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you are my sunshine, my only sunshine. you make me happy when skies are grey. (kane)

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MessageSujet: you are my sunshine, my only sunshine. you make me happy when skies are grey. (kane) you are my sunshine, my only sunshine. you make me happy when skies are grey. (kane) EmptyJeu 9 Juin - 12:50

kane, milo & malo.

Les nuages sont magnifiques quand on les regarde du dessus, on dirait du coton. Malo voudrait pouvoir tendre la main et en attraper un morceau qu’elle garderait dans sa poche. C’est la première fois qu’elle prend l’avion avec Milo. C’est la première fois qu’elle l’emmène voir son père. Il y a quelques mois, elle l’aurait redoutée, cette rencontre. Mais étrangement, aujourd’hui, elle est confiante. Elle croit sincèrement que tout se passera bien. Que si Milo sera timide les premiers instants, il s’habituera rapidement à Kane. Elle les voit déjà, tous les deux, et son coeur se remplit d’une émotion toute nouvelle. Un truc sans nom, qui lui met la larme à l’oeil. Tout aurait dû être différent. Kane aurait dû être là depuis le début, il aurait dû lui tenir la main le jour de l’accouchement. Elle sait Malo, que c’est de sa faute. Du moins, en partie. Si elle a fui, c’est parce qu’elle avait peur. Oui, Kane l’avait frappée, mais ça n’a été que la goutte d’eau de trop. Quand elle a su qu’elle était enceinte, elle a flippé. Elle a commencé à broyer du noir, à imaginer leur avenir. Elle ne voulait pas que son fils perde son père suite à une magouille qui aurait mal tourné. Elle ne voulait pas qu’il voit des policiers frapper à la porte de leur appartement à la recherche de Kane. Elle ne voulait pas qu’il vive quoi que ce soit de ce genre-là. Alors elle a pris la seule décision qui s’offrait à elle. Partir, sans un mot, sans une explication. Et s’envoler à l’autre bout du pays. Elle a déjà rendu visite à Kane, elle lui a déjà avoué l’existence de Milo. Et aujourd’hui, après un simple texto « on sera là ce soir », elle a décidé qu’il était temps d’aller de l’avant. Alors grâce à ses maigres économies, elle a sauté dans le premier avion low-cost pour New-York, avec son fils dans les bras. « On va voir papa. » Qu’elle lui a dit en souriant, émue. Et la dame assise sur le siège d’à côté lui a dit que c’était beau, et qu’elle était certaine qu’ils formaient une famille magnifique. Elle n’a rien répondu, Malo. Elle ne voulait pas noircir le tableau, alors elle s’est contentée de sourire. Puis l’avion a atterri, et Milo s’est mis à pleurer. Elle l’a nourrit à l’aéroport, l’a changé, et ils ont pris l’un de ces bus jusqu’au centre de New-York. Milo s’est endormi dans sa poussette, et Malo a commencé son périple jusqu’au Bronx. Métro d’abord, puis zigzag dans des rues un peu malfamées. Bien entendu, pas d’ascenseur dans l’immeuble de Kane. Alors après avoir porté la poussette sur plusieurs étages, c’est à bout de souffle qu’elle se retrouve devant la porte de son appartement. Elle pose son sac à dos sur le sol et reste immobile plusieurs minutes. Elle voudrait tellement que tout se passe bien. Qu’ils soient heureux, pour une fois. Qu’ils rattrapent le temps perdu. Elle regarde son fils. Ses belles bouclettes châtain clair, son visage paisible. Il ressemble à Kane, cette même bouille. Ça l’a frappée dès sa naissance. Il n’y a que les yeux qu’il a hérité d’elle. Elle sourit, et finalement, frappe doucement à la porte. Elle attend, le coeur battant, et lorsqu’il ouvre enfin, elle murmure du bout des lèvres. « Il dort. » Puis inévitablement, ses yeux commencent à briller. Elle est trop émue pour le cacher.
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MessageSujet: Re: you are my sunshine, my only sunshine. you make me happy when skies are grey. (kane) you are my sunshine, my only sunshine. you make me happy when skies are grey. (kane) EmptyMer 20 Juil - 22:50

Kane est père. Même après tant de semaines, l'idée peine toujours à se frayer un chemin jusqu'à son cerveau. C'est sûrement parce qu'il a pas eu de propre expérience, que son père est un inconnu et qu'il n'a aucun modèle à essayer de reproduire. La seule chose qu'il sache, c'est ce qu'il ne doit surtout pas faire : être absent, inexistant, n'être même pas un nom sur un papier, ressembler à l'homme qui l'a vu naître mais a décidé qu'il n'était pas assez. De ses propres parents, Kane ne sait rien de plus que ce que les Services Sociaux ont bien voulu lui dire, soit rien d'assez précis pour se forger une idée quelconque de ses géniteurs. L'absence de repère familial l'a défini, et depuis le moment où Malo s'est pointée sur son pallier avec en guise de retrouvailles la nouvelle de sa paternité, il s'est juré qu'il ne commettrait pas la même connerie. Qu'importe qu'il soit un ex-taulard, avec un métier de merde, une vie de merde, un passé de merde et un futur qui le sera sûrement autant, une espèce de conscience s'est éveillée à l'instant où il a su. Il n'a pas l'âme d'un père, sera sûrement le plus mauvais jamais vu, mais au moins il sera là. Fort de cette conviction, il a accepté que Malo vienne le voir avec leur fils, Milo, âgé d'un an. Kane sait quasiment rien sur ce gosse, mis à part qu'il en est le père, et qu'il lui ressemble. Tout ce qu'il peut souhaiter, c'est qu'il n'ait hérité que de son physique, et pas de sa propension hallucinante à se foutre dans la merde. Mieux vaut qu'il tienne de sa mère, de sa patience et de sa capacité à pardonner, plutôt que de son tempérament belliqueux, de sa hargne contre la terre entière et de sa violence. Faut pas qu'il lui ressemble, qu'il se dit, et il a eu un moment d'hésitation en recevant le message de son ex. Plus Milo le connaîtra, plus il aura de chances de récupérer toutes ses tares, parce que franchement, qu'est-ce qu'il pourrait bien offrir d'autre à ce gosse ? Pas de fric, un appartement miteux dans un endroit qui craint, et le souvenir d'avoir frappé sa mère dans un accès de colère. Rien de très reluisant. Mais il a dit oui quand même, pour pas reproduire les mêmes échecs, pour donner une chance à Milo de grandir avec ses deux parents, peu importe qu'ils soient ou non ensemble, pour se donner une chance à lui-même de faire mieux, d'être mieux ou à défaut, d'être décent. Décent, il l'est. Plus qu'il ne l'a jamais été. Il a rangé son appartement, s'est coiffé les cheveux, a même daigné se foutre un parfum qui trainait dans sa salle de bains depuis perpet. Ses fringues sont pas trop froissées, ont au moins le mérite d'être propres, et il a acheté des conneries pour occuper Milo. Des jouets – il a passé deux heures à les choisir en demandant conseil à la nana de la boutique – supposément adaptés pour son âge, et une peluche, comme s'il fallait compenser son absence par des cadeaux. Quand Malo frappe à la porte, il est envahi par la nervosité, le besoin de réfléchir et de soupeser soigneusement tout ce qu'il devra faire et dire pour pas s'attirer ses foudres. Il ouvre la porte, et sa première vision est celle de son fils qui dort paisiblement dans une poussette. Il hoche la tête tandis que Malo le souligne inutilement, et les mots se coincent quelque part dans sa gorge. Ouais, il lui ressemble. Il pensait pas qu'à un an on pouvait déjà distinguer les similarités, mais si. Le même nez, les mêmes lèvres, le même front, y a tout de pareil entre lui et Milo, c'en est même flippant. « Ouais, je... je vois ça » qu'il répond, tout aussi inutilement avant de passer la main sur sa nuque, mal à l'aise. « Entre, entre » offre-t-il en s'écartant du pas de la porte. Il désigne son appart d'un vague geste de la main. « J'ai un peu rangé. Et je lui ai acheté des trucs, je savais pas trop quoi prendre. » Il rit nerveusement. « Je croyais pas qu'il y avait autant de jouets pour des gosses, c'est fou. » Mais c'est peut-être la partie la plus simple. Des choses qu'il croyait pas sur les enfants, y en a des tonnes, et il ne fait qu'effleurer la surface.
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