| | Peut-être que les règles de l'intimité, c'est quelque chose qu'on doit définir pour soi même. | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Peut-être que les règles de l'intimité, c'est quelque chose qu'on doit définir pour soi même. Dim 28 Aoû - 14:46 | |
| Ca lui arrivait souvent en Angleterre et ça ne semblait déranger personne de la voir ainsi. En effet cela faisait quelques minutes déjà que le professeur O’Bannion dansait en pleine rue comme une folle. Ce matin-là, elle avait décidé d’aller à l’université à pieds s’en est suivit l’envie de danser, elle mit donc les écouteurs de son MP3 dans ses oreilles avant de commencer à se trémousser sur la chanson qu’elle écoutait. Une chanson qu’elle adorait ‘Rain over me’ de Marc Anthony. La jeune femme avait commencé doucement avant de laisser libre court à son esprit d’artiste et de se déhancher jusqu’à en perdre haleine, pour toute autre personne, ceci ressemblerait surement à gesticuler mais, pour elle qui était en plein dedans, ceci était tout simplement danser. Les pas s’enchainait en même temps que sa respiration mais, cela lui importait peu, elle en avait eu envie alors pourquoi s’en priver. Elle s’arrêta lorsqu’elle vit un vieil la regarder bizarrement, elle lui offrit un joli sourire avant de continuer sa route vers son lieu de travail en riant. Les américains étaient bien différents des anglais sur bien des points pensa-t-elle. Lorsqu’elle arriva à Berkeley, son sourire était toujours présent, elle marchait gardant ses écouteurs sur les oreilles, ne souciant pas de ce qui se passait autour d’elle. Elle était dans sa bulle, ça lui faisait du bien de pouvoir de temps en temps tout oublier et juste penser à soi. Seulement, le répit fût de courte durée, Calyope sentit un regard sur elle, comme si on l’observait et elle détestait cette sensation, elle détestait être observée à son insu. Ca ne la dérangeait pas qu’on la reluque dans la rue, qu’on la détaille de la tête au pied mais, ce regard semblait plus pénétrant. Elle avait appris avec le temps à faire la différence entre les regards. Retirant les écouteurs de ses oreilles, elle se retourna sur elle-même pour tenter de découvrir l’identité de cette personne. Elle mit quelques minutes avant de tomber sur elle, leurs regards se croisèrent pour ne plus se lâcher, pas d’agressivité, pas de tension, juste deux paires d’yeux qui essayaient de lire en l’autre. Caly n’aimait pas quand on essayait de lire en elle, elle préférait que les gens prennent ce qu’elle leur donnait pour ensuite la laisser tranquille ce qui ne semblait pas être le cas avec ce jeune homme qui ne baissa pas une seule seconde le regard, toujours à la sonder.
« Excusez-moi, y aurait-il un problème ? Vous n’arrêtez pas de me regarder depuis tout à l’heure ! »
Le sourire qu’elle avait en arrivant avait vite laissé place un visage fermé et sans la moindre trace d’émotions. Le professeur excellait dans ce domaine là, passer d’une expression à l’autre et c’était une chose importante surtout quand on était à la tête d’une aussi grosse entreprise que la sienne et qu’en même temps, on faisait du trafic. Elle devait toujours faire attention aux expressions qu’elle laissait passer dans son regard. Gardant son regard froid et distant, elle attendait une réponse.
Dernière édition par Calyope I. O'Bannion le Jeu 13 Oct - 18:34, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Peut-être que les règles de l'intimité, c'est quelque chose qu'on doit définir pour soi même. Lun 29 Aoû - 20:17 | |
| Le réveil fût quelque peux brutal pour moi me réveillant avec un mal de crâne pas possible. La veille j'étais rentrer exceptionnellement chez moi pour être avec un ami. Bien entendu comme il à une mauvaise influence sur moi il m'a entrainer dans un bar et m'a forcer à boire. Si si je vous jure qu'il m'a forcé ! Bon ok j'étais consentent mais n'empêche que ce matin j'ai un mal de crâne incroyable et impossible de faire passer ça. Je descends dans mon salon éclairé de soleil avec ses grandes baies vitrées et m'assied sur un fauteuil en fermant les yeux, laissant le soleil me brûler la peau, sensation agréable de réchauffement, je n'arrive pas à réfléchir et ma tête me serre comme si elle était dans un étau. Je n'arrive pas à manger, encore moins à boire quoi que ce soit et je décide donc d'aller prendre une bonne douche. Une fois dans la douche je laisse l'eau couler un bon moment avant de me laver et de sortir en séchant mes cheveux dans une serviette. Je m'avance vers ma garde-robe enroulé dans une serviette et met un peu de musique avant de choisir une chemise de couleur sombre ainsi qu'un pantalon dans les même tons. Je m'habille avant de finalement réussir à prendre un petit déjeuner laissant ma gueule de bois sur l'oreiller. J'avale une tasse de café bien chaud et deux petits pains au chocolat avant de préparer mes affaires pour les cours de ce matin. Droit est mon cours qui va me prendre toute ma matinée et j'adore ça ! On ne peux pas dire que je sois physiquement le genre intello ou encore un geek avec les boutons et les lunettes triple foyers. Et pourtant j'adore les cours, si je suis maintenant à l'université c'est bien parce que j'en ait envie et non pas parce que j'y suis forcé ou autre. Et puis le fait de venir ici à Berkeley est comme un nouveau départ pour moi. Je peux enfin changer de vie, devenir quelqu'un d'autre et j'en ai vraiment besoin ces derniers temps.
Une fois arriver à l'université je me dirige en classe et attends que les trois première heures passent pour pouvoir après aller m'asseoir sous un arbre dans un des parcs de l'école. Je pose mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez et commence à regarder les gens qui passent. J'aime regarder de haut en bas les personnes que je croises dans la rue, non pas pour juger ou pour les regarder de haut mais simplement parce que j'aime décrypter les gens en un seul regard. J'adore connaitre le caractère des humains, qui est très complexe, rien qu'en observant quelqu'un. D'ailleurs une jeune femme m'intrigue dans cet immense parc. Elle est plutôt jolie, grande, brune et assez bien foutue mais ce n'est pas ça qui attire mon regard mais plutôt le fait qu'elle se mette à danser comme si elle était en boîte de nuit. Je l'observe pendant un moment avant qu'elle ne finisse par me regarder à son tour. Nous nous fixons pendant plusieurs minutes droit dans les yeux, même si mes lunettes de soleil cachent mon regard je sais qu'elle sait que je la regarde. Je sens dans ses yeux qu'elle se pose beaucoup de questions sur moi, tout comme moi qui essaye de décrypter ses mouvements. La jeune femme s'avance vers moi et me demande si il y a un problème. Je sourit, pub colgate nous voilà, et retire mes lunettes de soleil avant de poser vraiment mon regard dans le sien.Non non, désolé j'étais juste...perdu dans mes pensées si on veux. |
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| Sujet: Re: Peut-être que les règles de l'intimité, c'est quelque chose qu'on doit définir pour soi même. Jeu 13 Oct - 18:33 | |
| La jolie brune commençait plus tard aujourd’hui, elle avait donc décidé de passer la matinée à ranger sa maison qui était un vrai bordel. Calyope n’aimait pas laisser sa maison sens dessus dessous mais, elle ne pouvait pas non plus empêcher ses deux enfants de s’amuser, ces deux là semblaient s’entendre à merveille pour le plus grand plaisir de la maman. Elle avait craint à l’arrivée de Zoé dans leur vie que le courant ne passe pas avec son fils, Lukas mais, tout s’était passé à merveille et les deux enfants s’appréciaient énormément. La jeune femme les avait accompagnés à l’école après avoir pris leur petit-déjeuner, elle était ensuite revenue chez elle pour s’occuper de sa maison. Elle n’aimait pas confier cette tâche à une autre personne, elle le faisait elle-même et si à première vue, on pouvait croire qu’elle ne touchait ni de près, ni de loin au ménage, la réalité était tout autre. C’était une femme active tout en étant une femme d’intérieur, elle faisait la part des choses. Une fois qu’elle eut terminée, elle avait pris une douche pour ensuite se préparer pour se rendre à l’université. Le chemin de sa maison jusqu’à Berkeley ne fût pas des plus calme, en effet, la brunette en profita pour danser dans la rue comme une folle, ce qui ne la gênait pas, se souciant peu des regards lancés à son encontre. Seulement, arrivée à Berkeley, elle sentit un regard se poser sur elle ce qui eut pour effet de lui faire changer d’attitude du tout au tout. Apercevant la personne qui ne se gênait pas pour la détailler du regard, elle se dirigea vers elle pour lui demander s’il y avait un problème et la réponse ne se fit pas attendre.
« Si vous pouviez être perdu en regardant ailleurs, je vous en serais reconnaissante. »
Ce n’était pas son genre d’être aussi désagréable. Peut-être que si après tout. Cela dit, elle avait plutôt tendance à ne pas émettre des jugements sur autrui dès la première rencontre seulement, le fait de se sentir observer de la sorte, de sentir un regard insistant sur elle ou encore qu’on essaye de décrypter tous ses faits et gestes avaient tendance à la mettre hors d’elle.
« Je n’aime pas qu’on me regarde de la sorte. » Se sentit-elle obligée d’ajouter afin d’éviter tout malentendu tandis que sa bonne humeur s’envolait comme par enchantement.
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| Sujet: Re: Peut-être que les règles de l'intimité, c'est quelque chose qu'on doit définir pour soi même. | |
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