the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez

« nevermind, i’ll find someone like you »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« nevermind, i’ll find someone like you »  Empty
MessageSujet: « nevermind, i’ll find someone like you » « nevermind, i’ll find someone like you »  EmptyVen 10 Fév - 1:23

kyarah j. e. middleton & alejandro r. pacinni

« nevermind, i’ll find someone like you »  Tumblr_lz0lh84S1X1qg0ts0o1_500

    La médecine. Un service, un étage, des soignants et des gens à soigner. Parfois ça semblait on ne peut plus basique et en même temps, les gens imaginaient rarement tout ce qui se passait en dehors de la chambre. J’adorais ce que je faisais, je vouais un penchant pour la pédiatrie, mais en même temps, en bon étudiant on se devait de découvrir un peu tous les services. Des bons, des mauvais, et puis il y avait ceux qui permettaient de rapprocher des gens entre eux. C’était dans un service comme ça que j’avais rencontré Alejandro. Un beau jeune homme – fallait se l’avouer – avec qui on pouvait se soutenir durant le stage. Autre bonne surprise, il faisait également partie de la confrérie des Sampi, autant dire que l’on se croisait souvent. Pratique quand on avait des dossiers de stage à faire, ou des travaux à faire pour l’université. On se voyait donc souvent, tellement souvent que nous en sommes devenus assez proches à l’heure actuelle, un peu comme on pouvait appeler ça un meilleur ami. J’aimais bien sa présence, sa compagnie, il était vraiment un homme sur qui je pouvais me reposer – un des seuls d’ailleurs – en sachant qu’il n’y avait pas d’arrière penser, ou du moins ce que j’en supposais.

    Il était presque sept heures, j’avais cours assez tôt ce matin. Enfin je devais être pour huit heures trente à l’université, pour un petit travail dirigé qui normalement ne devrait pas prendre beaucoup de temps, enfin si on arrivait à se mettre d’accord en groupe. C’était le plus dur souvent. J’étais assez en forme, Dylan avait déjà préparé le petit déjeuné, que je prenais donc avec elle. Le matin, je n’étais pas grande bavarde, ou du moins pas avant d’avoir bu le premier café, après on ne m’arrêtait plus. Je débarrassais avec elle, le petit déjeuné et je prenais la salle de bain en première. Dylan commençait un peu plus tard donc elle s’en foutait un peu à vrai dire. Direction la douche, bien chaude, souvent l’eau coulait presque bouillante sur ma peau plutôt fraiche. Je ne serais plus dire combien de temps j’étais restée dedans, mais assez pour me mettre en retard si je continuais à ce rythme là. Les cheveux faits, un simple trait de maquillage sur les yeux, un coup de gloss. Et je filais dans ma chambre pour aller chercher mes vêtements. Pour aller à l’université, je ne me prenais pas la tête : un jean, un pull rose avec un col en V qui descendait jusqu’au fesse. Mais bon, je ne pouvais pas m’empêcher de mettre une petite paire de talon pour dire de donner cette classe féminine. J’étais fin prête pour aller en cours, et entre deux Dylan, avait eu le temps de se préparer également. Mon sac de cours, ma veste en cuir, et direction l’université en voiture. Dylan conduisait, même si j’avouais que je préférais souvent avoir le contrôle du véhicule, mais c’était ma cousine et je lui faisais confiance.
    J’étais à l’heure pour les quelques heures de travails qui m’attendait. Ma cousine et moi on se séparait pour aller rejoindre nos cours respectifs, et autant dire que la matinée était plutôt longue. Travail sur les différentes façons de prendre en soin une personne. C’était dans ces moments là où Alejandro me manquait, car là, on se serait soutenu et la matinée serait passée plus vite, et plus drôle également. D’ailleurs, je sortais mon blackberry pour lui envoyer un message. « Salut ! Trop long cette matinée de travail, une horreur. Tu fais quelque chose ce soir que je te raconte ? Une petite soirée tranquille ? Bisous. ». Après une journée comme celle là, j’étais sur de ne pas avoir envie de bouger beaucoup, mais au contraire, de me poser tranquillement devant un film et un pot de glace macadamia. Midi arrivait enfin, aucun devoir à rendre, juste un travail pour nous. Autant dire que la matinée avait tout bonnement était inutile. Le reste de la journée était plutôt simple. J’avais mangé à la cafétéria avec deux amies à parler de tout et de rien. C’était toujours le bon moment pour se changer les idées. Et de l’après midi, je n’avais pas de cours officiellement, mais j’avais un cours de rattrapage tout de même – les joies d’être partie de l’université pendant un mois. A la bibliothèque universitaire, je travaillais un peu les cours que j’avais manqué, j’avais certaine facilité. Et je préférais prendre de l’avance. Le doyen n’avait pas trouvé de meilleure idée que de me mettre comme tuteur Achille Finnegan, un Sampi, que je ne pouvais pas voir. Trop imbu de sa personne, on se supportait difficilement.
    Entre temps, Alejandro avait répondu à mon message et j’avais rendez-vous chez lui ce soir, pour une soirée toute simple. J’avais hâte d’aller me détendre chez lui. Je rentrais chez moi avec Dylan, pour dire de récupérer moi-même ma voiture. J’avais rendez vous pour vingt heures chez lui, je me chargeais donc d’aller chercher à manger avant d’arriver chez lui. Là, il était dix huit heure, je changeais juste le pull que j’avais, et je le troquais pour un petit top blanc, un peu plus sympa, toujours dans le décolté – je ne savais pas me passer de ce genre de haut – à manche courte, et qui arrivait juste à la ceinture du jean. Je me redonnais un coup de maquillage, un trait de liner sur les yeux, un trait de crayon noir et un rouge a lèvre quasiment de la même couleur que mes lèvres aux naturels. Je laissais mes cheveux détachés. Je voyais la tête de Dylan passait à travers ma chambre en train de rire, elle imaginait surement que je partais en rancart. Complètement folle la cousine. Je rigolais à mon tour toute seule dans la chambre. Je sortais de ma chambre avec ma veste blanche, mon sac à main, et le blackberry en main. Dans le salon, Dydy regardait la télé. Je lui faisais un bisou sur le front avant de partir. « Ne m’attend pas ce soir, je ne sais pas quand je rentre. A demain. » Un petit clin d’œil et j’embarquais pour le premier italien du coin que je pouvais emporter à domicile. Enfin Italien, fallait le dire vite, c’était juste deux pizza achetés, avec l’appétit des hommes, valait mieux prévoir plus. Une reine et une quatre fromages. Puis direction chez Alejandro, ou du moins la confrérie Sampi. Il était tout seul ce soir, ces colocataires n’étaient pas là pour dire d’être totalement libre de parler et de dire tout ce qu’on voulait. Je garais la voiture pas trop loin de chez lui, on avait un petit parking à la confrérie. Pizza en main, sac à main, j’étais paré pour passer une excellente soirée avec celui que je pouvais considérer comme mon meilleur ami. Je montais les escaliers, et me retrouver devant la porte à taper. « Allez habille-toi, c’est le livreur ! » Je rigolais doucement de nouveau dans le couloir. J’en savais strictement rien, et même s’il n’était pas habillé –enfin un minimum tout de même – ce n’était pas super grave, à l’hôpital on voyait des gens à moitié nu tous les jours. Heureusement, je n’attendais pas trop longtemps avant qu’il n’ouvre la porte. J’affichais un sourire resplendissant à ce moment précis.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« nevermind, i’ll find someone like you »  Empty
MessageSujet: Re: « nevermind, i’ll find someone like you » « nevermind, i’ll find someone like you »  EmptySam 11 Fév - 23:58

« nevermind, i’ll find someone like you »  Tumblr_lz6t6q7DXh1r6l2wgo1_500
Kyarah&Alejandro

✎ Nous sommes tous des ignorants mais nous n'ignorons pas tous la même chose. Pour ma part, j'ignore que je t'aime.

Ma vie avait changé du tout au tout depuis que j'étais devenu étudiant en médecin à Berkeley. Je me rappelais assez souvent avec nostalgie ma vie d'avant, celle où je vivais de soirées de folie, de musique et d'alcool, à Rome. En ce temps-là, j'accumulais les études et le travail de Dj et je ne sentais vraiment pas la fatigue ou même le besoin de travailler plus. Et puis, j'avais décidé de changer de vie. Ce changement était radical mais je voulais suivre une voie qui me plaisait et pour se faire, il fallait absolumment que je m'en donne les moyens. J'avais donc décidé de suivre la trace de mon grand frère Francisco et de le rejoindre en Amérique et plus précisément à Berkeley. Depuis qu'il n'était plus infirmier et qu'il s'était reconverti en professeur de médecine, il était redevenu un véritable fêtard qui n'avait qu'une seule idée en tête: me faire découvrir les alentours de l'université. C'était dans cette ambiance survoltée que j'avais attéri ici et mes premières années s'étaient déroulées sans aucun souci majeur. Cela faisait maintenant trois ans que j'étudiais ici et cette année, j'avais effectué quelques changements dans mon mode de vie. En effet, j'avais restreint les sorties pour me consacrer un peu plus à mes études et à mes stages, qui étaient de plus en plus nombreux plus les années avançaient. Travailler à l'hôpital en tant qu'externe était pour moi l'activité qui m'épanouissait le plus et j'avais même relégué ma guitare dans le fond de ma chambre par manque de temps. La médecine occupait à présent une place centrale dans ma vie et c'était un peu grâce à elle que je rencontrais chaque jour des personnes adorables. Bon d'accord, il y en avait toujours que je n'arrivais pas à voir en peinture; comme cette infirmière qui avait essayé de nombreuses fois de me mettre les batons dans les roues sans aucun succès. Elle devait avoir une dent contre les stagiaires elle. Mais si on oubliait ce genre de petits désagréments, mon bilan était plutôt positif. J'étais un bon élément mais surtout j'avais rencontré une demoiselle qui avait changé ma vie. En tout bien tout honneur puisqu'elle était devenue comme une petite soeur pour moi. Enfin, c'était ce que je me disais à chaque fois que je pensais à elle. Kyarah, une jolie blonde, étudiante en troisième année et fréquentant la même confrérie que moi. J'en étais venu à me demander comment j'avais pu passer à côté d'elle sans jamais la voir pendant ces années. Et le hasard avait fini par bien faire les choses en nous mettant dans le même service. Un de ces services dans lequel l'entraide est primordiale si on veut s'en sortir vivant. Kyarah et moi nous étions donc serré les coudes et une complicité était née entre nous. Complicité qui n'avait fait qu'augmenter au fur et à mesure que le temps passait. Elle occupait à présent une grande place dans ma vie, beaucoup plus grande que la plupart des filles, c'était souvent vers elle que mes pensées allaient. Quand je me rendais compte que j'avais encore en tête la jolie blonde je souriais en me disant que j'avais vraiment de la chance de connaître une demoiselle aussi formidable et qu'elle soit devenue mon amie. Oui, je faisais régulièrement l'autruche qui se cachait dans le sable en criant haut et fort que je n'éprouvais aucun sentiment pour elle. Mais après tout, est-ce que je savais réellement ce que c'était que d'aimer? Je n'étais jamais tombé amoureux et j'avais passé mon temps a accumulé les filles juste par amusement. Alors peut-être que je ne reconnaissais tout simplement pas l'amour parce que je ne savais pas à quoi il pouvait bien ressembler. De toute façon je commencerais à m'inquiéter le jour où la jeune fille hanterait mes rêves. Et pour l'instant mes rêves étaient plutôt hantés par des voitures qui fonçaient droit dans des murs et je me réveillais en sueur juste avant que je ne m'écrase le nez contre les briques. Je me demandais souvent quelle était la signification de ce cauchemard. Cauchemard qui m'avait encore réveillé cette nuit à cinq heures du matin. J'avais donc décidé de faire un petit jogging matinal et après avoir enfilé un training, j'étais sorti courir dans les rues froides à cette heure si matinale. Faire du jogging me vidait la tête et m'empêchait de me poser trois tonnes de questions. Je fredonnais en chemin une chanson que j'avais entendu la vieille au soir mais dont le titre et l'interprète m'étaient inconnus. Une heure plus tard, je rentrais avec délice sous ma douche et fermais les yeux alors que l'eau chaude dégoulinait sur mon corps. Le programme de ma journée était assez chargé puisque j'avais des cours de 8 heures à 17 heures. Après un petit déjeuner digne de ce nom, j'enfilais mon sac à bandouillère et je marchais dans les allées du campus. Beaucoup de personnes aimaient faire le chemin en petit groupe mais pour ma part, le matin j'étais fort solitaire. Je fredonnais toujours cet air inconnu et je me doutais que j'allais encore avoir la chanson en tête une bonne partie de la journée. Il y avait des fois où l'on ne pouvait rien à ce phénomène alors je me rendais à l'évidence tout en me dirigeant vers une des salles de technique. Je passais donc ma matinée en cours de médecine. Le professeur -j'avais échappé de justesse à mon frère, qui enseignait à un autre petit groupe - avait décidé de faire de la pratique et nous avait donné pour mission de sauver le cas qu'il nous avait donné. J'avais hérité d'un AVC ou autrement dit, un accident vasculaire cérébral, qui avait perdu conscience. J'avais décidé de lui ouvrir le crâne comme si j'étais un expert en neurochirurgie « nevermind, i’ll find someone like you »  277800 Non, en fait, ce n'était pas la spécialité que je préférais même si je me voyais bien devenir chirurgien cardiaque ou pédiatrique, mon choix n'était pas encore bien défini. A la fin de la matinée, j'avais tué mon patient -entendez par là que j'avais tué mon mannequin- et le professeur avait bien rigolé devant ma tête déconfite. Il fallait dire que ma situation qui était assez simple au départ, c'était compliquée plus les heures passaient, mon cas ayant développé des pathologies associées et toutes autres formes de complications. Je ne fus donc pas mécontent de finir cette matinée catastrophe et un sourire passa sur mes lèvres quand j'entendis mon gsm sonner. Je m'empressais de lire le message. Celui-ci venait de Kyarah qui me proposait un rendez-vous ce soir. Je n'avais rien de prévu et c'est donc heureux de la voir -elle me manquait même quand je l'avais vue quelques heures auparavant - que je répondis. 'Hello ma puce. Ma matinée a été un enfer aussi. Dommage qu'on ne soit pas dans la même classe, elle serait passée plus vite avec toi à mes côtés. Rien de prévu ce soir. Je t'attends à 20 heures, ça te va? Bisous' Le rendez-vous fut vite fixé et c'est le coeur un peu plus léger que je poursuivis ma journée. Dès fois, il en fallait vraiment peu pour être heureux. Un simple sms de Kyarah avait réussi à me remonter le moral. Et rien ni personne n'aurait réussi à me faire redescendre de mon petit nuage. C'était du moins ce que je croyais. Je commençais l'après-midi avec un cours théorique. J'entrais donc dans l'amphithéâtre et m'installais vers le milieu. C'était ma place attitrée et je n'aimais vraiment pas changer mes habitudes. Le cours de pathologie gériatrique tira en longueur. La maladie de Parkinson fut vue sous tous les angles et je poussais un soupir en observant ma montre. Le temps semblait ne pas passer et je crus bien que je n'arriverais jamais au bout de ce cours. J'enchaînais avec un cours encore plus théorique qui nous apprenait comment respecter l'hygiène dans une salle d'opération. Mon prochain stage étant en chirurgie, je bus les paroles du professeur. C'est ainsi que je terminais ma journée de cours. Il me restait encore un peu de temps avant la venue de Kyarah et je fis une halte dans un magasin non loin du campus. J'achetais donc de quoi passer une agréable soirée. Je savais que Kyarah s'occuperait du souper alors je pris pour ma part une bouteille de vin, une de coca-cola. Des chips, des pop-corn et de la glace macadamia -une des préférées de celle que je considérais presque comme une soeur- complèterent ma liste de course. Je rentrais alors dans mon petit appartement chez les sampis. Je savais que mes colocataires ne seraient pas présentes aujourd'hui, ayant des programmes totalement différents du mien. Je rangeais mes courses avant de prendre ma deuxième douche de la journée. La propreté était un peu comme un toc chez moi, j'étais un maniaque et je n'avais pas vraiment honte de le dire. J'enfilais un de mes plus beaux jeans et essayais trois tee-shirts différents avant d'opter pour une chemise rouge. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais cette envie que Kyarah me trouve présentable, voir à son goût. Je me redirigeais vers la salle de bain et me brossais les dents avant de mettre un peu de gel dans mes cheveux noirs. J'allais boutonner ma chemise quand j'entendis taper à la porte. La voix de Kyarah s'en suivi. Ma livreuse de pizza préférée était arrivée. Je décidais de ne pas la faire attendre, ma chemise pouvait très bien rester ouverte quelques minutes supplémentaires. Tant pis, Kyarah avait déjà vu des gens beaucoup plus dénudés que moi à l'hôpital. C'est donc un sourire sur les lèvres que je lui ouvris la porte. 'Kya', bonsoir ma belle. Ne fais pas attention à ma tenue, je n'ai pas vu l'heure passé. Entre.' Je m'effaçais afin de la laisser pénétrer dans ce que j'appelais mon chez-moi et je refermais la porte derrière elle avant de la débarasser de ses pizzas qui sentaient divinement bon. Au passage, je lui fis un bisou sur la joue, je ne pouvais pas m'empêcher de l'embrasser, nous étions assez tactiles elle et moi. 'Je file préparer la table. Tu préféres du vin ou autre chose?' J'étais déjà entrain de m'activer et ressortit très vite avec de quoi manger correctement. J'adressais un nouveau sourire à Kyarah avant de poursuivre. 'Alors, raconte-moi cette fameuse matinée'
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« nevermind, i’ll find someone like you »  Empty
MessageSujet: Re: « nevermind, i’ll find someone like you » « nevermind, i’ll find someone like you »  EmptySam 18 Fév - 18:09

kyarah j. e. middleton & alejandro r. pacinni

« nevermind, i’ll find someone like you »  Tumblr_lz0lh84S1X1qg0ts0o1_500

    Entre l’amour et l’amitié, la frontière s’avérait être beaucoup plus mince que ce qu’elle paraissait croire. Jusque maintenant, les amitiés filles/garçons j’étais très douée pour gérer ça. Je n’étais jamais tombée amoureuse, donc reconnaitre un quelconque sentiment d’amour, c’était juste une amitié qui ne ressemblait pas aux autres. Ou du moins c’était ce que j’en pensais. Les relations, jusque là, étaient juste une chose totalement secondaire, je ne voyais pas l’intérêt à notre âge, de s’embêter avec un homme entre les pattes, avoir quelqu’un a qui avoir des règlements de comptes sur tout ce qu’on pouvait faire, et j’en passais. Bon certes, il y avait également les bons côtés : les bisous, les câlins, les petites attentions. Mais avait-on vraiment besoin d’être en couple pour avoir tous ce genre de sentiment ? Je me souvenais de ce truc en vogue, qu’on appelait couramment les « sexfriends » et je trouvais l’idée pas mauvaise du tout. Du sexe, sans aucun attachement, clairement, c’était la même chose qu’être en couple, en retirant le côté négatif. Avec Alejandro, c’était plus dans l’attendrissement, il ne s’était jamais rien passé de physique entre nous, et c’était bien mieux ainsi. Je ne pouvais pas le niais, il avait un physique absolument renversant. Il n’y avait juste qu’à voir les petites infirmières en chaleur dans les services toujours en train de le solliciter pour des petites babioles. Sinon pour être plus claire, elles n’avaient qu’à s’enfermer dans une salle de soin avec lui, ça réglerait vite les choses. Je considérais ce beau Sampi comme une personne les plus précieuse que j’avais, et voir ce comportement autour de lui, ça pouvait très facilement me mettre en rogne. Arès tout, il valait beaucoup mieux que ce type de femme qui saute sur tout se qui boude. Enfin, ça je me tâchais bien de ne pas lui dire, j’étais sa grande amie, et pas sa petite amie pour lui dire ça.
    Ce travail de groupe commençait devenir des plus longs quand j’avais pris l’initiative d’envoyer un message à mon beau brun, qui était en cours lui aussi. Je ne connaissais pas l’emploi du temps de l’autre partie de ma promotion, mais je ne doutais pas d’une réponse assez rapide. Les accros de la technologie. A sa réponse positive, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Il ne fallait pas me demander à quoi ressemblerait ma tête s’il n’avait pu passer la soirée avec moi. Mes doigts sur mon BlackBerry allaient plus vite que l’éclair pour répondre. « Ne t’inquiète pas, dès demain on retrouve nos habitudes en cours tous les deux. Va pour 20h ce soir mon italien adoré, c’est parfait. A ce soir. Bisous. » Je rangeais mon téléphone quand j’avais vu les gros yeux, de miss-je-sais-toujours-tout se braquer sur moi comme si je venais d’avouer un meurtre.

    La journée se passait et j’étais enfin chez ma petite source de bonheur avec le repas du soir. Je venais juste de frapper et il ne fallait pas longtemps pour qu’il vienne m’ouvrir la porte. Autant dire que si je n’avais pas vu plus d’une fois un homme nu, j’aurais surement défailli. Il était vraiment très beau garçon, je ne comprenais toujours pas comment il faisait pour ne toujours pas avoir trouvé sa perle rare. « Pas de souci, la vue n’est pas désagréable tu sais, tu pourrais même rester comme ça. » Je gratifiais le tout d’un clin d’œil, avec une main que j’avais tenté de dégager – l’autre tenant les pizzas – sur son torse. J’étais joueuse, c’était une chose qu’on pouvait voir très rapidement, j’adorais jouer, taquinais. Une spécialité française surement. J’emboitais le pas pour rentrer et je tendais ma joue pour avoir le bisou sur la jour que j’attendais. L’avantage, c’était que je n’avais pas besoin de réclamer, avec Alejandro, c’était des choses que j’avais déjà naturellement. Je lui laissais prendre les pizzas qu’il déposait sur la table. « Tu as besoin d’aide pour mettre la table ? » Quand j’étais invitée, je n’aimais pas être là inactive, pendant que quelqu’un faisait tout, seul. Je n’avais pas pour habitude de regarder les autres faires. « Du vin c’est parfait. Pizza/vin, la classe à l’état pur. » Eh oui, on pouvait toujours imaginer un repas des plus classique avec une touche classe. Tous les deux, on était assez douée pour rendre les choses du quotidien plus plaisant, plus classe, plus nous quoi. « Arrête m’en parle pas de cette matinée. Tu te souviens du cours sur la prise en charge d’une personne, ce qu’on doit faire, et tout le blablabla. Il fallait nous refaire ce cours là, mais jouait théâtralement ! Non mais t’y crois-toi ? Comme si c’était représentatif, je crois que les professeurs ont oubliés comment c’était sur le terrain. Bref, évidemment, ‘mademoiselle j’ai toujours raison’, tu sais la blonde du premier rang là, lèche botte sur les bords, à décider de prendre les choses en main. En gros, tout ce que j’ai fais, c’était de les regarder se démener alors que c’était vraiment naze ce qu’ils ont fait. » Et encore le résumé était bref, et j’essayais de mâcher mes mots pour éviter d’être trop méchante car ce n’était pas forcément mon genre, mais dieu sait que cette fille pouvait me taper sur le système, et elle le savait très bien, puisqu’à chaque fois, elle trouvait le moyen de m’exclure des projets de groupe. Merci l’université qui avait refusé mon changement de groupe de travaux dirigés. « Et encore tu aurais vu ses yeux lorsque je t’ai envoyé les messages : des révolvers, elle aurait pu me tuer avec, elle l’aurait fait ! Et toi alors raconte moi tout…» J’en profitais pour enlever mon manteau et de le poser sur une chaise, et mon sac juste à côté. Je m’afférais à côté de lui pour prendre les verres à vin, tout en souriant à mon compagnon de soirée, je l’entendais déjà râler que j’étais son invité, mais que voulez-vous, on ne changerait pas une Kyarah Middelton. Je ramenais les deux verres. « Si tu veux, on se fait une soirée à la cool, on pose les pizzas devant la télé, les verres de vin, et toi et moi dans le canapé. » Les bonnes soirées détentes, mais à table c’était tout aussi bien. Je ne connaissais pas les colocataires d’Alejandro et je ne voudrais pas qu’il se fasse enguirlander le pauvre parce qu’il aurait mis des miettes de pâte à pizza partout. La soirée s’annonçait juste … Parfaite !

Revenir en haut Aller en bas
Augusto P. Da Volpedo
there's no place like berkeley
Augusto P. Da Volpedo
prénom, pseudo : Stéph'
date d'inscription : 23/02/2010
nombre de messages : 26130
disponibilité rp : constance
avatar : jamie dornan

« nevermind, i’ll find someone like you »  Empty
MessageSujet: Re: « nevermind, i’ll find someone like you » « nevermind, i’ll find someone like you »  EmptyVen 13 Avr - 23:02

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« nevermind, i’ll find someone like you »  Empty
MessageSujet: Re: « nevermind, i’ll find someone like you » « nevermind, i’ll find someone like you »  Empty

Revenir en haut Aller en bas

« nevermind, i’ll find someone like you »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Nevermind I'll find someone like you - Ebony
» EBONY&JAYAN - Nevermind, I’ll find someone like you...
» Happiness is so hard to find, once you find it, you've gotta hang on tight, or you will lose it → Noah&Nick&Kirby.
» "What the hell am I eating ? Nevermind, I don't wanna know"
» never mind the darkness, we still can find a way -r

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-