Un appel mal interprété; Wyskie L. Wintour.

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Caramelle Le Bourgeois & Wyskie L. Wintour.

La journée avait tout pour être belle. Il faisait plutôt bon pour un mois de décembre.

Neuf heures du matin; levé difficile. C'était le cas de le dire! Caramelle était rentrée tard d'une soirée ce matin, elle n'avait dormi que trois heures environ. Enfin, là n'est pas la question. Le pire était le résultat. Caramelle eut comme une vision d'horreur lorsqu'en se dirigeant dans la salle de bain elle croisa un miroir. Elle avait oublié de se démaquiller, tellement fatiguée pour penser à cela. De plus, de jolies grosses cernes étaient venues s'installer en dessous de ses yeux. Mais cela n'allait pas durer longtemps, un passage dans la salle de bain et hop, tout redeviendrait propre, beau et mignon. Elle prit son sac et attrapa une pile de feuilles et un stylo. Il était temps d'aller en cours. Par chance, elle commençait plus tard que d'habitude aujourd'hui. Lorsqu'elle sortit, un groupe d'étudiants la montrait presque du doigts, faisant des mimiques et rigolant bêtement. Plus elle avançait, et plus elle avait l'impression qu'on la regardait. Cette impression s'est avérée vraie. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi tout cela. Elle le découvrira bien plus tard/

Treize heures trente; « Caramelle?! Tu pourrais m'expliquer ce qu'il se passe là? Tu aurais très bien pu me mettre au courant de ce genre d'histoire. Enfin, c'est quand même... choquant! » dit Wyskie. « Mais qu'est-ce qu'il se passe? Tu parles de quoi là, je ne comprends rien. » répondit Caramelle. Visiblement, elle avait vraiment l'air étonnée. Elle ne comprenait pas pourquoi Wyskie lui parlait ainsi. D'ailleurs, elle le prit assez mal. Ce n'était pas son genre de parler de cette manière. Pour la mettre dans un état pareil, la situation devait vraiment être grave. Caramelle n'était pas en colère, loin de là. Elle était plutôt inquiète. Plein de questions fusaient dans sa tête. Serait-ce en rapport avec la soirée de la veille. « Oh merde, ne me dis pas que j'ai encore fait une connerie hier? » « Je ne sais pas. Bref, il faut qu'on parle, sérieusement. Rendez-vous à Stonestown District dès que tu peux, je t'attends au restaurant où on se retrouve habituellement. » Caramelle n'attendit pas une minute avant de se mettre en route, cours ou non. Là n'était pas la priorité. Arrivée devant le restaurant, elle alla rejoindre Wyskie. Elle ne savait pas comment celle-ci allait l'accueillir, elle avait l'air bien énervée au téléphone.

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Wyskie Wintour & Caramelle Le Bourgeois.

Wyskie sortie de son cour de français, oh le français, qu'est ce qu'elle pouvait maudire cette matière. Surtout avant manger. C'est fou ce que ça pouvait jouer pour couper la fin tellement ça endormait de devoir entendre pendant trois heures complète que Shakespeare était un dieu de l'écriture. Fuck, heureusement que dieu existe pour faire en sorte que tout ça se termine. Enfin bref, la jeune femme était de mauvaise humeur aujourd'hui, toute la nuit elle n'avait cesser de cauchemar sur le faite que quelqu'un lui volait sa collection de paire de chaussure. Croyez-moi ce genre de cauchemar existe et Wyskie en était la preuve vivante. C'était un moment éprouvant que de refaire sans cesse le même cauchemar mais de différente façon, comme une sorte d'effet boule de neige. De plus son lisseur l'avait lâchée, elle aimait avoir les cheveux ondulées mais aujourd'hui elle les voulait lisse pour que ça s'accorde bien avec sa tenue. A croire qu'aujourd'hui tout allait mal pour notre petite princesse, enfin grande princesse berkeléenne. Enfin voilà quoi. Il n'y avait pas non plus mort-d'homme mais bon pour elle c'était similaire d'une très grande tragédie, surtout vis à vis de son lisseur. Pour le coup elle avait donc décidée de ne pas manger, elle mangerais que lorsqu'elle aurait faim, elle passa donc sa pause avec des amies à parler de tout et n'importe quoi, surtout de n'importe quoi. La sonnerie se mit à retentir au bout d'une heure quinze, oui c'était très précis, tout d'un coup elle se mit à sursauté. Quelqu'un vint l'accoster alors qu'elle allait rejoindre la bibliothèque histoire de bosser un peu, il était sortit de je ne sais où et avait un look un peu négligée mais bon tout le monde ne pouvait pas être au goût du jour, comme elle par exemple. Juste par simple exemple. « Je pourrais avoir un autographe? » « Hein de quoi? » « Bah ouai pour tes merveilleux exploits. » « Tu dois te tromper de personne. » « Non, non je crois pas. Dit moi mon nom en français, aller juste une fois. » « Sale pervers! » c'est ainsi que Wyskie fila son chemin, en lui collant une bonne gifle, en même temps il l'avait mérité ce crétin. Elle ne comprenais trop pourquoi mais ces altercations étaient fréquentes, de plus en plus mais là elle venait de comprendre qu'il s'agissait surement de Caramelle, il avait du l'a confondre avec elle. En même temps ce n'était pas dur. C'est alors qu'elle surpris une conversation un peu plus loin dans le couloirs, où elle entendu ressortir le prénom de Caramelle mêler à une affaire de vidéo pas très catholique. Wyskie se cacha derrière des casiers puis écouta toute la conversation sans en perdre une seule miette. Elle comprenait mieux pourquoi les propos pervers que certains avaient à son égard, au début elle pensait juste qu'ils étaient déranger m'enfin maintenant elle le pensait toujours mais elle comprenait la raison de leur obsession envers elle. La blondie se demandait pourquoi Caramelle ne lui en avait pas parler, elle était en colère comme elle ne l'avait jamais été. Enfaite elle était dans le même état que lorsqu'elle avait louper les soldes chez Chanel pour un contrôle très important d'histoire. Que voulez-vous c'était une élève sérieuse qui se devait d'avoir des principes, ou pas. Elle était surtout en colère que celle qu'elle considérait comme sa propre sœur ne lui en ait pas parler avant. M'enfin c'est vrai quoi, elle aurait pu lui dire. C'est alors qu'elle prit son cellulaire et qu'elle appela Caramelle. « Caramelle?! Tu pourrais m'expliquer ce qu'il se passe là? Tu aurais très bien pu me mettre au courant de ce genre d'histoire. Enfin, c'est quand même... choquant! » dit-elle d'un ton survoltée, un ton qu'elle ne prenait que très rarement avec elle, un ton de colère. « Mais qu'est-ce qu'il se passe? Tu parles de quoi là, je ne comprends rien. » en plus de ça, elle faisait genre qu'elle était étonnée, c'était le bouquet. « Oh merde, ne me dis pas que j'ai encore fait une connerie hier? » Wyskie ne comprenait rien, soit elle se payait sa tête, soit c'était toute les deux qui ne comprenait rien, quiproquo quoi. « Je ne sais pas. Bref, il faut qu'on parle, sérieusement. Rendez-vous à Stonestown District dès que tu peux, je t'attends au restaurant où on se retrouve habituellement. » La blondie était en route et ne mit pas longtemps avant d'arriver à destination. Les deux jeunes femmes avaient souvent l'habitude de rendent las-bas, c'était leurs endroits, surtout pour les grands cas force majeurs comme celui-ci. Wyskie était encore sous le choc, d'avoir appris cela et se demandait bien comment tout le monde pouvait être au courant sauf elle. Mais pendant un instant Wyskie se mit à la place de Caramelle et s'est dit, qu'elle même aurait pu être incapable de pouvoir placer cela dans une conversation sérieuse m'enfin elle ne l'aurait pas crier sur les toits pour autant. Lorsqu'elle vit Caramelle franchir la porte du restaurant, la blondie s'était dit qu'elle allait lui offrir un accueil chaleureux, histoire pouvoir mettre les choses à plat. Il y avait forcément une raison qui l'avait poussé à faire cela, ce n'était pas le genre de Caramelle de s'aventurer dans des histoires ainsi. C'est comme ça qu'elle le voyait. Lorsqu'elle vint à sa hauteur, Wyskie lui fit la bise tout en l'a prennant dans ses bras, maintenant qu'elle l'avait mit mal à l'aise, il fallait qu'elle l'a mette à l'aise, histoire de pouvoir lâcher la bombe en douceur. Te voilà enfin! Je suis désolée de t'avoir mit la pression ainsi mais il faut vraiment qu'on parle. Les deux femmes s'assirent l'une en face de l'autre, quelques petites secondes de blanc s'installèrent puis la blondie craqua. Tu sais tu peux tout me dire . Et justement, y aurait pas un petit truc que t'aurais omis de me dire? Enfin un gros truc, un truc de la taille d'un dirigeable, m'enfin un peu moins gros mais presque de la même masse. dit-elle en parlant rapidement, elle voulait pas mettre ça tout de suite sur la table mais bon. C'était plus fort qu'elle, Wyskie quand elle se met à parler, c'était un vrai moulin à parole à n'en plus finir, elle lui fit tout d'un même un sourire rassurant tout en continuant de la regarder intensément, bon d'accord je l'avoue c'était un peu bizarre et pour le coup "je l'a met à l'aise" c'était ratée.

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