I hate this place; finally no [ David & Sadie ]

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Il était déjà 14h00 de l'après-midi, et Mickael n'avait rien prévu pour sa journée. Il était donc chez lui, tranquille, devant son ordi, regardant tout et n'importe quoi. Ce que l'on fait généralement quand on a vraiment rien a faire, et qu'on s'ennuie même. Car oui, notre Mick s'ennuyait. Il essayait tant bien que mal de trouver une idée pour faire quelque chose. Que ce soit avec une personne ou lui tout seul. Mais ce qui ne facilitait pas les choses, c'est qu'il n'avait envie de rien faire. Voulant sortir, mais ne pas aller toujours au mêmes endroits et avec les mêmes personnes. Il était peut-être temps qu'il fasse de nouvelles rencontres non?

Le temps passé très lentement aux yeux de notre bel homme. Il ouvrit itunes et fit marcher la musique, pour laisser après l'ordinateur, et aller se décider à faire un peu de ménage, avec un fond de musique. En même temps, il chantait. On ne pourrait dire qu'il chante bien, mais il se débrouille avec le chant.
A chaque tas de poussière, il soupirait, se disant que même s'il faisait le ménage toutes les semaines, il avait l'impression que ça ne changeait rien, qu'il y avait toujours tout autant de poussière. Puis il passa aussi l'aspirateur, ne pouvant pu écouter sa musique, mais tant pis. Le bruit de l'aspirateur ce n'est pas si désagréable que cela, si?

Après avoir fait le ménage pendant une bonne demie heure, il rangea un peu, et se remit sur son ordinateur, et vit qu'il avait un nouveau message dans sa boite mail. Il ouvrit donc le message pour pouvoir ainsi le lire. Il provenait d'un ami à lui qu'il n'avait pu vu depuis assez longtemps. Celui-ci lui proposait d'ailleurs qu'ils se voient le jour-même. Lui donnant le lieu où il lui donnait rendez-vous, à son lieu de travail. Son ami travaillé au Betty Ford Center, un centre de désintoxication, en tant que médecin.
Mick fit une brève réponse, disant qu'il venait, et qu'il serait là dans à peu près 20 minutes. On ne sait jamais, s'il le lit avant son arrivé. Il éteignit par la suite l'appareil, et alla se préparer pour sortir. Et fut vite près à s'en aller vers le centre.

Enfin sur le lieu, il chercha son ami et le trouva très vite. Mick était arrivé au bon moment, car son ami, était en pause. Ils allèrent en dehors, et commencèrent à parler de tout et de rien. Tout ce qui s'était passé pendant tout le temps qu'ils ne s'étaient pas vu, 4 ans quand même. Mais ils durent rentrés, car il y en a qui devait travailler. Ils se saluèrent, et se promirent de se revoir d'ici là, pour un peu plus de temps. Mick se retrouva seul, dans cet étrange hôpital pour les drogués, et tout le reste des gens de ce genre. Ce n'était pas vraiment les lieux qu'aimait Mick. Il voulut s'en aller, mais cela juste avant qu'il vit David Flint. Comment il le connait lui? Par l'intermédiaire de Léo, qui lui avait raconter un peu la vie de David, mais surtout une chose en particulier, et dont Mick s'était porter garant. Mais il se demanda ce qu'il faisait ici. Allant quand même vers lui, tout en se demandant ce qu'il pourrait lui dire. Après tout, il le connait, mais ce n'est pas réciproque.

Enfin près de lui, il racla un peu sa gorge avant de parler. Toujours entrain de se demander qu'est ce qu'il pourrait très bien dire. David le regarda, ils se regardèrent. Allez, il allait surement mentir, prêt à tout pour entamer la conversation. Mais peut-être qu'il n'allait pas mentir non plus, ce n'est pas vraiment dans son genre d'inventer des histoires. Surtout qu'il n'est pas doué pour cela. On remarque très facilement et vite, que Mick ment.

>> Dit-moi. T'es bien à Berkeley?

On est bien d'accord qu'il aurait pu trouver quelque chose d'autres à dire de plus recherché. Mais ne lui en voulant pas, et espérons que David lui réponde, et veuille bien engager la conversation après.

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HS : Désolé pour le post minable :/

L’année universitaire s’était écoulée depuis quelques semaines déjà. Les examens étaient passés et les résultats déjà affichés dans le hall d’entrée du bâtiment principal de Berkeley. Impatient, David était allé voir les listes. Lui qui pensait sincèrement qu’il irait avec sa petite copine et ses ami(e)s, malheureusement le destin en décida autrement. Le Gamma demeurait seul depuis près d’un mois à présent. Lou Ann l’avait plaqué pour se mettre en couple avec Léo. Ce dernier n’était personne d’autre que le meilleur ami et confident de Flint… Jusqu’à ce fameux soir : le Bal de Promo. David était déjà triste et très limite de rechuter dans la dépression. Sachant que trop bien ce qu’était cette maladie et qu’il en était pour ainsi dire impossible de s’en sortir seul, le garçon avait pris de bonnes résolutions pour tenter de rester sur le bon chemin. Son but principal étant de reconquérir celle qu’il avait aimée dès le premier regard. Cette fille qui lui avait fixé un rendez vous à peine rencontrés. Oh mais ne croyez pas que c’était pour s’amuser ! Lou Ann avait pour option le journaliste. Elle devait effectuer un sondage sur les comportements à risques. David n’était autre que l’une des personnes interviewées pour ce devoir. Ce garçon avait le cœur sur la main. Même si psychologiquement il n’était pas fiable. Sentimentalement, ce Gamma était fidèle. Ses amis pouvaient toujours compter sur lui. Même quand l’un d’entre eux partait sans prévenir Flint, ce dernier essayait toujours d’avoir des nouvelles. A son grand malheur, beaucoup de ses potes prirent une autre direction. Il y eu tout d’abord Léna, une fille avec qui David eut une brève histoire d’amour. Elle partit du jour au lendemain en informer notre Rebel. Depuis il n’avait plus eu signe de vie. Léna était gravement malade. Pendant des mois et des mois le garçon avait espéré recevoir une lettre ou un appel. Mais rien ! Puis il eut son copain Jacob, un Sigma. Avec lui, Dav’ avait fondé un club plutôt drôle et original du célèbre nom des Sados & Alcoolos. Ce clan fut fortement connu à Berkeley. Il était composé de plusieurs étudiants populaires dont Léna. Mais il eut les partiels et autres examens, certains déménagèrent, d’autres se mirent en couple ou il eut autre chose encore. Tous quittèrent et Flinty se retrouva seul. Le club disparut dans la même occasion.

Lou Ann fut la plus belle chose qui était arrivée au Gamma. La fille avait réussit à sauver le garçon d’une dépression qui aurait pu lui être fatal. Le pauvre ne supportait plus l’éloignement avec sa famille. Suite à une bêtise qu’il avait commise ses parents coupèrent les ponts avec lui. David n’avait plus eu aucune nouvelle non plus de ses nombreux frères et sœurs. Cette Bêta fut pour ainsi dire la seule et unique relation réellement sérieuse du jeune Gamma. Du haut de ses vingt printemps, Flint ne correspondait pas aux critères très sélectifs des beaux gosses : trop timide, réservé, rougit facilement, avait du mal à bien s’exprimer clairement, manque de confiance en lui pas possible… Enfin rien d’un Sex Symbol ! Mais le Gamma l’assumait pleinement. Au contraire cela l’arrangeait bien. Au moins il n’avait aucune fille qui lui courrait après pour coucher avec lui. Même s’il avait toutes les demoiselles de Berkeley ou autre à ses pieds, le Rebel n’avait d’yeux que pour une seule. Celle qui lui était devenue inaccessible. Cependant, malgré toutes ses tentatives ratées depuis leur rupture, David ne désespérait pas de reconquérir Lou Ann un jour. Pourquoi avait elle rompu avec lui ? Pour tout un tas de choses en fait. David se droguait pendant quatre ans. Enfin se droguer était bien vite dit. Le garçon fut victime d’un grave accident de voiture. Il se réveilla trois semaines plus tard à hôpital. Depuis ce jour là, ce jeune fut sous emprise constante d’antis dépresseurs. Un traitement ne faisant pas de miracles, David était suivi par trois médecins donc trois traitements. Trois fois trop de cochonneries avalées et qui détruisaient sa vie à petit feu. Le garçon souffrait continuellement de tout et de rien. Pour soulager ses peines, il s’automutilait. Lou Ann le prit en flagrant délit. La Bêta pensait qu’il voulait se suicider, qu’il s’ouvrait les veines. Hors il n’était rien de tout cela. Bon soit ! Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. La rupture claqua dans la figure du Rebel. David était prêt à tout pour se faire pardonner. Lou lui avait ordonné d’arrêter tout cela, toutes ses bêtises, qu’elle ne voulait pas le perdre. Ca tombait bien car il non plus. Même s’il était trop tard à présent, David avait cessé de prendre tout médicament. Il ne s’automutilait plus. Seul, le Gamma avait un mal fou pour ne pas rechuter dans les dépendances. Il se renseigna donc sur le centre de désintoxication le plus proche. Le Gamma était prêt à se rabaisser jusqu’à demander de l’aider à autrui pour se sortir de ses problèmes, pour retrouver sa petite amie surtout. En se rendant à ce centre, le Gamma était perdu. A l’accueil on lui répondit d’aller en salle de réunion, qu’un nouveau groupe allait commencer une séance et qu’il pouvait s’incruster sans problème. Qu’il n’aurait qu’à se présenter devant tout le monde et qu’il devait raconter pourquoi il venait. Tu parles ! Comme si un garçon aussi timide que notre David était capable de faire une chose pareille ! Bon soit ! Qui ne tente rien n’a rien ! Le Gamma prit alors un couloir, puis un autre mais il se perdit très vite. C’était un véritable labyrinthe ce bâtiment ! Fallait il être opté d’un GPS pour pouvoir trouver son chemin ? Un pied devant l’autre, David fixait chaque porte, observait l’intérieur d’une salle quand il croisa un garçon. Bizarrement ce gars là lui disait quelque chose. Mais pourtant Flint était incapable de dire où il l’avait déjà vu. Et s’il l’avait réellement vu d’ailleurs. C’est alors que l’autre lui demanda s’il était de Berkeley :

- Euh… Oui… Pour… Pourquoi ? On… On se connait ?

Le Gamma leva un sourcil puis mit ses mains dans ses poches en fixant le sol. Il rougissait légèrement car il se sentit mal à l’aise. Troublé – Non pas par la beauté du gars face à lui, quoique xD – Ses derniers temps, David n’avait que Lou Ann dans son cœur et dans sa tête. Plus rien n’avait compté pour lui. Le mec face à lui était peut être une personne qu’il connaissait. Peut être même un gars de sa promo qui sait ? Flint ne se souvenait pas de lui. Bon quitte à se tromper, le Rebel tenta :

- Euh… T’es un Gamma au… Aussi ?

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La réaction que venait d'avoir David était tout à fait normal. Enfin, Mick comprenait sa réaction et sa réponse en quelque sorte. Ça parait toujours bizarre quand quelqu'un t'accostes comme ça d'un coup. De plus, dans ce lieu-ci, ça paraît encore plus étrange. Mais Mick n'avait jamais pensé qu'il rencontrerais David ici. Il aurait très bien pu attendre un autre moment pour l'accoster et faire sa connaissance. Mais en ne sachant pas quoi faire du reste de sa journée, il eut envie de lui parler et de mettre en exécution ce qu'il avait mit au point avec Léo. Même s'il n'était pas sur que cela marche, il faut toujours essayer. En tout cas, il remarqua que David faisait partit des garçons timides. Durant ses 37 années sur la vie, il en a vu des choses, surtout pendant son long périple autour du monde. Il se décida donc à y aller doucement avec lui, pour ne pas paraître trop brusque. Mick est un homme qui s'adapte à toutes personnes. Et pour réussir à approcher David, il devait le faire doucement et pas vite, au risque de faire peur à Davidounet sinon. Et ça serait trop bête qu'il parte en courant, bien sur cela est une métaphore. Il le voit mal partir en courant, surtout que notre Mick ne faisait pas peur à ce point là. u contraire, il est tellement charmant, qu'on prend toujours du plaisir à le regarder. Mais cela, Mick ne peut savoir si il est au gout de Mister Flint pour qu'il puisse l'admirer. Quoiqu'il espère le savoir dans pas très longtemps.

Maintenant, il ne reste plus qu'il trouve une raison du pourquoi il l'a accosté et demandé cela. Et cette fois-ci, il devra bien mentir, car s'il disait la vérité, umm.. non ça le ferait pas trop. Vous le voyez bien répondre cela : " C'est Léo qui m'a parler de toi, en disant que tu cherchais une fille. Mais qu'il n'y a pas très longtemps tu lui a dit que tu voulais essayer les hommes. Et bien je suis l'homme qu'il te faut. Voilà pourquoi j'ai voulu faire ta connaissance " ? S'il lui répondait cela, David le prendrait pour un fou, et en voudrait encore plus à Léo. Alors il allait se garder tout cela pour lui, pour son ego.
Il allait utiliser son poste à l'université pour mentir. Mais il ne fallait pas prendre trop de temps pour réfléchir, sinon David pourrait se poser des questions, s'il dit la vérité ou pas. En général, lorsqu'une personne prend du temps à formuler une réponse, c'est qu'elle cherche une réponse pour mentir. Et cela, Mick devait bien le cacher. D'ailleurs le beau David, lui reposa une deuxième question. Alors il décida de lui répondre en même temps.

>> Non on ne se connait pas. Mais je t'es déjà vu dans les couloirs. Je suis le président du conseil des Elèves. Et puis j'aurais voulu savoir dans quelle confrérie tu étais. Car je n'ai pas eu la chance de faire ta connaissance. Cela fait bien 7 ans que j'ai ce poste et il y a encore du monde que je ne connais pas encore. Et ca fait plaisir de savoir que t'es un Gamma. Pas trop l'occasion de vous parler à vous. Un peu trop rebel sur les bords..

Très souvent, Mick se met à faire presque des discours. Il adore parler, et répond toujours en donnant une longue réponse. Ca peut énerver plus d'un, mais ça peut mettre des gens à l'aise aussi. Ces gens là peuvent se dire qu'il a de la conversation et que ça sera avec plaisir qu'ils parleront avec lui. En ce qui concerne la dernière chose qu'il a dit sur les Gamma, ce n'était pas contre eux, ni contre lui. Mais c'est vrai qu'il remarqua cela. Toujours sur la défensive, et voulant jamais parler plus avec lui. Et ne voulant pas trop de malentendus avec le jeune homme, il précisa cette chose.

>> Ce n'est pas contre vous que je dis cela bien sur. Personnellement j'aime tout les étudiants à Berkeley et c'est ce qui me fait rester et garder ce poste. J'aime bien parler avec la nouvelle génération. D'ailleurs, ça me fait bizarre que tu m'es demandé si j'étais un Gamma, tu me vois comme un étudiant? Je fais pas trop vieux?

Cette réponse il la fit avec un charmant sourire. Mais c'est vrai que ça pouvait lui faire plaisir qu'on le prenne pour un étudiant. Quoiqu'il les fait quand même ses 37 années sur Terre, non? Il approche quand même de la quarantaine, ce n'est pas rien. D'un coup, en pensant à cela, il se dit qu'il devenait vieux. Malgré qu'il pouvait très bien vivre encore 50 bonnes années, mais il va se sentir vieux par rapport à tout ces jeunes. Mais c'est grâce à eux, qu'il garde un caractère de jeune, et qu'il se comporte très souvent comme eux. Mick est resté un étudiant dans sa tête, surtout lorsqu'il a commencer à travailler dans cette université. Et il peut dire merci, un grand merci même, grâce à ce job, il a réussi à oublier le mal qu'on a pu lui faire en Australie.

Il regarda autour d'eux, et vit qu'en fait ils étaient à côté d'une pièce et se dit qu'il n'avait surement pas du faire attention. Mais que David était peut-être déjà occupé, qu'il avait d'autres préoccupations pour le moment, pas comme lui, qui n'avait rien à faire. Et Mick n'aimait pas déranger des gens, ou les interrompre pendant quelque chose. Alors il demanda à celui-ci.

>> Dis-moi, tu comptais faire quelque chose? Enfin je te dérange peut-être. Non?

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Depuis sa dernière déception amoureuse, le jeune Flint était tout perdu dans sa tête. Le pauvre n’avait jamais eu de chance avec les demoiselles. Soit il se faisait avoir ou alors qu’elles n’étaient pas amoureuses de lui. Le garçon pensait que quelque chose clochait chez lui. Oui mais quoi ? Telle était la question ! En arrivant à l’université l’étudiant était encore, n’ayons pas peur des mots, complètement sans expérience. Mis à part quelques petits baisers échangés avec une ou deux camarades de classes, ce garçon n’était jamais allé plus loin. Etant un Rebel sur le campus, jamais personne n’aurait pu s’en douter. En effet, à Berkeley Californian University, les Gammas étaient réputés pour être des Dieux et des Déesses du Sexe. Alors comment un novice avait obtenu sa place dans cette sonorité ? Tout simplement en jouant la comédie. Vive les cours de théâtres au lycée xD Lors de son bizutage, David avait raconté une des fois de l’un de ces grands frères. C’était une anecdote plutôt embarrassante et comique. Enfin ici on ne citera pas les détails pour ne pas écœurer les gens hein { Hs : Je prends pitié de toi Mick avec les petits canards :p }. Les candidats devaient expliquer la plus foireuse de leur expérimentation. Et le petit dernier de la lignée des Flint s’était souvenu qu’à noël de l’année précédente son frangin Renaud, sous les effets de l’alcool – Hé oui apparemment la non tolérance à la boisson demeurait de famille xD – avait déclaré ce souvenir où il ne devait pas vraiment en être fier. Mais bon soit !

Betty Ford Center, ce centre de désintoxication est le meilleur et plus réputé de toute la Californie. Cette bâtisse se compose d’une équipe soignante très compétente. Le chef n’étant autre que le Docteur West. Ses spécialités ? Les dépendances aux drogues et à l’alcool. Enfin cela n’était pas réellement le cas de notre cher Flint. Quoique… Des médicaments, il passait progressivement à l’alcool. Mais cela pour l’instant personne ne le savait encore. Depuis le bal de promo, cette soirée qui fut un véritable cauchemar pour David, le garçon restait sans cesse enfermé dans sa chambre d’étudiant. Ce malheureux avait mis tous ses espoirs sur cette fête pour récupérer celle qu’il chérissait plus que tout au monde. Le premier baiser fut un échec. Lou Ann n’y avait pas répondu. En revanche, le second fut inespéré. Le Gamma s’était senti revivre l’espace de quelques secondes. Cette flamme qui réchauffait son cœur s’embrasait vivement. Le garçon avait oublié toutes ses horribles souffrances dont il fut la victime les semaines précédentes. David était heureux. Amoureux tout simplement. Il avait même retrouvé ce petit sourire en coin qu’il faisait si bien et qui le rendait si craquant. Mais au plus profond de lui-même, ce Rebel savait que cela n’allait pas durer. Le garçon ne voulait plus se détacher d’elle, lui lâcher ses lèvres. Ce baiser devait durer encore et encore. A l’infini si cela pouvait être possible. Mais non ! Il eut une fin. Tout comme ses espoirs. L’étudiant qui se vit encore rejeté par sa belle. « Je suis désolée David, je... J'peux pas. C'est te donner de faux espoirs... » David était sous le choc. Son cœur se brisa en plus en plus au fil des mots qu’elle avait prononcés. « … ça n'a rien à voir avec Léo… ne lui en veut pas… Je sais plus où j'en suis… » Si innocent soit il, le Gamma comprit à sa douloureuse déclaration que sa chérie était tombée amoureuse de son meilleur ami. Flinty concluait donc que ces deux là se voyaient derrière son dos. Trahi, il n’y avait pas d’autre mot pour décrire ce que ce jeune ressentait depuis. Tout le monde devait surement savoir pour le nouveau couple de l’année mais lui n’avait rien vu venir. Trop aveuglé par ses sentiments pour la journaliste en herbe qui ne faisaient que grandir encore malgré la situation. En dépit de la double rupture, Lou Ann n’avait jamais dit à David qu’elle ne reviendrait plus vers lui. Il était fou d’elle. Près à changer de tout au tout pour ses beaux yeux qui le faisaient tellement fondre. C’était uniquement par amour qu’il prenait sa vie en main. Rien que dans l’espoir que la Bêta le voit un jour autrement que comme un gamin. David avait vingt ans à présent. Il était temps qu’il passe du stade de bébé à l’adulte. Dans ce couloir de Betty Ford Center, la rencontre quelque peu étonnante ce fit :

- Ah ? Tu m’as, euh… Déjà remarqué sur le campus… Ah d’accord… Euh… Vous… Vous êtes le président du conseil des Élèves ? Depuis sept ans déjà… Trop rebel sur les bords…

David grimaça légèrement en baissant la tête. L’étudiant paraissait honteux tout à coup. Les mains dans les poches, il ne trouva rien d’autres à faire que fixer ses pieds en rougissant. Etant justement été co-président de sa confrérie pendant quelques mois, ce garçon n’avait jamais assisté à un conseil des Elèves. Dernièrement il avait été trop occupé côté cœur qu’il avait laissé ses responsabilités de côté. Comment l’homme fasse à lui réagira quand il découvrira cela ? Flint était sûr qu’il allait se prendre une bonne leçon de moral. Bizarrement, l’étudiant recula de quelques pas. Avait il peur de se prendre une claque en plus de cela ? Surement car mine de rien, ce fameux Mickael D. Fergusson était plus grand d’une tête et bien plus costaud que notre maigrichon. S’il se prenait la main de l’homme, le Gamma décollerait à coup sûr :p

- Ah… Euh… D’accord M’sieur Forgersen… Euh… Bah pourquoi pas ? Il… Euh… Il y a aussi des vieux parmi les étudiants…

David voulait faire son intéressant en montant à celui qui lui faisait face qu’il le connaissait. Mais accumulant boulettes sur boulettes, il écorcha le nom de famille de ce dernier. Qui plus était, dans ces paroles, Davinou faisait un peu trop comprendre à Mick qu’il n’était pas de première fraicheur non plus. En espérant que cela n’allait pas lui retomber sur le dos après Razz

- Euh…. Faire quelque… Moi ? Euh… Non non… Euh… Je me… Je me perdu…. Je crois… Non mais non tu… Vous… Dérangez pas… Enfin… Euh… Ouais quoi… J’aime pas ce lieu…. Je… Je crois que je vais sortir dehors…. Prendre l’air… Il… Euh… Y a longtemps que je n’ai pas été faire un petit jogging…

David ne cherchait pas à esquiver Micka. Seulement ce lieu qu’il détestait déjà. Même s’il voulait tout faire pour sa Lou, faire des séances de groupes n’était pas son fort. Flinty était trop timide et ne se sentait pas prêt à faire ça… Pour le moment…

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>> S'il te plait, tutoie-moi. J'aime vraiment pas qu'on me vouvoie. D'ailleurs ca faisait bien longtemps qu'on ne m'a pas vouvoye. D'ailleurs je ne t'es jamais vu aux conseils, surtout lorsque tu etais co-president de ta confrerie. Tu sais je vais rien te dire, mais lorsqu'on prend un engagement, c'est bien d'essayer de la mettre en place. Apres je te dis cela comme ca, c'est mieux pour toi. T'imagines si je jouais pas mo role dans tout ca?Ouais bon je sais tu t'en fous, donc je vais m'arreter la,sinon tu vas croire que je te fais la morale alors que pas du tout..

>> T'es marrant toi, tu le savais? Donc,deja moi c'est Fergusson, mais appelle moi Mickael, ou autre si tu veux. Si tu arrives pas a t'en souvenir, tu peux meme m'inventer un prenom. De plus, je te remercie de me dire que je suis vieux. Mais c'est vrai qu'ily a bien une bonne generation entre nous deux. Je pourrais tres bien dire que ce n'est pas moi le vieux,mais toi le jeune, meme bebe compare a moi. A charge de revanche, hein petit?

>> Je n'aime pas non plus cet endroit. Et heu je vais pareil peut-etre collant. Mais ca te derange si je reste un peu avec toi? Dis moi la verite hein. Je comprendrais si un aussi beau jeune homme ne veut pas de ma compagnie.

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{ Redésolé pour ce nouveau post encore plus que minable que le précédent :/ }

Bah entre la timidité naturelle de notre Gamma et la gêne qu’il avait de s’être fait prendre dans un centre de désintoxication, en réalité il n’y avait qu’un pas. David tutoyait facilement les gens. Mais quand il était mal à l’aise, le garçon vouvoyait plus volontiers. Cela donnait une certaine distance entre lui-même et son interlocuteur. C’était en quelque sorte comme une protection, une légère carapace frêle pour empêcher les gens de l’approcher d’un peu trop près quand il se sentait mal. Sans doute par trouille qu’on lise en lui dans un livre ouvert. Qu’on découvre qui il était réellement. Le Gamma ne se montrait pas très poli devant le président du conseil étudiant. Quand il vit le moulin à paroles qu’il avait face à lui, l’étudiant ne put s’empêcher de soupirer en levant les yeux au ciel l’air de dire « Purée ! Il va encore me coller longtemps celui là ? ». Mick’ demanda à Dav’ de le tutoyer. Bon si cela pouvait lui faire plaisir d’accord. L’homme parlera peut être un peu moins à l’avenir si le Gamma lui disait « tu ». Enfin le Rebel se consola comme il pouvait. Tout ce qu’il voulait l’étudiant, c’était se retrouver dans les bras de sa très chère journaliste en herbe, sa Lou Ann, l’amour de sa vie… Mais aussi la femme qu’il avait perdue…

- Oh !? Euh… Ah oui les conseils… Ah ah ah… Euh… Bah oui c’est vrai… Je… J’étais co président de ma confrérie… Euh… Oui… D’ailleurs je sais toujours pas comment j’ai fait pour… Bah pour avoir ce rôle là hein… Enfin… Euh… Oui c’est vrai ça !? Pourquoi vous m’aviez choisi moi ? Un pauvre étudiant de première année... Euh… Enfin l’année passée quoi… Comme je… Bah je passe en seconde année à la rentrée quoi… Je n’étais qu’un garçon banal parmi… Parmi tous les autres. D’ailleurs je le suis toujours ! Etant sur le campus depuis… Depuis à peine quelques mois vous auriez dû prendre une autre personne ! Quelqu’un qui a là depuis des années et qui… Et qui mérite d’avoir ses responsabilités là ! Lui… Ou… Euh… Elle… Enfin je sais qui, aurait fait un meilleur président de confrérie que moi ! Et puis… Et puis oui quoi ! Euh… Bah celui ou celle là sera toujours à son poste… M’enfin vous aviez compris… Euh… J’espère…

David s’était légèrement emporté sur ce sujet de conversation là. D’ailleurs il aurait dû s’enregistrer. L’étudiant aurait remarqué que lui aussi pouvait être un véritable moulin à paroles. Quoiqu’il fallait encore comprendre ce que le jeune disait. Ces phrases n’étaient pas très bien construites. Le Gamma s’expliquait bizarrement, timidement et en bégayant comme un petit bambin ! Et vu comment il se plaignait, l’immaturité du Rebel se faisait bien voir sur ce coup là. Mick devait réellement le prendre pour un gamin. D’ailleurs l’homme avoua au cadet qu’il le trouvait plutôt marrant. Etonné mais de nouveau un peu mal à l’aise, Flinty se recula légèrement en rougissant :

- Non mais c’est bon hein… Je… Euh… Je ne suis pas un clown et encore moins un bébé ! C’est pas d’m'faute à moi si vous avez au moins deux ou trois décennies de plus que moi…

Et maintenant voilà que le Rebel se mit à faire la moue. Pire qu’un gosse celui là ! Il fallait le voir pour le croire ! Bon après le Gamma fut légèrement rassuré quand le président lui fit un clin d’œil. Cela montrait au moins que l’homme ne lui en voulait pas pour ses propos et son comportement infantiles. Voulant changer de lieu, l’étudiant déclara vouloir partir. Mick souhaitait apparemment le suivre. Bon après tout pourquoi pas ! Si l’homme désirait se joindre à lui il pouvait. Le garçon serait un peu plus en sécurité en compagnie du vieux * Siffle *.

- Bah si vous voulez ! Vous savez encore courir quelques kilomètres sans être essoufflé et sans vous arrêtez ? Sinon on peut faire du vélo si vous préférez ! Et ne dites pas que je suis beau. Je sais bien que c’est faux ! Sinon… Sinon… Non rien…

David avait la mauvaise habitude de se sous estimer. Depuis qu’il a vu sa Lou dans les bras du Delta, il se trouvait encore plus laid qu’auparavant. En tout cas, le garçon était sûr qu’il n’était pas désirable. Les deux hommes sortirent du centre de désintoxication. Maintenant en pleine rue, David attendait sagement la décision de Mick sur ce qu’il voulait faire avec lui. Le Gamma ne savait absolument pas que Léo était derrière toute cette manigance avec Mick pour le faire « tester des hommes ». Le Gamma se laissera t il faire ?

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>> J'ai parfaitement compris ce que tu veux me dire. Et pour te répondre, c'est toujours mieux que ce soit un petit nouveau qui tienne ce rôle. On apprend beaucoup de chose, sur la vie à l'université, on s'intègre mieux, puis de temps en temps ça aide à devenir un peu plus mature. Je ne suis pas en train de dire que tout ça aurait été bien pour toi. Mais c'était une chance, et tu ne l'a pas vraiment saisi. Tu sais je ne peux pas t'en vouloir, t'as fait tout simplement un choix.

>> Je n'ai jamais dit que tu étais un clown, et encore moins un bébé, rassures-toi. J'avoue que je pourrais être ton père. Ça te dérange de parler à un vieux? En tout les cas, moi àa me dérange en aucun cas de te parler.

>> Ne t'inquiètes pas pour Pépé Fergusson, il sait toujours courir, faire du vélo, il peut même te foutre une raclé à n'importe quel sport si tu veux. Et arrête de te sous estimer, tu es un très beau jeune homme. Tu peux me faire confiance, quoique.. tu t'en fous peut-être d'avoir un avis sur ça, par un vieux, n'ai-je pas raison?

>> Je préfère courir.

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Le cœur battant, je fis glisser mes collants immaculés le long de mes jambes, pour les remonter jusqu'à l'aine. Puis, ma main gauche, fébrile, attrapa une jupe en accordéon bleu pâle, bleu sale. En enfilant un col roulé noir, je me mordillai fébrilement la langue. Tout en coiffant mes longs cheveux couleur de blé, je lançai une série de regard incessants à mon téléphone mobile, attendant un autre coup de fil pour que cet homme tatoué me dise que finalement, ce n'était plus la peine que je vienne, que ma présence serait inutile. Mais j'avais conscience qu'espérer une telle chose d'un tel homme n'était rien d'autre que dérisoire. Une énorme boule résidait en travers de ma gorge. D'un pas ferme et stressé, je m'approchai de l'évier et me passa une giclée d'eau fraiche sur mon visage bien pâle, faisant couler mon maquillage, créant de fausses larmes noires sur mes joues. Je déglutissais bruyamment, prise d'une horrible envie de vomir. Les yeux exorbités, je fixais mon reflet dans le lavabo, les mains serrant nerveusement la dure faïence qui constituaient l'armature de l'évier. Au diable la planète, je n'arrivai pas à éteindre l'eau, tant j'étais aux prises de la peur. Mon corps entier tremblait. Hunhun quelle ironie... Moi qui rit tant lorsque j'aperçois quelqu'un dans cette situation, désormais, c'est moi celle qui désire fuir, comme un lapin devant les phares d'une voiture. Avec tout les efforts du monde, l'un de mes mains se décrocha de la faïence et vint se poser sur la poignée d'eau et la tourna lentement afin d'arrêter le flux aqueux. J'attrapai la serviette qui pendait sur une applique en bois et m'essuyai sans grand plaisir le visage avec, ne faisant qu'étaler ainsi mon maquillage, me conférant ainsi une figure de sorcière. Souvent je recevais très bien ses appels, j'étais très heureuse quand il prenait la peine de me passer un coup, ça devait être la seule personne pour qui ce fut le cas en outre. Je déteste être aussi faible. Surtout avec un homme ! J'ai tellement bataillé pour ne plus m'agenouiller devant eux que ça me dégoûte presque d'être aussi dépendante à lui. Mais il a su débarquer au moment où j'avais le plus besoin de lui et j'ai donc eu une incommensurable dette envers lui, et je hais devoir quelque chose à quelqu'un, ainsi, je dois faire ce qu'il me demande. Je ne sais pas combien de temps ça durera, mais si c'est lui, je pense que j'arriverai à m'y faire malgré tout. Ce sale tatoué sait bien comment me faire plier, exactement comme moi je le fais pour les autres... Mais cela était loin de réussir à me faire changer, cette peur est régulière. Elle revient toujours quand E. me demande de venir le voir au Betty Ford Center, autrement dit, un centre de désintoxication. La mort de M. m'a dégoutée de tout les types d'hôpitaux et un centre de désintox', où l'on peut croiser des gens en horrible manque, le visage livide, les yeux blancs et les bras tremblants me rend malade. Qui plus est, l'ambiance est la même que celle dans un hôpital psychiatrique : totalement irrespirable. Fébrilement, j'attrapai mon crayon noir et refit mon maquillage. Le quart d'heure qui passa fut ponctué de sons de glissements de rouges à lèvres de tapotements chroniques de mon pompon sur ma figure. Et avant de partir enfin pour le Centre, je pris soin de me sécher les cheveux et de les recoiffer à grands coups de peigne. La journée étant belle, je ne pris pas la peine de m'encombrer d'un manteau, en revanche, je pris tout de même une casquette -noire, mais cependant relativement féminine, tout ce qu'il y avait de plus simple. Je l'enfonçais sur mon crâne avant de sortir mon appartement lugubre, que je fermai à double tour, avant de dévaler les escaliers. A peine sortie que l'odeur salée de l'Océan envahissait mes narines. Je fis signe à un taxi, avant de m'engouffrer dans la voiture et de mâcher un sec : « Au Betty Ford Center. » sans aucunes marques de politesse, il n'en a pas besoin, c'est son métier et je le paye pour ça, je ne vais sûrement pas le remercier ! Ce serait comme apporter le champagne aux élèves de Berkeley : aucun intérêt. De toute façon, ces gosses savent s'en procurer tout seul, ils sont bien assez grands. Plus besoin de les materner. Mais si les dirigeants du campus penseraient comme moi, je serai bien entendu à la rue ! Je prenais donc le soin de garder ma langue dans ma poche en ce qui concernait mon avis sur ma fonction. Je fronçai les sourcils. Le bruit infernal du moteur m'empêchait de m'entendre penser ! Heureusement, ou malheureusement, la silhouette macabre du centre s'élevait à mon regard sans que je n'eus besoin de le chercher. Je déglutis, ma terreur revenant comme elle était arrivée. Je dégainai mon porte feuille de ma poche et en sorti quelques billets verts que je tendais, les mains tremblantes, aux chauffeur avant de descendre avec une lenteur extrême. Le conducteur ne se fit pas prier et me poussa de la voiture avec la paume de sa main qu'il appuya sur mon dos. Je lâchai des injures à son égard, regardant l'automobile s'éloigner peu à peu de mon champ de vision. Mais je devais me rendre à l'évidence : impossible d'échapper à la requête d'E. Je poussai la grille et rentrai alors dans le Betty Ford Center, la boule au ventre. Arrivée devant quelque chose qui ressemblait à un accueil, je posai une main sur le rebord et lâcha de la manière la plus froide possible, de manière à cacher ma peur, un « Ersatz Connors s'il vous plaît... ? » qui se voulut malgré tout assez fébrile. « Chambre 18. » dit-elle avant de reporter ses yeux sur son écran d'ordinateur. J'arquai un sourcil et marchait vers la chambre. Elle était vide. J'écarquillai les yeux. Impossible. Il m'a dit qu'il se trouverait dans son lieu de vie ! La boule de peur fut remplacée par de la rage et je décochai mon téléphone portable de ma poche en composant son numéro, marchant nerveusement là où mes pas me menaient. Bien évidemment, il ne répondit pas, suis-je bête. - Bah si vous voulez ! Vous savez encore courir quelques kilomètres sans être essoufflé et sans vous arrêtez ? Sinon on peut faire du vélo si vous préférez ! Et ne dites pas que je suis beau. Je sais bien que c’est faux ! Sinon… Sinon… Non rien… Cette voix m'interpella. Je levai les yeux et put apercevoir David, un jeune Gamma duquel je m'étais décidée à refaire l'éducation, qui parlait avec un autre homme... Bien plus âgée. Comme à mon habitude, je fis claquer mes talons au sol pour souligner ma présence avant de m'exclamer : « Flint ? » d'une façon assez forte pour que je sois sûre d'être entendue. Je refermai le clapet de mon portable et le glissait dans ma poche, fixant David toutes affaires cessantes.

Invité

HS : Dsl pour le retard. Vu l’attente, j’avance dans l’histoire de David. Donc ne soyez pas étonnés de certains changements. I hate this place; finally no [ David & Sadie ] 828200

I hate this place; finally no [ David & Sadie ] 828200

David n’avait jamais compris pourquoi on l’avait nommé président de sa confrérie dès sa première année à la faculté. Ces responsabilités n’étaient pas données aux élèves de dernière année normalement ? Apparemment non. Mickael expliqua alors à l’étudiant que c’était pour l’aider à mieux s’intégrer. Bon si cela pouvait ouvrir des portes pourquoi pas dans un sens. Le Gamma n’apprécia guère l’autre argument de l’homme qu’était selon ses propres termes « ça aide à devenir un peu plus mature ». Allé prends ça dans les dents David ! Encore un qui te fait comprendre que t’es gamin ! Pffff ! Être timide était alors une preuve d’immaturité ? Première nouvelle ! Ayant très mal pris, le Gamma s’emporta en lui faisant comprendre qu’il n’était pas un clown. Pourquoi ce mot ? Surement parce que le garçon en avait marre qu’on se moque de lui. Malgré qu’il soit en cursus de médecine, cela ne l’empêchait pas d’avoir un vocabulaire assez enfantin. Il ne parlait pas beaucoup mais quant il le faisait, les gens riaient de lui. Chose qui le blessait à chaque fois. Hypersensible, notre Gamma avait facilement la larme à l’œil. Il était plus que temps qu’il s’affirme. Qu’il grandisse psychologiquement parlant. David n’était plus un gosse de 5 ans. C’était d’ailleurs pour ça que, contre sa volonté un peu, le garçon s’était vu renommé à la tête de la présidence. Gabriel ayant quitté l’université, c’était sa consœur Lyzabeth qui allait le seconder dans les responsabilités. Cette année, l'étudiant allait enfin prendre plus à cœur ses fonctions :

Mickael était finalement un homme bien sympathique. A force de discuter avec cet homme, l’étudiant s’en rendait compte. Ce dernier commençait tout doucement à prendre confiance en lui et à s’ouvrir vers son interlocuteur qui le fit même sourire.

Non non David ne s’était pas trompé dans l’âge. Ce n’était pas celui de son grand père mais bien celui de son papa. L’étudiant venait d’une famille nombreuse. Etant le petit dernier de la tribu, ses parents avaient respectivement 50 et 52 ans à sa naissance. Le jeune homme rougissait des blagues de l’ainé. Le Gamma était un grand maladroit et Mister Fergusson le lui faisait comprendre à sa façon.

Mais qu’est ce qu’il pouvait faire comme gaffe ce garçon ! C’était de pire en pire ! Les deux hommes s’apprêtaient à courir quand le bruit de talons aiguilles se firent entendre. Une femme fit son apparition et appela Flint d’une voix bien sûre d’elle. C’était une surveillante de l’université qui avait décidé de pourrir la vie de l’élève. Sadie le regarda droit dans les yeux. David détestait cela. Aussitôt il se referma sur lui-même. Reculant de quelques pas de souris, il baissa la tête en fourrant ses mains dans les poches de son jogging. Le Gamma était visiblement mal à l’aise. Il ronchonna dans ses dents quelque chose comme :

A croire qu’il se croyait en cours !

» "I hate this place" • Lorenzo & Dylan
» Première recontre avec le Fameux David (PV David)
» I don't know who you are, finally i'm not sure ,, pv.Joe
» i think i've finally had enough, i think i maybe think too much - esmeralda&matthias
» "I finally meet you!" Noah • Dylan

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