the great escape
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« who will love you? » esthell&charles

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AuteurMessage
Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: « who will love you? » esthell&charles «  who will love you? » esthell&charles EmptyLun 10 Mai - 20:40


«  who will love you? » esthell&charles 2mrdzl1 «  who will love you? » esthell&charles Wvqsmx

Fuck les contes de fée. Fuck le père noel,
Fuck l'espoir et le bonheur
; come on skinny love what happened here suckle on the hope in lite brassiere. mysullen load is full; so slow on the split. And i told you to be patient, i told you to be fine. i told you to be balanced, itold you to be kind. now all your love is wasted?



    J'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir ce qu'il m'arrive. J'ai l'impression de tourner sans m'arrêter vers une destination inconnue. Je tourne sans m'en rendre compte. Encore et encore. Et puis, plus rien. Mon cerveau s'évadait un peu plus vers les délices de mon inconscient. Un grondement sourd s'échappe lorsque je rentre une énième fois dans ce lieu que je déteste aujourd'hui : les toilettes. Ce lieu maudit où je suis seule à partager mes craintes, à assumer mes erreurs. Le silence régnant à présent, au plus profond des ténèbres, j'avais perdu tout souffle. Je souffrais sans pleurer. J'avais trop mal pour verser une seule larme. Mal de porter un truc que je ne désirais pas, que je n'ai jamais désiré et que je n'aimerai sans doute jamais. Chaque partie de mon corps tremblait à n'en plus finir. Pétrifiée dans un nouvel avenir qui s'ouvrait peu à peu à moi, j'étais plongée dans un univers funèbre. Je n'avais pas dormi depuis deux jours. Je n'avais pas mangé non plus. Je devrais pourtant. Mais je veux pas. Les frayeurs les plus atroces emprisonnent mes pensées sans cesse. Je ne peux plus penser aux cours, à étudier, ni même à profiter du peu de bonheur que j'ai eu grâce à Lui. Tout mon esprit ne pense qu'à une chose jour et nuit, vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept ; ce truc. Je lui ais pas donné de nom. C'est pas un bébé, c'est un monstre. Je ne l'aime pas. Je le déteste. Parce qu'il existe, et qu'il n'aurait jamais du l'être. Cet âme volée. Dans un murmure de douleur, j'étouffe un cri. Ou peut-être deux. Je suis perdue dans cette fine confusion qui m'empêcher de vivre. Dans un dernière soupire, je renvois tous ce que j'ai dans l'estomac. Il n'est que huit heures. Je squatte déjà ici. Et je vois ma peur rampé maladroitement vers moi, sinistre et violente, elle m'échappe quelques secondes avant de venir s'installer discrètement au creux de mes pensées. Après cet épisode douloureux, je m'assois par terre, le dos contre la porte fermée. J'ai l'impression de faire un cauchemar macabre qui se répète chaque matins, à la même heure. Je ne sais plus si je dois m'estimer heureuse de rompre ce silence avec mon souffle affolée. Ou si je dois avoir peur d'être aussi conne de souffrir alors que j'ai ce machin dans mon vide. Des milliers de femmes aimeraient être à ma place, devenir mère, éduquer un enfant. Moi, je n'en suis pas capable. Je ne sais même pas m'occuper de moi. Alors de quelqu'un d'autre, je ne préfère même pas y penser. Je déteste ma vie, ce que je suis devenue. Il n'y a que cette anneau accroché à mon anulaire qui me laisse un léger sourire sur les lèvres à chaque fois que je l'admire. Parce que je me rends compte subitement que je ne suis plus seule, qu'il est là. Qu'il ne me quittera plus. Sa voix charmante illuminait la mélopée de ma vie. J'aurais pu m'abandonner dans ses bras la nuit, plonger dans notre paradis.

    Il a beau être là, m'aimer autant qu'il peut, m'épouser si même je ne portais pas son enfant, il ne pouvait pas vaincre le néant, mon néant. Alors, je fais ce que j'ai toujours aimé faire. Où je suis la plus douée. Le seul et unique domaine où je ne suis pas une bonne à rien. Précipitamment, je cherche un bout de papier au fond de mon sac. Je m'empare d'un de mes stylos, en le trouvant au hasard caché sous une pile de livre. Posant le morceau vierge sur mes genoux, j'ai écris tout ce dont je ne suis pas capable de dire. Ni de penser. « L'enfer, c'est moi. C'est pas les autres ! Je n'ai plus envie de rien. J'ai souvent l'impression d'avoir toucher le fond alors que ce n'est pas le cas. Chaque fois, je me rends compte que finalement, je tombe toujours un peu plus bas. Et c'est de plus en plus difficile de remonter à la surface. J'ai un truc dans le ventre. Une âme grandissante au fond de moi. J'aimerai la faire disparaître. Tout comme cette pensée qui me traverse parfois comme une messe d'adieu. Les cris d'agonies que j'ai beau empêcher de sortir s'échappent un jour ou l'autre. L'enfer, c'est moi. C'est pas les autres ! J'ai plus envie de rien. Une douleur meurtrière m'encercle dans un rictus sordide. Je l'aime. Mais je suis trop faible pour m'en sortir. Mes yeux clignotent au rythme du temps qui passe ; au rythme des battements de son cœur. A ce truc. J'y suis. Dans l'ombre irréel des beaux jours. L'enfer, c'est moi. C'est pas les autres ! Alors oubliez-moi. Je ne suis rien, rien, rien, rien. » Je continuais d'écrire vide d'esprit une grande suite de 'rien'.

    Je suis restée de longue minutes à écrire, réécrire, et encore réécrire le mot 'rien'. Avant de plonger une fois pour toute à une vitesse folle dans la prison de l'enfer. La cloche sonore m'alarmait. Sans plus vraiment réfléchir, je rangeais mes affaires laissant ma feuille s'échappée dans un tourbillon humide. Mes mains glacés ouvrirent la porte. J'allais rejoindre l'océan de miroir qui reflétait à la perfection ce que j'étais. J'entendais des rires et des commérages de deux blondes qui se remettaient une couche de gloss. J'avais de quoi faire peur, c'était certain habillée d'un sweat noir à l'opposée de mon teint couleur crème, et d'un slim accordée à mes converses. Pourtant, j'en avais rien à faire des rumeurs. Tout le monde finirait par apprendre que je suis .. Peut-être importe ce que je suis. Ils le sauront un jour. Je ne peux pas l'éviter, ni empêcher qui que ce soit de répandre la vérité. Alors oui, j'en ai plus rien à faire. Là où l'on survit, on ne peut compter que soi-même.

    Le bruit assourdissant d'une foule dans les couloirs raisonnait très fort dans ma tête. Des regards passionnés s'échangeaient entre étudiants. Enfermée dans le halo de Skinny Love qui résonnent dans mes tympans, j'arpentais les couloirs perdue dans la surpopulation du campus. Je voyais tout et n'importe quoi : leurs sourires muets, leurs remarques indiscrètes. Une valse d'inconnus, d'amis ou d'ennemis qui me dévisagent, me critiquent et me détestent. Je marche sans m'arrêter, emporter par une surprenante mélancolie. J'avais une failli obscure mélangé à une légère fumée de regrets et d'amertumes. Finalement c'était un beau jour. Quand les couloirs devenaient vides. Avides de bonheur. Au fond, ce fut l'un des plus beaux jours de ma vie ; j'étais plongée dans l'écho d'un au revoir.
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MessageSujet: Re: « who will love you? » esthell&charles «  who will love you? » esthell&charles EmptyDim 13 Juin - 16:53

    Changé. J'étais changé mais je ne le voyais pas réellement, c'était pas si dur, au fond, mais encore fallait-il que je le remarques. Je savais intérieurement que je ne jugeais plus les gens du regard j'avais un sourire sur le visage, mais une chose m'empêchait d'être heureux, je ne savais laquelle mais pour l'instant les examens approchait et je me devais de réviser, et j'avais une autre décision a faire que l'on nous avait présentés. Si l'on devait rester ou rentrer en France. Moi j'avais décidé de rester, du moins, je ne savais pas comment cela se passait et je laissais le choix de ma répartition dans une des autres confréries au bon soin de l'établissement, du moins s'il nous demandait pas notre choix. Je ne vivais plus au passé et essayer d'avancer. Mais lorsque le passé revient devant vous, c'est dur de l'esquiver et de ne pas sentir le poids des remords sur vos épaules. J'avais doucement réappris a ressentir les remords de mes torts que je faisais aux autres, mais je m'en serais bien passé, mais on ne change pas sans volonté, et la volonté, je l'avais. Du moins, je l'espérais. La haine que j'avais contre mon père et contre sa personne et ce qu'il représentait, j'avais appris seul a la mettre d'un côté de mon être, de la stocker et de penser à autre chose, je ne me savais pas aussi douer pour gérer mes conflits inter conflictuelles. Oui, j'avais beaucoup de problèmes intérieures que je devais régler avant tout autre chose car c'était eux qui m'empêchait d'avancer convenablement, d'évoluer comme je le voulais, a croire que mon organisme, ma haine ne voulait pas, elle agissait elle-même à croire, ou bien je me faisais des fils, c'était ça de trop regarder des films fantastiques et autres science-fiction, j'étais un fin cinéphile mais ce n'était pas le sujet. Je marchais inlassablement dans les rues, sur le trottoir ou d'autres Étudiants allaient dans la même direction que moi, Berkeley.

    Berkeley et Moi, c'est des retrouvailles. J'y ai retrouvé des gens que je n'avais pas vu depuis longtemps, que j'avais croisé à Paris ou bien autre part en France et que je ne pensais jamais revoir, comme Drew ou encore une demoiselle dont la blondeur rendait mes yeux illuminés tellement ces cheveux étaient blonds et lumineux au soleil. En tout cas, je ne les voyais pas souvent, c'était surement les examens. J'avais aperçu Esthell et lui avait dit quelques mots mais j'avais appris qu'elle était en couple donc plus intéressante, mais je ne savais pas qu'elle était enceinte, et ça sa sera ma surprise. Changé n'était pas aussi facile, je ne savais pas comment être, c'était comme si j'étais un inconnu et la tentation d'être de nouveau méchant, critique était tentante, mais la volonté d'arrêter d'être ainsi m'immuniser, du moins, je l'espérais. Je ne voulais pas devenir comme mon père, je voulais changer et je l'avais dit, mes ami(e)s proches le savait. Bien sûr, ce n'était pas une mince à faire et je ne savais pas comment faire donc je faisais à l'instinct. Je me disais que ce que je faisais d'habitude, ben que je ne le ferais pas et que je verrais les différences, ce qui me gêne et mes habitudes si elles sont arrêt-ables ou pas. En tout cas, je ferais tout pour alors que je pénétrais dans l'enceinte de l'université. Le hall était bondé, alors que je marchais tranquillement, une blonde attira mon regard, elle marchait tranquillement, mais ce n'était plus sa blonde attitude qui m'intrigua chez elle, mais la taille de son ventre. Il avait doublé et je me demandais si avec son mec ça se passait bien, elle avait l'air mal et elle n'avait toujours pas le sourire, elle l'avait toujours eu avec moi, enfin on ne se voyait pas souvent mais je retenais le sourire chez les gens. Elle ne semblait pas avoir remarqué ma présence et je la suivais. Marchant inlassablement dans ces couloirs qui au fur et à mesure du temps se vidaient tandis qu'elle marchait, le regard vide semblait-il du moins je supposer cela vu que j'étais derrière elle. Je finis par accélérait le pas et tapoter a son épaule innocemment et avec la plus grande douceur.


    - CHARLES-ÉDOUARD - Hey, salut toi, ça fait longtemps ?! Je ne savais pas que tu étais.. enceinte ?! C'est ce.. Benj.. quelque chose le père ?

    Oui, j'avais une piteuse mémoire mais bon, je lui faisais un sourire franc, une fois que son regard était dans le mien, la tristesse qui ornait son visage avait la force nécessaire pour me faire perdre mon sourire, mais je résistais, pour l'instant.
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