettre les pieds dans cet hôpital pour voir mon petit ami. Monter dans la voiture était tout un sport et je ne pouvais pas le nier. Seulement, je ne voulais pas qu'Eirik croit qu'il était surprotégé et je préférais le laisser faire comme il en avait envie. Il pouvait mettre cinq minutes à se poser dans ma voiture, ce n'était pas un problème, pas du tout même. L'infirmier que j'avais congédié quelques temps auparavant revint vers nous pour récupérer le fauteuil et nous laisser tranquille. Étant non loin du jeune norvégien, je dis « Si tu as besoin d'aide n'hésite pas hein, ne va pas te faire encore plus mal chéri » Ce serait fortement dommage et nous devions quitter l'hôpital sur le champ. Ces murs blancs me déprimaient plus que tout et une petite surprise attendait Eirik à la maison des Sampi. Depuis la fusillade, pas mal de choses étaient passées. J'avais appris qu'Elena, l'ancienne présidente de confrérie que je n'avais malheureusement pas connue, était décédée et que, du coup, pas mal de gens étaient touchés par cette perte. De plus, les jumeaux Pedersen avaient tous les deux finis sur la table d'opération et ce n'était pas forcément ce qu'il y avait de plus agréable pour tout le monde. Je m'étais donc débrouillée, en tant que bras droit d'Eirik, pour organiser un petit quelque chose au sein de la confrérie. Rien de bien extraordinaire mais tout de même. Je savais que cela ferait plaisir à mon cher et tendre petit ami mais aussi à sa sœur si elle se pointait, ce dont je doutais pas mal. Roulant vers la confrérie, je donnais la dernière nouvelle à mon petit ami. « J'ai été convoquée dans le bureau du doyen ce matin et... tous les présidents de confrérie ont été mis à la porte à cause du bal de la saint valentin... Du coup, il va y avoir de nouvelles élections mais tout le monde pourra se représenter, y compris Dylan et toi... » J'étais sûre qu'il allait repartir pour un mandat de président de confrérie mais je ne savais pas vraiment comment il allait prendre le fait que j'allais me présenter, moi aussi. Dans le meilleur des cas, nous serons tous les deux présidents, dans le pire des cas, c'était lui ou moi avec quelqu'un d'autre. Souriant à mon petit ami, je me parqua près de l'entrée de la confrérie des sampis et descendis de la voiture. J'étais stupéfaite devant la facilité déconcertante avec laquelle il sortait de la voiture et marchait avec ses béquilles. Poussant la porte de la confrérie, un silence de mort régnait dans la pièce. Personne n'était arrivée où il pleurait tous Elena et les autres morts, au choix. Avançant, je vis Kyarah assise sur le canapé et j'eus un choc. Elle était donc réellement de retour et cela me choquait énormément. La jeune blonde avait déserté la confrérie du jour au lendemain laissant une lettre pour excuse. J'entendais des pas dans les escaliers des sampis et je prenais de l'avance sur Eirik pour sortir les quelques gâteaux et boissons, histoire de rendre cela un peu moins morbide et pour nous réunir autour d'un petit ''gouter'' comme on pouvait le faire assez souvent. Captant le regard de mon ex colocataire, je fis un signe en sa direction avant de me diriger vers la cuisine qui était à deux mètres de la salle commune. J'attrapais tout ce que je pouvais et posais tout sur la table basse, à côté de la bougie qu'avait du allumer la jeune française. « Dylan va venir vous croyez ? » Je m'adressais aux deux uniques étudiants sampis présents dans la salle. La jeune Dylan et moi n'étions pas vraiment amies mais je savais trop bien ce qu'elle traversait et peut être que, dans la douleur, nous trouverions un terrain d'entente. Posant un baiser sur les lèvres d'Eirik, je dis « Re-bienvenue à la maison » Me tournant vers la blonde, je dis, dans un très léger souffle « A toi aussi » J'étais fort peu enthousiaste de son retour sans me prévenir, sans venir me voir mais il fallait dire que nous avions toutes les deux eu des semaines plus que chargée, ceci excusait cela. |
| | | June D. J. Martin there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou › date d'inscription : 19/06/2011 › nombre de messages : 20204 › avatar : Selena Gomez
| Sujet: Re: "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis Ven 16 Mar - 21:45 | |
| Kyarah s’agitait dans tous les sens, à tel point qu’elle me donnait mal à la tête. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle était si excitée mais elle me fit rapidement le point. Les Sampi organisaient une veillée funèbre en l’honneur des disparus du bal de la Saint Valentin, et plus particulièrement les blessés et morts appartenant à la confrérie des Sampi Tau Nu. Bien entendu, j’étais la dernière au courant de cette information. Mais en même temps, je ne pouvais blâmer personne. J’avais perdue mon poste de Présidente de Confrérie puisque le doyen m’avait destituée de ce titre et je m’étais totalement renfermée sur moi-même, rejetant les appels de la plupart des gens. Je n’étais donc pas très étonnée que ce soit ma cousine et colocataire qui m’apprenait cette nouvelle. Et au fond, est-ce que j’avais réellement envie de savoir tout cela ? Veillée funèbre et cérémonie commémorative, j’avais assez donné et m’étais surtout assez donnée en spectacle, à fondre en larmes devant tout le monde. Et puis de toute façon, je n’avais pas envie de grand chose. Je préférais largement rester dans notre appart, à me goinfrer de bonbons et à regarder la télévision, emmitouflée dans un plaid tout chaud. Oui l’idée d’être seule me paraissait bien plus reluisante que celle d’être entourée des sampi, tous pleurant la perte de gens qu’ils ne connaissaient même pas à coup sur. Non c’était définitivement une mauvaise idée pour moi. Et puis je n’avais certainement pas envie de croiser l’autre pimbêche qui servait de copine à Eirik. Je savais qu’elle n’attendait qu’une chose, me prendre mon poste de Président de Confrérie. A vrai dire, même si je me fichais quelque peu maintenant de ce poste à la tête des Sampi, je ne pouvais m’empêcher d’être intraitable avec elle. Plus d’une fois elle avait été des plus irritantes à mon égard, et autant dire que cela ne me plaisait guère de savoir qu’elle prendrait mon poste. « Dylan dépêche toi, on va être la bourre ! » Kyarah était fin prête à partir et apparemment elle semblait assurer que j’allais l’accompagner. Pourtant je n’avais absolument aucunement l’idée de la suivre à cette foutue veillée. Et il fallait croire que Kyarah avait fini par le comprendre. « Tans pis pour toi, moi j’y vais ! » « Fais toi plaisir écoute darling ! » Qu’est-ce qu’elle voulait que je lui dise après tout ? Pas grand-chose. Je n’allais pas lui dire que j’allais y aller pour lui faire plaisir. Si je devais y aller, ce serait pour moi et pour moi seule. Alors quand je vis la porte claquait après le départ de Kyarah, je me mis à réflechir… Peut-être qu’en réalité cette veillée était ce dont j’avais besoin pour faire mon deuil d’Elena, ce petit quelque chose qui me manquait pour enfin lui dire adieu et arriver à passer à autre chose. A vrai dire je n’en savais rien et c’était ça qui m’incitait à suivre ma cousine. Tout en envoyant valser mon plaid, j’attrapais en triple vitesse ma veste en cuir noir et sortis de l’appartement que je partais avec Kyarah. Aucune envie de prendre la voiture, je préférais marcher et réfléchir à ce que j’allais bien pouvoir faire arriver chez les Sampis. Pas besoin de marcher très longtemps à vrai dire puisque l’appartement se situait assez proche de la maison des Sampis. Je venais de voir entrer Eirik en béquille suivi de sa chère et tendre Payson. Il ne me fallut que deux petites minutes pour les rejoindre, et en ouvrant la porte j’entendis mon prénom. A peine assise sur son canapé que déjà Payson ne pouvait s’empêcher de parler de moi. « Dylan va venir vous croyez ? » Elle ne pouvait pas se la fermer celle là et s’occuper de ce qui la regardait ? « Dylan est là puisque tu tiens tant à le savoir ». Sans daigner la regarder ni même lui dire autre chose, je me dirigeais vers Eirik sur le canapé pour le prendre rapidement dans mes bras. « Je suis contente que tu ailles bien et que tu sois sorti de l’hôpital. » J’allais ensuite vers Kyarah tout en m’asseyant à côté d’elle sur le canapé. « Tu avais raison. J’avais besoin de venir ici ! Désolé d’être si débile ces derniers temps ! » J’attrapais une bougie qui trainait sur la table et l’allumait tout en la posant à côté de celle de Kyarah et Payson. « Pour Elena. »
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| Sujet: Re: "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis Sam 17 Mar - 16:12 | |
| L'infirmier qui s'occupait de lui était tout sauf doux. A chaque fois qu'il faisait la moindre manipulation il se débrouillait pour arriver à faire mal au norvégien involontairement -du moins, il fallait espérer que c'était involontaire !-. A chaque fois que l'homme soutirait une grimace au garçon, Eirik voyait bien la patience de sa petite amie diminuer très rapidement, et finalement ce qui devait arriver arriva. Payson se mit à engueuler le professionnel comme du poisson pourri, elle en était même méchante, si au départ si Pedersen avait voulu lui dire de se calmer que ça ne servait à rien d'être si désobligeante si ce n'est à se faire mal voir, il abandonna très rapidement l'idée. Il n'avait pas envie de l'agacer un peu plus, surtout qu'il savait pertinemment qu'elle faisait cela pour lui, rien que pour lui, alors il valait mieux qu'il se la ferme. Heureusement, l'infirmier ne tarda pas à partir et ce fut la belle blonde qui s'occupa de lui, et elle au moins était douce, enfin du moins toujours cent fois plus que l'autre. Finalement, c'était plus qu'une bonne chance qu'elle prenne les choses en mains. Merci... lui glissa t-il doucement avant de reprendre Pour l'instant ça va à peu près, t'inquiètes pas. Oui, à peu près, car dés qu'il faisait un mouvement trop brusque touchant tout ce qui était proche de sa hanche droite -endroit où il avait reçu la balle-, une douleur sourde naissait, mais, mis à part ce petit désagrément il allait plutôt bien. Il était en vie, n'aurait normalement pas de séquelles dans le futur, mais les prochaines semaines risquaient pas contre d'être assez dures pour lui; enfin pour l'instant il ne préférait pas penser à cela. Miss Chanel le poussa jusqu'au point où il devait récupérer ses béquilles, et maintenant le plus dur restait certainement à faire, réussir à monter dans la voiture de la jeune femme sans se faire plus mal et ce n'était pas une mince affaire. Entendant ce que Payson lui dit, il lui fit un vague sourire avant de lui souffler T'inquiètes, je gère Princesse. Hum. Ça il ne le pensait qu'à moitié, mais c'était une autre histoire... Finalement, après deux bonnes grosses minutes de galère, il arriva enfin à s'asseoir convenablement sur le siège et la demoiselle ne tarda pas à démarrer. En roulant vers la confrérie Payson lui parla de quelque chose auquel il ne s'attendait pas du tout. Il grimaça légèrement, c'est vrai que ça avait été eux qui avaient organisé le bal de la saint valentin, c'était un peu de leur faute en quelque sorte si une telle tragédie était arrivée... quoique de toute manières les tireurs auraient pu intervenir à n'importe quel autre moment. A la fin de sa phrase, il hocha doucement la tête avant de dire: D'accord, merci... Il préféra ne pas demander si elle savait si Dylan allait se représenter ou non, il lui demanderait de vive voix dès qu'il croiserait l'autre jeune sampi. Tu devrais te présenter Pay'. Ce fut sa réelle seule réponse qui montrait qu'il avait bien écouté tout ce que la jeune femme venait de lui dire. Enfin, ils ne tardèrent pas à arriver à la confrérie, contrairement à tout à l'heure, il arriva à sortir de la voiture beaucoup plus facilement qu'il y était entré... en même temps, plus jeune, il lui était souvent arrivé de se trimbaler avec des béquilles tellement il était maladroit. Me regarde pas comme ça Pay', j'ai vraiment l'impression que je suis un alien dans ces cas-là !! Tu me connais assez bien pour te douter que j'ai l'habitude des béquilles non... Rappelle toi notre première rencontre. Il lui fit un clin d’œil amusé avant d'entrer dans la confrérie et le jeune femme fut plus que surpris de voir Kyarah dans la pièce. Il jeta un regard interrogateur à sa petite amie qui avait l'air presque aussi surprise que lui. A vrai dire, il était si surpris, qu'il mit quelques secondes avant de prendre la parole et de dire à la jeune Middleton B'jour Kyarah. Qu'est-ce qu'il pouvait bien dire de plus ?! Rien, il ne savait pas les mots adéquats dans une telle situation. Il s'installa sur le canapé non loin de la jeune femme sans savoir quoi dire d'autres. C'était clair net et précis qu'ils ne pouvaient pas faire une conversation "normale", pas maintenant. Quant à parler de la fusillade ou de tout ce qui pouvait s'en rapprocher de près ou de loin, il préférait également éviter. Tout ce qu'il voulait maintenant c'était oublier. Oublier qu'il avait failli mourir sous les yeux de Payson à cause d'un malade qui lui avait tiré dessus. Oublier, c'était bien oui, mais jamais il ne pourrait oublier des personnes comme Elena. Ce n'est que lorsque Payson reprit la parole qu'il sortit de ses pensées, il s'apprêta à répondre qu'il allait l'appeler, mais la jeune brune arriva pile à ce moment-là. Il sourit néanmoins à sa petite amie et lui glissa à l'oreille un petit Merci, je t'aime, avant de reposer une attention un peu plus grande à Dylan qui venait à son tour de prendre la parole. Outch. Entre Payson et Dylan, la soirée promettait d'être.... tendue -pour ne pas dire autre chose-. Égoïstement, il espéré qu'il n'aurait pas à faire la police et à départager les deux jeunes femmes, il était fatigué et avait juste envie que tout se passe bien. Dylan ignora entre miss Chanel, et se dirigea vers lui pour le prendre dans ses bras, il lui déposa un tendre baiser sous la joue avant de lui répondre dans une légère grimace Merci Dydy. Je suis content d'être sorti aussi, mais doucement quand tu me prends dans tes bras, s'il te plait. Chochotte lui ?! Peut-être bien mais à cet instant précis il s'en fichait. Il la regarda allumer la bougie et dit doucement Pour Elena... et tous les autres. Aujourd'hui, il était vraiment apathique sûrement dû aux anti-douleurs ou autres qu'on lui avait filé.
Dernière édition par Eirik Pedersen le Dim 18 Mar - 15:41, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis Dim 18 Mar - 12:29 | |
| Depuis maintenant un mois l'université avait bien changé. Il y régnait une ambiance complètement différente que ce que j'avais connu jusque-là. La joie de vivre et la bonne humeur habituelles avaient laissé place à une atmosphère presque morbide. Dans certains couloirs on pouvait encore se rappeler des traces de sang qui n'avaient pas été de suite effacées et c'était difficile pour la plupart d'entre nous de reprendre goût à la vie. C'était le genre d'expérience dans la vie dont on pouvait se passer et qu'on ne souhaitait à personne. Je n’avais pas assisté à ce drame, du moins pas directement. Ce jour-là j'étais à l'hôpital pour faire du bénévolat dans le service de pédiatrie et j'avais assisté comme tous les habitants de la ville au drame filmé en direct grâce à la télévision. J'avais pu voir le drame à la télévision et je m'étais de suite dirigée vers le service des urgences. Je n'avais peut-être pas été sur le lieu du drame mais je pouvais peut-être réconforter certaines personnes qui y avaient été. Un mois plus tard les traces et la douleur de cette journée étaient toujours là et c'était malheureux de voir ce que l'homme pouvait faire par haine et rancœur. Nous étions tous invités à une veille commémorative pour les blessés et les tués de la fusillade et je me devais d'y aller. Je n’étais peut être pas directement concernée par cet évènement mais je faisais partie de cette confrérie et si j’étais l’une des personnes à avoir perdue l’un de mes proches j’aurai souhaité que les autres étudiants de la confrérie viennent pour me soutenir ou juste par respect. Je n'avais pas perdu quelqu'un de proche même si certains que je connaissais très bien avaient été blessés mais je voulais être présente pour les autres et essayer d'être un soutien et un appui sur lequel ils pouvaient compter. Je ne savais pas si j’avais réellement ma place parmi tous les sampi qui devaient souffrir depuis un mois et qui devaient apprendre à vivre avec des souvenirs tragiques et des images sordides mais juste par respect je me devais d’y aller. Je m’étais donc dirigée dans la salle principale sans trop savoir quoi faire ni même quoi dire. Je ne pouvais pas comprendre ce qu’ils ressentaient tous et je ne savais pas ce dont ils avaient besoin pour se sentir mieux. Je n’étais pas la première arrivée et je reconnaissais Payson avec son petit ami que je ne connaissais pas réellement. J’avais entendu dire qu’il avait été blessé et ses béquilles le confirmaient. Dylan avec qui je n’avais pas eu beaucoup l’occasion de parler depuis la fusillade semblait complètement abattue. Elle avait perdue quelqu’un de très proche. Une de ses amies que je n’avais malheureusement pas connue. Je m’approchais de Payson, la seule tête vraiment connue de la salle pour lui dire « Je ne sais pas si j’ai bien fait de venir mais je voulais quand même être présente. » Je fis un signe de tête et un sourire au petit ami de ma meilleure amie que je ne connaissais que de nom et de visage. Puis je regardai Dylan. Elle semblait être la plus touchée par cette veille et probablement celle qui en avait le plus besoin. Je ne pouvais même pas imaginer toute la haine qu’elle pouvait ressentir ni même comment elle arrivait à avancer… Je ne savais pas exactement ce qu’elle traversait mais je voulais qu’elle sache que j’étais là même si nous ne nous connaissions pas beaucoup. Je me rapprochai d’elle pour allumer une lumière puis lui dit de la voix la plus douce et la plus réconfortante que je pouvais. « Saches que je suis là si tu as besoin de parler ou quoi que ce soit d’autre Dylan. » Nous n’avions pas encore pu commencer le film que je devais faire sur elle et son surf mais elle me connaissait un petit peu et j’espérais au fond de moi-même qu’elle comprenne que j’étais sincère. J’étais loin d’être une opportuniste ou une vilaine.
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| Sujet: Re: "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis Dim 18 Mar - 15:36 | |
| Allongé dans son lit, Callum dormait tranquillement. Il avait enchaîné deux gardes de nuit et dormir était la seule chose qu’il voulait faire. Ca faisait un bon moment que la fusillade était passée, mais ça restait dans les esprits de tous, y comprit le sien. Il entendait encore parfois le coup de feu et il voyait Jasmine dans une marre de sang. Il tentait de mettre ces images dans un coin de son esprit, mais ça n’était pas gagné d’avance. Cependant, il avançait malgré tout. Entre les cours de médecine, les gardes à l’hôpital, les quelques sorties qu’il faisait seuls ou avec des amis, il faisait comme si la vie était normale. Lui n’avait pas été blessé, mais certains de ses proches l’avaient été. Du coup, quand il avait vu le mot des présidents de la confrérie, il avait décidé d’y aller. C’est pour ça qu’il avait mit son réveil pour être sûr d’être réveillé à l’heure. A 14h, son réveil sonna et il se leva péniblement. Une bonne douche chaude lui fit du bien et le réveilla mieux. Allant par la suite s’habiller, il prit quelques livres, voyant qu’il avait encore une bonne demi-heure devant lui. Etudiant un peu, il réussit à terminer un devoir, le tapant sur son ordinateur portable. Puis, arriva le moment d’aller dans le salon des Sampi. Lui étant dans l’appartement à l’étage, il n’y pas beaucoup de chemin à faire. Cependant, il prit quelques minutes pour lui. Il avait besoin de respirer. Il ne savait pas qui serait présent et il ne connaissait pas tous les membres de la confrérie. Certains étaient partit ou avait changé de confrérie. Pour les autres, il ne les connaissait pas ou alors il n’avait pas encore eu le temps d’aller les voir, pour discuter un peu. Malgré tout, il espérait voir Eirik et Payson. Il s’agissait de son meilleur ami et la petite amie de ce dernier qui était également une amie.
Le norvégien était à l’hôpital et il avait été le voir quand il était de garde et qu’il avait un peu de temps devant lui. Il se remettait bien de sa blessure, ce qui était une bonne chose et il ne jouait pas les imbéciles à se croire invincible. Inspirant et expirant, il regarda l’heure sur son portable et décida de le laisser dans sa chambre. Descendant par la suite, il entendit du monde parler et apparemment il y avait plus de filles. Faisant le moins de bruit possible, il entra dans la pièce et vit quelques visages connues, mais il fila surtout à côté de ses deux amis. Entendant le nom d’Elena, il resta silencieux. Il n’avait fait que croiser cette jeune femme, mais il savait que les autres la connaissaient. Restant silencieux, il était un peu en retrait, ne faisant qu’écouter et regarder. Seulement, il remarqua alors que Eirik n’était pas assit au bon endroit. Haussant les sourcils, il chercha du regard un fauteuil roulant, mais n’en vit pas. Aucun dans la pièce. Pensant sur le coup qu’il n’avait pas eu envie de rentrer avec, il avança quand même vers lui.
Tu as laissé ton fauteuil dans une autre pièce ?
Fixant son ami, il le vit froncer les sourcils et le fusiller du regard et il le fixa, voulant savoir ce qui se passait, avant de sentir de la crispation de la part de Payson. Ah, ça il ne l’avait pas vu venir et il devait avouer qu’il n’avait pas du tout pensé que la jeune femme n’était pas au courant pour ça. Du coup, il fit un pas en arrière, toujours sous le regard énervé de son meilleur ami, mais il ne dit rien, préférant s’installer sur un des coussins, sans rien dire de plus. |
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| Sujet: Re: "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis Lun 26 Mar - 22:04 | |
| L’ambiance était assez particulière, mais après tout, elle nous aiderait surement à aller bien mieux après ça. Je regardais autour de moi cette pièce vide que je n’avais pas fréquentée depuis des mois, en faite la dernière fois que j’étais venue ici c’était pour partir faire la fête avec trois d’entre eux. C’était déjà à cette soirée là que j’avais prévu de dire à Félina qu’elle était ma demi-sœur, mais manque de bol, elle était remonté dans sa chambre aussi vite qu’elle était descendu. Bref, l’heure n’était pas à la fête, mais me souvenir de ce lieu comme un lieu de fête m’aidait inconsciemment à me sentir mieux ici. Les pas commençaient à se faire entendre et il n’était pas anormal de voir que c’était déjà Payson qui venait de faire son entrée dans la pièce. Comme si l’ambiance n’était pas assez lourde, je me sentais encore plus mal de ma façon d’être partie, et elle découvrirait comme ça que j’étais revenue. J’essayais de garder un minimum de sourire, mais je ne tenais pas à ce que ça soit pris comme une moquerie car ce n’était pas le cas. Au départ, il y eut un silence dans la pièce avant que mon ex colocataire Sampi ne demande si Dylan allait venir, je n’en savais strictement rien même si je l’espérais bien fort tout de même. Je la regardais s’activer pour sortir des gâteaux et divers boissons, alors que ma cousine apparaissait dans un angle répondant à la question de Payson, et de lui répondre « Merci. » alors qu’elle me souhaitait un bon retour ici. J’aurais aimé avoir un peu de temps pour lui parler après, mais ce n’était pas vraiment le bon jour, et en même temps, je lui devais bien ça tout de même. J’adressais un simple sourire à la même réflexion qu’Erik venait de faire, un simple bonjour. A voir, lui et Payson étaient maintenant ensemble, les choses avaient l’air de bien avoir avançait entre eux, cela faisait plaisir à voir, quand on connaissait un peu la situation quelques temps auparavant. Par contre j’étais assez surprise de voir dans quel était il était, un air interrogateur, j’aurais voulu lui poser des questions de savoir s’il allait bien, mais au vue de son accueil, j’avais un gros doute sur le fait qu’il avait vraiment envie de me parler. On verra bien le bon déroulement de ce moment de recueillement. Quant à ma cousine qui venait d’arriver, je connaissais bien son amour inexistant pour Payson et sa réplique ne m’étonnait pas, surtout en ce moment où elle et moi avions des relations assez tendus. Que Payson ne s’en fasse pas, Dylan devait être comme ça avec tout le monde. Je la regardais dire bonjour à droite et à gauche, mais surtout quand elle s’est posée à côté de moi, je l’écoutais attentivement, et j’avouais que ces quelques mots me faisaient un grand bien. Même si le moment n’était pas le plus appropriée, je ne cachais pas mon sourire de bonheur. « Tu as de la chance d’être ma cousine quand même, je t’aurais boudé pendant longtemps sinon. » rigolais-je avec elle. « Ne t’en fait pas, ta réaction était compréhensible. » Je la prenais un instant dans mes bras avant qu’elle n’allume ma bougie à son tour. On sentait toute l’émotion dans sa voix pour dire « pour Elena ». C’était vraiment un drame dans sa vie ce décès, et ça se comprenait. Peut être qu’après ça, elle pourrait peut être tourné une page et se sentir mieux. De nouvelles têtes avaient fait leur apparition dans la pièce, notament une brunette que je n’avais encore jamais vu. J’attendais qu’elle ait fini de s’adresser à Dylan pour me présenter au près d’elle. « Salut, moi c’est Kyarah. Ravie de te voir ici. » Mon dieu que ça pouvait paraitre maladroit, mais chaque personne présente là maintenant, était vraiment d’une grande aide, et s’était appréciable. Même si les Sampis étaient une grande famille, tout le monde ne pouvait pas être là pour diverses raisons, ou tout simplement parce qu’il ne pouvait pas être là. Cette fusillade marquerai l’histoire de Berkeley pour toujours, et malheureusement nous avec. Quand nos enfants iront dans cette école et qu’ils en parleront, on serait là pour leur « j’y étais ». Et s’était une chose que je me serais bien passé de dire à mes enfants. Comme nous tous je suppose. Je n’avais pas vraiment d’idée sur le programme à venir, je supposais que s’était nos présidents de confrérie qui décideraient de ça. Je fixais la lumière des bougies, pensant encore et encore à cette fusillade, les coups de feu résonnaient encore dans mon esprit, au point que j’en regardais ailleurs comme pour dire de penser à autre chose. « Assis-toi avec nous. » proposais-je à Léonie en la voyant toujours debout.
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| Sujet: Re: "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis Lun 26 Mar - 23:13 | |
| Tentant d'être la plus respectable possible, je venais simplement demander si Dylan allait venir parce que c'était la politesse de base, la gentillesse et tout ce qui allait avec. Je savais ce qu'elle ressentait, perdre quelqu'un à qui on comptait plus que tout, j'avais perdu une dizaine de mes amis comme cela mais cela, elle ne le savait pas. J'aurai très bien pu être une aide pour elle mais elle ne le voyait pas de cet œil, préférant répondre sur un ton plus ou moins agressif, ce qui avait le don de m'énerver. Ferme la et trace ta route Payson. Au lieu de rappliquer, je préférais continuer d'installer les quelques choses dont nous aurons besoin dans quelques temps, après quelques larmes versées sur le triste sort de certains de nos confrères et de bien d'autres personnes. J'avais été touché par cette tuerie, pas physiquement mais bel et bien mentalement. J'avais appris qu'une de mes amie les plus proches à l'époque était décédée et qu'elle avait laissé un fils derrière elle. Je n'étais donc pas d'humeur à me battre, à me chamailler mais à faire ce pourquoi cette petite réunion était prévue : honorer les morts de cette fusillade, honorer leur mémoire et les faire vivre à travers nous, à travers nos pensées et tout ce qui allait avec. Je préférais donc laissez Eirik un peu seul, qu'il discute avec Dylan qui venait de lui faire un câlin et tout ce qui allait avec. Je ne me sentais vraiment pas à ma place entre tous ces sampis et l'envie de m'éclipser pour revenir quelques heures plus tard était fortement alléchante. Partir faire les valises du jeune homme pour déguerpir le plus rapidement possible, pour rentrer à la maison et dormir dans un vrai lit. Seulement, alors que je prenais cette décision – mentalement bien entendu – Léonie arriva et je lui fis un sourire. Ma meilleure amie était là et s'il y avait bien une personne qui pouvait me faire oublier tout cela c'était elle. « Tu as bien fait de venir Léo, vraiment. » Au moins si j'avais besoin de parler à quelqu'un je n'aurai pas à me tortiller entre mon ex colocataire et mon petit ami. Tout le monde allumait sa bougie, disait une petite parole et cela me touchait mais pas assez, j'avais la sale impression de revivre ce que j'avais vécu lors du crash d'avion à Paris il y a de nombreuses années de cela. Pleurer les morts ne changeraient rien, cela ne nous faisait pas nous sentir mieux mais aucun étudiant dans cette salle commune ne le savait. S’apitoyer sur son sort était chose facile, plus que facile même mais nous étions tous sains et saufs, ou presque. Bien entendu, cette journée de la saint valentin resterait gravé en nous pour toujours, beaucoup allez détester cette journée de l'année à cause de cela et c'était compréhensible mais on nous avez laissé la vie sauve, il fallait en profiter. Après tout, j'étais une sampi et je me devais de relativiser avant de sombrer une nouvelle fois. La salle se remplissait petit à petit et je me décida à me diriger vers mon petit ami et à m'asseoir sur l'accoudoir du canapé. Mon regard était vide, triste et on ne pouvait y capter presque aucune émotion, aucune joie de vivre, rien. Je prenais la main de mon petit ami et souris en voyant son meilleur ami débarquer. Et voilà les renforts. Merci Callum. Le jeune anglais se plaça dernière nous et posa une question à Eirik. J'écoutais sans trop rien dire jusqu'à entendre le mot « fauteuil roulant ». Je me redressa quelque peu et ma main était sur le point de broyer celle de mon petit ami. Il m'avait dit que les béquilles suffisaient et moi, je l'avais cru comme une conne. On pouvait voir la rage dans mon regard et à ce moment même, j'avais envie de secouer le jeune norvégien pour sa bêtise humaine. Pourquoi jouait-il ainsi avec sa santé ? Voulait il rendre tout cela encore plus difficile ? Callum pris la position facile et décida de se reculer, histoire de ne pas entendre ma colère éclater, ce qui allait arriver jusqu'au moment où... Je soufflais doucement, regardant autour de moi et ce n'était pas le moment de craquer et de claquer un scandale en plein silence de mort, ou presque. « Tu sais quoi ? Tu es inconscient Eirik, tu veux souffrir le martyr encore longtemps ? » Mon regard était réprobateur, je lui posais la question calmement alors qu'une putain de rage était en moi. « On en parlera ce soir » Je lâcha la main de mon petit ami et décida de me lever. Je devais marcher quelque peu avant de tuer quelqu'un sur mon passage. Je savais bien que Dylan allait mal prendre le fait que je me lève ainsi – et limite que je parle – mais je n'en pouvais plus de cette situation et du mensonge d'Eirik. Moi qui avait pensé pouvoir le laisser se débrouiller, j'avais plus que tord. Allumant à mon tour ma bougie, je disais une petite ''prière'' dans ma tête. Je priais pour Fleur, pour Elena que je n'avais pas connu plus que cela, pour Flavia sa sœur détruite par la nouvelle, pour tous les blessés et morts de ce genre d'évènements. La fusillade était courante aux États-Unis et c'était une très mauvaise chose. J'étais dans mes rêveries lorsque j'entendis quelqu'un demander une minute de silence pour Elena. Faisant craquer mes doigts, je posa mes fesses sur le sol et préféra prendre mon mal en patience. Elena était morte oui, mais malheureusement, ce n'était pas la seule. |
| | | June D. J. Martin there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou › date d'inscription : 19/06/2011 › nombre de messages : 20204 › avatar : Selena Gomez
| Sujet: Re: "loin des yeux, mais très près du coeur" | Les Sampis Ven 30 Mar - 3:33 | |
| Tant pis si j’étais agressive avec Payson et que cela ne lui plaisait pas. En même temps, elle ne pouvait pas s’attendre à ce que je lui ouvre mes bras et mon cœur, sous pretexte qu’une fusillade avait eu lieu… Je savais qu’elle avait elle aussi vécu une histoire tout aussi dramatique et traumatisante il y a quelques années de cela, et par conséquent, elle devait savoir comme réagir à ce genre de situation. Pourtant, je n’avais aucune envie de lui demander des conseils sur comment gérer cette situation. Cela aurait été une façon de reconnaître une certaine faiblesse que je possédais, et qu’il était hors de question que je montre. Mais pour cette veillée, je prendrai sur moi et me tairai, afin d’éviter le moindre débordement avec Payson. Pas besoin d’un autre mot n’est-ce pas ? La nouvelle présidente des Sampi ne dit d’ailleurs pas un mot lorsque je m’approchais de son petit ami Eirik, pour lui dire à quel point j’étais heureuse de le revoir. En même temps, elle devait avoir conscience que dire la moindre chose aurait été d’une part gonflé connaissant l’amitié qui nous liait lui et moi et d’autre part déplacé au vue du moment que nous partagions. « Merci Dydy. Je suis content d'être sorti aussi, mais doucement quand tu me prends dans tes bras, s'il te plait. » Sa remarque me fit rire et je ne pus m’empêcher de lâcher un « oh la petite mauviette » tout en rigolant afin de montrer que je n’en pensais pas un mot. Il me connaissait et ne se fustigerait pas de ma petite remarque, sachant pertinemment que son bien-être était tout ce qui m’importait ! Je pris alors place aux côtés de ma cousine qui accepta immédiatement mes excuses, tout en continuant de me taquiner un peu. Sincèrement, j’avais du mal à imaginer ce que j’aurai fait sans elle ces derniers temps… « Tu as de la chance d’être ma cousine quand même, je t’aurais boudé pendant longtemps sinon. Ne t’en fait pas, ta réaction était compréhensible.» Elle avait raison, j’avais de la chance, beaucoup de chance d’être un membre de sa famille. Elle comptait énormément pour moi, bien plus que la plupart de mes amis et ma vie sans elle serait bien morose. « J’ai surtout de la chance que tu sois ma cousine ! Et puis, tu ne peux pas me bouder très longtemps je suis irrésistible darling ! » Déclarai-je avec un petit rire histoire de dire, je rigole je suis loin d’être si prétentieuse ! Au même moment, Léonie entra dans la pièce et s’approcha de Payson. Ah oui, ces deux là étaient meilleures amies, j’avais oublié ce détail. Enfin qu’importe, je ne mettais pas des barrières aux gens sous prétexte que je n’aimais pas leur fréquentation ! Léonie était quelqu’un d’adorable avec qui j’allais travailler pour son projet de cinéma, et jusqu’à présent, je n’en avais retiré que du positif. « Saches que je suis là si tu as besoin de parler ou quoi que ce soit d’autre Dylan. » C’était ce genre de petites attentions qui, même si elle me mettait mal à l’aise et me faisait sentir faible, me plaisaient et me touchaient. C’était là qu’on voyait à quel point les gens peuvent être si généreux et gentil dans un monde où tout n’est que désordre et désolation. « Merci Léo, c’est vraiment adorable à toi !! En tout cas, je crois que notre projet va être un très bon exutoire pour moi » Lui répondis-je avec un sourire, pendant qu’elle s’assit à côté de moi, à l’invitation de ma cousine. Pendant que je parlais avec Kya et Léonie, j’entendis Payson s’énervait contre Eirik, parce que ce dernier ne respectait pas les cousines du médecin. Sur ce point là, je ne pouvais qu’appuyer celle que je détestais par-dessus tout, mais qui avait à cœur autant que moi si ce n’est plus, les intérêts d’Eirik. « Petit chieur, tu devrais écouter ta chérie, elle a raison ! Ton rétablissement est bien trop important pour être bacler ! »Ce surnom n'avait rien de bien méchant puisque j'avais pris l'habitude de l'appeler ainsi depuis bien longtemps déjà. Détournant mon regard vers Payson qui s’était éloignée de lui, je lui adressais un petit signe de tête. Rien de méchant, juste pour dire que je la soutiendrai sur ce point là. Dans le même temps, un autre sampi fraîchement arrivé dans le salon proposa une minute de silence pour Elena. Des minutes de silence, j’en faisais tous les jours, des tonnes et des tonnes et cela ne me menait à rien. Alors je me dis que la célébrer elle et tous les autres plus qu’autre chose serait une bonne idée. « Pourquoi ne pas faire autre chose ? Quelque chose de différent des minutes de silence ? Nous en avons fait déjà pas mal en l’honneur d’Elena et de tous les autres qui ne sont pas à oublier ! Nous pourrions faire quelque chose pour célébrer leur vie, quelque chose qui les symboliserait… Comme la joie de vivre ! » Je n’avais pas réellement d’idées concrètes en tête mais je trouvais qu’il était plus intéressant de célébrer leur vie que leur mort.
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