i loved you in the worst way, now i love you in the best way i know - lysa & xavier ff

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i got no words to say except : i love you

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Le soleil froid de l'Angleterre. Le pluie du matin qui parsemait le sol d'une douce nappe de bruine. Les oiseaux qui chantent et le calme de la fraîche matinée. Toutes ces choses dont Xavier avait apprécié chaque moment durant les derniers mois. Mais c'était fini. Un nouveau bébé, un troisième à ajouter à la fratrie. Lui qui était fils unique, seul parmi un couple de parents aussi détraqués que lui, se voyait parent de trois enfants à présent. Il avait trente cinq ans, un beau cabinet de psychologue dans le centre de Londres, une femme magnifique à ses côtés, et trois enfants entre six ans et dix mois. Cameron, qui avait six ans, le premier de la fratrie. Un portrait craché de son père, mais le caractère doux de sa mère. Victoria, telle une reine qui règne sur son château, une copie de sa mère, au caractère de feu de son père, avait quatre ans. Les deux premiers enfants, étaient arrivés tel un boulet de canon pour Xavier et Lysa. Les deux parents, à peine remis ensemble, après deux ans à se chercher eux même, à se retrouver quelques fois, mais à ne jamais réussir à se poser complètement, finirent par donner naissance à Cameron. Cameron qui fut le lien qui les réunirent finalement. Comme si le bébé qu'ils avaient perdu devait avoir un successeur et que ça devait être lui. Qu'ils devaient avoir ce bébé afin de se retrouver. Afin d'en finir avec les gamineries et enfin se lancer dans leur vie. « Papa, j'ai faim. » Victoria criait dans la maison à s'en péter les cordes vocales. La petite dernière, la petite Elisabeth, criait à s'en exploser les poumons dans son berceau juste avant que sa mère ne la prenne dans ses bras. Quand à Cameron, il était déjà dans la cuisine, en train de mettre le café fumant de son père dans une tasse. Il vint vers son paternel, un éternel sourire énigmatique sur les lèvres, lui tendant son mug, tout content de lui. « Merci mon grand. » Les deux seuls garçons de la famille étaient solidaires l'un de l'autre, toujours à se tenir les coudes, à s'entraider. Avec trois filles désormais à la maison, il le fallait bien. Xavier prit la main de son enfant, le conduisit à sa chaise dans la salle à manger, commença à préparer le petit déjeuner. Un bol de lait chocolaté pour Cameron, une tasse de thé aux fruits rouges pour Lysa avec deux biscottes beurrées, un bol de lait froid avec des céréales aux miels pour Victoria et le biberon de la petite dernière. « Victoria, je t'ai déjà dit de ne pas crier comme ça le matin. Ce n'est pas poli. » Xavier gronda sa fille, comme tous les matins. Car tous les matins, c'était la même chose. Victoria se levait, réveillait son grand frère avec un grand saut dans son lit, et ensuite criait à son père son mécontentement du matin. Cela variait entre j'ai faim, j'ai fait pipi au lit, je veux pas aller à l'école, et le fameux, papa, je veux une nouvelle barbie. Le dernier étant utilisé en général quand elle avait fait un cauchemar. Cette phrase, Xavier l'entendait au moins une fois par semaine, et chaque semaine, il achetait une nouvelle poupée à sa princesse. Il savait qu'un enfant surprotégé, et gâté au possible pouvait donner une personne exécrable. Il avait été cette personne. Mais il savait aussi que les larmes sur les joues de sa fille quand il lui demandait ce dont elle avait rêvé étaient réelles. Il savait qu'elle ne faisait pas semblant et donc la réconfortait de la seule manière qu'il connaissait : un bon gros câlin et une poupée. Lysa arrivait, descendant des escaliers dans sa nuisette chair, une petite fille à peine plus grande qu'un haricot dans les bras. « Bonjour, ma chérie. » Un simple baiser sur les lèvres, un bisou sur le front de sa fille. Il prit le bébé et l'installa sur ses genoux, son biberon déjà prêt. Lysa reprenait le boulot dans la semaine, alors elle avait décidé d'arrêter de l'allaiter complètement. Ce qui était compréhensible. « J'ai un patient à dix heures seulement, donc je pourrais conduire les enfants à l'école si tu veux aujourd'hui. » Xavier conduisait rarement les enfants à l'école. Il travaillait d’arrache-pied tous les jours, samedi inclus. Ce n'était pas parce qu'ils avaient besoin d'argent, mais il aimait son boulot, la joie que la guérison d'un patient, la découverte d'un blocage si profondément ancré en soi, ce que tous psychologue aimait. Libérer un patient de ses chaînes. Il connaissait les deux parties. Ayant été un patient lui aussi. Durant des années, il avait du faire face à un monsieur dans un fauteuil, à parler de sa famille, du fait d'avoir été adopté, de la découverte de sa conception. Être un enfant né d'un adultère est une chose difficile en soit. Mais être un enfant né d'un adultère avec une prostituée est encore pire, car dans ce cas, on part avec un bagage lourd. L'enfance de Xavier n'était pas facile, c'était le cas de le dire. Abandonné, battue, et enfin adopté par un père ayant des remords. Il avait réussit pourtant à se reconstruire, à laisser derrière lui un héritage peu glorieux. « Victoria, mange tes céréales. Je ne les achète pas pour rien. » Xavier regarda sa fille avec un regard froid. Elle était capricieuse et têtue. Et bien qu'elle soit sa petite princesse, se voyant énormément dans les grands yeux bleus de la petite fille, il savait aussi que la plupart de ses gestes n'étaient commandités que par le désir de défier. « Oui papa. » Victoria mangea ses céréales. Elle boudait, pas contente du tout. Mais elle obéissait. Elle connaissait son père et son tempérament de feu. Il s'énervait pour pas grand chose alors autant ne pas défier le grand manitou. Surtout que l'on approchait Noël et que les cadeaux allaient pleuvoir dans quelques jours. « Lysa, ma mère m'a demandé si tu voulais poser pour une exposition. Un de ses artistes fait des photos sur les danseuses et elle a pensé directement à toi. » Alicia, la mère de Xavier, avait adopté la jeune femme dès leur premier voyage à Londres. Aucunes réserves car Xavier avait toujours été très honnête envers sa mère par rapport à Lysa. Lui disant tout, et ne cachant rien. Et surtout, faisant bien comprendre à la femme qui l'avait élevé, que c'était lui qui foirait tout, et pas sa petite amie.

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La vie Londonienne fut finalement bien surprenante pour notre belle Lysa Maïlys-Rose Dickens. La danseuse, que nous avions laissé après la fac avec ses rêves de danseuse plein la tête et de douloureuses épreuves traversés, a finalement sû remonter la pente. Se contemplant dans le miroir, elle observe minutieusement les rides nouvellement arrivées autour de ses yeux. Elle n'est pas vieille, mais elle n'a plus son visage d'enfant qui faisait craquer bon nombre d'homme à l'époque où elle était encore étudiante. Et puis, sa nouvelle vie lui a apporté bon nombre d'épreuves laissant des marques un peu partout sur son corps. Ses cheveux, ayant longtemps était long jusqu'aux hanches et d'un blond unis se trouvent aujourd'hui coupés à hauteur de ses épaules et méchés d'un blond un peu plus foncés. Lysa sourit à son propre reflet, heureuse de ce qu'elle est devenue tans sur le point personnel que professionnel. Effectivement, bien qu'elle ait choisie de se consacrer à l'éducation de leur trois enfants, Lysa n'en oublie pas pour autant sa passion pour la danse et elle continue de danser malgré ses douleurs au ventre et au genou. Elle est même devenue chorégraphe pour une très connue compagnie Londonienne. C'est un véritable exploit pour elle d'avoir réussis à combiner tout ce qui fut important pour elle. Lysa a même sû garder Xavier Cavendish à ses côtés. Lui qui fut d'abord son meilleur ami se trouve désormais être le père de ses enfants. C'est d'ailleurs dans les bras de ce dernier qu'elle déposa sa fille à peine âgée de dix mois lorsqu'elle descendit l'escalier du pavillon qu'ils ont achetés une année auparavant notamment avec l'argent de Xavier. Qui aurait cru que le jeune garçon, instable et difficile qu'il était à l'époque serait devenu un des psychologues les plus renommés du moment. Lysa saisit un gilet gris laissé là par elle-même la veille au soir avant de ne se diriger vers la cuisine saisir la tasse de thé préparé par Xavier. Elle ne pris pas le temps de saluer ses enfants, puisque c'est elle qui s'était chargé de les levées pendant que son mari s'occupait de lui. Ils ont trouvés un équilibre avec le temps, des habitudes le matin et le soir lorsqu'il faut conduire les enfants. Appuyé contre la cuisinière, elle plonge la tête dans sa tasse de thé et laisse le liquide chaud inondé tout son corps avant de se délecter du spectacle qui s'offre à elle. Cameron, l'ainée de la famille, venait de conduire son bol dans l'évier tout en se hissant sur la pointe des pieds. C'est un enfant étonnamment petit pour six ans, mais très habille pour son âge. Le petit protégé de son père, est alors arrivé sans que les jeunes gens n'y soient préparés. Il réconcilie définitivement les amoureux, pensant les blessures du bébé qu'ils avaient perdus quelques années auparavant. « Merci et pense au brossage de dents Cameron » lance la maman en elle, avant de venir ébouriffé les cheveux de son fils ; sa plus grande fierté. Assise face à son père, Victoria se dandine sur son siège, provoquant son père en jouant avec ses céréales. Lysa n'intervient pas, elle préfère de loin laisser Xavier éduquer la petite comme bon lui semble. Elle ne s'empêche pas, ceci dit de lancer un regard noir à la demoiselle de quatre ans lorsque celle-ci provoqua une énième fois son père. Lysa n'ose jamais la voix, même lorsque les petits sont particulièrement difficiles et ils savent qu'il ne faut pas abuser lorsqu'elle lance ce genre de regard. Les Cavendish ont tous de même de la chance ; leurs enfants ne sont pas les plus compliqués qu'ils puissent exister. « ça m'arrange que tu puisses les conduire, j'ai rendez-vous de bonnes heures avec une des chorégraphes de la compagnie. Et il faudrait que je passe voir mes parents avec Elisabeth voir mes parents » lance-t-elle à Xavier tout en ramassant le biberon que la petite dernière venait de faire tomber dans un énorme cris de joie sur le sol. Les grands yeux bleus de Beth fixe alors sa mère avec la plus grande compassion qu'il soit. Puis elle lui sourit avant de glousser, comme les bébés savent si bien le faire. Lysa passe une main dans les bouclettes brunes de sa fille, elle grandit vraiment vite et il serait temps que ses parents –avec qui l'harmonie est finalement revenue malgré les secrets et trahison- rencontre leur dernière petite fille. « Avec plaisir pour l'exposition de ta mère. Tu veux que je l'appelle pour voir avec elle ou bien tu souhaites le faire ? » Elle s'assoit à côté de son mari, passe un bras sous le sien et pose sa tête sur son épaule. La complicitée et l'amour est toujours de mise entre les deux jeunes époux. En somme, ils vivent un bonheur parfait et ceux même lorsque, à force de se dandiner, Victoria, âgée de quatre ans renverse l'entière totalité de son bol sur la moquette. Lysa part dans un éclat de rire monumental en voyant la tête de sa fille face à eux. Le bonheur est enfin présent et la bonne humeur règne dans leur foyer.

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» but i don't know how to love (XAVIER&LYSA)
» Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy !
» The greatest thing you'll ever learn is just to love and be loved in return.
» ❝ to love is to destroy, and that to be loved is to be the one destroyed ❞
» you've fallen in love in the worst way Ҩ autumn&gaulthier.

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