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before you (wren)

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MessageSujet: before you (wren) before you (wren) EmptyMer 25 Mai - 15:24

On naît en un jour. On meurt en un jour. On peut changer en jour.
Et l'on peut tomber amoureux en un jour. Tout peut arriver en un jour.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Cherchant en vain ce courage pour sortir de l'ombre, elle marchait. Elle avançait comme si chaque pas pouvait en dépendre. Comme si chaque enjambée pouvait la tenir éloignée de sa propre destinée. Destin, avenir ou simplement folie, appelez ça comme vous le souhaitez. Car soudainement la jeune femme avait quitté San Francisco depuis plusieurs semaines. Elle avait décidé de quitter un homme pour en retrouver un autre. Et elle avait décidé de tout cela dans le plus grand des silences. Sans annoncer à celui qui partageait son quotidien depuis presque une année, les raisons de son voyage. Sans prévenir le principal concerné également de sa propre venue. Elle était comme ça.. La jeune femme était imprévisible et surtout elle n'était pas douée pour rendre des comptes. Peut-être que cette situation ne l'encourageait guère à le faire. Ne sachant pas avec conviction si elle était attendue ou s'il était réellement passé à autre chose. Elle se questionnait. Ayant conscience qu'il en avait tous les droits. Ils ne s'étaient jamais rien promis et surtout, elle avait construit quelque chose avant son départ. Elle lui avait parlé de Joe et de leur relation, de leurs sentiments. Elle avait été elle-même, sincère et honnête. Sauf que les jours lui semblaient désormais plus longs sans la présence du jeune homme. Sans ses sourires, ses disputes qui ont fait d'eux, ceux qu'ils étaient. Un duo improbable. D'un homme qui a déjà tout et d'une femme qui n'a presque rien. D'un sérieux à la maladresse incarnée. D'une grande retenue à la passion débordante. Maisy n'était plus certaine. Elle n'était plus sûre de vouloir sortir de sa cachette, de se dévoiler de cette manière. Elle n'était surtout pas habituée au refus de la gente masculine. C'était donc plus compliqué à envisager avec toutes ces possibilités qui se dessinaient devant elle. Comme toutes ses rues qui faisaient de New-York, The Big Apple. Alors comme si ce n'était pas assez difficile à gérer, une pluie abondante pointait le bout de son nez. Elle se retrouvait ainsi trempée de la tête aux pieds, en quelques minutes à peine. Le temps assez pour baisser le regard, s'admirer dans cette tenue et puis le relever. Le relever pour se retrouver devant ce café et constater que sur l'une de ces banquettes se tenait Wren. Finalement, quand elle décidait de ne plus le suivre, c'était lui qui apparaissait comme par magie. Et comme un sixième sens, il la regardait. Moment de doute complet. La jeune femme se demandait s'il la voyait vraiment ou s'il était intéressé par toute autre chose. Du coup, elle tournait les yeux, à gauche et puis à droite. Il n'y avait pas grande foule avec cette intempérie. Peut-être qu'il croyait halluciner et qu'elle pourrait s'enfuir comme si de rien n'était. Elle se le demandait.. Devait-elle courir et ne jamais revenir ? Devait-elle rester et simplement le saluer ? Sachant qu'une dizaine de questions l'attendaient au tournant. Le jeune homme voudrait savoir ce qu'elle faisait là, depuis combien de temps et pourquoi. Et elle n'était pas prête pour tout ça, pour rester de marbre face à un tel interrogatoire. Elle ne saurait guère par quoi commencer. Quel était le début à cette histoire.. Elle se le demandait encore. Entre la première fois où Wren avait dormi dans ses draps et la dernière fois où ils avaient discuté. La jeune femme ne pouvait pas déterminer avec conviction quel avait été le grand moment. Celui qui avait donné naissance à ses plus grands sentiments. A un attachement si fort qu'elle avait décidé d'abandonner le peu de stabilité qu'elle avait aussi gagnée, auprès du professeur Shark. A nouveau, elle avait choisi de tout quitter et de se retrouver avec elle-même. Sa conscience était tout ce qui lui restait et encore celle-ci menait un combat perpétuel, entre sa raisons et son cœur. Une bataille intense qui sonnait comme une fatalité. Elle l'avait certainement cherchée. Volage, si intriguée par la vie et ses êtres qui pouvaient l'entourer. Elle s'était laissée détourner. Elle s'était laissée charmer. Par ses traits dessinés avec la plus grande des finesses, là où demeurait un homme si complexe. Un homme pour lequel, elle était prête à tout. Et il avait fallu de cette distance pour le comprendre, pour réaliser que sans lui, la vie n'avait pas le même goût. Face à lui. Elle lui adressait agilement un signe de la main, avant de prendre une grande respiration et d'entrer. Dans cet établissement, la jeune femme se confrontait à elle-même. A toutes ces questions qui demeurent sans réponses depuis des mois. Depuis qu'elle avait osé l'embrasser pour la toute dernière fois. A quelques centimètres de lui, elle retrouvait cette émotion qui réanimait tout son être. Sourire sur les lèvres, Maisy faisait bonne figure et même si elle avait été une grande victime de cette pluie, elle s’engageait vers lui. Après tout, l'orage ne tombait jamais deux fois au même endroit. « Ca fait longtemps. Je ne pensais pas.. » Enfin si, elle pensait le trouver ici. Seulement, elle aurait préféré mettre en scène l'instant. Préparer quelques mots pour l'accoster. S'entrainer à réciter ses retrouvailles. Et bien sûr éviter de lui donner toutes les précisions sur toutes ces fois où elle l'avait observé de loin ou de près. Les soirs dans ces bars. Les fois où il sortait pour courir. La jeune femme n'était pas une psychopathe à en devenir. Cependant quand son cœur lui dictait une route, elle essayait toujours de la suivre, de voir où ses choix la mèneraient. Comme la lune éclairait certaines ruelles à la tombée de la nuit. Elle s'écoutait. Elle vivait. Elle respirait. Elle l'aimait.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: before you (wren) before you (wren) EmptyJeu 9 Juin - 22:04

“Be who you are and
say what you feel,
because those who mind don't matter,
and those who matter don't mind.”  
14 000 messages pour nos bébés :mimi: :plop:
Son jogging matinal est terminé, son smoothie detox vient d'être avalé et Wren vient juste de prendre sa douche. La matinée est à peine entamée et il a déjà bien avancé son programme de la journée. Mais il commence à être rodé. Depuis qu'il a intégré les Giants de New York, le Rosenbach suit le même rythme chaque jour, a son entrainement quotidien à la même heure et agit toujours de la même façon. Wren est réglé comme un coucou et quand on vit une vie comme la sienne, ça n'a rien de bien surprenant. Sa notoriété commence à grandir de jours en jours, on le reconnait bien plus dans la rue qu'auparavant et sans être une super star, une célébrité acculée par les fans, Wren a sa petite reconnaissance qui lui convient parfaitement. Alors forcément, dans une vie qui commence petit à petit à être chamboulée, le Rosenbach a besoin d'un minimum de constance. Et ça réside principalement dans le fait d'avoir un rythme de vie bien cadrée, bien organisée, qui lui permet un minimum de stabilité. Il ne se plaindra pas, sa vie lui plait bien trop pour qu'il en vienne à râler à ce sujet. Mais il est vrai que s'il avait quelqu'un avec qui la partager, Wren serait bien plus heureux. Depuis qu'il s'est séparé de Lily-Rose, il n'a rencontré personne qui le fasse vibrer, quelqu'un qui lui donne le sourire. Leur relation s'était terminée comme elle avait commencé, avec force et fracas, aussi vive que l'éclair. Forte, passionnante et éreintante. Rien qu'il ne regrettait, un souvenir impérissable. Son entrainement en début d'après midi l'a éreinté, rien de bien étonnant quand pendant deux heures, on vous fait courir dans tous les sens, sous une pluie accablante qui semble vouloir les laver de tous pêchés. Il fallait s'y attendre, après des jours de chaleurs étouffantes, l'orage allait finir par pointer le bout de son nez, et c'était tombé le jour où Wren s’entraînait en temps que quaterback en titre. Jusqu'à présent, Wren s'entraînait à divers postes proches du sien, ou avec l'équipe de réserve en tant que quaterback, mais jamais en tant que leader. Et aujourd'hui, alors qu'il devait faire ses preuves, il s'était pris une averse du tonnerre sur la tête. Ca avait donc été relativement compliqué mais le Rosenbach avait été fier de lui et visiblement, le coach aussi. Les bruits de couloirs voulaient que le quaterback de l'équipe était en passe de quitter l'équipe pour leur concurrent direct les New York Jets. Et forcément, la logique voulait que Wren prenne le poste de titulaire et devienne le quaterback de l'équipe. Il attendait ça depuis un an. Voilà un an qu'il traînait son postérieur sur le banc de touche, rentrant les dix dernières minutes à chaque fin de match, mais se donnant à fond, comme si c'était le match de sa vie. C'était d'ailleurs cette ferveur qui avait littéralement plus au coach. Généralement, les remplaçant étaient blasés plus qu'autre chose d'essuyer le banc de touche. Et tomber sur un quaterback aussi passionné que Wren c'était une aubaine. Alors à la fin de l'entrainement, le coach avait demandé à Wren de venir dans son bureau, il avait besoin de lui parler. Et la nouvelle était tombée. Wren Rosenbach serait le nouveau quaterback de l'équipe des Giants de New York. Un grand sourire s'était affiché sur son visage, il avait répété une dizaine de fois un merci et avait promis d'être digne de sa confiance. le coach n'en doutait pas un seul instant. Le secret devait être gardé encore un peu, la nouvelle du départ du quaterback actuel n'avait pas été dévoilé encore et devait rester secret jusqu'à nouvelle ordre. Ca laissant amplement le temps à Wren de se faire à l'idée de ce nouveau poste et de négocier son nouveau contrat. Bref les choses souriaient au jeune Rosenbach. Ne pouvait fêter les choses comme il se doit avec ses coéquipiers, Wren s'était installé dans un café, celui où il aime perdre ses pensées avec un bon bouquin, pour se ressourcer après un bon entrainement. De ses habitudes à Berkeley, Wren n'a rien perdu. Et lire un bon bouquin à chaque fin de session était la petite récompense, la cerise sur le gâteau. Mais aujourd'hui, le destin a décidé de lui offrir un plus beau cadeau, un plus beau réconfort qu'un simple livre. Maisy. Son coeur fait une chute de trois étages dans sa poitrine. Ce visage, ces traits si parfaits sont encrés dans sa mémoire depuis le premier jour où son regard a croisé le sien. Si au départ les choses entre eux étaient frivoles et sans conséquences, tout avait pris rapidement une tournure beaucoup plus sérieuse. Leur connexion était bien plus importante qu'ils ne l'avaient imaginés, et les sentiments avaient pris une importance plus grande encore. La vie avait fait qu'ils s'étaient éloignés, que Maisy était retombée dans les bras de Joe, et Wren dans ceux de Lily-Rose. Et finalement, le destin semblait être joueur et les tentait à nouveau. Si Wren n'était plus avec Lily, les choses pour Maisy n'étaient peut-être pas aussi radicales. Un sourire s'était affiché plus tôt dans la journée quand il avait appris sa promotion dans son équipe de football. Mais ce n'était rien en comparaison avec le sourire qu'il affichait face à Maisy et le bonheur qu'il ressentait à la voir. D'un signe de main, elle lui signifia l'avoir vu et fit un pas vers lui en entrain dans le café. "Le destin nous fait une fleur." Inévitablement, il la prend dans ses bras, la sert fort et ferme les yeux pour essayer d'imprimer à jamais ce moment dans son esprit. S'il avait longtemps pensé que Lily-Rose était son âme soeur, son avis avait rapidement changé à mesure que sa relation avec Maisy avait pris de l'ampleur. Et la voir aujourd'hui ne faisait que renforcer son avis. Leur relation n'avait jamais une véritable relation, ils ne s'étaient jamais défini comme un couple, et ne s'étaient jamais présenté à leur famille (sauf les cousins de Wren qui n'étaient pas aveugle et cotoyaient Maisy à l'université). Mais quand on rencontre le grand amour, on le reconnait immédiatement. "Ca me fait plaisir de te voir. Que fais-tu à New York? Je te croyais encore à San Francisco !" avec ce connard de Joe, qu'il pense intérieurement sans le dire à haute voix pour ne pas la brusquer. "Tu restes à quel hôtel ? Tiens, j'y pense, tu as prévu quelque chose ce soir? Si non, je t'emmène dîner dans un des meilleurs restaurants de la ville." et certainement l'un des plus romantiques aussi. Si de son expérience avec Davy, Wren devait retenir une chose, c'était bien de foncer, sans se préoccuper des sentiments des autres. C'était ce que Sam avait fait, détruisant le couple Davy/Wren et retrouvant son grand amour Davy. Alors pourquoi Wren n'agirait-il pas ainsi? Maisy était son grand amour et il la récupérerait.
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MessageSujet: #996699 before you (wren) EmptyLun 27 Juin - 13:59

Elle avait longuement hésité.. Avant d'acheter ce billet pour New-York. Avant de renoncer à Joe. En effet, la jeune femme n'avait pas pris cette décision sur un coup de tête et encore moins à la légère. Même si elle n'avait pas expressément informé les principaux intéressés, Maisy cherchait ce que son cœur lui réclamait. Vraiment et sincèrement. Elle souhaitait savoir si Wren était toujours là. S'il y avait toujours quelque chose entre eux, comme à l'époque de l'université. Car la jeune femme n'arrêtait guère d'y songer. Elle revenait sur les nombreux souvenirs qu'ils avaient partagés et même dans quelques conversations échangées avec son compagnon de vie, elle le ramenait sur le devant de la scène. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Il venait la hanter. Se questionnant à nouveau sur leurs profondes intentions et sur leurs évolutions respectives. La grande question demeurait. L'avait-il oubliée ? Etait-il passé à autre chose ? La crainte de Maisy. Sa peur. S'imaginant qu'une autre femme était entrée dans sa vie. La possibilité qu'une autre puisse aussi le faire vibrer. Elle n'arrivait pas à se l'envisager sans retrouver ce pincement au cœur. Sa gorge se nouant. Ses mains se crispant timidement. Elle n'y arrivait plus. Elle ne pouvait pas faire semblant. Nier l'évidence. Oublier les sentiments. Alors elle se retrouvait dans cette grande ville, livrée à elle-même et à ses émotions. Elle se retrouvait et étrangement, elle avait cette sensation d'égarement. Maisy s'était peut-être perdue avec les hommes de sa vie. Elle n'était plus sûre de rien. Elle n'était plus certaine de ce qu'elle faisait. Le doute l'envahissait au fur et à mesure. Du moins jusqu'elle le voit à nouveau.. Dans ce café, Wren était toujours aussi beau. Il était là, à quelques mètres. Assez pour que leurs regards puissent à nouveau se retrouver. C'était donc sur la pointe des pieds et hésitante pour la toute première fois, qu'elle s'était avancée dans la lumière. La lumière de cet espoir. De cette étreinte qu'elle savourait plus que jamais. Retrouvant l'épaule de Wren, son parfum et cette emprise. Maisy était ébahie. Elle n'osait pas parler. Les mots semblaient lui manquer. Heureusement pour elle, le jeune homme lui avait des choses à lui raconter. Ne pouvant pas cacher son étonnement, Wren la mettait directement à l'aise. Comme si rien n'avait changé. Comme s'il l'avait attendue dans ce café, ces deux dernières années. « Je suis venue.. Je suis là pour me changer les idées. Et toi, tu sembles t'y être fait. Il paraît que tu as trouvé ta place. J'ai un peu suivi les dernières nouvelles sur le sport. » avouait-elle à demi mot et sans révéler la véritable raison de sa venue. Maisy ne voulait pas le brusquer et encore moins le bousculer. Pas maintenant, elle venait simplement de le retrouver. De plus, cette dernière était emportée par le jeune Rosenbach. Retrouvant ses traits, retrouvant ses prunelles, elle décidait de s'assoir quelques instants à ses côtés. Toujours proches. Toujours complices. Personne ne pourrait croire qu'une grande distance les avait tenu éloignés. Que le temps avait fait sa place. Qu'ils ne s'étaient plus vu depuis son départ de Berkeley. « J'ai une chambre dans un petit hôtel à Manhattan. Et non, je n'ai rien de prévu. Se serait avec plaisir de diner avec toi. On pourrait discuter. » s'embrasser et ne plus jamais se quitter. Des informations qu'elle préférait garder secrètes. Souriante, Maisy ne défiait pas les lois qui faisaient d'elle, une grande optimiste. Ne se détachant pas de Wren, elle ne pouvait pas contenir sa curiosité plus longtemps. Elle ne pouvait pas indéniablement, tenir sa langue. « Tu es tout seul ? J'espère que je ne te dérange pas.. Et dis-moi, comment vas-tu ? » le questionnait-elle avec les plus profondes intentions. Assez pour retrouver le son de cette voix et ses différentes expressions. Le cœur battant, Maisy cherchait en vain de se contenir pour ne pas lui sauter au coup. Néanmoins, elle ne pouvait pas se priver d'une nouvelle étreinte. Pour se faire et sans crier garde, elle se rapprochait de lui. Côte à côte, elle décidait de l’enlacer de l'un de ses bras. A hauteur de sa taille, la jeune femme s'approchait. Elle déposait son visage contre son torse et fermait les yeux. Savourant encore et encore ses retrouvailles tant désirées. Et surtout dans un murmure, elle déposait les armes. « Tu m'as manqué Wren. Je suis tellement contente, tu n'imagines pas. Et je veux tout savoir. Comme au bon vieux temps.. » Comme à cette époque, où ils avaient laissé filer leur chance. Cette opportunité d'être heureux et ensemble. Seulement, c'est ce qui se produisait quand les gens n'arrivaient pas à se retrouver. Une fois avec Davy. Une fois avec Joe. Une fois avec Lily-Rose. Il y avait eu tant de fois où ils auraient pu tout plaquer sans oser. Arriveraient-ils cette fois-ci ? Maisy se le demandait encore. Elle n'avait aucune idée sur la situation de Wren et surtout, elle ne pouvait pas envisager sa réaction. Celle qu'il afficherait quand elle finira par l'avouer qu'elle était là pour lui. Qu'elle avait laissé Joe à San Francisco sans explication. Qu'elle avait tout plaqué uniquement pour espérer le croiser. Pour retrouver cette sensation unique. Ces papillons dans tout son corps. Ces étincelles dans les profondeurs de ses prunelles. « Tu es peut-être pressé ? On peut se retrouver en début de soirée, si tu préfères. » l'interrogeait-elle encore et encore. Réalisant tout juste qu'il l'avait invité à partager sa soirée. Peut-être que Wren avait quelques projets entre deux. Peut-être et se serait justifié. Le jeune homme faisait sa vie, ici. Il n'avait pas tout abandonné comme Maisy. Il n'avait pas pris autant de risques, qu'il pouvait à peine respirer. Dans un sourire, dans une fraction de seconde où elle se détachait de lui. Rendant à Wren, sa liberté.  
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MessageSujet: Re: before you (wren) before you (wren) EmptyVen 16 Sep - 16:24

“Be who you are and
say what you feel,
because those who mind don't matter,
and those who matter don't mind.”
Maisy c'est l'histoire avortée de sa vie, l'histoire qui n'a jamais aboutie et qui n'a jamais eu de véritable conclusion. C'est l'histoire qui s'est terminée sans avoir jamais réellement commencé. C'est le rayon de soleil de sa vie auprès duquel il n'a jamais pu se brûler les ailes. C'est l'histoire qui n'a jamais eu de véritable histoire finalement. Et c'est certainement l'un des plus grands regrets de Wren. Pourtant, des regrets il en a. Celui de ne pas avoir accueillie sa soeur à bras ouvert quand il a appris avoir une soeur. Celui d'avoir rejeté ses cousins lorsque ceux ci lui ont caché cette soeur. Celui d'avoir perdu Davy en passant pour le plus grand bouffon de l'histoire alors qu'au fond, il ne cherchait qu'à sauver Davy d'elle même. Non, les regrets Wren connaît ça et il en a un catalogue plein. Mais le plus grand regret de sa vie, c'est Maisy, c'est l'avoir perdu sans réellement l'avoir eu, parce que leur relation n'était finalement pas une véritable relation amoureuse, si ce n'est une connexion étrange qu'il n'avait jamais su expliquer. Et peut-être qu'au fond, ils avaient pris peur tous les deux de ce qu'ils ressentaient à l'égard de l'autre, ou plutôt de ne pas comprendre la puissance de leur sentiments. Et plutôt que de les affronter, ils s'étaient tous les deux défilés, et étaient partis se réfugier dans une relation qui finalement, était vouée à l'échec. Parce que peu importe à quel point Joe et Lily pouvaient être parfaits, ils n'étaient pas Wren et Maisy, ils n'étaient pas faits pour eux et au fond, ils devaient le savoir et en avoir conscience. Alors forcément, tomber sur Maisy dans son café préféré, Wren ne peut que s'imaginer que le destin joue en sa faveur. S'il savait ... "Oui, j'ai fini par trouver ma place dans l'équipe et finalement New York me plait plutôt bien. Ce n'est pas si étouffant que je le craignais. Et alors est-ce que ce séjour dans la grande pomme réussit à te changer les idées comme tu le voulais?" Qu'elle ne s'inquiète pas tant non plus. Maintenant que Wren la savait en ville, il était hors de question qu'il la laisse filer comme ça. Pas une nouvelle fois, pas encore. "Dans un petit hôtel ?! On va aller chercher tes affaires à l'hôtel et tu vas venir dormir à la maison. J'ai un loft dans l'upper west side, hors de question que je ne te laisse dans un petit hôtel." qu'il déclame avec force. Pourquoi Maisy irait-elle payer un hôtel quand elle pourrait loger chez Wren? Ca n'a aucun sens. Il invite la jeune femme à s'asseoir à ses côtés. C'est comme un goût de nostalgie, un bout du passé qui revient vous taquiner. Et le parfum de Maisy vient à nouveau lui chatouiller les narines et le fait retomber dans ses travers. Il pensait être guéri de la jeune femme, avoir mis cette histoire derrière lui. Mais force est de constater que même après des mois sans l'avoir vu, Maisy lui fait toujours un effet particulier. Lorsqu'elle vient se coller à lui, poser sa tête sur son torse, il se gonfle de fierté. Fier qu'elle soit à ses côtés, lui et pas un autre. Il ne sait pas comment réagirait Joe à la vision de cette image mais il s'en fout. Ce n'est pas son problème, ça ne l'est plus. Il ne veut plus s'occuper de ce que pensent les autres. Il s'est trop empêché de vivre pour faire plaisir à tous ceux qui étaient de passage dans sa vie. Et ce temps là est révolu. Si Maisy est à ses côtés, et bien tant pis pour Joe, il n'avait qu'à mieux s'occuper d'elle. "J'imagine bien, très bien même... Tu me promets qu'on ne restera plus si longtemps sans se voir? Sans se parler?" Même si ça l'écorche de ne pas être avec elle, de la savoir avec un autre homme, sa vie sans Maisy n'est pas aussi belle que si elle en faisait partie. "Je n'ai rien de prévu, alors allons chercher tes affaires dès maintenant d'accord? Comme ça on pourra t'installer chez moi et je t'emmenerai dans un de mes endroits préférés." Le soleil n'est pas particulièrement présent aujourd'hui. Alors l'endroit où il souhaite l'emmener n'est pas le plus approprié mais tant pis, c'est un endroit qui lui rappellera des souvenirs. La jeune femme étant trempée, il passe sa veste sur ses épaules et hèle un taxi rapidement. En temps normal, Wren prend les transports en commun. Son statut de star du foot ne lui est pas encore suffisamment monté à la tête. Mais il pleut des cordes, et hors de question que Maisy se mouille encore plus. Dans le taxi, le silence raisonne, un silence à la fois pesant et apaisant, un silence entre deux personnes qui ne savent pas quoi se dire et qui pourtant se comprennent malgré tout. Wren mêle ses doigts à ceux de Maisy. Il la laisse poser sa tête sur son épaule, et lorsque le taxi les dépose devant l'hôtel de Maisy, il voudrait que ce moment ne s'arrête jamais. En voyant l'hôtel, Wren comprend qu'il a bien fait de lui proposer de rester chez lui. "Non, cet hôtel n'était vraiment pas possible Maisy..."
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MessageSujet: Re: before you (wren) before you (wren) EmptyMar 7 Fév - 17:04

Et en un regard, ils reprenaient là où ils s’étaient arrêtés. Là où peu de choses avaient réellement commencées. Juste par hasard ou presque, Maisy se tenait devant lui. Naturellement, la conversation suivait son cours et intérieurement, elle tentait en vain de préserver cette horde de sentiments. Celle qui l’avait guidée jusqu’à lui. Plutôt inconsciente ou insouciante, la jeune femme s’était donc laissée emporter. Avait-elle eu raison ou tort ? La réponse à cette question demeurait, comme tout le reste, un réel mystère. « Tu sais, je ne suis pas là pour m’imposer dans ton nouveau quotidien. Osait-elle se jouer de lui. Et effectivement, la distance avec San Francisco est une bonne chose. Besoin de changer d’air, d’ambiance, de me sentir un peu seule au beau milieu de la folie de cette ville. » En quelques mots à peine, Maisy lui confiait son mal être. Celui avec lequel, elle vivait depuis son départ. La calme n’avait duré, en effet, que quelques mois. Puis l’absence avait réveillé le tout. Cette histoire. Cette relation. Ce silence qui demeurait presque naturel. La jeune femme n’avait pas compris. Elle n’avait pas à trouver ce point d’intersection. Celui qui les avait tous deux poussé à s’éloigner. Certainement pas à s’oublier. Sinon à cet instant précis, elle ne serait pas là. Elle ne serait pas contre lui, lui confiant de nouvelles promesses. Laissant croire à un nouveau départ. Au fond d’elle, Maisy le souhaitait et surtout elle le pensait. Elle se savait dans une mauvaise position, comme le mauvais rôle d’une comédie dramatique. Et elle n’était pas dupe. Elle avait juste décrété qu’il était temps. Temps d’assumer ce qu’elle désirait, d’assouvir ce besoin d’être ici, de balayer toutes les distances qui pouvaient encore les isoler. Elle avait fait ce choix. Elle n’en avait pas encore assumé toutes les conséquence et elle savait d’avance que cela serait bien compliqué. Cependant, elle n’en prenait pas garde. Elle n’écoutait que les battements de son cœur. Maitre de son existence. Elle écoutait ses mots, ceux qui balayaient innocemment ses doutes. « Promis. » répétait-elle tout en restant plongée dans ses yeux. Confirmant secrètement cette décision. Celle de tout plaquer pour le retrouver. Si seulement, tu savais Wren. Si seulement. Et c’est sans perdre la moindre seconde, sans lui laisser inspirer le moindre doute, qu’il décidait de partir. De l’emmener. Se retrouvant ainsi avec sa veste sur les épaules, Maisy ne pouvait plus fuir. Un taxi s’arrêtait presque automatiquement, comme s’il les avait attendus. Prenant place à bord du véhicule, elle osait à peine le regarder. Un silence s’éveillait et une évidence la rattrapait. Cette main qu’il venait loger au creux de  la sienne, lui rappelait les nombreuses fois où il avait été là. Pour faire écho à son rire. Pour sécher ses larmes. Pour subir ses foudres. Il avait été un ami plus qu’exemplaire. Et c’est peut-être cette perfection qui nourrissait sa curiosité, ce besoin d’aller plus loin. Pour autant qu’il lui réserve quelques surprises, parce que Maisy n’attendait pas de vivre l’histoire parfaite, avec le gars parfait. Non, elle le voulait juste. Juste lui. Sous un autre angle. Sans ces frontières qu’ils s’étaient fixées pour maintenir les fondements de leur amitié. Non, la jeune femme souhaitait reprendre cette histoire du début. Sans rien oublier. Simplement recommencer et sous sa plus belle version. « Tu juges trop vite les choses, il est bien cet hôtel. J’y loge tranquillement et personne ne vient me déranger. » Continuait-elle, affichant ce sourire en coin. Prenant encore une poignée de secondes pour se faire désirer et finalement flancher. « Je vais chercher mes affaires et j’arrive. Tu as gagné. » En effet, Wren avait remporté cette manche mais c’était la seule exception. Puis, s’il la sollicitait autant.. Alors allons-y. Maisy n’aurait pas besoin de mettre en place son dernier recours, qui était des plus inquiétants. Suivre le beau sportif et venir camper sur son paillasson, espérant ainsi attirer son attention. C’est donc avec rapidité et efficacité qu’elle montait à sa chambre et rassemblait ses effets personnels. Portée par sa plus grande conviction et ses réelles intentions, elle résiliait sa réservation pour la suite du séjour. Ressortant du bâtiment avec ses valises, comme si elle avait emportée toute sa vie, Maisy demeurait épanouie. Comme si c’était écrit. Comme si cette histoire n’avait pas d’autre choix que d’être vécue. Evidemment, elle n’était pas le genre de fille qui rassemblait et énumèrait les regrets. Elle n’en voulait que très peu, voire pas du tout. Seulement, il y avait toujours des dommages collatéraux et elle n’osait imaginer l’état de Joe, la réaction de Wren. S’était-elle emportée ? Devait-elle hésiter ? Partir ou rester. S’avancer ou reculer. Pouvait-elle encore surmonter le pire ? Pouvait-elle éviter de blesser ceux qui avaient toujours comptés ? Elle ne savait plus et instantanément son regard se perdait. La lumière s’éteignait et elle n’était plus à New-York. Elle n’était plus nulle part, devenant l’ombre d’elle-même. Maisy s’était donc arrêtée. Sur le trottoir, elle restait là. Elle était inerte. Comme si toutes ses fonctions motrices s’étaient bloquées. Livrée au néant, au vide que son cœur pourrait connaitre. 
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