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I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby

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MessageSujet: I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby EmptyJeu 9 Juin - 21:34

I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby Zachary-levi-3&I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby Lucy-hale-new-moon


Pour travailler, la bibliothèque était un peu ce qu'il se faisait de mieux. Rester dans sa chambre voulait dire être distrait par l'ordinateur posé à quelques centimètres sur le lit et ouvert sur Facebook, Twitter ou un forum comme Berkeley-U (juste par exemple, haha). Malheureusement, cet endroit, avait un défaut énorme au goût de Jimmy, son aspect silencieux. Non pas qu'il aimait travailler dans le bruit mais bosser ses cours sans musique n'était pas une chose acceptable pour lui. Il se munissait ainsi toujours de son casque et de son iPod - plein a craquer, 32Go de musique et même pas assez de place, quel geek musical - pour travailler. Cela lui avait valu des remontrances de ses parents à l'époque du lycée qui ne comprenait pas que l'on pouvait travailler avec ça sur les oreilles, et bien si. Il avait eu son diplôme grâce à ça, alors pourquoi ne pas continuer ici à la fac. Quand un cours vous passionne, rien ne peux pour empêcher de le mémoriser. Le thème du devoir à rendre était sur la haine de certains états du monde envers les USA, comprendre ce phénomène, ce qui est reproché à notre pays et étudier les différences mais aussi les solutions - si il y en a - qu'il pourrait être possible de mettre en place. Essayer de faire changer d'avis des populations du Moyen-Orient peut s'avérer impossible mais qui ne tente rien, n'a rien comme dit l'adage !

Le seul cours de la journée avait été annulé, il disposait donc d'un temps conséquent pour avancer son papier, bien qu'il était rentré à sa chambre et s'était assoupi ou plutôt endormi puisque sa sieste avait durée près de 2h30. Les joies de la vie étudiante et du manque de sommeil. Les sorties entre amis, les concerts, les "viens prendre un verre à l'appart" qui se termine en soirée improvisée avec un taux d'alcoolémie à donner à l'alcootest des couleurs qui ne sont pas marquées dans le manuel, des plans d'un soir, des déceptions .. Enfin bref, une vie totalement différente et qui est assez éreintante, si si. Il se leva, la tête un peu dans le vrac et surtout avec une coupe à faire pâlir Bill Kaluitz, les joies de se coucher sur le canapé avec du gel. Il mit l'eau à couler, se déshabilla puis prit une douche rapide. Il mit son tee-shirt favoris, celui ou figurait la femme de sa vie, j'ai nommé Hayley Williams, lead singer of Paramore. Puis il se coiffa. Son sac était prêt, ne manquait plus que la musique. Il se mit dans les oreilles un bon vieux disque de System of a Down puis passa la porte, ferma à clé et partit en direction de la bibliothèque. L'avantage de sa résidence était qu'elle était collée à la bibliothèque, un avantage conséquent même pour Jimmy qui aimait bien étudier - sans être un total intello - surtout le soir puisque que celle-ci ne fermait qu'à 23h en semaine.

Il passa la porte du bâtiment, salua la bibliothécaire - très jolie d'ailleurs, totalement son style, il serait intéressant un jour de lui demander d'aller boire un verre - et s'avança dans cette jungle d'étagères et de tables remplis en bouquins à craquer. Au fond de la salle, près des fenêtres, se trouvait des tables individuelles ou de groupe, il posa son sac sur la première venue. Ils étaient peu nombreux à cette heure-ci, la plupart des gens étant partit déjeuner ou flâner sur l'herbe au choix. A quelques mètres de lui, se trouvait une demoiselle qui s'affairait entre un bloc de feuille et des bouquins si bien qu'il n'y avait plus de place sur la table et qu'elle semblait stressé. Il n'y prêta pas plus d'attention que ça, s'assit et sortit tout ce dont il avait besoin. Il se mit au travail, la tâche n'allait pas être de tout repos, il lui manquait des informations, des dates, des chiffres .. Il se leva et se mit en quête de bouquins qui pourrait l'aider. Sauf que c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin ici. Heureusement qu'il existait des ordinateurs ou par des mots-clés, il était possible de trouver le livre correspondant. Après quelques mots et des références notées sur un bout de papier, il se retrouva avec 4-5 livres sous le bras. Pendant son trajet jusqu'à sa table, l'album qu'il écoutait se finissait, le silence l'entourait et il pouvait entendre la jeune fille à côté de lui jurer sur son devoir, des expressions qui lui rappelait son enfance, c'était tellement vieux pour lui qu'il les redécouvrait ! Plongé dans ses souvenirs, un fou rire s'empara de lui si bien qu'il laissa tomber ses bouquins. Il les laissa en plan, le temps de se remettre de ses émotions ..
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MessageSujet: Re: I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby EmptyDim 12 Juin - 15:27


MONSTER •• « You were my conscience so solid, now you're like water and we started drowning. Not like we'd sink any farther but I let my heart go. It's somewhere down at the bottom but I'll get a new one and come back for the hope that you've stolen. » ✱ jimmy&libby


Assise au sol de ma chambre universitaire, magazines de mode éparpillés dans tous les sens, emplissant la moindre espace de la pièce, je soupirai, exaspérée. Une bonne heure devait être passée depuis l’appel de Rosie, une bonne heure que je devais passer le nez plongé dans mes cours. Ce que je fis, en quelque sorte. Une fois le téléphone raccroché, j’avais pris mon courage à deux mains afin de dénicher mes saletés de cours - une tâche pas facile à accomplir, sachant que la moitié des heures passées dans une salle de cours, je les passais plus à bavarder qu’à me concentrer ou tout simplement à suivre le blabla incessant du professeur. A quoi bon ? Selon moi, ce fut quelque chose de totalement inutile. J’étais naturellement intelligente, une des meilleures de la classe, possédai d’ores et déjà toutes les connaissances nécessaires au cours. Ecouter ne me rendrait pas plus intelligente. Mais les examens de fin d’année approchaient à grands pas, et une évidence même s’imposa dans mon esprit : l’heure de la révision était enfin arrivée. A moins d’un mois des examens finaux. Quoi ? Vaut mieux tard que jamais, selon les dires de mes amies. Pour une fois, celles-ci approuvaient une de mes décisions – bien que minable fut-elle. Alors, une fois rentrée, je me jetai sur mes cours, et décidai de commencer par la philosophie, ma bête noire. La plupart de mes satanées leçons se trouvaient au fond d’un tiroir, tassées sous mes nombreux magazines de mode. Malheur ! Une fois ces derniers vus, je partis dans une lecture en profondeur des tendances de l’été, et omis totalement de ma tête les révisions. Je le regrettais. Très légèrement certes. Il était toujours utile de savoir que les motifs à fleurs revenaient à la mode ou que ma meilleure ennemie avait un plan diabolique derrière la tête ou encore que Blake Lively n’était pas aimée du public en tant que compagne officielle du sexy Leonardo DiCaprio (hum bien fait !). Mais je regrettais tout de même. Je me trouvais maintenant en proie d’un sentiment de désespoir.
« Bonjour madame. » saluai-je la bibliothécaire. Elle me répondit, hésitante, les yeux ronds. Je haussai un sourcil, me demandant d’où pouvait provenir une telle expression. Avais-je une marque quelconque sur le visage ? Ou étais-je mal coiffée ? Ou bien mal maquillée ? Non, bien entendu, impossible. Autant dire que Robert Pattinson était d’une beauté frappante. J’haussai les épaules, toujours ignorante de la source de ce regard interrogateur de la bibliothécaire et me dirigeai vers une table vide. Effectivement, l’envie – ou plutôt l’obligation – de travailler à la bibliothèque m’était soudainement parvenue quelques minutes plutôt. Je devais sérieusement me mettre à réviser, et loin de toutes ces tentations diaboliques tels que le téléphone portable, internet et magazines en tout genre. Et quoi de mieux comme endroit ennuyeux, désespérant, loin du monde, de la tentation, surpeuplé d’intello et geek insupportables que la bibliothèque ? Rien, évidemment.
Au bout d’un parcours infini entre les multiples rangées de livres, je trouvai enfin une table vide, petite, mais vide et calme, loin de ces cinglés de l’ordinateur. Parfait. Sac en main, je le déposai bruyamment sur la table en bois, provoquant dans ce même temps un bruit sourd et insupportable. Je vérifiai autour de moi, personne n’avait l’air d’avoir entendu. Soupir de soulagement. Puis je déambulai ensuite entre les livres, à la recherche de celui qui pourra me donner la réponse à mes problèmes ou simplement m’aider dans le pire des cas. Il était vrai, l’université possédait une énorme bibliothèque et chercher un livre ici revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin, mais étonnement, je trouvai mon bonheur au bout de deux rangées parcourues. Lettres philosophiques de Voltaire. Parfait. Je ne savais trop à quoi cela m’allait être utile, mais le mot « philosophie » était inscrit dans le titre, dans tous les cas, cela m’aiderait, peut-être. Une fois retournée à la table, je sortis mes affaires et éparpillai mon bordel. Soufflant, je pris mon courage et commençai le livre.
« Putain de bordel de merde ! C’est quoi ce charabia ? » jurai-je pour la énième fois. Plus j’avançai dans la lecture de mes cours, plus les mots prenaient une tournure incompréhensible à mes yeux. Alors mes injures continuaient, s’accentuant au fil du temps. Je soupirai, mis mon stylo en bouche, et m’amusai avec. Un peu de distraction ne faisait pas de mal. Même infantile qu’elle soit. Puis levai les yeux au ciel avant de me replonger dans un énième livre trouvé dans la bibliothèque. Soudain un rire retentit à mes côtés suivi d’un bruit sourd de livres qui tombaient au sol. Je sursautai, surprise, trop habituée par le silence qui régnait et me tournai vers la source de ce bouquant. L’étudiant – vu l’allure, il ne pouvait être un professeur – regarda ses livres au sol une longue seconde avant de daigner à les ramasser. Je levai les yeux au ciel. Plus lent, tu meurs. Sans doute aurais-je dû aller l’aider ou autres, mais il ne me donnait pas l’air d’un mendiant en quête d’aide donc je ne fis pas l’effort de lever mes fesses de la chaise. Non, à la place, je râlai, mécontente d’avoir été dérangée lors d’une réflexion profonde. « Hé oh, s’il te plaît, un peu moins de bruit ! Il y en a qui révise. » l’interpellai-je. « Ou font semblants, mais sont occupés. » rajoutai-je, consciente de mon incrédibilité dans la première réplique.
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MessageSujet: Re: I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby EmptyLun 13 Juin - 16:22

Jimmy se baissa pour entamer le ramassage des bouquins. Accroupit, il les posa un à un sur la table avant de se relever. "Charabia" était un mot qu'utilisait souvent les français et c'est justement lors de son seul et unique voyage en dehors des USA lors de son année de freshman au lycée qu'il avait visité la France pendant 10 jours, un pays absolument magnifique - bien qu'avec des gens ayant des habitudes de repas un peu bizarre, du genre de manger du fromage ou des rillettes (un truc gras comme toute notre bonne bouffe américaine) au petit-déjeuner et trempé dans le café, ils sont fous ces français - et ainsi, lui et ses camarades s'étaient retrouvés dans des famille d'accueil. La sienne était composé des deux parents et de deux filles. Jimmy avait d'ailleurs flirté avec l'une d'entre elle, nous utiliserons le terme flirté pour ne pas dire qu'ils s'étaient charmés tous les deux et que sa première fois se dit donc à l'âge de 15 ans, à l'étranger et avec une fille qui parlait anglais mais pas de manière bilingue, ceci est l'histoire de Jimmy. Bref, le père de la jeune fille (Charlène) avait du mal à comprendre le franglais que parlait Jim' à table, il avait donc besoin de la traduction de ses filles et de sa femme pour tout comprendre, d'ou l'utilisation du mot "charabia" que Jimmy avait entendu un nombre incalculable de fois et qu'il utilisait lui aussi maintenant qu'il en connaissait la signification. Paris l'avait marqué mais ce mot encore plus.
Sortit de sa torpeur, il se releva, un peu dans le flou même si il semblait que la jeune fille lui avait parlé et d'un ton un peu déplaisant au premier abord pour redevenir plus doux dans un autre temps. Elle était châtain foncé - très jolie coiffure, btw - et portait des Ray Ban, lunettes que Jimmy avait marre de voir sur le nez des gens même si il les trouvait assez bien assortit avec la forme et l'expression du visage de l'inconnue en face de lui, on sentait qu'elle était du genre à prendre soin d'elle sans devenir non plus le genre de fille auquel tu dis bonjour et dont tu te retrouves avec les joues orange, merci le fond de teint .. Il enleva le casque de ses oreilles et s'avança vers le bureau, posa ses mains sur le rebord et dévisagea à nouveau la jeune femme.

- Désolé mais ton expression m'a rappelé des souvenirs d'enfance, pas si lointain que ça.

Il ramena la chaise de sa table vers l'endroit ou se trouvait le bureau de sa voisine, il s'assit ou plutôt s'affala dans la chaise comme un pacha. Elle regardait tour à tour ses bouquins, ses notes et Jimmy - un sacré triangle amoureux si vous voulez mon avis - comme si elle n'en avait strictement rien à faire de ce que le jeune homme lui racontait, possible aussi vu que sa phrase était plus destiné à lui même qu'à elle. Etant quelqu'un qui détestait les blancs entre deux personnes qui se parlent, il se sentait obligé de lancer quelque chose, une vanne ou bien une phrase. Repartir sur le mot charabia semblait une bonne idée et un bon départ de conversation. Son tempérament de gentleman mais aussi de garçon adorant séduire ne lui faisait pas perdre sa langue même devant une charmante créature. Son téléphone vibra dans sa poche, il adressa un signe de main à la jeune femme puis le sortit de sa poche. Un texto venant de .. Juliette ! Son coeur et son estomac se serrèrent, c'était toujours douloureux d'en recevoir un de sa part.

Code:
Bonjour Jim', j'espère que tu vas bien .. Je suis désolé de te déranger, tu dois sûrement être occupé mais tu me manques .. Rentres-tu à la maison pendant les vacances ? XOXO

Il rangea vite le téléphone dans sa poche et retourna son attention, il essaya de retrouver une expression faciale moins ridicule et alarmiste qu'à l'instant, il s'éclaircit la gorge. Il fallait trouver un truc à dire, tout de suite.

- Hum .. Hum .. Tu l'as entendu ou ce mot ? Charabia je parle.

Précision ridicule. Un millième de secondes après avoir finit sa phrase, il en sortit une autre sans comprendre, comme si sa bouche formulait une phrase sans le consentement de son cerveau.

- Etsinonturévisesquoi?

Si elle avait réussi à comprendre ce qu'il venait de dire, elle était réellement forte car même lui n'avait rien compris ..

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MessageSujet: Re: I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby EmptyMer 22 Juin - 16:13


MONSTER •• « You were my conscience so solid, now you're like water and we started drowning. Not like we'd sink any farther but I let my heart go. It's somewhere down at the bottom but I'll get a new one and come back for the hope that you've stolen. » ✱ jimmy&libby


 Je dévisageai sans honte le jeune homme ayant fait tombé ses livres au sol et qui avait eu la magnifique idée de les ramasser après de longues secondes à les admirer à ses pieds ; brun, grand, mignon, casque aux oreilles, bien fringué mais sans plus et possédait un rire assez bruyant mais séduisant. D’ailleurs, comme à mon habitude, je râlai dès que ce rire résonnait dans la pièce, feignant d’être dérangée, mais avouons-le, entendre une personne hilare ici retenait du miracle alors cela m’avait plus amusé qu’autre chose. J’ignorai la cause de son hilarité mais je retins un sourire en voyant ses dents blanches, même un rire. Je n’étais ici que depuis quelques minutes pour des révisions sans importance mais l’ambiance morbide me plombait totalement le moral. Bon dieu, j’ignorais que les gens étaient autant sérieux dans une bibliothèque ! Ok, on est entouré de livres, un truc d’intello, mais quand même.
Le brun, m’ayant écoutant, se rapprocha de moi, vint s’appuyer sur le rebord de la table avant d’enlever son casque. Il me dévisagea d’un regard assez déstabilisant que je lui retournai. Allait-il parler ou allait-il se contenter de me fixer telle une bête de cirque ? Je m’apprêtai à lui adresser la parole quand il daigna enfin sortir un son de sa bouche. « Désolé mais ton expression m'a rappelé des souvenirs d'enfance, pas si lointain que ça. » Kezako ? Mon expression ? Laquelle ? J’étais perdue. J’essayais de farfouiller dans ma mémoire les paroles que j’avais bien pu sortir – en vain. Ou peut-être s’adressait-il à lui-même, tout bêtement ? Non, j’étais sûre qu’il avait répondu à ma remarque. Alors je fixai, à mon tour encore une fois, l’étudiant d’un air étrange afin de lui soutirer plus d’informations, mais il ne dû pas capter mon regard de Jeidi. Je tournai alors ce dernier vers mes bouquins incompréhensibles et à mes notes quasi vides avant de le reporter sur lui. Il prit une chaise de sa table toute proche et la rapprocha de ma table. Incrustation. Je haussai le sourcil, me demandant ce qu’il avait en tête puis me rendit compte qu’enfin de compte, je m’en fichais. Alors je repris en main un de mes livres et essaya de continuer la lecture. Je sentis un regard posé sur moi, mais je passais outre. Pourquoi me regardait-il ainsi ? S’il veut me dire quelque chose, qu’il le fasse. Car un blanc se dessinait sur nos têtes au fil des secondes, et s’il y avait une seule chose dont je ne supportais pas, c’était un blanc, un énorme blanc. Souvent, j’arrivais à les briser, avec des filles. Un seul et unique mot avec ces dernières et le blabla intensif commençait : shopping. Mais là, face à un garçon, qui plus est petit intello, je ne savais pas vraiment quoi dire. Parler de jeux-vidéos ? No way. De filles ? Encore moins. De livres ? Haha, lol. Ou alors … Soudain son téléphone, en poche, vibra. Il me fit un petit signe de la main, signe de « pause » avant de jeter un coup d’œil au message qu’il venait de recevoir et de pâlir. Curieuse, je posai mon livre en main et m’approchai plus de lui afin d’essayer de lire, mais il le rangea aussi vite qu’il l’avait pris. Je soupirai. Ce devait être une nouvelle assez déplorable ou provenant d’une fille en vue de sa tête et son air alarmiste. Je haussai encore un sourcil, me préparant à lui poser une question quand il me coupa encore de court. « Hum .. Hum .. Tu l'as entendu ou ce mot ? Charabia je parle. » Oh, voilà le fameux mot dont il parlait tout à l’heure ! D’accord ! Merci de la précision. Mais je savais que sa question était un moyen de détourner le sujet afin que je pose trop de questions ou autres. « C’était qui ? » demandai-je sans gêne, ne me laissant pas entraîner sur un autre terrain. « Ce message as l’air de drôlement te perturber. » fis-je remarquer tandis qu’il pâlit de plus en plus. « Etsinonturévisesquoi? » Apparemment il avait décidé d’ignorer ma question en m’entraînant sur un autre sujet. Sans doute j’étais trop indiscrète … Noooon ! Je fis une tête inimaginable quand il prononça sa question, ou du moins, je crois. Il avait parlé à une telle vitesse que je n’avais pas compris un traître mot. Ou peut-être l’avait-il fait exprès ? Parlait-il un langage étranger ? ou extraterrestre ? Dans tous les cas, je persiste à croire que ce message l’avait totalement chamboulé, jusqu’au point de ne plus savoir parler, le pauvre ! « Toi sprechen Anglais ? » rétorquai-je par mon expression favorite. J’avais suivis des cours d’allemand étant plus jeune, et sprechen (parler) était un des seuls mots dont j’avais retenu la définition. Et depuis, je l’utilisais très souvent pour traduire mon incompréhension. Souvent mon interlocuteur ne parlait pas un seul mot allemand donc lui aussi était en incompréhension totale, ce qui fit que nous étions tous les deux en incompréhension totale, ce qui fit qu’on est assez con.
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Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: Re: I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby I'm only human, I've got a skeleton in me. | Jimmy & Libby EmptyLun 4 Juil - 17:59

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