the great escape
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(lysa) family torture

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MessageSujet: (lysa) family torture (lysa) family torture EmptyLun 1 Fév - 14:39

Lysa ⊹ T’as la carrière qui flanche, les yeux qui tombent sous la table, les joues détériorées par les assauts de tes dents qui claquent contre la paroi. Le stress il est puissant, destructeur, il te bouffe peu à peu la moindre cavité de jeunesse qui pouvait apparaître sur ton visage. T’es au bout du tunnel, du caveau et il n’y a personne qui peut aider. Les paupières lourdes se redressent. Doryan il se mine l’esprit en se susurrant ce genre de conneries. Ha que tu fais pitié. Le grand De La Croix qui se laisse exploiter par sa torture mentale et se ternit de jour en jour. Il avait été beau le Doryan puis il avait fini par s’échapper d’une vie sans appuie. Pour pas grand chose. Un gros livre s’écroulait sur sa tête le tirant d’une rêverie détestable. Il sursaute, il se masse le crâne, il maudit celui qui avait eu l’audace de lui faire don de tant de douleur. Redresse toi, t’es avachis, tu pues la défaite. Lui il est grand, carré, intelligent, le genre de gars qui peut s’amuser comme un kéké du dimanche et pourtant qu’en a bien plus qu’on ne le pense dans sa tête recouverte de cheveux grisonnant par endroit. Il se pose sur le canapé en face de Doryan. Alors c’est ça ? T’as fini par quitter le nid familial, retrouver ton père et pour quoi ?! Te retrouver comme un blaireau dans ce fauteuil usé à plus savoir quoi foutre de ta misérable vie ? Si Doryan ne réponds pas et continue à se masser le dessus du crâne, il l’écoute avec attention. Il sait que son mentor à Marvel à raison. D’ailleurs il a toujours eu raison. Il a beau avoir les paroles assourdissantes de franchise qu’on aimerait savoir défier, Doryan n’a jamais rencontré homme aux meilleurs conseils que celui la. Il est vrai, tyrannique, imposant, un peu bourru sur les bords mais un personnage des plus intéressant. Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? On m’a menti. Tu veux que je continue à rester à New York ? Ya rien pour moi ici. Je sais juste pas où aller pour l’instant mais… Ca va venir. Que Doryan dit en essayant d’y caser le maximum de conviction dont il est capable. Ca le bouffe de l’intérieur cette dernière visite à Moscou. Ya quelque chose en lui qu’est mort et en même temps ressuscité. La vérité et son ancienne vie. Les deux. Il ne veut plus voir Charlotte ni sa famille. Il veut juste vivre de par lui même quelque chose de semblable à la réalité pour une fois, sans mensonge et sans personne pour l’induire en erreur. Pars à Salem. Ton bouquin tu dois l’écrire et je sais déjà que tu pourras continuer à m’envoyer tes croquis pour l’entreprise. L’homme lève son regard bleu azur dans celui, devenu presque sage, de l’homme qui lui avait tout donné à l’époque et qui continuait à tout lui offrir. Le silence. Il mentait pour ce garçon perdu au milieu d’un foutoir qu’il n’avait jamais contrôlé. Il avait été ami de la famille et dorénavant, il se comportait presque comme un père pour le De La Croix quitte à mentir à sa famille adoptive sur l’endroit où était le garçon.  C’est une ville de torturés ça. Qu’il minaudait en se redressant dans son fauteuil en tentant d’attraper la bouteille de whisky posé sur le devant du bureau de l’homme. Celui-ci s’empressait de la repousser d’un coup de main avisé pour empêcher le jeune adulte de s’en emparer. Le regard qu’ils s’échangèrent finit pas détruire la tension qui s’éternisait. Pourquoi tu t’occupes de moi comme ça ?! T’as pas des enfants à aller faire la morale ? Qu’il rétorquait avec un petit sourire en coin. Pourtant, bien plus tard, le sourire qu’on lui retournait manquait de le faire hésiter sur ses prochaines paroles. Je vais te raconter une histoire petit…[…] Elle était là, flanquée dans ses chaussons de danse, le corps galbé dans un costume enflé de broderies. Elle était belle Lysa. De cette beauté sauvage et sportive qui en aurait fait rêver plus d’un. Doryan lui, il l’acclamait, il sifflait comme à son habitude lorsqu’elle passait sur scène à Salem. Les visites étaient rares mais plaisantes et leur amitié n’avait fait que s’en renforcer au fur et à mesure des années. Elle sortait enfin de scène et l’homme se faufilait un chemin à travers la foule pour la retrouver dans les coulisses. Somptueuse Lysa ! Dis moi que ce soir tu ne repartiras pas de suite pour voltiger je ne sais où. Salem à fort à offrir tu sais. Qu’il lui disait en essayant de lui tirer un sourire magique dont seule elle, avait la puissance. Depuis que Neith était partie de Salem, Doryan se sentait comme un intendant qui voyait passer les gens qu’il aimait, sans qu’ils ne s’attardent dans sa vie. Lui il restait sur le quai et il attendait les passagers qui lui semblaient familiers. Ensuite, ils reprenaient leur route et seul Doryan se retrouvait de nouveau plongé dans une mystifiante solitude.


© Grey WIND.
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MessageSujet: Re: (lysa) family torture (lysa) family torture EmptyLun 28 Mar - 20:46

« Je prends le vol de dix heures, je rentre ce soir ou demain selon les disponibilités.Bonne journée. Ta Lysa » épingle-t-elle sur la porte métallique du frigo frigo américaine ornant sa cuisine ouverte. Ce mot, à l'attention de Xavier, ne sera découvert que dans quelques heures. Lysa aurait pu lui écrire directement par SSMS ils ont l’habitude de procéder habituellement, mais elle n’a pas le cœur à partir dans de longues discussions dans un jour comme celui-ci. Les tensions sont quelque peu palpables entre les deux jeunes fiancées ces derniers temps. Mister Cavendish n’a pas accepté la révélation de Lysa à propos de sa grossesse. Il n’a surtout pas apprécié qu’elle le lui cache durant deux mois. Elle lui a exposé ses raisons, ses excuses et ses craintes ; qu’elle ne voulait pas risquait de se porter la poisse. Elle lui avait expliqué que c’était par superstition qu’elle avait préféré attendre que le cœur du bébé se mette à battre avant de l’annoncer. Mais Xavier ne l’avait pas accepté, il se sentait trahi par cette « cachotterie » et un fossé, c’est alors creuser entre les deux amoureux. Bien sûr, Lysa s’est efforcée d’arranger les choses et de minimiser au mieux cette crise, mais c’est sans compter sur l’esprit buté de son compagnon. Ainsi, ils se retrouvent aujourd’hui à ne plus réellement se parler. À simplement se croiser, manger et dormir ensemble. Comme s’ils faisaient bonne figure pour leur futur enfant. Changer d’air va sûrement les aide à se retrouver, à moins que cela ne les éloigne une bonne fois pour toutes…. Une situation qui serait compliqué pour Lysa. Elle qui ne se voit absolument pas élever son enfant seule. Mais surtout, qui ne se voit pas avancer sans son Xavier. Il est son pilier. La seule personne qu’elle considère désormais de sa famille, bien qu’il ne partage pas le même sang. Elle ne pourrait faire sa vie sans lui et, pourtant, elle ne se voit pas non plus, continuer dans de telles circonstances. La jeune italienne lance un dernier regard circulaire à son appartement, éteins la lumière et verrouille la porte. Laissant derrière elle les conflits et autres soucis.
La poignée de sa petite valise rose tenue fermement dans sa main gauche. Un café avec nuage de lait sorti tout droit du Starbucks dans la droite, Lysa avance d’un pas plus que sûr d’elle dans les larges couloirs de l’aéroport.  Cet endroit, elle l’avait exploité et exploré de nombreuses fois maintenant. Elle en connaît toutes les sorties, toutes les portes à force d’y être allé pour de nombreux voyages. Aujourd’hui, alors qu’elle quittait son fiancé dans un certain climat de tension, elle venait ici afin de se rendre une nouvelle fois dans la douce ville de Salem. 3000 milles séparent sa ville actuelle : Los Angeles de celle de Salem et, pourtant, il lui arrive très régulièrement de se faire les allées retours en avion en une seule journée ; lorsque les horaires de vols le lui permette. C’est pour raison professionnelle que Lysa embarque de nouveau à bord d’un appareil. Elle n’est pas nécessairement rassurée de mettre les pieds dans un jet, seule et pour plusieurs heures. À vraie dire, notre belle blonde à quelque peu peur de l’avion, de l’altitude, est tout ce qui va avec les vols. Au départ, lors de ses tout premiers vols étant à peine adolescente, Lysa avait la nausée en avion. Elle était obligée de prendre des médicaments avant décollage afin de se détendre. Désormais, la voici quelque peu accommodé aux nombreuses sensations éprouvées lors des décollages en partie. Déambulant dans le couloir d’embarquement, ses talons font un bruit à peine étouffé sur le sol. Une longue rangée de dents bien blanches l’accueil à l’entrée de l’avion. Le visage de poupée de l’hôtesse de l’air lui indique sa place. Lysa vise son casque beat solo 2 sur les oreilles et plonge dans l’univers de sa musique, celle-là même où elle devra danser d’ici quelques heures. […]
Assise face à sa coiffeuse dans sa loge privée, Lysa contemple son reflet dans le miroir. Elle vient d’achever une énième représentation de danse. Un spectacle qui fit l’unanimité auprès des spectateurs en vue du tonnerre d’applaudissements que la compagnie a reçu lors du tomber de rideau. Pourtant, Lysa ne se sentait pas aussi épanouie qu’elle l’aurait dû. Il lui manque cette petite flamme, celle-là même qui l’animaient auparavant et qui lui donné envient de tout donner sur le parquet. Sa vie personnelle prend visiblement le dessus sur le professionnel, alors même qu’elle s’était juré de ne jamais faire ce genre d’amalgame. Délicatement, comme elle le ferait afin de cueillir une fleur fragile, elle retire les quelques épingles tenant ses cheveux en un haut chignon. Sescheveux blond tombe en ondulation sur son dos, emmêlé, elle doit passer ses doigts parmi les mèches afin de décoincer les nous. Ses pensées vagabondent légèrement à mesure qu’elle ôte ses accessoires et tenues de danse. Ses doigts s’égarent sur son bas-ventre. Danser en étant enceinte sera toujours une drôle de sensation pour elle. Comme si elle n’était plus seule sur scène lors de ses représentations. « somptueuse Lysa ! Dis-moi que, ce soir, tu ne repartiras pas tout de suite pour voltiger, je ne sais où. Salem a fort à offrir, t'usais. surprise par cette interruption, elle se plie en deux afin de protéger-le mieux possible son corps pratiquement nu devant le regard insistant de.Doryan. Si plus jeune Lysa n’avait jamais eu de soucis à exploser les courbes musclées de son corps qui en faisait baver plus d’une se montre assez pudique désormais, sans aucun doute dû au faîte d’avoir pris quelques rondeurs à cause de la grossesse..  « Salem m’aurait vu nue si tu étais rentré quelques secondes plus tard. Merci d’avoir annoncé ta venue. » Elle lui tourne alors le dos,  ses mains croisées sur sa poitrine cachant ses sous-vêtements couleur chair ; une obligation pour qu’on ne les remarquent pas sous son tutus de danse.  « Le spectacle ta plu ce soir ? » dit-elle pour meubler et détendre l’atmosphère alors qu’elle enfile son peignoir en soie toujours présent dans chacune de ses loges et dans le quelle elle apprécie de se lover à chaque sortie de scène.   « Je parle de la danse evidemment, pas de ce que tu as fallit voir. » elle se poste désormais fasse à lui, souléve ses cheveux coincés dans l’encolure de son vêtement puis croise ses  bras contre sa poitrine. « Pour te répondre, je n’ai aucuns projets pour ce soir. » Elle lui lance un large sourire, heureuse de pouvoir partager un moment avec le jeune homme. Ils sont devenus amis avec le temps et sa compagnie est pile poil ce qu’il lui faut pour décompresser.  Encore faut-il que le malaise provoqué par sa « nudité » se dissipe assez rapidement.

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MessageSujet: Re: (lysa) family torture (lysa) family torture EmptyVen 1 Avr - 19:28

Lysa ⊹ Les vies s’alliaient et se défaisaient devant son regard torturé et grisé d’une beauté rare. Il y avait un voile devant sa rétine, sombre, pénétrant, qui acidifiait les personnes qui se faufilaient dans son champ de vision pour y disparaître la seconde d’après. Doryan vivait près d’un lac. Beau, au calme fragile, à l’eau galbée d’une sérénité précieuse qui l’apaisait lors de ses écrits. Lorsqu’il décidait de se plonger dans les dessins aventureux des héros de Marvel, légendaires et épiques. Il laissait souvent pendant des heures, son regard s’éterniser sur l’épaisseur mielleuse des contours des eaux cendrés, qui ne s’agitaient que lorsqu’un merle venait y déposer ses pates légères à sa surface. Il pouvait rester ainsi des heures. C’est de cette manière qu’il avait débuté ses recherches sur Lysa. Jusqu’alors ami avec elle, il avait toujours su que ce lien qui les unissait n’avait de bon que les mensonges dans lesquels il avait bercé l’image tendre de leurs longues discussions. Il avait d’abord muré ses recherches sur les réseaux sociaux et s’étaient étendus à ses connaissances, ses espoirs, ses richesses, ce qui faisait qu’aujourd’hui, la jeune femme poursuivait ses rêves sur les planches de bois fragiles qui accueillaient chacun de ses pas gracieux et harmonieux. Doryan se sentait souvent dans la peau d’un imposteur. De ceux qui rencontrent une fille, la suivent, entrent dans sa vie sans dévoiler ses réelles intentions et qui, dans l’ombre intime de sa demeure, fixait déjà un plan établi des futures relations qu’il pourrait entretenir avec la jeune femme. En réalité, la curiosité de l’homme ne s’était jamais effacée malgré que les secrets dévoilés dans sa vie, n’avaient jamais réussi à contribuer à son bonheur. Il était sur une pente en mouvement, déstabilisé par l’instabilité de ses sentiments et de la précarité de sa vie. Mais Doryan, lorsqu’il arrêtait de plonger son regard fallacieux dans la vie de la belle Dickens, il se sentait l’envie de reprendre, de continuer cette quête perpétuelle dans les voluptés d’une vie sur laquelle il n’avait aucun droit. Il avait envie de savoir. La raison qui poussait un homme à ne pas parler à sa fille, à la laisser se livrer à elle-même comme son père avait pu faire à l’époque lorsqu’il avait pris la décision de continuer ses activités mafieuses au lieu de laisser une chance à la femme qu’il aimait et son enfant à naître. C’était plus fort que lui. Ce frisson obscur empoignait son cerveau avec force et il se laissait aller toujours plus à des recherches poussées et méticuleuses. Il connaissait Xavier. Elle évoquait régulièrement son prénom dans leurs longs moments de détente. Il connaissait son parcours, l’université dans laquelle, elle avait étudié pendant plusieurs années. Mais c’était bien différent de connaître les grandes lignes de sa vie et de façonner avec soins, de longs dossiers qu’il gardait en mémoire sur les étapes biographiques de sa vie. Il désirait lui dire. Tout. Qu’il travaillait avec son père, son mentor, cette figure paternelle qui ne lui avait jamais fait faux bonds même si la dureté de ses mots avaient toujours poussés Doryan à se surpasser et à repenser à sa vie, à lui, à ce qu’il devenait. Emmuré dans ses non-dits, il continuait à voir Lysa, entraîné dans cette charmante relation qui naissait d’un rien quand elle était créée de toutes pièces. Là, dans les coulisses, il humait le doux parfums des danseuses qui avaient laissé s’enfuir en grande profusion le liquide léger mais lourd de fruits murs, sur leurs costumes aux couleurs chatoyantes. Il tombait nez à nez avec la jeune femme pendant que sa voix s’élevait gaiement dans les airs sans remarquer le sursaut de surprise que lui offrait Lysa. Oh, pardon, je ne pensais pas que… Ses joues se rosissaient d’une légère décontenance. Il détournait son regard de suie pour tenter de le focaliser sur les tableaux qui ornaient la salle. Doryan n’avait pas de mauvaise intention, que des mauvaises manières inconscientes et il se sentait souvent gêné de situation, perdue dans son incapacité à être complètement à l’aise avec les femmes lorsqu’il s’agissait de moments privilégiés. Elles lui échappaient toujours quoi qu’il arrive. Peut-être parce qu’elles remarquaient elles-mêmes que lui, ne serait jamais entièrement en leur possession. Ca devait les lasser. Assez pour disparaître à jamais de sa vie pour le laisser de nouveau dans sa solitude pénétrante. ]Oui j’aime beaucoup. C’en est presque inspirant pour écrire. Je pourrais regarder pendant des heures, une feuille dans la main, un stylo dans l’autre. Les mots sortent tout seul. Qu’il disait honnête comme jamais sans vraiment savoir si elle le comprendrait. L’art entraînait la culture d’un autre art. Lysa devait sûrement le prendre pour un sot à l’heure actuelle, ses yeux qui décrivaient un cercle entre elle et sa précédente nudité et n’importe quels objets qui pouvait accrocher son regard. Je me disais qu’on pouvait rester dans le bar lounge. Boire un verre… Sa timidité en devenait exaspérante au même titre qu’il devenait bridé de toutes autres vies dans la sienne. Solitude indomptable depuis son arrivée, il tentait de se réveiller et de donner une bonne claque à sa vie quand bien même, la relation était des plus déplacées. Pourquoi Xavier ne vient jamais aux représentations ? Sa question était intimidante, totalement hors contexte mais Doryan avait envie de savoir, sa franchise incontestable manquant de tact mais n’avait aucune mauvaise intention. Il était comme de ses enfants qui posent les mauvaises questions aux mauvais moments et peut-être que celui-ci, était des plus mal choisis. Enfin… Je me demandais s’il était au courant. De l’enfant qu’elle portait. Les rondeurs se voyaient d’ici bien qu’elle le cachait à chaque fois avec précaution. Doryan se demandait pourquoi Lysa se donnait tant de mal à apaiser les dires sur sa grossesse et à évincer les regards curieux et attentifs. Désolée, je viens de sortir de ma tanière, tu n’as sûrement pas envie de me répondre. Si Doryan posait  les interrogations c’est parce qu’il avait une attention accrue sur tout ce qui se passait autour de lui. L’analyse lui venait du bon sens depuis l’enfance.


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MessageSujet: Re: (lysa) family torture (lysa) family torture EmptyVen 15 Avr - 16:24

  Lysa, d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, n’a jamais porté de jugement attife sur qui que ce soit. Élevée avec des valeurs, dans le respect de soi-même et d’autrui, elle a toujours mis un point d’honneur à découvrir les gens avant de s’en faire une idée. Ce qui ne fut pas plus mal dans de nombreux cas puisqu’elle découvre alors des personnes totalement différentes de ce qu’elles pouvaient dégager de base. Lysa aime la différence. C’est difficile à expliquer, mais elle apprécie les gens un peu fous. Les artistes, les passionnés. Ceux qui n’ont pas peur et qui assument leur caractère, leurs passions. Peut-être est-elle un peu comme cela aussi, son amour pour la danse et pour les voyages n’est pas toujours compris par son entourage, à l’instar de Xavier qui n’apprécie pas de la voir si loin aussi souvent, ni même de la savoir danser alors même que les courbes de son ventre se font de plus en plus présentes. Lysa n’a jamais abandonné la danse, pas même avec sa blessure à la jambe suite à un accident de voiture, ni même après sa fausse couche. Rien ni personne ne l’empêchera de monter sur les planches. Et c’est cette détermination qu’elle apprécie retrouvée chez les différents artistes qu’elle côtoie. Désormais, son cercle d’amis est presque essentiellement composé de ce « genre » de personne. Face à elle se tient désormais un Doryan déstabilisé, peu sûr de lui. De nouveau en sûreté derrière son peignoir, Lysa lui sourit.  « détend toi. Il n’y a rien de vulgaire ni déplacé. Mon corps n’est pas réellement joli à voir avec cela » dit-elle en pointant du doigt le bout de son ventre arrondi. Heureusement pour elle, le sport lui permet de maintenir son poids à peu près en forme, ainsi elle ne prend que du ventre et on lui épargne par la même occasion, les vergetures aux cuisent, au bras, au dos, les kilogrammes en trop sur les fesses et dans tout le reste du corps. Elle ne ressemblera certainement pas à ce genre de futures mères qui prennent 50 kilogrammes par enfants. Elle ne survivrait pas à une telle chose, elle qui a toujours pris soin de son corps et de son poids.  «  Oui, j’aime beaucoup. C’en est presque inspirant pour écrire. Je pourrais regarder pendant des heures, une feuille dans la main, un stylo dans l’autre. Les mots sortent tous seuls. ». Elle lui sourit. C’est exactement ce qu’elle aime chez lui. Son innocence et son amour pour l’écriture. En fait, elle apprécie de passer du temps avec lui, car elle sait qu’aucune de ses attentions n'est mauvaise. Doryan, elle le qualifie volontiers de grands enfants tellement sa curiosité sur le monde et ce qui l’entoure est grand. La danseuse, piquée par la question de son ami se retourne alors et s’empresse dans sa loge. Elle range, déplace des objets ici et là pour masquer son mal-être. C’est un sujet tabou entre le jeune couple et elle n’a pas envie d’étendre ses problèmes. Elle n’a simplement pas envie d’y penser. « oh tu sais, Xavier il est…beaucoup occupé. Avec le boulot tout cela. Ce n'est pas facile de me suivre ». Elle termine sur un rire nerveux, qui la trahira sans doute.  La future mère s’assoit face à sa coiffeuse et entreprend de se démêler les cheveux pendants quelques longues secondes, puis se tourne de nouveau vers Doryan. « après tout, va pour un verre. Je compte sur toi pour m’en apprendre vers Salem » elle lui lance un clin d’oeil, chope son jean et sa chemise puis fait signe au jeune homme de se tourner afin qu’elle puisse se changer. Elle n’imagine certainement pas qu’en acceptant cette offre, elle finirait par apprendre un lourd secret concernant son géniteur et de la bouche d’un homme en qui elle pensait avoir confiance.
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Keith O. Phillips
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: (lysa) family torture (lysa) family torture EmptyJeu 21 Avr - 1:15

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