❝ Do you ever feel like a plastic bag. Drifting throught the wind. Wanting to start again. Do you ever feel, feel so paper thin. Like a house of cards. One blow from caving in. ❞

Ce matin là, lorsque le réveil avait sonné, Kyler Richards-Birramsson avait poussé une sorte de grognement, montrant son désarrois et son agacement. Qu'est-ce qu'il pouvait détester les matins. Faisant chroniquement des insomnies, lorsqu'il réussissait à enfin fermer l'œil, les six heures trente du matin sonnaient. Encore une fois, notre Franco-Américain se levait, après un sommeil d'exactement quatre heures. En entrant dans la salle de bain, il passa de l'eau fraîche sur son visage, et s'observa un instant dans le miroir. Cet habituel air fatigué ne quittait plus son visage, ainsi que ses petites cernes sous ses beaux yeux brun. Cependant, cela ne retirait rien à son charme, on le trouvait même plus adorable. Mais beaucoup de personnes à l'université de Berkeley, se demandait pourquoi il semblait toujours aussi fatigué. Et voila que les hypothèses jaillissaient de toutes parts : 1) Parce qu'il s'occupait seul d'une petite fille de quatre ans. 2) Parce qu'il faisait toujours la fête - Ce qui était faux, une petite soirée dans un bar n'est pas considéré comme une "grande fête" -. 3) Il faisait des folies de son corps avec des demoiselles chaque soir - Ce qui est également faux, tout les soirs, il ne faut pas exagérer tout de même -. 4) Il est victime d'insomnies depuis son plus jeune âge. Enfin une bonne réponse ! Depuis que Kyler avait exactement huit ans, il faisait une à deux insomnies par semaine. Soit. Le matin était arrivé et c'est à ce moment précis qu'il avait énormément envie de dormir.

Filant sous la douche, il réussit néanmoins à se réveiller un peu. Il en ressortit un quart d'heure plus tard, et s'habilla d'un simple jean et d'un fin pull noir qui laissait apparaître le col et les manches d'une chemise bordeaux. Sa matinée de cours se passa lentement. Luttant corps et âme contre la fatigue, il piquait très souvent des phares devant tout ses professeurs qui comprenaient qu'il n'avait pas réussit à dormir, une fois de plus. Il enchaîna café sur café, puis les heures de creux arrivèrent à son grand soulagement. Néanmoins, il se devait d'aller s'entrainer. Ca lui apprendra à avoir auditionné pour devenir capitaine de l'équipe de football... Bon d'accord, il n'avait pas vraiment le choix. Après tout, il avait des responsabilités à présent, non? Débarquant dans le gymnase, il fut surpris que cette dernière soit quasiment vide. Quelques sportifs entraient et sortaient, d'autres allaient manger, d'autres allaient fumer leur cigarette et enfin certains s'en aller à leurs cours. Après son entrainement Kyler prit un nouveau café et se dirigea avec son gobelet remplit, jusqu'aux couloirs. Il s'adossa contre le mur, posant son pied sur le mur et fixant sa boisson. Il ferma ses yeux quelques minutes mais il fut rapidement ramené sur terre par la sonnerie de l'université qui sonnait la fin des cours de la journée. Surpris par le raisonnement de l'alarme, il laissa tomber son gobelet qui se fracassa sur le sol. « Et merde... » Lâcha-t-il. La porte se trouvant à sa droit s'ouvra enfin, laissant les élèves sortirent. Une trentaine de secondes passèrent et la personne attendu par le footballer daigna enfin à sortir de la salle de cours. Accélérant son pas pour arriver à sa gauche « Stiyzanna, toujours aussi belle... » Certes Kyler était attiré par la demoiselle mais il s'était avant tout attribué un défi, la mettre dans son lit le pus rapidement possible. Réussira-t-il ? Seul l'avenir nous le dira...

KYLER & STIYZANNA ✿ KYLANNA DUMAMSSON « I'm not Snow White but I'm lost inside this forest. I'm not Red Riding Hood, but i think the wolves have got me. Don't want the stilettos I'm not, not Cinderella I don't need a knight so baby take off all your armor »

« Jaaaaaaaaaaaaaaaaaack, il est où mon fer à lisser ? » Je sortis telle une furie de la salle de bain, à tel point que je faillis glisser sur un essuie tombé par terre. Je rentrai d’abord dans sa chambre, croyant que la belle au bois dormant dormait encore et toujours. Mais non, personne. Je soupirai d’un coup. Je détestais ça, allé en cours sans que mes cheveux soient parfaitement coiffés. Non j’étais loin d’être une de ces bitches superficielles et prétentieuses mais je persistais à croire que le charme d’une fille résidait dans la manière dont elle se coiffait. « Pouvoir du prisme lunaire, transforme moi ! ». What ? J’arquai un sourcil me demandant ce qui pouvait bien se tramer au premier étage. Mais quelle magique et magnifique vision j’avais là. Une Jack complètement affalée sur le sofa, les yeux clos avec Sailor Moon en fond sonore. C’était plus que « cute » et ça méritait bien une petite photo histoire de capturer ce moment à tout jamais. Je posai délicatement la paume de ma main sur ma bouche pour ne pas laisser jaillir un rire pouvant la réveiller ou la mettre au courant de ma future intention. Je l’imaginais déjà me menacer de mort si j’osais montrer cette photo à l’un de ses multiples prétendants. Mais je l’aime quand même ma Jacky hein (a). Retournant, le sourire aux lèvres, dans l’immense salle de bain que nous partagions à deux, je n’avais peut-être pas trouvé que je cherchais mais j’avais eu bien mieux !
Si blondie avait décidé de faire la grasse mat, ce n’était pas le cas de tout monde. Une journée entière et complète de cours, que du bonheur. « Stiyzanna, je peux te demander un service ! ». Je regardai la jeune fille que je ne connaissais absolument pas, un air interrogateur posé droit sur mon visage. Que me voulait-elle ? Pitié ne me dites pas qu’elle désirait me fixer un rendez-vous croyant avoir ses chances avec moi ?! Le fixant toujours, je fis basculer ma tête de haut en bas annonçant une réponse positive. « Tu vas peut-être trouver ça trop direct et culotté de ma part mais la prochaine fois que tu fais la couverture de VOGUE, pense à moi s’il te plait. C’est mon rêve depuis toute petite. ». J’ouvris grand mes yeux me repassant ses paroles en boucle dans ma tête. Oh my god ! Choquée, j’étais choquée, comment osait-elle me demander une chose pareille alors que tout ce qu’elle connaissait de moi était mon nom, ma célébrité et rien d’autre. Je détestais les gens de la sorte, daignant me parler juste parce que j’étais une « duma », Psss complètement et irrévocablement pathétique. Je m’apprêtai à répondre une réplique sanglante faite sur mesure, l’enfonçant plus qu’elle ne l’était déjà, mais sauvez par le gong, la sonnerie retentit. En à peine quinze secondes, mes affaires étaient plongées dans mon Hermès nouvelle collection, ne voulant plus passer la moindre micro seconde de plus avec « pathetic girl ». Prenant le soin de lui lancer le regard le plus noir de toute l’histoire des regards noirs, je sortis le plus rapidement possible de l’auditoire. Damn it, cette pseudo bitch venait de me mettre de mauvaise humeur ! Perchée sur mes louboutin préférée de dix centimètres, j’évitai de justesse une énorme flaque de café ! Il n’aurait manqué que ça : Stiyzanna Duma se cassant la tête dans les couloirs de Berkeley, great ! Continuant mon chemin, passant ma main dans ma divine chevelure brune afin de la repositionner à la perfection, je sentis une présence à mes côtés, et elle était drôlement proche. « Stiyzanna, toujours aussi belle » Je me stoppai net, n’identifiant pas mon interlocuteur rien qu’au son de sa voix. Cette remarque avec ce même ton aurait pu sortir de la bouche de notre très cher Alban Saint-Remy mais non ce n’était pas l’OMEGA. Je me décidai enfin à tourner ma tête d’un geste lent et gracieux afin de voir quel était mon inconnu.« Birramsson » lâchais-je d’un coup, surprise sans trop l’être. Je le reconnaissais bien là dans ses dires mais ce qui me surprenait le plus était le fait qu’il réussisse à me retrouver dans ces énormes bâtiments plus gigantesque les uns que les autres. « Merci, mais si tu me complimentes pour avoir quelque chose en retour j’espère que tu sais que c’est perdu d’avance et que ton égo tiendra le choc. » Et bam, du Stiyzanna Duma dans toute sa splendeur. Air taquin planté sur le visage, sourire satisfait, j’étais bel et bien fière de ma réplique. Envoyer balader les garçons dans son genre ne voulant qu’une seule et unique chose de ma part était une de mes plus tendres passions. Sauf qu’il fallait avouer que le Birramssom il était franchement hot !

✿ KYLANNA DUMAMSSON ✿ « Be my bad boy, be my man. Be my week-end lover but don't be my friend. You once made this promise to stay by my side but after some time you just pushed me a side. You never thought that a girl could be strong, now I'll show you how to go on. BE MY BAD BOY »

Because she had a bad day. Un fer à lisser disparu je ne sais où, une groupie s’acharnant sur la gloire que portait mon nom de famille et surtout mes tendres et chaleureuses retrouvailles avec Kyler. Monsieur était un obstiné de première, ça c’était clair et net. Généralement, lorsque j’envoyais paître un don juan de la sorte, il ne revenait plus à la charge, comprenant clairement que je n’allais pas succomber aux avances. Mais là, il fallait croire qu’il n’en avait pas eu assez et qu’il en redemandait encore. Bizarrement, j’aimais ça. Autant certains auraient croisé la Duma énervée en moi autant lui, c’était toute une autre histoire. « Oula ». C’était le mot qui correspondait exactement à la situation. Je le fixai droit dans les yeux, le laissant terminer de parler. Si je souhaitais qu’il m’appelle par mon nom de famille ? Mon dieu, je détestais ça. Non pas que « Duma » ne sonnait pas bien et était désagréable à porter mais ce nom signifiait gloire et succès et certains ne voyaient que par ça. Le Stanfordien venait de marquer un point, pas de « Duma » ni de « Richards-Birramsson » juste Stiyzanna et Kyler. « Non merci, ça ira » lui lançai-je sur un ton net, légèrement sec et toujours aussi polie voulant mettre un terme à ce début de conversation qui ne commençait guerre bien. L’émeute dans les couloirs se calmait peu à peu, les étudiants partaient vaquer à leurs occupations, nous laissant presque seuls au monde. Ca, ce n’était pas bon du tout, sans parler de ces regards plus ardents les uns que les autres que nous n’arrêtions pas de nous lancer. Le tout était de ne pas vaciller, de ne pas franchir mes limites. Après tout, je me prénommais bien Stiyzanna Duma, j’avais bel et bien peur des hommes et je détestais les pseudo Casanova de la sorte. Mais comme le dicton le dit si bien «  il y a toujours une exception à la règle », sauf que moi je l’avais déjà trouvée mon exception, mon delta, mon « casanova ». La possibilité d’en découvrir une deuxième était-elle possible ? Seul l’avenir et la suite de notre conversation pourraient nous le dire. Oh tiens, quel retournement de situation ! Lui étant le parfait gentleman me complimentant sans aucune arrière pensée et moi, la petite perverse aux idées malsaines. Ben voyons, comment faire passer une Marie pour une Zahia en à peine trente secondes. « Oh pardon j’oubliais, je suis la perverse dans l’histoire et toi le petit ange c’est ça ? » Je me mis à rire moi-même de ma remarque tellement celle-ci semblait totalement et parfaitement fausse. Ironie quand tu nous tiens. Soutenant mes prunelles dans les siennes, je me mis à l’imaginer une auréole sur la tête portant d’énormes ailes blanches tel un ange tombé du ciel. Non, ça ne lui allait décidemment pas et dans le fond, je préférai de loin le petit diable au doux et tendre chérubin. « Des prétendantes de secours ? » Je tournai des yeux avant de reprendre de plus belle « J’adore tout particulièrement ta manière de prendre les filles pour des jouets, Kyler ! » Air taquin ponctué par une certaine dose de vérité. La confrérie des bleus, les deltas, lui conviendrait à merveille s’il décidait de se poser à Berkeley pour la fin de ses études. Un vrai tombeur de ces dames celui là, un playboy dans l’âme. Les cours avaient recommencé depuis quelques minutes et une question persistait dans ma tête de petite princesse russe. « Hum j’ai une question ! » J’étais une déesse dans l’art de manier un interrogatoire à la perfection. « Dis moi, c’est un pur hasard que tu te sois trouvé là au bon moment ou tu t’es renseigné sur moi ? » Enorme sourire enjoué sur les lèvres, je m’arrêtai net, le fixant davantage comme jamais. J’attendais une réponse de sa part, étant certaine que la deuxième solution proposée était la bonne. Par contre, je demeurais convaincue que mister Richards-Birramssom me donnerait une autre justification à sa venue. Je croisai les bras, le toisant presque, tout en restant sur place. Allez, avoue Birramsson, je t’ai eu (a).

✿ KYLANNA DUMAMSSON ✿ « Be my bad boy, be my man. Be my week-end lover but don't be my friend. You once made this promise to stay by my side but after some time you just pushed me a side. You never thought that a girl could be strong, now I'll show you how to go on. BE MY BAD BOY »

Soulagée. Voilà comment je me sentais à l’idée que mister Kyler acquiesce à ma remarque sans demander aucune explication. De toutes façons, nous étions encore au premier stade, c'est-à-dire celui de faire connaissance alors lui expliquer la longue et tragique histoire de la famille Duma, ce n’était pas pour maintenant. Et puis, il suffisait de sortir de vieilles archives de journaux pour comprendre le comment du pourquoi. Et oui, en plus de tout ça, nous étions une famille médiatisée et ce, dans de nombreux pays. Bref, la conversation avait totalement dérivée sur un sujet autre – heureusement dirais-je-. Monsieur se faisait donc passer pour l’ange voulant juste me complimenter et moi, pour celle ayant des idées complètement malsaines. Je vous laisse juger sur l’ironie de la situation. Et le pire ? C’est qu’il venait d’enfoncer le clou à nouveau avec son petit air innocent et sa réplique. Je me mis à rire, un vrai rire d’une part tellement sa réponse était d’une fausseté incroyable. Un rire jaune par la suite, démontrant encore plus l’absurdité de la situation. Ca y est, la vérité venait de sortir de la bouche du petit diable ainsi qu’une tonne d’insinuations. Ouh boy, que devais-je comprendre par « Si jamais une chose m'était interdite, je le ferais tout de même » ? D’innombrables questions envahirent mes esprits ainsi que ma tête. Etais-je «  la chose interdite »? Que voulait-il de moi ? Qu’est-ce que le petit démon allait donc pouvoir bien faire du petit ange que j’étais ? Un pion dans son échiquier, voilà ce que j’étais et serai toujours. Personne ne lui avait jamais résisté et là, il était tombé sur moi. Si seulement le Stanfordien avait posé son regard sur une BETA, ou toutes autres filles faciles, il aurait eu son compte – même plus-. Mais non, le destin en avait décidé autrement et pour une fois, monsieur ne menait pas la danse. Ah ce que je me sentais forte et puissante à cet instant précis. « Tout comme tu sais très bien que je suis un ange et que je ne ferai aucun pas de travers. » Un beau sourire à la fois satisfait et sincère se posa sur mes lèvres, juste histoire de remettre les pendules à l’heure avec tact, classe et délicatesse. « Non jamais, mais j’aurais pu facilement m’en douter ! » continuais-je sur ma lancée en parlant de sa couleur préférée qu’était le rouge. Forcément, la couleur du diable devait être sa favorite, je n’avais aucun doute la dessus. Je l’avais, d’ailleurs, même compris à notre première rencontre. Ce Kyler, il dégageait quelque chose, comme une aura me permettant de sentir sa vraie personnalité, qui était loin d’être celle d’un gentil petit gars tout beau tout mignon malgré son sourire envoutant et ce corps musclé parfait. Le Stanfordien, en plus d’être un étalon à l’état pur, était un nouvel arrivant. L’équation était donc parfaite et les « pseudo » groupies devaient sortir de partout. Je n’osai même pas imaginer le nombre de filles tombant à ses pieds rien qu’en l’espace de quelques jours. Des filles ou plutôt des prétendantes comme monsieur Birramsson le disait si bien. Je rigolai à sa remarque ajoutant un simple «  Sans blague ». Sentant son regard fixé sur moi, je me doutais qu’il s’attendait à une toute autre réponse, beaucoup sanglante de ma part. « Mais un jour, tu rencontreras cette divine jeune fille qui se fichera divinement bien de toi. La roue tourne mon petit Kyler » Stiyzanna Hilary Duma, féministe dans l’âme (a). C’était toujours comme ça de toutes façons. Le petit coureur de jupons, couchant à droite et à gauche, brisant le cœur des filles sans aucun scrupule ni remord. Puis un jour vint la fille qui lui retourne la tête, lui enlève tous ses vices et en fait exactement ce qu’elle veut. Et c’est ainsi que le petit playboy se transforme en « homme soumis » , ou presque. Le calme et le silence s’étaient installés, nous laissant le temps de faire quelques pas dans l’un de ces immenses couloirs de l’université. Un bruit, ou plutôt une sonnerie nous tirèrent de notre tranquillité absolue. Je n’étais pas dupe et à la vue de son sourire pervers encore moins. J’avais bel et bien compris que le message reçu n’était pas un simple texto qu’une mère enverrait à son fils. « Yeuk » fis-je d’un coup, tournant des yeux , lui montrant que la situation était claire pour moi. Et oui, petite marie, aussi prude soit-elle, pouvait reconnaitre ce genre de chose. La curiosité était un vilain défaut mais je ne pouvais m’empêcher de poser des questions à longueur de journée. J’aurais très bien pu lui demander qui était la whore qui lui envoyait un tel sexto mais nous n’étions pas assez proches – voir pas du tout- pour commencer à entrer dans ce genre de détail. Mais non, mon choix s’était porté sur un autre type de question, à savoir si le hasard se jouait de nous ou si tout ceci avait été programmé par mister Kyler himself. Le voyant lever ses mains en l’air, j’arquai un sourcil sachant pertinemment que sa réponse n’allait pas être celle que j’attendais. Surpriiiiiise. Je demeurai choquée de ses dires, non pas parce qu’il s’était renseigné sur ma petite personne mais par son aveu de vérité. Damn it ! Ferme ta bouche Stiyz , fais comme si de rien n’était et que cette annonce ne te touche pas plus que ça. Je secouai la tête, histoire de me remettre les idées en place et surtout de me laisser un temps de réponse. Bah oui, quoi répondre à ça ? « Hum, quel élan de sincérité ! » passant ma main dans mes cheveux, signe de gêne. « Alors comme ça, le grand Kyler se renseigne sur moi, je vais en faire des jalouses ! » Je me mis à sourire, transformant la situation en ironie. Je faisais toujours ça lorsque les conversations étaient trop sérieuses à mon gout ou ne me plaisaient pas. « Et, tu m’attendais pour … ? » le questionnais-je, ne manquant pas de plonger mes prunelles dans les siennes. Puisqu’on y était, autant continuer dans les révélations.