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it's just a pleasure • CAL&ELZ

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MessageSujet: it's just a pleasure • CAL&ELZ it's just a pleasure • CAL&ELZ EmptyLun 14 Mar - 4:16

it's just a pleasure • CAL&ELZ Tumblr_lhid4yTyyl1qgl38fo1_500



Une petite pause de trois heures en pleine journée, qu’est ce que c’est bon. Elzbieta alla se poser sur la pelouse de l’université. Le soleil se pointait en ce semi-mars. Le printemps on pouvait déjà en quelque sorte le sentir. Elle en avait des choses à faire pendant ces trois heures, et elle ne tarda donc pas une seule seconde. Une fois posée, elle sortit un cours plus une feuille qui contenait son devoir à rendre. Elle se mit à relire ce devoir qu’elle trouvait archinul. Elle ne s’était pas appliqué, pas du tout. Elle n’aurait pas assez de temps pour le refaire, mais elle pouvait tout de même tenter de l’améliorer un temps soit peu. Il n’y avait pas beaucoup de monde, c’était tranquille, et très agréable de travailler à l’air pur, plutôt que de s’enfermer à l’intérieur. Elle ne faisait pas du tout attention à ce qui se passait autour d’elle. Une fois dans un travail, elle est « à fond dedans », et il ne faut surtout pas la déranger. Elle était allongée sur l’herbe, le ventre au sol, les jambes en l’air. Sur elle, une légère robe noire. Elle avait des talons aux pieds, mais les avait retirés lorsqu’elle se fut posée à terre. C’était toujours plus pratique ainsi. Le devoir corrigé, elle le rangea dans son sac, ainsi que son cours. Elle sortit ensuite un numéro de téléphone qu’elle appela. On lui avait proposé un petit job, et elle devait les rappelé pour confirmer si elle venait ou pas. Elle avait accepté. Ce soir même, elle allait faire un test. Ainsi, on pourrait voir si elle pouvait faire ce petit job, et pour elle aussi. Elle ne pensait pas faire cela un jour, allait-elle aimé ? Pour le moment, elle ne pouvait strictement pas savoir. Une fois l’appel terminé, elle se posa sur le dos, et regarda le ciel. Il lui restait cinquante minutes avant de reprendre les cours. Quarante minutes. Elle sortit son carnet de son sac, là où elle écrivait. Même si elle était passée du côté de Bêta, elle continuait à écrire. Elle n’arrêtait pas non plus de travailler, elle restait au fond la même. Seulement, elle ne le montrait beaucoup moins. Elle montrait une autre facette d’elle. Trop de choses s’étaient passés dans sa vie, et ça l’avait changé. D’ailleurs, il n’y a pas longtemps elle s’était engueulé avec un ami très proche. Comme toute dispute, ça l’atteint fortement, et anéanti. Cela va faire deux semaines, et plus aucunes nouvelles de lui. Le néant. Comme s’il n’avait jamais existé dans sa vie. Elle s’est juré de ne pas faire le premier pas, c’est dur mais elle y arrivera. S’il voudra vraiment reprendre contact avec elle, il le fera. Mais jamais plus elle ne fera le premier pas en quoique ce soit, à part pour se faire certains hommes. Voilà ce qu’elle était devenue : elle sautait sur chaque garçon susceptible de lui plaire, et qui voudraient bien d’elles. Elle n’avait pas envie d’être de celles qui sautent vraiment sur tout ce qui bouge, et qui s’en foutent total si elles se prennent des vents par certains. Elle n’est pas encore si désespérée que ça. Parce que oui, pour qu’elle soit passée chez les Bêta elle doit l’être : désespérée. Elle est réaliste, et sait exactement ce qui se passe dans sa vie, les conneries qu’elle peut faire. Mais il est vrai que tout cela lui fait du bien. Etre avec des filles comme les Bêta, trainer avec des hommes comme les Delta. Se faire des hommes comme ça, sans sentiments. Ca la fait oublier. Pour certains il s’agit de l’alcool, de la drogue. Et bien elle c’est tout simplement le sexe. Au moins, elle ne nuit pas à sa santé. Elle allait encore débuter l’écriture d’un texte. Il allait s’agir cette fois-ci d’une petite nouvelle : sur les sentiments. C’est sur quoi elle pouvait le plus parler en ce moment. Elle s’était toujours inspirée de la vie réelle, de sa vie en particulier pour l’écrire. Elle continuait sur ce chemin. L’heure, elle y faisait gaffe. Elle se devait de ne pas arriver en retard. Il ne lui restait alors que huit minutes. Alors qu’elle se serait dépêchée, là, en l’occurrence elle prenait tout son temps. Une minute venait de passer, et elle vit au loin Calvin. Génial ! Tant pis le cours. Elle allait en sa direction. Bien difficile de donner une description de leur relation à eux deux. Je te veux, moi non plus. Je ne te veux pas, mais moi si. Bref, ils ne sont jamais sur la même longueur d’onde. Elle a tout autant l’impression qu’elle est plus qu’une envie pour Calvin, comme si elle était devenue en quelque sorte une amie… et pourtant, de ce qu’elle avait entendu sur cet Oméga, il ne croyait pas en l’amour entre un garçon et une fille. Elle devait donc se tromper sur ce fait-là. « Hey Calvin ! Alors aujourd’hui, notre plan c’est quoi ? » Et puis merde quoi, on s’en fout de la politesse. Il allait d’aller bien, et s’il allait mal, et bien elle le saura tôt au tard. Mais de ce qu’elle savait, Cal allait toujours bien. Du moins, jusque là elle l’avait toujours vu dans une bonne humeur. Elle ne voulait pas aller par quatre chemins, et oui elle voulait savoir qui aujourd’hui allait avoir envie de l’autre. Assez marrant dans le contexte, sachant le fait qu’elle, aujourd’hui, n’allait pas dire non, alors qu’il n’y a encore la veille qu’il lui avait fait des avances et qu’elle avait refusé par prétexte de devoir travaillé. Elle aurait pu ne pas aller le voir, et aller en cours, mais elle s’en était voulu. Surement qu’elle voudrait se rattraper maintenant. Elle s’avança, et le prit par le bras pour commencer à marcher à travers les parcs de l’université. Le monde était arrivé. Ils se faufilèrent entre la populace, tout en parlant. De quoi pouvaient-ils bien parler ensemble ?


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MessageSujet: Re: it's just a pleasure • CAL&ELZ it's just a pleasure • CAL&ELZ EmptyDim 20 Mar - 16:05

it's just a pleasure • CAL&ELZ 2mi23bl

Personnellement, tous les jours c'est la même chose. Le réveil est extrêmement dur avec moi, ne cesse de gueuler. J'ai beau l'écrasé de toute ma force a chaque fois qu'il se rallume, il persiste, jusqu'à ce que je daigne déclencher le bouton de derrière, que j'ai beaucoup de mal a atteindre tant il me parait loin. La chambre est encore plongé dans le noir, j'ai cours dans 45 minutes. Il est 10h30 et non, je ne veux pas me lever. Je me suis couché a 7h hier soir. Enfin non, hier matin en fin de soirée. J'ai du dormir une petite heures dans une baignoire ( Pas compris comment et pourquoi j'y étais arrivé ), avant de me trainé comme un alcoolique, ce que je ne suis pas, dans ma chambre. Je reste allongé, encore dans un demi sommeil, l'oreiller plaqué sur mon visage. Puis, brusquement, je saute sur mes deux pieds, et me précipite vers les toilettes où je vomis l'intégralité de ce que j'ai pu avalé hier soir. Vomir ne m'arrive pas souvent, mais a chaque fois je pense la même chose. « Demain j'arrête de boire. » Même quand je le dis a voix haute, on dirait une grosse blague tellement c'est impensable. Je sais pas si je suis alcoolique ou quoi, mais l'idée de ne plus toucher a une goute d'alcool jusqu'à la fin de ma vie me fait flipper. En faite, je crois que je me ferais royalement chier, et c'est franchement pas cool du tout. Parce que j'aime pas me faire chier, et déjà que j'y suis contraint 10h par semaine en psycho. La psychologie, rien que le mot donne envie de se suicider. Je me relève, m'appuie sur le lavabo, ouvre l'eau, crache encore et me nettoie la bouche. Mes yeux se plante sur le miroir en face de moi. J'ai ma tête des bons jours.

Je tire la porte de la salle de bain, la chambre est plongé dans le noir. Je tente de la traversé, marche sur pleins d'objet dont j'ignorai l'existence jusqu'à maintenant. La fenêtre, ENFIN, de l'air. Je soupire doucement et ouvre le volet, le soleil se fessant petit a petit une place dans la pièce. Un léger vent matinal me donne froid, et j'allume ma cigarette en regardant le campus se réveiller. Dans 30 minutes. J'écrase le mégot dans le cendrier qui reste toujours sur le bord de la fenêtre, et tant mieux d'ailleurs parce que vu le nombre de clope que je fume ici, ça limite les déchets. Non pas que je soit écolo ou quoi que ce soit, mais y'a un minimum je pense. Enfin j'en sait rien, je suis trop raide pour débattre là dessus. J'attrape un caleçon noir, un jean bleu ciel délavé, un tee shirt blanc avec des motifs bleus ciel - du moins je les vois bleu -, et une veste noir ou grise je sais pas j'ai pas les yeux en face des trous. Je prend une douche froide pour me réveiller, et je me retiens de hurler tellement l'eau gelée me saisit la peau. Je sort vite, trop vite, glisse sur le tapis et m'étale de tout mon long. Ma tête heurte le mur en un bruit sourd, et je me recroqueville sur moi même en frottant mes cheveux. « Mmmrrpppfff --' » Je me relève, en mille morceau. J'ai une blessure au front, sur le côté gauche et je saigne. Ok, va falloir encore que j'invente une super histoire, mais je me trouve pitoyable ce matin, entre le vomis et ça. Je bas tout mes records, et je rigole tout seul parce que je me trouve drôle dans ces moments là. Héhé. J'attrape un coton, du désinfectant, et nettoie tout ça, même si ça me brule a mort. Tant pis, on verra ça plus tard. Au bout de 5 minutes, le sang s'arrête de coulé, et je soupire parce que finalement c'est plus une éraflure qu'une ouverture, c'est très léger et j'aurais pas besoin d'être recousu. Enfin une bonne nouvelle.

Une demi heure après, je sent bon le parfum, je suis propre, habillé, mais surtout, en cours. Pour une fois, c'est pas du luxe. Je note ce que l'intervenant explique, et je me fais chier royalement en haut de l'amphi. En plus, j'ai très très très très très faim, et je sait que ce cours va se terminer dans 2h tellement ce genre de truc s'éternise a chaque fois. Alors, je fais le tri dans mon sac, comme une pétasse. Un sac en bandoulière noir converse, qui me donne l'air d'un lycéen abruti et puceau. Mais ce sac a du vécu et est le plus solide que j'ai jamais connu. Il a fait office de ballon pendant des foots improvisé : Ah je m'en rappelle, je voulait être footballeur quand j'avais 15 piges; a fait de la plongé dans l'océan pacifique, une douzaine de voyage dans les soutes d'un avion...C'est un warrior. Bref, j'ai tellement peu de truc dedans au final, que j'arrive a y faire entrer ma veste anthracite ( Ouais, ni noire, ni grise, elle était anthracite en faite ). Je suis en t-shirt, jonglant avec mon crayon entre mes doigts, plus intéressée par les fesses de ma voisine de devant que par le crouton qui déballe sa science. Je me décide a écrire mon numéro sur un bout de papier, et je lui tapote l'épaule pour lui donner. Elle se retourne, l'attrape entre ses doigts et rougit subitement. Mauvaise pioche, ça doit être la fille la plus prude du campus. Bingo Calvin, dans le genre Dieu du : jefaisquedelamerde.com, bah t'es parfait. Je m'écrase sur ma table en bougonnant, et je me sens très con ce matin, étant donné qu'il ne m'arrive que des vieilles crasses. Ma main passe sur mon front, la blessure est figée et sèche, entamant son processus de cicatrisation : Une croûte rouge foncé s'est déjà formé. Mes cheveux la cachent légèrement, mais on la devine tout de même et ça me donne un air de bad boy tout droit sortie des bas fonds. Oh yeah, i'm a killer.

Je sais pas comment j'ai fait pour rester jusqu'à la fin. Ça m'arracherais la langue de dire que c'était intéressant, mais au fond ça devait l'être. Le professeur à dit que les examens de fin d'année était largement illustré par cette intervention qui sera alors une référence simple et pertinente à utiliser. J'ai 8 pages recto-verso de notes dans mon sac, alors il y a plutôt intérêt. Maintenant, je fais ma prière pour que l'autre coincé de me rappelle pas. Bref, j'avais encore très faim, et vu qu'il faisait beau, j'ai décider de passé au snack du parc m'acheter un paquet de chips et une bouteille de limonade ( Base de l'alimentation ) et puis peut être une pomme aussi pour me donner bonne conscience. J'étais encore en tee shirt, un jean clair sur mes fesses et des vans noires aux lacets blanc, neuves et encore en bon état (plus pour longtemps héhé ! ). Mon sac tape sur ma cuisse gauche a chaque fois que je fais un pas. Ça me donnait un espèce de rythme de marche qui me trottait dans la tête.

« Hey Calvin ! Alors aujourd’hui, notre plan c’est quoi ? » A peine avait-je levé les yeux sur Elz' qu'elle marchait déjà à mes côtés, accroché à mon bras. Elzbieta. J'ai jamais rien compris à cette fille. Un jour sur deux on dirait qu'elle a envie de réaliser les fantasmes les plus inavouables avec moi, et le lendemain elle se plonge dans ses cours et me renvoie chier a 5 ooo, moi et mon sex appeal de brebis. Elle me fait marcher, et moi je cours comme un abruti, sauf que je suis tellement rancunier que, à chaque fois qu'elle se frotte a moi, je reste encore plus froid qu'un tic tac à la menthe et je fais l'indifférent, pour le fun. Au final, ça fait pas prospérer ma libido, mais ça me fait rire. « Je vais très bien je te remercie. Pour l'instant j'ai faim tu vois, étant donné que MOI je vais en cours, donc je vais aller m'acheter à manger là bas hein, et ensuite je sais pas, tu vas surement me sauter dessus tellement que je t'excite mais je vais devoir repousser tes avances parce que tu vois, j'ai très très mal à la tête aujourd'hui et en plus j'ai mes règles. » Je lui fit un grand sourire innocent et me dirigea vers la queue qui se pressait devant le snack. Il m'emmerde les gens. J'aimerais bien avoir des super pouvoirs et tous les congelés sur place, comme dans Moi, moche et méchant. J'adore ce dessin animé, le mec est mon portrait craché, en plus gros. Je glisse une main dans ma poche et sort deux billets de 20$ que je déplie sous le nez de Elzbieta. « Je te propose pas à manger, j'ai plus de tunes. Mais ça veut pas dire que je t'aime pas amour.» Moi radin ? Non juste avec elle pour l'énerver. J'adore. J'adore les énervés. J'adore quand elles frappent leur poings impuissants sur mon torse avant de s'éloigner. C'est à ce moment là que je les rattrape par la main, qu'elles se retournent et que je les embrasse. Elles adorent ça. Enfin bref, j'attrape une de ses mains et lui fait les yeux doux, parce que je veux pas passer l'après-midi tout seul, et ça fait un petit temps qu'on s'est pas vu, alors on a des choses à se dire, où a se faire si on veut. L'attente n'est pas longue, et je suis déja devant le garçon à commander ma pomme, mes chips et ma limonade, qu'il me tend mollement. Il a une tête à claque. Je m'éloigne avec Elzbieta, sur le chemin. « Alors, quelles sont les nouvelles chérie ? » Je fronce les sourcils et guette une place sur l'herbe, près de l'eau, que je désigne d'un léger coup de tête. J'ai envie de m'étaler dans l'herbe. Je range le paquet de chips dans mon sac, la pomme coincé entre mes dents. J'adore les pommes quand il fait beau, c'est bizarre. J'attend qu'elle soit assise pour m'allonger, la tête sur ses jambes. Mes cheveux glissent légèrement vers l'arrière et dévoile ma blessure de guerre. J'ai prend un croc dans ma pomme et glisse une main dans mon sac pour prendre mon téléphone. Je vérifie mes messages et le pause sur mon ventre.
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MessageSujet: Re: it's just a pleasure • CAL&ELZ it's just a pleasure • CAL&ELZ EmptySam 26 Mar - 22:56

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La veille, Elz s’était remémoré de bons souvenirs, de ses années lycées. Depuis tout avait changé, trop changé même. Elle avait énormément changé, et jamais à cette époque elle n’aurait deviné qu’elle serait devenue cette jeune femme qu’elle est maintenant. Sa première année au lycée, elle l’avait passé en pensant qu’elle était une scientifique née, et cela même depuis le collège. Elle a toujours aimé lire, mais par contre tout ce qui touchait à la littérature, elle ne pouvait pas supporter. Ses profs avaient toujours été des « pourritures », de son point de vue. Elle n’y trouvait aucun intérêt, et elle était nulle dans toutes ces matières. On grandit, et nos opinions changent, ainsi que le futur proche que l’on envisage pour nous même. Elle avait tout de même seize ans, et il ne lui restait que trois ans pour choisir ce qu’elle étudiera plus tard. Dans les sciences. C’est ce qu’elle avait pensé durant un long temps, mais elle s’est rendu compte au dernier moment que les maths trop avancés, ou même la science en général n’étaient pas du tout fait pour elle, au contraire de la littérature. Comme quoi nos goûts peuvent changer à tout moment de la vie. Maintenant, enfin à l’université depuis trois ans, elle y étudie la littérature, qu’elle soit française, américaine ou même anglaise, voire même d’autres origines, comme la Russie entre autre. Disons qu’elle est très ouverte de ce côté-là. Elle lit de tout. Même si son genre de livres préférés reste le Thriller. Chaque année, durant quelques semaines, en cours ils voient la littérature française, s’attardant sur un auteur en particulier, connu ou non. Elle était en plein dans cette période en ce moment. C’est pourquoi elle s’était souvenue de ses cours au lycée, ils en avaient étudié de la littérature française, et elle avait détesté. Les cours passant le plus lentement de toute sa vie. Et cette fille : l’intello de la classe. Alors là, pour être une intello elle l’était. Elzbieta se souviendra toujours du jour où à un devoir de maths, elle avait eu un dix neuf sur vingt, et qu’elle l’avait entendu dire « oh non, je ne l’ai pas réussi ». Ce jour-là, elle l’aurait bien frappé pour lui faire voire la réalité en face. Elle ne la supportait pas. Et maintenant qu’elle y avait repensé, elle trouvait ça tellement marrant. Qu’est ce qu’on peut être marrant, mais aussi pathétique à cet âge là. Ses seize ans, sa plus belle année, surement. L’année de son premier amour. Cela signifie tellement pour elle, pour ses souvenirs, sa morale concernant tout ce qui touche au sentiment appelé l’amour. Cette histoire avait duré deux ans, jusqu’à sa majorité. Ils se sont quittés sur un accord commun. C’est là qu’elle connut son premier ex-fiancé. Il leur fallut deux ans pour se mettre officiellement ensemble, ils s’étaient longtemps tournés autour. Après deux ans, il la demanda en mariage, elle accepta, et il mourut. A croire qu’elle n’aura jamais une relation avec quelqu’un plus de deux ans. Il y eut alors James, relation qui se termina tout aussi mal que les deux autres. Jamais deux sans trois, à ce qu’on dit. Depuis, elle a encore plus changé. Elle n’est plus cette Alpha avec cette image si innocente d’elle. Elle a rejoint les Betas, est avec Martin. Une relation qu’elle n’aurait jamais cru avoir avec un homme. Il la trompe, et elle le sait, et pourtant ça ne la dérange pas plus que ça : réaction d’une pure Beta ? Surement si on se dit qu’elle aussi se met à aller voir ailleurs. Une relation libre, voilà ce qu’est la leur, pourtant ils ne se sont rien dit à ce propos, mais c’est ainsi, tout simplement. Quant à son physique, cela a aussi changé. Alors qu’elle était châtain, elle s’est teinte les cheveux, pour opter pour une couleur peu commune dans la société. Blanc. Mais non un blanc qui fait vieux, plutôt un blond, extrêmement blond alors, un blond qui amènerait à ce blanc là. Certain aiment, d’autres pas du tout. Tant pis pour les gens, de toute façon ils n’ont rien à y dire. C’est le nouveau style d’Elz, en tant que Beta. Elle s’est mise à fumer plus régulièrement, et est beaucoup plus entreprenante avec les hommes, ce qui est normal vu son statut auprès des confréries. Imaginez-vous une beta timide avec les hommes ? N’allant jamais vers eux ? Strictement impossible, elle se ferait tout de suite exclure. Notre blonde n’a tout de même pas perdu son intelligence, et reste une bonne élève. Alors qu’elle allait se rendre en cours, elle vit au loin Calvin, elle n’hésita pas à le rejoindre. Calvin et Elz. Une histoire très complexe entre eux, on ne sait jamais qui veut quoi, ou qui ne veut pas. Même eux deux ne savent plus sur quels pieds danser avec l’autre. A croire qu’ils ne seront jamais sur la même longueur d’onde. Pire que le jeu du chat et de la sourie. C’est le jeu d’un Oméga et d’une Alpha-Beta. Un jeu très intéressant, et assez marrant dans l’ensemble à suivre. Une vraie relation digne d’une série américaine. « Je vais très bien je te remercie. Pour l'instant j'ai faim tu vois, étant donné que MOI je vais en cours, donc je vais aller m'acheter à manger là bas hein, et ensuite je ne sais pas, tu vas surement me sauter dessus tellement que je t'excite mais je vais devoir repousser tes avances parce que tu vois, j'ai très très mal à la tête aujourd'hui et en plus j'ai mes règles. » Jusqu’ici la jeune fille avait toujours pensé avoir besoin de la présence d’un homme à ses côtés, de connaitre l’amour pour aller bien. Pour aller bien. Elle s’était trompée depuis le début, et c’est Martin qui lui a fait voir la vérité sur le plaisir de la vie, les hommes, les relations non-amoureuses. Elle a trouvé un réel plaisir à jouer avec ce jeune homme, lui parler. Mais surtout écouter ces conneries, comme il venait de lui en dire. Décidemment, il n’arrêtera jamais. Si elle n’avait pas vécut tout ce qu’elle a pu vivre avec les hommes, elle serait surement tombée sous le charme de ce beau Beckett, grâce à cet humour propre à lui. Elle a toujours souhaité, voulu, un homme ayant de l’humour. Calvin n’en manquait pas. Même si très souvent ça touche plus à de la connerie qu’à de l’humour. « Mais de rien… Je ne t’ai pas demandé parce que tu es un homme généralement heureux, et je pense que si un jour tu ne vas pas bien, tout le monde le remarquera, et tu ne me dirais pas toutes ces conneries. Hey, moi aussi je vais en cours, j’y suis allée ce matin… et j’allais m’y rendre là, mais comment ne pas détourner son chemin quand on te voit. On ne rate pas une chance de croiser un Dieu. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion d’en croiser un et de pouvoir lui parler, en plus il s’agit tout de même de toi. Quant à tes règles, je suis désolée pour toi, je comprends quel mal ça fait. Je t’aurais bien proposé un petit quelque chose pour soulager cette douleur, mais étant donné que tu souhaites me repousser, je ne peux que m’éloigner de toi, et me rendre à mes cours. » Elle lui fit un petit sourire plein de malices. Elle disait tout cela, tout en sachant que maintenant que leurs chemins s’étaient croisés, ils n’allaient pas laisser partir l’autre aussi facilement. Le jeu mon cher. A ses côtés, elle le suivit là où il souhaitait s’acheter à manger. Pensait-il vraiment la rendre mal avec ce qu’il fit ? Apparemment il ne la connaissait pas encore très bien. Qu’est ce qu’elle pouvait s’en fiche de son argent, de toute façon, elle n’avait pas du tout faim. Elle ne fit aucune réflexion face à ce qu’il lui dit, et au geste qu’il fit : déballer son argent en plein sous son nez. Quel con. « Je te propose pas à manger, j'ai plus de tunes. Mais ça ne veut pas dire que je ne t’aime pas amour. » Calvin, prénom commençant par C, comme le nom masculin Con, coïncidence ? Surement pas ! De toute façon, Elz n’y croit pas. Il faut être réaliste, Calvin est un con, mais un con marrant, mais surtout attachant. Bien sur qu’Elzbieta s’y est attaché. Il est devenu un « ami ». Une personne avec qui elle aime passer du temps, elle aime sa présence, et leurs conversations, qui très souvent ne mènent nulle part. Mais c’est ça qui est bon. Il avait peut-être tenté de l’énerver, mais ça n’avait pas atteint notre jeune fille. Tout son passé la surement endurci, et ce n’est pas un petit truc dans ce genre qui va la rendre furax. Pourtant, il n’a pas de mal de à l’attendrir ; lorsqu’il lui prit la main en faisant cette petite tête, elle comprit. Très bien, ils allaient restés ensembles, pour le plus grand malheur de miss Strauty, bien sur. Non non, pour son plus grand bonheur plutôt. Ils allèrent s’asseoir sur l’herbe, près de la fontaine. Du moins, ce fut elle qui se posa, et lui posa sa tête sur ses jambes. Elle vit la légère blessure de Calvin, elle ne put s’empêcher de passer son doigt dessus, délicatement. Comme s’il s’agissait de quelque chose de très fragile. Comme si elle pouvait casser ce visage si beau, aux traits si bien fait. C’est vrai qu’il était très beau, tout à fait au goût de la jeune étudiante. « Alors, quelles sont les nouvelles chérie ? » Elle laissa son doigt sur cette blessure, et regarda à l’horizon, défilant dans sa tête tout ce qu’elle pouvait lui dire. Elle n’avait pas envie de s’éterniser sur sa vie, elle n’était pas intéressante. Même si elle commençait à aller mieux, elle restait fragile, très fragile. Un seul petit truc peut la briser à tout jamais. Elz est une devenue une poupée en porcelaine, particulièrement fragile, à manier avec délicatesse. Une poupée qui ne montre qu’un sourire : qu’elle va bien. Mais intérieurement personne ne sait réellement ce qu’elle ressent, il n’y a qu’elle au courant de tout cela. Elle osa enfin affronter son regard, et lui dit avec un sourire. Elle avait envie de voir sa réaction. « Je suis en couple. » Elle s’épargna tous les détails de cette relation, de toute façon, pour elle c’était comme si elle ne l’était pas. Il s’agit juste d’un statut comme un autre : célibataire, en couple, mariée, veuve, etc. On s’en fiche après tout. Pourquoi n’appartenir qu’à une seule personne ? Maintenant qu’elle y pense, elle trouve tout cela complètement stupide. Elle est jeune, et elle a le droit de profiter de sa jeunesse, donc des hommes, plus particulièrement de Calvin par exemple à cet instant précis. « Toi ? Uhm. Toujours autant de conquêtes ? Ton tableau de chasse s’agrandit, ça se voit sur ton visage, et le sourire que tu me fais là. Tu ne changeras jamais… et j’avoue aimer ! » Son doigt, alors toujours sur la blessure, commença à descendre le long du visage de Calvin, traversant la joue, et s’arrêtant près de ses lèvres. Son doigt en fit le contour. C’était comme si elle dessinait quelque chose sur ce joli visage. Ce doigt de fée embellissait ce visage du bel Oméga. Il en souriait, et oui ça le rendait encore plus beau. C’est fou comment un sourire peut embellir une personne. Cela serait mentir si Elz n’avouait pas vouloir l’embrasser, là, maintenant. Ce moment, elle l’avait attendu depuis assez longtemps, même si elle était restée bien caché dans un coin de sa tête, n’osant pas se l’avouer. Maintenant, elle se laissait complètement aller.
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MessageSujet: Re: it's just a pleasure • CAL&ELZ it's just a pleasure • CAL&ELZ EmptySam 2 Avr - 15:43

it's just a pleasure • CAL&ELZ 2mi23bl

Sa tirade m'a fait sourire. J'adore quand on me dit Dieu, ou autre divinité quelconque. Un super héros me conviendrais aussi d'ailleurs. C'est vrai que je suis souvent à gauche, à droite, ( et au milieu aussi ) et que je ne croise jamais les mêmes personnes dans la semaine. Alors dès que les gens me voient, je les attire, c'est chimique, et j'adore ça . Je suis un aimant à belles femmes, et je ne vais pas m'en plaindre non plus, ça me convient. Et toutes celles de l'université me convenaient parfaitement d'ailleurs. Je regrettai même de ne pas en avoir rencontré certaines plus tôt. Plus de temps pour les amadoué, et les faire venir dans mon lit. Mais il faut dire que malgré le temps moins lointain et plus restreint, je me démerde pas mal avec elles. Mieux qu'au collège, aussi bien qu'au lycée, avec un tout petit plus de pratique bien sur. J'ai la technique, et ouai. Les années en enseignement supérieurs avaient été plutôt pas mal pour ma part. Je gérait mes résultats correctement sans rien foutre, et je faisait la fête à gauche à droite dans des baraques avec vues sur la mer et piscines à débordement. On va dire que j'étais blindé à souhait, et que c'était fun de vivre sous le soleil d'Australie. De mon point de vue, tout ça vaut bien les Etats Unis d'Amérique. Disons que j'aime bien le côté exotique de mon pays, les crocodiles dans les rivières ect... J'étais déjà un fétârd dragueur accompli, et je n'ai toujours pas changé apparemment. Peut être que je vais murir dans un an, en attendant, sexe et vodka, je demande pas mieux. Sur ce point là, disons que je ne suis pas très exigeant. Et a la limite, Elzbieta et un paquet de chips, ça le faisait aussi très bien. Ça m'arracherais la gorge de dire que je suis content de la voir et de passer du temps avec elle. J'ai un espèce d'égo sur-dimensionné qui m'empêche de le faire, et c'est assez horrible de faire l'indifférent à chaque fois. Bien que mes yeux sarcastiques traduisaient toujours ma bonne humeur. Et quand je n'est pas envie de voir quelqu'un, par principe, je le supporte quand même, mais mon regard est plus blasé qu'autre chose. Aujourd'hui, à ce moment précis, tout allait merveilleusement bien, il faisait beau, bon et j'étais avec une belle blonde. Que demande le peuple ?

Elz, elle est belle, et son blond poupée Barbie lui donne un côté fétichiste d'ailleurs, mais je vais éviter de l'ouvrir sinon je vais m'en prendre une dans la gueule. Généralement, je sais quoi dire, ou pas d'ailleurs, pour éviter les baffes. Tout ça pour dire que si nous n'étions pas dans un endroit public où les gens passaient et repassaient, je lui aurais déjà sauté dessus avec envie. Hors ce n'est pas le cas, et j'ai l'impression que cette fille je n'arriverait jamais à me la faire, parce qu'on est toujours décalé. Quand j'ai envie, elle non, et quand elle est motivé, j'ai un peu la flemme - ou alors je suis trop défoncé. En temps normale je l'aurais déjà ignorer et enterrer depuis longtemps. Mais y'a un truc qui fait que j'aime bien être avec elle quand même. Ça doit être ses fesses. Je l'accompagnais plus avec agilité que délicatesse, certes, mais pour le coup, ça marchait tout aussi bien. Je lève un regard enfantin vers elle, mâchant doucement un bout de pomme. « Je suis en couple. » A ce moment là, je me suis demandé si je ne mettait pas trompé de personne. Elzbieta en couple, la grosse blague. Pourtant, cette fille lui ressemblait beaucoup trop pour que je me soit planté magistralement. Je devais rêver, ou alors j'avais mal compris. Un truc dans le genre. J'ai voulu avalé mon morceau de pomme, mais un grain est mal passé, j'ai toussoté une fois et j'ai hoché la tête, a moitié abruti. « Ah. » Bravo Calvin, quelle reparti, quel répondant ! Je suis impressionné ! C'est merveilleux ! Je suis vraiment trop con des fois. Tout le temps même. J'avais envie de l'incendier de question, ou de l'incendier tout court même, parce que la dernière fille en couple avec qui j'ai couché, je lui est fait un gosse. Sans faire exprès. Et elle a divorcé. Tout ça tout ça, enfin bref, un gros foutoir majestueux qui me fait bien chier. Je crois que le fait qu'on ne soit jamais sur la même longueur d'onde m'arrange à ce moment précis. Pas de sexe, pas de gosse, au moins, c'est clair. Mais j'ai bien vu qu'elle n'avait pas forcément envie de s'y attardé étant donné qu'elle a enchainé sur moi. Sa vie sentimentale devait être un joyeux bordel. « Toi ? Uhm. Toujours autant de conquêtes ? Ton tableau de chasse s’agrandit, ça se voit sur ton visage, et le sourire que tu me fais là. Tu ne changeras jamais… et j’avoue aimer ! » Cette phrase eu le don d'effacé ce qu'elle avait dit précédemment. Elle m'extirpa un sourire du coin des lèvres, et je pris un air innocent en haussant les épaules. Puis je reposait mon regard joueur dans le sien. Ma libido va toujours aussi bien, de toute manière elle va toujours bien, n'importe où, n'importe quand. J'ai un côté super organisé pour ça a vrai dire, c'est le seul truc que je gère parfaitement. Jamais en manque, jamais en trop. Le bonheur quoi. Je lui fit un sourire malicieux. « Il manque plus que toi dans ma liste en faite... » Je sentais les doigts fins d'Elzbieta sur mon front. Il va falloir que j'invente encore un mensonge bateau pour faire passer cette blessure. Le coup du j'ai glissé sur le tapis de la salle de bain, ça fait vraiment trop con. Comme d'habitude, je me justifierais en prétendant ne pas m'en rappeler, comme si je m'étais réveillé un matin avec une énorme gueule de bois, et ça. Mais ce mensonge paraissait tellement vraisemblable de ma part que j'arriverais presque à me le faire croire à moi même. Telle une évidence. Son doigt descendit sur me joue puis fit le tour de mes lèvres. Ah les femmes, toujours à s'attarder sur mon visage au lieu de s'attarder sur ma...non rien, je vais arrêter là. Après on va me prendre pour un pervers tout ça tout ça, et vous savez très bien que je ne le suis pas. Cette pensée m'a fait sourire, et j'ai vu Elz sourire aussi. «...mais étant donné que t'es en couple, tu viens de foutre ma libido en l'air ! »

J'ai pas pu m'empêcher. J'adore foutre en l'air les moments ambiguë, c'est dans ma nature. Calvin comme par un C, comme con, et c'est pas un hasard. Du tout même. Je suis canon quand je fais le con, je le dirais jamais aussi. Je deviens tellement détestable qu'elles m'approchent. C'est de la physique antique, un calcul complexe qui fait que ce qui les énervent me rend plus fort. Je me redresse et m'assoie a ses côtés. Je bois innocemment ma bouteille de limonade, ayant un léger gout citronné. Je pose un regard innocent sur Elz', et l'embrasse sur la joue. Geste amical peut être, ou pas. J'en sais rien, l'amitié c'est encore plus nul que l'amour en faite. Bref, les sentiments, c'est nul, vous m'aurez compris sur ce point là. Personnellement, ça me prend la tête plus qu'autre chose. Ça fait toujours chier a un moment ou a un autre de votre vie, ne mentez pas. « Mais je sais que tu m'adores, ne dit pas le contraire. Ça fait bizarre de te savoir en couple. C'est qui ce mec ? » Comment amorcé une question en toute délicatesse : Changer de sujet sans même prend le temps de marqué un espace entre les deux. Nom, age, étude, caractère, histoire, compte bancaire et aptitudes sexuelles. Généralement ça marche bien, les gens me regarde juste comme si j'étais abruti, puis il se rappelle que je suis complétement gland, et ça ne les étonne donc pas plus que ça. Pratique. Je sais pas pourquoi je lui demande ça, remettant le sujet sur le tapis. Je suis pas jaloux non, j'assure juste mon tableau de chasse. Et puis je suis curieux aussi accessoirement, les histoires des gens me font toujours rire. Les histoires d'amour particulièrement. L'amour, c'est nul. Je suis formel sur ça. On aspire qu'a ça toute notre vie, et finalement ça fou la merde. Je replis légèrement mes jambes et regarde des enfants près de la fontaine. Sont mignons. Oh bordel, pas de sentimentalisme Calvin, sinon on en finira jamais. D'ailleurs, je ne savais même pas si j'avais envie de savoir qui c'est ce gars. Ça m'avancera pas plus dans la vie. Je suis pas assez salop pour essayer de les faire rompre, et trop beau pour oser m'abîmer en voulant le frapper. Mais c'est ça où je lui fait l'amour dans les buissons. C'est ça qui est horrible avec les femmes en couples, il faut discuter. Moi je sais pas discuter. Je sais dire de la merde, et coucher. Mais discuter, connait pas. C'est pas dans mon vocabulaire. Je passe une main dans mes cheveux - j'adore mes cheveux - et soupire doucement.
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MessageSujet: Re: it's just a pleasure • CAL&ELZ it's just a pleasure • CAL&ELZ EmptyLun 4 Avr - 2:29

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Il y avait un autre bon souvenir de ses années lycées, ou plutôt de toute son adolescence jusqu’au moment où elle rencontra son premier amour. Ces années, où tous les garçons la voulait pour eux, elle était jolie –et l’est toujours-, mais pour son âge, elle faisait plus âgée, et ça plaisait aux garçons. Elle a toujours eu cette silhouette de mannequin, normal donc que ça leur plaise. Malheureusement pour eux, elle n’était pas intéressée. Surtout qu’il s’agissait très souvent de garçons plus âgés, des hommes ayant plus de trois ans qu’elle, et ça la dérangeait. A cette époque, on peut le dire, Elz n’était autre qu’une jeune fille un peu coincée en tout ce qui concerne l’attirance, l’amour, et autre. Elle évitait tout ce genre de relations, c’est aussi pour cela qu’elle n’était jamais proche des hommes. Dès qu’elle avait l’impression qu’ils devenaient un peu trop proches, elle mettait de la distance. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle avait peur qu’ils n’en veuillent qu’à son physique, et déjà à cette âge elle croyait à l’amour : rencontrer tout de suite son âme sœur, se marier, et fonder une famille. A elle, on a du trop lui raconter de contes de fées, surement, mais au moins, elle était heureuse. Malgré le fait qu’elle dise non à toutes propositions, elle aimait se sentir désirer, ce qui est tout à fait normal en fait. Quelques années plus tard, elle rencontra son premier amour. Elle vivait encore en étant heureuse, jusqu’à ce que tout bascule. Elle se retrouvait maintenant à être un Bêta. Elle se retrouvait au niveau … des filles convoitées, et qui convoitent Calvin Beckett. Ah celui-là, qui ne le connait pas ? Il est réputé pour aimer la fête, la boisson, mais aussi les filles. Elle le connait aussi par le biais de Callen, son meilleur ami, ils forment le duo Cal comme on les connait. Leur première rencontre, Calvin & Elz, était due au jeune homme qui était venu vers elle, surement juste pour tenter de l’avoir. A l’époque, elle était encore une Alpha, ce qui était bien différent de maintenant. Elle ne se comportait pas du tout de la même façon. Il la voulait, elle, elle déclinait l’offre. Elle s’était attendue à ce qu’il lâche l’affaire, qu’il l’oublie et qu’il aille voir ailleurs. Mais non, ils continuèrent à se voir, et une sorte d’amitié naquit entre eux. Elle l’appréciait pour ce qu’il était, il la faisait rire. Tous les moments passés en sa compagnie ne sont que pur bonheur mais surtout pur délire. Etre avec lui signifie être avec le meilleur des comiques, ou plutôt être avec le plus con qui ne puisse exister sur Terre. Elle n’a pas honte d’être l’amie d’un type comme lui, au contraire, elle en est fière. A ce qu’elle pu voire de lui, à ce qu’elle a pu comprendre sur sa personnalité, il n’est pas ce genre de mecs à apprécier l’amitié entre hommes et femmes. Pour lui, cela n’existe pas, il y en a toujours au moins un qui est attiré par l’autre. Il n’a pas tort, la preuve : eux. Même si leur attirance n’est jamais sur la même longueur d’onde, ils ont au moins ressentit du désir envers l’autre, chacun leur tour, c’est vrai, mais ils l’ont déjà ressentit ce désir. Et si le fait qu’ils ne soient jamais d’accord sur leurs envies est un « attention à vous : ne céder pas à la tentation » ? Bon, Elzbieta n’y avait jamais pensé, ou même réfléchi, elle s’en fiche complètement. Il arrivera ce qu’il se devra être. S’ils cèdent et qu’ils sont une bonne fois d’accord, ils prendront chacun leur pied, le reste on s’en contrefiche. Entre eux, les rencontres sont toujours inattendues. Ils ne sont pas ce genre d’amis qui s’appellent pour se donner rendez-vous. Ils se croisent et c’est bon, ils se décident à rester ensembles. Comme pour cette journée par exemple. Elle allait sécher les cours pour ses beaux yeux. Ils allèrent se poser, pour discuter un peu. Il faisait dans l’humour, en disant des conneries. Elle, elle aimait tester les gens, voir leurs réactions. C’est pour cette raison précise qu’elle lui dit qu’elle était en couple, sans en dire plus. Juste pour voir sa réaction. Elle ne savait pas du tout comment il pourrait réagir, elle ne s’attendait pas non plus à une réaction en particulier, elle voulait juste savoir, comme ça. C’est du Strauty. « Ah. » Cette réponse la fit sourire, bien qu’elle ne sache pas vraiment comment l’interpréter. Devait-elle prendre ça comme du mal à l’aise, un peu de jalousie, de la déception ? Ou alors, il s’en fichait complètement, c’est pour cela qu’il ne sut pas quoi dire, et qu’un seul petit son sortit de sa bouche, qui là, était la première lettre de l’alphabet : « ah ». Elle sait qu’il ne faut pas s’attendre à tout cela avec Calvin, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser au fait qu’il n’apprécie pas tellement ce statut de « couple ». Elle pouvait toujours rêver, hein. Elle lui laissa digérer cette annonce, mais voulut le lui faire oublier aussi, sinon ça risquerait de tout gâcher, de leur petite après-midi en amoureux, ou pas. « Il manque plus que toi dans ma liste en faite... » Elle éclata de rire, décidemment, il ne manquait jamais une occasion pour le lui faire rappeler. Bien qu’avant il le lui disait moins clash. Là, il le lui avait dit directe, dû à cette nouvelle qu’elle venait de lui faire il y a quelques instants ? Elle le regarda, et lui sourit. Elle ne pourrait dire pourquoi, mais elle aimait sa réaction. S’il n’était avec elle que pour l’avoir, à cette nouvelle, il aurait pu partir, mais non. Il était resté, et qui plus est, apparemment, il tentait toujours. Ou alors tout simplement, il la voulait vraiment. Elle se sentait en quelque sorte « fière » d’être autant convoitée et aussi désirée par Calvin. Elle avait l’impression d’avoir un petit plus que les autres. Elle restait sur le fait qu’il aurait déjà pu partir, mais que non, il était resté. «...mais étant donné que t'es en couple, tu viens de foutre ma libido en l'air ! » Même avec de telles paroles il la faisait rire. Elle lui prit sa main, et la serra dans la sienne. Elle fit mine de réfléchir, ou plutôt de repenser à quelque chose, puis passa à un visage de déception, triste parce qu’il venait de dire. Elle allait la lui remettre à jour sa libido. Ca ne sera plus sa libido qui sera en l’air, mais plutôt ses jambes : une partie de jambes en l’air, ça te dit mec ? « Dommage… et moi qui allait te proposer un beau petit plan à trois ! » Oui, là, il ne s’agissait que de paroles en l’air. Elle n’avait pas eu l’intention de le lui proposer, bien qu’elle ne dise pas « non » quand même. Mais, elle souhaitait juste lui redonner le moral. Il donnait l’impression de ne pas être dans son assiette, c’est sur qu’on ne peut pas l’être après une telle nouvelle : apprendre qu’Elz est en couple, ça en fout en l’air des fantasmes, mais cela peut aussi en dévoiler de nouveaux. A demander à Calvin. Le beau jeune homme lui fit un bisou sur la joue, ce n’était pas la première fois qu’il lui en faisait un, mais c’était tout de même rare. A chaque occasion de ce petit geste, elle se sentait presque rougir, pas complètement, mais une montée de bonheur le submergeait. Là, elle se sentait réellement une petite privilégiée. Elle devait bien être la seule à qui il faisait cela. Elle le regarda, et lui sourit tout en lui redonnant un à son tour, mais elle, son baiser fut au coin de ses lèvres. Pour lui faire passer un petit message, à voir s’il comprendrait. « Mais je sais que tu m'adores, ne dit pas le contraire. Ça fait bizarre de te savoir en couple. C'est qui ce mec ? » Devait-elle le lui dire ? Là, elle hésitait. De toute façon, ça le mènerait où si elle le lui disait. Valait mieux qu’elle lui dise quel genre de relation il s’agit. Le pauvre, il est en train de souffrir là, en pensant qu’Elz vit le grand amour avec un homme. Il se trompait totalement. Ce temps où elle croyait à l’amour était dépassé. « Je ne dirais jamais le contraire, ça serait mentir et je n’aime pas mentir. Je t’adore, et je le vis très bien, rassures-toi ! Calvin jaloux ? Je sais que je peux rêver, mais tu ne sais pas à quel point je me sentirais fraiche si tu étais jaloux. T’imagines, Beckett jaloux quoi. Presque impossible, mais là franchement tu en donnes tellement l’impression. Rho, allez, tu peux me le dire à moi, tu sais que je ne le dirais à personne, mon intention n’est pas de foutre ta réputation à l’eau. Non, mon intention c’est de me rajouter à ta liste. Ne crois pas que c’est le grand amour, c’est plutôt une relation libre. Tu dois voir qu’est ce que c’est, donc si j’ai envie de toi, je ne me gênerais pas. Et puis, qui te dit que tu n’es pas mieux que lui ? Je ne te dirais pas de qui il s’agit. » Il se passa les mains dans les cheveux, même avec un geste aussi anodin que ça, il l’excitait. Elle venait de lui dire dans quel genre de relation elle était, elle est donc totalement libre.Et pour bien le lui prouver, elle déposa ses lèvres sur les siennes, juste après qu’il est croqué dans sa pomme, et lui chopa le bout de pomme qu’il avait dans sa bouche. Avec un petit rire, elle ajouta à la suite. « J’ai toujours adoré les pommes, surtout quand je les mange de cette façon, merci, elle est succulente. » Elle lui envoya un joli sourire presque pervers. Puis, elle dirigea son regard vers la pomme qui était dans la main de celui-ci, comme si elle en redemandait. Et bien en fait, oui elle en redemandait, mais de sa manière, un petit jeu de regard et de sourire. Elle adorait, et apparemment cela plaisait aussi au jeune Oméga.
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Augusto P. Da Volpedo
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