Des images, des centaines d’images qui apparaissaient comme des pop-up publicitaires sur un ordinateur. Moi, elle, plaqué sur le mur… je me souvenais presque du goût de ses lèvres… WOAH! Qu’est-ce qui me prend d’un coup? Je me souvenais aussi qu’à un moment de notre dispute, je l’ai plaqué contre le mur, elle m’a saisi par les cheveux… puis… plus rien. RAH! Je déteste ça. Je me mis à marcher dans ma chambre tentant de me rappeler de cette soirée. Je ne me souvenais pas de grands choses excepté quelques images, des sensations, un goût et évidemment, une odeur. Je regardai Samantha sans pour autant comprendre exactement ce qui nous a arrivés. Cette horrible sensation qu’il me manque un truc. Je ne sais pas pourquoi mais on dirait qu’aucune insulte ne faisait autant de bien que cette nuit là et c’est bien ce qui me faisait peur. Je la regardai se lever sans pour autant regarder son corps, j’étais beaucoup préoccuper, dégoûter et troublé pour la reluquer. Elle se dépêcha à se vautrer dans mes couvertures et saisi mon t-shirt pour s’habiller. Des images envahissait mon esprits toutes plus troublantes les une que les autres. C’était tellement anormal.

« Oh. Mon. Dieu. »
«C’est tout ce que tu trouve à dire ? Oh mon Dieu ! T’es vraiment idiote ou inconsciente ?! »

Je la dévisageai alors qu’elle se trouvait, À présent, debout devant moi. Qu’est-ce que j’allais faire. Casey… oh seigneur… qu’est-ce qu’elle allait penser de moi… et Charlie ? Ma pauvre Casey. Soudainement, j’avais une montagne de colère, d’insultes et de méchanceté à lui vomir à la figure de cette… RAH ! Je n’arrivai pas à parler. Cette boule de range resta coincé dans ma gorge me faisant suffoqué.

« Mais qu’est-ce qui t’as pris de me sauter dessus !? »

J’ai finalement réussi à ne dire que ça. J’ai soupiré longuement. Je n’en pouvais plus… c’était complètement fou. Seigneur c’est… je n’arrive pas à y croire… c’était Sam alors pourquoi j’étais à se point… bien… pourquoi ? Je me promenais encore dans ma chambre faisant les 100 pas devant Sam. Pourquoi me sentais-je mieux que jamais ?

Je me mis a rire comme je n’ai jamais ris dans ma vie. Je devais évacuer cette sensation dans mon ventre d’une façon ou d’une autre. Cette espèce de sensation étrange qui me prend à mesure que j’ai envi de lui tapé dessus. Cette sensation là, elle ne m’était pas inconnue. Bien au contraire, j’ai toujours envi de lui flanquer une bonne claque à cette fille mais, question d’éthique, jamais un gars ne doit frapper une jeune fille. J’emmerde tout ces standards sociaux qui font que je ne peux pas passer cette petite énervant par la fenêtre. Plus son doigts s’enfonçait dans mon torse plus j’avais envi de rire à ne plus jamais m’arrêter. Je suis peut-être bon menteur. Je ne me souviens de rien de plus que les marques que j’ai dans le dos, la sensation que j’avais quand… bref vous avez compris? Je me souvenais aussi des raisons pour laquelle on s’était retrouvé à foutre le bordel partout. Par contre, comment on est arrivé à ce résultat, ça il m’en manquait encore un bout. Je me mordis la lèvre inférieur… cette histoire était de plus en plus étrange. J’avais une espèce de partie de moi, une infime partie, qui me disais de m’élancer sur elle et de soit la flanquer à la porte soit la faire taire par tout les moyens possibles. Au moment où je me suis entrée dans ma salle de bain et je l’ai revu je me suis figé.

«Oh merde! »

Je ne bougeai plus d’un pouce. Une fois ma phrase terminée, j’ai fixé Samantha un peu embêté. Je n’avais pas allumé dans l’immédiat qu’elle était nu. Enfin, si! Seulement, ce n’ai pas ce qui m’a frapper en premier de tout. Puis sa voix retentit : « Je ne peux pas le concevoir parce que c'est tout simplement impossible! Regarde ce que tu as fait à Kirsten, ce que tu fais maintenant à la petite soeur de ton meilleur ami! Eh bien sache que Charlie est mon meilleur ami aussi et je peux te jurer que s'il savait tout ce que Casey me disait, tu ne vivrais pas encore longtemps! Peut-être suis-je la seule à te détester, mais je suis aussi la seule à qui tu te montres vraiment! Comme un salaud qui ne fait qu'abuser des autres, mais moi, je me suis ouvert les yeux! » Le fait qui m’a troublé c’est l’espèce d’attirance qui m’a prit tout d’un coup. Pourquoi est-ce que cette sensation me prenait. J’avais encore des envi de meurtre. Je lui répondis :

« Qu’est-ce que t’en sais pauvre idiote! »

Le seul problème c’était cette sensation qui passait et revenait quand ma colère devenait tellement forte qu’il y avait peut-être un centime de désir qui finissait par arrivé. Samantha me poussa dehors, je n’eu aucune réticence et je restai perplexe lorsqu’elle ferma la porte à nouveau. Je me suis assis sur le lit complètement troublé. Qu’est-ce que c’est que cette histoire. Ma tête perd la boule on dirait… un peu plus et j’arrivais à trouver Samantha un minimum belle à regarder. Ça y est! Je suis officiellement fou. Ça m’énerve. Pendant qu’elle était sous MA douche, j’ai décidé de me rechanger. J’ai pris un vieux t-shirt gris moulant et une paire de jeans troués... Évidemment, pour faire original, je ne trouvais pas ces fichus jeans donc je me retrouvais en boxer dans ma chambre. Bon, dans un sens j’m’en fou, l’autre énervante est enfermée dans la salle de bain et elle doit tellement être mal à l’aise qu’elle risque d’y rester pour longtemps… HEY! Et mon eau chaude! Je me mis à frapper dans la porte.

« Dis, si je te dérange pas trop tu pourrais penser a foute le camp d’ici aussi. Samantha, merde, ouvre cette porte! »

Je suis resté comme ça quelque secondes puis retourna m’allonger sur mon lit. Je tournai le regard vers la poubelle où je vis peut-être deux ou 3 enveloppes de condom. Je me figeai. Pitié, dites-moi que je rêve! Je vais me réveillé bientôt, tout vas rentrer dans l’ordre, je vais me réveillé troublé et c’est tout. Bon allez, réveil toi. Steven… réveil toi! Je risque à me pincer et je me rends, malheureusement, compte que je ne rêvais pas. J’ai soupiré longuement lorsque j’entendis l’eau de la douche s’arrêter. J’ai prit ma tête entre mes mains sentant encore cette drôle de sensation dans mon ventre.