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| | On dit que vivre la nuit permet de vivre ses rêves, et si c'était faux ? pv |  |
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Berkeley University compte fondateur (suprême) › prénom, pseudo : compte du staff
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 | | Sujet: On dit que vivre la nuit permet de vivre ses rêves, et si c'était faux ? pv Sam 20 Juin - 19:49 | |
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Le bal de promo est certainement la tradition américaine qui fait rêver tous les lycéens et étudiants du monde entier qui n'y ont pas droit. Berkeley, lieux de rêve qui formait jours après jours l'élite intellectuel de demain se devait de tenir sa réputation et ainsi de proposer une soirée à la hauteur de sa notoriété. La tache avait été confiée à 5 étudiants de l'université d'organiser un bal de promo dont tous se souviendrait et ce, même dans une cinquantaine d'années. Cette soirée devait être "classique" tout en ayant un thème novateur, ce qui représentait une tache considérable et un défi à relever pour Caroll Venn, Lucas Stane, Jules de Marchelier, Nena Barks & le beau Joe Miller. Cette soirée ne devait pas être commune, un bon nombre des étudiants de la prestigieuse université californienne étaient de milieux aisés, ils avaient déjà vus des dizaines de bals et de soirées, certains étaient des enfants de stars, d'autres les héritiers de fortunes inimaginable, certain étaient eux-même des célébrités à part entière et même pour ceux qui n'avaient rien de tout ça, il fallait leur en mettre plein la vue ... Sans oublier que la plupart des étudiants (99%) avaient assistés à un bal de promo à la fin de leur lycée.
"Remise des Oscars", c'était le thème de la soirée, on imagine alors le décors : tapis rouge, projecteurs, paparazzi, grande salle immense, une foule à en couper le souffle, des robes de créateurs, des décolletés à en perdre la tête, des têtes affichant de larges sourires ... Et bien c'était presque ça, aux paparazzi près. Ils avaient vu les choses en grand. La soirée promettait d'être riche en rebondissement. Sans oublier que les "Oscars" qui allaient être décernés n'étaient autres que celui du Roi et de la Reine de la promotion 2008-2009 de Berkeley. Soit, un évènement attendu par bon nombre d'étudiants et d'étudiantes depuis quelques semaines déjà.
Hildebrand était forcément de ceux qui se rendaient à la soirée, étant par ailleurs candidate à l'oscar de reine pour 2008-2009. Arrivée en milieu d'année, sa nomination avait été une sorte de pari stupide qu'elle avait fait il y a quelques semaines de cela avec son frère (un parmi tant d'autres ...). Au final, elle n'avait plus qu'à être belle et attendre la remise des "Oscars" en fin de soirée, ou du moins à la fin du bal car la soirée ne s'arrêterait pas à minuit, lorsque le bal serait clôturé par la dernière danse mais bien au bout de la nuit, pour une petite surprise dont Heavynne et quatre autres étudiants étaient à l'origine, une surprise digne de ce nom dont les étudiants auront connaissance aux alentours de 23h, 23h30 : quelques minutes avant la remise des "Oscars" (moment de la soirée tant attendu ...). La jeune fille n'avait pas l'intention de dévoiler à quiconque ce qui allait suivre, même Edward n'était pas au courant (enfin, elle lui avait juste conseillé une ou deux tenues mais il ne savait pas vraiment pourquoi). Règle d'or numéro une : la surprise est la meilleure des armes, vient ensuite le bazooka ;D
Durant quelques heures Heavynne s'était activée dans son appartement de haut standing au dixième étage d'un immeuble plutôt petit en taille pour le quartier (proche du Golden Gate Bridge) dans une rue étouffante de Island Avenue(au moins autant que certaines rues New-Yorkaises). La jeune fille n'avait pas à se plaindre, son appartement avait un cachet qui n'était plus à démontrer. Cependant, il était plutôt difficile de s'y retrouver et surtout d'y retrouver ses affaires. Depuis 16heures, la jeune fille s'activait tantôt dans le dressing puis dans une salle de bain, puis dans une autre, puis dans sa chambre suivie de près par Dorothée dont la fonction n'était pas très bien définie, on sait juste qu'elle avait la capacité de tout faire en un temps record (ce qui n'est pas plus mal lorsque l'on est aux services d'Edward Hildebrand, jeune homme dont l'exigence et l'impatiente sont insupportables).
Heavynne avait beau se rendre au bal avec "l'homme du placard" appelé plus communément nommé Maxwell Atwoodth, choisir une robe n'avait pas été simple. Les relations des deux jeunes étaient assez ambigues et complexes (voir compliquées) ses derniers temps. Le bal aurait eut lieu il y a un mois, ils y seraient allés en amis, aujourd'hui c'était presque plus en tant qu'amant qu'ils y allaient quoi que la jeune fille n'en ai pas vraiment la certitude ... Elle avait opté pour une longue robe bustier rouge avec quelques dorures et une échancrures à partir du genoux, un pur bijoux que lui avait rapporté sa mère d'un défilé à Milan, Heavynne n'avait jamais su le nom du créateur mais elle était bien contente de cette robe qui, de part sa couleur et sa forme mettait son corps parfaitement en valeur. La jeune fille, une fois prête n'avait pas eut à attendre Maxwell très longtemps, elle avait juste eut un petit quart d'heure pour jeter un oeil à ses mails et messages en tous genre et même de passer sur le site de Watch-Out qui lui avait apprit quelques petites choses. (a) Lorsque Dorothée vint la chercher au second étage de leur appartement, la jeune fille sourit comprennant que la soirée allait commencer à partir de cet instant. Elle enfila ce qui lui servirait de menteau pour la soirée à savoir une sorteTrench noir en mousseline de soie.
Ce sont les filles prévisibles qui sont les plus communes de toute, tout le charme est dans le fameux mystère, la surprise (avant le bazooka) qui laisse présager les meilleures choses et une belle soirée.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: On dit que vivre la nuit permet de vivre ses rêves, et si c'était faux ? pv Mer 24 Juin - 20:58 | |
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Le bal de promo. Une soirée fantastique. Des échanges merveilleux entre élèves de confréries différentes… Bref. Autant dire qu’assister à ce genre de soirée était sans nul doute un événement prioritaire sur l’ensemble de l’année scolaire. Parce que le jeune Atwoodth allait désormais passer à sa quatrième année d’étude à Berkeley, il semblait prendre de plus en plus conscience de l’importance des choses. Et cela s’appliquant un peu plus particulièrement sur ses relations amicales. Il grandissait. Bientôt il quitterait l’université, il travaillerait dans un hôpital, il habiterait une luxurieuse maison, seul ou en couple. Ah l’amour… Une autre grande préoccupation de notre dandy Delta. Il fallait pourtant bien se l’avouer : les derniers jours avaient été riches en surprises. Entre la petite aventure avec Heavynne et le ‘’compte-rendu’’ de son cher frère, Maxwell ne savait guère plus où donner de la tête. Il n’était pas amoureux, loin de là. Et, à vrai dire, jamais il ne pense l’avoir été un jour. Mais le fait est que la liaison qu’il entretenait désormais avec la jeune Bêta restait des plus… Incompréhensible dirons-nous. Ni amants, ni amis, les deux compagnons n’auraient jamais autrefois pu songer à faire ce qu’ils avaient accomplis dans un certain placard de l’université. Etait-ce seulement une erreur ? Si Watch Out ne s’en était pas mêlée, sans doute que non. Ou tout du moins, cela n’aurait pu que rendre leur couple d’amis un peu plus complexe qu’il ne l’était déjà. Mais passons.
En cette fin d’après-midi, jour-j, Maxwell continuait de rechercher vainement la chemise qu’il avait empruntée à son benjamin de jumeau. Bon sang, où l’avait-il donc encore planquée ? Soupirant, essuyant d’un revers de manche la goutte de sueur qui perlait de son front, Atwoodth, se laissa tomber mollement sur son lit. Un coup d’œil nonchalant à sa montre d’argent, et le bonhomme leva les yeux au ciel en portant ses deux mains à son visage. Quel crétin. Si encore il avait invité la première passante, il l’aurait sans doute appelé, histoire d’annuler. Mais Hildebrand ! Sa complice, son amie, son ‘’amante’’… Il avait fallu qu’il invite LA femme la plus populaire de toute l’université. Alors autant s’adonner aux règles du jeu : être sur sa tenue la plus chic, adopter une touche de fraîcheur, et par-dessus tout, garder un aspect naturel. Chose que le dandy brun ne semblait actuellement pas capable de faire. Sans doute surpassé par les événements et, au fond, légèrement effrayé par les conséquences que pourrait avoir ce genre de soirée. Inspirant longuement, Max’ fini néanmoins par se redresser. Il était bientôt l’heure d’y aller. Fallait-il encore qu’il passer chercher sa cavalière. Une idée qui, au fond, rassura Atwoodth. Heavynne resterait telle qu’elle. A quoi bon stresser alors qu’ils partageraient sans doute un agréable moment. Ricanant légèrement à cette idée, le Delta s’empara de la première chemise blanche qu’il trouva avant d’enfiler sa chère veste noire. Tenue costard-cravate pour notre universitaire, mais avec, s’il-vous plait, la touche à la « Maxwell » : un nœud de cravate à moitié fait. Et là-dessus, il s’empressa de quitter l’appartement. L’heure tournait. Grimpant dans la limousine que son cher papa lui avait offert - chauffeur intégré ! -, Max’ entama sa soirée. Pour l’heure : direction l’appartement de la miss Hildebrand.
Et il ne tarda pas à être sur les lieux. Sonnant à sa porte située au dixième étage, Atwoodth fût accueilli par une femme du service. Un sourire, quelques échanges de paroles, et Maxwell entra. Patientant à l’entrée l’arrivée de sa cavalière. Et puis, elle lui apparu. Dans cette robe somptueuse, le dandy bonhomme ne pu retenir un haussement de sourcil. Bouche entrouverte, il esquissa un vague sourire distrait, accueillant son amie en lui présentant son bras. Penché près de son oreille, il murmura vite fait un simple compliment :
« Tu es magnifique ce soir dis-moi. Que je me tue si tu n’es pas élue Reine de la soirée. » Et sur ces mots, il entraîna avec lui son amie, adressant à cette chère bonne femme, sur un ton ironique et amusé « Ne vous inquiétez pas, je ne la ramène pas trop tard Madame ! »
M. et H., direction le What’Up.
Le long de la route, on n’peut pas dire que les deux jeunes gens s’étaient vraiment beaucoup parlé. Gênés peut-être ? Quoiqu’il en soit, une fois arrivé sur les lieux, Maxwell reprit cette confiance qui le caractérisait d’habitude. Tapis rouge pour notre couple de la soirée : Maxwell entama le pas en proposant à sa chère amie son bras. Haussant les épaules, il sourit doucement face à la tête que lui affichait la jeune Heavynne.
« Bah quoi ? Je m’applique aux formalités de base hein ! »
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| | Sujet: Re: On dit que vivre la nuit permet de vivre ses rêves, et si c'était faux ? pv Mar 30 Juin - 2:13 | |
| Une fois "l'épreuve" de la photo sur le tapis rouge passée, Heavynne et Maxwell entrèrent dans le What's Up qui avait drôlement changé en quelques heures. On pouvait dire que les organisateurs avaient mit les formes sur la décoration style HOLLYWOOD. La pièce grouillait déjà de personnes qui dansaient et s'amusaient, qui buvaient assis sur les différentes banquettes rouges et noirs de la salle. L'air été irrespirable, il faisait chaud, très chaud, trop chaud. Les gens se lançaient des regards, parfois amicaux alors que d'autres pouvaient vous glacer le sang. Heavynne se contentait d'avancer au bras de Maxwell. Il était resté fidèle à lui même. Sa tenue était très classe mais très négligée pour un bal du genre et pourtant, le DELTA avec un charme incroyable vêtu de la sorte.
C'était stupide, mais voir tout ce monde dans une même salle donnait à Hildebrand l'envie de faire n'importe quoi, quelques petites bêtises et farces. Rien de bien méchant mais il était claire qu'elle voulait s'amuser et voulait passer une soirée inoubliable, autant faire en sorte que sa soirée lui ressemble, qu'elle n'ai pas à subir ce que pouvaient faire les autres étudiants.
Rapidement, Maxwell et Heavynne se retrouvèrent séparés parlant à leurs amis chacun de leur côté, une coupe de champagne à la main. Hildebrand venait d'apercevoir Primavera sa meilleure amie depuis toujours. Elle était allée la rejoindre sur une petite banquette rouge. Sa robe à elle aussi était magnifique, bleu océan et argenté, une pure merveille qu'elles avaient passé un temps fou à dénicher parmi les derniers modèles de la Fashion Week. Prima et Heavy avaient toujours rêvées de cette soirée. Depuis qu'elles étaient en age de placer un pied devant l'autre sans l'aide de papa et maman, elle s'imaginaient cette soirée comme GRANDIOSE. A New-York City elles n'avaient pas eut l'occasion d'avoir un bal de promo, juste un grand cotillon de fin d'année mais rien de plus. L'école avait refusée de se porter garante pour une fête si populaire qu'était le bal de promo. Et pourtant, l'idée d'être accompagnées un jour au bal de promo' par leur petit ami, futur mari, riche et très apprécié de ses futurs beaux-parents, n'avait pas quitter l'esprit de la belle brune -grande enfant dans l'âme ?-. On ne pouvait pas dire que cette soirée était exactement comme la belle se l'était imaginée.
Déjà le thème, elle en bouffait assez des fête à l'Hollywoodienne et bien que c'était particulièrement bien agencé, ce thème la laissait particulièrement indifférente. Sans oublier que son cavalier ; Maxwell Atwoodth n'était pas vraiment voir pas du tout son petit ami avec lequel elle projetait d'avoir 10 enfants voyez-vous. Ils étaient d'ailleurs un peu tout sauf en couple ...
Après d'une petite heure passée à saluer un peu tous les gens qu'elle connaissant et en prenant garde à éviter le regard de Jesse (le frère cadet de Maxwell), son cavalier DELTA vint lui proposer de passer un moment avec elle l'attirant vers la piste de danse, un peu en retrait. La jeune fille souriait, elle avait quelques détails à lui susurrer à l'oreille mais attendait le moment propice, elle venait à peine de se retrouver dans ses bras qu'elle allait lui annoncer la nouvelle ? Non, tout de même pas ...
Heavynne laissa donc Max attirer son corps vers le sien et commencer à tourner tout doucement sur eux même -ou presque-/ Leurs mouvements étaient tout sauf de la danse, ils se regardaient et discutaient de tout et de rien elle tenue par la taille, les mains posée sur les épaules du jeune homme. Ils ne "dansaient" même pas au rythme de la musique ...
Alors que depuis quelques minutes les deux étudiants enchainaient des pas qui commençaient à donner la nausée à la belle Hildebrand, celle-ci regarda Maxwell et approcha sa bouche de l'oreille du DELTA avant de lui susurrer doucement :
« Au fait, Tom t'embrasses ... Il te l'aurait bien dit lui même mais j'avoue je trouvais ça marrant que mon frère est couché avec le même garçon que moi ... »
"Marrant" ? Tout le monde n'aurait pas employé ce mot mais pourtant c'était bel et bien le mot qui résumait l'était d'esprit de la jeune fille. Hildebrand était amusée par toute cette histoire. Alors qu'une semaine plus tôt se déroulait dans son appartement une scène digne des meilleurs séries dramatiques américaines dans laquelle Jesse incarnait le personnage trahit par son "plan cul", c'était ce soir Heavynne qui voyait son "presque ami/plan cul" coucher avec son frère ainé : Tom Hamrey. Elle aurait pu pleurer, c'est vrai mais à quoi bon, ce n'aurait pas été sincère, elle était amusée par toute cette histoire et rien de plus. Maxwelle comptait pour elle, elle ne pouvait le nier mais elle ne se voyait pas lui la jouer petite amie rageuse ayant apprit que son petit ami la trompait avec sa meilleure amie, ce serait mal connaitre Hildebrand d'une part car elle n'a pas l'habitude d'avoir un petit ami -mais vous le saviez déjà- mais aussi parce que ce n'était pas du genre à faire des "scènes" en public, elle préférait largement pourrir la personne dans un petit coin sombre sans petits curieux ...
Maxwell ne savait pas trop quoi dire, il avait une tête confuse et ses lèvre bougeaient sans pour autant s'ouvrir. La jeune fille rit.
« Relax, c'est pas comme si on était pas des habitués de la situation non ? »
La jeune fille sourit en voyant la tête maintenant détendue que faisait Dr Atwoodth, vraiment il y avait de quoi rire et bien qu'une fille venait tout juste de se casser le talon et par conséquent de tomber aux pieds des deux étudiants, ni l'un ni l'autre n'y prêtèrent attention. Ni même aux photos que faisaient les différents étudiants à travers le What's Up.
On dit souvent que ce sont les plus beaux souris qui cachent les plus grands secrets, quelque chose de plus à avouer messieurs-dames ou ce sera tout pour le moment ?
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: On dit que vivre la nuit permet de vivre ses rêves, et si c'était faux ? pv Lun 13 Juil - 17:03 | |
| Le What’Up… Hé bien, quel endroit. Des décors sublimes, des étudiants à perte de vue, et une ambiance des plus conviviales. Et il y avait de quoi. Le bal de promo restait tout de même une soirée qui marque la vie de chacun et chacune, de quelque manière qu’il soit. Parce que l’on grandit, on songe au passé en évoquant ce fameux soir. Au bras d’un cavalier ou d’une cavalière, on passe de bons instants, on profite, on rit, et surtout, on oublie temporairement tout ce a attrait aux examens et autres sottises du genre. Accompagnant donc la miss Hildebrand jusqu’à l’intérieur, Max’ resta sous le charme de la grande salle. Pour une occasion, c’en était une à ne pas manquer ! Le regard pétillant et plein de malice, inutile de préciser que ce genre d’événement était propice à toutes sortes de petites blagues… Et un furtif regard en direction de sa partenaire le fit davantage sourire. Qui se ressemble s’assemble n’est-ce pas ? Heavynne et Maxwell n’avaient plus grand besoin de se parler pour échanger quelques folles idées. Quelques secondes plus tard néanmoins, le couple fût séparé, appelés par la foule. Le Delta se mit simplement à échanger quelques taquineries avec son cher benjamin de frère, Nathaniel, avant de reprendre son petit parcourt. Coup d’œil vers le bar. Inspection des lieux et quelques endroits pouvant servir d’échappatoires. Bien. Tout cela était déjà réglé et c’est avec un fier sourire que le dandy bonhomme regagna sa somptueuse Bêta. Quelles pipelettes ces femmes… Impossible de lui adresser le moindre mot, Maxwell ne se gêna certainement pas pour tirer doucement sa cavalière vers lui. L’entraînant mielleusement vers la piste de danse. Dès lors, les voilà qui se mouvaient à leur propre manière : histoire d’attirer un peu plus l’attention sur eux. Au beau milieu d’une piste où quelques pseudos-couples se dandinaient sans trop de grâce, Hildebrand et Atwoodth régnaient. Et la chose venait à peine de commencer… Max’ possédait déjà ses petites idées quant aux suites du déroulement de la soirée.
Ce dont il s’apprêtait d’ailleurs à faire part à sa jeune complice avant qu’elle ne lui ôte le droit de parler en prononçant quelques… Mots plutôt déstabilisants. Tom ? Bouchée bée, l’aîné de la famille resta simplement et tout bonnement muet. Ainsi, Heavynne possédait également le don le fermer le clapet à ce cher Delta. Plus surpris que dérangé, Max’ préféra ne rien ajouter au sujet, glissant simplement ses lèvres au niveau de l’oreille gauche de sa chère partenaire, il se vengea à sa propre manière.
« Tu tiens vraiment à jouer au jeu du chat et de la souris ? »
Un rapide coup d’œil vers ces foutus photographe de soirée, un haussement de sourcil en direction de la pauvre fille écroulée au sol, et un sourire malicieux adressé à sa compagne. Un couple d’amis peut-être un peu trop sujets aux rumeurs pour ne pas être considéré comme un couple bien déterminé. Tout du moins, aux yeux des chers lecteurs de Watch Out. Agrémenter le tout serait fort amusant, alors autant continuer de s’aventurer dans la jungle des rumeurs et autres mensonges médiatisés. Faisant doucement basculer en arrière son amie, Max’ ne prit pas la peine d’ajouter quoi que ce soit avant de prendre possession des lèvres de sa tendre cavalière. Un baiser chaste et rapide mais qui eu l’effet voulu : on les regardait. Certains étonnés, d’autres complètements hystériques. Arquant doucement un sourcil en guise d’amusement, Maxwell redressa leurs deux silhouettes en passant un bras autour des épaules d’Heavy’. Les voilà qui quittaient la piste de dans sous l’ébahissement de leurs camarades.
« C’est certain, pour y être habitué, on l’est. »
Riant doucement, Atwoodth les guida jusqu’au bar. Attrapant le premier verre plein qu’on lui présentait en balançant négligemment son contenu sur la première personne qu’il croisa. Quelques insultes de la part de cet Alpha de première année et Max’ regagna amusé et souriant sa compagne en lui proposant son cher verre vidé. Et au vu du regard qu’il adressait à sa belle, celle-ci pourrait bien avoir deviné la première étape de leur petit jeu.
« A celui qui renverse le plus de verre sur les invités en 10 minutes ? Le vainqueur remportera le droit de porter l’autre sur le dos en dansant sur la piste. T’en dis quoi ? »
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| | Sujet: Re: On dit que vivre la nuit permet de vivre ses rêves, et si c'était faux ? pv Jeu 16 Juil - 1:57 | |
| Faisons un jeu ensemble vous voulez bien ... Imaginons que Heavynne et Maxwell - que nous surnommerons Maxynne uniquement pour faire un effet de style (et pour simplifier la phrase) - ne se soient pas retrouver l'autre jour dans les toilettes du personnel de l'université de Berkeley entrain de s'amuser fougueusement à retirer leurs vêtements avant que quelqu'un n'essaie de rentrer dans cette pièce sacrée, vous pensez-vraiment qu'ils seraient allés se réfugier dans un placard sombre au péril de leurs vies ? - Heavynne témoignera, les lieux son dangereux et ont provoqué un important traumatisme crânien (ou psychologique, au choix ...) nécessitant la présence d'un médecin à proximité d'elle durant une heure durant (proximité de moins d'un mètre exigée). Fort heureusement pour notre témoin, se trouvait sur les lieux de l'incident un apprenti médecin qui a certainement dû apprendre que l'on déshabille un patient avant de l'ausculter... Quelle belle application des cœurs de Mr Pomwell ... - Oui je vous le demande, que se serait-il passé si toute cette mascarade, ce jeu, ces incidents, ces péripéties, ces rebondissements ... En somme, si rien ne s'était produit de la sorte, Maxynne seraient-ils ensemble au bal de promo' de l'université ce soir ?
Très bonne question ... Seulement, ni vous ni moi n'avons la réponse, figurez-vous ! 
Et imaginons maintenant que tout ceci soit la réalité, sans se poser de questions inutiles telles que : "que se serait-il passé si seulement ...", observons un peu comment Maxynne sont capables de se débrouiller lorsque tous les yeux sont rivés sur eux alors que personne ne les avait réellement vu ensemble à part Watch Out (qui n'a certainement rien dû voir mais juste "entendre" ...). En effet, quel étrange circonstance, un "couple" habitué aux coins sombres et discret ose presque se pavaner au bal de promo' main dans la main ... Mais dites-moi, ça ne ressemble pas vraiment à Maxwell & Heavynne tout ça ... - oui, il faut bien rappeler leurs prénoms parfois -
« Tu tiens vraiment à jouer au jeu du chat et de la souris ? »
Évidemment ! Quelle question ... Quelle question stupide d'ailleurs ... Sortant de la bouche de Maxwell, ce serait presque une remarque décevante ... Leur relation toute entière est basée sur un jeu, que ce soit le jeu du "chat de la souris", du "crac crac" ou bien de leurs défis en carton ... Demander à Heavynne si elle "tenait vraiment à jouer" à un jeu avec lui était absurde. Bien sûr qu'elle y tenait, bien sûr qu'elle allait le faire, bien sûr qu'ils allaient adorer ça ...
Heavynne fut surprise de la remarque, elle se serait attendue à tout sauf à ça, à l'évidence ... La jeune fille ne décrocha pas un mot à Maxwell, juste un petit regard qui suffit à répondre à la question du jeune homme. - allez me dire qu'ils ne sont après ça ... Ils sont capable de se comprendre rien qu'avec un regard, tu serais capable de faire ça avec pépé Jean toi ? -
Que les septiques se tiennent bien, Maxwell avait comprit ce que lui demandait Hildebrand, il avait décodé le message que cachait son regard noir à cet instant présent. Chapeau bas ...
Alors qu'ils ne suivaient pas du tout le rythme de la musique plutôt entrainante qui raisonnait dans le What's Up, on aurait pu dire que Maxynne se donnaient en spectacle. Peut-être mais dans ce cas, ce n'était pas seulement ça ... Ils n'avaient pour tout dire, pas du tout le sentiment d'être entourés par 1000 étudiants. C'était le regard d'Atwoodth dans celui d'Hildebrand et rien d'autre ... Comme si le reste ne comptait pas !
La jeune fille ne réfléchissait plus à Tom, à Jesse ... C'est vrai que le mois de Juin avait été riche en révélations et assez éprouvant ... Heavynne couchant avec Jesse & Maxwell, Maxwell couchant avec Tom & Heavynne ... Ce n'était plus un triangle amoureux, ça dépassait le : nous étions amis, ça a dérapé ... Toute cette histoire était d'un compliqué ... Les conséquences avaient prit des proportions énormes, on voyait d'ailleurs encore un peu la trace des quelques coups qu'avait donné Jesse à son frère ainé. Toute cette situation était presque ridicule, il ne s'agissait que d'un mal-entendu ... Tom n'en voulait pas à sa sœur d'avoir couché avec le même garçon que lui, pourquoi Jesse avait-il ressentit un tel besoin de "vengeance" et ce sentiment de "trahison" ... Hildebrand ne l'avait pas trahit, elle n'avait peut-être pas exposé dès leur première nuit la volonté d'être libre de disposer d'elle même ....
« A celui qui renverse le plus de verre sur les invités en 10 minutes ? Le vainqueur remportera le droit de porter l’autre sur le dos en dansant sur la piste. T’en dis quoi ? »
Un nouveau jeu ? Bien évidemment qu'Heavynne allait y jouer ... Allons ... Je ne viens pas de dire que c'est une adepte du "je joue, si tu joues, si nous jouons, si vous jouez" ? Relisez bon-sang !!!
Alors qu'Heavynne lâchait la main de Maxwell, elle commanda quatre verres qu'elle disposa soigneusement dans ses mains, deux dans chaque mains, ils étaient instables, ils allaient tomber à tout moment et il fallait qu'elle traverse la piste de danse pour les apporter à ses amies BETA, espérons qu'elle n'en renverse aucun au passage ...
La jeune fille regarda une dernière fois Maxwell et lui dit à l'oreille - elle aurait bien susurré mais il n'aurait pas entendu ! - :
« Ne me sous-estime pas, tu sais que j'aime jouer et que j'aime gagner ... Disons que le vainqueur demandera la récompense de son choix au perdant ... »
Sur ses mots, la jeune fille s'éloigna puis, trébuchant, poussa pas moins de 5 personnes avec elle sur le bord de la piste de danse. Double OUPS ...
Une dizaine de minutes plus tard, Heavynne attendait patiemment son partenaire, assise sur l'un des tabouret du bar, entrain de s'excuser auprès de son voisin de droite de lui avoir renversé du Martini sur le costume Armani ... Atwoodth arriva doucement, un sourire aux lèvres ... Fier et persuadé de gagné certainement.
Il s'approcha d'elle doucement et passa sa main autour de la taille de la jeune fille qui sourit en lui faisant un signe de la tête pour savoir à combien s'élevait son nombre de victimes :
Dit-il en souriant, toujours aussi fier. Hildebrand quand à elle grimaça. Elle baissa la tête et le regarda avec de petits yeux. Alors qu'elle tripotait nerveusement un verre, celui-ci se renversa sur le jeune homme. Relevant les yeux, elle sourit et dit :
« Tu es ma 37ème victime Maxwell Atwoodth !.. »
La jeune fille souriait, oui elle était fière d'elle, satisfaite et glorieuse, on lisait sur son visage comme un enchantement ... Quelle garce ! Son regard faisant des allés-retours entre le costume du jeune homme et ses yeux, Heavy' lui prit la main tout en descendant doucement de son tabouret. Elle se retrouva un peu plus basse que lui et dit :
« Suis moi, si on laisse ça trop longtemps, tu ne pourras plus jamais reporter ces vêtements ... »
Vous apprendrez en compagnie de Maxynne qu'il ne faut JAMAIS se laisser prendre à son propre jeu et surtout, ne jamais baisser la garde. C'est ainsi qu'on se retrouve avec l'entre-jambe mouillé. Entre autre ...
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: On dit que vivre la nuit permet de vivre ses rêves, et si c'était faux ? pv Sam 18 Juil - 13:39 | |
| Toute cette scène n’était qu’un jeu. Les invités étant les pions. Le bâtiment du « What’s Up » étant le plateau aux milles cases. Quant à Heavynne et Maxwell… Ils demeuraient être les joueurs. Une vie vue comme une vulgaire et simple partie. Ils défiaient les interdits en se conduisant ainsi, mais qui ne serait pas tenté ? Il est bien connu que l’humain a toujours été attiré par ce qu’on lui ordonnait de ne pas faire. Dites à un enfant de ne pas jouer avec le feu… Il s’amusera avec votre briquet, fasciné par ce qu’il, en temps normal, n’aurait jamais dû voir. Il est tellement plus désirant de toucher et accomplir un fait prohibé que l’on aura toujours tendance à s’opposer à l’interdit même. Pour l’heure en tout cas, Maxwell en abusait autant qu’il le pouvait. Attrapant des verres, les uns après les autres, et les renversant avec souplesse sur les premières personnes qui daignaient croiser son chemin. Ainsi, il compta en tout et pour tout 37 victimes. Un bon chiffre quand on voit le nombre de râleurs que cela fait dans une telle pièce. Fier, souriant et amusé, il revint sur ses pas. Se dirigeant directement vers la Bêta, l’expression mesquine et hautaine. En oubliant même les jurons du voisin de sa chère camarade – sans doute avait-il dû payer son costume assez cher… -. Enlaçant délicatement la taille d’Hildebrand, il murmura en rigolant le nombre de son score. Mais quelques secondes à peine furent-elles écoulées qu’Atwoodth baissa soudainement le visage, surpris par une certaine impression d’humidité au niveau de sa cuisse. Bouche bée mais amusé, Max’ tourna doucement le visage vers celle qui venait de le piéger à son propre jeu. Vicieuse personne cette femme, mais après tout… C’était pour cette principale qualité qu’il l’appréciait au plus haut point.
Quoiqu’il en soit, le cher petit couple traversa la salle entière sous des regards étonnées pour certains, exaspéré pour ceux aux costumes mouillés, et ignorants pour le reste. Tirant son amie par la main, le Delta les amena tout deux jusqu’à l’extérieur du bâtiment en choppant à leur passage un verre d’eau. Inutile de se rendre une nouvelle fois aux toilettes sous les yeux de milles personnes… Les lecteurs de cette chère Watch Out risqueraient de jouer aux petits curieux en les apercevant. C’est donc aux pieds des portes d’entrée qu’ils se rendirent. Le temps était doux, aucune brise, aucune goutte. Personne en dehors de quelques fumeurs. Et face à eux, une lune entière et ronde. Un coup d’œil à sa cavalière accompagné d’un sourire et il s’installa sur l’un des bancs disposés à quelques pas d’eux. Renversant un fin filet d’eau sur un mouchoir blanc qu’il frotta par la suite sur la tâche d’alcool. Hochant le visage de gauche à droite en riant doucement.
« Tu peux être fière oui… » Siffla-t-il en reposant son attention sur elle « Alors je suppose que le gagnant, dans l’histoire, c’est toi. »
Arquant un sourcil et reposant le morceau de tissu humide, il se redressa en lui faisant face de toute sa hauteur. Guettant sa réaction, attendant une réponse à ce qu’il venait de lui annoncer. Bien que leurs résultats au fond aient été les mêmes, allez savoir pourquoi, Atwoodth tenait à ce qu’elle remporte cette bataille. C’est le chat qui s’incline devant la souris. S’avançant vers elle, il la prit par la taille, attrapant l’une de ses mains. A la manière d’un danseur qui se tient sur une piste avec sa partenaire. La mine pétillante et étrangement heureuse, Max’ reprit à voix basse.
« Tu peux donc réclamer ta récompense, mais voici un petit… Hum… ‘’Bonus’’. Juste parce que tu viens de piéger ton plus grand ennemi héhé ! »
Se disant, il lui déposa juste un baiser sur la joue. Incertain et… Perdu. Non pas qu’Atwoodth était tombé dans les failles de ce qu’il craignait le plus : l’amour ; mais le fait est que lui-même ignorait de quel piège il parlait… Alors sans doute vaudrait-il mieux pour lui de mettre de côté toute incertitude. Juste profiter de cette soirée en bonne compagnie. Avec une… Amie ? Avait-il seulement menti à son benjamin de frère ?
« Jesse me tuerait s’il nous apercevait. »
Une phrase plus pensée qu’autre chose… Disons qu’Atwoodth songeait un peu trop haut. Parce que le lien Maxwell/Heavynne devenait de plus en plus compliqué à leurs propres yeux, les deux jeunes gens ne paraissaient même pas prendre conscience de la chose. Amis ou couple ? Au fond, personne ne le savait vraiment, pas même les concernés. Les rumeurs allaient de bon train, mais la vérité était encore bien loin. Tout ce que le garçon espérait au final, c'était qu'il n'était pas le seul à hésité ainsi ce soir. Hors de question de laisser cette soirée s'embrouiller à cause de stupides questions. Qu'il y réfléchisse donc une autre fois, seul. L'heure était à la Bêta de choisir et continuer leur petit jeu. Parce qu'il restait le gage du perdant à effectuer. Relâchant doucement son amie, Maxwell afficha une moue légèrement intimidée avant de reprendre toute sa prestance en accordant un haussement d'épaule à la jeune femme.
« Bon... Nous en étions à où donc ? Mon gage c'est ça ? »
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