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un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ?

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MessageSujet: Re: un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ? un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ? - Page 2 EmptyLun 14 Fév - 17:22

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« Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout. »

    Vivre, ça n'a rien d'anodin. Ce n'est pas seulement se lever la matin, affronter les secondes l'air de rien, et se coucher enfin le soir pour tout recommencer au réveil. Au début, je pensais que vivre, c'était respirer, manger, travailler, dormir… Mais je me trompais. Vivre, c'est aimer. C'est se sentir heureux, surpuissant et épanoui. C'est ce que je ressentais aujourd'hui, en compagnie de Catahleen. Celle que depuis longtemps j'aimais, bien que nous ayons toujours partagé une relation ambigüe, entre amour et amitié, à jouer au chat et à la souris. Pourtant, en la voyant, je n'avais pas pu m'empêcher de lui adresser mes excuses au sujet des rumeurs sur Alanna et moi, comme si entre nous c'était plus que ce que nous avions toujours laissé paraître. En tout cas, à mes yeux, elle était bien plus importante qu'elle ne pouvait le croire. Quoi qu'il en soit, je m'étais promis de profiter de cette journée rien qu'avec elle. Profiter de chaque seconde, de chacun de ses sourires, du son de sa voix, et ancrer un peu plus son visage dans mon esprit. La supporter un sacré bout de temps. Sa remarque me fit sourire jusqu'aux oreilles. Ça me plaisait comme idée. La supporter, ou plutôt, être avec elle un sacré bout de temps, si ce n'est même tout le temps. Je lui lançais alors un sourire amusé. "La véritable question est de savoir qui aura à supporter l'autre…" Lui tirant alors la langue tel un véritable gosse, c'est tout en regardant la file d'attente pour la Tour Eiffel que j'avais concocté mon plan terriblement enfantin, et ce dans le seul but de l'amuser. Je n'avais jamais vraiment aimé mentir, mais là, c'était tout de même pour la bonne cause. La main dans Catahleen dans la mienne, sa peau contre la mienne, c'était magique, et ça me donnait de la force pour accomplir à bien la mission que je m'étais fixé. Et ça avait marché. Dans le sens où oui, nous étions passé devant, mais surtout dans le sens où mon Alpha avait rit. Son rire me combla de bonheur, et je ne pus m'empêcher de rire légèrement moi aussi. "Pardonnez moi, mademoiselle Hammersmith, mais je vois dans votre regard une envie folle de grimper tout là-haut, alors j'essaie de tout faire pour vous satisfaire." Un petit clin d'oeil taquin accompagnait mes paroles. Car même si elle le niait, je sentais qu'elle avait peur. Mais j'étais "son Clyde", et alors en un centième de seconde, voilà qu'elle venait de bousculer mes pensées, qui ne se contrôlaient désormais plus que sur ses dernières paroles. "En effet oui, j'ai beaucoup de chance, ma Bonnie." répliquai-je en souriant, les yeux pétillants d'espoirs.

    Enfin, on nous autorisa à grimper dans l'ascenseur de la tour. Toujours main dans la main, je ne pus m'empêcher de dire tout haut ce que je pensais lire sur le visage de mon alpha. De la peur, pire que ça même, comme une phobie. Je me sentais égoïste de la forcer à monter là-haut, mais malgré tout, elle semblait décidé à le faire, sans que je ne sache pourquoi. Alors, j'haussai les épaules. "Comme tu voudras, mais si tu veux redescendre une fois là-haut, n'hésite pas à me le dire." Je lui lançai un sourire des plus rassurants, avant d'entrer dans l'ascenseur avec elle. Je ne la quittai pas du regard, alors que je sentais que nous montions. Je l'aimais. Si elle savait ce que je ressentais pour elle… Elle ne se défilait devant rien, même si elle ne pouvait contrôler toutes les expressions de son visage qui trahissaient ce qu'elle ressentait. Je la trouvais craquante. Et alors que nous montions tranquillement, je ne pus m'empêcher de penser que j'aurais voulu avoir la force de lui avouer ce que je voulais vraiment de nous. Mais j'avais tellement peur de la perdre si elle ne voulait pas partager une relation amoureuse avec moi, j'avais peur de tout casser entre nous. Alors je décidai d'attendre, et d'avoir des indices quant à ce qu'elle voulait. Catahleen serrait de plus en plus fort ma main, ce qui était le signe qu'elle n'était véritablement pas à l'aise. Et une fois que les portes s'ouvrirent lorsque nous sommes arrivés là-haut, elle se figea devant la vue qui s'offrait à nous. Je me rapprochais alors d'elle, sans quitter sa main, par peur qu'elle ne s'évanouisse, ou que sais-je encore. Puis, en moins de deux, la voilà qui se blottissait contre moi. J'enroulai mes bras autour d'elle, comme pour lui montrer qu'elle n'avait rien à craindre, qu'elle était en sécurité. Et son murmure me toucha. Je n'aurai pas dû la laisser monter ici tout en soupçonnant qu'elle avait peur. J'allais lui répondre, mais son regard m'hypnotisa. La soudaine proximité de son visage me laissa sans voix. Son parfum, ses yeux, ses lèvres. Mon coeur battait à une vitesse qu'il n'avait jamais atteinte. J'étais tellement surpris - agréablement surpris - que je n'eus le temps de rien d'autre que de fermer mes yeux. Et les lèvres de Cata' se posèrent délicatement sur les miennes. Laissant un bras autour d'elle, je posais une main sur sa joue pour prolonger le baiser. En une seconde, j'avais compris que mes lèvres étaient accrocs à la douceur des siennes.

    On a rarement envie de donner fin à ce genre de choses. Mais pourtant, à un moment donné, il le faut bien. Et quand le baiser prit fin, et que j'ouvris à nouveau les yeux, je ne savais plus quoi dire. J'étais tellement heureux. Je plongeai alors mon regard dans le sien, me noyant alors dans l'océan de ses yeux. Un sourire béat sur le visage, j'avais laissé ma main sur sa joue, mes doigts la caressant doucement. Et finalement, après plus ou moins une minute de silence, je murmurai. "Tu veux redescendre ?" Je lui lançai un sourire compréhensif, voulant lui faire comprendre qu'il n'y avait aucune honte à avoir le vertige. Mes doigts continuaient inlassablement de caresser sa joue, et je ne pouvais m'empêcher de penser à ce baiser. Catahleen avait toujours été digne d'un grand courage. Que ce fut pour grimper ici, ou encore pour faire le premier pas. Alors que moi, à côté, je me défilais depuis longtemps face à tout ça. J'avais l'impression d'être un petit peureux qui fuyait ses sentiments, pour la mauvaise raison que ceux-ci étaient les plus forts qu'il n'avait jamais ressenti jusqu'à maintenant. J'étais pitoyable, mais il n'était pas question que je me défile une fois de plus. J'approchai à nouveau mes lèvres des siennes, sans les embrasser pour autant, mais juste pour les effleurer, et je murmurai ensuite. "Je suis amoureux de toi Catahleen…" Lui dire je t'aime aurait été plus direct, et plus proche des véritables paroles que j'aurais voulu dire. Sauf que je voulais attendre le moment parfait pour le lui dire, un moment où Cata' n'aurait plus peur du vide qui nous entourait au moins. Nos lèvres n'étant séparés que par quelques millimètres, je ne pus m'empêcher de l'embrasser à nouveau brièvement, avant de replonger mon regard dans le sien. Rien. Je n'avais envie de rien d'autre que de la regarder, de l'embrasser. Profiter au maximum de ce moment qui resterait à jamais gravé dans ma mémoire.
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ? un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ? - Page 2 EmptyMer 16 Fév - 14:11

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« Le paradoxe de l'amour réside en ce que deux êtres deviennent un et cependant restent deux. »


    La vie est courte et parsemée d’embûches qu’il faut escalader jour après jour. Dans ce cas, dès qu’un moment, même infirme, de bonheur arrive il faut le saisir et le savourer comme s’il s’agissait du dernier. C’est comme croquer la vie à pleines dents. Et c’est bel et bien ce que je comptais faire en cet après-midi à Paris. Profiter d’avoir et d’être avec Edward. Depuis notre séjour en Corse nous n’avions pas pu être seuls ne serait-ce que quelques minutes. Et même si je n’osais pas clairement me l’avouer, ne pas pouvoir passer du temps avec lui m’avait cruellement manqué. Comme s’il m’était devenu vital et indispensable. Oui, bien sûr qu’il l’était. Il l’avait toujours été. Maintenant ce qu’il fallait savoir c’était si moi j’avais une quelconque importance pour lui dans sa vie. Le fait qu’il me dise tout par rapport à Alanna me fit me sentir beaucoup plus légère et confiante. Je me mise à espérer que oui, peut-être qu’un futur est envisageable … Et c’est ainsi que mon premier demi-aveu naquit. Ne pas vouloir le perdre … A la fois tellement vrai et pourtant tellement difficile à obtenir. J’ai remarqué son sourire mais ne voulant pas sauter à des conclusions hâtives qui me déchireraient le cœur par la suite, j’ai préféré garder mon calme. Quitte à passer pour froide. Toutefois, sa remarque ne put me laisser de marbre et amusée, je laissais échapper un léger. « La véritable question est de savoir qui aurait à supporter l’autre ... » Alors que je me perdais dans mes songes quelques minutes plus tôt en me demandant si je ne le fatiguais pas avec mes sous-entendus, le voilà qui venait de rajouter une nouvelle insinuation. Ou est-ce moi qui voyait des messages cachés là où il n’y en avait pas l’ombre d’un ? Franchement, c’est plus que probable car je suis du genre à -croire- voir des signes partout où il n’y en a pas forcément. Mon intuition féminine n’est vraiment pas excellente. Le voir tirer la langue comme un gosse ravi de sa farce me décida à entrer dans son jeu. Faisant mine de réfléchir à ses propos, je le dévisageais, les yeux brillants d’une malice mal contenue. Finalement, après laissé une minute de suspense planait au-dessus de nos têtes, je pris enfin la parole. « C’est à moi que reviendra la tâche de te supporter … » J’avais pris exprès un ton fataliste et je tentais du mieux que je le pouvais de garder les expressions de mon visage neutres. Cependant, je ne voulais pas abuser de sa gentillesse et le voir perdre son sourire. C’est pourquoi j’ai rapidement enchaîné. « C’est vrai, tu as mauvais caractère par rapport à moi. » A mon tour, je lui offris une merveilleuse image de ma petite personne en train de lui faire une grimace comique pour lui signifier que je plaisantais. S’il y en a bien un qui était devenu une crème au fils des mois, c’était bien Edward. Il le prouva une fois de plus en jouant les héros pour que l’on puisse avancer plus vite. Bon, je me serai bien passé de ce geste mais cela restait tout de même adorable. Mon regard se posa sur lui pendant que je l’écoutais m’affirmer qu’il avait accompli ce petit miracle juste pour me permettre d’atteindre la Tour Eiffel. Durant une fraction de seconde, la peur qui m’avait quelque peu quitté, revient en force. C’est son clin d’œil qui me détendit et il reçut en retour un étirement de lèvres qui aurait dû ressembler à un sourire mais qui au final ne ressemblait pas réellement à grand-chose. Il fallait que je me maîtrise au plus vite sinon j’allais prendre mes jambes à mon cou avant que nous ayons eu le temps d’arriver jusqu’à l’ascenseur. C’est d’ailleurs en collant mon épaule contre la sienne que je repris un peu de hardiesse pour m’élancer. Sentir sa main enlacée à la mienne ne me suffisait plus, il me fallait un autre contact physique.

    Avant d’entrer dans l’ascenseur, Edward me refit une nouvelle fois la proposition de renoncer. Reculer maintenant et faire machine arrière me ferait passer pour la froussarde de service et j’avais tout sauf envie qu’il me voie ainsi. En serrant les dents et en évitant de penser à ce qui m’attendait quelques étages plus loin, je suis rentrée dans l’ascenseur. Inutile de préciser que je considérais mon epsilon comme ma bouée de sauvetage en cas de panique intense et incontrôlable de ma part. Une fois dedans, j’ai gardé mes yeux fixés sur un point imaginaire. Je sentais bien son regard qui me brûlait la nuque comme une marque au fer rouge mais je résistais à l’envie de plonger dans ses prunelles claires. Il fallait que je me vide la tête alors je m’interdisais d’établir un semblant de conversation avec Edward. J’avais besoin de garder mon énergie pour ce qui allait suivre. Si seulement, il pouvait deviner que je faisais tous ses efforts pour lui. Pour lui plaire. Pour être celle qu’il voulait que je sois. Quand je serai vieille, je pourrais raconter à mes petits-enfants à quel point l’amour m’avait fait perdre la tête durant ma jeunesse. Quoi que avant de penser aux petits-enfants, il faudrait déjà avoir des enfants … Damn, me voilà en pleine réflexion sur mes générations futures. Comme si le moment était bien choisi. La réalité me ramena brutalement à terre lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Ma descendance ne fut plus qu’un lointain souvenir et c’est pâle comme une morte que je me réfugiais en moins de trente secondes dans les bras d’Edward. Dieu, je passais pour la pire mauviette que la terre n’ait jamais portée. Honteuse, je n’eus tout d’abord pas le courage d’affronter mon compagnon de peur de voir dans son regard de ma moquerie. Ce qui est stupide au plus haut point car au fond de moi, je savais pertinemment qu’Edward n’ironiserait pas sur ce genre de chose. De plus, savoir que ses bras étaient autour de moi me rassurait et m’enlevait un peu cette peur qui me tenaillait fortement. C’est peut-être grâce à cette marque de sécurité que je pris enfin le courage de lui montrer ce que je ressentais réellement pour lui. L’embrasser était tout aussi naturel que de respirer. C’était instinctif et terriblement bon. J’étais comme envoutée. Mon cerveau s’était mis en pause afin que je puisse profiter pleinement des lèvres d’Edward sans avoir à me soucier de mon vertige ou bien encore des touristes qui mine de rien s’agglutinaient près de nous pour admirer la vue. Rien n’avait d’importance à part son bras autour de ma taille, sa main posée sur ma joue et ses lèvres qui jouaient tendrement avec les miennes. C’était parfait, vraiment. Rien ne pourrait désormais assombrir cette journée qui s’était définitivement révélée radieuse.

    Lorsque ce moment de douceur prit fin, j’ai aussitôt levé les yeux vers lui pour essayer de deviner à travers les siens ce qu’il pensait de tout ça. Je n’étais pas vraiment le genre de fille qui prenait le taureau par les cornes et qui se montrait très confiante dès qu’il fallait se lancer mais il faut croire que le grand air parisien avait eu un effet bénéfique cette fois-ci. N’osant pas prendre la parole, je me contentais de contempler le visage radieux de l’homme que j’aimais. Ce fut Edward qui s’exprima en premier et son interrogation me laissa perplexe. Mince … Je ne m’attendais pas à ce qu’il me redemande si je voulais redescendre ou non. A vrai dire, j’avais espéré qu’il dirait un petit quelque chose concernant notre baiser. Qu’est-ce que je devais en conclure ? Que cela ne lui avait pas plu. M’étais-je leurré en pensant qu’il ressentait le même sentiment que je pouvais ressentir pour lui ? C’est alors qu’il rapprocha son visage du mien et je me suis mise à retenir mon souffle, le cœur palpitant, près à sortir de ma poitrine. Il fallait que je me calme immédiatement sinon j’allais frôler la crise cardiaque d’ici peu. Ses paroles résonnèrent dans mes oreilles comme le carillon résonne dans les églises. Sa déclaration me transporta dans un autre monde et c’est amoureusement que mes bras se nouèrent autour de son cou. « Un an … » dis-je incapable d’articuler autre chose. Un sourire vint naître sur mes lèvres et j’ajoutais « C’est le temps qu’il t’aura fallu pour te déclarer. » Dieu sait que j’avais attendu ce moment comme certains attendent le messie et maintenant qu’il était enfin là, j’avais les yeux qui brillaient de mille feux, les joues rosies par le plaisir, la tête dans les nuages, des papillons dans le ventre. « Vous avez de la chance monsieur Hildebrand que je sois de nature patiente … » dis-je pour le taquiner. Cela se remarquait immédiatement car le son de ma voix était moqueur et il eut le droit en prime à un clin d’œil. Posant mon front contre son menton -oui, je suis trop petite pour que nous fassions du front contre front et je n’ai pas pensé à mettre des talons- je ferme momentanément les yeux comme pour ancrer cet instant au plus profond de moi. « Je suis amoureuse de toi et ce depuis le premier jour je crois bien … » murmurais-je avant de prendre sa main dans la mienne. « Et non, paris est la plus belle ville du monde donc reste avec moi et j’arriverai à surmonter ma peur. » Bon là, je dois sûrement être en train de présumer de mes forces mais par amour, tout être humain est capable de déplacer des montagnes donc pourquoi ne pas vaincre une phobie par amour pour lui ?

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MessageSujet: Re: un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ? un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ? - Page 2 EmptyDim 27 Mar - 0:03

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our love is eternal

                                            edwarleen ♡


    Elle noue ses bras autour de mon cou. Pour la première fois. Et au fond de moi, je le sais. C'est le début d'un amour éternel. Je m'accroche à sa taille comme je pourrais m'accrocher à son coeur. Pour rien au monde je ne le laisserai tomber. Et parallèlement, je sais que mon coeur est sien. J'ai toujours cru que le jour où pour la première fois nos lèvres s'uniraient je serais le plus heureux des hommes, transporté à mille lieues au dessus des nuages. Mais je m'étais trompé. Ce que je ressentais à ce moment-là était tellement plus fort que ça, tellement plus incroyable. Peu importe les évènements d'hier, d'avant hier, ou des dix dernières minutes. Mes doutes, mes angoisses, mes farces. À jamais je ne serai plus le même. Et Catahleen avait ancré en moi la sureté de ce que je voulais. Non pas qu'en m'embrassant elle avait accéléré mon choix jusqu'à le rendre confus. Au contraire, elle m'avait juste ouvert les yeux sur tout. Edward l'égoïste, le prétentieux n'existait plus. Je ne penserai plus pour moi mais pour le nous qui s'était formé aujourd'hui en haut de la Tour Eiffel. Je n'aurais plus jamais aucune prétention car la seule chose dont je pouvais être fier aujourd'hui était en réalité une personne, et elle se trouvait en face de moi. Ses yeux bleus, ses joues légèrement roses. Elle me faisait craquer. Je l'aimais de A à Z, il n'y avait rien qu'elle pouvait faire pour étouffer mon amour. Personne ne pourrait jamais l'étouffer. Même si un terrible sorcier la transformait en cygne, en grenouille ou en mouche, je l'aimerais quand même. Même si on l'enfermait en haut d'une tour de l'autre côté du pacifique, je traverserais l'océan et l'amour me donnerait les ailes nécessaires pour aller la délivrer. Un an, 365 jours, 8 760 heures… C'est horriblement long quand on y pense. Mais c'est à peine suffisant quand on veut profiter de sentiments naissants, et du plaisir que l'on prend à jouer au chat et à la souris avec celle que l'on aime, même si à chaque seconde on meurt d'envie de l'embrasser. "Oui, un an. Mais je ne regrette pas d'avoir attendu." Je lui souris amoureusement, alors que je sens une vague de sentiments me submerger. Cela me coupe la respiration presque une dizaine de secondes, alors que mon coeur s'emballe. Je reprends ensuite. "Je ne regrette pas, parce que tomber un peu plus amoureux de toi à chaque regard, parce que te courir après, et t'observer des heures et des heures, avant de rêvasser du moment où tout changerait, de ce moment là que nous vivons… c'était incroyablement plaisant. J'hausse alors les épaules. Même s'il ne se passait pas un moment sans que je ne lutte pour t'embrasser."

    La vie passe trop vite. En profiter chaque seconde était ce que j'avais appris tout au long de ma vie. Je n'avais jamais rien précipité, mais juste laissé les choses se faire d'elles mêmes, au moment venu, de manière à profiter de chaque instant avant que les choses ne prennent une tournure différente. Je pourrais comparer cela à l'attente entre chaque plat dans un restaurant, bien que ce soit une comparaison plus que piteuse (je sais pas pourquoi je la laisse d'abord). Attendre un dessert dont on meurt d'envie ne nous fera qu'apprécier d'avantage le plaisir que nous aurons en le dégustant. C'était un peu ma vision des choses. Bien sûr, je voudrais des enfants. Ils seraient beaux, et ils auraient les yeux de leur mère, ainsi que son sourire. Nous les aimerions tous les deux plus que tout, leur offrant la meilleure éducation possible. Oui, c'est ce que je veux. Ainsi qu'un mariage, celui dont Catahleen rêve. Mais avant toute chose je voulais profiter de la chance que j'avais de l'avoir. Je voulais profiter de nous, de ce nous aussi simple soit-il. Car on l'oublie bien souvent, mais le merveilleux est dans la simplicité. Je voulais profiter de tout, déguster notre amour miette par miette pour que l'éternité n'arrive pas trop vite. "Tant mieux si vous êtes patiente mademoiselle Hammersmith, car je compte bien profiter de chaque micro-seconde, et ne rien précipiter. Je passe doucement ma main dans ses cheveux en souriant. Si tu n'y vois aucun inconvénient bien sûr ?" On ferme les yeux quand on est fatigués, quand on souffre… Mais aussi quand le bonheur nous éblouit. Son front contre mon menton, mes bras autour d'elle, et ses mots… Soit une concentration de bonheur bien trop importante pour que mes yeux restent ouverts. Puis sa main attrape la mienne, et alors j'entrecroise nos doigts. C'est un geste simple, mais je sais qu'à chaque fois que je le ferais, toujours ça me fera cet effet-là. Le premier jour. La seule chose dont je me souvienne de ce jour-ci, c'est de mettre noyé dans un bleu sans fin. Me noyer dans ce bleu était aujourd'hui devenu une habitude que je ne changerais pour rien au monde.

    Surmonter sa phobie par amour, ça relève de la folie. Mais l'amour est fort pour taire notre raison et pour nous aveugler de ce qui nous effraie. Pourtant j'avais peur de deux choses. La première, que Catahleen tombe dans les pommes à cause du vertige. Le fait que je savais quoi faire si ça venait à arriver ne me rassurait pas du tout étrangement, allez savoir pourquoi. Mais j'avais peur d'autre chose aussi. Quelque chose que je redoutais tout particulièrement et dont mon alpha en était la cause. Quelque chose qui à mes yeux était loin d'être insignifiant. Je savais que je devais lui en parler, car elle serait la première à souffrir de ça. Elle serait la première concernée. Elle devait savoir dans quoi elle s'engageait. Je respirais, calmement. Je profitais de la proximité qui nous unissait. Mais je la brisai à contre-coeur, ouvrant mes yeux pour plonger mon regard dans le sien. "J'ai peur moi aussi… Pas d'être ici, à 300 mètres du sol, mais de tout autre chose…" Je baissais la tête, réfléchissant aux mots que j'allais employer, tandis que je me mordais nerveusement la lèvre inférieure. L'amour nous transforme. En bien la plupart du temps, mais pour certaines personnes, l'amour peut s'avérer être destructeur. Le changement qu'il provoque est inévitable. Car la personne que nous aimons a un pouvoir auquel nous ne pouvons pas résister, contre lequel il est inutile d'aller puisqu'il nous rattrapera toujours. "C'est pas facile pour moi Cata, et ça sera probablement pas facile pour toi non plus…" Je relevai mon regard vers le sien, me jetant enfin à l'eau. "J'ai peur de devenir un niais romantique. Parce que ce que je ressens pour toi, je sais que ça pourrait me faire dire des choses que je n'ai pas l'habitude de dire, et j'ai peur de frôler le ridicule…" Je lui lançais un petit sourire, histoire de la faire décompresser, car de toute évidence j'avais fait exprès de faire monter la pression. Tout ça pour dire que je risquais d'être un Edward très différent…
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ? un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ? - Page 2 EmptyMar 10 Mai - 19:10


un + un = deux, lui + elle = eux, toi + moi = quoi ? - Page 2 2817uz9


    James Baldwin a dit « L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons. L'amour est une bataille, l'amour est une guerre, l'amour grandit. » Rien n’avait débuté comme je ne l’aurai cru. Mon histoire avec Edward n’était à la base qu’une grosse farce. Le destin nous avait réunis au détour d’un couloir. Je croyais qu’il n’y aurait pas de suite. Cependant, c’est tout le contraire qui s’était produit. Des rencontres à répétition, un éternel jeu dont on ne voyait pas le bout. Un an. Un an de pure bataille contre les autres et surtout contre nous-même. Un an pour réaliser que quoi que nous fassions, nous en revenons toujours au même point : Toi c’est moi et moi c’est toi. Aujourd’hui nous étions arrivés à un point de non-retour puisque nous avions officialisés les choses et mis au clair nos sentiments. J’ai presque envie de dire « enfin ». Parce que oui, il faut bien l’admettre, j’avais rêvé de ce happy end plus d’une fois auparavant. Sans toutefois tenter quoi que ce soit pour le provoquer. J’avais laissé les choses se faire naturellement. Je me disais qu’avec un peu de chance, le destin nous donnerait un coup de pouce une nouvelle fois. Et c’est ce qu’il avait fait en nous envoyant à des dizaines de mètres au-dessus du sol. Mue par une soudaine énergie dont je ne soupçonnais même pas l’existence, j’avais pris les devants. Et cela s’était révélé payant. En y réfléchissant à deux fois, je me suis rendue compte que j’aurai pu m’humilier comme un rien si jamais il m’avait repoussé. Oui, j’ai tendance à un peu tout dramatiser. Edward à cette faculté de pouvoir effacer mes doutes comme on efface une larme d’un revers de la main. Ses paroles étaient apaisantes et je lui offris un ravissant sourire en réponse. Et je baisse la tête tout en rougissant lorsqu’il m’avoue avoir lutté pour ne pas m’embrasser. S’il savait le nombre de fois que j’ai également lutté de mon côté. Cela en est presque comique tellement nous frôlons les adolescents transis incapables de faire le premier pas. Savoir qu’il m’avait observé plus d’une fois était plaisant. Nous les filles, aimons nous sentir désirées, cela flatte notre égo. Son interrogation me sort de mes pensées et je lui souris tout en hochant négativement la tête. « Non cela ne me dérange pas, j’ai aussi envie de prendre mon temps. Je ne veux pas brûler les étapes. » Et que tout soit gâché par la même occasion. Nous n’avons réussis à nous trouver qu’au bout d’un an alors il n’était pas concevable pour moi fiancée dans deux mois, enceinte dans six et mariée l’année suivante. J’avais besoin de temps. Je voulais évoluer avec Edward et voir où tout ceci nous mènerait. Toutefois, je ne peux pas nier le fait que toutes ces évolutions possibles ne m’avaient pas traversé l’esprit …

    Les yeux plongés dans le vague, je regardais les rues de Paris sans réellement les voir. D’une part parce qu’il était difficile pour moi de me concentrer sur autre chose que le vide qui m’entourait. Et d’autre part, parce que je commençais sérieusement à songer à un avenir possible entre Edward et moi. Oui je sais, je vais vite en besogne. Il vient à peine de me dire je t’aime que je réfléchis déjà au futur qu’il pourrait y avoir entre nous. Je n’y peux rien, je suis comme ça. Toujours à planifier monts et merveilles dès que la situation s’emballe positivement. Loin d’imaginer ce qu’il allait m’annoncer, je divaguais laissant mon esprit m’embarquer. Je revins très rapidement à la réalité quand la voix de mon epsilon parvint jusqu’à mes oreilles. Souriante, mon regard se reposa immédiatement sur lui et confiante, je ne réussis pas tout de suite à comprendre ce qu’il entendait par « j’ai peur moi aussi ». Je me doutais bien qu’il ne s’agissait pas de la même peur que moi sinon il ne m’aurait jamais proposé cette excursion. Le fait de le voir si peu sûr de lui, presque nerveux me fit froncer les sourcils. Une ombre venait-elle de s’immiscer dans le tableau radieux que cet après-midi représentait pour moi, sans que je ne m’en sois rendue compte ? Anxieuse, j’attendais un brin impatiente qu’il reprenne la parole pour m’expliquer le pourquoi du comment. Son visage était toujours tourné vers le sol. Un tel changement d’attitude en un peu moins de trente secondes me déconcertait. Et le pire était encore à venir … « C'est pas facile pour moi Cata, et ça sera probablement pas facile pour toi non plus… » Mes traits se figèrent et toute trace de sourire disparut comme par enchantement. Je m’attendais au pire. Et le pire pour moi était le fait qu’il allait m’affirmer d’une minute à l’autre qu’il regrettait sa déclaration. Qu’au final, Alanna lui correspondait cent fois plus et qu’il avait fait une erreur. Fermant brièvement les yeux, le cerveau en ébullition, le silence fut mon allié le plus précieux. De toute manière, je ne savais pas quoi répondre à cela. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il allait tout dire d’un seul trait et que j’arriverais à encaisser sans trop de mal. Soulevant les paupières, j’ai remarqué que son regard était posé sur moi. Comme aimantée, je ne pus m’empêcher de le fixer à mon tour. Mon visage devait refléter tout sauf la fille joyeuse et pleine d’entrain. Lui non plus ne souriait pas. Il était sérieux, beaucoup trop sérieux à mon goût. « J'ai peur de devenir un niais romantique. Parce que ce que je ressens pour toi, je sais que ça pourrait me faire dire des choses que je n'ai pas l'habitude de dire, et j'ai peur de frôler le ridicule… » Oh mon dieu. Je venais de craindre le pire alors qu’il n’y avait pas de quoi ! Enfin pour moi. Il est clair que pour Edward, avouer le fait qu’il était sur le point de devenir romantique alors que je l’avais toujours connu avec une assurance presque arrogante de séducteur ne devait pas être aisé. J’appréciais le geste. Ma main droite passa dans ses cheveux. Geste simple comme pour le rassurer. « Romantique, fier, niais ou prétentieux … Peu m’importe. Je n’ai pas besoin de te voir changer, je n’ai pas besoin de t’entendre me conter des mots doux, même si c’est agréable. J’ai juste besoin de t’avoir avec moi pour être heureuse. » Vrai à cent pour cent. Il pouvait changer du tout au tout dès demain, cela ne bouleverserait strictement rien dans les sentiments que j’éprouvais pour lui. Et s’il ne changeait pas ? Il resterait toujours mon Edward, mon mien. Comme pour prouver ce que je venais d’affirmer, mes lèvres vinrent effleurer les siennes et je repris la parole. « Et si nous profitions de Paris … En nous baladant sur la terre ferme ? » ajoutais-je avec un sourire contrit. J’avais fait l’effort de monter et j’étais restée suspendue dans les airs plus de dix minutes consécutives. Ma bonne action du jour était faite. A présent, j’avais envie de profiter des rues parisiennes avec lui, main dans la main sans avoir peur de tourner de l’œil. Tout en lui posant cette question, je m’étais déjà déplacée de quelques centimètres vers l’ascenseur, prête à quitter pour de bon la dame de fer.

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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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