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 |  Sujet: Serious boys-talk (Tom & Shaun) Sam 30 Mai - 1:07 | |
| Le soleil avait laissé la Californie dans le noir depuis quelques heures maintenant et la lune fixait la Terre de son œil absent et rêveur alors que haut dans le ciel brillaient des millions d'étoiles dont le scintillement faisait tourner les têtes les moins préparées. Le bruit des talons de Leath était amplifié par le silence qui régnait autrement dans la rue et seul le bruit des vagues semblait pouvoir le couvrir à grand peines. Je n'osais pas vraiment regarder Leath, conscient que la situation dans laquelle nous étions, le rapport que nous avions avec Yohann, ne faisaient qu'envenimer notre amitié, par ailleurs si forte jusqu'à récemment. Inséparables, nous paraissions incroyablement forts. Évidemment notre amitié n'était rien de plus que ce qu'offrait une amitié Oméga mais personne n'avait jamais rien demandé de plus. Les fêtes, l'alcool, les lendemains difficiles et les journées de cours ailleurs qu'en cours, tout cela était le ciment de notre amitié et lui avait permis de grandir à travers les mois passés dans Berkeley. Mais voilà qu'un certain Yohann était arrivé et que le Y. avait semé le trouble entre nous; je ne me suis jamais caché de mon attirance pour lui et L. avait toujours été offusquée que je ne réfrène pas mes pulsions. Comme pour s'en venger elle me soumettait tout le temps à cette insoutenable vision où elle le serait dans ses bras, dansait lascivement ou l'embrassait longuement. Nous souffrions tous deux beaucoup de cette situation et pourtant ni elle ni moi n'étions capables d'en parler l'un à l'autre, parce que les Omégas ne fonctionnent pas ainsi. Lorsque j'ai rejoint la confrérie, on m'avait prévenu: « Nous sommes devenus les personnes contre lesquelles nos parents nous ont un jour mis en garde. » Des gens immatures qui vivent de ce qui les tuera un jour et des fous-furieux pour qui la fête est une thérapie autant qu'une drogue. Leath et moi poursuivîmes notre chemin jusqu'à ce qu'elle soit arrivée chez l'amie qui l'hébergeait en ville. Il était encore tôt, à peine 23 heures, et je n'avais aucune envie de rentrer au dortoir mais je n'avais pas non plus envie d'errer seul en ville et les tristes aventures vécues par mon téléphone portable deux jours auparavant (promenade sur la plage + alcool = bain de minuit habillé = téléphone grillé) m'empêchaient de contacter qui que ce soit. Une légère bise qui me fit frissonner vint me rappeler que j'étais un être humain et donc sensible aux changements de températures d'autant plus que je ne portais qu'un fin pull de lin presque transparent tant il était fin, un short à carreaux et une paire de tongs. Je restai quelques secondes immobiles puis décidai de rentrer à ma chambre afin de me coucher. La fête de la veille/du matin m'avait vraiment épuisé et je n'étais pas contre l'idée d'un peu de repos...
Berkeley était presque déserte ce soir-là. Beaucoup de lumières étaient éteintes et les bruits étaient rares et bien moins forts qu'à l'accoutumée, preuve qu'en période d'examens les étudiants s'activent ce qu'il ne font pas ou très peu le reste du temps... Cependant, au détour d'une allée, alors que je passais devant la résidence des Iotas, j'aperçus devant la porte mon cher Tom Hamrey absorbé en pleine conversation téléphonique; je ne pensais pas l'interrompre et me contentai donc d'un simple salut de la main tout en continuant mon chemin vers la résidence des Omégas mais je le vis se diriger vers moi tout en raccrochant et j'interrompais aussitôt ma course afin d'aller à sa rencontre. « Salut Tom!! Qu'est-ce que tu fais là? Ta chambre de président de confrérie n'est pas assez grande pour ton orgueil démesuré? » demandai-je, taquin. J'étais indéniablement content d'avoir trouvé un peu de compagnie; la solitude était une chose qui m'effrayait, moi, l'Oméga dont les besoins en beaux garçons défient tout entendement et pouvoir m'arrêter un instant et discuter avec Tom me semblait une excellente alternative à la solitude glacée de ma chambre. J'avais bien sûr ce « colocataire » avec lequel je vivais mais nous n'avions strictement rien en commun et j'attendais avec impatience le moment de son départ. |
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| | Sujet: Re: Serious boys-talk (Tom & Shaun) Dim 31 Mai - 13:50 | |
| Pourquoi ne peut-on jamais être tranquille lorsqu'on est en week end ?
C'est la question que Tom Hamrey était en train de se poser actuellement. Comme la majeure partie des habitants à travers le monde, ils profitérent tous de deux jours de repos ou, du moins, d'une activité un peu plus réduite. Pour Tom, cette journée s'était essentiellement tourné autour de ses livres de cours et de ses notes de révisions. Malgré tout, en particulier le côté extraverti qui pense à tout sauf à ses études, Tom a envie de réussir et il met donc toutes ses chances de son côté. Quitte à devoir rester enfermé pendant toute une matinée dans la Bibliothéque de Berkeley, à devoir rédiger des biographies de philosophes dont on ne comprends quasiment rien aux théories ou bien encore mémoriser les dates de diverses Révolutions Mondiales, faisant passer la Révolution Française pour un casse tête qu'on trouve sur les paquets de céréales.
L'après-midi, Tom s'était offert une après-midi qu'il considére comme de la détente. Il en profita pour passer du temps avec sa demi-soeur, Heavynne, qu'il n'a plus trop revu depuis son mystérieux retour à l'université. Mais c'était surtout l'occasion d'utiliser l'argent que Papa leur donne pour leurs différents besoin ici, à San Francisco. Des besoins pouvant aller du simple café, au repas mais aussi le shopping. Tom devait absolument dépenser de l'argent pour pouvoir se défouler et penser à d'autres choses que ses cours. Mais il voulait aussi oublier certaines situations dans lesquelles ils se trouvent par rapport à certains garçons, qui lui plaisent tout particulièrement. L'avantage, c'est qu'il n'était pas seul et Heavynne a toujours eut le don de distraire, le faisant penser à autre chose et surtout, ne pas le faire penser à lui même.
Alors que la soirée commence à arriver, Tom retourna dans la maison de sa confrérie. La Maison des IOTAS est une imposante batisse dans un style victorien, dont on peut voir du lierre grimpait ici et là. Mais, quand on regarde l'intérieur, on comprends vite que l'ancien se trouve juste à l'extérieur. Ce n'est pas la maison typique d'une bande de garçons car elle doit être au minimum bien tenue. Mais ce n'était pas non plus une maison digne d'une confrérie BCBG. Tom alla directement dans sa chambre : il défit les paquets tout en écoutant de la musique, à partir de son ordinateur. Il consulta ensuite ses mails et ne vit rien de bien intéressant à faire. La TV ? Il n'y avait rien à part des séries débiles, sans queue, ni tête. Les livres ? Tom avait déjà lu au moins 3 fois ceux qu'il avait déjà. La musique ? A force de trop adoucir les moeurs, on finit par être énerver. Tom rêvassa et fit même un petit somme.
Ce n'est que la sonnerie de son téléphone portable qui le tira de son sommeil. Tom revient sur Terre rapidement et, en voyant la personne qu'il l'appelle, il réagit encore plus vite. C'était Maxwell. Tom décroch et une conversation se mit en route. Une chose un peu normal en même temps car Tom se voit mal rester silencieux alors que Maxwell était son interlocuteur. Tom marcha un peu dans sa chambre, racontant des banalités. Il eut l'idée de convier Maxwell à venir le rejoindre. Entendre sa voix grave et sexy lui donna envie de lui. Mais Maxwell refusa, ne se sentant pas bien. En bon ami, Tom voulut l'écouter mais, rapidement, ça tourna en une légére prise de tête. A force de marcher, Tom était sortit de sa chambre pour finir dehors. Ils parlérent un peu et Tom se retient de ne pas s'énerver encore. En somme, Maxwell était dans une sorte de crise d'identité sexuelle à laquelle Tom est habitué et commence à se lasser : mais, au moins, l'avantage, c'est qu'ensuite, le Sexe est encore mieux.
Tom vit alors passer devant lui quelqu'un qu'il connait que trop bien. C'était Cecil, un étudiant OMEGA que Tom adore. Il lui fit signe, ne s'approchant pas vu que Tom était au téléphone. Mais, peu lui importe, il le rejoignit tout en raccrachant. Tom savait que passer un moment avec Cecil et parler lui fera du bien. D'autant plus qu'avec son air un peu morose, Cecil avait également un baume au coeur. Ils ne seront donc pas trop de deux pour se confier. La réplique du sulfureux OMEGA fit sourire Tom et qui répondit :
Je suis surtout sortit pour éviter de tuer un pauvre innocent dit alors Tom en regardant son portable. Et toi, que fais-tu là ? Tu chasses ? A moins que ça soit ton nouveau lieu pour faire le tapin ? |
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