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| ❝ always be there for you, honey ❞ rosandro | |
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Invité Invité
| Sujet: ❝ always be there for you, honey ❞ rosandro Mar 30 Aoû - 11:05 | |
| rosie&leandro ;; Late night call collect from Arkansas. She said I need your help. And I said, I may have moved away and I know that on the day I left,I let you down but your still my baby sister. So always remember it's by blood we are bound, I may be here but I'll always be there for you ► ROSANDRO Fin Août. La rentrée approchait à grands pas, au plus grand damne de Leandro, auquel rentrée scolaire signifiait horreur. En effet, bien qu’il ne soit pas aussi bête que ses deux pieds, le Sigma n’était décidément pas assez intelligent pour la médecine. Redoubler deux fois sa première année dans ce domaine le prouve effectivement. Mais ce n’était pas comme s’il n’avait pas persévérait ou ne s’était pas assez acharné sur ses devoirs le soir, non. Bien au contraire. Leo considérait amplement que travailler jusqu’à n’en plus assez dormir, à en devenir totalement insomniaque tout en perdant le contrôle totale de sa personne était une preuve de sa volonté de réussir dans ces études. Pourtant, apparemment, cela n’avait pas suffi. Plus de deux cents étudiants avaient plus passé de temps sur les dissertations ou travaux manuels que lui, ou étaient tout simplement doués, ou plus chanceux. Deux ans de suite. A en croire, Leo n’était pas fait pour ce métier. Pourtant si, il en était persuadé. Etre resté au chevet de son pauvre défunt ami lui en avait persuadé. Ce n’était pas agriculteur à l’image de son paternel qu’il devait être, ni pompier ou policier tel il en a rêvé étant petit et encore moins professeur, comme l’en avait suggéré, un jour, sa mère. Non. Il voulait être médecin. Il devait être médecin, ou chirurgien. Au pire médecin, au mieux chirurgien, bien que ce fut deux branches totalement différentes dans un même domaine. Mais qu’importe, au fond de lui, il en était persuadé, il est né pour guérir les personnes, les soigner, leur redonner une seconde vie, un second souffle. Qu’importe le métier, tant qu’il travaille dans le médical, le relationnel. Il avait l’intention de réussir, d’atteindre son but, pour lui et son ami, ainsi que sa famille. Ces derniers ne l’avaient pas autorisé à pénétrer ces lieux sacrés, qu’ils ne pensaient jamais découvrir qu’était l’université de Berkeley, pour rien. Certes, lui seul payait en totalité sa scolarité, mais décevoir ses parents en échouant ne faisait pas parti de ses plans. Leandro prouvera qu’il peut réussir dans cette deuxième année, tant méritée après tant d’efforts. Pour, il avait l’intention de passer plus de temps qu’il ne le fallait le nez plongé dans les bouquins, quitte à ne plus voir la lumière du jour s’il le fallait. Intention totalement suicidaire mais justifié, et compréhensible. C’est ainsi, avec cette intention suicidaire, qu’à plusieurs semaines de la rentrée scolaire, qu’il se mit d’ores et déjà à feuilleter ses maintes livres de cours, se préparant déjà aux cours qui allaient suivre l’année suivante. Il espérait également être malin et devancer ses camarades à chaque cours, bien qu’il sache que c’était impossible. Qui ne tente à rien n’a rien après tout !
Le programme de cette journée ensoleillé – pour ne pas lui compliquer les choses – était alors très simple pour le jeune italien ; révisions, révisions et encore révisions. Réintégrer les rangs d’école avec le maximum de connaissances, c’était son but. C’est pourquoi il s’était enfermé à double tour de clé dans sa chambre, dans l’appartement en résidence qu’il partageait avec sa cousine bien aimée, Rosie. Non qu’il n’aimait pas sa compagnie ou sa petite manie de débarquer sans prévenir dans sa chambre, non. Simplement, il voulait un peu de tranquillité pour se concentrer pleinement dans ce qu’il appelait les « pré-révisions ». Ce qu’il avait rarement avec sa colocataire, tous deux profitant de chaque moment où ils se trouvaient ensemble pour le transformer en tout sauf en un moment de repos. Ils s’amusaient comme des petits gamins âgés d’à peine six ans, ensemble. Comme s’ils rattrapaient le temps perdu en recommençant tout depuis leur naissance. L’étape naissance / retrouvailles étant passée, suivait l’étape de l’accroissement / la découverte de chacun, une étape que tous deux prenaient un malin plaisir à explorer. Ils s’entendaient très bien, se taquinaient, s’amusaient à l’instar de deux petits fous vous dis-je, sauf qu’à la différence de ces derniers, aucune restriction ne leur était imposée, aucun adulte pour les surveiller. Ils se découvraient à leur manière et devenaient de plus en plus proches tels des frangins au fil du temps. Bientôt, peut-être, seront-ils inséparables tels des siamois ? Ils étaient bien partis pour dans tous les cas. Voilà, Leandro tenait énormément à sa petite cousine dont il venait à peine de découvrir l’existence mais pour le moment, va-t-on dire que le fait qu’elle le laissait tranquille pour ses révisions ne le déplaisait pas. Bien que concrètement, elle fût dehors en compagnie d’une amie donc elle ne pouvait le déranger.
Ou pas. Quand on parle du loup … Leo entendit une porte claquée dans l’appartement, puis des pas qui se dirigèrent vers sa chambre. Sans aucun doute, il ne pouvait s’agir de là que de Rosie. Une Rosie pas de bonne humeur à entendre ses pas pressés et son tambourinement incessant sur la pauvre porte du jeune homme après s’être buté dedans. Comme d’habitude, elle avait essayé de rentrer à l’improviste dans sa chambre, mais cette fois-ci, comme la porte fut fermée à clé, la jeune blonde ne put entrer. Ce qui avait l’air de la frustrer, avouons-le. Elle ne cessait de frapper, de s’acharner sur la porte innocente de Leo, attendant que ce dernier vienne l’ouvrir. « Rosie, je travailleeeeee. » cria-t-il à travers la porte, sans lever son postérieur de sa chaise. Mais la jeune femme ne voulut rien entendre, plus il criait, plus elle tambourinait contre la porte. Leandro, jetant un rapide coup d’œil à ses fiches, jugeant si cela en valait vraiment la peine, soupira avant de jeter le crayon sur son bureau et ouvrir la porte avant que celle-ci ne soit totalement abîmée. S’il y avait bien une chose à laquelle il ne pouvait résister, c’était céder quelque chose à ses proches, plus particulièrement à sa petite cousine et il le sentait, elle avait besoin de quelque chose. Quoi ? Reste à voir. Mais à peine eut-il le temps d’entrouvrir la porte qu’il vit une ombre se faufilait pour ensuite se jeter sur son lit, ventre à plat. « Rosinette chérie ? » Le jeune italien n’avait pas eu le temps de voir l’état dans lequel était sa cousine alors le doute commençait à venir. Souvent, il l’appelait ainsi pour obtenir une de ses faveurs ou tout simplement pour lui soutirer quelques informations sur ce qu’il ignore. Comme maintenant. Il ignorait totalement si elle pleurait ou rigolait, la tête plongée dans ses bras. Si ce fut une feinte comme elle en avait l’habitude de lui faire ; feindre la tristesse pour lui sauter au cou avec un polochon et signer le début d’une bataille d’oreillers sans fin. Ou si ce fut une vraie tristesse. Doucement, il souffla avant de sauter, à son tour, sur le lit – ou plutôt sur la pauvre Rosie. On entendit un léger cri étouffé de la part de la jeune blonde lorsque son cousin s’allongea perpendiculairement sur elle, puis des rires. « Mhhh, mon dieu, tu fais un super bon matelas ! Tu ne voudrais pas remplacer le mien, il commence un peu à s’enlaidir le pauvre ? » |
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| Sujet: Re: ❝ always be there for you, honey ❞ rosandro Lun 5 Sep - 15:00 | |
| T'ES MON DOUDOU Ϟ L'idéal de l'amitié c'est de se sentir un et de rester deux. Each friend represents a world in us, a world possibly not born until they arrive, and it is only by this meeting that a new world is born ▬ rosandro ♥ |
Je détestais la rentrée d'habitude. Mais là.. Mais alors là la rentrée c'était trop génial. J'avais passé des vacances merveilleuses. Totalement merveilleuses, il fallait le dire. J'avais l'habitude d'aller m'enfermer dans ma maison de campagne à Galway pour l'été, et comme les choses avaient quelque peu -hum hum- changé avec ma famille, j'étais resté tout l'été à San Francisco : magique. Je n'avais pas de nouvelles de mes parents depuis près de trois mois. Je pense qu'ils avaient finalement renoncé à passer des coup de fils, puisqu'ils tombaient toujours sur le répondeur. Ils avaient pourtant beaucoup essayé, mais je leur avait bien montré que j'avais abordé une autre vie. J'avais fais la connaissance de Perdita, ma soeur jumelle, et même si les choses n'étaient pas toujours totalement faciles -ce n'est pas facile de se retrouver après dix-neuf ans de séparation quand on se ressemble comme deux gouttes d'eau-, il fallait avouer qu'on s'en sortait bien. Peu à peu, notre entourage se faisait à la présence de l'autre, mais ils n'arrivaient pas à nous distinguer l'une de l'autre. Le seul qui en était capable, c'était mon chouchou. Mon Léo à moi. Franchement, j'aurais jamais cru que j'aurais pu avoir la chance d'avoir un cousin pareil. Il était au-dessus de tous les cousins de la terre, vraiment. Personne n'avait de meilleur cousin de moi. C'était dingue quand même : je l'avais accueilli à Berkeley, et pouf, quelques mois plus tard, on apprenait qu'on était cousins. Moi qui pensais que ça n'arrivait que dans les films.. Je pense que j'ai jamais été aussi heureuse que quand j'ai réalisé que, s'il était le cousin de Perdi, il était le mien aussi. C'était comme découvrir la caverne d'Ali Baba, ou comme goûter les meilleures céréales du monde entier : c'était le bonheur. Quand je lui avais annoncé la nouvelle, il avait sauté de joie, et avait renforcé mes pensées : nous allions devenir the best duet ever. Il s'est très vite imposé comme mon alter-ego. Il est devenu mon confident, mon partenaire de conneries, mon petit soleil à moi, mon meilleur ami, bref, il est devenu comme mon frère, en si peu de temps que tout le monde pensait qu'on éxagérait. Mais nan, on exagère en rien. On s'aime comme des fous et puis c'est tout. Léandro, c'est mon doudou. On s'était finalement installés ensemble pour jamais avoir à se lâcher, et je dois dire que notre colocation était une affaire qui roulait. Tout allait bien, on ne se disputait jamais, et il n'y avait aucun tabou, c'était magique. Comme avec ma Bela, qui était partie vivre de nouveau avec son chaton, chose que j'attendais depuis des mois. En tous cas, Léandro et moi on avait créé un mini-appart super cocon qu'on avait décoré à notre sauce. Une chose était sûre : quand on rentrait dans notre tanière, c'était du Da Pitruzzela pur. De Da Pitruzzela magique. Bref, nous quoi, nos petites pattes.
J'avais passé pratiquement toute la journée dehors. Le matin, je m'étais levée en rush, avais posé un post-it sur la table du salon pour que mon Léo ne s'inquiète pas de mon absence, et j'étais partie rejoindre Capryce pour une journée fille. On était d'abord allées faire du shopping toute la matinée, et j'avais trouvé un pull magique pour l'hiver qui avait occupé mon esprit pendant un bonne heure. Vous imaginez même pas l'amour que je peux porter aux fringues. Quand je rentre à la maison, c'est un vrai plaisir de couper les étiquettes, de plier, et de ranger bien proprement comme une grande dans mon beau dressing. Et puis j'avais trouvé ces chaussures magiques, magnifiques. On était allées manger dans un super petit restau rapide, et j'avais englouti en un rien de temps le meilleur sandwich de ma vie. En sortant, je m'étais promise d'y emmener Léo dés que je pourrais. Il était le genre de personne qui méritait de découvrir ce paradis de saveurs. Ma belle Sigma et moi avions décidé d'aller à la plage l'après-midi, mais nous nous étions d'abord arrêtées dans le parc presidio pour digérer. Affalée contre l'un des bancs, je me plaisais à critiquer tous ceux qui passaient avec ma jolie Suallen, juste pour le plaisir de dénigrer toutes ces filles magnifiques qui me faisaient me faire sentir comme une pauvre moche sans intérêt. Au loin, je voyais Lindsay Heineken, qui venait souvent dans le magasin où je travaillais. Cette fille était décidement carrément désespérante. Des jambes de dix mètres de long, des cheveux magnifiques, des fringues à se damner, je fis une moue exaspérée, mais ce fut encore pire quand mon très cher Ezra arriva derrière elle et lui mes les mains sur les yeux. J'ouvris de grands yeux surpris et dégoûtés à la fois, tandis qu'elle se retournait vers lui et qu'il lui offrait un sourire indentique à ceux qu'il avait l'habitude de me faire. Le petit monstre vert du nom de jalousie se réveilla immédiatement dans ma poitrine, sans que je le veuille vraiment. Il fallait que je rentre pour me remettre de ça. Il FALLAIT que je rentre. Prétextant un oubli de chose à faire à ma complice, qui comprit très bien la situation, je filai à ma voiture et conduisis jusqu'à la Milky Way Résidence, montai les escaliers, et ouvris la porte avec force. Attrapant mes céréales préférées, aux noix de pécan et au sirop d'érable, je filai frapper à la porte de mon colocataire qui savait tout réparer. « Rosie, je travailleeeeee. » dit-il. Mais à sa voix, je vis qu'il n'était pas très motivé, et c'était un cas d'urgence, j'avais besoin de lui. Alors sans hésiter, je commençai à gratter à la porte comme un chat avec ses griffes. Il allait bien finir par craquer, il m'aimait trop pour ne pas m'ouvrir. Au bout d'une minute qui me sembla en valoir dix, il finit par m'ouvrir, et complètement démotivée, je couru vers son lit et m'y étala de tout mon long, balançant le paquet de céréales à l'autre bout. « Rosinette chérie ? » dit-il d'un ton inquiet, alors que je rangeai ma tête dans mes bras pour faire semblant de pleurer. Je sentis un poids tomber brutalement sur mon corps, et c'est avec un petit cri que je reçus mon meilleure cousin de la terre entière sur le dos, mais finalement, je finis par rire, plus nerveusement qu'autre chose. « Mhhh, mon dieu, tu fais un super bon matelas ! Tu ne voudrais pas remplacer le mien, il commence un peu à s’enlaidir le pauvre ? » il faisait semblant de réfléchir avec son air intelligent. "Niguedouille, si tu me prends comme matelas que vais vite m'affaisser. Je deviendrais une vrai crêpe humaine et tu t'en voudras toute ta vie. Et puis, il est hors de question que je te serve de matelas si tu décides de faire des cochonneries le soir", dis-je avec un air et un ton dégoûtée. Nan mais oh, et puis quoi encore. Mon alarme d'entremetteuse s'alluma, et j'eus la vision soudaine de Clélia entrant dans la chambre et sauter sur mon Léo. Beurk, je secouai la tête pour éloigner cette image de mon esprit. Puis, j'entrepris de me retourner pour pouvoir le regarder, et j'entendis des petits cris de douleurs pendant la manœuvre. J'étais en train de lui défoncer les côtes "Tu vois mon doudou, je serais un mauvais matelas." Puis l'image d'Ezra me revint en tête, et je fis une moue triste. "Léoooo. Ma vie est minable. Dis-moi que t'as des ailes, une baguette magique et que t'es une fée en fait." Je jouai des cils pour qu'il avoue. Oui, je voulais terriblement à cet instant précis qu'il soit une petite fée. "Je veux devenir une bombe sexueeeeeeeeeeeeelle" criai-je dans notre tanière, faisant semblant de pleurer. |
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| Sujet: Re: ❝ always be there for you, honey ❞ rosandro Sam 15 Oct - 0:36 | |
| rosie&leandro ;; Late night call collect from Arkansas. She said I need your help. And I said, I may have moved away and I know that on the day I left,I let you down but your still my baby sister. So always remember it's by blood we are bound, I may be here but I'll always be there for you ► ROSANDRO La famille, rien de plus primordial n’existe que la famille. On ne la choisit pas, on fait avec. Souvent, le hasard fait que l’on se retrouve avec une famille formidable, avec laquelle l’entente est au summum, avec laquelle la joie de vivre était occasionnellement présente. Mais souvent, également, ce hasard fait mal les choses et l’on devient fils ou fille de parents que l’on aimerait ne jamais avoir connu. La vie est cruelle, la famille encore plus, quand la chance a filé entre nos doigts à un moment donné de la vie. Mais fort heureusement, Leandro avait une famille qui rentrait plus que la première que la deuxième, bien que tout ne fût pas rose chez les Da Pitruzzela. Un père, une mère, un aîné, un cadet, une entente hors-norme, cette petite famille vivant à la manière des Ingalls a tout d’une famille parfaite et heureuse ; une gentille maman à l’écoute de toute sa petite patrie, un aimable papa, gâtant ses deux fistons comme il se doit, et deux frères, liés comme deux doigts de la main. De quoi envier, et être satisfait ! Seulement, l’Homme est connu comme l’être vivant, n’étant jamais satisfait de ce qu’il possède, tous, sans exception, et Leandro n’échappait pas à la règle. Et pour cause, depuis son plus jeune âge, alors qu’il fréquentait des jeunes ayant tous la famille proche d’eux, le sigma ne cessait de se demander qu’en était-il advenu de sa famille, à lui. Ses grands-pères, ses grands-mères, ses cousins, ses cousines, ses oncles, ses tantes … où étaient-ils tous ? Déjà, en avait-il ? Bien évidemment. L’idée que les seuls Da Pitruzzela du monde furent eux, habitants d’Arkansas, sans aucun avenir prometteur à première vue, il ne l’acceptait pas. Il savait que quelque part dans le monde, un ou une autre Da Pitruzzela existait, il le savait. On nous dit, ne jamais désespérer. Et pour cause, ces vacances, il rencontra Rosie et Perdita Da Pitruzzela …
« Niguedouille, si tu me prends comme matelas que vais vite m'affaisser. Je deviendrais une vrai crêpe humaine et tu t'en voudras toute ta vie. Et puis, il est hors de question que je te serve de matelas si tu décides de faire des cochonneries le soir. » Aplatie telle une crêpe, écrasée sous le poids du jeune homme, Rosie suffoquait légèrement avant de pouffer de rire. Léo l’accompagna quelques secondes plus tard, une fois qu’il eut entendu cette réponse si … Rosie. Continuellement, tous deux étaient ainsi ; plaisantant à tout bout de champ ou taquinant l’autre quand l’occasion se présentait. Puis quand l’un n’était pas d’humeur, en général, l’autre usait de tout son être pour qu’un nouveau petit jeu sans intérêt mais amusant commençait. C’était ainsi, tous les jours, à chaque heure, chaque minute, chaque seconde, depuis leur rencontre, depuis leur emménagement. Un cercle vicieux sans fin de gamineries entre cousins. Une amitié fusionnelle ? Non, bien plus que ça : la famille. Les Da Pitruzzela en vrai, sans contrefaçon. « Niguedouille toi-même. » Réplique d’un bambin de six ans, au maximum. « Et, si pour t’avoir comme matelas, je devrais t’écraser en crêpe humaine, je n’hésiterais pas. Perdi me soutiendra et on t’écrasera tous les deux et on fera nos cochonneries tous les deux, chacun son tour, tous les soirs. » Plus Léo avançait dans son discours digne d’un enfant de primaire, plus il gigotait sur sa pauvre petite cousine, qui commençait petit à petit à manquer de souffle. Alors, elle gigotait, gigotait, et il le sentit ; des cris de douleurs se fit entreprendre, ceux d’un italien auquel on était en train d’abîmer ses côtes un par un. La blondinette se faisait un malin plaisir à se venger des paroles de son cousin et avait l’air fière d’elle lorsqu’elle releva la tête vers Léo, dorénavant couché à côté d’elle. « Tu vois mon doudou, je serais un mauvais matelas. » Un petit sourire mi- douleur et mi- hypocrisie apparut sur les lèvres de Leandro et il fixa durant un bon moment sa petite cousine, son tout. Il peut paraître stupide ou totalement incrédule de tomber sous le charme d’une personne, d’en être totalement accroché H24, totalement dépendant en un si court laps de temps, pourtant c’est ce qui arriva à ces deux-là. Deux personnes que rien n’unissait au tout début. Une simple petite étudiante blonde des sigmas, faisant la visite guidée à nouvel étudiant timide et presque coincé futur sigma, le classique. Tout le monde connait. Mais la simple petite blonde et le nouvel étudiant timide et presque coincé devenant en même pas un mois les meilleurs amis du monde, des confidents, des inséparables, des alter-ego, des âmes prédestinées à être présentées, des cousins fusionnels quoi, rares connaissent. D’ailleurs, beaucoup n’ont pas cru à la véritable amitié qui s’était installée entre eux, mais qu’importe ! ils s’aimaient, se chérissaient plus que tout au monde et rien d’autre importait ! Personne ne touchait, ou faisait du mal à Rosie tant que Léo se trouvait dans les parages et même s’il ne l’était pas, et vice-versa. Une relation pire que fusionnelle qui fonctionnait dans les deux sens, une relation indescriptible. « Léoooo. Ma vie est minable. Dis-moi que t'as des ailes, une baguette magique et que t'es une fée en fait. » Soudain, alors que blondie avait l’air souriante, elle s’écria presque en sanglots cette phrase. Surpris, étonné, Leandro ne réagit pas de suite, avant de faire comme à son habitude dans ces cas-là : faire l’idiot dans le seul but de rendre tout sourire sa cousine. Alors il se leva, se dirigea vers son armoire, l’ouvrit et y fouilla. Il a referma quelques secondes plus tard, et en sortit avec un petit bonnet vert qui ressemblait fort à celui d’un lutin, sur la tête et fit un énorme sourire à Rosie. « Pas de baguette, pas de fée (dommage, n’est-ce pas ?), mais juste LUTIN LEANDRO, prêt à exaucer tous vos vœux très chère. TADAAAAAA ! » Il fit une brève salutation à sa manière, en se courbant et faisant un semblant de vague avec sa main, avant de se recoucher aux côtés de Rosie, toujours l’air triste. « Demande-moi tout ce que tu veux et je te le donnerai, comme toujours. » murmura-t-il, en lui lançant un sourire radieux. C’était, pour lui, une autre façon également d’en connaître d’avantage sur la tristesse de sa petite protégée, et, comme souvent, voir s’il ne pourrait ou non y mettre son nez pour tout arranger. Leandro était souvent la solution des problèmes à la jeune sigma, souvent, oui. « Je veux devenir une bombe sexueeeeeeeeeeeeelle ! » Durant quelques instants, il la fixa, de yeux ronds, se demandant si le cerveau de sa cousine était bien en place, puis se demandant ensuite ce qui pouvait bien la tracasser à ce point, pour pouvoir demander ainsi. Il rit, sans pouvoir s’en empêcher, ensuite. Et se rappela soudain d’avoir promis d’exaucer tous ses vœux, bien qu’il se doutait qu’elle ne disait cela que par pure tristesse ou désarroi. « Lutin Leandro exauce ton vœu … et te transforme en Rosie Constantine Da Pitruzzela, la plus belle et sexy fille au mooooooonde entier ! » N’est-il pas mignon ainsi ? Qui ne résisterait pas à son charme ? Toujours allongé aux côtés de sa cousine, Leandro se rapprocha d’elle et ne put s’empêcher de la prendre dans les bras, avant de lui déposer un baiser dans les cheveux. « Et si tu arrêtais de sortir des sottises pareilles et m’expliquer à quoi rime tout ça ? » Parfois, la famille vous déçoit, vous abandonne lâchement, vous renie totalement, mais parfois, elle est là pour vous, quand vous avez besoin, quand vous la quémandez ou non, quand vous avez besoin de réconfort, elle est là. Et puis quand elle est là, pour n’importe quoi, c’est vraiment coule ! |
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| Sujet: Re: ❝ always be there for you, honey ❞ rosandro Jeu 15 Déc - 10:20 | |
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| Sujet: Re: ❝ always be there for you, honey ❞ rosandro | |
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