On a tous besoin de quelqu'un [PV=Aubrey]

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On raconte que certaines choses ne s'achètent pas, pourtant ce matin que je me réveille, mes yeux s'ouvrent sur une jeune femme d'une beauté surprenante. Sur la table de chevet deux verres de whisky dont un vide que je devine être le mien. Je prends le verre plein et le bois sans me poser de questions. Un baiser sur le front de cette jeune femme endormie dans mon lit et cette question de savoir si certaines choses ne s'achètent pas. Non je n'ai pas payé cette jeune femme pour qu'elle couche avec moi, mes habits et ma façon de me tenir dans la société s'en sont largement occupés. C'était un constat assez terrible que celui-là, mais qui se plaindrait de passer la nuit avec une beauté époustouflante dans les bras ? Certainement pas moi, alors pourquoi s'en inquiéter. Ne vous y méprenez pas, j ne suis pas du genre à collectionner les conquêtes, mon objectif n'est pas d'établir un record quelconque ou de me vanter d'un nombre. C'est juste un plaisir, rien de plus qu'un plaisir. Comme certaines prennent un malin plaisir à écrire, d'autres à boire, moi c'est un plaisir que j'apprécie. Evidemment dis comme cela d'un jeune homme toujours soigné et plutôt très riche, cela peut paraître un mensonge pour masquer une arrogance et pourtant il n'y a pas besoin d'une relation charnelle prononcée pour du plaisir. Je savais me contenter d'un moment de tendresse, tranquillement enlacé dans les bras d'une demoiselle, sans forcément plus que des baisers, voir rien de plus qu'une étreinte. Dans tout cela le sexe n'était jamais qu'un bonus, un plaisir supplémentaire, mais pas nécessairement indispensable.

Je restais bien trop distant avec les gens pour pouvoir tomber amoureux, faut-il dire aussi qu'aucune femme n'a eu le courage de s'attaquer assez à ma personne, alors ce genre de relations volage me convenait parfaitement. C'est étrange en y réfléchissant, Jeffrey avait toujours été du genre à croire dans les relations longues et amoureuses, mais je n'ai jamais rencontré une seule de ces petites amies. Ou peut-être qu'il n'en avait pas. Difficile à dire, sur certains points le jeune homme restait un mystère pour moi, mais sur bien des points, il avait parfaitement raison. Et puis j'étais indéniablement très différent de Jeffrey, lui avait ce côté sensible qu'il montrait, ne craignant pas de montrer ce qu'il appréciait et ce qu'il ressentait. Moi je gardais ce côté distant avec les gens, sans en être de l'arrogance, c'était juste une distance que je laissais dans les discutions, une façon de parler qui se voulait monotone, ne trahissant pas d'émotion, comme un détachement total quand à ce qui m'entoure. C'est là je suppose ce qui avait découragé la majorité des demoiselles que j'avais rencontré à chercher une relation qui durerait plus d'une nuit avec moi. En avais-je envie ? Est-ce qu'une partie de moi pouvait désirer quelque chose de plus intime avec une fille ? Pas vraiment, je ne savais pas vraiment en réalité, je me demandais d'ailleurs comment mon père avait pu réussir à épouser ma mère s'il se détachait ainsi des sentiments qu'il m'apprenait à le faire. Avait-il seulement un jour ressenti ce qu'est l'amour ? Aujourd'hui cela ne faisait surement plus aucune différence, mais j'aurais aimé savoir ce que ça fait, aimer. C'est étrange le pouvoir qu'a mon téléphone de toujours sonner quand je me perds dans des pensées stupides. Je l'ouvre et regarde le message qui s'affiche. Un sourire passe sur mon visage, une belle journée en perspective.

Direction suivante, la cuisine, j'y prépare un petit déjeuner moi-même, une habitude que j'avais avec Jeffrey, nous ne vivions pas en couple, mais nous le faisions pour les filles avec qui nous avions passé la nuit. Tout était fais maison, du café (bien entendu que je ne faisais pas pousser) jusqu'aux petits pains. J'aimais cette odeur de petit déjeuner qui emplissait la cuisine tandis que sur le plateau apparaissait petits pains, tasses de cafés, couteau, petite coupelle présentant beurre et diverses confitures. Je revins dans la chambre pour constater que la belle avait ouvert les yeux et me regardait avec un sourire sur le visage, sourire que je lui rendis bien entendu, et nous prîmes un petit déjeuner tout en discutant de ces futilités dont discutent les gens qui savent qu'ils ne se reverront plus une fois leur temps commun passé. Rien qui créerait des attaches, des sujets généraux, en général juste de l'actualité. Et finalement après une petite heure de ce petit jeu, la jeune femme posa ses lèvres sur les miennes avant de me dire « au revoir ». Je lui rendis son baiser et sa salutation reçut en réponse un sourire et un signe de main. La prote refermée derrière elle, le sourire s'effaça, la journée promettait d'être belle, mais encore fallait-il un minimum être présentable. Alors direction la chambre pour prendre des habits, puis direction la salle de bain histoire d'être présentable.

Une douche, un brossage de temps, une mise en place de cheveux, deux trois coups de rasoirs et un dernier ajustement de cravate plus tard, j'étais prêt à partir. Direction l'Université où je devais rencontrer mademoiselle Aubrey Hammersmith, même si celle-ci ne le savait pas. Elle était étudiante en troisième année d'informatique, et elle était boursière, c'est fou ce que l'on peut faire avec un peu d'argent. Pour le reste il faut prévoir, et ainsi, alors que le cours de la demoiselle se terminait, je la regardais quitter la salle, attendant qu'elle ne soit seule pour venir la voir. Pas que cela me dérange d'être vu avec elle, au contraire, je ne portais aucun jugement sur les personnes selon la matérialité de leurs avoirs. Et c'est quand elle s'éloigna dans le parc que je la rattrapais, c'était une belle journée ensoleillée, mais je devais avouer que ma tenue me semblait trop formelle pour la rencontre qui allait suivre. Pantalon chino noir, chemise en coton d'un anthracite clair et une cravate noire. De cette voix monotone et posée que j'avais, je dis, tandis que je marchais derrière la demoiselle:

- Mademoiselle Hammersmith, est-ce qu'il est possible de vous parler quelques minutes ?

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Aubrey se reveilla de plutôt bonne heure pour aller en cours, mais ce fut un bon reveil puisqu'elle se reveilla aux côtés de son copain, Shaun. Ca lui faisait le plus grand bien de le savoir avec elle, il lui avait bien trop manqué pendant le mois dernier et elle n'avait pus aucunement l'oublier comme elle avait voulut faire.. Ils se levèrent ensemble car ils reprenaient à la même heure, Aubrey alla directement sous une des douches de la confrérie pour bien se reveiller directement. Elle finit ensuite par s'habiller, se passant un mini short noir accompagné d'un haut violet qui lui allait à ravir. Elle repassa ensuite dans la salle de bain pour se laver les dents, se coiffer, se laissant ses cheveux détachés et se maquiller, se mettant un peu de crayon noir mais n'abusant jamais sur le maquillage, elle se mit un peu de gloss sur ses lèvres avant de se parfumer. Elle revint dans sa chambre tandis qu'elle croisa Shaun dans le couloir auqel elle vola un baiser, lui gagnant la salle de bain. Elle vérifia que rien ne manquait dans son sac pour cette journée, mais non apparemment rien, juste son portable qu'elle mit quelques instants à trouver dans sa chambre. Par la suite, elle put quitter sa chambre pour gagner la salle commune des THETA où se trouvaient quelques étudiants qui prenaient leur p'tit dejeuner. Elle retrouva là bas Shaun avec César et ils passèrent un p'tit instant ensemble, le temps d'un bref p'tit dej' avant de se rendre tous en cours.
Le premier cours de la jolie brune se passa plutôt bien, il s'agissait d'un cours de mathématique et vus qu'elle aimait ça et qu'elle était douée, ce n'était pas le cours le plus ennuyant pour elle, bien au contraire. Une fois ce cours finit, elle sorti de sa salle en disant à plus tard à des connaissances de classe avant de se diriger vers l'extérieur de l'université, plus précisément à un des parc de celle-ci, endroit où elle adorait aller se poser tranquillement quand elle avait une pause, pour réviser un peu ou bien lire.. Alors qu'elle commençait à parcourir le parc, son sac sur son epaule droite, une voix derrière elle l'interrompue et la fit se tourner.. Elle aurait crus avoir à faire à un prof' puisqu'on l'avait appeler Mademoiselle Hammersmith, il n'y avait que les prof' qui l'appeler ainsi mais elle fut surpris de tomber sur un étudiant.. Et d'ailleurs elle le reconnut, c'était un EPSILON, elle en avait déjà un peu entendu parlé mais ne le connaissait pas personnellement, de toute façon elle n'en avait pas l'envie particulièrement car elle le trouvait vraiment arrogant. Et donc se fut surprise qu'elle le regarda dans son bel habit.. Il allait où comme ça? A une reunion de travail ou quoi? Bref, elle n'y fit pas plus attention et se contenta de se demander ce qu'il lui voulait et comment il connaissait son nom..

Hum Oui.. C'est pour quoi?

Lui demanda t-elle l'air encore assez sceptique qu'il vienne lui parler d'un coup..et surtout elle se demandait ce qu'il avait bien à lui dire. Aubrey le regardait avec son air intérogateur, attendant une chose qu'il lui dise ce qu'il avait à lui dire pour aller tranquillement se poser à son coin habituel..

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Prendre les gens de haut n'était pas vraiment une chose que j'avais l'habitude de faire, j'essayais de porter le moins de jugement possible, c'était plus facile de passer inaperçu quand on ne jugeait. Je ne donnais pas d'étiquettes aux gens, comme si ils n'en avaient pas déjà assez avec tous ceux qui se permettaient de juger comme s'ils détenaient une vérité universelle que rien ne peut défaire. Cependant il fallait bien avouer que les Epsilon avaient réputation d'être riches et particulièrement arrogants, c'était sans doute vrai, même si j'essayais autant que je pouvais d'échapper à cette image. Pas une chose bien évidente, mais au moins j'avais pour moi ma conscience de ne me pas me complaire dans une arrogance certaine. Et puis c'était plus facile de ne pas se laisser aller à l'arrogance quand on avait une estime de soi finalement pas si forte mais surtout qu'on ne laissait pas les gens approcher trop près de vous. Pas dans le sens où je les méprisais froidement mais dans le sens où je marquais une distance dans mes propos. Je marquais toujours une distance, surtout émotionnelle, et dire que je croyais avoir tiré un trait sur le passé, mais non l'éducation de mon père était encore parfaitement présente, ne pas juger, ne pas se laisser approcher et surtout ne pas prendre de décision arbitraire. Beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît pour beaucoup de monde ! Ce n'est pas du tout évident de ne pas juger les gens et de ne pas prendre des décisions arbitraires.

Mais malgré cette distance que j'entretenais avec les gens, il arrivait que j'ai besoin de quelqu'un, après tout, personne ne peut être parfait dans tous les domaine et il est évident que tout le monde, un jour ou un autre, a besoin de quelqu'un. Tant que possible j'essayais de faire un peu de bien dans mes actions, choses peu évidentes et souvent à peine perçu par les gens. En tous les cas, aujourd'hui il se trouvait que j'avais besoin de quelqu'un qui s'y connaisse en informatique et ça tombait bien puisque l'Université proposait un cursus dans le domaine de l'informatique, ne restait donc qu'à espérer que cela se passe bien avec la personne. Seulement il est également important de choisir correctement la personne pour éviter de demander à cinquante personnes, aussi je m'étais débrouillé pour obtenir une fiche des élèves, choses finalement peu difficile quand on sait que l'argent ouvre de nombreuses portes. Mon choix n'avait pas été fais au hasard, mais il n'avait pas été purement objectif puisque je n'avais jamais vu la jeune femme avant d'arriver en cet instant dans le parc. Le fait qu'elle soit mignonne était une sorte de bonus dans la rencontre, mais ne perdons pas de vue que cette rencontre n'a pas forcément à voir avec un jeu de séduction. Ca pourrait être marrant en y pensant, mais revenons plutôt à notre affaire. Tranquillement, et toujours de cette voix détachée et monotone que j'avais, j'expliquais à la demoiselle ce que j'attendais d'elle:

- Pour être ce qui se fait de plus direct, j'ai besoin de vos talents en informatique. Je m'y connais plu en économie et en gestion boursière que pour splitter les écrans et gérer des flux RSS. J'aurais besoin que vous le fassiez sur mon téléphone portable, si évidemment cela ne vous dérange pas. Il va également de soi, que je ne suis pas du genre à simplement demander sans rien donner en retour, mais avant de venir là, seriez-vous d'accord ?

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Aubrey était de nature plutôt généreuse, elle donnait toujours une p'tite pièce aux sans abris qui faisaient la manche dans la rue, ou elle donnait un coup de main à ceux qui en avait besoin si elle pouvait être utile. Oui elle acceptait mal le fait qu'il puisse exister tant d'écard social dans un pays comme les Etats-Unis! Pour prendre un exemple, elle trouvait celà abhérant le salaire d'un joueur de football ou encore d'un acteur! Elle trouvait que le boulot qu'ils faisaient ne vallaient le salaire qu'ils recevaient. Mais bon elle n'y pouvait pas grand chose, et n'y pourrait certainement jamais rien, elle déposait juste son avis sur les inégalités de la société! Et elle savait que ces écards ne feraient que grandir au fur des années, ce qui était assez effrayant.. La jolie brune avait choisi de faire des études d'informatique car elle savait trés bien qu'on demandait pas mal de réparateurs ou quoi en ce moment et donc c'était un peu pour garantir un emploi à la sorti. Oui elle avait aussi choisi l'informatique car elle adore ça, mais bon si ça avait été un métier sans débouché, elle aurait juste trés vite lacher l'idée. C'est comme ceux qui se lancent dans des études de cinéma à la faculté.. Beaucoup d'entre eux rêvent de devenir réalisateur, eh bien je ne vous raconte pas la galère, je leur souhaite juste bonne chance parce qu'il va leur en falloir, vus le peu de gens qui percent dans ce métier! Mais bon comme on dit, chacun ses passions, chacun ses envies, et Aubrey respectait, aprés tout ce n'était pas sa vie, mais la leur donc..!
Bref, revenons en au moment présent, aprés son cours, Aubrey se dirigea directement vers le parc comptant se faire une p'tite pause avant son autre cours, vus qu'elle avait un trou entre les deux. Mais voilà qu'elle fut interpelée par une voix derrière elle, et qu'elle ne fut pas sa surprise de tomber sur un EPSILON à qui elle n'avait tout simplement jamais parler.. Comment il connaissait son nom d'ailleurs? Hum la jolie brune restait assez sceptique sur le fait que ce mec, charmant au passage, l'aborde d'un coup.. Mais bon écoutant voir ce qu'il a a lui demander, elle était curieuse de savoir..! C'était donc niveau professionel, si je puis dire.. Elle écouta la suite attentivement.. Il lui demandait de faire une chose sur son telephone portable qui lui prendrait certainement une semaine, donc du temps et c'est donc là qu'elle hésita, elle aimait aider les gens mais bon les cours avaient repris et là ils commençaient déjà à avoir des programmations à faire etc.. Elle se passa alors une main dans les cheveux tout en réfléchissant..

Hum j'sais pas trop, ça demande du travail.. T'as trouvé personne d'autre pour te le faire..? D'ailleurs, pourquoi tu me le demande à moi? Je ne suis pas la seule étudiante en troisième année d'informatique..

Lui fait-elle remarquer se demandant bien pourquoi il lui avait demander à elle plutôt qu'à un autre étudiant en informatique.. Elle posait donc un regard interrogateur sur lui, attendant une reponse de sa part..

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Demander de l'aide n'était pas vraiment mon fort. Pas parce que ça signifiait que j'avais besoin de quelqu'un, on a tous toujours besoin de quelqu'un un jour ou l'autre. Cependant je devais dire que je ne savais pas trop comment m'y prendre avec la demoiselle, ce n'était pas vraiment une habitude pour moi de demander un service à une personne qui n'était pas véritablement un professionnel. Cependant, j'essayais de me différencier de mon père, montrer de la sympathie, et plutôt que de payer un professionnel, je préférais donner de l'argent à une personne qui était boursière, c'était comme une bonne action. Sans vraiment en être une. Ca n'était surement que de me donner une bonne conscience, cependant cela me faisait du bien que de le faire, ça me permettait de me sentir différent de mon père et c'était là tout ce qui importait pour moi. Cependant je pouvais aussi imaginer qu'une personne étant présente sur une bourse pouvait très mal prendre le fait que je lui propose de l'argent, c'était comme une façon de dire « comme t'as rien, ça te permettra de vivre ». Le fait était que c'était loin de l'idée que j'avais de la situation, je n'oubliais pas que c'était moi qui avait besoin d'elle et non l'inverse, à moi de réussir à lui faire comprendre cela, mais je savais déjà que de toutes façons, ce ne serait clairement pas évident. Alors tandis que je l'attendais à la sortie de son cours, je cherchais mes mots, réfléchissant à ce que la demoiselle pourrait me dire, finalement il me vient aussi l'hypothèse qu'elle accepte sans même poser de questions. Bah quoi on peut toujours rêver non ?

Non j'aimais mieux me préparer à ce qui serait surement le cas, la jeune femme aurait indubitablement des questions, et je tacherais d'y répondre quand je les recevrais. Cependant je devais avouer que de toutes les questions que je m'étais préparé à entendre, la jeune femme avait trouvé la seule à laquelle je ne savais pas répondre, pourquoi elle plutôt qu'une autre ? On avait tous un côté un rien orgueilleux qui avait envie d'entendre un compliment pas vrai ? Je comptais jouer là-dessus pour cette question, également parce que c'était quelque chose de particulièrement vrai. Elle était une jeune femme ravissante, qui n'aimerait pas lui demander un service si cela permettait finalement de discuter, voir de l'inviter à boire un café ? Effectivement sa remarque était particulièrement vraie, elle n'était de loin pas la seule étudiante en troisième année d'informatique, cependant mon choix s'était porté sur elle. Je réfléchis à mes mots, cherchant les bons mots, ceux que je saurais avoir avec tact car je crois que mieux valait en avoir en cet instant. Et finalement je répondis, toujours aussi tranquillement:

- Pourquoi toi ? Et bien tu es une jeune femme absolument charmante, et chacun sait qu'une conversation doit avoir une façon de commencer. Je sais que ça te prendra du temps, c'est pour ça que comme je te l'ai dis, tu ne le feras pas gratuitement. Entendons-nous sur ce point, je sais que tu es boursière, mais ne crois pas que je vienne te prendre de haut, loin de là. C'est moi qui ait besoin de toi, pas l'inverse, alors si tu refuses, je comprendrais parfaitement. Mon père est de ce genre d'hommes qui seraient un parfait Epsilon, sûr de lui, impétueux et arrogant de part son argent. J'ai fugué pour ces raisons et apparemment je m'en sors bien pour le moment. Mais je ne veux pas ressembler à mon père à ne penser qu'à ma personne. Alors plutôt qu'un professionnel ou une personne aisée de cette Université, j'ai pensé qu'une personne s'aidant d'une bourse saurait apprécié. Comme je te l'ai dis, je ne suis pas là pour jouer à « j'ai de l'argent, toi pas », et je ne suis pas du genre de ces crétins qui font des coups en douce parce qu'ils ont eu un refus. Si tu es d'accord tant mieux, si tu refuses tant pis...

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Aubrey fut plutôt surprise que ce EPSILON vienne l'interpeler pour alors lui demander ses services au niveau de l'informatique car elle se trouvait en troisième année. Ce qu'il lui demandait de faire, lui donnerait pas mal de travail dans la semaine et donc c'est pour celà qu'elle hésita.. Elle avait déjà dépanné quelques amis quand leurs ordinateurs avaient un problème ou autre, mais là elle ne connaissait pas le gars, enfin juste de vue, sans plus et elle était intriguée par le faite qu'il l'ait choisi elle pour faire ce travail.. C'est vrai ça ce n'était pas la seule étudiante sur le campus à faire iformatique et à être douée donc.. Elle lui demanda donc pourquoi elle et pas une autre personne, elle le regardait de son regard bleuté d'interrogation, attendant une reponse de sa part.. Aprés quelques secondes qu'il prit pour reflechir à la reponse qu'il allait lui donner, le jeune homme partit dans ses explications, d'ailleurs sa premiere explication la fit légèrement soupirer, c'était pour avoir un verre avec elle au final qu'il lui avait demandé? Si c'était pour ça, ça n'était même pas la peine.. Quand il lui parla du fait qu'elle était boursière, la jolie brune ne put s'empécher de froncer doucement les sourcils, ah bah oui il connait aussi sa situation financière, ça va de soit! En tout cas, si elle l'aidait, elle ne demanderait pas de l'argent en échange, non elle le ferait juste parce qu'elle avait envie de l'aider, donc sa compensation, elle ne l'accepterait certainement pas..! Ca l'étonna un peu qu'il se confie ainsi à elle, sur son père et sa fugue.. Elle ne sût quoi penser de tout ça sur le moment et donc écouter sa suite. Bon il semblait sincère en tout cas ce qu'elle appréciait et donc mis quelques secondes, baissant la tête avant de la relever pour lui donner sa reponse..

Bon, donne moi ton portable, je vais le faire.. Tu l'auras surement pour la semaine prochaine! Mais par contre je ne demande rien en échange, tu peux garder ton argent.

Lui déclara t-elle l'air véridique, c'est vrai elle n'aimait jamais recevoir de l'argent de la part d'un étudiant, c'était une chose qui la génait plus qu'autre chose. Elle ferait donc le travail gratuitement, Aubrey n'était pas une personne qui cherchait désespérément à se faire de l'argent, non elle était généreuse de nature, et si elle voulait de l'argent, elle se prendrait un p'tit boulot, comme elle l'avait fait cet été. Elle tendit sa main pour qu'il lui passe son portable..

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L'argent était souvent mal interprété, je n'étais pas entrain de dire à la demoiselle que je l'avais choisis parce qu'elle avait besoin d'argent, c'était là un genre de jugement que je ne faisais jamais. Je tâchais simplement de me différencier de mon père qui luise contentait de prendre où de toujours choisir ce qui est fait par des professionnels aux pris les plus chers. Pour ma part, je préférais choisir des personnes à qui je pourrais donner quelque chose de véritablement positif en retour. Ca pouvait paraître étrange, et ça devait donner l'impression que je pensais que l'argent puisse absolument tout acheter. Je ne pensais pas que l'argent puisse absolument tout acheter, je ne pensais pas que l'argent puisse tout acheter tout simplement, il y avait des choses qui étaient bien au dessus de l'argent. Pourquoi proposer à la demoiselle de l'argent en contre-partie alors ? Parce qu'elle était boursière et qu'elle aurait surement meilleurs usages de cet argent que le directeur d'une agence informatique déjà surpayé. C'était un choix qui me paraissait de ce fait bien plus logique encore, cependant je ne pouvais pas savoir la réaction de la demoiselle, elle pouvait tout aussi bien très mal prendre ce que je lui avais proposé, cela pouvait être le cas. Je ne savais pas trop comment la jeune femme allait réagir, les réactions peuvent être tellement variables selon les personnes, et comme je ne connaissais pas la demoiselle, il m'était d'autant plus compliqué de pouvoir apprécier la réaction de la demoiselle. Elle releva sa tête après avoir pris quelques secondes pour réfléchir apparemment, et la jeune femme me dit qu'elle était d'accord et que je récupèrerais mon téléphone d'ici une semaine. Elle me dit qu'elle ne voulait rien en échange du service qu'elle me rendait, ce qui me fit lui sourire en disant:

- En tout cas, je te remercie, mais je ne peux pas accepter de te demander quelque chose sans t'offrir quelque chose en retour, ce n'est pas dans mes habitudes. Alors disons que dans une semaine, je ferais en sorte de t'offrir quelque chose.

Finissant ma phrase, je posais doucement mon téléphone portable dans la main de la demoiselle. Le fait qu'elle est accepter me rendait plutôt heureux je devais l'avouer, j'avais le sentiment qu'elle allait me dire ne rien vouloir, mais elle devait se douter aussi que peu importe ce qu'elle allait dire, je lui donnerais quelque chose en retour. Ca me paraissait plutôt correct de donner quelque chose quand quelqu'un vous rendait un service, ça me semblait être la normalité des choses...

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Aubrey savait que si elle n'aidait pas Richard, elle aurait des remords, se disant qu'elle était tout à fait apte à lui faire ce qu'il demandait et que ce n'était qu'une pauvre égoiste! Oui, elle pense ainsi, alors que beaucoup pourraient s'en foutre parce qu'ils connaissent pas le type, mais pas la jolie brune, à croire qu'elle a le coeur sur la main..ou bien qu'elle a un p'tit grain! Hum oui ça devait être la deuxieme solution car elle refusa même de se faire payer pour le travail qu'elle allait accomplir sur son portable durant toute la semaine. Non ce n'était pas quelqu'un du style à accepter l'argent à tou va, elle avait des principes et une morale. Vous pourriez vous dire que c'est en régle puisqu'elle lui fait son truc et il la paye, mais elle elle ne le voyait pas ainsi, elle savait qu'elle pouvait trés bien le faire gratuitement et franchement le fait d'accepter de l'argent venant d'un étudiant et surtout d'un blindé la dérangeait assez, même si il lui avait dit qu'il ne le faisait pas pour lui montrer qu'il avait de l'argent et pas elle.. Même ça la génait, peut être était-elle un peu trop fiere, certainement celà! Bref, la jolie brune lui dit sa reponse, comme quoi elle acceptait mais sans contrepartie financière.. Elle tendit alors légèrement sa main pour qu'il lui donne son portable qu'elle garderait pour la semaine, surement qu'il en avait un de rechange car rester toute la semaine sans portable.. Elle remarqua le premier sourire qu'il décrocha sur le bord de ses lèvres, et bin ça ne faisait pas de mal..! Elle ecouta alors sa reponse, elle remarqua qu'il avait l'air aussi tétue qu'elle..

Non je te dis tu ne me devras rien jt'assure..

Lui rétorqua t-elle à sa suite en le regardant l'air sûr d'elle mais c'est en voyant son regard qu'elle comprit que ce n'était pas la peine de lui dire ça, il lui offrirait quelque chose en échange, elle lacha alors un p'tit sourire amusé par la situation..

Bon bon ok je capitule! Tu m'offrira un truc et j'essayerais, je dis bien j'essayerais, d'accepter!

Lui fit-elle en lui adressant un p'tit sourire toujours légèrement amusée avant de mettre son portable dans son sac en bandoulière et de relever la tête vers lui, le regardant alors sans vraiment quoi dire.. Hum ils allaient peut être se quitter là non? Ou je ne sais pas, ah oui il faudrait peut être qu'elle sache où ils allaient se retrouver la semaine prochaine..

Hum par contre t'aurais un numéro où j'peux te joindre quand j'aurais fini?

Lui demanda t-elle en le regardant, se passant brievement une main dans les cheveux. Elle demandait son numéro de telephone pour le prévenir et rien d'autre, non ce n'était pas pour faire une tentative d'approche, ou quoi, bon il était charmant ok mais elle avait déjà un copain, c'était juste professionel va t-on dire mais bon il avait l'air intelligent donc il penserait boulot et pas autrement..

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On a tous besoin de quelqu'un [PV=Aubrey]

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