the great escape
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Watch out! | Julianna L.V.

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MessageSujet: Watch out! | Julianna L.V. Watch out! | Julianna L.V. EmptyDim 11 Avr - 17:51

William Luke Carmichael. Rien que ça. Le jeune homme était sans aucun doute la personnalité la plus riche de tout le campus, en plus d'être la plus célèbre. Evidemment, il ne s'en plaignait pas: le succès et la richesse allaient de pair pour lui, et il ne s'imaginait pas vivre sans l'un ou l'autre. Le statut social représentait en effet pour lui une raison suffisante pour ne pas fréquenter telle ou telle personne. Il tenait à maintenir ses relations au sein d'un cercle élitiste très restreint, n'adressant ainsi la parole à la populace que pour son intérêt personnel, ou par obligation - comme dans le cas d'un binôme pour un quelconque cours de sciences. Et encore. Le jeune homme se débrouillait généralement pour choisir lui-même son partenaire au labo, plutôt que de se faire lamentablement imposer une cruche obligée de bosser à la cantine du campus pour arrondir ses fins de mois. L'idée seule de devoir occuper des postes aussi dégradants le faisait tressaillir. C'est donc sur ces pensées qu'il sortit de sa chambre, après s'être réveillé relativement tôt et avoir pris une douche à l'eau froide - il ne supportait pas l'eau tiède, ou le juste milieu d'une façon générale: c'était soit tout blanc, soit tout noir (et dans ce cas, c'était soit de l'eau brûlante, soit de l'eau glaciale). Il n'avait pas réellement besoin de se coiffer ou de rester une demi-heure devant la glace: son charme s'imposait de lui-même. Il se contenta donc d'enfiler un polo Lacoste noir et un jean Levi's avant d'aller en cours. Enfin, il était à peine dix heures et son premier cours ne commençait qu'à onze heures, il avait donc largement le temps devant lui, mais il préférait y aller en avance, histoire de déguster un bon café corsé en compagnie de l'une de ses nombreuses conquêtes, ou tout simplement seul, à bouquiner un roman sur l'existentialisme d'après je ne sais quel philosophe mort et enterré. En effet, William n'était pas le stéréotype du fêtard décérébré qui n'avait d'yeux que pour les voitures, les filles et les matchs de football américain - oh, loin de là. William aurait pu être un dandy tout droit venu d'un bouquin d'Oscar Wilde, avec son air distingué et ses bonnes manières - sans oublier son intérêt pour l'art et la culture que beaucoup ne partageaient pas forcément.

Le jeune homme prit donc les clés de sa Ferrari - rouge intérieur cuir noir, oui, il s'intéressait aussi aux voitures, mais pas uniquement - et claqua la porte de la maison des Epsilon. Celle-ci n'était pas très loin du campus à pieds mais il ne supportait pas de devoir marcher lorsqu'il avait la douce alternative de conduire une voiture de sport, sous les yeux admiratifs de moult étudiants. Chose qu'il faisait quotidiennement sans jamais s'en lasser. Il conduisit donc ainsi jusqu'à atteindre l'un des nombreux parkings du campus, et il se mit à la recherche d'un spot libre. Il y avait un peu de tout sur le parking: des carcasses de voitures à moitié repeintes, et à moitié déglinguées, sans doute achetées d'occasions par des étudiants ayant eu besoin d'une bourse pour venir - d'accord, ils avaient du mérite, mais bon, quand même. Il y avait aussi une myriade de vélos alignés juste à côté de scooters relativement attrayants - le jeune homme songeait depuis longtemps à s'en procurer un. Et il y avait les voitures des gens de son acabit: des mini coopers aux côtés de BMW toutes plus chères les unes que les autres avaient pris le monopole de toute une partie du parking. C'est donc là qu'il se mit à la recherche d'un endroit convenable pour sa petite Ferrari, sachant qu'il n'avait pas non plus envie de trop s'éloigner des bâtiments pour éviter de déranger ses petits petons... Bon, n'exagérons rien, William était peut-être un gosse pourri gâté, mais il pouvait faire comme tout le monde, de temps en temps. D'ailleurs, il appréciait un jogging au parc de temps en temps, pour garder la forme, ou simplement une balade au clair de lune pour évacuer la tension des examens de fin de semestre, mais là, il n'avait juste pas envie de se taper des kilomètres à pied sous le soleil. Il dénicha donc une place, entre une Porsche noire, comme celle qu'il s'était débrouillée pour encastrer dans un mur à ses seize ans, et une Lamborghini Gallardo que ses parents avaient refusé de lui offrir pour ses dix huit ans, mais qu'il comptait éventuellement acheter un jour. Ah, les joies de l'opulence. Il arrêta le contact après avoir facilement manoeuvrer pour garer son petit trésor - c'était un homme, après tout - et s'apprêta à ouvrir la portière lorsqu'il entendit un léger bruit à l'arrière. Lorsqu'il tourna la tête, c'est une jeune brunette qu'il vit, au volant d'une voiture apparemment bien trop grande pour elle puisqu'elle n'était même pas capable de la conduire correctement. Affolé, il sortit en quatrième vitesse voir l'étendue des dégâts - sans oublier de gueuler, bien sûr.

- Putain mais tu as payé qui pour avoir ton permis, bordel?! T'es pas capable de conduire, tu conduis pas, merde.

Tout en débitant ces bonnes paroles, il palpa l'arrière de la voiture. A part une légère égratignure à peine visible à l'oeil nu, il n'y avait rien de bien méchant. Mais il était tout retourné: il détestait que l'on touche à sa voiture, presque autant qu'il détestait qu'on touche à ses cheveux pour le taquiner quand il était petit. C'est d'ailleurs à peine s'il leva les yeux vers la jeune fille, qui ne représentait pour lui rien de plus que la cause de nouvelles emmerdes - comme s'il n'en avait pas assez avec Evan - il faut croire que mêmes les gosses de riches ont leur petits soucis.
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MessageSujet: Re: Watch out! | Julianna L.V. Watch out! | Julianna L.V. EmptyDim 11 Avr - 18:52

    Ne jamais boire la veille des cours.
    Je m'étais couchée très tard la veille. J'avais passé toute la soirée un verre à la main, à boire comme un trou, et toute seule en plus. L'envie m'avait prit, comme ça. C'était comme une pulsion que vous ne pouvez pas contrôler. Et quand j'y pense, c'était une bien triste soirée. J'étais toute seule et j'eus l'impression de perdre ma joie de vivre, comme si tout le bonheur qui était en moi s'évadait, alors qu'il n'y avait pas de raison particulière pour déprimer ainsi. J'avais certes, vécu des choses pas très facile il y a quelque temps mais ce n'était pas une raison pour être triste. Avant de m'endormir, je n'avais même pas pris la peine de me démaquiller - pour le peu de maquillage que je mets -, j'étais bien trop pétée pour cela. Ce n'était pas raisonnable, pas raisonnable du tout même de boire au point d'être pétée comme un coin et je le regrettais fortement.
    Il était 9h quand mon réveil se mit à sonner. Encore dans les vapes, je n'eus pas le courage de me lever et me rendormis, sans même comprendre ce qu'il se passait. Ce n'est qu'à 10h que je reçu un appel de ma mère qui me réveilla. Je crus d'abord sortir d'un cauchemar. J'avais un mal de tête incroyable qui ne prenait pas la peine de partir, même en prenant un médicament contre les maux de tête. Les cours pour moi commençaient à 11h et je n'avais même pas 30 minutes pour me préparer : il fallait donc que je fasse vite. Je me précipitais alors dans la sale de bain et allumais la douche tout en essayant de retirer mes habits, bien que je galérais un peu puisque j'avais la tête qui tournais. Une fois ceux-ci enlevés, je me jetais dans la douche sans même prendre le temps de régler l'eau. C'est alors que je me mis à hurler de douleur

      - Oh mon dieu, c'est CHAUD

    En effet, j'avais ouvert le robinet d'eau chaude, un peu au hasard. Mais j'étais pressée alors je ne pris même pas le temps de régler l'eau à la bonne température, et me pressais sous celle-ci ; Premièrement parce que c'était chaud, mais aussi parce que j'étais en retard. Et ce fut en un temps record de 10 minutes que j'étais sortie. J'étais propre hein, mais je n'avais pas pris le temps de me pomponner ou même, de reprendre mes esprits sous celle-ci. Je me séchais les cheveux, me maquillais et tout ce qui suivait à vitesse grand V puis sortit me chercher des habits, que je pris un peu au hasard dans mon armoire; Un simple short blanc accompagné d'un tee-shirt qui était de même couleur que celui-ci. Dehors, la chaleur allait certainement être insupportable, je ne pris donc pas la peine d'enfiler une veste. Je mis quelques feuilles dans un sac, mon portable, mes clés et je sortis, toujours en courant.

    Il était a présent 10h40. J'avais 10 minutes de retard sur mon 'planning habituel' et je ne pouvais donc par conséquent pas aller à pieds en cours, bien que j'aurai préféré ; Ca m'aurait laissé reprendre mes esprits. Je décidais donc d'y aller en voiture, pour mon plus grand malheur. Je n'avais pas conduit depuis dès siècles et la voiture que j'avais était bien trop grande pour moi, ce qui ne me faciliterai pas la tâche. Mon beau père me l'avait fait livré il y a quelque mois de cela pour que je puisse me déplacer plus facilement. Ca me faisait plaisir qu'il soit attentionné comme cela, mais s'il avait prit un petit pot de yaourt, je pense que ça aurait été plus pratique.
    J'arrivais donc dans le parking de l'université et cherchais désespérément une place pour me garer, quand mon portable sonna. Distraite par celui-ci, je ne fis plus attention à ce que je faisais & m'emplâtrais donc dans une voiture. Mon dieu, qu'avais-je fais ? J'espérais de toute mes forces que le propriétaire de celle-ci ne soit pas là ou ne m'ait pas vu, mais malchanceuse comme je suis ce n'était pas le cas. Je n'avais même pas eu le temps de recouvrer mes esprits que j'entendais hurler une volée d'insultes à mon égard.

      - Putain mais tu as payé qui pour avoir ton permis, bordel?! T'es pas capable de conduire, tu conduis pas, merde.

    Mon dieu mais c'était qui lui ! Ok, j'avais fais une gaffe mais c'était pas la peine de me cracher dessus ainsi, et oui je savais conduire, mon beau-père avait payé une des meilleures auto-écoles de ma ville pour que j'apprenne ! Non, il ne fallait pas que je m'énerve moi aussi. Sinon, j'allais commencé à l'insulter aussi, et ce ne serait me rabaisser à son niveau que de faire la même chose. Je reculais légèrement et me levais un peu, histoire de voir si c'était grave ; Mais il n'y avait rien ! Pourquoi faisait-il toute cette histoire alors !? Je ne lui avais pas défoncé le par-choque ou déformé l'arrière de sa voiture ! Enfin bref, là il fallait que je fasse fine bouche. Ce mec n'avait pas l'air très commode. Je décidais donc de sortir m'excuser, l'air triste, peut-être que ça le calmera un peu.

      - Je.. Je suis désolée ! Je n'ai vraiment pas fais gaffe et je te paierai les réparations s'il le faut.

    En disant cela, j'observais à qui j'avais affaire. Un beau brun, grand et élégant. Il ressemblait à mon ex-copain, mais avait l'air pour tant différent. Et ses yeux, ses yeux ! Il était a croquer. Mais pour l'instant, ce n'était pas l'heure de penser à ça.
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MessageSujet: Re: Watch out! | Julianna L.V. Watch out! | Julianna L.V. EmptyDim 11 Avr - 20:24

En entendant les effusions d'excuses de la jeune fille et en s'assurant une dernière fois qu'il n'y avait pas de quoi fouetter un chat, William finit par se calmer. Il leva enfin les yeux sur celle qui avait foutu sa journée en l'air - il détestait commencer sa journée par un incident de ce genre, ou de tout autre genre, à vrai dire. Elle était assez jolie, les cheveux bruns, un petit air de rat de bibliothèque mais c'était tout à son avantage. Elle n'avait pas l'air stupide ou quoi que ce soit mais elle lui était tout de même rentré dedans. La dernière fois que quelqu'un l'avait embouti, sa voiture avait fini à la casse et son père l'avait privé de moyen de transport pendant un mois avant de se décider à lui en racheter une autre - oui, c'était ça, d'être riche et irrésistible, même par rapport à ses parents. En plus, il avait tendance à considérer les voitures de sport comme une sorte de trésors inestimables, alors il était normal pour lui de s'affoler à la moindre égratignure. Toutefois, il ne put s'empêcher de sourire lorsque la demoiselle proposa de lui payer la réparation. Avait-elle seulement une idée de ce qu'une simple égratignure sur une Ferrari de cet acabit pourrait lui coûter? Il en doutait franchement. Elle n'avait pas l'air d'être une pouilleuse finie mais il ne l'avait jamais vue auparavant parmi ses fréquentations et il se demandait bien à quel confrérie elle pouvait bien appartenir pour qu'il ne l'ait jamais aperçu - si jamais elle appartenait à une confrérie, bien sûr, ce n'était pas le cas de tout le monde... D'ailleurs les étudiants qui ne participaient pas au système grec rataient une bonne partie de l'expérience universitaire. En tous cas, c'était ce que pensait William, qui avait découvert pleins de nouvelles choses grâce à sa maison.
Quoi qu'il en soit, pour en revenir à la brunette qui bafouillait devant lui, il songea un instant à simplement passer à autre chose, mais il voulait profiter encore un peu plus de la situation. Il voyait bien qu'il était en position de force: c'était bien elle qui l'avait "embouti", non? Pourquoi alors ne pas faire durer le plaisir?

- T'es sûre d'avoir l'âge légal pour conduire, déjà? Non parce que si on laisse se balader des gosses au volant qui pourraient endommager toutes les voitures à l'horizon, ce serait grave, tu vois.

Il lui administra un regard méchant et hautain qui le mit de meilleure humeur. Ah, voilà qui était mieux: engueuler quelqu'un de bon matin n'était peut-être pas une si mauvaise idée que ça. La fillette en plus était tellement petite et menue qu'elle n'avait franchement pas à ouvrir sa gueule, sinon quoi elle risquait gros. Oh, il n'était pas du genre à frapper les filles, ni à les menacer, à vrai dire, mais toute cette histoire avec Evan l'avait mis à bout, alors il fallait bien évacuer ça quelque part. Il songea alors que, si la jeune fille pouvait se montrer tranquille après ça, il pourrait carrément s'excuser et l'inviter à prendre un café quelque part - au diable les cours et les examens ! Il avait bien besoin de se détendre un peu, ne serait-ce qu'en faisant la cour à la première venue, qu'importe ce qu'il en résultera par la suite. En effet, voir une fille fondre à la vue de son charme était suffisant pour lui booster le moral, et lui ne demandait que ça. Il regarda donc fixement la jeune fille, attendant une réaction de sa part, s'attendant presque à ce qu'elle s'en aille - c'est ce que lui, aurait fait, si quelqu'un lui prenait la tête pour des broutilles - et réfléchissant déjà au café où il l'inviterait. Il devait bien y avoir un Starbucks dans les environs - déguster un café debout près d'un stand sur le campus n'était pas une perspective très envisageable, à vrai dire. Il se rappela d'ailleurs la dernière fois où il avait acheté un café du campus. Il n'y avait qu'un de bon, et il se vendait près de la bibliothèque. Les autres étaient tous plus infects les uns que les autres. Or, ce jour-là, il n'avait pas le temps de se rendre jusqu'à la bibliothèque, aussi se contenta-t-il du premier venu... Autant dire qu'il regretta tout de suite de ne pas s'être bougé le cul un peu plus tôt de son lit. Il recracha donc rapidement le liquide supposé être du café et assista à son premier cours de la matinée les yeux à demi clos. Une bonne leçon pour le reste de son année car il ne prenait même plus la peine d'aller en acheter: il le faisait lui-même en cas de besoin et le buvait chez lui avant de sortir - ou le trimballait avec lui dans un thermos lorsqu'il n'avait pas le temps de le déguster tranquillement dans sa chambre à cause d'un cours à ne pas rater ou d'un rendez-vous important. Le Starbucks, toutefois, était une alternative alléchante. En effet, il adorait s'asseoir sur l'un des fauteuils du café, de préférence près de la vitre, à regarder les passants aller et venir, qu'il soit seul ou accompagné. Et il lui semblait bien qu'aujourd'hui, il n'allait pas tout à fait être seul...
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MessageSujet: Re: Watch out! | Julianna L.V. Watch out! | Julianna L.V. EmptyDim 11 Avr - 22:07

    Toujours s'excuser après une bêtise.
    Je n'allais pas me faire avoir; Non, je ne voulais pas. Je n'étais pas si faible. Je ne suis pas comme toute ces filles qui courent après les gars, non. Ce n'était pas moi. Il ne fallait pas que je tombe sous son charme, ça m'était interdit. Mais qu'est ce que je racontais ? A force de penser dans ma tête, je me mettais à penser et dire n'importe quoi. Je secouais légèrement la tête pour retrouver mes esprits. Il était là devant moi, et se mit à parler.

      - T'es sûre d'avoir l'âge légal pour conduire, déjà? Non parce que si on laisse se balader des gosses au volant qui pourraient endommager toutes les voitures à l'horizon, ce serait grave, tu vois.

    Ses paroles me mirent hors de moi. Comment osait-il ? Je ne le connaissais même pas, il ne me connaissait pas non plus et il osait me parler sur se ton. Déjà, faisait-il partit de l'université ? C'est vrai que je ne l'avais jamais vu par ici. Pour tant, vu sa façon de s'habiller et sa belle gueule de petit prétentieux, j'aurai du le remarquer. Il doit être populaire et beaucoup de filles doivent être à ses pieds ; mais ce ne sera pas mon cas, je vous rassure. Enfin, pour en revenir à ce qu'il disait, je ne pense pas être si petite que ça tout de même, j'ai 20 ans ! J'ai perdu mon visage d'enfant... Du moins, je pense ne plus ressembler à une gamine de 13 ans. Je n'avais jamais eu d'accident, bien que ce soit dans ma nature d'être maladroite et que ma voiture soit 10 fois plus grande que moi. Je faisais toujours très attention. C'est juste que ce matin, j'étais pressée et je n'avais pas fais gaffe.
    Son air prétentieux m'agaçait fortement. Je lui avais proposé de payer les réparations - Quelque sois le prix, ma famille étant toujours prête à me dépanner pour le moindre centime - et il osait encore venir la ramener. Ca m'énervais à un point que je sentais que je commençais à bouillir de l'intérieur. J'ouvris alors la bouche, sur le point de me mettre à gueuler comme une folle furieuse "Que ce n'était rien, qu'il n'avait pas à me parler comme ça et qu'il allait tout de suite se calmer sinon je re-rentrais dans ma voiture et cette fois ci, je causais un vrai accident", mais tout ce que j'allais faire, c'est l'énerver encore plus et m'attirer des ennuis.

      - J'pourrai savoir qui tu es pour me parler ainsi ? C'est vrai, je t'ai rentré dedans certes mais je me suis excusée, je t'ai même proposé de payer les réparations & tu continues de t'énerver. Que dois-je faire de plus pour me faire pardonner ?

    J'avais dit ça le plus calmement que je pouvais. Mais toute cette histoire allait la mettre en retard. Elle regardait un coup l'heure à son compteur, il était déjà 10h55. Il lui restait 5 minutes pour garer sa voiture correctement, courir jusqu'au bâtiment, chercher sa salle... Elle serait certainement en retard. Elle s'approcha donc de sa voiture et sortit son sac. De celui-ci, elle attrapa un chéquier et un stylo et s'appuya sur son capot pour le remplir, tout en s'adressant à lui

      - Bon, je dois aller en cours, j'ai pas le temps pour ce genre de bêtises. Il te faut combien pour faire disparaitre cette petite égratignure ? Dis, et dépêche toi ! Il est 55 et je vais finir par être en retards en cours.

    Elle ne voulait pas rester un instant de plus avec lui, elle ne le supportait pas. Elle se tourna vers lui en attendant une réponse, en espérant qu'il ne mette pas trop longtemps à réfléchir sur le nombre de zéros et surtout, qu'il n'abuse pas; Elle pouvait peut-être demander de l'argent à son beau-père comme il lui avait dit avant qu'elle n'entre à l'université, mais ce n'était pas une raison pour abuser. Ca la gênais plutôt de lui emprunter de l'argent, ce n'était pas une banque...
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MessageSujet: Re: Watch out! | Julianna L.V. Watch out! | Julianna L.V. EmptyDim 11 Avr - 22:51

Son petit air frustré et énervé amusa fortement William. Il la laissa parler sans rien dire, un petit sourire en coin qu'il ne se gêna pas pour afficher et un regard attendri aux yeux. Il voyait bien qu'elle se contenait pour ne pas l'insulter comme l'aurait fait tout autre petite fille de riche en soif d'attention - il en avait l'habitude, de toutes manières, et il avait appris à passer outre les insultes et les critiques, puisqu'il savait parfaitement différencier ses défauts de ses qualités et qu'il n'avait pas besoin de quelqu'un d'autre pour le faire à sa place. Le jeune homme avait en effet conscience de l'air supérieur qu'il adoptait presque inconsciemment - pour ne pas dire totalement - et qui devait exaspérer bien des gens, tout comme il avait conscience du fait qu'il pouvait être très grande gueule pour n'importe quelle broutille. Tout ceci, il le savait pour avoir maintes et maintes fois avoir récolté des remarques de la part de tout un chacun, remarques qu'il prenait plus pour des compliments qu'autre chose, étant donné qu'il faisait exprès d'énerver les gens autour de lui lorsque lui-même se sentait de mauvaise humeur. Ce n'était donc pas une jeune fille qui ne lui arrivait même pas à l'épaule qui allait y changer quoi que ce soit. Elle l'amusa d'autant plus lorsqu'elle sortir son chéquier, bien décidée à se débarrasser de lui aussi facilement et aussi rapidement. Il s'approcha alors d'elle, lui enleva son stylo des mains et le fit tourner entre ses doigts. Il fit mine de réfléchir, les yeux levés au ciel et une petite moue tout ce qu'il y a de plus adorable, à la question de la jeune fille: que devait-elle faire de plus pour se faire pardonner? Evidemment, il en avait déjà sa petite idée, mais il préféra faire durer son silence. Il resta ainsi, pensif, pendant quelques secondes qui durèrent une éternité, avant de finalement dire:

- Offre-moi un café. On sera quittes.

Il lui adressa un sourire resplendissant qui avait le don de faire son petit effet. Il songea au cours qu'il allait rater si elle acceptait d'y aller avec lui: histoire de l'art. Ce n'était pas très barbant, contrairement à ce que l'on pourrait en penser, mais ce n'était pas capital non plus, il pouvait facilement s'en passer. Restait à savoir si la jeune fille - il fallait qu'il songe à lui demander son prénom, à celle-là -, si elle aussi pouvait se permettre de sécher, quoi qu'avec son petit air pressé, on aurait cru que la survie de la terre en dépendait. Oh de toutes manières, il saurait la convaincre, après tout, c'est elle qui voulait se faire pardonner, n'est-ce pas? Il se rendit compte qu'il devait avoir l'air détestable de profiter ainsi de la situation, mais il n'en avait strictement rien à foutre. Et puis, il commençait presque à apprécier la petite. Elle avait un semblant de répondant, et puis elle était mignonne, avec son mètre cinquante, soixante tout au plus. Le genre de fille que tout le monde aimerait serrer dans ses bras, un vrai ours en peluche ambulant. Et enfin, il fallait absolument qu'il se change les idées. Il est vrai que ces derniers temps, il avait tendance à invoquer l'excuse Evan pour faire tout et n'importe quoi, mais ce n'est pas comme si ce n'était "qu'une" excuse. Il était réellement mal en point et tout nouveau visage ne lui faisait que du bien. Il abandonna donc une minute son air d'abruti condescendant et ajouta, face à l'air sceptique de la jeune brunette:

- Allez, ça ne peut pas te faire de mal. Je m'appelle William, au passage.

Il la gratifia une nouvelle fois de son adorable sourire et attendit que le charme opère. De toutes façons, il était prêt à insister le temps qu'il faudrait, il n'était pas du genre à baisser les bras et n'avait pas les mêmes principes que ces boutonneux d'adolescents qui refusaient de parler aux filles en prétextant leur orgueil et leur fierté. Au contraire, lui trouver que la femme était la plus merveilleuse créature sur terre, aussi ne se privait-il vraiment pas de sa compagnie - surtout lorsqu'elle était aussi jolie que ce petit bout de chou qui se tenait devant lui.
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MessageSujet: Re: Watch out! | Julianna L.V. Watch out! | Julianna L.V. EmptyLun 12 Avr - 0:14

    Les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes.
    Son regard et son sourire me paralysaient. J'étais comme.. Envoutée. Deviendrais-je comme toute ces filles qui courent après les plus beaux garçons du campus ? C'est vrai que depuis que je suis ici, j'avais changée, mais pas à ce point... Il ne fallait pas que je me délaisse de mes croyances. Je ne voulais pas devenir comme elles, je voulais être différente. Et pour tant, il était si beau et n'avait pas l'air si méchant que ça... Dans le fond, je comprenais son énervement, je pense que j'aurai réagis pareil face à cette bêtise. Peut-être même pire d'ailleurs. Je me voyais déjà sauter sur la personne qui aurait abimé la voiture que beau papa m'avait offert.
    Il s'était approché de moi. Qu'allait-il faire ? Je commençais à me poser pas mal de questions. C'était dans mon habitude d'être inquiète pour des choses sans intérêt, mais je comptais bien ne pas me faire avoir. J'analysais chaque regard, chaque parole, chacun de ses faits & gestes au point que ma tête commençait à chauffer et mon esprit s'embrouillait. C'était la routine pour moi, et pour tant quelque chose clochait ; mais je ne savais pas quoi. Il fallait que j'arrête avec mes soupçons, ça ne finirait que par m'attirer des ennuis.
    Après s'être approché de moi, il a fini par attraper mon stylo. Peut-être voulait-il noter la somme lui même, pour être sur que je n'ai pas raté de chiffre, jusqu'à ce qu'il se mette à faire tourner le stylo entre ses doigts en regardant le ciel avec un air que je trouvais vraiment idiot. C'est après quelques secondes qu'il se décida enfin à ouvrir la bouche pour parler :

      - Offre-moi un café. On sera quittes.

    Un café ? Un simple café, il ne demandait rien d'autre ? Pas d'argent ? Ce mec était vraiment fou ! J'étais là, prête à vider mon compte en banque pour ne plus jamais avoir affaire à lui et surtout ne plus jamais le revoir et il me demandait un café. Ca me surprenait d'autant plus que je n'aurais jamais pensé que ce serait son style de demander un truc pareil, mais au moins il avait le mérite de ne pas faire le salaud avec moi.
    Je regardais une dernière fois l'heure. 11h. Il était trop tard pour aller en cours à présent ; J'étais tentée de lui proposer d'y aller tout de suite, au moins je serai débarrassée. Ce n'est pas que je n'apprécierai pas sa compagnie, j'étais sure que c'était un garçon charmant dans le fond, mais c'est juste que je n'aime pas avoir des "dettes". Puis, si c'était le genre de personne à harceler les gens pour avoir ce qu'il veut, je préférais ne pas avoir affaire plus longtemps à lui. Avant que je n'eu le temps de dire quoi que ce soit, il reprit la parole :

      - Allez, ça ne peut pas te faire de mal. Je m'appelle William, au passage.

    William, William.. Il se prénommait comme le fils de la dame avec qui mon père s'était marié. C'était un prénom que je trouvais charmant, certes, mais il me rappelait l'énorme connerie et tout les mauvaises blagues que ce garçon qui me servait de "demi frère" m'avait fait. Des blagues étaient détestables, si détestable que chaque fois que j'y pensais, je ne pouvais m'empêcher d'entrer dans une colère noir. Mais ce jeune homme avait l'air plus sympa qu'il ne le faisait paraitre, je serai donc capable de ne pas le mettre dans le même sac que lui... Du moins, j'espérais ne pas me tromper.

      - Enchantée, William... Moi c'est Julianna. Et c'est d'accord pour le café ; Laisse moi juste deux minutes, le temps de garer ma voiture et je suis à toi.

    Je suis à toi !? Qu'est ce qui m'avait prit de dire ça ? Maintenant, il allait penser qu'il pourrait faire ce qu'il veut de moi. Ah, quelle idiote je fais ! Enfin, ce qui est dit est dit, et maintenant il m'était impossible de revenir sur mes paroles. Je récupérais donc mon stylo. Le contact qu'il y eut entre sa main et la mienne lorsque je le prenais me procura un frisson, une sensation de bien être. Il avait la peau douce comme de la soie, il devait certainement bien prendre soin de son corps. Je retirais ma main lentement avant de le regarder droit dans les yeux, puis de me retourner vers mon sac pour ranger mon chéquier, mon stylo de sorte à ce que je puisse expédier tout ça dans ma voiture.
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MessageSujet: Re: Watch out! | Julianna L.V. Watch out! | Julianna L.V. EmptyLun 12 Avr - 1:07

[Hahaha, elle m'éclate, ta Julianna.]

William observa la stupeur et l'étonnement puis la suspicion et enfin la résignation défiler sur le visage de la jeune fille, sans doute partagée entre l'envie de le traiter de cinglé, de le remercier de ne pas en avoir fait un plat - ou du moins, plus qu'il n'en avait déjà fait un - et de gentiment lui dire d'aller se faire foutre, mais au moins, il sentait qu'elle ne lui était pas indifférente, et c'était largement suffisant, pour lui. C'était déjà ça de gagné, en cette matinée merdique. La jeune fille s'appelait donc Julianna. Un peu long, mais joli, assez poétique, à vrai dire. Il était sûr qu'il pouvait lui pondre une ou deux rimes s'il était plus en forme, mais il ne se sentait pas vraiment d'humeur créative, aussi laissa-t-il tomber cette idée quelque peu grotesque - quoi que, son expérience avait fini par lui prouver qu'une fille ne pouvait jamais résister aux pouvoirs des mots, surtout lorsque son prétendant était prêt à se tourner au ridicule simplement pour la séduire, et encore plus lorsqu'il était prêt à lui réciter du Shakespear ou du Molière en public. William se contenta donc de parler comme tout le monde:

- Julianna, c'est un prénom très joli. Plein de promesses, à vrai dire...

Il lui lança un regard entendu et approcha sa main du visage de la jeune fille pour enlever une mèche qui lui barrait les yeux. Ses cheveux étaient doux et (avaient l'air propre, mdr) glissaient facilement entre ses doigts. L'espace d'une seconde, il se surprit à imaginer le contact de ces mêmes cheveux avec sa peau, au réveil, dans son lit, et il ne put réprimer un sourire de contentement. Toutefois, lorsqu'il entendit la jeune fille dire qu'elle allait elle-même garer sa voiture, il revint tout de suite à la réalité. Il sauta d'ailleurs sur l'occasion pour remuer le couteau dans la plaie encore une fois, juste pour le plaisir - après tout, il était en droit de dire tout ce qui pouvait lui passer par l'esprit. Entres autres. Il barra donc le chemin à la jeune fille et posa sa main sur la portière avant de la voiture qui avait causé tous leurs problèmes.

- Ah non, il est hors de question que tu conduises, pas après tout ce que tu as déjà fait. Les clés.

Il tendit la main pour lui signifier qu'il voulait justement les clés, pour éviter tout autre désastre. Bon, il voulait surtout faire son gros macho, mais il adorait jouer le rôle du mec au maximum, même quand ce n'était pas forcément nécessaire. Bon là, il fallait avouer que la voiture était dangereusement proche de la sienne, donc il préférait s'assurer lui-même de l'éloigner d'abord du lieu du crime avant de la garer à des kilomètres de là, histoire de. Et puis, il n'y avait pas plus têtu que lui, donc elle n'avait pas intérêt à refuser quoi que ce soit - de toutes façons, au point où elle en était, ça ne lui ferait pas de grande différence... Il n'avait d'ailleurs pas manqué de remarquer les derniers mots qu'elle avait prononcés, et l'expression sur son visage qui avait tout de suite suivi. On aurait dit qu'elle se réprimandait elle-même d'avoir dit quelque chose qu'il ne fallait pas, et c'était particulièrement drôle à voir étant donné qu'elle s'était trahie sans le vouloir. Ainsi elle allait être tout à lui... Ce n'était franchement pas pour lui déplaire, mais William n'était pas un gros porc en chaleur, alors il jugea utile de préciser ceci:

- Ne t'inquiète pas, je ne compte pas te harceler sexuellement pour une histoire d'égratignure. Je pourrais, mais ce n'est rien de plus qu'un café, là.

Il lui adressa un petit clin d'œil presque imperceptible, et un autre de ses sourires puis il attendit qu'elle lui file les clés, histoire d'en finir une bonne fois pour toutes avec cette histoire de voitures.
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MessageSujet: Re: Watch out! | Julianna L.V. Watch out! | Julianna L.V. EmptyLun 12 Avr - 3:14

    Comment résister à la perfection ?
    En l'espace de quelques minutes, j'avais l'impression de m'être transformée en ce que j'appelle "Les croqueuses d'hommes", c'est à dire environ 95% du campus.. Voir peut-être plus, même. Mais comment lui résister ? Il était devenue une autre personne. La personne arrogante et hautaine qu'il était était devenue une personne gentille, douce et attentionnée. Peut-être jouait-il un rôle, peut-être se fichait-il de moi, mais il me rappelait étrangement mon ancien copain. Je ne pouvais le sortir de mon esprit.
    Je ne fis même pas attention à ce qu'il me disait. J'étais envoutée. Il s'approcha de moi, me toucha le visage et passa sa main dans mes cheveux. Mes yeux brillaient de mille feu, j'étais en admiration devant cette homme. Je ne le connaissais que depuis quelques minutes mais je me sentais bien. Trop bien. Ce n'était pas réel. Mais qu'est ce que je pouvais y faire ? Qu'est ce que je pouvais dire ? J'ai passé ces 4 dernières années à attendre que le bon gars se présente, pour me faire oublier cet ordure qui m'avait fait du mal, malgré que je ne sois pas prête à retomber amoureuse et tout à coup, William est apparu. Il ne ressemble en rien à l'homme que j'imaginais ; Il est hautain, prétentieux, arrogant et impossible à première vu et pour tant, je ressentais quelque chose. Non non, ce n'est pas de l'amour et non, je n'étais pas en train de tomber amoureuse, je ne croyais pas au coup de foudre. C'était juste de l'attirance. Une très forte attirance qui me troublait fortement, mais qui me fit pour tant prendre conscience qu'à présent, je devais tourner la page et vivre ma vie comme je l'entends.
    Je tournais la tête, gênée de son acte avant de retourner vers ma voiture vers ma voiture. Je n'eus pas le temps d'aller plus loin que je me fis stopper par le jeune homme, qui me barra la route avec son bras.

      - Ah non, il est hors de question que tu conduises, pas après tout ce que tu as déjà fait. Les clés.

    Après tout ce que j'avais fais.. C'est à dire rien du tout ouais ! Il y avait à peine une égratignure et il pleurait toujours pour ça. Comptait-il encore revenir sur ça longtemps ? Tout compte fait, je n'aurai peut-être pas du accepter sa demande et aurais du insister pour le payer, ça m'aurait certainement évité l'ennui d'une dispute, ou chamaillerie éventuelle. En tout cas, je n'avais plus envie de me prendre la tête avec des broutilles pareilles, c'est pour cela que je lui donnais les clés sans broncher. Je tirais juste un peu la gueule, vexée qu'il remette ça sur le tapis alors que j'espérais passer un bon moment avec lui. Puis, il ajouta quelque chose qui m'étonna fort :

      - Ne t'inquiète pas, je ne compte pas te harceler sexuellement pour une histoire d'égratignure. Je pourrais, mais ce n'est rien de plus qu'un café, là.

    J'écarquillais mes yeux à un point qu'ils étaient prêt à sortir de leur orbite. Il lisait dans mes pensées ? Au moins, j'étais rassurée. "Il pourrait", mais il ne fera point. Il ajouta un petit clin d'oeil à sa phrase qui me mis mal à l'aise. Je me sentais vraiment mal, dans le sens où je me sentais gênée. Très gênée même. Ses yeux, sa bouche, son visage, ses cheveux, ses airs.. Chez lui, tout me rendait folle. Bien que l'envie de lui sauter me pendait au nez comme on agiterait un bonbon devant le visage d'un enfant, je ne ferai rien. J'étais bien trop timide pour oser faire quoi que ce soit. Je ne cessais de me mordre l'intérieur de la joue pour me faire reprendre mes esprits ; ainsi, j'arrêterai peut-être de me faire des films. Ce gars s'en foutait complètement de moi. Ce n'était, selon moi pas le genre de type qui voudrait entretenir une relation sérieuse avec une fille, puis après tout je ne le connaissais pas alors pourquoi me poser autant de questions et m'embrouiller l'esprit pour quelqu'un que je ne reverrai probablement jamais ? Je m'écartais de la voiture tout en continuant de réfléchir à cela. En fait, je crois que j'avais envie de le connaitre. Je lui glisserai alors discrètement mon numéro dans une de ses poches, puisque je n'oserai jamais lui demander le sien de vive voix, en espérant qu'il me rappelle et accepte qu'on se revoit un jour.

      - Pas de bêtises avec mon auto pour te venger, hein !

    Puis je me mis à rire légèrement, tout en étant gênée. J'espérais juste que tout se passerait bien & que passerions un bon moment tout les deux.

    [ Désolée q'ce soit un peu nul et du temps de réponse mais yé 3:14 du matin, chui un peu out xD En plus j'parle au micro avec un ami donc j'ai du mal à me concentrer x_x ]
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