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| | Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ |  |
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 | | Sujet: Re: Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ Sam 14 Aoû - 21:46 | |
| Pour une fois depuis quelques jours, elle se sentait un temps soit peu en sureté, en paix. Elle n’arrivait toujours pas à se dire que James l’avait sauvé de sa noyade un peu voulue. Elle se croyait au paradis, avec son James. Elle avait fermé ses yeux, s’en roulant sur elle-même, mais surtout avec son doudou improvisé. Elle se sentait revenir en enfance, c’était ainsi qu’elle s’endormait étant plus petite. Il ne manquait que ses parents à ses côtés, plus une petite berceuse, mais James remplaçait ses géniteurs, quant à la berceuse, la pluie faisait l’affaire. Elle écouta donc la pluie tomber sur le toit, glisser contre les vitres des fenêtres, tomber sur le trottoir à l’extérieur. Elle ne dormait pas encore lorsque James vint la rejoindre, mais elle en était sur le point. Ça faisait bien des jours qu’elle n’avait plus la notion du sommeil, qu’est ce que c’était d’être fatiguée. Elle n’avait presque eu plus besoin de dormir, enfin c’est ce qu’elle pensait. Elle s’endormit en pensant à l’enfant qui était en train de naitre. Elle devait se reprendre en main avant qu’elle tombe vraiment malade, il fallait qu’elle-même soit en forme pour ce futur enfant. Elle s’endormit en imaginant pleins de prénoms qu’elle pourrait lui donner.
Au chaud dans sa couverture, mais aussi dans cette pièce bien chauffée par les soins de James, Elz sursauta d’un coup. Elle venait de faire un cauchemar. Elle transpirait. Elle tira la couette d’elle, et s’avança vers la fenêtre, elle mit une main, sa main blessée sur la vitre, et regarda la buée qui s’était formée à cause de la pluie à l’extérieur. Elle devait peut-être être folle de faire ça, mais elle ouvrit grand la fenêtre et mit la tête à l’extérieur. Puis enfin elle referma la fenêtre, et sortit de la chambre où elle vit son meilleur ami par terre, de la musique dans les oreilles. Les yeux fermés, elle ne savait pas si il dormait ou pas. Mais dans les deux cas, il ne remarqua pas sa présence. A cause d’elle, il devait dormir par terre. Elle le regarda. C’était le premier mec avec qui elle s’entendait aussi bien, et à qui elle tenait vraiment. Cela ne faisait pas énormément de temps qu’ils se connaissaient, que deux ans, mais leur amitié en disait bien plus long. Elle se coucha à ses côtés, et passa son bras autour de sa taille. Elle hésita, mais enfin elle fit ce qu’elle voulait. Elle se mit à le secouer.
E L Z B I E T A - James, tu dors ? Et James ? |
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| | Sujet: Re: Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ Sam 14 Aoû - 22:48 | |
| James ne parvenait pas à trouver le sommeil. Soupirant, il se releva et alla se servir un verre d'eau. Quand il revint un peu plus tard, Elzy n'avait pas bougé d'un pouce. Tant mieux, au moins, il ne l'avait réveillé. Ôtant son T-shirt du fait de la grande chaleur qui était dans la pièce, il se rallongea ensuite, écoutant simplement la respiration tranquille et régulière de sa meilleure amie et la pluie qui frappait sur la vitre. Le ciel était si noir que la pièce en elle même était totalement plongée dans la pénombre. Remettant ses écouteurs, il baissa le son au minimum et s'endormit finalement sans s'en rendre compte.
Ce fut Elzy qui, en le secouant, le fit se réveiller en sursaut. Se redressant, il retira les écouteurs qui étaient restés à ses oreilles et tâtonna pour chercher une lampe torche. Une fois que la lumière fut présente, il regarda Elzy. Le front couvert de sueur, pas besoin d'être devin pour savoir qu'elle venait de faire un cauchemar. Observant l'heure, il constata qu'il n'était pas loin de cinq heures du matin. Même s'il parvenait à se rendormir, cela ne vaudrait plus la peine car il avait l'habitude de se réveiller vers les sept heures pour promener son chien. Le bienheureux qui lui dormait encore, pas troublé le moins du monde par le bruit provenant de la chambre. Et dire qu'il était censé être un chien de garde !!!! Un caniche aurait mieux défendu sa maison!!
Soufflant un bon coup pour retrouver ses esprits, il alla allumer la lumière. Rangeant la lampe torche, il fit se lever Elzy.
Tu as fait un cauchemar? Racontes moi si tu veux, lui proposa t'il en s'installant avec elle sur le lit. Après tout, si lui s'était mis là, c'était justement pour qu'elle puisse avoir le repos dont elle avait besoin. Il remarqua alors qu'elle tenait toujours son T-shirt à la main. |
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| | Sujet: Re: Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ Dim 15 Aoû - 13:46 | |
| Tout en le secouant, elle l’appelait. Il se réveilla très vite, et avec une petite tête elle le regarda se réveiller. Elle fut gênée de le réveiller ainsi, elle aussi savait qu’il se réveillait vers les sept heures pour son chien, mais elle n’avait pas eu envie d’attendre deux heures. Elle avait envie de son meilleur ami, lui parler, et non rester toute seule, éveillée en repensant à ce cauchemar. Elle en avait fait de ses cauchemars, mais à son goût c’était le pire, le plus horrible. Rien que de penser à nouveau la fin de ce mauvais rêve, elle en tremblait, et suait encore plus. Pourquoi avait-elle fait ce rêve ? Qu’est ce qu’il voulait signifier, que devait-elle comprendre ainsi ? Elz avait ce truc de penser que chaque rêve, bon ou mauvais, voulait signifier un truc. Elle s’assit sur le lit, avec pour cette fois James à ses côtés. Il avait deviné pourquoi elle l’avait réveillé, et lui avait donc proposé de lui raconter quel était ce mauvais rêve. Elle le regarda dans les yeux, et n’arriva pas à ouvrir, à bouger ses lèvres pour raconter. Elle lui prit alors une de ses mains, elle se sentait toujours mieux lorsqu’elle avait une main de son meilleur ami dans la sienne.
J A M E S - Tu as fait un cauchemar? Racontes moi si tu veux.
E L Z B I E T A - C’était horrible. Je rêvais de cette nuit, ce que tu peux déjà comprendre comme c’est horrible pour moi. Mais en plus j’avais l’impression de connaitre cette voix, j’avais l’impression d’avoir déjà sentit cette peau. Je savais que je connaissais cette personne qui était en train de m’affliger ça. Pourtant je n’arrivais pas à savoir qui c’était, et son visage m’étais caché. Lui aussi me connaissait très bien… puis j’ai entendu ce rire, Son rire. Je me suis retournée et je l’ai vu. Il était là, à regarder en rigolant sans rien faire pour me défendre. C’était mon fiancé merde, pourquoi il a fait ça ? Puis l’autre mec m’a retourné encore une fois contre lui, m’a collé à lui, et enfin j’ai vu qui c’était … c’était … non je ne peux pas. Je n’y arrive pas. C’est trop horrible. Je l’aime, et dans mon rêve il me fait ça … Pourquoi Nelli me fait ça à moi ? Pourquoi James ?
Elle ne pleurait pas, non, mais on pouvait lire de la peur dans ses yeux. Elle savait très bien que ce n’était qu’un rêve, sortit de sa propre imagination. Pourquoi son cerveau lui avait envoyé toutes ces images ? Plus elle réfléchissait, plus elle avait d’explications, mais tout de même … elle n’arrivait pas à comprendre. Son défunt copain était au ciel, et devait ainsi avoir vu ce qui s’était passé, mais pourquoi rigolait-il ? Ne l’aimait-il plus ? Au fond d’elle, elle, elle l’aimait toujours. Quant à Nelligan, elle avait plusieurs fois rêvé, oui, qu’elle passe une nuit à ses côtés, elle en était amoureuse, mais de là à ce qu’elle rêve un tel truc. C’était complètement absurde. Elle fixait toujours James dans les yeux. Elle attendait une quelconque réaction de sa part, mais apparemment elle lui avait coulé le bec, son bec de canard. Il ne savait pas quoi dire à ça, et elle pouvait le comprendre. Elle soupira, et se mit à trembler, c’est là qu’elle se rendit compte qu’elle avait gardé sa robe, et tenait toujours le tee shirt de James dans l’autre main. Elle laissa la main de son canard et se mit à retirer sa robe, devant son meilleur ami oui. Elle s’en fichait, tout d’abord c’était son best friend, puis ensuite avec ce qu’elle avait vécut, elle s’en contrefichait de se montrer, même devant des inconnus si elle le devait. Elle jeta la robe sur une chaise qui trainait dans le coin de la chambre et enfila le tee shirt, qui lui était sec. C’était ça qui était bien d’avoir presque la même taille que son meilleur ami, elle pouvait facilement lui emprunter des vêtements.
E L Z B I E T A - Changeons de conversation. Tes vacances à toi ont été comment ? Des rencontres particulières ? Et l’amour ça en est où ?
Changeant ainsi de conversation, elle avait envie de retrouver les discussions qu’elle avait avant avec son James. Qu’il lui raconte sa vie, et qu’ils parlent de n’importe quoi. Cela ferait passer le temps, mais surtout ça lui fera peut-être oublier certaines choses. Tout ce qui allait mal dans sa vie en ce moment. Elle essaya de lui faire un petit sourire, sincère. Il le comprit, mais ce n’est pas pour autant qu’elle avait de nouveau retrouver la joie, l’envie de vivre comme elle le faisait auparavant. Elle essayait, avec l’aide de Callahan pour le moment, mais par la suite ça sera peut-être d’autres personnes qui l’aideront, et ainsi elle pourra peut-être se retrouver, la vraie Elzbieta Strauty. |
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| | Sujet: Re: Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ Jeu 19 Aoû - 10:39 | |
| (Pardon pour le retard. :/) Écoutant la description de son rêve, James n'avait malheureusement pas de réponse à lui donner alors qu'elle demandait pourquoi. Comment savoir quelles significations avait ce mauvais rêve sans questionner davantage Elzy. Cela pouvait être un fantasme, un avertissement ou tout simplement son esprit qui se laissait aller à imaginer des choses pareilles hors du contrôle d'Elzy. Il ne pouvait qu'être là, à l'écouter, la rassurer et faire tout ce qu'elle aurait besoin, mais répondre était impossible. Était ce un mal? Il ne pensait pas. Elle serait outrée et choquée par tout cela si elle le savait. Par chance, cela sembla lui être égal parce qu'elle n'insista pas et ôta sa robe devant lui pour enfiler enfin le T-shirt qu'il lui avait prêté. Par respect envers elle, il détourna le regard et écouta ensuite sa meilleure amie qui voulut changer de conversation pour en reprendre une normale.
E L Z B I E T A - Changeons de conversation. Tes vacances à toi ont été comment ? Des rencontres particulières ? Et l’amour ça en est où ?
Il sourit. Cela ressemblait davantage à la Elzy qu'il avait toujours connue. Prête à tout pour oublier les choses qui valaient mieux zapper et aborder d'autres thèmes plus propices pour rire. Ca lui ressemblait tellement qu'il caressa son nez, lui faisant un petit bisou amical dessus ensuite.
Mes vacances se sont très bien passées. Je suis parti en Espagne comme tous les ans pour revoir ma famille. C'était des vacances excellentes et je n'ai pas fait de rencontres extraordinaires. J'aurais eu beaucoup de mal personnellement car nous avons fait une petite croisière sur la Méditerranée jusqu'à la Corse. Et durant les prochaines vacances, c'est ma famille qui vient ici. Depuis le temps qu'ils veulent changer pour que ce ne soit plus moi qui viennent. Et puis, ils rêvent de revenir aux États Unis quelques semaines. Tu pourras les rencontrer comme ça, je leur ai beaucoup parlé de toi. J'ai bien sûr dû remettre les points sur les i parce qu'ils pensaient à un moment qu'il y avait quelque chose d'autre que de l'amitié entre nous. Tu imagines?
Il éluda volontairement le sujet de l'amour. Rien pour le moment ne permettait de tomber amoureux de qui que ce soit. Bien sur, il avait eu quelques conquêtes mais ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler de l'amour. Et ça arrivait tellement rarement qu'il ne s'en préoccupait pas le moins du monde.
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| | Sujet: Re: Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ Jeu 19 Aoû - 11:08 | |
| Il y a tellement de choses incompréhensible dans la vie, des tonnes de questions que l’on se pose à soi-même. Des questions que l’on pose à certaine autre personnes, sans vraiment attendre une quelconque réponse venant de l’interlocuteur. Ces réponses, on veut tout simplement les avoir pour nous. En ce moment, Elzbieta ne faisait que de se poser ce genre de questions. Pourquoi ça, et pourquoi ci. Pourquoi untel, là, à cet heure là, que voulait dire tout ce truc, ce machin qui se formait autour d’elle. Trop de questions tuent la question. Elle ne savait plus par quel bout mener, ni quoi penser en premier. Elle était totalement perdue, et cela à cause de sa propre personne et de ses questions. Mais comment ne pas s’en poser. L’être humain est une espèce trop curieuse, et qui veut toujours en savoir plus. C’est ainsi que les questions sont nées, et par la suite les réponses. En lui racontant son rêve, et en lui demandant des tonnes de trucs, elle n’attendait pas spécialement une réponse, mais plutôt de l’affection, à ce qu’il soit attentif à ce qu’elle lui dit, peut-être même qu’il essaye de se mettre un peu à sa place.
Elle ne lui en voulait pas du tout, elle aurait surement réagit de la même façon que lui. Que pouvait-il dire étant donné qu’elle-même se posait ces questions. Le fait qu’elle les pose à haute voix était en quelque sorte une attente à ce qu’elle ait les réponses plus rapidement. C’était son subconscient qui le lui dictait, et elle le faisait, son cerveau lui dictait les paroles qu’elle devait dire, ou plutôt elle devait questionner son meilleur ami : moyen comme un autre pour avoir une réponse, pensa-t-elle. Mais ça ne marchait pas, elle le savait, mais elle était tellement désespérée qu’elle voulait essayer ; qui ne tente rien n’a rien. De plus, elle n’avait rien à perdre, rien. Cela lui ressemblait peut-être, mais au fond, qui était-elle maintenant ? Cette impression d’être juste un pantin parmi tant d’autre sur ce monde, c’est ce qu’elle ressentait. Elle essaya toute fois de changer un peu la conversation, et voulut savoir des choses sur son James, sur ces vacances, et tout ce qu’elle avait pu rater pendant ces quelques semaines. Elle voulait tout savoir, alors elle l’écouta attentivement, sans rien manqué. Oh pour ça, non elle ne manquait pas un mot qu’il prononçait. Elle essayait d’avoir le même bonheur que lui, elle essayait de se mettre à sa place.
J A M E S - Mes vacances se sont très bien passées. Je suis parti en Espagne comme tous les ans pour revoir ma famille. C'était des vacances excellentes et je n'ai pas fait de rencontres extraordinaires. J'aurais eu beaucoup de mal personnellement car nous avons fait une petite croisière sur la Méditerranée jusqu'à la Corse. Et durant les prochaines vacances, c'est ma famille qui vient ici. Depuis le temps qu'ils veulent changer pour que ce ne soit plus moi qui viennent. Et puis, ils rêvent de revenir aux États Unis quelques semaines. Tu pourras les rencontrer comme ça, je leur ai beaucoup parlé de toi. J'ai bien sûr dû remettre les points sur les i parce qu'ils pensaient à un moment qu'il y avait quelque chose d'autre que de l'amitié entre nous. Tu imagines?
Elle se mit à rire à la dernière chose qu’il lui avoua. Comme quoi dans tout duo : meilleur ami/meilleure amie, on penserait toujours qu’il y a toujours plus que de l’amitié, c’était inévitable. Elle le regarda, pour ensuite lever les yeux au plafond. Oui elle imaginait très bien, et c’est bien pour ça qu’elle s’était mise à rigoler.
E L Z B I E T A - Tu as l’air d’avoir vraiment passé de super bonnes vacances, je serais presque heureuse pour toi, petit canard qui s’est baignée dans la Méditerranée. Et puis-je savoir ce que tu leur dis sur moi ? Avoue que tu ne leur dis que du mal, en me faisant toujours apparaitre comme la méchante dans toutes nos histoires. Et tu leur transmets tous les surnoms que je te donne, ou tu as trop honte de ça ? Tu leur diras que tu as embrassé un canard grâce à mes soins ? J’imagine. Décidément, ça sera toujours ainsi, l’amitié entre meilleurs amis, il y en aura toujours qui penseront qu’il y a plus. Mais sinon, je serais heureuse de rencontrer ta famille et leur raconter pleins de choses dont je suis sur tu ne leur dis rien.
Cette conversation lui plaisait. Elle avait tellement de questions qui lui venait à la bouche, elle ne pouvait toutes les posé à son ami, mais elle en avait posé quelques unes, et attendait des réponses, un large sourire sur le visage. Elle le taquinait, elle adorait ça. A l’extérieur, la pluie commençait petit à petit à s’arrêter, laissant au soleil prendre sa place, et remplacer la lune qui avait déjà eu son trône pour la nuit. |
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| | Sujet: Re: Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ Dim 22 Aoû - 13:46 | |
| James éclata de rire en entendant les paroles d'Elzy. La voir heureuse ainsi lui faisait également beaucoup de bien. La prenant contre lui, il l'écouta parler du début à la fin, attentif lui aussi à ce qu'elle disait, faisant mine d'être offusqué quand elle parla de raconter à ses parents des choses qu'il ne leur disait probablement pas.
Je leur dit que tu es ma meilleure amie et une jeune femme extraordinaire que j'ai la chance d'avoir rencontrée à mon arrivée ici. Et aux prochaines vacances, je t'emmène avec moi pour une petite croisière sur le yacht familial. On ira en avion et on passera quelques temps chez ma famille. Ensuite on ira sur la Méditerranée, on visitera le Sud de l'Espagne et de la France et on ira jusqu'en Grèce. Tu verras, je suis sûr que ça va te requinquer et te faire bronzer aussi. Je te trouve trop pâle ces derniers temps et ça va changer. En attendant on va manger. Allez viens.
Sans lui laisse le temps de protester, James la prit dans ses bras et l'installa sur la chaise de la salle à manger. Il s'accroupit devant elle et lui dit, le plus sérieusement du monde.
Tu as le choix. Ou tu manges de ton plein gré, ou tu joues la difficile et je t'attache ici jusqu'à ce que tu aies mangé au moins une tartine et bu un bol de chocolat chaud. |
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| | Sujet: Re: Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ Dim 22 Aoû - 19:23 | |
| La famille, quelque chose qu’Elzy ne connaissait plus vraiment. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus eu contact avec quelqu’un de sa propre famille. Elle ne comprenait pas, car elle n’était pas partie de chez elle en ayant une dispute avec quelqu’un. Elle n’a rien fait de mal pour que sa famille ne veuille plus lui parler ou donner des nouvelles. C’est vrai que depuis qu’elle est à l’université, elle est surchargée de travail donc elle ne fait plus attention à son entourage, ou plutôt à sa famille. Elle en oubliait de les appeler et de leur donner des nouvelles, mais eux, ne l’appelait jamais non plus. C’est ainsi que l’écart s’est créé entre eux. Ça manque à Elz, c’est vrai, on ne pourrait dire le contraire, mais le fait qu’eux n’ait jamais essayé de l’appeler ou de lui envoyer un mail, ça ne lui a pas plut non plus, et de ce fait, elle n’a plus du tout envie d’avoir des contacts avec cette famille. Elle était bien ici, à San Francisco, avec ses amis d’ici. Elle n’avait pas besoin de se trouver de la famille à l’autre bout du monde. De la famille qu’elle ne reverra surement plus jamais, et c’est tout aussi bien ainsi.
La conversation qu’elle avait en ce moment avec son ami, elle appréciait. Elle avait aussi un peu envie de le taquiner en lui disant qu’elle pourrait très bien raconter de petites anecdotes à la famille Callahan sur leur fils. Elle savait pertinemment que lui ne pourrait pas se venger de la même façon, car elle ne le présentera jamais à sa famille, à la famille Strauty qui abandonne ses propres membres dès qu’on ne donne plus vraiment de nouvelles. A cause de cela, elle s’était sentie trahie par sa propre famille, et heureusement qu’à l’époque il y avait son copain qui était toujours là pour elle. Ce qu’il prévoyait déjà pour l’été prochain l’intéressa fortement. Il était adorable. De plus, c’était avec palisir qu’elle retournerait en Espagne une deuxième fois. Elle s’était déjà rendue à Séville un jour, dans le sud, en Andalousie. C’était magnifique, elle se souviendra toujours de ce petit séjour qu’elle avait fait pour un noël. Elle y était allée avec sa famille, cette pensée l’attrista un peu. Mais elle ne se laissa pas prendre par la nostalgie. Maintenant, elle était avec son meilleur ami qui, elle savait, serait toujours là pour elle, et ne l’abandonnerait pas si facilement que ça.
J A M E S - Je leur dit que tu es ma meilleure amie et une jeune femme extraordinaire que j'ai la chance d'avoir rencontrée à mon arrivée ici. Et aux prochaines vacances, je t'emmène avec moi pour une petite croisière sur le yacht familial. On ira en avion et on passera quelques temps chez ma famille. Ensuite on ira sur la Méditerranée, on visitera le Sud de l'Espagne et de la France et on ira jusqu'en Grèce. Tu verras, je suis sûr que ça va te requinquer et te faire bronzer aussi. Je te trouve trop pâle ces derniers temps et ça va changer. En attendant on va manger. Allez viens.
Lorsqu’il se mit à parler de la Grèce, elle fit une légère grimace, mais une grimace qu’il remarqua. Elle ne lui avait pas raconté dans quelles circonstances son viol s’était déroulé, ni où. Il ne pouvait donc pas imaginer que ça s’était passé en Grèce. Mais maintenant lorsqu’elle entendait ce pays, un goût amer restait en travers de sa gorge. Elle devint encore plus blanche que ce qu’elle n’était déjà. Elle apprécia son geste et ses idées qu’il avait. Et rien que le fait qu’il ait envie de faire ça, ça lui plut. Elle voulait bien, mais sans la Grèce au rendez vous.
E L Z B I E T A - C’est adorable. C’est avec plaisir que je t’accompagnerai, mais sans la Grèce au rendez-vous s’il te plait. Puis, en revenant de ce pays, j’étais bien bronzée, mais ce bronzage s’est envolé, ou alors il est resté à Athènes, comme tout de moi.
C’est avec un petit sourire qu’elle lui dit cela, mais le fait de parler de la Grèce, ça l’avait un peu refroidi, et mit mal à l’aise. Elle se dit qu’elle avait vraiment passé un super séjour là bas, et rien que le dernier jour, tout avait du être gâché. Elle n’arrivait toujours pas à se dire que c’est le dernier jour que tout a basculé dans ce voyage. Tout se passait à merveille, elle n’aurait jamais pu imaginer qu’une telle chose puisse arriver. Elle s’en voulait d’avoir choisie cet hôtel, dans ce quartier de drogués. L’hôtel était plus que bien, 4 étoiles, mais le quartier était pire que mauvais, et vraiment pas fréquentable. Si seulement on le lui avait dit. Elle ne voulait pas manger, elle n’avait pas faim, mais pas du tout. Avant même qu’elle puisse dire quelque chose, il l’installa à table, et la menaça presque, ce qui la fit rire.
J A M E S - Tu as le choix. Ou tu manges de ton plein gré, ou tu joues la difficile et je t'attache ici jusqu'à ce que tu aies mangé au moins une tartine et bu un bol de chocolat chaud.
Elle le regarda avec un air qui lui lançait un défi. Il la connaissait et pouvait donc savoir qu’elle ne se laisserait pas faire aussi facilement. Elle arriverait très bien à rester assise devant la table sans rien manger, et cela pendant bien des heures. Mais lui, serait-il capable de l’attacher comme il l’avait dit, mais surtout à la surveiller ? Non, de toute façon, il devrait aller sortir son chien, donc pendant ce temps, il ne pourra savoir ce qu’elle allait faire. Toujours en se regardant, elle lui fit un sourire, et regarda le plafond. Il savait très bien ce que ça voulait dire. Leurs regards respectifs ne se recroisèrent plus, mais les deux pouvaient savoir qu’un des deux attendaient la réaction de l’autre. Elzbieta souffla un bon coup, et se mit à taper du pied par terre. Elle n’aimait pas ce silence, et n’aimait pas se savoir obliger de manger.
E L Z B I E T A - Bah qu’est ce que t’attends pour m’attacher alors ? Pas cap ? Parce que moi je peux t’assurer que je ne boufferais pas tes trucs, j’en ai pas envie, tu ne pourras pas m’y obliger, oublie ça James. |
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| | Sujet: Re: Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ Mer 25 Aoû - 22:53 | |
| Intérieurement, James se traita de crétin. Il ne pensait pas que ce qu'Elzy avait traversé s'était passé là bas mais en parlant de la Grèce, il avait probablement rappelé des mauvais souvenirs à sa meilleure amie. Il soupira avant de dire La meilleure chose pour toi est d'affronter tes démons, Elzy. Donc tu vas venir avec nous. Et c'est une certitude autant que tu mangeras, ça je peux te l'assurer.
Allant chercher ses ceintures et une corde, il s'empressa de l'attacher avant qu'elle n'ait pu bouger. Il s'assit ensuite sur la table et la regarda droit dans les yeux.
Tu vois, j'en suis capable autant que toi, tu l'es. Tu ne t'en rends pas compte mais tu as des liens toi aussi et j'essaie de t'en libérer alors que tu ne fais rien pour le faire toi même. Ne fais pas de cela l'évènement le plus important de ta vie, Elzy. Bon maintenant le deal est clair. Ou tu manges cette tartine et tu bois ce chocolat dans la demi heure ou alors tu me racontes ce que tu as vécu en intégralité. Mais je ne bougerais pas d'un pouce et je ne te libérerais pas tant que tu n'auras pas fait l'un ou l'autre des choix que je te propose. Pipi et tout le reste est non négociable car je sais que quand on a rien dans le ventre, on n'en ressent plus autant le besoin.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Good news are coming after bad reality • JAMES&ELZ Jeu 26 Aoû - 14:09 | |
| Il ne devait pas s’en vouloir, il ne pouvait savoir, Elz ne lui avait rien dit. Mais maintenant il savait ce détail, et c’était ainsi. Elle ne lui en voulait pas, non, c’était partit d’une bonne intention. Elle aime cependant toujours ce pays, mais ne s’en sent pas capable d’y retourner. Peut-être bien que l’été prochain ça ira mieux et qu’elle aura ce courage, d’affronter ses démons comme il put lui dire. Mais pour l’instant, le seul fait d’en parler, la rendait presque malade. La blessure, cette trahison, était encore toute fraiche. Et même si c’était son meilleur ami qui lui disait cela, elle ne pouvait pas lui demander, ou même faire ça pour lui. Elle est faible, et l’a toujours été, mais en ce moment, c’est bien pire que d’habitude. D’un petit regard, elle se jeta un œil sur son ami James. Il ne faisait cela que pour son bien, elle le savait, elle en était certaine, et pourtant cela avait tellement l’air d’être qu’un jeu, tout cela paraissait irréel à ses yeux. Tout cela n’était que du paraitre. Il essayait d’être là pour elle, mais tous les deux savaient très bien que ça ne servirait à rien. Oui, elle était d’accord pour le fait qu’elle avait besoin d’aide et d’une personne qui soit là pour elle, mais elle était têtue et bornée, elle ne le laisserait pas facilement l’aider.
J A M E S - La meilleure chose pour toi est d'affronter tes démons, Elzy. Donc tu vas venir avec nous. Et c'est une certitude autant que tu mangeras, ça je peux te l'assurer.
Ces paroles l’agacèrent, il l’agaçait et c’était peu dire. Il l’énervait à vouloir être là pour elle. Tout compte fait elle ne voulait pas de son aide. C’est ce qu’elle pensa pendant une demi-seconde, mais s’en voulut tout de suite après. C’était son meilleur ami, il comptait pour elle, tout comme elle, elle peut compter pour lui, elle comprend donc tout ce qu’il peut lui dire, ou faire. Elle est têtue, mais pas débile, et pourtant… elle ne veut pas l’écouter, ou plutôt elle ne peut l’écouter. Son cœur lui dicte de faire autre chose, de ne pas affronter ce qui lui est arrivé, de se laisser aller. Peu importe les conséquences que ça peut avoir sur elle, sur sa vie, sur tout. Elle le regardait toujours, désolée pour tout ce qu’elle lui fait vivre depuis ce peu de temps.
E L Z B I E T A - T’es bien marrant toi. Tu sais comme je peux être têtue, lorsque j’ai quelque chose en tête, je le fais. Et je viens de te dire que je ne t’accompagnerais pas là bas, et laisse tomber pour la nourriture.
Tout cela était bien direct, mais elle se devait de l’être avec James. Ils avaient toujours été directe l’un envers l’autre, ça ne sera donc pas aujourd’hui que ça changera. Elle avait tellement de choses à lui dire, tellement de trucs qu’elle voulait lui dire mais qui ne pouvaient sortir de sa propre bouche. Elle n’en était pas encore capable, et apparemment il ne le comprenait pas encore assez bien. S’il continuait ainsi, la colère risque d’éclater d’un instant à l’autre, il devrait pourtant le savoir. Il l’obligea alors à manger, jusqu’à aller à l’attacher. C’est vrai qu’Elzbieta ne s’attendait pas à ce qu’il le fasse vraiment, elle pensait jusqu’ici que ce n’était que des menaces en l’air, et bien non elle s’était trompé sur toute la ligne. Lorsqu’elle se retrouva attachée, elle le regarda d’un regard noir. Elle lui en voulait. A cause de lui, elle se retrouvait comme une prisonnière, et c’était peu dire. Elle n’aimait pas du tout, toutes ces choses jusqu’où ils sont obligés d’aller l’un et l’autre.
J A M E S - Tu vois, j'en suis capable autant que toi, tu l'es. Tu ne t'en rends pas compte mais tu as des liens toi aussi et j'essaie de t'en libérer alors que tu ne fais rien pour le faire toi même. Ne fais pas de cela l'évènement le plus important de ta vie, Elzy. Bon maintenant le deal est clair. Ou tu manges cette tartine et tu bois ce chocolat dans la demi heure ou alors tu me racontes ce que tu as vécu en intégralité. Mais je ne bougerais pas d'un pouce et je ne te libérerais pas tant que tu n'auras pas fait l'un ou l'autre des choix que je te propose. Pipi et tout le reste est non négociable car je sais que quand on n'a rien dans le ventre, on n'en ressent plus autant le besoin.
Malgré qu’elle ne veuille pas l’écouter plus, elle gobait toutes ses foutues paroles. Elle fixa son regard dans le plafond, elle ne voulait plus affronter son regard. Elle le détestait, c’était clair. Elle allait d’ailleurs le lui faire comprendre. Sa couleur pâle passa du rouge, elle commençait à bouillir de l’intérieur. Puis tout éclata d’un coup.
E L Z B I E T A - Tu sais ce que je pense James ? Toute cette histoire te rend fou. Va te faire voir. Ça te sert à quoi de me garder comme ça attacher, comme une prisonnière, comme une pauvre chienne. Ça t’excite ou quoi ? Je ne mangerais pas, et je ne te raconterais rien non plus. Si tu veux vraiment faire manger quelqu’un, va voir ton chien, mais moi j’suis un être humain, j’ai un cerveau bien plus développé que ton pauvre chien, ce n’est pas parce qu’on me met quelque chose sous les yeux que je le mange tout de suite. Ne compte pas sur moi. Tu me fais bien chier, et c’est peu dire. Je te jure que dès que je serais « libre », je t’en foutrais une. Comment tu peux me faire ça à moi ? Laisse moi vivre, et si t’es pas content tu aurais du me laisser crever tout à l’heure quand je me suis noyée, et d’ailleurs pour information, je l’ai fais exprès de me couler. Je ne m’excuserais pas d’avoir fait ça.
Tout était sortit si vite, elle n’avait pas contrôlé toutes ses paroles, il n’empêche qu’elle pensait vraiment tout ce qu’elle venait de dire. Même si elle n’avait jamais été aussi franche mais blessante aussi. Elle ne put encore moins affronter le regard de son meilleur ami, elle baissa la tête. Elle en tremblait, elle ne s’en voulait pas d’avoir dit ce qu’elle pensait, mais elle s’en voulait de lui avoir dit de cette façon. Ce n’était pas elle, pas du tout. Comment réagirait-il ? elle n’en savait rien, et avait peur. |
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