|
| Discussion au bout de la nuit | |
| |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Discussion au bout de la nuit Mer 19 Jan - 13:40 | |
| Discussion au bout de la nuit
Tic Tac Tic Tac ! Ou comment le temps passe et l’on arrive pas à fermer l’œil. C’était la mésaventure qui arrivait à Milan. Il avait beau se tourner dans tous les sens qui veut, il n’arrivait pas à trouver une position assez confortable pour s’endormir. Pire, il s’énervait et donc amenuisait ses chances de réussir à rejoindre les bras de Morphée. Il jeta un œil à Thomas qui n’avait eu aucun problème à s’endormir lui. Il sourit un peu et se renfrogna en faisant un volte face dans son lit. Finalement après une énième tentative, le thêta sortit de son lit et se dirigea vers la salle de bain où il alluma la lumière en prenant soin de fermer la porte. Il se passa de l’eau sur le visage et soupira. Peut-être qu’un petit tour dans le campus l’aiderait à trouver le sommeil ? Il était presque deux heures du matin et même s’il n’avait cours qu’à onze heures le lendemain, il aurait aimé réviser un peu. Il était mal barré… Le jeune homme ressortit de la salle de bain et enfila un short et un tee-shirt puis prit ses clé et sortit doucement de la chambre. Bien évidemment, les couloirs étaient déserts et le jeune homme essayait de ne pas faire trop de bruit. Le grec descendit les escaliers et se dirigeait vers la sortie quand une faible lumière lui attira l’attention. Cela provenait du salon et Milan se demandait quel Thêta pouvait être encore debout.
Après quelques secondes d’hésitation, il se décida à aller voir l’insomniaque. Il avança doucement vers le salon et entra sans faire de bruit. Il voulait savoir à qui il allait avoir à faire avant de commencer une probable discussion… Il n’avait pas d’ennemis à la confrérie mais on ne sait jamais ! Ce n’était peut-être même pas un thêta. En s’approchant, il reconnut immédiatement la personne en question. Il aurait reconnu cette tête blonde n’importe où : Lia Coleen COOPER ! La présidente des Thêtas mais aussi une magnifique jeune femme. La première fois qu’il l’a vu, il a eu un coup de cœur pour cette jolie blonde. Les deux thêta ont le même âge et se connaissent depuis que le grec avait déposé ses valises à Berkeley. Ils n’étaient pas pour autant des amis mais ils se saluaient simplement lorsqu’ils se croisaient ou ils discutaient un peu de temps à autres. Mais malheureusement pour Milan, la jeune femme était prise ! Tout du moins, c’est ce qu’il avait compris quand il avait vu celle-ci en compagnie d’un jeune homme. La jeune maman n’était donc pas un cœur à prendre et l’hellène avait préféré se taire et laisser tomber. Ce n’était pas son genre de s’accrocher à une fille si celle-ci était déjà prise ! Ce n’était qu’une perte de temps et d’énergie et ça apportait bien plus de problèmes. Bref, la jeune femme était bien là et c’était vraiment bizarre. Dans ses souvenirs, la jeune femme avait son propre appartement et ne venait à la confrérie que la journée ou lorsqu’il y avait une soirée d’organiser. Le jeune homme hésitait à l’aborder : Lia avait peut-être besoin de solitude et même si elle avait besoin d’une oreille attentive, elle préférerait sûrement celle d’un ami. Quoique l’avis de quelqu’un de neutre, quelqu’un qui ne savait rien pourrait être judicieux. Milan secoua la tête et se décida à s’approcher. Au pire, il la laisserait tranquille si c’était ce qu’elle souhaitait. Il se racla la gorge pour lui indiquer sa présence et la jeune femme tourna la tête en sa direction. Il n’arrivait pas à voir si elle pleurait ou si elle souriait. Il lui sourit et s’approcha doucement :
Bonsoir ! Je pensais que j’étais le seul à être debout… Tout va bien ? Tu veux peut-être être seule ?
S’il y a bien quelque chose que détestait le grec, c’était de s’imposer surtout s’il ne connaissait pas spécialement la personne en question. En l’occurrence, Lia était juste une fille pour qui il avait un coup de cœur. Milan s’approcha du canapé sur lequel était installée la présidente des Thêtas. Même en pleine nuit, Milan la trouvait magnifique mais il se garderait bien de lui dire. La situation ne s’y prêterait sûrement pas et puis, la jeune femme semblait être chasse gardée par ce garçon.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discussion au bout de la nuit Mer 19 Jan - 15:31 | |
| Lia n’avait pas Shown ce soir-là, le petit garçon dormait chez sa marraine. La jeune maman n’aimait pas se retrouver seule mais bon elle savait aussi qu’il était bon pour le petit bout de chou de voir d’autres personnes qu’elle et d’aller dormir ailleurs pour ne pas devenir un sauvageon qui ne peut s’endormir que dans son lit chez lui et nulle part ailleurs. Bref, Lia avait vu des enfants être comme cela et elle ne voulait pas de cela pour son fils alors lorsqu’on lui proposait de l’inviter à dormir et que c’était une personne de confiance elle acceptait, c’était pour son bien. Ce soir, elle était donc seule, au début elle avait pris la décision de rester chez elle et de n’inviter personne mais très vite elle s’était bien rendue compte qu’elle ne pourrait pas. Elle n’aimait pas être seule cela lui faisait penser à son histoire passée surtout que ce soir c’était la veille du jour où elle avait rencontré Aaron, le père de son fils, bref tout était réuni pour la faire déprimer et cela ne fut pas différent. Après quelques dizaines de minutes passées devant la télévision la demoiselle se mit à tourner en rond dans son appartement cherchant un ami à appeler qui pourrait venir mais n’en trouvant pas ou cherchant quelque chose à faire. Elle pensa alors à la confrérie, à une heure du matin il y aurait peut-être encore quelqu’un debout. Elle prit donc des affaires pour ces cours du lendemain et se dirigea là-bas. Il était tard elle le savait et la porte était fermée à clé, elle la déverrouilla donc avec sa clé, le poste de présidente de confrérie avait des avantages pas que des inconvénients sur ce point-là. En entrant elle remarqua le noir qu’il y avait dans la maison, pas de chance tout le monde avait l’air couché et il n’y avait plus un bruit. La jeune femme s’installa donc dans un sofa du salon et s’enroula dans une couverture pas loin de la cheminée puis elle se laissa aller tout en regardant les flammes. Elle ne put se retenir longtemps de faire sortir ce qu’il y avait en elle et très vite de grosses larmes coulèrent sur ses joues, la photo d’elle et Aaron après son premier concours de danse, le seul concours de danse que Aaron n’avait pas gagné car c’était Lia qui avait eu la première place, dans une main.
Alors que le silence régnait dans la maison depuis qu’elle était arrivée, vers deux heures elle entendit du bruit. Elle pensa tout d’abord qu’à l’étage une personne se réveillait pour aller aux toilettes mais lorsqu’elle entendit que cette personne descendait les escaliers elle se dépêcha d’essuyer ses larmes, peu gens connaissaient son histoire à San Francisco et personne dans la confrérie ne la connaissait entièrement, seule Holly en connaissait les grandes lignes, elle ne voulait donc pas qu’une personne la voit dans cet état et lui pose donc des questions pour savoir ce qu’elle avait, tout simplement parce qu’elle n’aurait pas su y répondre mais aussi parce qu’elle n’avait pas franchement envie d’y répondre. La jeune maman fit bien d’essuyer ses larmes puisque la personne, surement attirée par la lumière entra dans la pièce. Cette personne ne parla pas tout de suite mais lorsqu’elle commença une phrase, l’anglaise reconnue de suite de qui il s’agissait et lorsqu’il s’approcha sa première pensée ne fut que confirmée. C’était Milan, un jeune thêta qu’elle connaissait depuis qu’il était arrivé. Ils n’avaient jamais vraiment parlé ensemble mais la jeune femme sentait qu’il y avait un bon feeling entre eux, cependant ils n’avaient pas encore pu l’exploiter. Cependant, elle était bien loin de se douter du coup de cœur qui restait au physique que le jeune homme avait eu pour elle, mais si elle l’avait su elle n’aurait surement pas su que dire à part que lui aussi était plutôt vraiment mignon. Mais la question ne se posait pas et elle n’avait pas à se demander ce qu’il était puisqu’elle était maintenant accompagnée, depuis peu mais elle l’était et elle aimait vraiment Thomas, enfin elle croyait, car l’amour, elle ne l’avait plus connu depuis son histoire avec le père de son fils c’était donc il y a bien longtemps, trop long surement. Mais bon, même si elle était amoureuse elle gardait en tête cette dispute, qui mettait un peu, en quelque sorte des barrières entre eux, pas de grandes barrières insurmontables, non loin de là, mais des barrières que Lia n’avait peut-être pas forcément envie de surmonter, des barrières qui la feraient peut être fuir cette relation si une relation plus facile se présentait à elle. Rien était simple depuis Paris elle en avait pris l’habitude maintenant mais bon prenons nous vraiment l’habitude de surmonter des étapes qui ne sont jamais les mêmes ? Ce n’est pas sûr !
Milan la salua donc et lui dit qu’il pensait être seul, enfin être le seul debout dans la confrérie à cette heure avancée de la nuit et il lui demanda, avec un peu un air intrigué comme si c’était marqué sur sa tête qu’elle avait pleuré pendant de longues minutes, ce qui était surement vrai, si tout allait bien pour elle et il rajouta de suite après comme si il s’excusait immédiatement d’avoir été si curieux si elle souhaitait être seule. La jeune femme répondit à Milan par un sourire et secoua la tête lorsqu’il lui demanda si elle voulait être seule. Non elle ne le souhaitait pas, elle avait cherché de la compagnie toute la soirée alors maintenant qu’il était là elle n’allait pas le faire fuir si vite, et même si ce n’était pas un ou une amie c’était une oreille attentive quand même et surtout c’était une personne avec qui elle sentait que le courant allait bien passé alors devant cette occasion de mieux le connaitre elle n’allait surement pas faire demi-tour. Après un petit moment, alors qu’il avait terminé sa phrase depuis un petit moment la jeune anglaise lui répondit, une voix pas très surement et un peu chevrotante qui la trahissait.
Hey Milan! Viens t’asseoir si tu veux ça ne me dérange pas. Tout le monde était couché quand je suis arrivée il y a une heure et tout le monde doit dormir sauf toi je te le confirme, enfin tout le monde qui réside ici habituellement car moi j’ai mon appartement mais bon je n’avais pas envie d’être seule, et être ici devant la cheminée me donne un peu comme l’impression d’être moins seule.
La jeune maman s’arrêta nette, elle lui racontait sa vie, si elle continuait de la sorte il prendrait surement ses jambes à son cou pour fuir loin d’elle et ne pas avoir à supporter les confidences d’une fille et des confidences pas des plus réjouissantes mais encore fallait-il qu’elle se confie à lui et qu’elle se sente en confiance… ce qui était sur la bonne voie, même très bonne car même sans le connaitre elle sentait qu’elle pourrait lui dire des choses, avoir son soutien, enfin après elle se trompait peut être, même surement mais c’était sa première impression sur lui. Peu de temps après avoir terminée sa première phrase la présidente des thêtas ne put s’empêcher de rajouter quelque chose comme pour s’excuser.
T’es surement pas là pour entendre ma vie je suis désolée ! Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure-là ? Tu n’arrives pas à dormir ?
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discussion au bout de la nuit Mer 19 Jan - 16:41 | |
| Discussion au bout de la nuit La nuit porte conseil enfin c’est ce que le dicton disait… Non pas que Milan est un quelconque problème à élucider mais en voyant Lia sur le canapé, au coin d’une feu à une heure aussi avancée, cette expression lui traversa l’esprit. Maintenant qu’il était à ses côtés, il pouvait l’observer davantage et pourrait jurer qu’elle avait versé quelques larmes. Les traces étaient encore présentes sur ses joues mais le grec se garderait bien de faire la remarque à la jeune femme. Ce serait déplacé et un très mauvais moyen de l’amadouer. Si c’était lui à la place de la jeune femme, il se braquerait et se protégerait en se montrant agressive. Lia paraissait douce mais sous cette apparente douceur, se cachait une tigresse prête à sortir les griffe si elle le devait. Enfin, ce n’était que la perception qu’il avait d’elle et là, en ce moment même, la tigresse devait être endormie. Ne voulant surtout pas s’imposer, il avait été courtois avec la jeune femme, essayant de se montrer sympathique même si sa tête devait faire peur à cette heure là. A son plus grand bonheur, sa compagnie ne dérangeait absolument pas la présidente qui commença à parler, parler… Inconsciemment, l’apprenti photographe se mit à sourire. Elle était si mignonne à parler comme si elle n’allait pas s’arrêter. On aurait presque pu croire qu’elle était nerveuse et qu’elle essayait de le cacher en parlant sans cesse. Mais là, Milan savait qu’il se faisait des idées. La jeune femme avait un fils et sûrement un petit copain alors l’hellène allait devoir ancrer ses informations dans sa petite tête. Puis, Lia s’arrêta nette, en plein milieu de son récit. Un silence s’installa et seuls les crépitements du feu se faisait entendre dans le salon. Le grec avait cette soudaine envie de prendre la jeune femme dans les bras mais ce n’était pas le moment et puis, elle trouverait ça sûrement louche. Il ne voulait surtout pas que la jeune femme s’aperçoive de son béguin pour elle. Ce la rendrait les choses bizarres et sûrement difficiles que ce soit pour lui ou pour elle. La jeune femme reprit la parole et l’interrogea sur sa présence ici, en plein milieu de la nuit. Milan, qui entre temps, s’était installé sur le canapé lui sourit :
Oui, je n’arrive pas à dormir ! Je ne suis pas encore somnambule enfin on me l’a jamais dit… Bref, ça ne me dérange pas de t’entendre parler de toi ! Je ne te connais pas alors c’est un moyen comme un autre d’apprendre des choses sur ma présidente…
Milan se positionna de tel sorte qu’il faisait face à la jeune femme. On pouvait dire ce qu’on voulait sur lui mais ce n’était pas un dragueur né. Il avait du mal à faire la cour à ses dames et là, même si ce n’était pas dans ses intentions, il prenait le temps de choisir ses mots et sa façon de tourner les phrases. La jeune femme n’était peut-être pas sensible au même humour que lui ou il pourrait la brusquer par sa trop grande franchise. Bref, tout ça pour dire que le jeune homme utilisait des gants avec Lia. Surtout qu’il sentait que quelque chose la tracassait : Après tout, on ne débarquait pas à une heure du matin dans sa confrérie sans raisons. Et elle cherchait de la compagnie et avouons le, Milan était ravie de lui servir de compagnie. Prenant son courage à deux mains, le thêta décida de mettre les pieds dans le plat. Il n’aimait pas les silences gênants qui s’installaient entre deux personnes. C’était des non-dits et le troisième année aimait la franchise et l’honnêteté ! Il se passa la main dans les cheveux et posa ses yeux sur la jeune femme :
Je sais que nous deux, on est pas très proche. C’est un comble vu qu’on se connait depuis 3 ans maintenant mais je sens que tu as un problème. C’est pas dans mes habitudes d’être aussi brusque et je ne veux surtout pas t’obliger mais…
Il marqua une légère pause. Il ne voulait pas qu’elle se sente agresser ! Il ne voulait pas non plus l’obliger à se dévoiler. Certaines personnes étaient renfermées et préféraient se murer dans un silence plutôt que de laisser s’échapper leur peine ou leur problème. Lia était peut-être de cette catégorie ? Il aurait la réponse bien assez tôt.
Je sais que tu es une maman et j’ai déjà remarqué au loin le petit garçon quand tu es passé une fois avec lui ! Je suppose que ça doit être difficile à vivre cette situation… Je ne suis pas un expert loin de là, mais si tu as besoin d’une oreille attentive, sache que je veux bien te prêter la mienne. Et puis, on dit souvent que c’est plus facile de se confier à un inconnu. On a moins de risque de se sentir jugé et je ne me vois pas te juger. Sauf si tu as commis un meurtre…
Il sourit, espérant que sa pointe d’humour apaise un peu l’ambiance qui semblait pesante pour une raison inexplicable. Il se sentait à l’aise avec Lia mais en même temps, il ne savait pas sur quel pied danser ? Bref, Milan Hewitt était un vrai paradoxe à lui tout seul
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discussion au bout de la nuit Mer 19 Jan - 20:55 | |
| Le jeune home avoua très rapidement à la jeune maman qu’il n’arrivait pas à dormir que c’était pour cela qu’il était descendu et il ajouta très rapidement que le fait qu’elle lui raconte sa vie ne le dérangeait pas du tout bien au contraire que cela lui permettait d’en savoir plus sur elle, sur sa présidente pour reprendre ses termes exacts. Le jeune homme encore debout pas loin d’elle lui dit enfin que même si ils ne se connaissaient pas beaucoup, ce qui était bête oui il avait raison car ils étaient tous les deux là depuis trois ans, il avait remarqué qu’elle n’allait pas bien ou du moins que quelque chose clochait en ce moment même pour la jeune maman que cela soit en bien ou en mal ce qui la perturbait. Lia ne savait pas comment il avait compris, elle ne savait pas non plus que ses larmes ses voyaient encore sur ses joues et que ses yeux étaient rougis encore ce qui montrait à Milan qu’elle n’était vraiment pas bien en ce soir même mais au moins maintenant elle savait qu’elle ne pouvait rien lui cacher, après il ne l’obligeait pas non plus à parler mais il l’encourageait en la mettant en confiance en quelque sorte ce qui marchait à merveille. Finalement, la jeune maman ne parla pas, elle ne lui répondait pas du tout et il continuait de parler, pour une fois que ce n’était pas elle qui était à cette place là c’était une bonne chose d’ailleurs en se faisant cette réflexion un sourire se dessina sur son visage. Puis il reprit la parole lui disant qu’il savait qu’elle avait un fils que la situation ne devait pas être facile tous les jours. Oui il y avait du juste la dedans mais pas que, non son fils était un ange mais les douleurs du passé ne s’effaçaient pas juste par le côté angélique du petit garçon. Il continua sa phrase en lui disant qu’il allait être attentif si elle voulait se confier elle pouvait et que c’était plus facile avec un inconnu qu’avec une personne qu’on connaissait bien, enfin ce n’était pas une règle générale mais Lia était d’accord sur le fait que des fois c’était réel. Il termina sa phrase en lui disant une chose importante, enfin au moins aux yeux de la jeune maman, il ne la jugerait pas à part si elle avait commis un meurtre, sa phrase fit rire Lia, l’humour elle aimait cela, c’était un bon point pour lui pour ne pas dire un très bon point. Bref, finalement elle se décida à prendre la parole, oui un dialogue cela se construit à deux autrement c’est un monologue et pour le moment c’était plutôt la deuxième hypothèse qui était en train de se passer. La jeune femme reprit donc d’abord en invitant Milan à s’asseoir près d’elle.
Je te raconte mais tu me laisses le temps de le faire à mon rythme et tout d’abord tu viens t’asseoir à côté de moi.
Milan ne se fit pas prier et un petit sourire se dessina sur le visage de la jeune maman. Même près de lui, encore plus qu’ils ne l’avaient jamais surement été elle se sentait en confiance elle ne sentait rien de mauvais en lui, elle pouvait être elle tout simplement. Là sur le moment, Lia aurait surtout eu envie qu’il la prenne dans ses bras et la sert fort pour la réconforter et lui montrer qu’elle n’était pas seule mais comme il l’avait dit avant ils se connaissaient très peu et elle n’allait pas oser lui demander cela et il n’allait pas oser le faire ce qui était logique et normal. Elle reprit donc, son sourire en moins car parler de choses comme ça avec le sourire elle ne pouvait pas le faire et ne put pas franchement dire grand-chose elle se contenta tout simplement de dire, pour le moment :
Le père de mon fils me manque…
Les larmes revinrent sur son visage et la jeune femme se rapprocha du jeune homme rassurant à côté d’elle comme une invitation à la prendre dans ses bras où une perche qu’elle lui tendait gentiment. Elle espérait qu’il la prenne mais n’en était vraiment pas sûr. Elle ajouta entre deux flots de larmes.
Mon fils est un amour, mais il me rappelle tous les jours mon ex petit ami et le fait qu’on vive tous les deux me montre tous les jours qu’il manque dans notre vie… Mais il n’a pas l’air de penser cela lui vu que ça fait presque quatre ans et qu’il n’est pas réapparu…
Elle restait vague, pour le moment mais c’était déjà un bon début, elle se confiait, prévisible mais bon c’était un grand pas pour elle car elle ne le faisait pas avec n’importe qui !
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discussion au bout de la nuit Mer 19 Jan - 23:17 | |
| Discussion au bout de la nuit Comment Lia arrivait à se débrouiller ? C’était la question qui passa à travers la tête de Milan. Comment ce petit bout de femme arrivait à concilier son rôle de mère, ses études et son rôle de présidente d’Université ? Lui n’avait rien de tout ça mis à part ses études, et il lui arrivait d’être débordé. Il imaginait déjà la vie de la blonde à courir à droite à gauche, à changer des couches tout en révisant et préparer le conseil des étudiants tout en berçant son petit garçon… C’était donc tout à fait normal d’avoir des moments où on veut décompresser et où on se laisse submerger par les émotions qui nous assaillent perpétuellement mais qu’on ne se donne pas le droit de sortir. Milan ressentit un élan de tendresse pour la jolie Thêta… Mais était-elle vraiment seule pour cette tâche ? Il devait bien y avoir ce garçon, sûrement le père, pour l’aider ? Enfin, il l’espérait pour elle. Quand on fait un enfant, on le fait à deux ! Et on doit, de par ce fait, assumer les conséquences de ses actes… Bien sûr, toutes vos perspectives d’avenir sont chamboulées mais on doit assumer ! On fait tous des erreurs ou des choix mais le plus dur n’est sûrement pas de les faire, mais de les assumer. En l’occurrence, Lia assumait et c’était tout à son honneur. Lorsque Lia lui annonça qu’elle se sentait prête à lui parler, un soulagement se fit sentir dans tout le corps du grec. Il était heureux de constater que ses paroles avaient fait mouche et il devait l’avouer : Il en était fier ! La jeune femme lui demanda cependant d’être patient et Milan se contenta d’hocher la tête. Bien entendu qu’il la laisserait aller à son rythme. Il ne se voyait pas brusquer la jeune femme et l’obliger jusqu’à ce qu’elle crache le morceau. Milan était humain et il avait appris qu’il valait mieux la douceur pour obtenir ce qu’on veut. Sa sœur utilisait ce procédé à merveilles avec lui et ça fonctionnait à chaque fois. En attendant, il s’installa à ses côtés et la jeune femme commença fort. Elle ne passait pas par quatre chemins et annonça de but en blanc que le père de son fils lui manquait. Milan arqua un sourcil : Alors ce garçon qu’il avait aperçu avec elle n’était pas le père du garçon ? Réfléchissant, il sentit la jeune femme se rapprocher et remarqua immédiatement ses yeux s’embuer. Instinctivement, il l’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Il tentait de la rassurer et repensa à ce qu’il avait pensé à propos d’assumer ses actes. Ça n’avait pas l’air d’être le cas pour le père du petit garçon. Et Lia continua et Milan essayait de la rassurer en lui tapotant le dos et lui caresser les cheveux. C’était toujours compliqué pour un garçon de rassurer une jeune femme. Ils s’y prenaient maladroitement pour la plupart. Le troisième année avait du vécu ayant une petite sœur.
Je… Je suis désolé.
C’était stupide et le jeune homme se mordit la langue et se maudit d’avoir parlé sans réfléchir. Il voulait aider la jeune femme mais ça ne servait à rien de lui dire qu’il était désolé. Elle n’avait pas besoin de sa pitié… Elle avait certainement juste besoin de se confier. Qui était-il pour lui donner son avis sur la question ? Il ne voulait pas la braquer contre lui et même si la situation ne s’y prêtait pas, il était heureux d’avoir Lia dans ses bras même si ce n’était que pour la consoler. Il humait le parfum de la jeune femme alors qu’il recherchait ce qu’il pourrait lui dire :
Tu as encore des contacts avec lui ? Je veux dire par téléphone ou par e-mails ?
Il observa la jeune femme et lui sécha les larmes avec ses pouces alors qu’il l’embrassa sur le front. Il commençait à comprendre le mal-être de la jeune femme et il se demandait comment elle n’avait pas craqué plus tôt. Peut-être qu’elle avait déjà craqué auparavant… ? Comment un homme pouvait être aussi bête et lâche pour abandonner une aussi ravissante jeune femme et son enfant …
Et tu sais pourquoi il t’a laissé tomber ? J’espère qu’il a une raison valable pour avoir laissé tomber une fille comme toi et un petit garçon aussi mignon. D’ailleurs comment il s’appelle ? Je suis sûr qu’il doit être aussi mignon que sa maman !
Le jeune homme n’avait pas pu s’empêcher de laisser passer un commentaire sympathique à la jeune femme. Ce ne serait peut-être pas le bienvenue mais il voulait être honnête avec elle. Lia lui parlait à cœur ouvert et il était vraiment touché d’avoir cet honneur. Il tentait juste de lui rendre la pareille même si la manière laissait sûrement à désirer.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discussion au bout de la nuit Mer 19 Jan - 23:57 | |
| Les choses seraient surement parues bizarres à toutes personnes qui seraient entrées dans la pièce pendant ce moment. Pourquoi ? Tout simplement car tout d’abord Lia ne craquait jamais, jamais devant les autres toujours seule oui alors face à des personnes en qui elle avait une confiance aveugle mais aussi parce que chaque personne pourrait croire qu’ils ne se connaissaient pas avant ce soir-là tellement ils se parlaient peu.. Mais comme quoi il en faut peu pour que la situation change. Il l’avait prise presque instinctivement dans ses bras sans vraiment réfléchir et l’avait rassuré, consolé mais un homme n’est jamais vraiment doué pour cela et c’est sans grande surprise que lorsqu’elle lui dit que son ex petit ami lui manquait donc le père de son fils il lui dit qu’il était désolé. Certaines se seraient énervées elle non, elle était habituée à cette réaction et elle savait que cette réaction était une réaction primaire de chacun pour dire qu’il compatissait, pas forcément qu’elle faisait pitié. Elle laissa donc le temps passer et les questions du jeune homme l’aidèrent à avancer. Il voulait savoir si elle avait toujours des contacts avec lui, si il avait de bonne raison pour l’abandonner elle et son enfant et il lui demanda comment il s’appelait. Tout ça d’un coup cela faisait beaucoup oui mais elle répondrait à tout cependant elle se devait de lui raconter les choses si elle voulait qu’il comprenne un minimum car la situation n’était pas simple, pas simple du tout même alors il allait devoir s’accrocher.
Je… Je vais t’expliquer…
La jeune femme se rapprocha du jeune homme pour finir coller à lui et même si elle avait réussi à stopper ses sanglots elle déposa sa tête sur le torse du jeune homme pour commencer son histoire, ses bras toujours autour de ses épaules et sa main caressant ses cheveux, il était rassurant, protecteur et cela attendrit la jeune maman vulnérable mais pas non plus aveugle pour voir qu’il ne jouait pas avec elle, qu’il ne voulait pas tout savoir pour simplement aller tout raconter le lendemain à tout le monde pour que tout le monde se foute d’elle.
J’avais 16 ans, j’étais une inconnue pour tout le milieu de la danse, je venais pourtant de gagner mon premier concours de danse devant un habitué des podiums. Ça a été la seule et unique fois où il a été deuxième d’ailleurs… Cette personne c’était Aaron Keegan, il a participé à des spectacles à côté de ses études je ne sais pas si tu connais. Bref… Ça a été le coup de foudre, la défaite a donc été moins amère pour lui… On a vécu une belle histoire, on a fait des plans d’avenir ensemble pendant toute une année, on a même parler d’avoir des enfants ensemble, pas dans l’immédiat mais bon…
Elle s’arrêta un moment et leva la tête pour regarder la tête de Milan et voir si par hasard il ne s’était endormi ce qui n’était pas le cas puis elle s’installa de nouveau dans sa position précédente et elle reprit le file de son histoire.
L’année de mon bac, j’avais plus de dix-sept ans je crois, ma mère m’a trouvé changé et m’a amené chez un gynéco. Je l’ai suivi pour lui faire plaisir sachant pertinemment que cela servirait à rien, enfin j’en étais persuadée ou alors je ne voulais pas voir la vérité ça je ne sais pas vraiment ma mère te dira que je ne voulais pas voir moi je te dirais que j’avais aucun signe de grossesse… Mais bon, après l’examen il s’est avéré qu’elle avait raison j’ai jamais compris comment elle avait pu voir des signes le montrant mais bon c’était bien réel…
Le choc elle l’avait eu lorsque le verdict était tombé et elle avait eu directement peur pour son couple et elle avait eu raison, la danse était passée en seconde position mais très vite elle avait vu l’évidence quand même… Bref, cette période-là, il était dur pour elle d’en parler elle allait donc doucement pour que Milan comprenne bien tout et qu’il ne lui fasse pas répéter, il pourrait poser des questions, elle répondrait mais elle ne voulait pas répéter c’était trop douloureux. Sa lenteur lui permettait aussi de refouler les larmes qui lui venaient aux bords des yeux à chaque mot prononcé, c’était douloureux, et il devait l’avoir compris car il ne la coupait pas. Elle reprit donc.
Je n’ai rien dit à Aaron, pas le soir même je voulais l’avoir en face de moi. Je pensais qu’il serait heureux et il l’a été quand je lui ai dit… Mais comme tu peux t’imaginer ça a changé autrement je ne serais surement pas là aujourd’hui. Heureux, vraiment heureux, il est rentré chez lui et l’a annoncé à ses parents, il a bien sur pris des pincettes il n’était pas fou mais il ne pensait pas qu’il réagirait comme ça… Et le lendemain je le voyais débarqué en me disant que tout était fini qu’il ne voulait plus jamais me revoir…
Elle ne put retenir son sanglot plus longtemps, reparler de cette histoire était une bonne chose oui mais c’était comme si elle la revivait à chaque fois qu’elle la racontait et heureusement ce n’était pas souvent. Dans un souffle elle conclue donc son histoire laissant à Milan la liberté de poser des questions car il devait en avoir mais elle lui laissait aussi le temps de remettre ses idées en place car le fait qu’il l’avait serrée encore plus fort contre lui lorsqu’elle avait eu terminé sa phrase lui montrait bien qu’il pouvait s’imaginer sa douleur ou du moins qu’il comprenait à quel point elle était forte !
Je ne l’ai jamais revu depuis, enfin si mais jamais parlé et j’ai appris des choses pour l’excuser en quelque sorte, choses que j’ai tenté d’oublier mais qui restent malheureusement et c’est aussi ces choses enfin plutôt cette chose-là qui m’a amené en Californie, enfin cette histoire en général avec mon bout de chou qui est né sans rien avoir demandé à personne.
Le temps qu’il reprenne ses esprits Lia se rappela qu’il lui avait demandé son prénom et qu’elle n’avait pas répondu, même si cela aurait pu attendre elle reprit donc rapidement la parole pour lui apporter la réponse à sa question.
Et mon bout de chou s’appelle Shown…
Il était tout sa vie ce petit bonhomme et elle ferait tout pour lui, c’était d’ailleurs lui qui l’avait aidé à passer par-dessus tout cela et elle l’en remerciait, inconsciemment mais elle le faisait, sa vie, si elle tournait rond maintenant c’était grâce à lui. Le silence s’installa et personne ne bougea finalement Lia se redressa se libérant de l’étreinte du jeune homme et elle se leva du canapé.
Desolée de t’embêter avec tout ça je voulais pas…
Elle n’eut pas le temps de prononcer qu’elle rentrait chez elle qu’il l’avait attrapé par le bras pour la faire asseoir et qu’elle se retrouve dans la même position qu’elle l’avait été depuis de longues minutes qu’un peu avant, à première vue, elle ne l’avait pas tant déranger que cela et le sommeil ne le gagnait toujours pas.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discussion au bout de la nuit Jeu 20 Jan - 12:19 | |
| Discussion au bout de la nuit Ne pas savoir quoi dire, quoi faire… C’était la situation qui déplaisait plus à Milan. Il n’aimait pas rester là et se sentir incapable. Il avait ce sentiment alors que Lia lui racontait partiellement ce qui la tracassait. Certes, il avait une petite sœur mais celle-ci était si forte, si indépendante ! Et lorsque ça allait mal, c’était plutôt à sa mère qu’elle se confiait, pas à ses frères. Lia semblait se calmer tranquillement dans ses bras. Finalement, il n’était pas si inutile que ça ! Les hommes avaient la réputation d’être parfois insensible et trouver que les problèmes des filles étaient sans intérêts. Milan avait pensé ça, à un moment mais là, ce n’était pas rien ! Se retrouver à élever son enfant, seule… Il y avait de quoi péter un câble ou tout du moins, lâcher les chevaux de temps en temps. Le grec ressentait de la colère pour ce garçon, pour le père du petit garçon de Lia. Il savait qu’il ne connaissait pas l’histoire mais il ne pouvait s’empêcher de penser que quoiqu’il se passe, il pourrait au moins prendre une minute de son temps pour passer voir son fils. Peut-être était-il en prison ? C’était peut-être ça la raison de son absence ? Mais alors pourquoi Lia n’allait pas lui rendre visite ? Non, ça ne devait pas être ça ! Et là, l’hellène posa des questions, les une après les autres. Il savait qu’il n’aurait peut-être pas toutes les réponses mais il n’était pas là pour apprendre toute la vie de la jeune femme. Il était là juste pour lui permettre d’extérioriser sa peine et d’écouter un avis extérieur sur la question. Lorsque la jeune femme se décida à se lancer, Milan cessa de se poser des questions et se montra le plus attentif possible. La jeune femme se colla à lui et le thêta posa sa main sur l’épaule de la jeune femme pour la rassurer et l’encourager. Celle-ci commença son histoire et Milan ne put s’empêcher que leur histoire était comme dans les livres. C’est vrai quoi ? Rencontrer la personne qu’on aime lors d’un championnat, le battre, avoir le coup de foudre, une histoire d’amour… Ca ressemblait étrangement aux romans à l’eau de rose que détestait Milan. Il n’y croyait pas à ses histoires mais là, il ne pensait pas que la jeune femme mentait. Il pouvait au moins mettre un nom sur cet homme : Aaron Keegan ! Il ne le connaissait pas et ne voulait pas juger avant de connaître toute l’histoire. Il sentit le regarde de Lia se poser sur lui et il lui sourit pour l’encourager à parler. Il poserait ses questions plus tard et c’était déjà assez difficile pour la jeune femme sans qu’il ne l’interrompe sans cesse. Lia reprit le cours de son histoire et lorsqu’elle lui parla de sa surprise en apprenant qu’elle était enceinte, Milan ne pouvait qu’imaginer ce qu’elle avait ressenti. Devoir revoir tous ces plans d’avenir en vu, mettre sa passion entre parenthèse… Aurait-il été capable lui ? Peut-être… De toute façon, la jeune femme n’avait pas réellement le choix sauf si elle avortait. Mais là n’était pas la question et il la laissait continuait son histoire. On arrivait sûrement au moment le plus difficile pour la jeune femme. La rupture ? Sûrement… Lorsqu’elle lui conta le scénario de leur scénario, il la serra encore plus fort contre elle… Il aurait aimé expulser la douleur qui était encore présente chez la jeune femme mais il était impuissant ! Il ne pouvait qu’essayer de l’apaiser. C’était à la jolie blonde de faire un travail sur elle et il ne pourrait que l’aider du mieux qu’il peut si elle le désirait. Lia termina son histoire et Milan sentit son cœur se serrer. On était loin du conte de fée. Ou plutôt le conte de fée s’était transformé en cauchemar ! Un léger silence s’installa et la présidente des thêtas lui glissa le nom de son fils : Shown ! C’était joli et original. Il sourit à la jeune femme et hésitait à lui poser des questions. Était-ce le moment ? Il devait digérer l’histoire lui aussi et prendre le temps de choisir ses mots pour ne pas renfermer la jeune femme, fragilisée sûrement d’avoir dû faire face à cette partie sombre de son passé. Puis, la jeune femme se leva sortant Milan de sa torpeur.
Il l’observa se lever et voulant s’enfuir. Le grec bondit comme s’il était posé sur des ressorts et se précipita sur la jeune femme avant qu’elle ne sorte de la pièce. Il la prit dans ses bras et la ramena sur le canapé où elle retrouva la position qu’elle occupait contre lui.
Tu ne m’ennuies pas ! Je suis juste un peu choqué par toute cette histoire… Je n’imagines même pas ce que tu as pu enduré ! C’est si injuste… Mais c’est la vie ! La vie est injuste parfois… Ma vie ressemble à un paradis à côté de la tienne !
Il lui caressait les cheveux et soupirait. Il ne pouvait pas lui dire qu’il comprenait parce qu’il n’avait jamais vécu ce genre d’histoire… Et la jeune femme n’avait pas besoin de ça en ce moment.
Excuses moi pour la question que je vais te poser et tu n’es pas obligée d’y répondre ! Est-ce que tu as pensé à l’avortement quand tu as appris ? Ou même lorsque Aaron t’a laissé tombé ?
Peut-être qu’il la blesserait en lui parlant d’avortement. Elle avait l’air d’adorer son fils et il ne voulait pas qu’elle se sente offenser par la curiosité du trésorier. Il la sentit remuer et se demanda si c’était bon signe. Il ne souhaitait pas la faire fuir… Ce n’était pas comme ça qu’il s’était imaginé leur première discussion mais c’était peut-être mieux.
Mais, tu n’es pas seule rassures moi ! Je veux dire, tu as quelqu’un pour t’aider avec Shown ? Tu ne peux pas t’en occuper tout seul, tout le temps…
Il était préoccupé et hésitait à parler de ce garçon qu’il avait aperçu. Le moment était mal choisi pour penser à une telle chose, non ? Quoique… Sa curiosité prenait le dessus et il posa la question qui lui brûlait les lèvres :
Il y a ce garçon avec qui tu es souvent ! Il t’aide hein ? Sinon, tu peux compter sur moi, même si on ne se connait réellement que depuis une demi-heure !
Il sourit, voulant montrer la sincérité dans ses paroles. La jeune femme l’observait et il n’arrivait pas à déchiffrer ce qu’elle ressentait. Il lui tardait d’en apprendre plus et puis, peut-être parlerait-il de lui après ? Histoire de rendre la pareille à Lia.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discussion au bout de la nuit Ven 21 Jan - 1:15 | |
| Il était choqué, elle l’était aussi de l’entendre dire cela car franchement elle n’aurait jamais pu penser qu’un home puisse entendre d’une Oreille vraiment attentive les petits déboires amoureux d’une femme et pourtant il l’avait bel et bien fait et elle l’en remerciait. Elle n’avait pas l’habitude de ce genre d’homme tout simplement car elle n’en avait jamais rencontré des comme lui mais maintenant qu’elle l’avait trouvé elle comptait bien le garder près d’elle car elle n’en doutait pas leur discussion était le début d’une belle amitié, amitié ? Oui pour le moment mais après seule la vie leur dirait ce qu’ils devraient faire. Bref, pour le moment Lia l’écoutait, l’écoutait lui dire que la vie était injuste mais qu’elle était ainsi, qu’on ne pouvait rien y faire et qu’à comparer d’elle il avait une vie rose. La jeune femme eu un léger sourire, il ne pouvait pas dire cela, si il avait vécu des épreuves difficiles, elles l’étaient autant que celles qu’elle avait traversé car chaque épreuve est différente et chaque personne est différente, une épreuve peut toucher, ébranler une personne et ne faire ni chaud ni froid à l’autre et inversement… La jeune femme fut tirée de ses pensées lorsque l’homme dans les bras que qui elle était lui caressa les cheveux et soupira puis il finit par lui poser une question. Délicate oui mais elle s’était attendue à cette question, c’était dans la logique des choses, c’était normal, car après tous les jeunes femmes qui gardent leur bébé à l’âge où Lia a eu son fils sont peu nombreuses surtout si elles peuvent avoir recours à l’avortement, mais bon encore fallait-il pouvoir avorter… Lia s’était toujours promise de ne pas le faire mais elle avait compris il y a peu de temps que lorsqu’on était face à une situation qu’elle qualifierait presque d’impossible comme elle avait face il y a peu et bien l’avortement était une solution envisageable, tellement envisageable qu’elle l’avait fait et elle ne regrettait pas. Enfin si elle regrettait son geste mais elle ne regrettait pas le fait d’avoir peut être fait un enfant malheureux en moins car elle le voyait vraiment de la sorte. Lia ne pouvait pas ne pas répondre, mais elle ne pouvait pas répondre aussi catégoriquement qu’elle aurait répondu à cette question quelques temps avant, sur un ton toujours aussi calme elle commença donc.
L’avortement j’étais totalement contre, j’ai toujours été totalement contre, pour moi, quand j’étais plus jeune, la seule qui me fasse avorter aurait été d’être enceinte d’un mec qui m’avait violé, heureusement ce n’est jamais arrivé. Pour ce qui est d’avoir pensé à l’avortement au moment où on m’a annoncé ma grossesse… Jamais, j’étais tellement choquée que non et puis on était tellement amoureux que pour moi un bébé fait par amour ne pouvait pas être tué… Quand il m’a quitté j’ai gardé le même raisonnement et au fond de moi j’ai surement pensé à me servir de mon fils une fois qu’il serait né pour récupérer mon petit ami mais j’étais bien loin de la plaque…
Avoir répondu à cela venait de soulager Lia, oui car ce n’était pas facile de parler de l’avortement surtout qu’elle avait dû malencontreusement passer par là il y a peu de temps et pour rien au monde elle souhaiterait aux filles d’avoir à le faire, même à ses pires ennemies. Bref, ça pour elle ce n’était pas important enfin cela ne l’était pas à comparer de son passé et elle avait appris à faire la part des choses ce qui lui permettait de moins souffrir. Ensuite, Milan s’inquièta pour elle, enfin façon de dire mais il lui demanda si elle n’élevait pas son enfant seule, si quelqu’un l’aidait, si Thomas l’aidait, car elle comprit qu’il parlait bien de Thomas lorsqu’il parlait du jeune homme qui était souvent avec elle. Elle fit un petit signe de tête qui signifiait que non personne ne l’aidait, après tout elle n’en avait pas envie et elle n’en avait pas non plus besoin. Un petit sourire se dessina sur son visage devant les grands yeux qu’il lui faisait puis finalement elle lui répondit, mettant fin au suspence.
Et bien si ! Si je suis toute seule à élever mon fils et cela a toujours été comme ça. Mes parents voulaient m’aider mais j’ai jamais voulu, son éducation c’était moi qui devait la faire. Alors bien sûr ils m’ont aidé financièrement et ils m’aident toujours mais jamais pour son éducation. Quand j’ai eu mon bac je suis partie de chez moi et lorsque j’ai appris quelque chose, la raison pour laquelle Aaron m’avait quitté le lendemain que je lui avais annoncé ma grossesse j’ai déménagé ici. J’habitais en Angleterre avant.
Un petit soupir échappa de sa bouche lorsqu’elle pensa à ses parents en disant cela, elle n’avait jamais voulu qu’ils l’aident mais ils le faisaient un peu quand même mais ce n’était pas eux qui lui proposaient leur aide à tort et à travers mais plutôt elle qui leur demandait lorsqu’elle ne avait besoin ce qui permettait à la jeune maman de ne pas abuser de leur gentillesse car oui ils étaient très gentils et lui proposaient tout le temps de l’aider alors si elle acceptait tout le temps elle abuserait d’eux. Après cette pensée, elle reprit le cours de son histoire, elle était longue et elle espérait ne pas ennuyer son nouvel ami.
Mes parents vivent toujours en Angleterre donc tu en déduis normalement qu’ils ne peuvent pas m’aider autrement que financièrement, le père de mon fils je ne le vois plus, donc tu le rayes de la liste lui aussi, et le garçon avec qui je suis souvent c’est mon petit ami, cela ne fait pas longtemps qu’on est ensemble, j’ai eu une relation de plus d’un an qui s’est fini il y a peu et je ne veux pas ramener un homme chez moi aussi vite pour ne pas troubler mon fils. Et puis il y a des choses bizarres et puis tu sais tout le monde n’accepte pas un enfant enfin surtout au début, et lui c’était son cas, maintenant ça va mais voilà, des fois c’est bien d’oublier qu’on a un fils, cela permet de penser un peu à soit ce que je ne fais pas souvent.
Il passait toujours avant elle et on pouvait lui en faire le reproche, en général c’était soit cela soit la compréhension car oui en tant que mère elle trouvait normale de faire ce qu’elle faisait et n’importe quelle mère aurait trouvé cela pareil. Finalement, alors qu’elle espérait maintenant qu’il lui parlerait de lui au alors qu’il aurait d’autres questions pour elle, elle lui dit tout doucement avec le sourire aux lèvres et en le regardant droit dans les yeux
Je suis donc seule à élever mon fils car je suis seule en général, enfin j’ai des amis et tout, les parrain et marraine de Shown le prennent aussi souvent qu’ils peuvent mais j’aime pas trop qu’il découche car je me sens encore plus seule et je finis souvent dans cet état, l’état dans lequel tu me vois qui est tout sauf sexy ou romantique mais d’habitude je tente de rester chez moi pour faire sortir tout cela, mais la ca n’a pas attendu et je n’en pouvais plus de tourner en rond seule…
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discussion au bout de la nuit Sam 22 Jan - 17:11 | |
| Discussion au bout de la nuit Parler à cœur ouvert ! C’était un exercice difficile que peu de personnes se prêtait à jouer. Et surtout pas avec un inconnu. La plupart du temps, on ouvrait son cœur à des personnes en qui on avait confiance et que l’on connaissait depuis quelque temps. Mais là, Lia n’avait pas hésité à se confier, sans tabou à Milan. Le grec appréciait que la jeune femme se livre comme ça même si elle s’ouvrait à revivre des évènements douloureux de son passé. L’hellène n’aurait sûrement pas été capable d’en faire autant. Certes, il était ouvert et ne gardait pas tout pour lui mais il en aurait sûrement parler avec son frère ou sa sœur voire Holly si vraiment besoin était. Mais là, la jeune femme n’avait pas hésité. Aurait-elle agi de la sorte si ça avait été quelqu’un d’autre ? Milan ne le saurait peut-être jamais et il s’était montré le plus attentif possible à l’histoire de Lia. La jolie blonde avait semble-t-il grand besoin de parler et lui avait confié toute l’histoire avec Aaron. Le thêta avait endossé le rôle de psychologue mais il s’abstiendrait de faire tout commentaire. Il ne pouvait se permettre de juger et même s’il se faisait une opinion au fur et à mesure que la jeune femme lui comptait son histoire, il se garderait bien de lui dire le fond de sa pensée. Pourtant la jeune femme lui avait permis de poser certaines questions et Milan ne se montra pas très original en demandant à Lia si la possibilité d’avorter lui avait traversé l’esprit à l’époque. Ce n’était sûrement pas la première fois qu’on lui posait cette question et honnêtement, le jeune homme espérait ne pas agacer la présidente des Thêtas. Mais à son grand soulagement, la jolie blonde lui répondit calmement, lui expliquant ses raisons ce qui l’avait poussé à garder Shown. Milan avait commencé à jouer avec une mèche de cheveux de la Thêta.
Oui, je ne suis pas vraiment pour sauf pour des cas extrêmes… Maintenant, les choses sont jouées et je suis certain que tu ne regrettes pas d’avoir garder ce petit bonhomme même si ta vie ne doit pas être facile !
Que dire de plus. Il ne voulait pas épiloguer pendant une heure sur ce qui ce serait passer si elle avait pris une autre décision. Comme disait la célèbre expression, « Avec des Si on pourrait mettre Paris en bouteille. » Merci Artémis et sa culture française pour la citation. En attendant, Lia était une mère célibataire. Enfin, pas si célibataire que ça au grand regret de l’hellène ! La jeune femme sortait souvent en compagnie d’un Gamma et elle semblait vraiment proche de lui. C’était donc tout naturel qu’il suppose que ce dernier apportait son aide à Lia. La réponse de cette dernière surprit l’apprenti photographe. Elle était seule ? Et ses parents étaient de l’autre côté de l’Atlantique ? La situation était encore plus compliquée que l’imaginait Milan. Mais Lia avait fait ses choix et les assumait à merveilles. Pourtant une question titillait les lèvres de Milan mais il hésitait à la poser. Mais ce n’était pas vraiment une question à poser… Lia parlait depuis quelques minutes de la raison qui avait poussé Aaron à la quitter. Le grec posait le pour et le contre et se décida à poser la question.
Pourquoi il t’a quitté Aaron ? Tu n’es pas obligé de répondre, je comprendrais ? Je suis parfois un peu trop curieux avec les gens que j’apprécie.
C’était vrai, il appréciait la jeune femme. Elle lui plaisait et maintenant qu’ils avaient discuté un peu, il la trouvait très intéressante et était loin de ressembler à une pimbêche. Elle continua son histoire et répondit aux questions du thêta. La déception s’empara du grec mais il ne le montra pas. C’était bien son petit ami le jeune homme avec qui elle passait ses temps libres… Au moins, les choses étaient claires et c’était peut-être mieux comme ça ! Après tout, la jeune femme avait besoin d’amis et Milan n’hésiterait pas à le devenir. Après tout, ça avait du bon aussi d’être ami avec une aussi ravissante blonde. Il pourrait regarder sans toucher comme il le faisait auparavant… En tout cas, il appréciait le côté femme battante et il se mit à rire quand elle lui sortit qu’elle n’était pas sexy en ce moment même. Elle pouvait dire des idioties parfois et c’était rassurant ! Elle n’était pas parfaite et la perfection ne l’attirait pas du tout. Il s’approcha de la jeune femme et lui caressa tendrement la joue :
C’est bizarre mais je te trouve très sexy même si tu viens de pleurer… Mais bon, ce n’est que mon humble avis !
D’accord, c’était petit de glisser un commentaire de la sorte alors que la situation ne s’y prêtait pas vraiment. En tout cas, c’était honnête mais il ne voulait surtout pas mettre mal à l’aise la jeune femme. Au contraire, il se décida à parler un peu de lui et de se dévoiler un peu. Après tout, elle en avait eu le courage alors pourquoi pas lui ?
A mon tour de parler de moi. Je suis l’aîné de trois enfants ! Ma sœur est aussi une thêta enfin tu dois déjà le savoir. J’ai une grande passion pour la photographie : Je dois tenir ça de ma mère ! Je veux devenir photographe d’ailleurs. Ma vie est pour l’instant un long fleuve tranquille, je n’ai encore jamais perdu personnes et je touche du bois pour que ça continue ainsi. Ma vie est sûrement chiante à mourir. Aucune vague… Certains disent que c’est mieux ainsi, moi je trouve qu’un peu d’action ça fait pas de mal de temps en temps…
Il haussa les épaules et hésita quelques instants. Devait-il lui avouer ? Bah, ça ne pouvait pas le tuer et puis, si Lia le prenait mal, c’était qu’il s’était trompé sur son compte.
Et, si tu veux que je te dévoile un de mes secrets, c’est que je suis bisexuel ! Mais je ne l’assume pas du tout !
Il sourit et se sentit libérer d’un poids. Finalement, c’était bénéfique de dépasser sa peur.
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Discussion au bout de la nuit | |
| |
| | | | Discussion au bout de la nuit | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |