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today's mood : bitchy, with a chance of sarcasm. (hamilton)

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MessageSujet: today's mood : bitchy, with a chance of sarcasm. (hamilton) today's mood : bitchy, with a chance of sarcasm. (hamilton) EmptyLun 28 Mar - 23:04

Everyone has the right to be stupid... but you're abusing the privilege.
- (hamilton + reed) -


Assise derrière un bureau sommaire en bois (le seul qu'elle avait eu les moyens de s'offrir), perdue derrière des montagnes de documents en tout genre, son téléphone rivé à l'oreille, Reed découvrait finalement que son rêve avait un prix. Celui de longues heures passées à harceler de parfaits inconnus pour les convaincre de la rejoindre au sein de son label qui comptait pour l'instant... une personne. Une moitié de personne, plus exactement, quelqu'un en lequel elle fondait ses plus grands espoirs. Une pépite comme on en trouvait plus, un garçon un peu timide, effrayé par la seule idée de la célébrité mais avec une âme d'artiste telle qu'on en trouvait rarement. Reed avait été conquise dès la première seconde de leur entretien mais se trouvait maintenant confrontée à un problème qu'elle n'avait pas anticipé : le convaincre de lui faire confiance, et qu'elle ait à cœur ses meilleurs intérêts. Etre directrice d'un label musical était un challenge éreintant, bien plus qu'elle ne l'aurait soupçonné lorsqu'elle en rêvait encore, assise dans un amphithéâtre bondé de Berkeley. Le rêve se transformait petit à petit en un véritable cauchemar bureaucratique. Il y avait des centaines de papiers à remplir, dont certains qu'elle ne comprenait même pas, des déclarations de taxes alors qu'elle ne gagnait pas le moindre centime, des attestations, des demandes d'assurance, et la liste était interminable. A l'autre bout de son téléphone, une fois n'étant pas coutume, il ne s'agissait pas d'une potentielle recrue mais de son meilleur ami qui, bien que charmant, ne ferait jamais l'affaire en tant que future star de la chanson. Non, pire que ça, il était désastreux en la matière mais il continuait de s'obstiner à chanter devant elle, juste au cas où. Edison lui annonça qu'il lui ferait grâce de sa présence le soir-même, lui, ses cousins, et elle, pour un dîner à quatre qui serait sans doute l'occasion de lui faire passer un interrogatoire. Comment allait-elle, comment se passait sa vie à Washington, est-ce qu'elle avait pris contact avec ses cousins comme il le lui avait suggéré, est-ce qu'elle se remettait de sa rupture, ne risquait-elle pas de basculer dans l'excès comme elle avait risqué le faire des dizaines de fois depuis son départ de Las Vegas. Minutieusement, dans son carnet, Reed notait les questions susceptibles de tomber, comme lors d'un examen, et préparait mentalement ses réponses à celles-ci. Oui, elle allait bien. Sa vie se passait aussi bien qu'on pouvait l'espérer dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Oui, elle avait pris contact avec ses cousins, enfin, avec sa cousine plutôt, qui était une fille charmante mais qui avait pour seul problème d'être fiancé au type avec lequel elle couchait plus ou moins régulièrement, non, elle ne risquait pas de basculer dans l'excès, car l'excès était sa personnalité. Elle n'y basculait pas, tout juste pouvait-elle essayer sans succès d'en sortir. Quant à sa rupture, elle restait le sujet qu'elle évitait à tout prix, encore trop récente, et elle, encore trop fragile pour oser s'y confronter frontalement. Elle avait supprimé de son téléphone et des réseaux sociaux tout ce qui pouvait lui rappeler qu'elle avait un jour cru qu'être en couple était une bonne idée, et se faisait violence pour ne pas traquer les moindres faits et gestes de Zadig qui semblait avoir disparu de la surface de la terre. « Oui, on se verra ce soir Edison. Non, je ne dirai rien de compromettant. C'est ça, à ce soir » grommela-t-elle avant de lui raccrocher au nez sans plus de cérémonie. Son meilleur ami était adorable mais désespérément bavard et Reed refusait de se risquer à manquer un appel simplement pour l'entendre répéter en boucle, comme un mauvais disque, combien il était heureux et combien il aimait Nina. Sa tête entre les mains, elle poussa un soupir frustré. Peut-être qu'elle s'y prenait mal. Peut-être qu'elle n'était pas douée pour produire des gens. Peut-être qu'elle n'avait pas assez de réseau pour réussir et que ce serait toujours le problème. Tout n'était pas aussi simple qu'elle l'avait supposé : elle avait cru, de toute évidence à tort, qu'il lui suffirait de dénicher un talent pour que toutes les portes s'ouvrent à elle, mais elle n'avait jamais soupçonné que le seul fait de dénicher ledit talent puisse s'apparenter à une telle épopée. Même Hercule avec ses douze travaux faisait pâle figure en comparaison. La porte de son bureau de fortune s'ouvrit brutalement, lui faisant manquer un battement par la même occasion. Elle releva la tête pour observer les traits furieux d'Hamilton. « Navrée mais tu n'as pas de rendez-vous. Je devrais virer ma secrétaire, elle n'est même pas foutue de faire son job. » Elle ricana intérieurement. Elle avait déjà eu du mal à trouver une location susceptible d'héberger son label, la perspective d'avoir une secrétaire était encore très lointaine. « Que me vaut le déplaisir, Hamilton ? » s'enquit-elle en levant les yeux au ciel. De toutes les personnes qu'elle avait rencontré depuis son arrivée à Washington, Hamilton était, et de très loin, la plus antipathique de toutes. Probablement parce qu'il était, à peu de choses près, son équivalent au masculin sur un plan professionnel. Ou bien parce qu'il s'obstinait à vouloir lui voler la seule recrue dans son radar sous prétexte qu'en plus de bien chanter, il ne se débrouillait pas trop mal avec une plume. Fantastique. « Je n'ai pas de temps à perdre avec toi, comme tu le vois je suis débordée. » Et débordée, elle l'était assurément. Simplement pas pour les bonnes raisons. Au lieu de passer des heures sur Youtube, elle était condamnée à fixer avec un dédain total les papiers sur son bureau. C'était Millie, la plus douée avec ces absurdités. Organisée, millimétrée, consciencieuse et névrosée, tout ce que Reed n'était pas. Excepté pour la névrose, potentiellement.
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MessageSujet: Re: today's mood : bitchy, with a chance of sarcasm. (hamilton) today's mood : bitchy, with a chance of sarcasm. (hamilton) EmptyVen 6 Mai - 19:52



Dans le taxi qui le mène jusqu'au bureau de sa pire ennemie (professionnellement parlant), Hamilton Everard trépigne d'impatience. Quelles seront les excuses de Reed pour avoir osé lui voler indécemment le talent qu'il a découvert en même temps qu'elle, peut-être même avant ? Elles seront pitoyables, il le sait par avance. Le trafic peu fluide à cette heure le fait soupirer et n'améliore pas son humeur déjà sombre par avance. Il termine les derniers mètres à pied. D'un pas ferme et décidé, il pénètre dans l'immeuble qu'il juge miteux rien qu'en un coup d'oeil pour s'en aller au devant d'une future dispute. Le châtain se morigène pour se contenir. Toutefois dès que ses prunelles rencontrent celles de la brune et sa bouille méprisante, toutes ses promesses et belles volontés s'envolent en fumée. Elle a le don de faire ressortir ce qu'il y a de plus mauvais en lui. « Navrée mais tu n'as pas de rendez-vous. Je devrais virer ma secrétaire, elle n'est même pas foutue de faire son job. » Alors là, c'est bien le moindre de ses problèmes. Rendez-vous ou pas rendez-vous, elle va ouvrir ses oreilles en grand et écouter ce qu'il a à lui dire. Son élan le mène tout droit jusqu'au bureau de Reed et de colère il dépose brutalement ses mains sur ce dernier. Bureau qui émet un craquement sonore assez sinistre. Même pas fichue d'acheter un meuble de qualité mais elle se croit capable de diriger un label. C'est ce qu'ils vont voir. Les lèvres pincées et le regard furibond, il contemple la brune en lui souhaitant mentalement les pires tourments du monde. Il n'a qu'une envie : lui rabattre son caquet une bonne fois pour toutes. Son petit air assuré lui donne de l'urticaire et Hamilton se contrôle tant bien que mal pour ne pas lui hurler dessus comme si elle n'était qu'une moins que rien.  « Que me vaut le déplaisir, Hamilton ? » On frise le ridicule. Reed Chamberlain est d'un culot monstrueux pour oser lui poser une question pareille. Le jeune homme se penche un peu plus vers elle et il la surplombe de toute sa hauteur. Bien évidemment, il s'agit là d'une tentative d'intimidation de sa part. Elle doit savourer sa victoire, de le voir ainsi, aux abois. Le jeune homme se détourne de la brune pour ne pas lui cracher toutes sortes de jolis noms d'oiseaux à la trogne et se met à faire les cent pas dans la pièce. De temps à autre, il s'arrête pour observer Reed. « Comme si tu ne t'en doutais pas. » dit-il en lui lançant un regard mauvais. Se permettre de le provocation à outrance prouve qu'elle le prend vraiment pour le roi des cons. Ce qui le fait monter en pression. Comme s'il avait besoin d'une raison supplémentaire pour la détester un peu plus encore. « Je n'ai pas de temps à perdre avec toi, comme tu le vois je suis débordée. » Son humour noir ne le fait pas du tout sourire. Encore moins rire. C'est à peine s'il sourcille face à cette ineptie. Son bureau est vide de toute présence humaine. A croire qu'elle n'a aucun talent pour découvrir les nouveaux prodiges de demain en musique. Ah si pardon, elle a le don de l'emmerder en lui piquant le sien. Ce qui le frustre pour deux raisons. Petit un : Si Reed maniait aussi bien les argumentaires convaincants que sa langue de vipère fourchue, son téléphone ne cesserait de sonner et il serait débarrasser d'elle car elle n'aurait pas le temps pour leur talent commun. Petit deux : il s'est fait doubler comme un bleu par cette fille qui ne possède rien d'autre qu'un joli minois, ce qui lui donne l'illusion de n'être qu'un bon à rien. Hamilton darde volontairement sur elle, un regard empreint de médisance. « Je serai bref pour ne pas abuser de ton temps si précieux. »  Il insiste bien sur ce dernier mot pour lui faire comprendre qu'il n'y croit pas lui-même. A part procrastiner de longues heures derrière ce bureau de premier choix, elle ne semble pas faire grand chose d'autre pour remplir ses journées. Mais soit. Puisqu'il ne faut pas embêter Reed Chamberlain trop longtemps sous peine de fâcheuses représailles, Hamilton ne va pas faire dans la dentelle. Et elle risque bien vite de se sentir outrée et de monter sur ses grands chevaux. « Tu couches souvent pour parvenir à tes fins ? » Le ton n'est point frileux, il est même bravache teinté d'une pointe d'interrogation curieuse. Le jeune homme s'installe sur l'un des fauteuils face à elle. Sans sa permission bien évidemment. Il esquisse un sourire délicieusement faux en continuant de la fixer. Reed voulait qu'il aille droit au but. C'est ce qu'il fait sans se soucier de froisser son immense ego qui prend toute la place dans la pièce dans laquelle ils se trouvent. « C'est habile parce que tu sais que je ne peux pas rivaliser à ce … niveau. » dit-il en désignant vaguement sa silhouette dans un geste de la main. Sous entendu qu'elle a déjà dû parfaitement saisir : ce n'est pas grâce à ton cerveau que tu es entrée dans ses bonnes grâces. Il n'a pas ses formes, sa frêle ossature et ses yeux de biche. Il part tout de suite avec un handicap quand le candidat convoité est un homme. Hamilton lui en veut de ne pas l'avoir joué à la loyale car lui n'a pas fait preuve de coup bas. Ceci dit, il aurait dû se douter qu'avec une peste pareille, les manœuvres seraient subtiles et dépourvues d'empathie.
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MessageSujet: Re: today's mood : bitchy, with a chance of sarcasm. (hamilton) today's mood : bitchy, with a chance of sarcasm. (hamilton) EmptyDim 3 Juil - 17:20

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