Sujet: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY Lun 9 Mai - 21:26
« Allez la grosse, bouge ton cul de cette chaise » Tant d'élégance et de douceur pour Holly. La jeune femme, depuis son retour d'Hawaï, était un peu plus cruelle envers elle même. Elle avait passé un week end des plus génial mais c'était rendue compte d'une chose, Aurlanne, Caroll et Lina étaient minces et belles, tous les regards se tournaient vers elle alors qu'Holly ressemblait plus à une baleine échouée qu'autre chose. Elle ne l'avait pas si mal vécu que cela, enfin c'est ce qu'elle se faisait croire. Elle ne voulait plus se regarder dans un miroir et évitait son frigo au maximum. Enfin, elle essayait parce qu'elle avait droit à de jolies coups de pieds et de poings de la part de ses deux bébés. De plus, jeûner lorsque l'on était enceinte c'était franchement mauvais, très mauvais et même si ce corps, qui grossissait de plus en plus, ne lui plaisait pas franchement, elle devrait faire avec, encore pendant trois voire quatre mois. La petite blondinette se dirigea vers le frigo et but du lait à la bouteille. Elle était atteinte d'une flemme extrême et ferait bien de se bouger si elle ne voulait pas passer son après midi assise face à un mur ou bien face à sa nouvelle meilleure amie ; sa télévision. La jeune femme n'avait vraiment pas la forme, elle avait posé un drap sur chaque miroir qui se pointait sur son passage. Se voir relevait du défi et elle n'était pas prête d'y arriver, pas tout de suite, et surtout pas seule. La blondinette changeait étrangement ces derniers temps, les chaleurs estivales n'arrangeant rien, bien évidemment. Elle avait beau se balader en sous vêtement dans son appartement, volets fermés, elle avait toujours bien trop chaud. Il avait beau faire frais dans son petit loft, ce n'était pas assez, rien n'était assez pour la jeune femme. Depuis qu'elle avait fait son malaise il y a une semaine et qu'elle avait définitivement rompu avec le père des bébés, elle semblait pleine de mauvaise humeur, sauf pour son week-end entre cousin et cousine. Une seule chose pourrait lui donner le sourire, voir Maël mais ça, ce n'était pas près d'arriver. Elle voulait lui laisser du temps, comme il l'avait demandé il y a quelques temps. Elle voulait lui laisser le temps de réfléchir à tout cela et de faire un choix. Le bon choix pour lui -avant tout- mais aussi pour elle. Elle ne pouvait pas le nier, elle espérait fortement qu'il se pointerait un jour ou l'autre, l'embrassant dès qu'elle ouvrirait la porte. C'est ça Holly, rêve encore un peu, ça t'arrive pas assez. La conscience de la blondinette était là partout. Enfin, elle monta les escaliers jusqu'à sa chambre et alluma la lumière. Les volets fermés, elle risquait de galérer à trouver une tenue appropriée. Elle voulait sortir de cette nuisette pour pouvoir sortir mais aller où ? Elle n'en savait rien. Pas la plage, c'était clair et net. Peut être un petit lac, histoire d'avoir la fraicheur de l'air au bord de l'eau. Elle n'en savait rien mais la chaleur du soleil lui donnait envie de sortir, tout en se cachant. La blondinette enleva ce qui lui servait de pyjama et enfila un short gris qu'elle eut du mal à fermer. « Allez un petit test » La jeune femme se mit assise sur son lit et fit un large sourire en tappant sur son bout de tissu en jeans « Bon, tant que tu craques pas ça va. Mais me fait pas ça sinon j'aurais l'air bien la braguette explosée » Oui, elle se mettait à parler à ses vêtements. La jeune femme déraillait totalement et le vue du soleil ne lui ferait pas de mal! Deux jours qu'elle était rentrée, deux jours qu'elle glandait -à moitié nue- dans son appartement. Elle attrapa une tunique blanche et l'enfila. Ce qui était bien avec le blanc, ça n'attirait pas les moustiques et toutes les bêtes ! La jeune femme enfila sa paire de sandales blanches de chez Topshop et alla se coiffer. La jeune femme en avait quelque peu marre de sa tignasse blonde. Quelques coupes lui avaient traversé l'esprit mais se teindre en brune lui ferait perdre ce joli blond, elle avait donc changé d'idée : les couper courts, à la garçonne. Pourquoi pas, ça aurait fait du changement mais si elle n'aimait pas, c'était la fin du monde. Elle souffla en voyant son visage légèrement bouffi dans la glace et s'attacha les cheveux grossièrement en un chignon bien haut, laissant pendre une petite mèche blonde. Un léger coup de crayon, de mascara et elle était déjà en bas, prête à sortir de l'appartement, prête à conduire vers Merced Lake. C'était décidée, elle irait au lac, elle se poserait sur un banc et lirait un bon bouquin ou regarderait les courageux faire de Kayak ou du bateau. La jeune femme en avait fait beaucoup étant plus jeune mais cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas pratiqué. Enfin, elle attrapa ses clés, ses lunettes de soleil et son sac à main dans l'entrée et elle sortit de chez elle. À peine un pied dehors que le soleil lui piquait les yeux. Elle enfila vite fait ses raybans et se dirigea vers sa voiture. Heureusement pour elle, la clim existait, sinon elle aurait surement suffoqué avant d'arriver au lieu dieu. Sac sur le côté passager, portes verrouillées, la blondinette alluma la radio. C'était un automatisme chez la jeune australienne. Dès qu'elle s'asseyait au volant de sa voiture, elle mettait la musique en route. Elle mettait un CD de musique plutôt rythmée, pas quelque chose de triste. La jeune femme fit un bout de son chemin avec Lady Gaga en musique de fond. Cette femme était des plus étranges mais la petite blonde l'adorait. Enfin, elle conduisait prudemment, histoire de ne tuer personne sur son chemin et de ne pas se tuer elle même, c'était une bonne optique. La jeune femme passa devant la résidence The Milky Way et cela lui fit un léger pincement au cœur. Elle avait le chic pour trouver un endroit qui ramenait ses sentiments vers le jeune homme et cela ne lui plaisait pas, pas du tout même. Elle s'était jurée de ne plus jamais aimer un homme, ni une femme d'ailleurs, parce que chaque relation menait au même schéma. La souffrance était au bout du parcours, que ce soit pour une rupture ou même la mort, par l'âge. Enfin, comme à son habitude la blondinette était tombée dans le panneau, elle avait besoin d'amour, elle avait de l'amour à revendre et le jeune français était le grand chanceux ! Enfin, chanceux ou pas parce que la jeune femme n'était pas aimable tous les jours et elle était jalouse, un peu trop d'ailleurs. Les deux jeunes n'avaient pas parlé depuis une bonne semaine -une fois encore- et cela agaçait la blondinette. Elle n'aimait pas devoir attendre encore et toujours alors qu'elle ne voulait qu'une chose, retrouver les bras du jeune homme. La jeune femme préféra s'arrêter là dans ses petites pensées quotidiennes et se gara près du lac. Elle avait envie de marcher un peu, histoire de se dire qu'elle a fait quelque chose et ce serait l'occasion d'aller acheter un petite quelque chose à boire voire à manger. La jeune femme se baladait et regardait les enfants gambadaient dans l'herbe, les plus grands courants après les plus petits et les chatouillant. Quelques uns pleuraient, ils étaient tombés sur les genoux et avaient mal... Puis il y avait les petites filles avec leur barbie entrain de bronzer ou de s'occuper de leur bébé. Ce petit paysage faisait souffrir la jeune femme. Il n'y avait rien de plus ressourçant, à ses yeux, que de voir des enfants jouer. Ils sont plus ou moins calmes et ne voient pas la cruauté du monde. Un enfant est insouciant et cela réchauffait le cœur de la future maman. Elle arriva au petit chalet et demanda une bouteille d'eau au jeune homme qui travaillait là, ainsi qu'un croissant. Le gras, c'est bon. La jeune femme paya le petit jeune avec un léger sourire. Elle se tourna et se dirigea vers une table en bois où il n'y avait personne. C'était étrange mais elle sentait comme un regard sur elle, comme si quelqu'un la fixait depuis tout à l'heure mais elle ne voulait pas se retourner. Elle attendrait que cette impression disparaisse ou que la personne arrive. La jeune australienne mordit dans son croissant. Elle adorait les pâtisseries et tout ce qui était sucré en général.
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Sujet: Re: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY Mer 11 Mai - 20:59
Une semaine. Sept jours. Cent soixante-huit heures pour être précis. Mais enfin, si le jeune brun commençait ainsi, il n'en finirait jamais. Il n'avait pas compté les minutes non, loin de là, et pourtant, il avait déjà l'impression que cela faisait une éternité qu'il n'avait pas vu le beau visage de Holly. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi il se tracassait avec tout ceci étant donné que c'était lui qui lui avait demandé du temps, beaucoup de temps, mais enfin, il était ainsi. Un être extrêmement complexe, sans doute le pire que la jeune femme n'ait jamais connu. Non, c'était même certain. En réalité, il ne savait pas ce qu'il voulait. Il ne savait pas prendre une décision claire, et si jamais il lui arrivait de faire ce genre de chose, il revenait tout le temps sur ce qu'il avait dit, ou même promis. C'était comme ça, le jeune Lefevre n'était pas fait pour vivre en société, avec n'importe qui d'ailleurs, ça n'avait strictement rien à voir avec la jeune femme enceinte. À ce sujet. En ce qui concerne les autres, en réalité, elle y avait beaucoup sa place. Ça ne devait se résumer qu'à une fois, rien de plus, et pourtant, il y a quelques jours de cela, elle lui avait fait perdre ses moyens, comme jamais il ne se souvenait les avoir perdu auparavant. C'était pas juste, non seulement qu'elle ait cette emprise sur lui, mais aussi qu'il se sente aussi impuissant, chose qu'il n'avait jamais connu avant. Même avec Lou, tout avait été si simple, rapide, et pas une seconde Maël n'avait eu peur. Enfin, c'est ce qu'il se plaisait à penser. Bien évidemment, au fond, il avait flippé comme un malade, mais pas autant qu'actuellement. Et pour dire vrai, il ne savait pas réellement ce que cela voulait dire. Peut-être qu'il s'accrochait beaucoup trop à elle, beaucoup plus qu'il n'aurait dû le faire d'ailleurs. Peut-être qu'il avait peur de la blesser. Non ça, c'était même certain. Mais pour dire vrai, il avait aussi lui-même peur de terminer en morceaux. C'était étrange comme avant il avait eu le don pour se fiche de ce genre de choses. Jamais il n'avait imaginé que cela le toucherait. Encore aujourd'hui, il n'en était pas certain, mais en tout cas, ça y ressemblait. Il ressemblait à tout ces gars dont il s'était si souvent moqué, non pas secrètement. Maël tenait à une certaine liberté que la notion de couple n'offrait absolument pas. C'était sans doute l'une des choses qui le freinait le plus dans cette histoire. Ça et puis bien évidemment les deux enfants que Holly était actuellement en train de porter depuis quelques mois déjà ! Et qui, il fallait l'avouer, lui en faisaient voir de toutes les couleurs. Déjà que ça ne semblait pas franchement facile, mais il avait fallu que la jeune femme fasse un malaise chez le beau brun il y a une semaine de cela. Pile après qu'il lui ait implicitement demandé de partir en réalité. Donc oui, il se sentait plutôt responsable de cela. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser que s'il n'avait pas agit de la sorte, s'il n'avait pas pris peur, et bien tout simplement, les choses se seraient déroulées différemment. C'est sans doute pour cela que toute cette semaine il avait évité la jeune femme. Qui sait si il n'allait pas simplement lui causer un nouveau malaise. Ainsi, il s'était fourré dans les endroits les plus improbables, où même lui n'aurait jamais imaginé se rendre. Bibliothèque, salle de cours. Oui, c'était en effet si rare à ses yeux. Et puis au moins, il était certain de ne pas croiser la jeune blonde là-bas étant donné qu'ils ne suivaient pas les mêmes cours. Et le voici ici, face à ce lac, qu'il n'avait même jamais vu de sa vie, malgré le fait qu'il soit là depuis quelques mois déjà. Mais à vrai dire, il n'était pas vraiment là pour profiter de la vue. Rester là, à contempler de l'eau, sans rien faire d'autre, très peu pour lui. Ainsi, il avait pensé à tout. Lunettes de soleil sur le nez pour éviter d'avoir le soleil qui lui brûle les yeux, écouteurs dans les oreilles, et téléphone portable à la main, il comptait bien se poser ici une heure ou deux histoire de penser à tout, mais surtout à rien. Enfin, ce n'était que mensonge, mais c'était tellement difficile pour le jeune brun de se l'avouer. À vrai dire, il avait demandé du temps à la blondinette, mais il n'était pas certain de l'utiliser à bon escient. Si bien que lorsqu'il se mettait à penser à la jeune femme, il la chassait rapidement de son esprit histoire de ne pas avoir envie de la voir, de la toucher, de l'embrasser, et bien d'autres choses encore, qui ne seraient certainement pas conseillées vu le malaise qu'elle avait fait il y a quelques jours de cela. Et voilà, il y penser, encore une fois ! Il soupira un bon coup avant d'éteindre son Ipod, définitivement. Il ne lui servait à rien pour le moment, il ne profitait pas de la musique. Il souleva ses lunettes, afin de les déposer au dessus de sa tête, écrasant par la même occasion légèrement sa crête. À vrai dire, c'était idiot, mais il avait beaucoup songé à celle-ci, la raser, ne pas la raser, et pour dire vrai, il se tâtait encore. Voilà à quoi lui avait servi toute cette semaine oui. Et voilà pourquoi il n'avait absolument pas contacté la jeune femme. Il n'avait encore aucune idée de ce qu'il voulait faire. Pourtant, tout aurait dû être clair, étant donné à quel point il avait été soulagé en apprenant qu'elle allait bien, que tout allait bien, la nuit où il l'avait emmené lui-même à l’hôpital. Sérieusement, si tout n'avait pas été, il s'en serait sans doute voulu énormément. Mais enfin, en tournant la tête, il l'avait vu assise là. Visiblement tout semblait aller. Mais ce n'est pas la première pensée qui lui avait traversé l'esprit. Quel idiot il faisait de s'être rendu ici alors que la jeune femme pouvait parfaitement fréquenter ce genre d'endroit. Quelle idée avait-elle eu elle aussi de venir ici. Rien qui n'arrangeait le jeune homme en réalité, même si il était content de voir qu'elle semblait en forme. Et de la voir tout court en fait. Lui qui souhaitait tant l'éviter, c'était plutôt étrange au final. Mais visiblement, il n'était pas le seul. Pensant d'abord à une connaissance, alors qu'il ne savait même pas pourquoi il continuait de regarder dans cette direction, il remarqua très rapidement que ça n'en était pas une. Qui serait resté debout derrière elle, à quelques mètres d'elle en vérité, sans bouger, attendant que ça se passe. Personne de très normal, c'était certain. Remettant ses petites affaires dans les poches de son jeans, le beau brun se leva, et marcha doucement en direction de la jeune femme. Rien ne se passait selon ses plans. Il ne voulait pas la voir, ne se sentait pas capable de lui parler, et pourtant, contre son gré, il se dirigeait bien vers elle là. Il enjamba le banc sur lequel elle était assise, et alors qu'elle relevait la tête pour voir qui il était, il s'abaissa lui histoire de poser ses lèvres sur les siennes pour un rapide baiser. Il s'assit aussitôt, posant sa main droite sur l'une des cuisses dénudées de la demoiselle. Pas de réaction. Juste la bouche à moitié ouverte. C'était déjà bien assez. Le jeune homme se racla donc la gorge avant de dire. « Te retournes pas, y a un mec louche derrière. » Pourquoi aurait-il fait cela sinon, alors que de son côté rien n'était encore assez clair pour pouvoir entreprendre ce genre d'attention tout à fait naturellement. Il espérait simplement que, voyant qu'elle n'était certainement pas seul, l'autre s'en irait. Et puis, si il s'était fait des films et bien … il n'en savait trop rien. Pourquoi aurait-il fait cela ? Pourquoi son imagination irait-elle tout d'un coup aussi loin. Enfin, en attendant, il n'ôta pas sa main d'où il l'avait posé, histoire d'être disons … plus crédible.
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Sujet: Re: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY Sam 14 Mai - 15:52
Holly devait sérieusement se bouger pour retrouver le moral de feu qu'elle avait il y avait encore quelques mois. Plus la grossesse avançait et plus la blondinette devenait lunatique et insupportable. Elle était devenue un vrai ronchon et elle n'aimait pas cela, elle n'aimait pas cette face enfouie d'elle. Elle essayait toujours de respirer la joie, la vie mais ce n'était plus le cas. Il y avait tellement de chose qui se bousculait dans sa tête qu'elle était submergée de niaiseries et de banalités plutôt que de se concentrer sur l'essentiel: les partiels qui approchaient à grand pas. Enfin, il y avait des choses importantes qui préoccupaient son esprit. Des choses comme sa santé qui c'était quelque peu dégradée et surtout son cœur. Lorsque la blondinette s'ennuyait, elle repensait à tout cela, à sa petite vie qui commençait à peine, du moins elle l'espérait. Elle repensait à tout cela et ce qui l'interpellait le plus c'était son état sentimental. Elle n'avait jamais été très dispersé, tombant amoureuse du premier venu, elle était tombée -si on peut dire- amoureuse trois fois et deux fois, cela avait fini au bord de la dépression. La jeune femme avait, dira-t-on, le chic pour tomber sur les hommes à éviter d'urgence. Comme si le danger et la souffrance l'attirait aux hommes. Et quand elle trouvait enfin un homme qui n'était pas là pour la faire souffrir, c'était elle qui le faisait souffrir. La blondinette était vraiment complexe en amour et le jeune homme qui commençait à avoir son cœur n'était pas des plus fréquentables, des plus sérieux surtout... Enfin, elle préféra vite chasser le jeune homme de son esprit pendant qu'elle était chez elle et puis sur le chemin de sa petite balade. La jeune femme avait enfin réussi à décoller ses fesses de sa chaise et elle avait quelques petites choses à faire avant de partir. Elle avait l'intention d'aller se balader près du lac mais, intérieurement, ce lieu n'était pas insignifiant. La jeune femme avait besoin de prendre un bol d'air mais elle espérait -très intérieurement- pouvoir croiser Maël, dans la rue ou peut être au lac. Le jeune homme était rapidement rentré dans son petit cœur. Ces deux là se haïssaient, ils se balançaient des horreurs en plein visage mais voilà où cela les avait emmené. Elle ne c'était pas construit un mur assez solide face au jeune homme. Elle avait voulu profiter de lui dans ce petit endroit que sont les toilettes de la faculté. Elle avait eu envie de régler ses comptes et lui montrer qu'elle n'était pas n'importe qui. Finalement, ils avaient couché ensemble et cela l'avait déstabilisé. Elle espérait un coup de fil du jeune homme, elle l'espérait parce qu'elle savait très bien que cela n'arriverait pas de si tôt. Du temps. Il voulait du temps et il en aurait, il pouvait compter là dessus. Cela ne plaisait pas franchement à la jeune australienne qui elle, était presque sûre de l'issu de leur relation, mais elle faisait avec. Tout le monde ne réagissait pas de la même manière et cela, elle le comprenait totalement. La petite blonde s'assit au volant de sa voiture et attrapa son portable. Elle regarda quelques photos de son week end à Hawaï et fit un large sourire lorsqu'elle vit les photos de Maël dénudés. Le jeune homme avait joué avec le feu. Il lui avait envoyé des photos plutôt sexy de lui et elle, elle les avait envoyé à une bonne partie de la faculté, par défis. Ce qu'il ne devait surement pas savoir c'était qu'elle les avait gardé. Bien qu'elle ne les aient plus regardé depuis quinze bons jours, ce rictus prononçait ne pouvait pas quitter les lèvres de la jeune demoiselle. Elle se souvenait que chaque millimètre du corps du jeune homme, chaque centimètres de sa peau que ses doigts, voire ses lèvres avaient découverts. La blondinette appuya sur la touche sortie et se dirigea vers son lieu dit. Elle devait éliminer ces images du jeune homme de sa tête. Il était déjà bien assez présent comme cela, elle n'avait pas besoin de regarder ces quelques clichés. De plus, ils s'évitaient un peu et même si elle l'avait, machinalement, prévenu de son week end, elle ne savait pas si cela l'avait touché ou s'il s'en était totalement foutu. Enfin, passant devant la résidence du jeune brun, le cœur de la jeune demoiselle se mit à battre de plus en plus fort mais elle continua son chemin. Elle ne devait pas s'arrêter et voir s'il était là, elle pourrait être déçu de la découverte et puis, il n'avait pas rappelé depuis la semaine dernière. Le temps commençait à faire long, et elle devait l'avouer, elle avait mis une croix sur chaque jour de son calendrier. Chaque jour, elle traçait sa croix noir, sa petite croix qui voulait dire « pas de nouvelle ». Elle était pitoyable et le savait. La blondinette arriva au Merced Lake et se gara. Une petite marche lui ferait du bien et elle passa devant pas mal d'enfants. Holly adorait les enfants et même si sa grossesse n'était ni attendu ni voulu, elle se faisait une joie de porter ses enfants et de les élever, lorsqu'elle aura accouché. Elle souriait en voyant les petites filles jouer avec les poupées, avec leur petite poussette alors qu'elle devait avoir trois ou quatre ans. C'est fou comme cette époque manquait à la jeune demoiselle, jouer aux poupées sur la plage avec Kaeleigh et Lovaleen lorsqu'elles se voyaient. Ce moment de souvenir faisait sourire la jeune femme et c'est d'une humeur plus joyeuse qu'elle se dirigea vers le petit chalet. Elle avait beau manger assez à ses repas, la future maman avait toujours envie de mettre le nez dans le sucré. C'était un petit point faible mais elle s'en fichait. Elle devait profiter de sa jeunesse et cela passait par la nourriture, étrange non ? Enfin, elle s'assit sur un banc et mordit dans son croissant. La jeune femme en avait mangé des dizaines lors de ses quelques jours à Paris puisque c'était là bas qu'ils étaient les meilleurs. Les croissants et les macarons étaient son péché mignon. La jeune femme but une gorgée de son eau et ne se sentait pas très à l'aise. Elle sentait un regard sur elle, comme si on la fixait sans détacher le regard. Quelqu'un qu'elle connaissait ? Surement pas. Un pervers qui trouvait que les femmes étaient enceinte ? Peut être, après tout, elle n'en savait rien. La jeune demoiselle, curieuse comme elle est, se retenait de se retourner et vit deux jambes passer par dessus le banc. Elle leva légèrement la tête et vit Maël, qui déposa un léger baiser sur ses lèvres puis posa sa main sur sa cuisse. La blondinette le regardait, la bouche à moitié ouverte et les yeux assez ronds. Même si elle avait espéré très fortement qu'il soit là, elle n'avait pas cru une minute que ses douces pensées se réaliseraient. La jeune femme écouta la petite phrase du jeune et se concentra à nouveau. Elle déplaça son regard sur le jeune homme et vit sa main sur sa cuisse. Le contact de la peau du jeune homme faisait du bien à la blondinette mais il y avait un problème, elle ne savait pas quoi dire, quoi faire. Elle inspira un bon coup et dit « Je me disais bien que je sentais un regard dans mon dos. Intuition féminine. » La jeune femme avait envie de sourire et de poser ses lèvres sur celle du jeune homme, une fois encore. Entre ces deux là, c'était électrique, ils s'attiraient comme un aimant près d'un bout de fer. Elle lui fit un petit sourire et fit glisser ses doigts le long du bras du jeune homme puis posa sa main sur la cuisse du beau brun, bien haute. Elle lui fit un petit sourire et dit « Autant que ça fasse crédible tu crois pas ? » Elle lui fit un léger clin d'oeil et un large sourire. Holly n'aimait pas jouer mais là, ce petit rôle semblait tellement naturel pour elle. Pardon, ça l'est. Elle aurait pu l'embrasser plutôt que de poser sa main sur sa cuisse mais elle ne voulait pas sembler trop entreprenante.
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Sujet: Re: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY Sam 14 Mai - 19:50
Maël n'avait jamais pensé devoir faire attention à quoi que ce soit aux côtés de Holly, mis à part à son visage, et à quelques autres choses aussi très précieuses chez lui si jamais un jour enfin, il souhaitait avoir des enfants. Ça, rien n'était moins sûr mais quand même, mieux valait prévenir que guérir après tout. Mais il est vrai que déjà, il ne se serait pas permis d'imaginer une seule seconde coucher avec elle, tout simplement parce qu'il n'en avait jamais ressenti la moindre envie. Elle était jolie, avait tout pour plaire certes, mais le genre prude n'avait jamais été disons que le genre du beau brun. C'est en tout cas ce qu'il pensait, qu'elle était tombée enceinte par l'opération du saint esprit par exemple, parce que jamais il ne l'aurait imaginé telle qu'il l'avait découvert la dernière fois. Ou plutôt, les deux dernières fois dans ce cas précis. Quoi que, malheureusement, ils n'avaient pas eu la chance d'aller beaucoup plus loin il y a une semaine de cela, et au fond, ce n'était peut-être pas plus mal. Il avait bien raison, ça n'aurait fait qu'accentuer une pseudo confusion. Pseudo certes, mais elle était tout de même présente, la preuve, le jeune français lui avait demandé du temps. Beaucoup de temps même, car il ne comptait pas mentir, il ne se sentait pas vraiment prêt pour ce genre de choses. Le genre de choses qui le repoussaient plus qu'autre chose. Et pourtant, ce n'était pas faute de ressentir toutes ces choses, sur lesquelles il ne parvenait pas à mettre de mots. Ainsi oui, il n'avait peut-être pas agit de la meilleure façon pour eux ce soir là, et encore moins pour elle étant donné que suite à cela, elle avait tout simplement fait un malaise, mais à ses yeux, il avait bien fait. Mieux valait mettre les choses au clair tout de suite, lui faire comprendre qu'il n'était pas prêt, qu'il avait besoin de temps pour envisager toutes les possibilités qui pouvaient s'offrir à lui, plutôt que de la faire espérer pour rien, et la faire souffrir dans quelques semaines. Il s'était jeté les yeux fermés dans une relation avec Lou, il ne voulait absolument pas que ce même schéma se reproduise une nouvelle fois. Mais pas seulement pour Holly non, aussi pour lui. Ça pouvait paraître idiot oui, surtout venant de lui, mais ces pensées hantaient littéralement son esprit, aussi vide qu'il soit habituellement. Car il fallait bien avouer oui, que d'habitude, il ne réfléchissait pas vraiment avec sa tête. Il était le premier à le faire remarquer, et pour dire vrai, il n'en avait pas honte. C'est ce qu'il était après tout, qu'importe si on trouvait ça moral ou alors pas du tout, si c'était convenable ou pas. De toute façon, le beau brun avait toujours fait à sa manière. Voilà une chose qui n'était pas prête de changer. Tout du moins, il l'espérait. En s'engageant dans une quelconque relation avec la jeune femme, il ne pourrait plus se permettre de penser de la sorte, de ne penser qu'à lui. Alors bien évidemment, l'idée d'une relation disons … libre lui avait traversé l'esprit, mais fait étrange, il n'avait absolument pas envie de la partager avec qui que ce soit. L'idée que quelqu'un d'autre que lui ne la touche lui filait des nausées, sans même vraiment savoir pourquoi, étant donné qu'il n'avait jamais ressenti ce sentiment auparavant. Du coup, non, il ne savait pas vraiment ce que cela signifiait. Mais une chose était sûre, il avait très rapidement chassé cette idée de son esprit, idée qui pour une fois, ne lui plaisait absolument pas. Non, il ne pouvait pas non plus se contenter de physique, étant donné que c'était bien plus que cela. Il ne voulait pas la ramener sur le même rang que toutes les autres qu'il avait pu connaître, tout simplement parce sans vraiment savoir pourquoi, elle semblait différente à ses yeux. Quoi qu'il en soit, malgré tout ceci, malgré le temps qu'il prenait à réfléchir à des choses dont il avait déjà fait le tour, il avait décidé de se changer un peu les idées toute cette semaine. Parfois, cela avait fonctionné, et parfois pas du tout. Comme à cet instant précis en réalité. Il devait bien avouer qu'il s'était réfugié ici, dans l'espoir de ne pas croiser la jeune femme. Il y avait tellement d'endroit où il pouvait tomber sur elle, qu'il préférait éviter. Ils s'étaient déjà croisés une ou deux fois durant cette semaine, et tout ce à quoi la jeune femme avait eu le droit, c'était un silence assez gêné. Autant dire donc, que c'était la preuve qu'il n'était absolument pas prêt. Et pourtant, il devait bien se rendre à l'évidence, s'il ne cessait pas d'y penser, c'était bel et bien parce qu'elle lui manquait. Pourtant, il avait tellement de mal à se rendre à l'évidence. Quoi qu'il en soit, ils s'étaient certes vus, mais il ne s'était pas parlé depuis la fois où il lui avait demandé de lui laisser du temps. Autant dire que du temps, il en avait, et il commençait à le trouver long. Ainsi, il n'avait pas hésité tant que cela avait de la rejoindre sur ce banc, histoire d'éviter tout problèmes. Non, il ne s'agissait pas d'une crise de jalousie, mais plutôt du fait que le beau brun à la crête préférait rester prudent. Même si non, il n'en était pas sûr. Après tout, il ne savait même pas comment on pouvait se sentir lorsqu'on était jaloux. Enfin, il avait déjà ressenti ce sentiment enfant, mais dans un contexte totalement différent, et il ne s'en souvenait presque pas de toute façon. Quoi qu'il en soit, il avait quelque peu hésité quant à la façon de se présenter à elle, mais surtout pour montrer à cette personne derrière qu'il n'avait tout simplement pas envie qu'il s'approche de la jeune blonde. Ainsi, ce rapide baiser et cette main sur sa cuisse était sans doute un peu poussé, en fait, il n'en savait rien. Il n'avait pas tellement reçu de réaction de la part de la jeune femme jusqu'à ce qu'il ouvre enfin la bouche. Il devait vraiment avoir l'air idiot mais qu'importe. De toute façon, il aurait trouvé autre chose pour pouvoir l'aborder alors, autant que ça se fasse ainsi, bien qu'il avait toujours l'impression d'être aller un peu trop loin. Il sourit à ses paroles, et ce n'est que lorsqu'elle aussi posa l'une de ses mains sur l'une de ses cuisses qu'il se rendit compte que finalement, il devenait beaucoup trop parano. Cette situation était loin de lui plaire, ou plutôt, l'état dans lequel elle le mettait, mais il devait bien avouer que la revoir, et surtout, ne plus avoir peur de l'approcher lui faisait du bien. Il se demandait encore pourquoi il lui avait demandé du temps pour réfléchir. Cela ne servait pas grand chose à ses yeux, puisqu'il avait beau vouloir se résoudre à faire certaines choses, à faire ce qui était très certainement mieux pour elle, dès qu'elle était à ses côtés, il ne répondait plus de lui. Ainsi, il esquissa un sourire avant de se mordiller doucement la lèvre inférieure. « Et c'est assez tu crois ? » Il laissa sa main parcourir la cuisse de la jeune femme dans une douce caresse avant de lever ses fesses de ce banc afin de s'approcher de quelques centimètres en plus. Il repoussa une mèche de cheveux en arrière, regardant son beau visage. Bon sang ouais, il lui avait manqué. C'est sans doute ce qu'il redoutait le plus oui, se rendre compte à quel point toutes ces petites attentions lui avaient manqué, tout simplement parce que ce n'était pas lui, ça ne lui ressemblait absolument pas. Il jeta un regard au dessus de l'épaule de la demoiselle. Plus personne. Mais qu'importe, comment était-elle censée le savoir. Et puis, il fallait bien une raison à tout ceci. Sans cette fameuse raison oui, il était fort probable qu'elle découvre que tout ce qu'elle lui avait dit la semaine précédente, et bien il le pensait aussi. Il approcha doucement son visage du sien, histoire de déposer ses lèvres sur les siennes. Un dernier coup d’œil derrière elle, pour savoir si son alibi n'était pas revenu en quelque sorte, puis il ferma les yeux. Advienne que pourra de toute façon. Même si il avait bel et bien l'impression de reproduire sans cesse le même schéma.
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Sujet: Re: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY Dim 15 Mai - 17:22
Est-ce que c'était l'amour qui venait de frapper à sa porte ? La jeune blonde n'en savait rien, elle ne savait même pas si elle était capable d'aimer. Elle avait beau eu faire son petit discours au jeune homme, Holly ne savait pas si elle était capable de tout cela. Capable d'aimer, surtout. Bien qu'elle soit bien du genre à aimer facilement, à s'accrocher rapidement, sur ce coup, elle n'était pas sûre d'elle, elle ne savait pas trop où se diriger et cela lui faisait peur, vraiment peur. Maël avait demander du temps pour lui mais elle en avait aussi profiter pour elle même si ce n'était pas me but initial. Holly c'était retournée des tas d'idées dans la tête. Se laisser aller et vivre une histoire qui prendra fin un jour, comme tout histoire. Quelle fin ? Elle n'en savait rien et préférait ne pas y penser. Ou alors, elle pouvait remballer le jeune homme lui dire qu'elle avait voulu jouer avec lui et que même si elle avait dit qu'elle devenait folle, suite à ses caresses et baisers, elle trouverait bien un mensonge là dessus. Tout y était passé mais une chose revenait sans cesse, dans les deux cas il y avait Maël et, bien qu'il ne semble pas le vouloir plus que cela, il comptait déjà énormément pour la jeune femme et elle en avait oublié tout le monde. Elle en avait oublié les quelques hommes qui avaient fait chaviré son cœur il y a peu. Elle n'avait plus d'yeux et de temps que pour le beau français. Un signe ? Sûrement. Elle n'en savait pas grand chose et attendait de le voir, du moins de le revoir et de pouvoir mettre tout cela au clair. Peut être que le fait de le croiser, de le voir furtivement -une fois de plus-, allait lui faire du bien et l'aider à se décider. Holly était très indécise mais plus les jours avançaient et plus elle le voulait. Elle le voulait pour elle, mais elle savait que cela n'était pas gagné. Du moins, elle pensait que cela ne serait pas facile. Maël ne c'était engagé qu'une fois et il ne fallait pas oublier que tout avait pris fin à cause de la curiosité extrême de la blondinette. Elle ne connaissait rien des intentions du jeune brun et cela la mettait dans une position assez inconfortable. La blondinette c'était fait de nombreux films dans sa tête, des films sur le pourquoi du comment ils se revoyaient, ce qu'il se passait et autres. Elle avait un peu trop rêvé à son goût puisque le jeune homme était assez imprévisible mais c'était sûrement cela qui faisait parti de son charme. Un coup oui, un coup non, ne pas savoir sur quel pied danser et se retrouver dans des situations plus extrêmes et étranges les unes que les autres. Enfin, cela contribuait à son charme parce qu'il fallait l'avouer, plus la jeune femme avait du mal à obtenir ce qu'elle voulait, ce qu'elle attendait et plus il y avait de plaisir. Cela la faisait d'ailleurs sourire. C'était fou comme cette petite blonde aimait galérer, comme elle aimait mériter les choses, l'amour des personnes et c'était surement cela qui l'avait fait tromper Swen. Il lui avait tout offert sur un plateau d'or et elle trouvait vraiment cela ennuyeux. Enfin, la petite blonde chassa toutes ces pensées de son esprit et se contentait de profiter de cette journée ensoleillée près du lac. Le lac, l'océan lui rappelait son Australie natale et elle était souvent près d'un point d'eau voire à la plage. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle c'était dirigée vers Hawaï avec ses cousines. Elles auraient pu aller quelques part dans le nord de la France, en Angleterre, à Seattle ou autre mais non, le soleil l'avait appelé. Enfin, le soleil californien lui faisait du bien et elle n'avait pas choisit cette tenue pour rien. Elle pourrait bronzer et aussi montrer son léger bronzage. Elle ne ressemblait enfin plus à un fantôme et cela la rassurait. Elle mordit dans son croissant, ne pensant plus à grand chose sauf au soleil qui tapait à cette heure de la journée et elle fut ramenée à la réalité. Maël. Un rêve ou un cauchemar ? Elle ne pouvait pas le dire mais vu la réaction du jeune homme, la blondinette était aux anges. Il ne pouvait pas agir comme cela pour rien, il ne pouvait pas faire cela juste pour faire fuir l'inconnu qui la fixait depuis tout à l'heure. Du moins, elle ne pensait pas qu'il était capable de cela, il savait ce qu'elle ressentait donc... Enfin, elle préféra arrêter ses quarante milles questions intérieures et se concentrer sur le beau brun qui était là, à côté d'elle. La jeune femme plaisanta légèrement avec lui, posant sa main sur la cuisse du jeune homme, en profitant pour regarder son visage. Le doux visage du beau brun lui avait énormément manquait et elle s'en rendait compte maintenant. Certes, il lui avait manqué pendant toute cette semaine mais elle le remarquait seulement maintenant. Comme s'il fallait voir les gens qu'on aime pour se rendre compte qu'ils nous ont manqué. Elle ne pouvait pas croire qu'il avait cette effet dévastateur sur elle, cet effet qui vous fait penser que vous êtes seule au monde lorsqu'il n'est pas là et que vous retrouvez votre vie en croisant son regard, sa peau et ses gestes. La jeune femme prenait tout cela pour un jeu vu le motif du jeune brun pour venir l'aborder. Elle ne savait pas vraiment si ce n'était qu'un motif pour se cacher ou autre mais elle ne dirait pas non, il ne fallait pas être fou. Lorsqu'il lui demanda si c'était assez et se rapprocha d'elle, elle le regarda et fit une petite moue « Je pense pas... » Elle arbora sa phrase d'un petit sourire coquin. Elle sentait la main du jeune homme sur sa cuisse et un long frisson parcourut son corps. La jeune femme n'était absolument pas insensible au charme du jeune homme et cela se ressentait dans chaque partie de son corps. Lorsque Maël déposa ses lèvres sur celles de la jeune femme, elle bougea légèrement, se rapprochant encore un peu plus du beau brun. Ce n'était pas voulu, mais plutôt instinctif, elle aimait cette proximité et personne ne l'en empêcherait. Elle ne savait pas trop si ce baiser ne devait être qu'un baiser plutôt chaste ou autre mais tout se passait au centuple dans la tête de la jeune femme. Leur baiser passa d'un petit contact chaste à quelque chose de plus enflammé. Leurs deux langues se caressaient et la jeune demoiselle faisait glisser sa main le long de la jambe du jeune homme. Elle entendait quelques voix dire qu'il y avait des hôtels pour cela et cela la faisait rire, intérieurement. Ce n'était pas le genre de la jeune femme de s'exposer en public mais quand elle le voulait, elle était plutôt démonstrative. Au bout de quelques longues secondes, la jeune femme coupa leur baiser et regarda le jeune homme avec un regard plein d'étoiles. Elle lui fit un petit sourire et dit « A mon avis, il a du partir là. Non ? » La jeune femme n'en avait rien à faire si cette personne avait décampée ou non. Elle ne sentait plus ce regard posé sur elle et c'était l'important pour elle. Elle se redressa légèrement, croisa les jambes et ajouta « Ca va bien beau brun ? » Question idiote et débile mais soit, elle devait trouver un prétexte pour décoller ses lèvres de celle du beau brun et pour un bon bout de temps. Elle lui aurait bien donné un petit surnom affectif mais cette fois-ci, elle ne voulait pas en faire trop, peur de le voir fuir. Elle arracha un bon de son croissant et le mangea avec tact et douceur, sans laisser de miette autour de ses petites lèvres. Elle attrapa sa bouteille d'eau, attendant que le jeune homme parle, et l'ouvrit. Holly n'avait pas pensé que le croissant était quelques peu gras et, par ce fait, ses mains l'étaient aussi. La bouteille lui glissa des mains, rebondissant sur la table, la mouillant au passage, pour finir son trajet sur les jambes du jeune homme. La blondinette fit de gros yeux. Et voilà qu'elle retrouvait son cher et tendre pour aller le tremper grâce à une bouteille d'eau. La blondinette inspira un bout coup et dit « Oh bordel de merde, mais qu'est-ce que je suis conne » La jeune femme n'osait pas regarder Maël et elle cherchait des mouchoirs dans son grand sac.
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Sujet: Re: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY Mer 18 Mai - 21:22
Maël ne savait vraiment pas que penser de Holly. Pour dire vrai, tout était arrivé si vite entre eux qu'il n'avait même pas eu le temps de reprendre ses esprits, à aucun moment. Et lorsqu'enfin il le faisait, elle lui faisait de nouveau perdre la tête. Un cercle vicieux, voilà tout ce que cela représentait à ses yeux. Et ce dernier n'était visiblement pas prêt de prendre fin. Car oui, il aurait pu penser que tout ceci n'était qu'une passade, et il l'avait d'ailleurs penser, très fort même, en espérait que cela le devienne. Mais au final, il n'en voyait pas le bout. Alors bien sûr, c'était bien que pour une fois, ça ne soit pas qu'une demoiselle de plus, uniquement de passage, mais pour dire vrai, ça ne faisait pas exactement cet effet au jeune brun. Non, au contraire, elle aurait peut-être été la seule personne qu'il ne voulait absolument pas dans sa vie. Malheureusement, le hasard en avait décidé autrement. Décidément, ce qu'il pouvait lui en mettre des coups celui-là. C'était quand même dur à imaginer tout le chemin qu'ils avaient parcouru tous les deux. Pas vraiment main dans la main, mais en arriver à ce point n'était peut-être pas une si mauvaise chose après tout. C'était toujours mieux que des regards noirs à vous glacer le sang et des noms d'oiseaux qui fusaient à tout bout de champ. C'était plus agréable bien évidemment. Mais le beau brun ne pouvait pourtant pas s'empêcher d'être en quelque sorte mal à l'aise de part la situation. Pas à cause des autres, ça il s'en fichait, il ne s'en était jamais préoccupé. Tout simplement parce qu'il n'était très certainement pas prêt pour ce genre de relation avec qui que ce soit. À vrai dire, son manque de capacité à être stable et l'idée de la faire souffrir l'empêchait d'avancer réellement. Mais en même temps, ce n'était pas la seule raison, il devait bien l'avouer. Sa rupture avec Lou lui avait vraiment fichu un coup, peu importe ce qu'il pouvait prétendre auprès des autres lorsque quelqu'un avait le malheur de lui en parler. Il n'avait ainsi pas très envie de revivre une telle chose si jamais ils ne faisaient que foncer la tête baissée dans le mûr. C'est ce qu'ils s'apprêtaient tous les deux à faire il y a tout juste une semaine, ce fameux soir où elle était venue le voir dans sa chambre universitaire afin de discuter un peu d'eux deux entre autre. Voilà sans doute pourquoi le jeune Lefevre ne lui avait demandé qu'une simple petite chose, lui laisser un peu de temps, histoire de réfléchir à tout ceci, au calme, plutôt que de tout faire dans la précipitation. Au fond, ce n'était donc pas plus mal s'ils avaient été interrompus par le téléphone portable du Sigma, au lieu de coucher ensemble. Certes, le beau brun en avait eu terriblement envie à cet instant précis, et encore aujourd'hui, il devait bien avouer qu'il la désirait encore plus que tout, mais bon, ce n'était pas plus mal qu'il ne se soit rien passé. Ou plutôt rien de très poussé, car il s'était tout de même passé certaines choses. Et c'était aussi l'une des raisons qui le poussait à l'éviter. À chaque fois qu'il pouvait l'apercevoir au loin, il se réfugiait un peu n'importe où pour éviter de la croiser, et d'avoir une nouvelle fois envie de sentir ses lèvres contre les siennes, ou même ses mains sur sa peau. Car oui, c'est tout ce à quoi il aspirait pour le moment. Il ne fallait pas oublier qu'il restait Maël avant tout, et qu'il ne comptait pas abandonner ses fameuses petites habitudes du jour au lendemain, et surtout pas pour quelqu'un. Mais après tout, s'il ne lui plaisait pas ainsi, elle ne l'aurait probablement jamais approché, tout du moins pas de cette façon... Il lui était même venu parfois à l'esprit qu'elle avait fait rompre le petit couple français pour tout ceci. Il avait même, à cause de son esprit de vengeance, tenté de vendre la mèche à l'autre blonde, mais finalement, il s'était rétracté au dernier moment. Il savait ce que c'était lorsque Lou en voulait à quelqu'un, et ça, il ne lui souhaitait même pas à Holly, surtout pas maintenant. Quoi que au final, elle ne devait pas tant tenir à elle, tout d'abord, elle lui avait brisé le cœur en avouant ce qu'elle avait vu à propos de Maël, et maintenant, elle en était éprise. Enfin, le jeune brun n'était pas blanc comme neige dans cette histoire, mais tout de même. Le connaissant, sachant qu'il était capable de tout, elle n'aurait pas dû le rejoindre dans ces toilettes pour hommes, espérant discuter. Maël détestait cela, et la blondinette le savait. Ainsi oui, ils étaient tous les deux coupables, simplement pour avoir couché ensemble. Ensuite, c'est vrai, qui aurait pu prédire qu'ils en arriveraient là, elle enceinte jusqu'aux yeux d'un autre, et lui … en fait il ne savait pas trop ce qu'il était encore. Il était tenté de dire amoureux, mais c'était bien trop tôt pour ce genre de terme, de plus, il n'était même pas certain que tout ceci soit de l'amour. Il ne savait pas ce que c'était. À vrai dire, il aurait bien été tenté de dire uniquement du sexe, mais il avait déjà connu des relations purement physiques, de nombreuses fois même, et jamais il n'avait ressenti une telle chose à l'égard d'une autre. Jamais il n'y avait eu cette confusion qui s'était installée quelques minutes après, jamais tout cet élan d'affection. En réalité, rien de son comportement avec la jeune femme ne ressemblait à ses habitudes. Comme à cet instant précis. Habituellement, il aurait plutôt fuis sans qu'elle ne puisse le voir afin d'éviter toute confrontation avec elle, mais là, il venait de faire tout l'inverse. Il savait tout de même faire fonctionner sa tête, et pourtant là, son corps agissait complètement seul, sans qu'il ne puisse y changer quoi que ce soit. Bon, il est vrai que cet homme assez étrange tombait à pic, étant donné que Maël avait visiblement besoin de cette excuse pour ne pas avoir à se sentir idiot devant elle après toute cette semaine qui venait de s'écouler. Il avait aussi besoin de cette excuse pour avoir le moindre contact avec elle, mais aussi l'embrasser, à deux reprises. Tout pour ne pas avouer que tout ceci lui avait vraiment manqué en réalité. Le second baiser dura d'ailleurs un peu plus longtemps. Il fut d'abord très chaste, sans doute leur fallait-il un peu de temps pour se redécouvrir, encore une fois, car oui, c'était loin d'être la première fois. Ce n'était pas non plus la première fois qu'il la regardait ainsi après un baiser, et à en croire tout ceci, ça ne serait probablement pas la dernière. Il se mordilla doucement la lèvre inférieure avant d'ôter sa main, toujours présente sur sa cuisse avant de hocher la tête en guise de réponse. Oui il était bel et bien parti, et ce depuis quelques minutes déjà, mais ça, elle l'ignorait bien évidemment. Peut-être qu'il en avait trop fait, en fait il n'en savait trop rien. Tout ce qu'il savait, c'est que son cœur faisait de réels bonds dans sa poitrine, et que s'il s'était écouté, il ne se serait pas arrêté là. Mais c'était sans doute mieux ainsi. Il se racla donc la gorge avant de s'apprêter à répondre à sa question. Pendant ce temps, il pourrait au moins réfléchir à sa réponse. Comment il allait ? Et bien, aux vues des derniers événements, pas trop mal, il devait bien l'avouer. Seulement, il n'eut pas vraiment le temps de lui répondre. Lui qui suivait pourtant ses moindres gestes du regard, cherchant à éviter tout sujet qui pourrait les ramener à la case départ, ça, il ne l'avait pas vu venir. En effet, il ne s'en était rendu compte que lorsque l'eau fraîche s'était répandue sur lui. Rien de désagréable non vu le beau temps, mais disons qu'il avait espéré autre chose de ces retrouvailles. Bon, il avait aussi voulu que cela se passe une fois qu'il aurait les idées claires mais bon. Comme quoi, on ne pouvait vraiment pas obtenir tout ce que l'on souhaitait. « C'est pas grave. » En quelque sorte. Mais après tout, ce n'était que de l'eau. Il attendit qu'elle sorte quelques mouchoirs de son sac, étant donné qu'il n'en avait pas. Espérant qu'elle allait lui donner en mains propres, il s'était bien trompé. Non, elle avait déjà commencé à le sécher avant qu'il ne sursaute. Le contact était quelque peu … risqué. Il émit un léger rire nerveux, lui qui aurait plutôt profité de la situation habituellement se contenta de lancer un simple : « laisse, je vais le faire, c'est mieux... » Alors c'était à ce point ? Il se serait volontiers moquer de lui-même, mais le moment était plutôt mal choisi. Il se contenta de se sécher, le mieux qu'il le pouvoir, avant de récupérer la bouteille à moitié vide, couchée sur le banc. Il la regarda un instant, avant d'en vider le reste sur la demoiselle et finir par sourire, quelque peu fier de lui-même. L'arroseur arrosé, elle connaissait ?
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Sujet: Re: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY Sam 21 Mai - 14:58
C'est avec un léger sourire sur les lèvres que la jeune femme prend place dans sa voiture, regardant rapidement les clichés qu'elle avait fait à Hawaï, les clichés de ses journées avec Ayleen et les photos de Maël. Photos qu'il lui avait envoyé il y a deux bonnes semaines. Cela fit sourire la future maman. Elle n'avait pas du tout compris pourquoi il lui avait envoyé de telles photos, surement parce qu'il pensait que Swen ne lui faisait pas d'effet. Cela semblait étrange vu la tournure des choses mais le jeune thêta avait eu de l'effet sur la blondinette, un drôle d'effet mais pas celui escompté à vrai dire. L'effet voulu n'avait pas été franchement atteint et, malheureusement pour elle, elle c'était rendu compte de cela en allant voir ailleurs. Elle s'en était franchement voulue, elle c'était surtout demandée ce que ses amis avaient bien pu penser de cela, penser du fait qu'elle ait trompé le père de ses deux futurs enfants avec quelqu'un comme Maël. C'était sûrement cela qui allait en choquer plus d'un. Holly était le genre de Gaston Lagaffe au féminin et cela n'avait pas échappé à Maël. Elle était à l'origine de la rupture de son couple et là, elle avait envoyé ces douces photographies à la moitié de la faculté, ne pensant pas franchement aux conséquences. Tout le monde allait pouvoir se régaler, tout comme elle en ce moment, mais les gens risquaient surtout de se demander pourquoi elle avait fait cela et surtout, pourquoi avait-elle ces photos... La blondinette n'avait pas franchement pensé aux conséquences de ses actes, pour une fois, et cela était étrange. Le jeune sigma lui faisait perdre tous ses moyens, elle agissait avant de réfléchir et ce n'était pas franchement quelque chose qui qualifiait la jeune australienne en temps normal... Cela la déstabilisait beaucoup et le nombre de fois où elle pensait à lui dans la journée la perdait aussi. Des tas de choses la perturbaient et elle espérait bientôt avoir des réponses à ses questions, à ses appréhensions pour se débarrasser de tout ce patatra insupportable. Holly n'aimait pas être perturbée, elle n'aimait pas être déboussolée et elle avait décidé d'aller s'aérer l'esprit avant de devenir littéralement folle, dans son petit appartement, cloisonnée à cause de la chaleur printanière. Sa direction semblait anodine mais pas tant que cela à vrai dire. La future maman savait très bien qu'en allant au Merced Lake, elle passerait près de la résidence The Milky Way et qu'elle risquait de croiser Maël. Elle risquait de le croiser s'il sortait de la résidence pendant que la petite blonde passait devant. Elle avait donc très peu de chance de le croiser et il fallait avouer qu'Holly et la chance faisait deux voir trois. Elle n'avait eu que très rarement de chance dans sa vie et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait pointer le bout de son nez, dommage pour elle à vrai dire. La jeune femme arriva à destination et elle se balada quelques peu autour du lac. C'était fou comme cette petite promenade lui faisait du bien et la confortait de plus en plus dans son choix; elle avait bien fait de garder les enfants, de garder ses deux petits bébés et c'était une de ses meilleures décisions à vrai dire. La jeune femme n'avait pas franchement hésité lorsqu'elle avait compris qu'elle était enceinte. Elle l'avait d'ailleurs rapidement compris vu sa nudité extrême dans le lit du jeune Turner. Holly chassa ses images de son esprit et se dirigea vers le petit chalet. Lorsqu'elle venait ici avec ses parents, lorsqu'elle était donc plus jeune, elle passait des journées sur le lac, sur un petit bateau et autres. Cela lui manquait énormément mais elle ne voulait pas le partager avec n'importe qui, elle ne voulait pas proposer cela à quelqu'un qui n'avait que peu de valeurs à ses yeux. La jeune Spencer s'installa à une table. Il y en avait peu de libre et elle se plaça où il y avait de la place sous un parasol pour éviter d'avoir trop chaud. La jeune femme aimait la chaleur, le soleil et ce qui allait avec mais elle était moins fan des coups de soleil et là, c'est tout ce qu'elle allait gagner. Un regard pesait sur elle et elle ne supportait pas cela. Elle avait l'impression que quelqu'un la fixait et cela la déstabilisait fortement, elle détestait cela et la tentation de se retourner était très forte mais elle ne voulait pas se retourner. Tenir et faire comme si de rien n'était était sûrement la meilleure solution. Quelques secondes après, elle reçut un léger baiser et fut quelque peu stupéfaite. Maël Lefevre. C'était Maël qui venait de l'embrasser, en plein public, et cela l'étonnait grandement, lui qui avait demandé du temps pour réfléchir. Un espèce de petit jeu c'était installé entre les deux jeunes lorsqu'ils se demandèrent si le petit baiser et les mains sur le corps de l'autre était assez convainquant pour faire fuir ce voyeur. La jeune Kathleen se doutait totalement que la personne devait être partie, voyant que le terrain n'était pas libre mais elle voulait profiter de ce léger moment de complicité qu'il y avait entre eux. La jeune femme se rendait enfin compte à quel point il lui avait manqué, à quel point il avait ce drôle d'effet sur elle. Cet effet qui vous fait tourner la tête lorsque vous croisez la personne que vous aimez -pensez aimer dans la cas de la blondinette- le coeur qui accélère lorsque ses lèvres touchent les vôtres. Tout était bien étrange pour la jeune femme, chaque sensation était de plus en plus forte, de plus en plus douce et donnait l'envie de recommencer, encore et encore. Elle était aux anges, elle était enfin bien et il n'y avait plus des centaines de questions qui passaient par sa tête, elle n'avait plus les larmes aux yeux en pensant qu'il pourrait très bien l'envoyer voir ailleurs s'il y était. Elle était enfin bien. Mieux valait tard que jamais. Le doux baiser qui alimentait sa volonté se termina et Holly préféra combler le vide qui allait prendre place si elle ne parlait pas, si elle ne l'ouvrait pas pour dire quelque chose. Elle tentait d'être sûre d'elle, comme s'il n'était pas celui qu'elle attendait depuis des jours, elle tentait de paraître forte et bien comme cela sauf que son stress se ressentait dans chaque parcelle de son corps. Le jeune homme n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche que la bouteille d'eau de la jeune femme lui glissa des mains, commençant sa chute vertigineuse sur le jeans du jeune homme puis sur le banc. Qui aurait cru que son manque de chance se répercuterait jusqu'ici? Surement pas elle! Holly était paniquée, comme si elle venait de casser un verre de cristal, comme si un enfant venait de se casser le bras par sa faute. Paniquée, elle chercha un paquet de mouchoir dans son sac et, dans le feu de l'action, en prit un pour commencer à ''époncer'' le jeans du jeune brun qui l'arrêta en plein élan. Elle allait bien trop loin et le stress prenait le dessus « Oui heu.. Désolée. » Elle lui fit un petit sourire et se redressa quelque peu, regardant droit devant elle tout en se demandant ce qu'elle avait bien pu faire au monde pour avoir une telle poisse. Elle n'avait jamais eu de chance et Maël pouvait le voir. Après être tombé enceinte, avoir fuit à l'autre bout du monde se ridiculisant au téléphone, la blondinette était maladroite. Elle était dans un autre monde lorsqu'elle sentait quelque chose de frai couler le long de sa poitrine et de ses cuisses. Elle fit un léger bond en arrière et baissa les yeux. Elle était pleine d'eau et tourna la tête de Maël qui la regardait d'un regard amusé. La jeune femme eut un léger rire et regarda Maël « Bon, eh bien nous sommes quitte là je crois... » La jeune demoiselle défiait le beau brun à la crête du regard puis elle baissa les yeux vers son haut. « Ah non, personne n'a la chance de voir tes sous vêtements à moitié transparent, toi! » Eh oui, lorsqu'un tissu blanc prenait l'eau, il était transparent. Pour une fois qu'elle ne s'habillait pas en couleur flash, la voilà montrant, malgré elle, ses sous vêtements, à la moitié des gens présents. La jeune femme sourit à son cher et tendre français et lança « N'en profite pas pour te rincer l'oeil hein! » Non, non cela n'était pas dit sans arrière pensée. Elle savait très bien qu'il n'allait pas se priver de cela et elle le comprenait totalement, c'était limite si elle ne l'autorisait pas à le faire...
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Sujet: Re: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY Dim 22 Mai - 17:40
Honnêtement, il y a deux semaines de cela, Maël ne savait vraiment pas ce qui lui était passé par la tête pour envoyer certaines photos de lui à Holly. À vrai dire, il ne se souvenait même plus dans quelles circonstances celles-ci avaient été prises. Tout ce qu'il savait c'est qu'il aurait dû les effacer bien plus tôt. Après tout, qui sait réellement qui pouvait tomber sur ces clichés. Le jeune Lefevre n'était pas pudique, loin de là, il était même très à l'aise avec son corps, mais loin de lui l'envie de se dévoiler à un peu tout le monde. Et pourtant, face à la jeune blonde, il n'avait pas eu froid aux yeux, et rien ne l'avait empêché d'envoyer tout ceci à presque toute la faculté. Même pas lui c'est pour dire. Qu'importe, ils ne s'en souviendront même plus dans quelques semaines avec un peu de chance. Et puis qui cela intéressait franchement ? Une chose qui amusait beaucoup le jeune brun en revanche, l'idée qu'elle ait pu envoyer toutes ces photos à son petit-ami actuel, ou de l'époque, en fait, il ne savait pas où il en était lui-même alors les histoires des autres n'étaient pas pour lui. Quoi que celle-ci l'intéressait finalement au plus haut point. Sans même vraiment savoir pourquoi, il espérait réellement qu'elle ait décidé de rompre avec ce dernier. Ça devait sans doute être le signe qu'il attendait tant, mais en même temps, il ne se sentait pas prêt à se fier à ce dernier. Il ne le voulait d'ailleurs pas. Mais en même temps, une autre voix à l'intérieur de lui le poussait à aller plus loin, à ne pas jouer les idiots au risque de perdre la demoiselle et ce définitivement. Chose qu'il ne voulait étrangement pas. Il y a quelques semaines pourtant, il aurait tout fait pour se débarrasser d'elle, qu'elle se décide enfin à le lâcher un peu. Mais depuis ce qu'ils avaient partagé, il ne le souhaitait plus vraiment. Au contraire, tout au long de cette semaine, il aurait aimé qu'elle s'obstine un peu, et qu'elle lui mette un peu la pression, car il se connaissait bien, il était totalement incapable de prendre de telles décisions et réfléchir à ce genre de choses. La preuve, au bout d'un semaine, il en était toujours au même point. Donc oui, le fait qu'elle le pousse à se décider un peu plus vite, le fait qu'elle lui pose un ultimatum en quelque sorte l'aurait aidé, même s'il appréciait tout de même le fait qu'elle ne l'ai pas fait. Cela prouver, soit qu'elle ne voulait aucunement lui mettre la pression, soit qu'elle se fichait éperdument de lui. Qui sait, cette semaine, peut-être s'était-elle rendue compte de l'énorme erreur qu'elle avait fait avec lui, et qu'elle s'apprêtait à faire il y a une semaine exactement, autrement dit, imaginer quelque chose de plus ou moins sérieux avec lui. Alors qu'au fond, elle savait très bien qu'il en était totalement incapable. Après tout, c'était bien elle qui l'avait découvert en train de tromper sa petite-amie à l'époque, preuve qu'il n'était pas vraiment fiable. Mais cela ne semblait pas vouloir arrêter la jeune Thêta, comme si elle avait à tout prix envie de lui faire confiance. C'est vrai, il y a quelques jours de cela, elle l'avait laissé filer, et le beau brun à la crête doutait qu'elle se soit fait les pires scénarios possibles dans sa tête. Et pourtant il y avait de quoi. Maël n'était pas reconnu pour sa stabilité, il n'était pas habitué à toutes les petites habitudes que l'on pouvait avoir lorsqu'on était en couple. Et si l'inconnu lui plaisait en temps normal, là il lui faisait plutôt peur. Lorsqu'il était seul, parce qu'une fois qu'elle était à ses côtés, toutes ces fameuses peurs s'envolaient, comme si il se rendait finalement compte que puisqu'il se sentait bien avec elle, elles n'avaient pas de raison d'exister. Mais par conséquent, il redoutait ses réactions lorsqu'elle ne serait pas en sa compagnie. Loin de lui l'idée de vouloir la blesser, bien au contraire, mais il se connaissait tellement bien qu'il savait qu'il en serait tout à fait capable, qui sait dans quelques temps, bien que pour le moment il en doutait encore. De plus, ils ne pouvaient pas se permettre de ne penser qu'à eux étant donné qu'il ne fallait pas oublier qu'elle était enceinte, d'un autre qui plus est. Cette idée le dérangeait oui. L'idée de peut-être devoir élever des enfants qui n'étaient pas les siens dans quelques mois le freinait un peu, pour ne pas dire beaucoup. Quoi de plus normal en même temps, surtout pour Maël. Mais quoi qu'il en soit, à ses côtés à cet instant présent, il ne pensait plus à tout ceci. Il se demandait bien à quoi toute cette semaine lui avait servit s'il n'était pas capable de s'en tenir à ce qu'il s'était finalement dit. Eux deux, ce n'était tout simplement pas une bonne idée, mais en même temps, comment en être certain ? Et le jeune brun voulait des preuves, voulait avoir l'impression d'avoir tout tenté avant de s'avouer vaincu s'il le fallait vraiment. Quoi qu'il en soit, en attendant, cesser de penser à tout ceci ne lui ferait pas de mal, ne leur ferait pas de mal, car peut-être que la blondinette était finalement dans le même cas que lui. Tout du moins, il l'espérait. Il ne voulait pas qu'elle ait l'air si sûre d'elle alors qu'elle ne l'était peut-être pas dans le fond. Elle avait tout à fait le droit de penser que tout ceci n'était qu'une énorme erreur. Mais tellement délicieuse aussi. Mais une chose était sûre, ils avaient tous les deux besoin de se détendre. Ainsi, une fois trempé, histoire de dissiper la gêne qui s'était peu à peu installée entre eux, il avait tout simplement versé le reste de la bouteille d'eau sur la jeune femme. Au moins oui, comme elle venait de le dire, ils étaient quittes. Sur tous les points, car si on voyait à travers ses vêtements, il ne fallait pas oublier ce qu'elle lui avait fait deux semaines auparavant. « Ouais on est quitte maintenant, quand on prend en compte qu'un bon paquet de personnes m'ont vu à moitié nu. » Aucun reproche là-dedans, et ça se voyait, puisqu'il l'avait dit en souriant. Il n'y avait pas mort d'homme après tout. Et puis, quelle merveilleuse idée avait-il eu que de l'arroser alors qu'elle portait du blanc. Il sourit à sa remarque, et s'assit en tailleur sur ce banc, tourné vers la jeune femme. « Je vais me gêner. » Lui avait-il fait remarquer, ne se gênant pas le moins du monde pour se rincer l’œil. C'était comme demander à un enfant de ne pas s'amuser avec un jouet. Au final, il le fait toujours, et bien Maël était dans le fond un peu pareil. « Par contre, c'est comme dans les musées ? L’œuvre d'art ne se touche qu'avec les yeux ? » Voilà un point qui était drôlement dommage aux yeux du jeune brun, qui se sentait à présent totalement à l'aise. Ou presque. Blague à part, il est vrai que n'importe qui, qui le souhaitait vraiment pouvait la reluquer, et autant dire que cette idée ne plaisait pas vraiment au jeune Sigma. En effet, il n'était pas du genre partageur, surtout pas avec les choses auxquelles il tenait le plus. Il fallait croire que la jeune Spencer en faisait partie. Il leva – enfin – ses yeux vers le visage de la jeune femme, qui avait à présent les joues rosées. Pour s'être rincé l’œil, il l'avait fait, et en beauté. Mais en même temps, elle devait l'excuser. Il y a une semaine précisément, elle lui avait donné un avant-goût de quelque chose qu'il n'avait pas eu par sa propre faute, il fallait bien qu'il se rattrape. Finalement, il se décida enfin à enlever sa chemise, apparaissait ainsi avec un fin débardeur pour homme blanc, ce qu'il avait l'habitude de mettre lorsqu'il enfilait une chemise. Il passa d'ailleurs cette dernière à Holly, attendant qu'elle l'enfile pour entreprendre de fermer les deux ou trois boutons présents au niveau de sa poitrine. « Enfin, si je pouvais être le seul à avoir ce privilège, ça serait bien. » Lui avait-il avoué, après avoir jeté un coup d’œil à sa gauche, puis à sa droite. Par-là, il souhaitait bien évidemment lui faire comprendre qu'il voulait bel et bien être le seul à profiter de cette merveilleuse vue, que ce soit maintenant, ou alors dans quelques heures, voir même des jours, des mois, qui sait peut-être même des années. Enfin, il s'emballait un peu trop là, mais qu'importe. Au fond, heureusement qu'elle n'était pas capable de lire dans ses pensées.
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Sujet: Re: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY Dim 22 Mai - 23:23
Holly réfléchissait à tout ce qu'elle avait pu faire depuis qu'elle avait croiser le chemin du jeune Sigma il y a deux bonnes semaines de cela. Elle avait fait certaines choses, certaines ridicules, d'autres bénéfiques. Elle avait fuit et cela n'avait pas été le meilleur choix de sa vie, loin de là... Mais de l'autre côté, elle avait enfin rompu avec Swen. Elle avait mis fin à son amourette de trois mois pour être sûre de ce qu'elle voulait. Elle avait pensé que rompre avec Swen lui remettrait l'esprit en place, lui ferait comprendre que Maël était celui qu'elle voulait mais non, ça n'avait pas fonctionnait. Certes, elle était de plus en plus obsédée par le jeune homme, le voulait à ses côtés, pour elle et seulement elle mais elle n'était pas sûre d'elle au point de lui faire une avance, une vraie avance digne de ce nom. Bien évidemment, elle pouvait jouer avec lui, tenter de la guider tout en profitant de leurs bons moments mais elle savait qu'à trop jouer, elle finirait par perdre. Perdre quoi, elle n'en savait rien... Elle finirait peut être par le perdre et cette idée ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Ils avaient beau ne pas franchement être un couple, la jeune femme flippait totalement à l'idée de voir Maël dans les bras d'une autre, dans les bras d'une jeune femme qui serait sûrement mieux que la blondinette et surtout, pas enceinte d'un autre homme. Elle savait très bien que cela ne jouait pas en sa faveur, loin de là. Elle avait peur qu'il la rejette pour cela, elle flippait vraiment qu'il préfère aller vivre une amourette à deux francs cinquante plutôt que de se lancer dans une douce histoire avec deux bébés... Elle pouvait comprendre qu'il se pose des questions mais Holly espérait fortement que les jumeaux ne seraient pas l'obstacle de trop pour qu'elle ne fasse plus qu'un avec Maël... La jeune australienne avait mis sa vie à plat, pensant à tout. Il n'y avait plus d'obstacle pour que le jeune sigma et la jeune thêta soient ensemble. Elle ne voyait aucun obstacle à cela, sauf peut être les dizaines de jeunes femmes qui couraient après le jeune homme. Holly n'était pas franchement quelqu'un de très partageuse, qui appréciait que son petit ami se fasse reluquer par la moitié de la faculté et la petite blondie savait parfaitement que cela était un problème majeur, pour elle. Maël n'avait pas de soucis à se faire, Holly n'était pas le sujet préféré des hommes et encore moins la personne qui se faisait accoster et reluquer vingt quatre heure sur vingt quatre. C'était plutôt le genre de fille dont on se moquait lorsqu'elle passait dans les couloirs. La jeune femme était plutôt jolie mais elle était plutôt timide et surtout quelque peu coincée. Cela ne se voyait pas vu ses derniers rapports mais Holly n'était pas le genre de femme qui couchait à droite à gauche, qui embrassait n'importe qui et cela était comme cliché dans cette faculté pleine de filles faciles et d'hommes machos. Elle semblait se lâcher un peu plus en présence de Maël, comme si elle devait lui prouver qu'elle n'était pas la petite frigide qu'il devait penser qu'elle était. C'était sûrement d'ailleurs pour cela qu'elle avait mis une de ses plus belles robes la dernière fois et qu'elle lui avait, un peu trop, ouvert son coeur. Cela était typique de la jeune femme, elle ne savait pas se contenir et cela provoquait certains dégâts. Dégâts qui pouvaient rester un bon bout de temps présents ou s'estomper avec le temps... Après les dégâts collatéraux de la déclaration de la semaine passée, la jeune femme continua sur sa lancée, faisant tomber sa bouteille d'eau, ouverte, sur le jeans du jeune homme. Elle était vraiment maladroite et ce n'était sûrement pas comme cela qu'elle allait gagner le coeur du jeune homme. Paniquée, elle l'était et n'était pas franchement douée sur ce coup. Pensant à tout cela, elle se sentit quelque chose de frai, et d'agréable par cette chaleur, sur elle. Non, pas les baisers de Maël sur sa poitrine, juste de l'eau, bien fraiche. Holly se retrouvait à moitié nue devant pas mal de gens, non pas directement mais plutôt parce que ses sous vetements étaient étrangement transparents sous l'effet de l'eau. Lorsqu'il lui dit qu'ils étaient quittes, elle eut un petit sourire mais pas tant que cela. Elle se sentait plutôt malaise mais préféra rétorquer qu'il n'avait pas intérêt à la reluquer, comme si elle allait lui interdire une telle chose... Elle le regardait et les yeux du jeune homme étaient dirigés sur la poitrine de la blondinette qui se sentait mal à l'aise, vraiment mal à l'aise. Ses joues commençaient à prendre une teinte plus rosée et elle avait envie de croiser ses bras pour qu'il n'y a plus rien à voir, pour personne. Elle ne supportait pas cela et cela la mettait dans une drôle de position. Faire comme si de rien n'était, comme si ça ne changeait rien à sa vie ou être elle et se cacher rapidement. La jeune femme n'eut pas le temps de se décider que le jeune homme parla à nouveau, la comparant à une œuvre d'art qu'on ne pouvait pas toucher. La jeune femme avait toujours les joues plutôt rosées mais elle ne voulait pas louper cette occasion de lui tendre une perche, de lui faire comprendre qu'il pouvait la toucher, qu'elle était sienne. Elle voulait revivre ce qu'ils avaient fait il y a quinze jours, l'avant goût qu'ils avaient eu il y a une semaine de cela... Le jeune homme la compara à un œuvre d'art et compris la subtilité de sa remarque. Elle avait bien envie de lui rétorquer quelque chose mais un léger coup de vent passa, ce qui eut le don de glacer la blondinette. Elle frissonna légèrement et dit « Une œuvre d'art ? Carrément... Quel compliment... Ouai, en public ça ne se touche qu'avec les yeux » La jeune femme suivait le moindre mouvement du jeune homme tout en souriant. Elle le regardait avec un regard qui en disait beaucoup sur ce qu'elle voulait et qui laissait un bon pannel d'explication possible pour la petite phrase qu'elle venait de dire. La jeune femme se demandait bien ce qu'il faisait, avait-il de la rejoindre dans sa nudité ? La blondinette n'en voyait pas franchement l'utilité, loin de là. Elle ne voulait pas qu'un quelqu'un inconnu -ou pas d'ailleurs- puisse voir le corps du jeune homme. Les photos envoyés étaient déjà bien assez pour la petite blonde. Elle sourit lorsqu'il lui tendit sa chemise et l'enfila aussi tôt. La jeune demoiselle n'eut pas le temps de se lancer au boutonnage de la chemise que le jeune homme le fit. Holly lui fit un léger sourire. C'est fou comme elle appréciait ses petites attentions, la façon qu'il avait de replacer la mèche vagabonde de la jeune femme et là, de prendre soin d'elle. Cela la touchait réellement et cela concourrait aussi au fait que plus le temps passait et plus elle était dingue de lui, plus elle devenait folle, comme elle lui avait si joliment dit la dernière fois. La petite australienne était toute perdue dans ses pensées, ne parlant pas plus que cela, préférant regarder chaque geste et chaque centimètre du visage du jeune homme. Elle pensait à tellement de chose qu'elle ne semblait même plus faire attention à tout ce qui se passait autour d'elle. Il n'y avait plus que lui et elle. Plus que la blonde et le brun, le sigma et la thêta. Tout le monde avait disparu et la jeune demoiselle lui fit un petit sourire lorsqu'il lui avoua que si cela n'était que pour lui. Holly déposa un léger baiser sur les douces lèvres du magnifique brun en face d'elle et elle se leva. Ses collations étaient finies et même si elle appréciait ce petit tête à tête, elle avait bien envie de mettre Maël à l'épreuve, en quelque sorte. « Tu peux être le seul à avoir ce privilège » La blondinette se baissa légèrement, laissant une vue plongeante sur son décolleté au jeune homme. Elle enchaîna « Il y a beaucoup de chose que tu peux avoir et ce, pour toi seul. Des tas à vrai dire... Mais tu sais ce qu'il te reste à faire pour cela. » La jeune demoiselle avait dit cela sur un ton mêlant défi et envie. Maël savait parfaitement que pour avoir Holly pour lui seul, il devait lui avouer que ce qu'il y avait entre eux n'était pas que du jeu mais bien du désir, quelque chose de fort et des tas d'autres choses. Elle lui sourit et lança « Enfin, pour avoir droit à tout cela, commençons par le commencement, non ? » La jeune femme lui tendit la main, pour qu'il la prenne devant tout le monde. Elle ne savait pas s'il était vraiment prêt à cela mais elle devait le tester et c'était une bonne façon de le faire... Holly lui souriait toujours, espérant qu'il prenne sa main et se lève pour qu'ils se baladent un peu, main dans la main autour du lac. Voyant qu'il ne bougeait pas, la jeune femme fit exprès de se tourner près du jeune homme, lui offrant une jolie vue sur ses fesses et lança « Tu préfères peut être l'autre main ? » Sur ce coup, elle jouait avec lui mais bon, la jeune femme était du genre à mettre tous les moyens de son côté pour arriver à le faire craquer.
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Sujet: Re: « Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY
« Every phrase that leaves your lips makes me feel as if I'm paralyzed » - MAËL&HOLLY