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The Hangover

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MessageSujet: The Hangover The Hangover EmptyMer 29 Juin - 21:05

The Hangover Rednose1 The Hangover Sanstitre5-1 The Hangover 221825_10150271796962571_121646477570_9246138_5346808_n The Hangover 0d0310




Tout a commencé il y a quelques heures seulement...

« J'ai vraiment besoin d'une soirée. Une bonne grosse soirée comme à l'ancienne tu vois ? », lançais-je à Alcide en m'affalant dans un des canapés de la salle des professeurs. A savoir qu'une ''soirée à l'ancienne'' signifiait une soirée d'il y a quelques mois à peine, comme j'avais l'habitude de le faire avec celui que je considère comme mon frère de bière. Parfois, Cooper nous accompagne. Au final, ça finit en ivresse la plus totale avec des actes totalement délurés doublés d'une connerie certaine. Mais dans le fond, c'est ça qui est bon. On oublie le temps de quelques heures les tracas de la vie quotidienne. On en profite pour regretter amèrement le lendemain matin, que ce soit quand on est victime d'une violente gueule de bois, ou bien des représailles de la femme que l'on aime. Mais cela ne nous empêche pas de continuer. Combien de fois ai-je prononcé la phrase : « Plus jamais une goutte d'alcool... plus jamais ! », pour que le soir même, je finisse dans un bar avec : « Alcide paye une tournée générale ! Youuuuuuupi ! », sans le consentement de ce dernier, bien entendu...

Et alors que nous étions en train de programmer une petite virée dans un bar, pour le soir même, Alcide, Cooper et moi, tous les trois affalés dans le canapé, le miracle se produisit. Sorti de nul part, un homme arriva, un homme aux allures timides. Trop vieux pour être étudiant, mais qui faisait néanmoins penser à un enfant perdu au beau milieu d'une foule. Je compris rapidement qu'il s'agissait d'un nouveau professeur. Maria m'en avait parlé. Elle allait l'engager pour qu'il commence les cours au début de l'année scolaire, c'est à dire en septembre ou en octobre. Byron. Je me souvenais uniquement de son prénom. Pourquoi ? Parce qu'il a le même que le petit ami de Docteur Quinn Femme Médecin. On se passera de tout commentaire vis à vis de ma culture sur cette série télévisée. Bref... En homme civilisé, et surtout dans le cadre de l'assistance à personne en danger, je me levais du canapé, en déposant bien soigneusement mon café sur la table basse, non sans me taper le genoux contre le bord de celui-ci. « Mh... », lâchais-je, avant d'effectuer une petite distance à cloche pied jusqu'à l'homme. « Salut ! C'est toi le nouveau ? Moi c'est Ed. Je te présente Alcide là-bas. Et là, c'est Cooper. »

Au bout de quelques minutes de conversation plus ou moins sérieuses, nous en arrivâmes tous à proposer à Byron de se joindre à nous pour notre petite soirée improvisée. Et déjà, nous nous lancions discrètement des clins d'œil avec mes deux complices, ayant visiblement tous la même idée : Faire de cette soirée, une soirée d'intégration pour le nouveau, qu'on pourrait également appeler une soirée ''désintégration''. Du bizutage, du pur, du dur, du grandiose, du nauséeux, de l'alcool, des défis, tout. Bien évidemment, nous évitions d'expliquer tout ça à Byron, au risque de le voir partir en courant. On est des gamins, ou on ne l'est pas !


L'Absinthe. 21H30. « Aller ! Un autre whisky pour Byby ! » Une tape amicale dans le dos de ce dernier, alors que j'observais comme je le pouvais, le barman servir un autre verre à notre futur collègue. Il faut dire que ça tournait déjà pas mal pour moi. C'était la raison pour laquelle je riais pour rien à m'en pisser dessus.
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MessageSujet: Re: The Hangover The Hangover EmptyMer 29 Juin - 22:08

The Hangover 470333david14The Hangover 1586625s5w927lwj
The Hangover Bradley-bradley-cooper-10635883-100-100The Hangover George-Clooney-george-clooney-63647_100_100

    Ah les examens, le malheur des étudiants et le bonheur des enseignants. Enfin pour Cooper ça l’était, vu qu’il n’enseignait pas depuis longtemps à Berkeley et qu’il n’avait pas été convoqué pour les corrections de copies. Donc pour lui tout allait parfaitement bien. De plus ses affaires tournaient bien et les plus gros procès étaient passés. Pas de gros travaux importants et il profitait donc des quelques moments libres qu’il avait pour aller voir quelques personnes et aujourd’hui, voir ses collègues à l’université. Se retrouvant dans la salle des professeurs, il en profita pour aller se prendre un thé. Tout en se faisant, il entendit la porte de la salle s’ouvrir et il vit arriver deux hommes qu’ils connaissaient. Edward, parce qu’il l’avait vu plusieurs mois avant, quand Maria avait voulu adopter Ambre. Cooper étant l’avocat chargé de faire gagner Maria face à un autre couple, il avait fait la connaissance d’Edward. Cet homme n’avait plus beaucoup de secrets pour lui, sur le plan juridique. En effet, en temps qu’avocat Cooper se renseignait et il trouvait le plus de choses possible. Evidemment, il ne parlait pas de tout et il laissait des choses qui n’étaient pas à utiliser, mais il savait pas mal de choses sur l’irlandais. Depuis, ils se voyaient de temps en temps, mais sans plus. Pour Alcide, c’était différent. Cooper l’avait rencontré ici, à l’université et le courant était plutôt bien passé. Entre les trois hommes ça allaient, surtout depuis que les deux enseignants à plein temps avaient invité l’avocat à participer à leurs soirées plus qu’arrosées. Au début Cooper n’avait pas dû tout penser qu’il aurait pû finir aussi minable, mais ça n’était pas pour lui déplaire. Alors à chaque fois que cela pouvait se faire, ils en profitaient pleinement et Coop devait avouer qu’il aimait bien pouvoir penser à autre chose et finir dans un état lamentable. Etre avocat c’était être strict, voire trop strict, alors se lâcher, c’était juste parfait.

    Parlant donc avec ses collègues, il avait eu le bonheur de finalement voir qu’il ne serait pas la seule victime de la soirée. En effet, un homme était entré dans la salle des professeurs. Cooper ne savait pas qu’il y aurait un nouvel enseignant à la rentrée, mais il devait avouer que cet homme qui se tenait là, semblait au premier abord, agréable. Ah bah on parle de Cooper là ! N’oublions pas que monsieur aime passer du temps en bonne compagnie, qu’elle soit féminine ou masculine. Evidemment, avec Alcide et Edward, il n’y avait pas eu d’ambigüité. En effet Coop savait qu’Ed était avec Maria et il avait vite compris que son acolyte était un coureur, mais uniquement avec les femmes. Alors aucun problème entre les trois enseignants, mais voir un petit nouveau n’était pas pour déplaire à l’australien et il comptait bien avoir quelques réponses à ses questions. Mais pour cela, il savait que ça ne serait pas à cet instant, dans la salle des professeurs. En effet, il avait vu les regards de ses deux collègues et il savait que Byron allait devoir s’accrocher.

    Posant son verre sur le comptoir, Cooper se mit à sourire. La soirée commençait plutôt bien et en entendant Edward redemander un verre, l’australien tourna la tête vers le petit nouveau de la bande. Faisant signe de tous les resservir, Cooper commença à faire le hamster. Oui, vous savez quand vous gonfler les joues et que vous restez comme ça pendant plusieurs minutes ? Oui bon ça n’était pas la meilleure appellation, mais bon. Soupirant doucement, il regarda les verres arriver et sourit avant de regarder Byron.

    Ca va, tu suis ?
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MessageSujet: Re: The Hangover The Hangover EmptyJeu 30 Juin - 4:09





Alcide & Byron
Cooper & Edward



©️






« Berkeley University »
5.37PM



S'habiller cool, sans trop de chichi. C'était là la différence principale que je trouvais avec Oxford, où nous partagions notre temps entre de vulgaires tenues civiles et les prestigieuses toges universitaires que nous réservions au Collège des Professeurs ou pour les séminaires divers que nous pouvions avoir au sein de l'une des nombreuses enclaves disséminée un peu partout en ville. C'était là, la seconde différence que je percevais. Oxford était une ville universitaire, avec des campus spécifique clairsemés de ça et là du centre-ville alors que Berkeley... Et bien, Berkeley se montrait terriblement "classique": des bâtiments, un parc, les antres des fraternités étudiantes, et si cela en tant que tel ne se faisait pas bien petit, ça ne faisait que pâle figure en comparaison à la grandeur d'Oxford... Cela ne m'a pas empêché de me perdre au moins une fois au fil des couloirs qui s'ouvraient à moi. Habillé d'un jean très légèrement délavé, d'un t-shirt rouge carmin surmonté d'une veste noire, je marchais d'un pas silencieux vers l'endroit où l'on m'avait dit se trouver la salle des profs. Il n'y avait plus grand monde en tant qu'étudiants, mais les rares que j'avais pu trouver avaient été courtois assez pour m'indiquer le chemin. Madame la directrice avait malheureusement été trop occupée pour me faire visiter l'ensemble du complexe, aussi lui avais-je offert de partir à la découverte de mon côté... C'était tellement plus intéressant, dans un sens, même si cela m'angoissait un petit peu plus que d'ordinaire: je m'étais déjà retrouvé seul dans un bâtiment inconnu, avant de me retrouver face à face à une femme au tempérament de feu. Suffit les surprises, je ne désirais que retrouver un semblant de normalité avant de finalement pouvoir m'installer dans cet univers qui devenait pas à pas le mien. Une petite éternité sembla s'écouler avant que finalement je ne découvre cette pièce qui allait devenir mon repère, alors qu'en réalité une petite dizaine de minutes à peine séparait mon arrivée ici à l'instant auquel j'avais quitté le bureau de Miss O'Berkeley. Le fait qu'elle porte le même nom que l'université qu'elle dirigeait m'avait arraché un sourire, mais je n'ai pas osé lui en piper mot. La salle des profs était brillamment éclairée, le soleil laissant darder ses rayons à travers les nombreuses fenêtre qui illuminaient ainsi la pièce. Au centre trônait une table flanquée d'innombrables chaises, les murs étaient dissimulés derrière divers armoires de rangement et divers autres casiers auquel je m'attendais à voir sous peu mon nom figurer. J'embrassais la salle du regard, ayant probablement l'air un petit peu perdu mais répondant néanmoins d'un signe de la main aux quelques mots de bienvenue que m'adressèrent les premiers collègues auxquels j'eus affaire. Mes yeux se posèrent sur la pièce dans son ensemble, songeant calmement que j'allais me plaire dans une salle pareille et que si le moment venait, je pouvais toujours dire de me détendre un minimum dans le sofa qui flanquait le mur du fond, comme si on cherchait à cacher sa présence de toute personne qui oserait un jour risquer un coup d'oeil dans le repère des aînés de l'université...

Une exclamation de douleur se laissa entendre et lorsque mon regard suivit le son dans le but d'en découvrir la source, je vis un jeune homme plein d'énergie s'avancer péniblement vers moi. « Salut ! C'est toi le nouveau ? Moi c'est Ed. Je te présente Alcide là-bas. Et là, c'est Cooper. » Une main serrée pour Edward, un coup de tête à chaque homme alors que les présentations se faisaient au moins entre nous trois. Derrière moi, sur ma gauche, une femme soupira d'exaspération, un peu comme si elle était détentrice d'un savoir que je n'avais pas. Un homme se tenait proche d'elle et si j'avais à parier quelque chose, je dirais que ces deux-là étaient en couple. Souriant et saluant de la tête à nouveau, elle me rendit mon geste par un sourire éclatant et un petit signe de la main. Mais là n'était pas vraiment mon souci pour l'instant, puisqu'Edward semblait avoir d'autres plans pour moi. Byron Callahan répondis-je enfin. Tant pis qu'elle sache quelque chose que j'ignorais, je préférais partir du principe que puisque j'étais l'unique nouveau, ça devait probablement être le cas vis à vis de n'importe qui et/ou n'importe quoi. Cinq minutes n'étaient pas passé que déjà j'étais cordialement invité à la petite soirée qu'ils se préparaient entre eux ce soir, Cooper offrant même de passer me prendre à mon appartement pour me conduire sur les lieux. Le remerciant d'un sourire gêné, quelque peu témoin de l'homme qui se voyait soudainement catapulté dans un autre monde, j'écoutais les hommes discuter alors que je prêtais une oreille attentive dans l'espoir de pouvoir m'inclure à la conversation dans les plus brefs délais....



« Absinthe Bar »
9.30PM



La soirée tirait doucement en longueur et au plus les shots de whisky s'accumulaient, au moins j'avais l'impression de m'en soucier. J'avais toujours su bien tenir mon alcool, mais le fait d'avoir l'estomac pratiquement vide aujourd'hui ne devait probablement pas enrayer les effets du liquide doré coulant dans mon gosier alors qu'Edward réclamait bruyamment que l'on me serve un autre verre. Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler Byby sifflais-je les dents serrées, l'alcool rendant ma demande bien moins menaçante que ce qu'elle aurait dû. Observant attentivement le club dans lequel nous nous trouvions, je pouvais le comparer à deux éléments de ce que je considérais encore trop comme mon chez-moi: la modernité des lieux n'avait rien à envier au Bridge, et l'ambiance semblait tout droit sortie du King's Arms. Je me demandais s'il n'était pas incorrect pour des enseignants de s'exhiber ainsi devant les étudiants, mais apparement ce devait être coutummier chez les Américains puisqu'ils ne semblaient en aucun cas s'en soucier. Enfin, Américains.... Ils avaient chacun un accent aussi américain que le mien, donc bon... « Ca va, tu suis? » me demanda avec sollicitude Cooper. Apparemment, si son accent avait à me servir d'indicateur je dirais qu'il n'était pas né sur le même hémisphère que moi. A sa question, je me tournais vers Edward et Alcide qui discutait de je ne savais quoi en m'observant de temps à autre. Buvant un peu plus d'alcool, puis me penchant vers Cooper pour me faire entendre malgré la forte musique, je répondis par la positive, même s'il était évident qu'il me faudrait encore un moment pour totalement m'habituer à tant de nouveautés. Si je devais en juger par l'attitude de mes camarades, ils avaient toutes les intentions du monde de m'y "aider" et, dans l'ignorance, je ne pouvais qu'en être reconnaissant...









HJ: terminé à 4.56... Je vais me coucher, now, Solange & Seth passent me dire bonjour début d'après-midi, faut que je soie présentable laugh . S'il y a à redire avec ce message, :out: MP. Merci laugh




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MessageSujet: Re: The Hangover The Hangover EmptySam 2 Juil - 19:08

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    On dit souvent que la diversité n’est pas mise en avant. Selon certains, on ne prend pas le temps de connaître les autres et puis si on voit sur la plan large, ce sont les cultures qui ne se rapprochent pas assez. Cooper lui n’avait jamais cherché à se rapprocher de ses amis australiens. A vrai dire, plus jeune, il n’en avait pas eu la force et ses familles d’accueil le lui avait interdit. Il n’y avait qu’une seule fois où il avait dansé avec des jeunes de son quartier, qui était bien plus âgé que lui. Autrement, il ne se mêlait pas aux autres. Par contre aux Etats-Unis, il pû voir que les mélanges étaient fréquents. Pour preuve ce soir, pas un seul américain pur souche entre les quatre enseignants. Il y avait lui l’australien. Alcide le belge, Edward l’irlandais et Byron l’anglais. En effet, en discutant dans la salle des professeurs, ils avaient apprit l’identité du petit nouveau. Géographiquement parlant, les plus proches étaient Ed et Byron. Même s’ils en avaient un peu parlé, Cooper n’était pas particulièrement intéressé par les origines de chacun. En effet après avoir tous parlés, il avait dû partir pour son cabinet après un appel d’un de ses collègues. Il avait donc proposé rapidement à Byron d’aller le chercher jusqu’à chez lui, au besoin. Cooper savait que Edward et Alcide seraient déjà en train de préparer leur soirée et ne penserait pas tout de suite à demander à leur nouveau collègues s’il connaît la ville. Byron lui avait alors indiqué son adresse et Coop avait pû partir à son cabinet. Là-bas, il avait travaillé, avant de pouvoir rentrer chez lui. Un tour sous la douche, puis il s’était changé et était ensuite partit prendre son collègue chez lui, avant de partir au bar. La soirée avait débuté doucement. Cooper savait qu’Ed et Alcide pouvaient être rapides niveau boisson. Après avoir entendu le surnom donné à l’anglais, par l’irlandais, Coop sourit et finit son verre. Puis, il demanda à son collègue s’il arrivait à suivre et le voyant se pencher vers lui, il sourit à sa réponse.

    Je ne suis pas sûr de pouvoir nous reconduire jusqu’à chez toi ce soir par contre. Va peut-être falloir qu’on appelle un taxi, ou qu’on marche.

    Autant le prévenir tout de suite. De toute façon, même si Cooper ne buvait pas de son côté, il savait que le belge et l’irlandais le verrait et ils le forceraient à être au même point qu’eux. Du coup, il buvait, mais moins vite, pour rester à peu près maître de lui, même s’il savait qu’il finirait assit par terre à faire le hamster. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait prit cette habitude quand il était complètement cuit. Attrapant son nouveau verre, il en but la moitié et regarda l’anglais.

    Pourquoi t’es venu jusqu’à San Fransisco pour enseigner ?

    Curieux ? Un peu, mais c’était surtout pour faire la conversation, vu que Alcide et Edward semblaient parler entre eux.

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MessageSujet: Re: The Hangover The Hangover EmptySam 2 Juil - 22:24

The Hangover 861881drunkguys

    Qui dit nouveau collègue dit guindaille assurée. Le proverbe n’était pas encore entré dans les almanachs divers, mais il était bel et bien entré dans les mœurs de certains. C’était aussi simple que cela. Et si Alcide se retrouvait ce soir à faire la bringue avec O’Malley, Stevenson et Callahan, c’était pour cette raison.

    Tout avait commencé par un début de journée tout ce qu’il y avait de plus normal. La salle des professeurs regorgeait d’inactivité. Edward squattait le meilleur canapé, Alcide et Cooper près de lui. Le professeur de psychologie aurait adoré pouvoir s’affaler de toute sa longueur sur ce canapé, mais le meilleur coussin étant occupé par les fesses de son pote, c’était partie remise.
    Bref, le temps passait lentement. Tous les enseignants présents se faisaient royalement chier, sans vouloir être vulgaire, et ça manquait cruellement d’animation. C’est alors que la porte s’était ouverte sur une silhouette que personne ici ne connaissait. Un grand type, mince, l’air de venir d’une autre planète. Un nouveau collègue… LE nouveau collègue.
    Ed ne se fit pas prier, il était comme ça, lui, plutôt sociable, le sourire aguicheur et la tendance à se faire apprécier assez rapide. D’ailleurs, l’Irlandais s’empressa de présenter brièvement ses deux compagnons de canapé au nouveau. Byron. Mmmh, un prénom qui n’était pas sans rappeler à Al un écrivain britannique du XVIIIe siècle.
    Après un regard entendu, la décision était prise : ce p’tit nouveau allait être de la partie ce soir… et il s’en souviendrait durant tout le restant de sa vie !

    Depuis quelque temps, les bonnes vieilles soirées hyper arrosées – pour ne pas dire noyées – avaient repris de plus belle et il n’était pas rare que le prof de droit, Cooper Stevenson, se joignît à Edward et Alcide. Un mec sympa, mais van Stexhe n’estimait pas le connaître vraiment. C’était un camarade de beuverie et même si, l’alcool aidant, ils avaient parfois des délires plutôt intenses ensemble, cela n’en faisait pas un ami. Un pote, à la rigueur. Et encore…
    Mais là n’était pas la question. Alcide acceptait les nouvelles têtes, tant qu’il y avait à boire et qu’il était possible de s’éclater entre mecs.
    La différence, aujourd’hui, c’était que la soirée s’annonçait un peu particulière. Puisque la tradition voulait que les nouveaux venus soient accueillis comme il se devait, il était du devoir du trio infernal écumant les bars de la ville de bizuter le dénommé Byron avec des litres et des litres de liquide parfumé à l’alcool.

    À l’Absinthe Bar, ce soir, accoudés tous les quatre comme des mousquetaires revenant d’une mission spéciale, les enseignants vidaient verre sur verre, chacun à leur manière, mais le rythme était imposé. Edward avait trouvé génial de faire boire plein de whisky au nouveau, et tous avaient suivi. Le whisky n’étant pas la boisson préférée de van Stexhe, celui-ci passa une commande de huit bières, histoire d’en avoir une d’avance chacun. Et puis, tandis que Cooper semblait vouloir s’occuper de Byron, le Belge et l’Irlandais s’affairaient à imaginer la suite des événements, à mettre sur pied des projets de jeux à boire et de gages à faire faire à Byby.

    Les bières atterrirent devant les quatre compères et Al se leva pour venir poser une main sur l’épaule de Byron.


    "Alors, Callahan, comment on « afonne » dans ton coin ?" Dans sa main droite, son verre. Il le leva à hauteur des yeux de l’Anglais avant de faire un mouvement ascensionnel vers sa bouche… "A main… à bouche… et à cul nom de Dieu !!" … et de vider le récipient dans sa gorge, en bloquant sa glotte.

    Alcide reposa bruyamment son verre sur le comptoir avant de vaciller un instant en regardant le nouveau.
    "Allez, à toi, montre un peu que t’as des couilles, Callahan !"

    Il fallait bien un petit échauffement avant les choses sérieuses, après tout…

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MessageSujet: Re: The Hangover The Hangover EmptyLun 4 Juil - 14:37

The Hangover Rednose1 The Hangover Sanstitre5-1 The Hangover 221825_10150271796962571_121646477570_9246138_5346808_n The Hangover 0d0310




Je ne sais pas si c'est psychologique, mais j'ai l'impression qu'avec un coup dans le nez, les gens font davantage ressortir leur accent. Et sincèrement, notre petit quatuor ne semblait être qu'un pot pourri de nationalités. Une auberge espagnole. Des touristes venus conquérir le Nouveau Monde. Alcide, venu du Paradis de la frite. Cooper, de KangourouLand – sachez que je l'imaginais déjà en train de faire des concours de sauts avec ces magnifiques animaux... ces magnifiques et délicieux animaux. Un bon pavé de kangourou. Mh ! Je n'aurais pas été contre une petite bouchée ! Ensuite, il y avait Byby, incarnant la classe anglaise, doublé d'un charisme sans précédent. Là, c'est l'alcool qui parle. Sinon, mon côté historien aurait davantage évoqué son peuple comme celui qui a longuement fait chier le mien. Mais ça serait comme encore en vouloir aujourd'hui aux allemands pour la seconde guerre mondiale. La nouvelle génération n'en est pas responsable. Bref. Puis il y avait moi, Edward O'Malley, né dans le monde merveilleux des leprechauns, où le vert et le whisky sont les deux symboles forts. Oui, nous étions un pot pourri de nationalités, avec des accents à coupé au couteau, si l'on se référait aux oreilles des américains. Nous étions des immigrés. Pour ma part, un peu malgré moi, je devais l'avouer. Mais voyons la vérité en face. À part les peuples natifs d'Amérique, les États-Unis sont remplis d'immigrés. Tous le monde ici à des origines lointaines, anglaises, irlandaises, écossaises, espagnoles, françaises, portugaises, africaines, asiatiques, et j'en passe. On a tous traversé l'océan pour savourer un véritable cheeseburger en compagnie de jeunes pendus au fil de leur Xbox en train de suffoquer dans leur graisse.

Je parlais avec Alcide, en cherchant une bonne façon de rendre le jeu intéressant, de faire un véritable bizutage à Byron. Et pendant ce temps, Cooper qui engageait la discussion avec le nouveau. Est-ce moi où il semblait intéressé ? L'alcool nous fait peut-être voir quelques erreurs. Quoi qu'il en soit, l'idée m'amusait grandement. « A main… à bouche… et à cul nom de Dieu !!! » Je passais un bras autour des épaules de Callahan. Chacun trinque à sa façon. Voici la mienne. « Pour la tête... » Je tapais le haut de mon verre contre celui de Byron. « … pour le cul... » Je tapais à présent le bas de mon verre. « … surtout pour le cul et... » Je refaisais le geste, avant de passer le bout de ma langue sur toute la longueur du verre avant de le frotter de haut en bas avec celui de l'anglais. « … pourvu que ça glisse ! » Je tournais la tête vers Cooper, avec un regard qui en disait long sur mes pensées. Mouahaha ! Cette soirée allait certainement être à marquée d'une pierre blanche !

Je m'enfilais le verre de bière en de grandes gorgées comme un assoiffé de première. On ne rigole pas avec la bibine ! Et dire que j'ai proposé à Maria de venir. Elle a refusé et je commence à en comprendre la raison. Au final, c'est mieux ainsi, sinon, je me serais déjà fait engueulé une bonne dizaine de fois. Je m'approchais d'Alcide et plaçais ma main à hauteur de la poche arrière de son pantalon pour attraper le paquet de cigarettes. Je lui adressais un sourire en coin. Au final, on finissait souvent par faire pot commun. J'évitais d'avoir des cigarettes sur moi pour m'empêcher de trop fumer. Ainsi, j'en piquais le plus clair du temps à Van Stexhe, avant de lui offrir gentiment un paquet tout juste acheté par la suite. Je fis signe aux autres de me suivre à l'extérieur. Je savais que mon frère de bière allait vouloir également s'en griller une. À l'extérieur, la brise était légère. Très agréable même. Je coinçais une cigarette entre mes lèvres et l'allumais, avant de faire passer le paquet. « Tu fumes l'anglais ? » Et j'avais déjà la vision de Byron avec une pipe. Anglais jusqu'au bout en somme. À mon souvenir, là-bas, les cartouches de cigarettes restaient pas mal chères. On pourrait presque voir ça comme un produit de luxe pour eux. Oh putain, j'ai envie de pisser. Oui, boire, ou comment avoir une vessie divisée en deux. Je tirais sur ma cigarette.
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MessageSujet: Re: The Hangover The Hangover EmptyMer 6 Juil - 4:54





Alcide, Byron;
Cooper & Edward



©️






Chaque chose en son temps. Un. Ils sont fous ces Américains !!! B.. Non... Deux!! Byron, tu n'es qu'un idiot, ceux-là ne sont évidemment pas plus américains que toi ! Trois. Ces non-américains-mais-néanmoins-relativement-aussi-dingues-qu'accueillants sont de futurs collègues, ne déçois pas: ils sont là depuis plus longtemps que toi! Et pour finir, quatre. Ou D. Ou alors iv, suivant à qui vous alliez demander: garde l'oeil ouvert, si les regards d'Alcide et d'Edward doivent te servir d'avertissement, tu n'es pas sorti de l'auberge !

COOPER – « Est-ce que ça va? Tu suis? »

Le regard que je lance à celui qui me pose la question (Cooper, me semble-t-il) laisse clairement comprendre que je suis, oui, mais que d'un autre côté je n'ai pas exactement le choix puisque je doutais que mes compagnons ne me laissent aller en si bon chemin. Une jolie serveuse approcha avec nos boissons et je ne pus retenir un regard appréciateur de sa dégaine alors qu'elle déposait nos chopes juste devant nous avant que les garçons ne me poussent à vider le tout d'un coup avant d'en entamer la deuxième. La bière avait le chic de m'être plus coutumière, même si rien de ce que les USA ne feraient jamais ne remplacerait un jour une bonne vieille bière anglaise. Ou belge, j'avais une préférence pour la Stella quand ça venait aux bières étrangères. Edward m'avait lancé au whisky et gardait la bouteille à portée de main pour remplir à nouveau mon verre dès l'instant où celui-ci deviendrait trop vide à son goût: je le savais, il l'avait déjà fait une fois... Ou était-ce deux? Je n'étais plus sûr, l'absence de quoi que ce soit dans l'estomac couplé au mélange d'alcools en tout genre que forçaient sur moi les hommes du corps professoral provoqué un effet accentué de l'alcool qui normalement m'aurait aisément laissé de marbre au moins quelques tournées de plus. J'étais anglais, nom de Dieu, j'étais né au coeur d'une patrie qui chérissait les rendez-vous hebdomadaires au pub du coin ! J'entends Cooper continuer à me parler, se penchant légèrement vers moi pour me permettre d'entendre ce qu'il avait à me dire par dessus la musique qui tonnait doucement en bruit de fond. Il indiqua ne pas être sûr de pouvoir me ramener et qu'on avait peut-être intérêt à soit marcher, soit partager un taxi. Penchant doucement la tête en arrière pour boire une nouvelle gorgée, je le regardais de travers en me demandant quel était cet instinct qui me sifflait à l'oreille qu'il y avait quelque chose qui clochait... mais que je ne parvenais pas à identifier. Un petit rire plus tard et une connerie déblatérée et je lui répondis que j'allais y réfléchir. Dans mon idée, ça dépendrait principalement de mon état, mais quand j'ai vu une étincelle s'illuminer dans son regard à lui, je venais à douter de la justesse des mots que je venais de proférer... et d'hésiter à continuer à boire si le seul résultat était d'être malcompris par un futur collègue. Mais je me doutais que les choses n'allaient pas être si simple: Alcide appelait déjà à une nouvelle floppée de tournées et Edward m'observait avec cet air sadique qui ne me disait rien qui vaille. Je n'étais pas encore trop en état d'ébriété, mais la tête me tournait vite et je devinais qu'à chaque nouveau verre une nouvelle parcelle de self-control m'échappait. Et je détestais ça, ce n'était tellement pas moi.

ALCIDE – « Alors, Callahan, comment on « afonne » dans ton coin ? A main… à bouche… et à cul nom de Dieu !! »

Je n'avais même pas à me poser la question sur le terme de vocabulaire que je devinais parfaitement local qu'il me faisait une démonstration, vidant son verre d'une traite avant de finalement me mettre au défi d'en faire autant. Si je l'avais fait avant, je n'en avais absolument aucune idée, nous autres préférions nous contenter d'accumuler chope après chope sans pour autant se soucier de l'avaler comme il l'avait fait. Il eut à peine le temps de mettre en forme son challenge que j'avais récupéré ma propre boisson, l'avait levée comme il l'avait fait pour imiter son geste à lui. Je réussis plutôt bien le premier "affond" de ma vie, sauf un petit peu sur la fin où je ne sais quel réflexe causa le fond de bière à m'étrangler à moitié. Toussant, cherchant à reprendre mon souffle avant de finalement reporter mon attention sur Cooper en me souvenant qu'il m'avait posé une question. Sauf que Cooper n'était pas stable, il refusait de rester tranquille dans mon champs de vision et ce n'est que lorsque je tint prise à son bras pour le forcer à rester immobile que je compris que le souci venait de moi...

BYRON – « Blimey ! »

Oubliez l'immigrant, certaines situations obligeaient quelques petites incartades parfaitement britanniques, surtout lorsqu'on était à peine posé sur le sol américain qu'on partait déjà vers la gueule de bois du siècle au matin. Cela aurait dû m'inquiéter mais non: je n'étais plus à Oxford, tout était différent ici. A commencer par la compagnie et la manière qu'ils avaient de fêter l'arrivée d'un nouveau. Cooper! Oui. Cooper et sa question, le seul mec assez taré pour me poser une question pratique alors que mon sérieux s'envolait à chaque verre. A chaque boisson, un sentiment guilleret s'installer bien chaudement en moi, me réchauffant de l'intérieur alors que mes inhibitions s'annulaient comme neige au soleil. Mais je lui racontais quand même ma vie. Au moins, ma vie de ces derniers moi. Parce que s'il y avait quelque chose qui me forcerait à rester plus ou moins cohérent dans un récit après avoir bu je ne sais quelle quantité d'alcool, c'était bien la pensée de ma fille et de ma mère. Je lui racontais ce que j'espérais de ce pays, pourquoi Berkeley. Edward réagit lorsque je me suis mis à parler de Maria d'un ton incertain mais oublia bien vite ma mention lorsqu'Alcide remis ça avec l'affond. Edward suivit et moi je m'éloignais de la position "confidence" que j'avais imposé à Cooper afin de me retrouver sur mon siège, aussi droit que possible lorsqu'on avait bu autant que moi. Que nous.

EDWARD – « A main… à bouche… et à cul nom de Dieu !!! Pour la tête... pour le cul... surtout pour le cul et... pourvu que ça glisse ! »

Il m'était absolument impossible de ne pas remarquer le coup d'oeil appuyé qu'offrit le buveur à mon voisin, et plutôt que de m'inquiéter et me demander le pourquoi du comment, je me retournais vers Cooper, un rictus idiot sur le visage tout en l'observant et en manquant presque de demander "pourquoi surtout pour le cul" ... Ou bien l'avais-je formulé à voix haute sans le vouloir? Parce que j'étais certain que l'expression de Cooper s'était faites soudainement plus mystérieuse, comme si lui aussi planifiait un coup et qu'au final j'allais sombrer proie à ces trois hommes que je connaissais à peine. Edward but goulûment et finit son verre avec un restant de mousse sur la bouche, qu'il lécha rapidement comme s'il ne voulait absolument rien gaspiller. Moi j'observais, réalisant quelque part dans mon esprit embrumé que j'étais nettement moins expressif qu'eux par nature et qu'ils étaient parfaitement capable de me le faire payer... en m'arrangeant à leur coup. J'afonnais un nouveau verre, cette fois ayant appris de mes erreurs de l'autre fois et terminant le verre sans avaler de travers. Edward m'attirait toujours à lui dans une étreinte virile aromatisée à l'alcool lorsqu'il annonça finalement qu'on allait sortir un instant. Il faillit oublier qu'il avait le bras entourant mes épaules, aussi lorsqu'il se mit à avancer, je fus contraint de suivre. La manoeuvre teintée d'alcool faillit presque être synonyme de catastrophe, jusqu'à ce que j'attérisse au sol, sain et sauf, sur mes deux pieds, bien qu'avançant de manière incertaine sur une trajectoire qui était loin d'être rectiligne. Je riais comme un con avec Cooper en suivant bien gentiment les deux autres qui ouvraient la marche et lorsque nous fûmes enfin dehors, respirant de l'air frais et non pas enfermés comme il y a trente secondes, je repris brièvement mes esprits et attendit que les autres aient terminés leur affaires...

BYRON – « Non merci »

J'avais fumé, il y a super longtemps mais j'avais arrêté lorsqu'Emily était tombée enceinte. Lorsqu'ensuite je me suis vu passer tout mon temps à m'occuper de ma fille, sa santé passant avant tout je n'avais jamais trouvé le désir de retomber dans cette mauvaise habitude-là. Et le tout avait perduré malgré que Solange soit devenue une femme magnifique et indépendante... j'étais juste ouvertement favori à la santé plutôt qu'au poison. Au regard que me jeta Edward, je commençais à me dire si je ne paraissais pas trop sage à leur goût et j'osais croire contre toute expérience qu'ils n'allaient en aucun cas se servir de ce détail contre moi, pour me libérer de cette bienséance britannique pour me faire découvrir comment on faisait la fête aux Etats-Unis. A fumer dans une ruelle isolée, à se cacher comme des voleurs, rire comme des nigauds, déconner comme des idiots et ne rien avoir comme souci le temps d'une unique soirée...

BYRON – « C'est t... toujours comme ça, ici? »

Ma question avait été interrompue par ce qui aurait pu être une érucation mémorable si je n'étais parvenue à la passer sous silence, transformant le tout qu'en vulgaire hoquet pour éviter de paraître plus idiot que je ne l'étais déjà. Devant moi, trois hommes m'observaient. L'un gesticulait de plus en plus violemment comme si sa vie allat cesser s'il venait seulement à s'interrompre. L'autre m'observait d'un air que je n'osais pas considéré comme intéressé, pusique ça soulèverait bien trop de questions à mon goût et franchement, je n'avais pas envie de me poser trop de questions.... Le dernier, enfin, ne dit rien mais son regard quelque peu sadique, embué par l'alcool, avec le petit rictus de travers qu'il m'offrait ne me laissait comprendre qu'une seule chose: c'était peut-être courant, mais quelque part, ça allait devenir particulièrement unique... Et à l'instant précis où je réalisais cet état des faits, je comprenais doucement que je ne voulais pas être là pour découvrir ce qu'ils avaient prévu d'autre... Généralement, c'est dans des cas pareils qu'on aime faire taire la voix du mec qui sonne comme vous et qui semble soudainement bien trop enjoué à l'idée de quelque chose qui vous soucie...







{hj: désolée si ça craint; de la joueuse qui n'a jamais connu pareilles beuveries ou qui n'a jamais eu la gueule de bois-au-point-d'être-malade de sa vie. tout criticisme constructif est la bienvenue... en attendant, je vais me refaire the Hangover, ça va me donner des idées, j'pense Rolling Eyes .. quoique d'un côté, c'est à vous de faire et à Byby de subir hehe #ZBAAM# }


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MessageSujet: Re: The Hangover The Hangover EmptyVen 8 Juil - 19:11

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    Faire la fête, se changer les idées et profiter simplement d’une soirée entre amis, c’était toujours agréable. Bon d’accord, Cooper ne pouvait pas considérer les trois autres hommes comme ses amis, mais au moins il était avec des gens qu’il connaissait un peu. Ca n’était pas tout à fait des amis, mais plus des copains de soirées. Après avoir demandé à Byron s’il suivait, ce dernier répondit que oui. L’avocat pû remarquer que l’anglais commençait à être touché et qu’il partait gentiment vers le plaisir de l’alcool. Il savait également qu’Alcide et Edward pourrait ne faire qu’une bouchée de lui et il devait avouer qu’il comptait bien s’amuser à voir ça. Lui aussi avait eu le droit à ce bizutage et il avait bien envie de voir ce que donnerait l’anglais dans toute cette histoire. Puis, expliquant à Byron qu’il n’était pas certain de pouvoir le ramener en voiture au vu de son taux d’alcoolémie, il but son verre cul sec et le posa sur le bar. Fixant le nouveau, il écouta sa réponse et esquissa un fin sourire. Finalement le ramener jusqu’à chez lui n’était pas une mauvaise idée et Cooper devait avouer que ça lui plaisait beaucoup. Cependant, il n’en dit rien et fut coupé dans ses réflexions par Alcide qui prenait la parole. Souriant, il but le verre que le serveur lui servit après avoir écouté le belge et avoir suivit l’irlandais. Cooper ne pû alors s’empêcher de rire légèrement quand Ed parla du fait que « ça glisse ». Il avait très bien comprit à son regard ce qu’il voulait dire. Puis, sentant une main sur son bras, l’australien tourna le regard vers l’anglais qui semblait avoir attend un bon niveau d’alcoolémie. Gardant son sourire, il devait bien avouer que l’anglais lui donnait en effet l’envie de « glisser ». Mais il n’en dit pas un mot et demanda plutôt à Byron pourquoi il était venu jusqu’à San Francisco pour enseigner. Ecoutant donc l’homme parler, Cooper apprenait pas mal de chose en peu de temps. Finalement l’alcool rendait l’anglais assez loquasse, c’était bon à savoir. Pour lui soutirer des informations, c’était parfait.

    Voyant ensuite Ed prendre Byron près de lui, Cooper se concentra sur son verre à nouveau plein. Miracle des barmans ! Le buvant une nouvelle fois cul sec, il allait commander un autre, quand les trois autres se levèrent. Suivant donc le mouvement, il se retrouva près de Byron, mais ne dit rien. Se retrouvant dehors, Cooper sentit l’air frais et ça lui fit du bien. Levant la main vers Ed, il refusa poliment une cigarette qu’il lui proposait. Cooper avait fumé par le passé, pas vraiment beaucoup. C’était plus pour faire comme les copains, mais aujourd’hui ça n’est plus le cas. Il est plus boissons que cigarettes. Entendant finalement la question de Byron, l’avocat se mit à rire.

    Seulement avec eux.

    Gardant un sourire aux lèvres, il fixa Alcide et Edward. Il savait que ces deux là avaient des idées pour que Byron finisse la soirée en beauté. Il ne savait pas encore quoi, mais il attendait de les entendre lancer un premier défi ou tout autre chose qui mettrait Byron dans une situation pire que présentement.

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MessageSujet: Re: The Hangover The Hangover EmptyDim 10 Juil - 14:35

    Dans les bars, entre mecs, la vie n’avait absolument plus rien à voir avec ce qu’était la vie à l’extérieur de ce monde tout à fait particulier. Dans un bar avec Edward, Alcide était un autre homme. Même s’il y avait d’autres gars avec eux ce soir. L’Irlandais et le Belge avaient beaucoup en commun quand il s’agissait de leurs soirées bien arrosées… et c’était un peu pour cela que tous deux pouvaient passer des heures à écumer tous les pubs de la ville en chantant des chansons paillardes et en se lançant des défis plus idiots les uns que les autres. Le pied total.
    Ce soir, puisqu’il s’agissait d’accueillir le nouveau venu dans le cercle très fermé des professeurs de Berkeley aimant les bonnes choses de la vie et sachant s’amuser malgré leur âge, Alcide envisageait très clairement de faire tourner ça à une soirée de débauche alcoolisée entre mecs, même si lui-même n’aurait pas craché sur une fille accrochée à son bras ou ailleurs.

    Il venait d’avaler son verre cul sec et observait maintenant Edward qui léchait le sien. Sur le coup, van Stexhe trouva ça un peu bizarre, mais bon, c’était peut-être un rituel tout à fait irlandais pour lequel il fallait des ancêtres roux dans son ascendance, sinon, pas moyen de comprendre. Cela dit, si on imaginait qu’Edward était moins velu, avait les cheveux plus longs, une poitrine moins plate et des hanches plus rondes, bref, s’il était une nana léchant ce verre, il y avait de fortes chances qu’Alcide se fût mis à rêver qu’il était un verre.
    L’homme avait bloqué quelques secondes, en pensant à ça. Il pouvait être con, parfois, et là, il se sentit con.

    Byron Callahan avait l’air de s’en sortir encore relativement bien avec ces boissons. Ou au moins correctement. Sauf quand il s’étouffait avec de la bière. Ça pouvait être une belle mort, remarquez, mais ce serait dommage de ne pas avaler tout son verre. Mourir avant la fin d’une bonne pinte, c’était glauque.
    « Blimey ». Quand Alcide entendit ce mot étrange, il fronça les sourcils. Il ignorait la signification de ce terme, mais ça devait être un truc traditionnel des Britanniques. Ce mot lui faisait penser à une bulle, il ne savait pas pourquoi. Ça pouvait être un joli nom pour un poisson rouge, en fait. Tiens, un poisson rouge… ça rappelait des souvenirs estudiantins, ça… Quand il avait été baptisé par le cercle de philosophie et lettres, à dix- huit ans, Alcide avait un jour dû avaler une bière dans le fond de laquelle nageait un poisson rouge. Il fallait, évidemment, avaler le poisson. L’animal s’était un peu débattu, avait sorti la queue de la bouche d’Al avant qu’il ne réussisse à l’avaler sans le mordre. Et pendant quelques jours, il avait eu l’impression que le poisson nageait encore dans son estomac.

    Eut-il une absence ? peut-être. Ces derniers temps, il arrivait souvent à van Stexhe d’être distrait. Allez savoir pourquoi. Il pensait à tout autre chose, il était ailleurs et puis d’un coup, il revenait à une réalité dont il ne pouvait, bien sûr, pas tout comprendre.
    A quel moment étaient-ils sortis du bar ? Avaient-ils bu tous leurs verres ? Aucune idée. En fait, ce qui ramena Alcide au moment présent, fut une sensation sur sa fesse. Edward qui prenait son paquet de clopes pour se servir et en proposer à Cooper et Byron. Van Stexhe prit une cigarette et se pencha sur celle d’O’Malley pour l’allumer avec la braise qui brillait à l’extrémité de sa clope.
    Tirant quelques bouffées de fumée, le Belge se tourna pour qu’ils se retrouvent tous les quatre plus ou moins en cercle. Pour la suite des événements, il valait mieux que tout le monde soit d’accord.


    "Bon, les mecs, si on commençait à s’amuser un peu, maintenant qu’on s’est échauffés ?" La clope au bec, le sourire en coin était un peu difficile à faire, mais Alcide lança un clin d’œil à Edward. Un signe entendu, en quelque sorte. Puis, une femme entra dans son champ de vision et van Stexhe la suivit du regard un instant : "Mmmh, plutôt mignonne pour une moche…" La fille entra dans le bar dont les quatre enseignants venaient de sortir. Dommage. Si elle avait été ailleurs, Alcide aurait peut-être essayé de la suivre pour se la faire. Elle ne savait pas ce qu’elle ratait ! "Elle aurait dû tourner sept fois sa langue dans ma bouche avant de partir, elle…"

    Alcide pensait tout haut. Ce n’était pas forcément très élégant, mais l’homme s’en foutait. Après tout, lors d’une soirée entre hommes, ce genre de choses se disait, non ? Et puis, même si elle était moche, cette fille, était sans doute très coquine… Putain, elle devait être un super coup…
    Van Stexhe l’avait suivie du regard et garda les yeux fixés dans cette direction quelques secondes avant de se rendre compte qu’il était avec des potes et que ce n’était pas le moment d’avoir les yeux qui lui sortent des orbites et jaillissent trois mètres plus loin, la mâchoire qui lui tombe jusqu’au sol et la langue qui se déroule comme un tapis rouge… Vous voyez le loup de Tex Avery ? Un peu comme ça. Enfin, bref, ce n’était ni le moment ni l’instant.
    Le doyen des Omégas sentit un frisson lui parcourir l’échine et il s’ébroua comme aurait pu le faire un animal nerveux.


    "Ça vous dit un p’tit jeu ?" Alcide retira la cigarette de ses lèvres et son sourire en coin fut un peu plus crédible que plus tôt. "On part à la chasse aux choses. Celui qui ramène le truc le plus marrant gagne le droit de donner un gage à celui de son choix. Mais attention, un truc marrant, il faut que ça nous fasse rire vraiment tous les quatre !"

    Une manière comme une autre de lancer les premiers défis, avec un jeu à la con pour commencer. Après ça, il suffirait de se lancer des défis plus cons les uns que les autres… et des défis vaches aussi pour Byron. Eh eh… pour les trucs vaches, il y avait du potentiel, ici… avec trois cerveaux masculins plus ou moins entraînés à ce jeu-là, il y avait de fortes chances que ce soit supercalifragili… non, il y avait de très fortes chances que la soirée soit géniale, amusante, bien arrosée et terriblement mémorable, sans doute. Et peut-être même que le « truc marrant » qu’Alcide pourrait ramener serait une fille avec un cul d’enfer et une poitrine interstellaire… et avec une gueule de caniche. Ou de cochon. Beuh, coucher avec une femme comme ça, ça devait donner l’impression de se taper un animal. Un peu dégueulasse, en pensant comme ça.

    "Y a trop moyen de trouver des trucs marrants partout en ville… Callahan, je compte sur l’humour british… sincèrement." Alcide venait de dire ça avec une voix un peu embrumée, comme s’il parlait avec du brouillard plein la bouche. Tout ce que les quatre compères avaient bu ce soir lui donnait l’air un peu moins sûr de lui que d’habitude. Et puis, franchement, il aurait carrément pu se mettre à roter au beau milieu de sa phrase, mais ça n’était pas arrivé, Dieu merci. Un minimum d’élégance, en toutes circonstances. C’était ça aussi s’appeler Alcide Callum Frédéric van Stexhe. Et même bourré, il avait encore quelques limites qu’il ne dépassait pas. Du genre les trucs grossiers qu’il évitait. Par contre, il ne pouvait pas résister au jeu de celui qui pisse le plus loin, ça c’était son péché mignon lors de soirées comme celle-ci. Mais sa vessie était élastique. Ou alors il était allé pisser au bar, il ne savait plus, mais en tout cas, pour le moment, il n’aurait pas pu jouer, faute de carburant.

    "Ça marche pour vous, les mecs ?"

    Van Stexhe était le plus âgé de la bande. Mais ça ne l’empêchait pas de se sentir dans son élément. Peut-être manquait-il de maturité. Ou peut-être qu’il avait juste besoin d’agir comme un gamin pour pouvoir bien se détendre, mais il lui arrivait encore assez fréquemment de se sentir comme un adolescent. Au fond, les sociologues auraient très bien pu étudier son cas pour parler des adulescents. Ça existait ce mot ? Enfin, bref, des adultes qui restaient ado dans leur tête. Mais bon, Alcide était quand même capable de prendre ses responsabilités, parfois. Par exemple, ce soir, Esmeralda, une jeune femme qu’il considérait comme sa fille et qu’il n’avait jamais eu envie de se taper, était chez lui pour s’occuper d’Elyott. L’homme n’avait pas demandé à n’importe qui et il savait qu’il pouvait faire confiance à Esme. Parce qu’elle considérait Elyott comme un petit frère et ça, c’était très important pour van Stexhe.

    Au bout d’encore quelques secondes, maintenant que l’air frais du dehors avait fait son office, c’est- à- dire dans le cas d’Alcide que cet air frais avait tendance à lui foutre comme une claque dans la gueule au niveau sensations : c’était comme si tout l’alcool ingurgité faisait effet d’un seul coup sur lui, l’homme vacilla un peu puis se reprit et donna une tape dans le dos d’Edward sans raison, juste comme ça, en bon frère de bière.

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