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Deltas & Zetas, melting in the sun (pv)

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MessageSujet: Deltas & Zetas, melting in the sun (pv) Deltas & Zetas, melting in the sun (pv) EmptySam 14 Mar - 14:33

DELTAS & ZETAS, MELTING IN THE SUN
starring: nikolaï petrovitch & maxwell atwoodth


    Les mots venaient seuls; Nicolaï tapait presque aveuglément sur le clavier de son ordinateur, ses mains n'étant que de simples machines obéissant aux volontés de son imagination.
      Madeleine sourit au jeune homme. Les mots lui manquaient pour exprimer sa gratitude à son égard et elle se contentait de sourire de toutes ses dents. Elle se savait idiote parfois, ou en tout cas écervelée et ne voulait pas donner cette impression dès les premières minutes de sa rencontre avec lui. Madeleine n'agissait pas ainsi uniquement parce que ce visiteur était jeune et beau mais elle se comportait de la sorte avec tous ses admirateurs. Consciente de son statut et des obligations qu'il lui conférait, elle devenait une femme différente selon qu'elle était entourée d'inconnus ou de proches; même ses amis les plus anciens l'affirmaient: Madeleine Messing avait toujours eu des manières de vedette, comme si elle avait été destinée à devenir ce qu'elle était devenue depuis.

    Satisfait, Nicolaï se détacha un instant de son ordinateur pour revenir dans le monde réel quelques minutes. Il avait été tellement pris par son histoire qu'il s'était totalement déconnecté de ce qu'il l'entourait. Il leva les yeux et regarda par la fenêtre. Il s'était assis à côté afin de profiter des doux rayons du soleil du printemps qui revenait en Californie. Bien qu'à l'extérieur il fasse encore un peu frais, à l'intérieur de la bibliothèque la température était particulièrement clémente et Nicolaï avait seulement gardé un tee-shirt, profitant de la douceur ambiante pour se mettre à l'aise. Les rayons du soleil l'éblouissaient et il devait plisser les paupières afin de protéger ses yeux de leur force. A l'extérieur, il pouvait voir de nombreuses personnes assises, discutant, plaisantant, profitant du renouveau de la nature qui s'amorçait sous leurs yeux. Cette période de l'année était celle que le jeune homme préférait; son enfance russe ne lui avait pas vraiment permis de connaître de tels moments et il ne les aimait que d'autant plus... Nicolaï prit le gobelet de café qu'il avait posé à côté de lui et but une gorgée de liquide. Il ne put s'empêcher de faire une grimace: le café était à présent froid et surtout, il était particulièrement mauvais; Nicolaï reposa le gobelet sur le bureau auquel il travaillait et décida de reprendre le cours de son écriture. Cependant, l'interruption qu'avait subit son imagination ne l'aida pas et il eut un peu de mal à recommencer à écrire. Son cerveau avait du mal à se reconnecter avec le monde imaginaire qu'il avait créé, nourri et auquel il avait fait prendre forme et les mots qui toute à l'heure venaient facilement restaient bloqués par une barrière invisible qui avait été créée par le retour à la réalité, bref et néanmoins fatal. Nicolaï regardait à présent par la vitre d'un air absent, tentant de ramener ses pensées vers le point qui l'obsédait et qu'il essayait désespérément d'atteindre. Il savait qu'il y avait quelque part des millions de galaxies inexplorées et d'espaces ouverts, sans limites, d'immenses prairies vertes qui ne demandaient qu'à accueillir son imagination, de villes encore désertes qui attendaient qu'il les peuplent des centaines de personnages à qui il donnerait vie en leur attribuant simplement un nom; il ne tenait qu'à Nicolaï de faire d'ouvrir le rideau rouge qui donnerait alors le départ pour la grande pièce qu'il voulait mettre en place.
    Les premiers mots vinrent difficilement, maladroitement et Nicolaï les corrigea presque immédiatement. Il lui fallut plusieurs essais pour être relativement satisfait de son jet et même à ce moment-là, il savait qu'il devrait retravailler son texte plus tard afin de le rendre vraiment présentable. Mais petit à petit, le rythme de l'écriture s'imposa de lui-même à Nicolaï et il commença à retrouver la cadence tranquille et posée qui était la sienne, laissant les phrases se former d'elles-mêmes, puis revenant dessus, les remodelant à sa guise, leur confiant une forme propre... Il aimait ce débit naturel, semblable à celui d'une petite rivière calme qui ajoutait le chant de l'eau qui coulait à celui des oiseaux, du vent et des insectes. Cela faisait naitre chez Nicolaï une sorte d'harmonie, de paix intérieures qui le coupaient du monde extérieur et ne laissait place qu'à une seule réalité, celle qui sortait de son imagination. Il tapa sur les touches de son ordinateur, noircissant l'écran de lettres, de mots, de phrases, de paragraphes entiers qui tous mis bout à bout formeraient bientôt une grande histoire, celle de Madeleine Messing.
    Combien de temps avait-il écrit? Il ne le savait pas. Au dehors, le soleil était toujours aussi brillant, ses rayons toujours aussi ardents mais il avait un peu baissé dans le ciel. Les doigts de Nicolaï étaient légèrement endoloris par leur course sur le clavier de l'ordinateur portable et afin de les reposer un peu, il enregistra le document et se recula, s'enfonçant contre le dossier de la chaise. Dire qu'il était satisfait de lui n'était pas un mensonge. Il sentait que l'histoire commençait à prendre forme, que les personnages devenaient tous de plus en plus réels; Madeleine en particulier prenait une direction intéressante, elle suivait le même parcours que si elle avait été la fille de Nicolaï: elle avait longtemps été comme une petite fille qui n'avait d'existence que grâce à lui mais aujourd'hui, elle lui échappait, se comportait presque seule. Elle ne suivait plus l'idée-mère de Nicolaï, c'était lui qui se pliait à ses conditions à elle. Nicolaï, oubliant qu'il avait déjà goûté le café, se saisit du gobelet qu'il avait apporté et but un peu de café. Il fit à nouveau une grimace, mais cette fois-ci, cela n'avait rien à voir avec le café: il avait aperçu Maxwell Atwoodth qui se trouvait à quelques mètres de lui et ne manquerait donc pas de le voir lui aussi.
    Nicolaï avait des sentiments pour Maxwell qui était aussi un des meilleurs amis de son frère. Il ne les lui avait jamais avoués et ne savait pas s'il avait une petite idée de ce que Nicolaï éprouvait à son égard mais ce dernier espérait de tout son cœur qu'il n'était pas au courant. Il ne savait pas non plus s'il avait envie que Maxwell le voit ou non; d'un côté il aurait vraiment aimé lui parler car il aimait la compagnie du jeune homme et adorait discuter avec lui, mais dans le même temps, il savait que la situation n'était pas vraiment idéale pour lui et passer du temps avec Maxwell en tant qu'ami alors qu'il espérait plus ne faisait qu'augmenter la souffrance de Nicolaï. Il tenta alors de se replonger dans les ondes profondes de son récit, espérant échapper à la vue du Delta mais il ne parvint pas à écrire quoique ce soit, obsédé qu'il était par le fait d'être conscient de la présence d'une personne pour laquelle il avait tant de sentments.
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MessageSujet: Re: Deltas & Zetas, melting in the sun (pv) Deltas & Zetas, melting in the sun (pv) EmptySam 14 Mar - 18:06

Deltas & Zetas, melting in the sun (pv) Vlcsnap-248206copy Deltas & Zetas, melting in the sun (pv) 13
" Je deviendrai dépendant contre mon gré "


    Un blanc nuage s’échappa des lèvres entrouvertes du jeune châtain. Le regard perdu dans une étendue de bleu, le jeune Delta semblait enclin à la rêverie. Cigarette dépassant d’un coin de sa bouche, il souriait doucement à une nouvelle journée. Une matinée pour être plus précis. Le temps était bon, les rayons présents, et la bonne humeur là. A croire que, pour une fois, Maxwell semblait bien. Pensées tournée vers divers événements passés, il songeait à sa situation actuelle. Depuis combien de temps n’avait-il plus remis les pieds dehors ? Enfermé et cloîtré dans son appartement universitaire. Fuyant la vie extérieure et ses défis, de peur sans doute d’être une nouvelle fois déçu. Il tira une nouvelle fois sur sa sèche, fermant délicatement les yeux alors que son corps se posait à terre. Brillant solitairement au milieu de la pelouse verte d’un parc désert. Le printemps annonçait sa venue prochaine. Si quelques brises de vent conservaient encore une quelconque petite notion de fraîcheur, le bon temps refaisait surface. Les oiseaux chantaient, les enfants jouaient dehors, les chats traquaient les souris. Bref, la vie à Berkeley reprenait son petit train-train habituel. Un soupire franchit alors les lèvres du jeune Atwoodth. Il se redressa. Un coup d’œil rapide à sa montre et il fût bientôt debout. Si le soleil était de retour, les devoirs aussi. Il s’étira. Allongeant bras et jambes tel l’aurait fait un petit félin avant d’enfiler la fine veste blanche posée à ses côtés. Direction une bonne petite zone de travail : la bibliothèque. L’endroit le plus vide de toute l’université sans doute… Ou tout du moins, en ce qui concernait les jolies filles et les beaux garçons. Maxwell grimaça avant d’entamer sa marche. Les études avant le bronzage. Même si pour un ancien sportif, cela restait du domaine de l’irritation et de la perte de temps.

    Ancien sportif… Une pointe de nostalgie perla dans ses yeux bleus alors que ses pas s’enfonçaient dans le petit chemin guidant jusqu’au lieu culte. Quelques flash lui vinrent au cours de sa promenade. L’un présentant le visage de Tom, le suivant étant un simple ballon de football américain, et l’autre encore étant un amas de foule autour de son lit d’hôpital. Et cette phrase du coach : « Atwoodth, t’es viré de l’équipe. J’veux pas avoir sur le dos un nouvel accident. ». Son poing se serra malgré lui. D’un geste vif, il fouilla dans sa poche un petit quelque chose qui, peut-être, pourrait l’empêcher de dévoilé son regard furieux et brûlant aux autres. Lunette de soleil et lecteur mp3. Parfait. Il sourit niaisement alors qu’une jeune adolescente le guettait d’un œil. Promenant un vulgaire clébard faisant ses besoins sur un arbre. Un clin d’œil amusé à la jeune femme et Maxwell enfila ses lunettes, plaça ses écouteurs sur ses oreilles, avant d’entamer une course. Niveau son, un petit morceau de Muse histoire de détendre l’atmosphère et le voilà parti pour oublier une colère soudaine et inattendue. Divaguant au rythme de la musique et des refrains endiablé de batterie et de guitare, voyageant à travers un univers de notes tout en courant entre les arbres, entre les gens. L’esprit ainsi apaisé par son passe-temps et sa passion d’autrefois, Maxwell se voyait revivre. Le beau sportif dans son environnement. Au diable les cahiers et les thèses ! Le jeune châtain laissa ses lèvres s’étirer en un simplet sourire alors qu’il entrevoyait déjà le bâtiment de la bibliothèque. Arrivé à destination, il se stoppa en même temps qu’il ressorti de son isolement musical. Légèrement essoufflé, il se posa contre le muret d’entrée, toisant d’un œil critique les quelques passants. Un bref revers de manche afin d’essuyer les rares perles de sueur qui osaient se montrer sur son front et il entra.

    L’endroit y était calme et spacieux. Les quelques rares personnes y résident, elles, étaient muettes et inlassablement hypnotisées par leur pile de livres incompréhensibles et leur stylo plume usagé. Le châtain arqua un sourcil avant de balayer du regard l’étendue de la pièce. Presque aussitôt, son cœur loupa un battement, son visage perdit tout signe d’assurance. Néanmoins, son sourire s’accentua. Son élève. Nicolaï. Le jeune et beau Zeta qu’il avait prit sous son aile. Un lien étroit c’était tissé entre eux. L’origine de celui-ci ? Allez savoir… Cette joie soudaine sur le visage du jeune homme laissait sans doute à méditer sur la chose. Il patienta. Une, deux, puis trois seconde. Non, il ne se tournait pas vers lui. Resté là, devant son ordinateur, sans taper le moindre petit mot. L’aurait-il déjà aperçu ? Maxwell laissa une expression narquoise se graver sur les traits fins de son visage. Quoiqu’il en soit, faire comme si de rien n’était ne faisait pas parti de ses intentions. Il s’avança. Ce qu’il savait sur ce jeune blond ? Pas grand-chose à vrai dire… Ou tout du moins, concernant ses sentiments vis-à-vis de sa propre personne. Quelque chose s’était installé entre eux qui déstabilisait Nicolaï. Maxwell en était certain. Néanmoins, si les doutes persistaient, une certitude s’imposait : Atwoodth l’appréciait trop. Trop pour qu’il ne soit qu’un simple ami. Le voilà arrivé. Nicolaï, dos à lui, ne réagit pas. Apparemment concentré sur son écran. Le châtain sourit avant de se pencher au dessus de son épaule droite, posant une main sur la gauche.


Maxwell :: « Tu me dirais même pas bonjour Nico’ ? »

    Un nouveau sourire et il recula. Ne manquant pas au passage d’humer délicatement le parfum du garçon. Satisfait. Même si quelques semaines séparaient leur précédente rencontre, il restait beau et empreint à une aura terriblement tentante. Trop tentante. Maxwell se pinça la lèvre inférieure avant de reprendre contenance, se posant sur le siège le plus proche. Un coup d’œil à son occupation chérie et il haussa un sourcil.


Maxwell :: « Woua, faudra vraiment que je m’amuse à te payer pour que tu me fasses mes devoirs de français. »

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MessageSujet: Re: Deltas & Zetas, melting in the sun (pv) Deltas & Zetas, melting in the sun (pv) EmptyDim 15 Mar - 0:53

    Parce que c'était ainsi qu'il réagissait tout le temps, Nicolaï prenait son parti de la situation; il acceptait les conséquences de ses sentiments pour Maxwell et surtout de son choix de refuser de les lui avouer afin de préserver leur amitié, même si cela n'était pas une configuration simple et causait à Nicolaï une peine bien plus grande qu'il ne s'y serait jamais attendu. En effet, il n'avait jamais été dans ce cas auparavant et bien qu'il n'ait qu'une seule relation de couple à son actif, il n'avait aucun souvenir de tels sentiments à l'encontre de quelqu'un. S'il acceptait la situation telle qu'elle était dans son ensemble sans chercher à rien y changer, Nicolaï ne tentait pour autant pas de provoquer des rencontres avec Maxwell, se sachant sensible à sa présence comme les frêles fleurs sont sensibles au souffle du vent en toutes circonstances. La force de Maxwell sur Nicolaï ne résidait pas tant dans sa beauté –qui était bel et bien présente soyons clairs– mais plutôt dans la capacité qu'il avait de s'imposer à lui; pas méchamment et sans doute pas consciemment mais avec majesté, bonté et empirisme. Il avait pris Nicolaï sous son aile lors de son arrivée à Berkeley, avait été l'un de ses premiers contacts originaires du pays de l'oncle Sam et entre eux était née une complicité qui ne se distendait pas malgré tous les mois et toutes les années passant; bien au contraire: ce lien s'était même resserré, tendu, renforcé au fur et à mesure que leur relation évoluait vers quelque chose de plus profond mais aussi de plus compliqué, en tout cas du côté de Nicolaï. Celui-ci vivait sa relation avec Maxwell comme une histoire qui laisse des traces; c'était une perpétuelle caresse qui laissait derrière elle des cicatrices disgracieuses que seul Nicolaï pouvait voir au plus profond de son cœur et que seul Maxwell serait capable de faire disparaître par un simple baiser. En outre, lorsqu'il se trouvait en présence de son ami, il avait une étrange sensation bien étrange. Il se sentait comme s'il se trouvait dans le noir, incapable de distinguer quoique ce soit, privé de sa vue et pourtant il avait l'impression d'y voir plus clairement que si les lumières étaient allumées; c'était en lui qu'il voyait plus distinctement, Maxwell lui faisait prendre conscience avec une rare clarté de qui il était et de ce qu'il ressentait. Dans le même temps, il lui brisait le cœur sans même s'en rendre compte...
    Nicolaï avait donc délibérément choisi d'ignorer la présence de Maxwell afin de se concentrer sur son texte et surtout afin d'éviter de devoir revivre la même configuration qu'il avait trop longtemps vécue; qui plus est, les deux jeunes hommes ne s'étaient pas revus depuis bien longtemps et Nicolaï ignorait quelle serait sa réaction face à Maxwell. Il allait bientôt le savoir. La voix chaude de son ami se fit bientôt entendre, alors qu'une de ses mains se posait sur l'épaule de Nicolaï. Entendre sa voix fit frissonner Nicolaï qui se retourna vers Maxwell en feignant la surprise.

« Max'! Ça alors! Je t'avais pas vu! Ça fait un bail... »
    Nicolaï regarda Maxwell s'asseoir en ne disant mot. En réalité, il n'avait pas envie de parler; il était partagé entre son duel habituel: il avait envie de disparaître, de trouver un endroit dans lequel Maxwell ne pourrait pas le trouver tout en désirant aussi rester afin de profiter de la présence de son ami à ses côtés. Après tout il ne l'avait pas vu depuis plusieurs semaines à présent, tous deux ayant été pris par leurs occupations et leurs chemins respectifs; être à l'université la plus prestigieuse de Californie demandait des efforts que Nicolaï ne pouvait pas se permettre de ne pas fournir. La remarque de Maxwell provoqua chez lui une réaction de gêne. Il n'avait pas eu l'intention de lui faire lire ce qu'il écrivait, ou en tout cas, pas tant que ça n'aurait pas été parfaitement terminé, que toutes les retouches nécessaires auraient été apportées. Et surtout, il ne voulait pas que Maxwell lise son texte car il savait que le jeune garçon pourrait à tout moment se retrouver dans le personnage principal masculin. Nicolaï l'avait pensé puis écrit selon Maxwell; tout en lui pouvait faire penser à son ami, depuis son attitude naturelle et désinvolte jusqu'à ses yeux dans lesquels l'héroïne se perdait dès les premières pages. Afin d'empêcher Maxwell d'aller plus loin dans sa lecture, Nicolaï ferma l'ordinateur d'un coup sec –trop, Maxwell se rendrait sans doute compte que quelque chose clochait dans l'attitude de Nicolaï... Espérant qu'il ne noterait pas cela, Nicolaï répondit en lui souriant:

« Ah, oui, parce que je ne fais rien gratis, c'est bien connu... Je suis vraiment un ami terrible moi... Je vais avoir une de ces réputations –non pas que ça m'importe hein! Enfin bref, n'hésite pas si un jour tu veux que je corrige, je veux dire, c'est normal non? C'est ce que font les amis en temps normal, enfin je crois... Et je me tais. »
    Son embarras devait se lire sur chaque trait de son visage, s'entendre dans chacun des mots superflus qu'il venait juste de prononcer. Pourtant, il aurait voulu que ces moments passés avec Maxwell soient parfaits...
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