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THE REAL GOLDEN TRIO ● pelizza petrov-dubois.

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MessageSujet: THE REAL GOLDEN TRIO ● pelizza petrov-dubois. THE REAL GOLDEN TRIO ●  pelizza petrov-dubois. EmptySam 8 Oct - 22:42

THE REAL GOLDEN TRIO ●  pelizza petrov-dubois. Nccymv
The golden trio reunion, be mean enough for the three of us
«.Toujours imités, jamais égalés .» I’m selfish, impatient, and insecure. I make mistakes. I am out of control and at times, hard to handle. But if you can’t handle me at my worst, then you don’t deserve me at my best. «.No friendship is perfect .»
Guess who's back ?
▬ Pelizza Petrov-Dubois

« Où dois-je vous emmener princesse ? » Mes premiers pas sur le sol Californien après un an d’absence, San Francisco here I come, cinq petites minutes que j’attendais ce maudit taxi et voilà que le chauffeur se trouvait être le premier lourd dragueur des bacs à sables qui croisa ma route. Assise confortablement sur la banquette arrière, je soupirai bruyamment afin qu’il puisse en déduire lui-même mon exaspération suite à sa remarque futile. Petit chanceux, je t’offrais le luxe de recevoir juste un soupire de ma part quand d’autres auraient reçu mes aboiements, prie le ciel et dis merci à ta bonne étoile. « Princesse veut aller au 7733 Bancroft way mais ce que princesse veut surtout c’est le calme durant le trajet. Alors on va faire un petit jeu, ça s’appelle le roi du silence, je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer les règles, quoi que … Compris ?! » Inutile de compter jusqu’à trois afin de commencer le jeu, sa tête d’ahuri en disait long, oui mon petit gars tu allais devoir te taire sinon le tonnerre allait gronder. Mon visage face à la vitre, je contemplai la vue, toutes ces rues que je connaissais par cœur, ce bar huppé où j’avais l’habitude d’aller, cette petite boutique chanel qui était de loin ma préférée, cette terrasse où Constance et moi-même avions critiqué tous les passants croisant notre route, cette fameuse fontaine où la sale brute de Gusto avait failli me jeter suite à une énième dispute, […]. Plongée dans mes songes, tous ces souvenirs refirent surface d’un coup, chaque parcelle de rue me rappelait quelque chose, un fou rire, une méchanceté gratuite lancée comme ça d’un coup, des râlements intempestifs, tout ce petit monde que j’avais laissé du jour au lendemain sans un mot, sans rien. La faute à qui ? Certainement pas la mienne, croyez-moi. La seule et unique personne pouvant m’obliger à faire quelque chose que je ne voulais guère portait le doux et parfait surnom de Cruella, autrement dit : ma tendre mère.

Flashback on. « Manon il faut impérativement que tu prennes l’avion et que tu reviennes à Lyon ! » Un appel, cette mégère tyrannique, qui me glaça le sang juste à l’entente de sa voix stridente. Gna ? Retourner à Lyon alors que je venais à peine d’arriver à Paris et d’ouvrir les hostilités avec mes deux acolytes préférés, hors de question ! « Bonjour mère, je vais bien et vous ? » Air taquin au possible, le ton de ma voix enjouée voulait carrément dire : vas-y parle, brasse du vent comme tu as si bien l’habitude de faire. Cette femme était, de loin, la pire femme du monde, hautaine, glaciale et antipathique, le prix de la plus mauvaise mère de la décennie pouvait lui être attribué, la place numéro une lui revenait de droit, laissant ses autres concurrentes loin derrière elle. J’avais beau être une véritable peste sournoise et superficielle, je détestais que l’on me compare à elle, nous étions totalement différentes, si je feignais d’être une redoutable sans cœur, quelques-uns de mes proches amis pouvaient certifier le contraire alors qu’elle, son cœur n’avait qu’une seule et unique option : la faire vivre, tout le reste n’était pas connecté à son cerveau. « Cesse donc tes gamineries Manon ! Ta cousine est à l’hôpital ! » So what ? I'm still a rock star I got my rock moves and I don't need you. Une seule envie, lui répondre du tact au tac “ et alors?!”. Sérieusement mummy, Paris VS Lyon ? Pelizza Petrov-Dubois VS cousine à l’hôpital ? ô fatalité, cruel choix de la vie, divine petite connasse, qu’allais-je donc bien choisir ? M’apprêtant à appuyer sur le bouton rouge de mon backberry afin d’arrêter cette misérable conversation avec cette misérable personne.. « June, June est à l’hôpital, elle a tenté de mettre fin à ses jours ! » Ah.. cette fameuse cousine, celle que j’avais toujours détesté d’être aussi « parfaite », aussi intelligente, aussi belle, aussi gentille. Euk le prototype parfait d’une détestable petite blondie cachant bien son jeu. Après tout, je l’avais toujours dit : les personnes criant haut et fort leur gentillesse sont bien pire que les bitches sans cœur, croyez moi ! Et la voilà criant l’aide de sa super super-cousine mieux que Wonderwoman herself, le cliché total, pauvre blondie, qu’as-tu encore fait ? « Tu t’attends à ce que j’accoure ? Non parce que là Constance et Gusto m’attendent ! » Première virée à Paris depuis un an, yell yeahhhhhhhhh ! « Je te préviendrais une fois, pas deux, si tu n’es pas à Lyon demain matin, je te coupe les vivres ! C’est bien entendu ? » bip bip bip bip !Flashback off.

Mon front posé contre la vitre froide, mais qu’elle conne ! Qu’elle conne d’être partie sans rien dire aux trois seules personnes que « j’aimais » réellement dans ce bas monde, d’avoir réagi positivement à la menace de ma mère alors que d’autres possibilités- alternatives- auraient pu s’ouvrir à moi. Une Petrov-Versier sans argent, avec comme meilleurs amis le riche héritier epsilon et la riche queen iota, c’était du domaine de l’impossible, encore aurait-il fallu que je mette ma fierté de côté. Vivre aux crochets de Gusto et de Constance ? Jamais de la vie. Me trouver un travail, devenir serveuse dans un bar de San Francisco ? La blague de l’année, je n’avais jamais réellement travaillé de ma vie et ma réputation en prendrait un sacré coup. J’étais bel et bien trop habituée à cette vie de « luxe » que je ne pouvais y renoncer. Partir, l’option de facilité, celle qui me permettait de garder mon statut et ces tonnes de petits billets verts ou roses, tout dépend où l’on se trouve. J’aurais pu, au moins, passer un coup de fil, laisser une lettre – ô grande littéraire que je suis- voir même annoncer mon départ en face à mes deux acolytes préférés mais non, encore là j’avais choisi la facilité, la fuite. « Et les gars, ma mère m’oblige de rentrer chez moi sinon elle me coupe les vivres, amusez-vous bien sans moi, champagne gratuit à volonté oléééé ! » Non je n’avais pas pu, de toutes façons, ils auraient trouvé quelque chose – que sais-je- afin de me retenir ou de pourrir l’existence de cruella. « Nous arrivons dans cinq minutes princesse, oui je sais j’ai perdu la partie ! » Pauvre machin, sa voix me tira de mes sombres pensées, cinq petites minutes avant de les retrouver soit trois-cents secondes avant d’être confronter à mes deux tyrans favoris. Les connaissant à la perfection, j’imaginais déjà leur tête : surpris au premier abord, air hautain et mesquin par la suite. Eux deux et leur caractère de merde allaient me faire payer mon départ, la vengeance sera terriblement diabolique. Je courrai tout droit en enfer mais je n’en avais que faire- ô rime-, après tout telle était ma destination finale avec Constance. See you in hell bitch. « Ca y est, vous y êtes ! » Après quelques recommandations, notamment celle d’aller porter mes valises dans le pavillon des iotas, et lui avouer qu’il était un piètre joueur et qu’il n’aurait certainement pas gagner face à la déesse que je suis, je sortis du taxi et BAMMMMMMMMMMM. Cette maison, celle où avaient régnés jadis les quatre fantastiques, celle qui avait eu l’honneur d’accueillir la plus grande crémaillère de tous les temps, celle où les plans foireux et les fous-rires étaient innombrables. Welcome in your past bitchcrevette. Je contemplai ce château l’espace de quelques minutes, où vivaient désormais son roi et sa reine des glaces. Come on fille, ce n’est pas le moment de faire marche arrière, t’as pas fait tout ce chemin pour rien. Montant les quelques marches qui me séparais de la porte, j’inspirai et expirai m’apprêtant à être lâchée dans la cage aux lions, métaphoriquement parlant ou pas. Je frappe ou je ne frappe pas ? Si intérieurement je bouillonnais de savoir l’accueil qui m’attendait, autrement dit glacial, mon doigt se porta inconsciemment sur la sonnette, ding dong je m’apprête à me faire manger tout cru. Même si ces deux rancuniers de la vie allaient se montrer fiers et distants comme pas deux, j’étais certaine qu’au fond ils seraient plus ou moins ravis de voir débarquer la crevette pour l’un et l’inséparable pour l’autre. A moins qu’ils ne m’aient tous deux remplacés par une autre naine au caractère aussi trempé que les leur. No way, Constance n’avait qu’un seule et unique binôme diabolique tout comme Gusto n’avait qu’une et qu’une seule connasse de « petite sœur ». De plus, si cette remplaçante existait, elle pouvait déjà dire bye bye à sa belle vie Californienne, j’étais de retour bel et bien déterminée à reprendre ce qui m’appartenait. Pas le temps de réfléchir à un plan quelconque afin de ruiner la vie de cette « nouvelle moi en moins bien », la porte s’ouvrit d’un coup. Constance ? Augusto ? Une chance sur deux et c’est l’italien qui avait l’honneur de me rencontrer le premier ! S’il y a deux ans, je m’étais littéralement jetée sur lui suite à nos retrouvailles, celles-ci semblaient bien plus amères. Un mini sourire gêné s’afficha sur mes lèvres, mes prunelles brunes fixant les sienne, je pris mon plus bel accent américain et lâchai un bête « Surpriiiiiise ! » Vas-y Pelizza Da Volpedo, donne toi en à cœur joie je suis toute ouïe !

Mise en page et montage faits par Julia; Constance La Tour Dubois/ adrenaline Junkie :plop:
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: THE REAL GOLDEN TRIO ● pelizza petrov-dubois. THE REAL GOLDEN TRIO ●  pelizza petrov-dubois. EmptyDim 16 Oct - 14:18

THE REAL GOLDEN TRIO ●  pelizza petrov-dubois. 250mb95
Pelizza Petrov-Dubois
«.Toujours imités, jamais égalés .» «Il n’y a pas que l’amour qui blesse, il y a les conséquences de certains gestes. T’es partie … Il n’y a pas que l’erreur qui blesse, il y a le mal de l’absence qui reste … The Golden Trio à nouveau réuni ! Tremble Berkeley, tremble.»

Friends by Band of Skulls

▬ Acte 1 - Scène 1 : Tu crois que tu es la bienvenue ?




    De la paperasse, de la paperasse et encore de la paperasse à remplir ! Le boulot de président de confrérie semblait attractif mais au final il ne l’était pas tant que cela. Depuis que Stiyzanna m’avait appris son intention de quitter la présidence pour pouvoir se concentrer à ses œuvres caritatives, j’avais dû gérer tout seul. En soit, cela ne me dérange pas des masses car j’aime commander mais je déteste faire le sale boulot administratif. Il y a des secrétaires pour cela. De plus, j’avais dû faire passer des entretiens à tous les candidats potentiels qui rêvaient de prendre sa place. Mon choix s’était porté sur Keyllan. Deux vilains garçons pour diriger l’élite, nous allions les porter au sommet. Toutefois, Keyllan n’était pas encore totalement alors je gardé précieusement les rênes de ma confrérie. Travail du jour : Choisir un lieu pour que les Epsilon aillent jouer les bons samaritains. Il semblait que nous ayons besoin de redorer notre image auprès de tous. Être des fils et des filles à papa énervaient certaines personnes qui nous pensaient juste superficiels. Et c’est ma charmante fiancée – eurk – qui avait eu la brillante idée de nous transformer en Abbé Pierre et Mère Teresa le temps d’une journée. Reste à choisir l’endroit où se produire. Prenant une feuille au hasard parmi le tas de brochures que Stiyzanna m’avait donné, mon regard tomba sur un institut pour enfants malades. Mouais … Bof, bof. J’imaginais déjà tout un tas de gamins, les yeux larmoyants qui n’attendaient qu’un câlin de notre part. Non, ce serait difficilement réalisable pour moi. Je n’avais pas une âme remplie de bonté. Fermant les yeux, je m’enfonçais doucement dans le canapé moelleux de notre salon. Dommage, Constance n’était pas dans les parages. Je n’aurai pas dit non à un massage pour me relaxer. L’amas de papiers s’étalait sur la table basse mais je n’avais pas la moindre envie de me plonger dedans. Finalement je pris la télécommande pour allumer notre écran plat. Des documentaires assommants et ennuyeux à souhait, des clips musicaux de wesh wesh, des séries à l’eau de rose qui ne reflétaient absolument pas la réalité et des jeux télévisés où les candidats étaient tous plus débiles que la moyenne. Merveilleux, rien à regarder. « Constaaaaaaaaaaaance, je m’ennuie. » Autrement dit : Ramène tes jolies petites fesses dans le salon, j’ai envie de faire mumuse. Je le disais juste de manière plus subtile. Je tendis l’oreille mais je n’entendis aucun bruit qui me prouvait qu’elle m’avait bel et bien entendu. Froncement de sourcils. C’est moi qui étais en train de rêver ou bien elle me faisait poireauter ? Pas le temps de me questionner plus longuement, la sonnette de la porte d’entrée retentit. Qui pouvait se risquer à venir dans l’antre des deux démons de Berkeley ? Un fou sans doute. C’est avec un soupir profondément agacé que je me levais de mon canapé si confortable pour me rendre à pas mesurés dans l’entrée. Je pressentais qu’il allait s’agir d’un vendeur quelconque voulant à tout prix me refourguer un produit de seconde zone pour les pauvres ou bien un iota venu pleurer dans les bras de maman Constance pour un fait x ou y. En somme, rien d’amusant. Blasé, j’ouvris la porte et sans le voir venir, je sentis comme un coup de poignard en plein cœur.

    Un rêve, une illusion, un mirage. Dès le premier coup d’œil, je l’avais reconnu. Il n’y en a pas deux comme elle. Enfin si, physiquement parlant, elle a son sosie mais l’autre jumelle, je m’en fiche comme de l’an 40. Manon Petrov-Versier. J’avais attendu son retour durant des jours avant de me rendre à une évidence des plus cruelles : Manon ne reviendrait pas. Apparemment, j’avais tort. La voilà aujourd’hui, débarquant chez Constance et moi, sourire aux lèvres comme si notre dernière rencontre remontait à moins de trois heures. Du foutage de gueule, ce n’est pas possible autrement. Pourtant, c’est un visage impassible que je lui offris. Impossible pour elle de savoir l’effet que me provoquait son joli minois. Elle me connaissait assez bien pour savoir que je n’étais pas du genre à pousser de grands cris hystériques et sourire comme un benêt. Mais là … J’étais aussi ma figure était tout aussi glaciale qu’un iceberg. Son « surpriiiiise » eut le don de me foutre en rogne et de me faire bouillir. Surprise, sérieusement ? C’est tout ce qu’elle trouvait à dire. Elle avait abandonné les deux plus beaux durant plus de trois cent soixante-cinq jours et surprise était le seul mot qui lui venait à l’esprit. C’était presque pire qu’il simple « salut » qui m’aurait certes donné envie de lui tordre le cou mais pas de me venger. Alors que là … Du calme Gusto du calme sinon tu l’envoies au diable dans la minute qui suit. Ce n’est pas l’envie qui manquait mais je souhaitais la vexer plus qu’un simple « va te faire voir » ne l’aurait accompli. Plus subtile et plus vicieux que cela étaient mes maîtres mots en cet instant. Je me mis à la contempler sans dire un mot. Le silence nous enveloppa et son entrée qu’elle voulait joyeuse fut détruite par ma non-réponse. Première victoire. Un point en faveur du Pelizza Da Volpedo et une grosse bulle pour la brune. Après une bonne minute à la regarder en chien de faïence, je finis par ouvrir la bouche pour qu’elle entende enfin le son de ma voix. Après tout, c’est bien à ça qu’elle s’attendait depuis le début. « Décidemment, je déteste toujours autant les surprises. » Elle avait bien appuyé sur son accent américain, j’appuyais également sur mon accent italien. Augusto Pelizza Da Volpedo, la méchanceté incarnée ? C’est un peu ça oui. Je ne sais pas ce que je cherchais le plus : Lui faire mal ou bien la foutre en boule pour qu’elle s’énerve. J’avais vécu ces deux phases quand elle était partie un an auparavant. Un prêté pour un rendu. A son tour aujourd’hui de voir à quel point un être qui nous est cher peut nous blesser en un clignement de paupières. Fier de moi, je n’attendis pas qu’elle réponde pour enfoncer le clou comme il faut. Une fois lancé, on ne peut plus m’arrêter c’est bien connu. « Tu t’es trompée de chemin. L’aéroport est de l’autre côté de la ville. A moins que tu nous fasses l’honneur d’une visite de courtoisie avant de repartir. Fallait pas, c’est une perte de temps … Pour nous tous. » Enchaînais-je après un bref arrêt dans ma phrase. Après ça Petrov-Versier, si tu ne t’enfuis pas à toutes jambes c’est que tu as un peu plus de courage que je ne le pensais. Un rictus sarcastique naquit sur mon visage et dévoila mes dents blanches à la vue de la jeune femme. Qu’allait-elle oser faire ou dire à présent ? J’étais impatient de voir sa réaction. Manon était une véritable boule d’énergie et elle pouvait être impulsive quand elle le voulait. Sauf que là, elle était en tort et elle le savait très bien. Son orgueil de petite fille gâtée allait certainement se réveiller et jamais elle n’avouerait la faute commise. Eh bien qu’à cela ne tienne, j’allais lui faire cracher le morceau. A cet instant précis, une porte à l’étage claqua. La tour Dubois allait bientôt entrer en scène. Rien que le fait d’y penser élargit encore un peu plus mon sourire. « Constance chérie, une visite pour toi. » Criais-je tout en gardant les yeux rivés sur Manon. Tu es chanceuse petite française, tu vas avoir les deux grands méchants loups rien que pour toi. Je perçus rapidement les pas légers et gracieux de ma colocataire qui se rapprochaient dangereusement du seuil de la porte d’entrée. Avec une nonchalance étudiée, je me suis accosté contre l’embrasure de cette dernière. « On va jouer à un jeu : Oui ou non. A ton avis, es-tu la bienvenue ici ? » Ô mesquinerie quand tu nous tiens. Je levais un sourcil narquois en quête de sa réponse. Constance allait faire son apparition d’une seconde à l’autre et je me décalais pour qu’elle puisse voir directement la nouvelle arrivante. La deuxième scène de ce premier acte allait bientôt débuter. Alors, renaissance du golden trio Pelizza Petrov-Dubois ou bien ?
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: THE REAL GOLDEN TRIO ● pelizza petrov-dubois. THE REAL GOLDEN TRIO ●  pelizza petrov-dubois. EmptyDim 23 Oct - 23:59

THE REAL GOLDEN TRIO ●  pelizza petrov-dubois. Tumblr_lniljtpaxm1ql2ol8o1_500
Sometimes you have to be a bitch to get things done.
pelizza petrov-dubois family reunion ♥ Quelle garce. Quelle magnifique garce. Dans le genre copine on a pas fait mieux.[...] Avouez-le, elle est pas superbe comme ça ? Toujours prête à être écrabouiller sous un train. « Julien ? Julien tu m'entends ? Ohh, c'était juste une blague un pari de gamin. Julien ? Un mariage c'est quoi au fond ? Des beaux costards, du champ', suffit de mettre les petits fours au congélo, de l'alu autour du foie gras et c'est bon. J'ai déjà fait vous mangerez la semaine prochaine. Julien. Vous vous aimez c'est l'essentiel non ? Julien tu m'entends ? [...] C'est quoi ça ? Julien ? Julien je peux bouger ? Julien dis-moi stop déconne pas ! » - Vas en Enfer - « Très bien, mais tu m'accompagnes. on se revoit pas pendant 10 ans. Cap. » jeux d'enfants, julien&sophie
Bitch by Plastiscines
friendly
▬ sparks on fire;;
'Cause I've had the time of my liiiiife, and I owe it all to youuuuuuuuu Je déambulais au premier étage, balançant des hanches sensuellement de droite à gauche, glissant sur la pointe des pieds sur le carrelage frais, un ipod dans la main, les écouteurs dans les oreilles. L'une des nombreuses chansons inscrites au répertoire musical du majestueux duo que mon colocataire et moi-même formions, je fus rapidement prise d'allégresse lorsque j'entendis les amusantes paroles de " the time of my life " mais aussi lorsqu'il fut temps pour moi de m'habiller. Sans honte aucune, je m'amusais à danser dans les couloirs, sachant pertinemment que père Augusto vaquait à ses obligations de président de confrérie et que par la présente, la probabilité qu'il ne me surprenne dans ma petite danse se réduisait de moitié. L'autre moitié, je m'occupais à la réduire à l'état de cendre grâce à un adorable ensemble de lingerie fine sur laquelle ses prunelles se perdraient tellement qu'il n'en remarquerait même pas les pas de danse. Quoi que dans le pire des cas, qui serait contre une jolie petite danse made in L'arnacoeur ? Just rememberrrrrrrrrrr, you're the one thing I can't get enough oofffffffffffffffffff De ma chambre jusqu'à la salle de bain, distraite au possible, je sifflotais l'air diffusé par mon précieux mp3, marchait à pas de velours sur le sol frais et m'amusait à danser autour des portes d'une façon on ne peut plus suggestive jusqu'à enfin arriver vers la salle d'eau. Timing parfait, la chanson s'interrompit lorsque je me présentais devant l'immense miroir trônant dans notre magnifique salle de bain. J'ôtais les écouteurs pour plus de concentration, l'heure était au maquillage, bien que j'en mette très peu pour conserver un maximum de naturel, l'opération restait délicate même pour l'experte en beauté aguerrie que j'étais. Je présentais le dit crayon sous ma paupière. « Constaaaaaaaaaaaance, je m’ennuie. » Gnee. Je levais les yeux au ciel, prise en pleine séance de maquillage, je terminais délicatement mon trait de crayons tandis que mes plus féroces pensées se dirigèrent vers mon colocataire, probablement avachis dans notre sofa, attendant le messie que j'étais, venir l'extirper de son profond ennuie. J'en eus presque envie de lui répondre d'aller se faire voir sur l'instant, mais il n'en était rien, car depuis que mon petit intermède musical était terminé, je m'ennuyais aussi. Toujours occuper la La Tour Dubois. Cependant, il annonçait cela comme si j'étais l'une de ces poupées gonflables et réutilisables à volonté et que j'allais accourir sur l'instant, certainement pas et certainement pas encore . Cependant, cela ne voulait pas dire que je n'allais pas descendre pour notre séance de massage journalier, je décidais de me laisser désirer, après tout j'étais loin d'être son loisir sur commande et si tant est que j'étais d'humeur à jouer, ce qui était le cas pratiquement tous les jours que dieu fait, à toute heure du jour et de la nuit, je préférais le laisser se plonger dans une bonne léthargie plutôt que de me plier à son bon vouloir. On ne dresse pas Augusto Pelizza Da Volpedo, comme l'ont ne dresse pas Constance La Tour Dubois. Là était tout l'attrait du duo que nous formions. Certains se croyaient sorties de la cuisse de Jupiter, nous, nous étions part de l'âme de Satan, sans pitié aucune, dépourvu de tous sentiments. Ah, j'aimais cette vision, combien de métaphore pouvais-je encore formuler sur la magnifique paire que nous formions, Lucifer lui seul pouvait le savoir. De fait, je laissais mon délicieux colocataire se prélasser dans son ennui ferme et continuais de me maquiller et de m'habiller, me baladait à l'étage en sous-vêtements, à la recherche d'un ensemble à revêtir, imaginant que si mon adorable italien avait vraiment envie de s'amuser, il n'avait qu'à faire l'effort de gravir un étage afin de me découvrir vêtu d'un ravissant ensemble en dentelle et satin noir. Je prenais mon temps, tout vient à point qui sait attendre, je choisissais mes vêtements avec minutie, la façon dont j'allais me coiffer, les chaussures, une vraie fille en somme et c'est lorsque je me mise en quête de ma paire de Louboutin favorite que j'entendis au loin la sonnette retentir. Tiens, le suicidaire du jour prenait la peine de sonner, amusant. J'eus un immense sourire sadique, j'allais m'amuser comme une petite folle. J'entendis Augusto se lever pour aller ouvrir les hostilités, impatiente d'entendre ses répliques acérés. Nous vivions tous deux dans notre bulle depuis fort longtemps maintenant, sa compagnie fort plaisante faisait que je me voyais bien vivre dans cette maison à profiter de tout ce que la vie offre de plus luxueux et de délicieux jusqu'à la fin des temps, juste tous les deux, notre belle et immense maison, des pass pour une nuit à toutes les jolies paires de fesses peuplant notre monde et what else. Seulement, il n'était pas rare de voir des âmes égarées frapper à notre porte, Augusto et moi nous prenions tous deux trop au sérieux pour prétendre vouloir côtoyer le commun des mortels et c'est bien pour cela que nous étions tous deux intransigeant sur les visites. Même la famille, aussi ennuyeuse soit-elle, ne pouvait rester guère plus d'une journée et encore. Un duo c'est un duo, avec d'autres personnes, c'est une orgie.

Je me questionnais, tandis que j'enfilais ce qu'il me restait d'habits à vêtir et décidais de garder mes cheveux naturellement bouclés se répandre sur mes épaules, qu'est-ce qui pouvait lui prendre autant de temps. En général après autant de temps, il avait soit claqué la porte, soit le spécimen était tellement excellent et sujet à la moquerie qu'il prenait la peine de le garder à l'œil, ne sachant par où commencer dans son exercice de méchanceté. « Constance chérie, une visite pour toi. » Plait-il ? Pour moi ? Une visite pour moi, voilà un infâme inconscient par-dessus le marché. Je levais les yeux au ciel et puis finalement, prise d'une pointe de curiosité, je me décidais à descendre, laissant le bruit de mes talons annoncer mon arrivée imminente, portable en main. Si c'était encore un flic qui me ramenait un Iota torché, je ne répondrais plus de rien. Mon visage se détourna vers la porte d'entrée, où se dessina la délectable silhouette de mon Augusto et dehors, un fantôme du passé revenu nous saluer. Le contraste de ma plus grande réussite accoudée à la porte avec ma plus grande déception se tenant figée sur le pallier. « On va jouer à un jeu : Oui ou non. A ton avis, es-tu la bienvenue ici ? » Je poussais un léger soupir, Manon Petrov-Versier, en chair et en os, une Manon dont j'avais envie d'arracher ses précieux cheveux un par un jusqu'à ce qu'elle ne me supplie d'abréger sa peine et que je le lui refuse. J'étais méchante comme ça, encore plus lorsque j'étais déçus et blessée, ce qui m'arrivait rarementn mais pour Manon, tout avait pris une ampleur telle que la seule douce pensée qui me traversa l'esprit à présent fut ma petite personne, fonçant vers elle et lui arrachant la tête d'un coup sec. Finesse La Tour Dubois, finesse, j'étais plus classe que cela, Augusto l'était aussi, notre seule passion outre les délices de la chaire se résumait à la destruction d'égo, saccager une fierté et il était de mon plus grand challenge à ce jour de consumer à petit feu celui de ma plus grande amie, mais désormais ma plus grande consternation, Manon Petrov-Versier. Si en réalité je le voulais ? Cela n'avait pas grande importance à ce moment-là, j'étais plutôt guidée par un esprit de vengeance plutôt que de réconciliation, pas de chance. « Allons mon coeur, ne soit pas si rude avec la petite demoiselle... Elle sait déjà très bien qu'elle n'est pas la bienvenue ici, auquel cas on penserait qu'elle a laissé son bon sens à Paris. » annonçais-je en m'avançant vers mon compère. L'une de mes mains s'amusa à se balader dans les cheveux d'Augusto tandis que je lui accordais un bisou de bonjour rituel sur le coin de la bouche, avant que je ne fasse front à notre '' ennemie '' commun. « Mais tu peux aller le chercher si tu le souhaites, plus personne ne te retiens ici désormais. » continuais-je d'une voix de velours, naturellement méchante, rien n'était pire que de se prendre une sale réflexion accompagnée d'un grand sourire sarcastique. Je n'étais que dans mon tour de chauffe encore. Ah Manon, si tu savais combien on ne doit jamais, jamais blesser une La Tour Dubois, tu n'aurais jamais pris la peine de disparaître durant une année. « Qu'est-ce que tu viens faire ici Petrov-Versier » Question rhétorique, je n'en avais que faire, tous les motifs seraient bon à jeter à la poubelle. J'avais passé une année quasiment exécrable depuis mon retour de Paris et même si je projetais l'image de quelqu'un qui n'avait besoin de personne d'autre, en réalité ma meilleure amie, la meilleure part de moi-même, avait terriblement manqué à l'appel et à mon plus grand dam. De fait, je décidais d'enchainer, l'orgueil parlait plus que le sens de l'amitié, sans conteste. « Est-ce encore l'un des exercices de charités de Stiyzanna ? Elle commence à me fatiguer avec ses causes perdues celle-là. » Je m'adressais cette fois-ci à la paire, sachant pertinemment que Augusto en avait par-dessus la tête de Stiyzanna et de toutes ses jérémiades sur les clochards de ceci et les catastrophés de cela, qu'il saisirait pour l'occasion le sarcasme. Quant à Manon, pas difficile de cerner la notion de cause perdue, on était pas à SOS amitié ici. Les bras croisés sur ma poitrine, je m'accoudais à l'encadrement de la porte inverse de celui de l'italien, impatiente de savoir ce qu'elle avait à nous dire. Si elle croyait pouvoir revenir dans nos vies, du moins dans ma vie, sans égratignures et sans galère, elle se trompait lourdement et apprendrait à ses dépends qu'on ne trahit pas une La Tour Dubois. Rien que son retour me rendait déjà folle, ma meilleure amie me manquait comme personne, mais il est bien connu qu'avec moi les secondes chances demeurent une parfaite utopie.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: THE REAL GOLDEN TRIO ● pelizza petrov-dubois. THE REAL GOLDEN TRIO ●  pelizza petrov-dubois. EmptyMar 24 Jan - 16:20

:out:
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