the great escape
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De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie

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MessageSujet: De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie EmptyMer 7 Oct - 18:31


Si l'amour naquit entre deux être qui se demandaient le même plaisir, la haine est née entre deux qui se disputaient le même objet. Son casque rouge beat audio sur les oreilles, il laisse pendre le câble en cuivre de la même couleur le long de son torse nu et coulant de transpiration, pour venir se ranger dans la poche droite de son jogging. Les jambes relevées sous son menton, il cale ses pieds dans les larges sabot en plastique noir prévu à cet effet. Ses bras se tendent pour attraper l'embout qu'il tire à lui malgré l'attraction inverse du ressort. Il répète ce mouvement une vingtaine de fois ce laissant entrainer par le rythme mesuré de batterie résonnant dans ses tampans. La séance de sport touche à sa fin. Voilà une heure qu'il muscle différente parties de son corps grâce aux multiples machines de cette salle new yorkaise. Reprendre une heure de musculation, rien qu'une heure ; un rêve qu'il n'aurait jamais cru possible depuis son incarcération. On pourrait croire qu'en prison -en Amérique qui plus es- il est simple de passer son temps entre les altères et les tapis de course. Pourtant, Joaquim n'a mis les pieds dans cette salle qu'une seule fois, autorisé à y rester qu'une courte demie heure, il y avait vu deux détenu se balancer des disques lourds de plusieurs kilos en pleins figure. Il n'a jamais plus fait de sport en prison après cela, hormis quelques pompes et abdos au réveil et un ou deux footing par semaine. Les détenus n'apprécient pas ceux qui se montrent trop musclés ou endurant, questions d'égo, de jalousie mal placé ou de toutes autres choses qu'on ne sera jamais décrire. Après son passage à tabac lors de son arrivée en cellule, Joaquim avait fait en sorte de ne pas se faire remarquer. Si la rue l'avait endurcie, la prison l'a carrément transformé en un tout autre homme. Si l'on avait connu en Joaquim un jeune dealer aimable et arrangeant, il était devenu tout le contraire une fois incarcéré et aujourd'hui, il est compliqué pour lui de redevenir l'homme qu'il était avant tout cela. Fils d'une famille connue et renommé, il a sali la réputation des Da Silva. Son père ne lui pardonnera jamais, sa mère prendra partie de son mari bien trop attaché à son confort et de peur de se le voir arracher. Quant à sa soeur, elle semble dans un autre monde, préoccupé par toutes autres choses depuis l'arrivée au monde de sa petite fille. Il ne peut lui en vouloir en vu de tout ce qu'elle vient de traverser. Il aurait pu prendre mal le fait de n'être venue le voir qu'à deux reprises en un an, mais jamais il ne lui fera de réflexions. Il n'est pas le mieux placé pour dire quoi que ce sois. Son seul regret, c'est de ne pas avoir vu Cassy, sa petite nièce depuis sa naissance. Il aimerait la protéger de ce monde, lui montrer qu'elle pourra compter sur son oncle pour la proteger , mais il n'a pas eu le temps de la rencontrer depuis sa libération au mois de juin dernier. Dejà cinq mois qu'il a retrouvé un mode de vie "normal", cinq mois qu'il peut s'autoriser à reprendre sa vie d'avant (en dehors du deal évidemment). Il a ré appris à vivre comme un citoyen modèle, à travailler, à pouvoir manger à sa faim et dormir à son aise. Se ré adapter fut beaucoup plus simple pour lui que de s'habituer au monde carcéral. Pour rien au monde il ne retournerais là-bas. La prison n'est jamais une expérience positive pour quiconque , mais elle fut réellement difficile et traumatisante pour Joaquim. Certaines nuits, il se réveille en sueur paniqué à l'idée de ne pas être chez lui, d'être de retour derrière les barreaux et de revivre la peur au ventre comme avant. Sa serviette blanche autour du cou, il s'essuie légèrement le torse pour éliminer les quelques gouttes de sueur, preuve de son travail, avant d'enlever son casque et de renfiler un marcel blanc. Un léger coup de déo sous les bras afin de masquer l'odeur le temps de rentrer chez lui et le voilà qui sort de la salle, son sac de sport dans une main, son téléphone portable dans l'autre il ne fait nullement attention à où il met les pieds bien trop interloqué par le message qu'il vient de voir apparaitre sur sa messagerie. Charlotte vient de lui réclamer sa présence afin de passer une nouvelle "nuit" à ses côtés. Il pianote à toute vitesse sur son écran tactile d'une main, tout en portant son sac à son épaule de l'autre. son bras en l'air est stoppé dans son mouvement par une collision. Face à lui, une chevelure brune se débat contre le sol. Il vient tout bonnement de mettre un coup de coude à une demoiselle. Se baissant pour s'excuser et l'aider à se relever, il se stoppe directement en voyant à qui il a à faire...

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MessageSujet: Re: De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie EmptyLun 12 Oct - 23:13

Joachim ⊹ Le cœur chaud du soleil brûlait le vert opalescent qui miroitait dans le regard de Jamie. Sa main en coupe, sur son front où voltigeaient quelques mèches furtives de cheveux ébène, elle caressait la surface de l’horizon de ses iris luminescents avant de s’enfoncer dans le cuir d’une bécane à la Harley Davison et de s’accrocher contre le blouson de cuir noir de son possesseur. Suspendue au-dessus du sol, la vitesse qui bravait la route faisait surgir de son écharpe à motifs Vuitton, toute la folie qui résumait sa vie. Qui etait-il ? Personne à proprement parler. Un con sans importance doté d’une réelle capacité à la faire jouir l’instant d’un soir. Rien d’autre rien de moins. Elle avait tenté, elle n’en ressortait que plus lassée encore. Cette simple escapade pour l’emmener au travers de la ville lui apportait bien plus de frissons que la nuit qu’elle avait brièvement partagée avec cet inconnu de passage. Jamie devait être frigide. De ce genre de filles qui ne ressent que l’extase qu’au moment crucial où elle voit entre ses mains, basculer le destin de par sa seule conviction. Pas avec un homme de passage, escapade nocturne avortée par sa seule anaphrodisie qu’elle ne connaissait que trop depuis son unique amour. Elle lui avait ordonné de l’escorter n’importe où mais loin de la villa où sévissaient les caméras qui avaient tourné encore et encore, ses aventures journalières auprès de sa sœur et de son frère. Sa famille au grand complet, le show Andréas continuait sa lancinante avancée vers un succès outre manche et de ce fait, elle espérait bien qu’un jour, sa sœur disparue reconnaisse enfin ceux qui lui avaient tout donné jusqu’alors. Sur la route, arrêtés au feu d’un rouge criant, elle se pendait à l’oreille du motard pour lui intimer de lui offrir ce qui fumait, pendu à ses lèvres et sans hésitation, il lui tentait le graal. S’enivrant de la substance, laissant son esprit se délecter d’un peu plus de matières à se faire battre si elle venait à être surprise par quelques photographes, elle prenait malin plaisir à se détruire le cerveau. Sa réputation n’était plus à faire et pourtant, rien ne lui échappait. Tout était manigancé avec soin, tout n’était qu’une mascarade dédiée uniquement à donner un sens à sa vie. Jusqu’à ce que tout revienne dans l’ordre et alors, elle stopperait tout à la même vitesse qu’elle avait initié le projet qui l’avait monté au sommet. Le moteur s’arrêtait de nouveau, crachotait son envie de briser l’asphalte fumant sans se soucier des signalétiques qui encadraient strictement l’acheminement des véhicules avoisinants. C’est à ce moment qu’elle profitait de cette pause pour poser pied à terre et s’en aller tranquillement sans la moindre chance pour le chauffeur, qu’il ne puisse réussir à arrêter sa progression et cette fuite inappropriée. Jamie se fichait des gens, des autres et préférait sa propre compagnie à défaut de trouver compagnon qui vaille la peine d’y entrer. Une brume volage s’égaillait à ses pieds, ses talons résonnants avec force sur le bitume quand sa démarche splendide, faisait retourner quelques badauds attirés par l’énigme qui engageait ses pas. Son téléphone faisant des siennes à travers son sac à main, elle y plongeait enfin sa main pour y dénicher l’objet et lire quelques messages qui s’inscrivaient sur l’écran grisé. Dans son inattention, elle percutait finalement quelque chose de dur qui venait la prendre au dépourvu et elle glissait au sol avant de se relever précipitamment et de passer une main courroucée sur ses vêtements griffée. Non mais ça va pas ?! Je connais un bon juge, ça ne devrait pas être compliqué de gagner un procès pour tentative d’homicide ! Qu’elle hurlait presque tout en relevant enfin ses prunelles désavouées vers le sujet qui avait eu l’audace et la maladresse de venir la mettre à terre. Tiens tiens… Mais qui voilà. Loin de se démonter, Jamie observait avec un air glacial, Joachim qui se tenait face à elle, le regard tout d’abord emplis d’excuses et finalement de colère. T’as fait tombé ta fierté aujourd’hui ? Qu’elle demandait dans un dernier coup de grâce en observant son corps moite se languir de la douche qu’il allait bientôt devoir prendre. Une obligation même. Présente au moins tes excuses ce serait la moindre des choses. Qu’elle disait comme si la belle avait la moindre compassion pour l’homme et allait tout simplement, passer son chemin après ce qu’elle venait honteusement d’endurer. Joachim et elle ne faisaient que se disputer depuis quelques temps. Ancien dealer, de temps en temps en phase avec elle, il ne prenait pas la mesure de ses demandes lorsqu’elle réclamait de toute urgence de quoi lui poudrer le nez une bonne fois pour toute et de cela avait commencer leurs extravagantes divergences. Pourtant, Jamie se foutait bien d’aller trouver preneur ailleurs mais elle avait toujours été inévitablement attirée par les disputes et les challenges qui en découlait. En guerre contre tous, elle avait toujours pris un malin plaisir à pousser le cri de guerre dans l’espoir que quelqu’un viendrait lui remettre les pendules à l’heure. Aucune chance pour ça, elle venait de tomber sur un véritable lâche.



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MessageSujet: Re: De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie EmptyMar 27 Oct - 14:17

- Tu te rends compte tout de même que tu es en train de te détruire pour quelque chose qui n'existe pas ?
- L'amour, ça n'existe pas ?
- L'amour, ça existe sûrement. Mais toi, tu adhères à cette théorie débile de l'âme soeur. Comme s'il existait une sorte d'emboitement parfait entre deux individus prédestinés à se rencontrer...
- Ah bon, c'est débile de croire qu'il existe peut-être quelqu'un capable de nous rendre heureux, quelqu'un avec qui on aurait envie de vieillir ?
- Bien sûr que non, mais toi, tu crois à autre chose : à cette idée qu'il n'y aurait sur cette Terre qu'une seule personne faite pour nous. Comme une sorte de part manquante originelle dont on aurait gardé la marque dans notre chair et dans notre âme.


++++





Pourquoi croit-on que derrière un beau visage se cache obligatoirement une belle âme ?
L'argent à toujours tenu une place primordiale dans la vie de Joaquim.  Le jeune garçon a toujours eu tout ce qu'il a désiré dans sa vie, habitué et amoureux au luxe il n'a jamais manqué de rien. Aujourd'hui, il n'a pas honte de dire que malgré son éducation, il manque grandement de moyens financiers. Lui qui pourtant avait de nombreuses économies, il est tombé de très haut en réalisant que même sa « fortune » familiale ne pourrait payer la caution de son incarcération. Il parait qu'on ne récolte que ce que l'on sème, c'est sans aucun doute sa peine pour avoir jugé qu'il pourrait dépenser l'argent des parents à tout va et sans aucune conséquence. Ou bien celle de s'être fait de l'argent bien plus qu'illégalement. C'est vrai qu'avec son style décalé, sa longue barbe et ses tatouages on pourrait facilement le classer dans la catégorie des bad boys. Mais attendais de le voir en compagnie de sa famille, faisant bonne figure pour ne pas salir l'honneur de leur patronyme. Enfilant un costume trois pièces, domptant ses cheveux rebelle et rasant sa barde. Devenir quelqu'un d'autre, montré patte blanche et bonne figure afin que les autres ne juge que sur l'aspect lise et sans vague de leur famille. Personne ne sait, ni ne voit à quel point les Da Silva ne sont qu'apparences et faux semblants. Joaquim n'a jamais supporter cela. L'hypocrisie n'est pas dans sa ligne de conduite et bien qu'il est appris en prison à ne pas trop ouvrir sa bouche, il n'en reste pas moins le plus sincère de sa famille. Même sa sœur a finis par adhérer à ce mode de vie, se fondant une famille avec l'un des plus beaux et côtés partie portugais.  En vue de leur complicité enfantine, il n'aurait jamais pensé qu'elle puisse à ce point diverger de son état d'esprit, bien qu'il soit vrai qu'ils aient toujours eu quelques mésententes peu importante, il n'avait jamais remarqué le fossé entre eux deux avant son départ en prison. Cette incarcération a chamboulé énormément de choses dans sa vie et même aujourd'hui il entrevoit quelques douloureuses brides de cette période.  Parfois, il voudrait l'effacer totalement, occulté ses moments de sa mémoire. Mais il sait pertinemment, qu'aussi douloureuse soit elle, cette période n'est pas arrivée pour rien. Tout arrive pour une raison dans la vie. Et c'est cela qui l'a aujourd'hui construit et fait devenir celui qu'il est.  Face à la demoiselle qu'il venait accidentellement de bousculer, Joaquim ne peux s'empêcher d'afficher un large sourire. Jamie fut l'une de ses clientes la plus extravagante et exigeante. Lorsque l'on fournit de la drogue aux gosse de riche, il ne faut pas s'étonner de devoir répondre à certains de leurs caprices. Mais le dealer qu'il était à l'époque ne s'en ai jamais plaints, bien trop heureux de faire d'aussi bonnes affaires. Les riches commandent sans compter et ceux de nombreuse fois dans le mois.  « Je me passerai bien volontiers d'un second jugement, le premier m'a amplement suffit. » Il le toise alors du regard, comme pour répondre à celui, méprisant, qu'elle venait de poser sur son corps transpirant. « De toi à moi, niveau fierté je pense que tu me bats amplement. Quoi que, pour appeler son dealer à cinq heures du matin en manque de dope et pour pimenter sa vie sexuelle visiblement à chié, il faut être désespéré, non ?! » Si la jolie brune s'amusait de pouvoir le provoquer sans avoir aucune répartis de sa part en retour, elle va vite déchanter. Joaquim n'est plus le même, pour le meilleur ou pour le pire…  « Pourquoi est-ce que je m'excuserai ? C'est toi qui ne regardait pas devant toi ma grande. »Non, ce n'est vraiment pas ce que l'on pourrait appeler l'amour fous entre eux deux. On pourrait même dire que leurs rapports sont plus que froid voir presque haineux. Mais la vérité est, que Joa apprécie plus qu'il ne pourrait l'avouer ce petit jeu instauré entre eux deux.
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MessageSujet: Re: De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie EmptyDim 8 Nov - 22:18


Joachim ⊹ Jamie ouvrait les yeux puis les refermait aussitôt. Il y avait une odeur âcre autour d’elle, quelque chose qui lui brûlait les narines, enflammait sa gorge, s’imprégnait dans ses cheveux emmêlés autour de sa tête. Elle posait les mains autour d’elle, tâtait le sol sur lequel elle était allongée telle une épave abandonnée. Ses grands yeux verts s’ouvraient enfin, sa rétine se rétrécissant soudain au contact de la lumière qui asséchait ses yeux. Elle se trouvait dans une cave, un truc qui puait l’humidité et plus encore, elle semblait assise dans une flaque pestilentielle, mélange d’alcools et de mégots laissés là sans scrupule. Mais l’odeur qui se répandait et qui la faisait dorénavant tousser c’était le feu qui se propageait un peu plus loin. Là où des fêtards avaient dû laisser de quoi brûler toute la maisonnée.  La Andréas ne réagissait pas de suite, elle se sentait nauséeuse, plaquait sa main sur son crâne, tentait de diminuer les tambourinements de douleur qui la submergeait. Elle était plus que tout assoiffée, son palais était desséché, irrité, ses lèvres étaient gercées et ses souvenirs peinaient à refaire surface au milieu des décombres. La fumée s’entêtait à entrer par chaque orifice qui lui offrait la possibilité de s’engouffrer quelque part et c’est avec bien grand mal que la future star de télé réalité reprenait conscience et se redressait douloureusement. Jamie titubait vers l’escalier de bois qui ne tenait que par miracle et se hissait à l’aide de la rambarde afin de s’extirper de cette fournaise et sortir définitivement de la maison. Là, il y avait encore sur les canapés quelques derniers rescapés de la veille, bouteilles toujours en main, à moitié dévêtus, la bouche ouverte pour laisser échapper des ronflements immondes. Jamie ne prenait pas la peine de les prévenir du danger, elle s’en allait comme si de rien n’était, prenant soin de laisser ses chaussures au centre même du salon avant de s’en aller pieds nus, à moitié inconsciente, une grimace déformant ses traits sous la douleur qu’elle ressentait et elle finissait par s’engouffrer dans un taxi sans même prendre la peine d’envisager d’appeler les pompiers ou une aide bienveillante pour les derniers naufragés de leur rave party. Au lieu de ça, Jamie elle finissait par rentrer comme si de rien n’était et s’enfonçait en deux secondes dans un sommeil profond une fois son lit, à portée de son effondrement post-soirée. Jamie elle était loin d’être une sainte, c’était une défoncée aux malheurs, une défoncée à son histoire tragique, une défoncée à rien, au néant. Elle se foutait du monde comme il se foutait bien de sa gueule et elle avait assez retenue la leçon pour ne s’encombrer de rien ni de personne. Ca coûtait trop au morale, ça coûtait trop à ses humeurs. Jamie elle avait une habitude malsaine de passer pour la fille parfaite à l’écran et de devenir la shootée du coin le soir même loin des caméras. Il n’y avait rien dans la demi-mesure, elle était plusieurs filles en même temps et ça foutait la trouille aux gens. Joachim lui, il avait vu rapidement le potentiel d’auto-destruction de la jeune femme quand elle était une toute autre personne dans son show. Lui ça avait l’air de lui plaire tout particulièrement et il se faisait un plaisir de mettre un peu de piment dans les soirées où elle finissait dans des états plus que seconds. Jamie elle contrôlait rien, elle détruisait juste son corps et son mental. Elle finirait sûrement au fond d’un fossé, une incompréhension de plus dans le monde mais avant, elle ferait chier ceux qui passeraient sur son chemin en la bousculant. La voilà le cul par terre, parfait, elle avait envie de s’énerver. Ha ben ça t’as une vie de merde, j’y peux rien. Voilà, c’était sortie avec toute la bonne volonté du monde, Jamie elle cachait jamais ses pensées et elle sortait tout ce qu’elle pensait sans jamais y réfléchir une seconde. A quoi bon ? Elle s’en fichait éperdument et puisqu’il n’était pas volontaire pour engager une discussion plus convenable, elle n’allait absolument pas désarmer cet engrenage. Oh oui, évidemment, parce que toi en taule t’as dû enfin devenir actif. C’est bien ça, t’as découvert que quelqu’un voulait de toi. J’espère qu’ils ont été doux au moins. En plus d’avoir l’envie d’enflammer un peu plus leur débat, Jamie elle frappait fort et avec audace et se fichait éperdument d’être plus que déplacée lorsqu’elle parlait. Ou j’avais envie de te percuter pour voir si j’arriverais enfin à t’assommer pour que t’arrêtes de dire des conneries. De toute beauté, elle finissait avec la plus grande des élégances et faisait même signe de saluer le monsieur qui semblait barbouillé par la colère. Le pire, c’est qu’elle adorait ça, elle adorait cet air viril défiguré, sa barbe de trois jours, ce bad boy qui se faisait laminer par une fille, cette crise qu’ils débutaient sans jamais savoir qui aurait le dernier mot. Fallait pas la chercher Jamie, fallait pas la trouver, fallait ne surtout pas l’approcher.



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MessageSujet: Re: De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie EmptyLun 7 Déc - 22:23

- Tu te rends compte tout de même que tu es en train de te détruire pour quelque chose qui n'existe pas ?
- L'amour, ça n'existe pas ?
- L'amour, ça existe sûrement. Mais toi, tu adhères à cette théorie débile de l'âme soeur. Comme s'il existait une sorte d'emboitement parfait entre deux individus prédestinés à se rencontrer...
- Ah bon, c'est débile de croire qu'il existe peut-être quelqu'un capable de nous rendre heureux, quelqu'un avec qui on aurait envie de vieillir ?
- Bien sûr que non, mais toi, tu crois à autre chose : à cette idée qu'il n'y aurait sur cette Terre qu'une seule personne faite pour nous. Comme une sorte de part manquante originelle dont on aurait gardé la marque dans notre chair et dans notre âme.

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Il allait très certainement perdre. Oui, il allait toucher à sa dignité, à sa virilité. Face à ce combat, il finira par baisser la garde et laissera Jamie lui asséner un coup fatal. Mais la vérité est qu'il adore ça. Il adora le voir, petit bout de femme en train de lui aboyer dessus tous les mots violents et les insultes qu'elle peut connaitre. Face à ce caractère il ne peut que se sentir petit et étrangement ce n'est pas pour lui déplaire. Pourtant de nature virile, badass, macho et tout ce que vous voulez, lorsqu'il se confronte à la belle Jamie il se retrouve comme un oiseau face à un chat. Oui, la voir s'énerver et l'insulté fait monter en lui tout un tumulte de sentiments et de pensées malsaine. Il y a fort à parier qu'elle n'en pense pas moins, vue son côté satisfait et son sourire presque jouissif à chaque fois qu'elle peut lui mettre un tâcle en pleine tronche. C'est presque de l'auto destruction. Il aime savoir qu'elle peut le mettre plus bas que terre, puis lui redonner du pouvoir en quelques secondes. Il prend un plaisir inuit, presque malsain à la provoquer. Chacune de ses répliques parfaitement bien sentis et sorties au bon moment le laisse sans voix, presque admiratif.  Et si sa fierté ne lui disait pas de surenchérir, il finirait très certainement par rester là, les bras ballant à l'admirer. Non, ce n'est pas de l'amour, pas de méprise ! Il s'agit simplement d'un sentiment inexplicable, ce lien à la frontière de la haine qui lui procure tellement de sensation. Joaquim sait qu'elle peut mettre du piment dans sa vie, et qu'elle en a déjà mis et c'est cette incarnation du danger, de l'adrénaline qu'il apprécie tans.  « Ma vie est certainement bien moins merdique que celle d'une camé. Regarde toi, t'es tellement pâle. Il me reste quelques cachets dans mon sac s'il te faut vraiment ta dose, là, maintenant. » lance-t-il alors tout en posant sa main sur la poche avant de son sac de sport en attendant la réponse à sa proposition. Bien sûr, il s'est débarrassé de tous ses produits, la majeure partie ayant été saisit par les flics le soir de son arrestation et cette petite poche ne contient rien d'autre qu'un ses médicaments pour calmer son arythmie cardiaque lorsqu'il fait trop d'effort. Le but étant là, de tout simplement la faire sortir de ses gonds, de la provoquer pour qu'elle perde pied, de se montrer plus fort qu'elle à ce petit jeux. Ils connaissent leurs points sensibles, savent où appuyer pour se faire du mal. Le respect n'est plus de mise. Arrogant, il fait pianoter ses doigts sur la petite poche en tissu, testant la résistance de la brune face à lui. Elle renchérit alors, sous-entend qu'il a bien dû se satisfaire en prison entouré de tous ses hommes. Joaquim n'est pas homophobe, mais s'il y a bien une chose qu'il déteste c'est qu'on le rapporte de près ou de loin à un homo, encore moins qu'un homme le touche. Il les tolère, mais pas lorsqu'on s'approche de lui. Ainsi, il croit voir rouge lorsqu'elle sous-entend qu'il est pu se laisser avoir par certains délires pervers en prison.  Trente gars enfermés de longues années dans des quartiers uniquement masculins, oui ça fais devenir fous et Joaquim ne pourra jamais se remettre de tout ce qu'il a pu voir sexuellement parlant derrière les barreaux. Entre ceux qui se soulagaient entre eux, ceux qui avaient leurs petites habitudes dans les toilettes ou douches communes ou même ceux qui attendaient après l'officier de garde féminine ; il a vu des choses qu'il aurait préféré ne pas connaitre. Comme quoi, les films ne reflètent pas toujours une mauvaise image des prisons à ce sujet. Même notre jeune portugais, qui pourtant ne s'est jamais réellement vanté d'avoir besoin de sexe, c'est retrouvé parfois bien seul. A sa sortie de prison, c'est dans les draps de Charlotte qu'il a couru, sans aucune retenu ni ménagement, mais au moins il garde sa dignité à ce sujet, là où d'autres devront aller voir un psychologue de nombreuses années durant, pour avoir essayé de se faire du bien avec un co détenus.  « J'ai appris tellement de choses, je pourrais t'en faire profiter» dit-il tout en jouant avec une mèche de cheveux volage qui encadre le visage de la demoiselle. Il passe sans aucun doute pour un malsain, un pervers ou autres avec son sourire en coin et son regard presque sournois, mais il veut la mettre mal à l'aise, il veut la sentir faiblir dans cette lutte. Il continue à se battre, malgré les répliques assassines de sa partenaire de jeux.  « Et pour ton information, je n'arrête jamais de dire des conneries » gamin, insolent et immature qu'il peut être.  
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MessageSujet: Re: De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie EmptyMer 16 Déc - 22:36

Joachim ⊹ Oui mauvaise, Jamie était particulièrement mauvaise. Elle était dotée de cette capacité à écraser quiconque se plaçait sur son chemin et pourtant, elle ne l’utilisait que pour briser elle-même sa vie, un peu plus chaque jour. Certaines fois, elle faisait part de sa mauvaise humeur au premier venu et bien plus envers Joaquim. Elle n’avait pas d’explication, il l’excédait particulièrement avec ses mimiques nonchalantes, cet air princier et cette manière de la regarder comme s’il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. La jeune femme aurait presque pu être déstabilisé par l’homme mais elle n’en était rien et continuait à lui sauter à la gorge chaque fois qu’il était possible de le faire. La véritable raison était qu’il lui plaisait peut-être bien plus qu’elle n’aurait aimé. Jamie était du genre à ne pas s’attacher, à faire en sorte que la gente masculine soit le cadet de ses soucis. Et des soucis, elle en avait par millier. Un homme dans le champ de bataille était tout ce qu’elle ne désirait absolument pas. L’homme la narguait, se targuait de pouvoir la juger avec un aplomb débordant d’amertume. Jamie touchait droit et touchait juste. Le visage de Joaquim se décomposait lorsqu’elle finissait son esclandre, destiné simplement, à lui faire du mal. Il connaissait ses points faibles, ses mauvais côtés, il savait que Jamie, derrière ce beau teint lumineux et sa parade superficielle, n’était qu’une femme de plus dans le chaos incessant de ses pensées. C’était généralement ce qui poussait les gens à se tourner vers la drogue, vers tout ce qui pouvait les aider à oublier, ne pas vivre avec eux même. Jamie ne vivrait jamais vraiment avec elle-même car elle détestait celle qu’elle était devenue. Elle se battait pour quelqu’un d’autre, elle vivait pour quelqu’un d’autre et elle n’arrivait à avancer de par elle-même. Son but était devenu sa force, son courage et Joaquim était le seul qui arrivait à voir cette deuxième part ombragée qui sévissait dans ses prunelles opalescentes. Ha excuse moi, je ne savais pas que vendre de la drogue était une activité beaucoup plus glorieuse. Jamie aurait aimé qu’un agent de sécurité passe à ce moment là pour lui enlever toute envie de se jouer d’elle. Elle le taillait en pièce, en faisait de la charpie et n’en ressortait pas forcément plus joyeuse. Lassée de ce petit jeu qu’elle menait, elle continuait pourtant car c’était aussi un moyen comme un autre, de faire jaillir la colère qu’elle détenait, cette solitude exacerbée derrière énormément de gens qui ornaient sa vie sans en connaître réellement le dessin. Elle ne montrait que les contours et finissait désespérée de voir l’abondance des usurpateurs qui définissait sa compagnie. Il se rapprochait d’elle. Un silence de plomb s’était installé, lui coupant presque la respiration, la faisant à moitié suffoquer. Si Jamie savait une chose, c’était que son trop plein d’assurance cachait en réalité tout le contraire. N’en déplaise à l’homme, il touchait ses cheveux, caressait cet espace vitale auquel elle faisait si attention et le voyait le ruiner en deux secondes. Elle ne reculerait pourtant pas. Pas son genre, pas dans ses habitudes. Jamie voulait toujours avoir le dernier mot mais sentir une proximité envers un homme qui pouvait la déstabiliser réellement ne la tentait pas. Pas du tout. Jamie jouait avec les hommes quand elle s’en fichait. Si l’un deux lui plaisait réellement, elle fuyait, elle ne tentait pas. Très bien, montre moi dans ce cas là. Mais sa langue implorait de ne pas se laisser faire, de ne pas se laisser manipuler. Si l’homme voulait jouer au séducteur et désirait par dessus tout, la mettre mal à l’aise, il allait être déçu. Une part d’elle-même ne voulait que foncer et étrangler cette façade imbue de tout par une bonne dose d’érotisme. Mais quand une personne connaissait certains de vos démons sans en connaître les raisons, il était bien plus sage de s’exiler et de ne pas continuer à jouer avec le feu. Jamie continuerait pourtant à se salir les mains. La tension était électrique, son souffle s’écrasait contre son visage à quelques centimètres du sien. Elle le détestait pour ça. Pour ne pas reculer et prendre ses jambes à son cou comme tous le faisaient si bien lorsqu’ils découvraient le véritable visage, malsain, de la jeune femme. Rien de ça. Joaquim restait prostré face à elle, dévisageant chaque parcelle de peau qui scintillait nu, à son regard.  Si elle devait faire les choses correctement ce n’était pas de cette manière qu’elle voulait visiblement s’y prendre. Donne moi ce que j’ai besoin. J’ai une soirée de prévu, si t’es sage t’auras le droit de t’y dégoter de nouveaux clients. Une invitation ? Quelque chose qu’elle donnait pour l’appâter ? Pour lui donner l’envie de lui offrir tout simplement ce qu’elle avait besoin pour qu’ensuite elle puisse se débarrasser un temps de son imperturbable charisme ? Sûrement. Elle caressait de son doigt le contour anguleux de sa mâchoire et s’offrait un sourire condescendant. Jamie on ne devait pas la suivre car ça ne rimait qu’à plonger dans la gueule du loup. Elle n’avait aucun contrôle envers elle-même et pourtant elle tentait de contrôler son monde.



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MessageSujet: Re: De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie EmptyMer 23 Déc - 13:07

- Tu te rends compte tout de même que tu es en train de te détruire pour quelque chose qui n'existe pas ?
- L'amour, ça n'existe pas ?
- L'amour, ça existe sûrement. Mais toi, tu adhères à cette théorie débile de l'âme soeur. Comme s'il existait une sorte d'emboitement parfait entre deux individus prédestinés à se rencontrer...
- Ah bon, c'est débile de croire qu'il existe peut-être quelqu'un capable de nous rendre heureux, quelqu'un avec qui on aurait envie de vieillir ?
- Bien sûr que non, mais toi, tu crois à autre chose : à cette idée qu'il n'y aurait sur cette Terre qu'une seule personne faite pour nous. Comme une sorte de part manquante originelle dont on aurait gardé la marque dans notre chair et dans notre âme.

++++
Jouer avec Jaimie fut certainement sa plus terrible erreur. La provoquer, ne fera que le détruire. C'est un peu jouer avec le feu et habituellement, le feu ne l'attire pas. Mais elle a se côté à la fois dangereux et tentant, qui l'attire au plus haut point. Elle l'irrite autant qu'elle peut l'exister et c'est se côté plein de contradiction qui lui donne envie de sacrifier une partie de lui-même dans ce jeu dangereux.  Elle est différente des autres jeunes femmes, elle le fait se sentir vivant alors qu'elle-même semble sur le point de s'éteindre à petit feu.  Il vit en sa compagnie, ne sachant jamais ce qu'elle peut lui réserver, étant continuellement dans l'attente et le suspens d'une nouvelle répartie bien placé. Il lui est totalement dévoué dans un sens ; prêt à de nombreux sacrifices simplement pour pouvoir continuer à se sentir vivant. C'est un peu comme s'il lui drainer sa vie. En réalité, ils sont néfaste l'un pour l'autre, mais la tension sexuelle entre eux est-elle qu'ils ne s'en rendront pas compte avant d'avoir succombé à cette tentation de plus en plus palpable. « Sans aucun doute, mais tu fus ravie de le trouver ton vendeur il me semble. J'ai tiré ma peine pour cela, peut-être même de ta faute. » Il n'a jamais sû qui avait craché son nom, mais il sait que les riches craquent facilement sous la pression des interrogatoires. Cela ne sera pas une surprise de savoir que la jolie brune ait balancé le nom de son vendeur afin d'avoir la paix. Après tout, de bons vendeur il y en a pratiquement à chaque coin de rues ici, elle n'avait rien à perdre.   « Et puis, à défaut de perdre de l'argent, je m'en suis fait bien plus qu'on ne peut l'imaginer. Rien qu'à vendre de malheureux bout à des gens de ton rang. » Enchaine-t-il alors sans perdre son sang-froid. Certes, il fait parti du même cercle social, mais elle n'est pas censée le savoir et son style décalé n'est pas pour aiguiller dans ce sens. Si Jamie s'intéresse aux journaux, elle serait qu'il vient évidemment d'une famille de riche, peut-être même qu'ils auraient pu faire partie du même cercle d'amis s'il avait décidé de rester dans la ligne de conduite inculquée par ses parents. Le jeu entre les deux devient de plus en plus fort et il sent une vague le parcourir lorsqu'elle passe un doigt sur l'arrête carré de sa mâchoire. Dieux qu'il aimerait sentir les délicieuses courbes de son corps contre le sien. Mais il est encore plus plaisant pour lui de s'imaginer la scène plutôt que de la jouer. « Ne me tente pas » il la fixe, puis s'éloigne délicatement soudainement gêné par cette proximité. Il pourrait lui sauter dessus, là tout de suite maintenant, mais cela serait bien moins drôle que de jouer. « Tu m'invites à une de tes soirées de bourge ? Et pas seulement dans ton propre intérêt ? Pourquoi est-ce que cela me surprend. » Il n'est pas dupe et il sait qu'elle ne le propose uniquement que pour son propre bien à elle. Si seulement elle savait qu'il n'avait, en réalité, rien à vendre et pire encore ; que Joaquim risque la prison à vie s'il est de nouveau surpris en possession de drogue…
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MessageSujet: Re: De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie EmptyMar 5 Jan - 12:19

Joachim ⊹ Jamie n’était pas l’investigatrice de la chute spectaculaire dans les flammes de l’enfer de l’homme face à elle. Elle aurait bien voulu pourtant. De toute ses forces. Pour qu’il ait une vraie raison de la détester, pour qu’il ait l’envie de l’abattre sur le champ et lui offrir la pénitence qu’elle désirait tant. Il y avait un ailleurs, un autre ailleurs où sûrement, elle ne passerait pas sa vie, tête dans le vent et les bruits, à fouiller son passé et y dénicher la clé de ses insomnies. Jamie elle voulait se faire maltraiter alors elle maltraiter les autres. Il n’y a avait plus de saveurs dans les fruits rouges qu’elle mangeait chaque matin avec son appétit de moineau. Elle ne sentait plus le froid et le blizzard qui s’abattait sur son visage de porcelaine lorsqu’elle sortait en plein New York, sous la tempête infernale, les rafales de vent d’une violence extrême, sous l’agonie des courants d’air qui hurlaient leur sentence aux quatre coins des rues. Même lorsqu’elle touchait les gens elle n’avait plus cette impression de chaleur qui se dégageait de la peau de son entourage. Rien. De la cendre sans doute. Sa peau à elle, était incroyablement froide. Beaucoup le lui faisait remarquer. Peut-être que dans son châtiment, sa solitude avait laissé place à une enveloppe de glace impossible à destituer et qui se matérialisait de plus en plus au fur et à mesure  des années. Peut-être bien même, qu’elle allait finir par se changer en une statue immuable qui resterait au fil du temps. Ici gît la fille qui n’avait su trouver sa place. Sans elle. Sans sa sœur. A croire que les obsessions dérangeantes les premières années de l’adolescence devaient être le plus vite éradiquées sous peine de complication à l’âge adulte. Voilà pourquoi Jamie se fichait éperdument de faire du mal à Joaquim ou qu’il la menace de son regard ténébreux. Rien n’avait d’importance, ils ne chevauchaient pas les mêmes villes, les mêmes désirs, les mêmes sensations. Pour Jamie, tout n’était qu’un plateau de jeu où elle devait à tout prix atteindre la sortie avant que l’heure n’annonce une fin tragique à ses desseins. Mais Joaquim avait du temps lui. Du temps pour vivre, réapprendre à se faire tout petit, apprendre à avoir enfin quelqu’un à ses côtés, peut-être même une famille s’il le décidait. C’était beau de savoir que, même après une cassure dans sa vie, il pouvait remonter en selle et faire valoir ses droits de liberté. Jamie elle avait des chaînes qu’elle s’était imposée par le passé. Ni plus ni moins, elle consentait à jalouser l’homme face à elle pour le restant de ses jours. Une conclusion pour le moins hâtive. J’avoue que ça ne m’aurait pas déplu. J’ai du temps à tuer alors te foutre en taule aurait été assez relaxant je dois dire. Son regard sonnait l’heure de la vengeance. Elle lorgnait le ciel, caressait le bleu océan de ce panel obscur qui se dessinait au dessus de leur tête. Elle reportait son regard réfrigérant sur lui et lui accordait un sourire à peine perceptible. Des gens de mon rang. Tu ne me connais pas. Visiblement. Qu’elle dirait, susurrant entre ses dents la possibilité que Jamie ne soit pas totalement ce qu’elle paraissait être aux premiers abords. Mais après tout, elle avait depuis longtemps façonné cette image excentrique de sa personne, superflus et mondanités en plus pour seules et uniques compagnies. A croire qu’elle faisait des progrès dans son jeu d’actrice déjà presque à la hauteur des meilleurs comédiens du pays. Suis moi ou va t’en. Peux m’importe. Qu’elle disait en tournant les talons. Mais elle avait senti son malaise, cette électricité qui était passée entre eux en l’espace d’une seconde où ses doigts avaient touché sa peau. Jamie n’était pas insensible au charme du mauvais garçon, elle l’accordait mais malheureusement, il n’était en rien possible pour elle, de s’enticher d’un pareil inconnu. Elle l’avait déjà fait une fois, un bon garçon. Quelqu’un qui avait la tête sur les  épaules et voilà qu’il l’avait délaissé pour une pimbêche à la peau basanée. Jamie ne revivrait pas les mêmes épreuves car s’attacher à quelqu’un s’était se fourvoyer et s’éloigner de son but. Pourtant le jeu lui plaisait énormément, elle sentait ce frisson qui annonçait le début d’hostilités appétissantes. C’était les moments où elle vivait. Il la suivait mais elle continuait à marcher quelques mètres plus haut. […] La porte était ouverte et elle était entrée sans prendre la peine de signaler sa présence. Des regards se tournaient vers elle, d’autres s’en foutaient, la tête plongée dans des corps, des corps plongés dans des têtes. Il y avait des jeunes dans une piscine un peu plus loin, de la coke éclaté sur les tables et une lumière vacillante qui jetait ses phares rougeoyants sur une fête en dérive. Jamie adorait ça, ce sentiment d’abandon total qu’elle ressentait lorsqu’elle se laissait porter par les désastres des plus riches. Mourir d’abandon. Elle empoignait une bouteille de champagne et se tournait vers Joaquim. Tiens, bois. Qu’elle lui ordonnait, la bouteille qu’elle venait d’attraper, tendue vers lui en une offrande. Il suivait son ordre, leur regard ne se lachant plus une seconde. Elle finissait par engloutir elle-même ce liquide brûlant pour s’enfoncer dans les salles. La piscine était ouverte, dans cette bulle chauffée où une immense vapeur s’était formée au travers de la salle. Il y avait des cris, de la musique, du monde. Jamie se retournait de nouveau vers Joaquim et faisait glisser sa robe le long de son corps pour se retrouver en sous-vêtements. Je ne vais peut-être pas avoir besoin de tes merdes finalement… Qu’elle disait, sachant pertinemment que, au fond de la bouteille qu’ils buvaient tous deux, elle y avait versé un joli petit présent qui pouvait vite, leur faire tourner la tête brillamment.



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MessageSujet: Re: De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie De l'amour à l'a haine il n'y a qu'un pas....[ jamie EmptyDim 24 Jan - 18:58

++++


Toute sa vie durant, Joaquim n'as jamais su éviter le danger. A contrario même, il a toujours croisé sur son chemin les tentations illégales et perverses du monde en dérive que côtoient les enfants issus de famille riche. Il n'a jamais aimé cela, car ce ne fut jamais quelques choses de logique à son sens que de se sentir dans son élément entouré de corps s'entremêlent, de sexe,  de drogue, d'alcool, de mort parfois et de drames en tout genre que l'on oubliera une fois glissé dans les draps chauds de son lit. Comme s'il ne s'agissait que d'un rêve, que tout cela n'aurait aucune conséquence. Et puis, ce milieu mondain est devenu son fonds de commerce. Son seul moyens de gagner sa vie lorsque son paternel lui a coupé les vivres. Il a cédé, plonger, craquer. C'est montré tout aussi faible que les autres. Et alors qu'il prend un plaisir malsain à provoquer la brune face à lui, il en oublie à quel point ses petites choses ont littéralement brisé sa vie. Sa propre vie n'est pas un exemple, il ne souhaite à personne de connaitre le quart de ce qu'il a vécu. Mais aussi, il n'a pas trouvé le pardon. La rédemption n'est pas possible. Il s'en veut et son seul moyen d'évacuer cette colère c'est d'en faire payer le prix aux autres. A ceux qui jouent, qui provoquent et qui ne se font jamais prendre. A ceux qui comme Jamie ne souhaite presque inconsciemment qu'on les prenne la main dans le sac afin de se sentir vivant. Il sait à quel point elle ne savoure aucun instant de sa vie et il sait, lorsqu'il soutient son regards, qu'elle ne vit qu'en prenant des risques. Il a la sensation qu'elle se trouve vivante en sa présence, comme s'il était un danger à lui tout seul. Comme s'il était son adrénaline. Tous deux représente la tentation, le désir et il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer l'attraction entre eux. L'électricité. Sans parler de sentiments pour autant, il réalise soudain alors qu'elle plonge son regard brun cuivré dans le sien, qu'il n'a jamais ressenti une telle chose en présence d'une autre demoiselle. Joaquim en a connu des femmes et la majeure parties d'entre elles n'ont rien laissé de marquants dans sa vie. Ce ne fut qu'une succession de visages, de prénoms. La vision de longues chevelures étendues sur les draps blancs d'un lit d'hôtel. Rien qu'une partie de plaisir, éphémères. Joaquim a conscience qu'il doit en être de même pour Jamie et que jamais, au grand jamais il n'arriverait à séduire une femme de sa trempe. Il n'ait même pas certains de le vouloir. Si son style bad boys en attire, il est certain qu'il ne fait que repousser Jamie. Ils sont aux antipodes l'un de l'autre, mais les contraires s'attirent non ?!
Il n'a pas fallu le prier longtemps pour suivre la brunette dans sa folle aventure. Bien qu'il prie intérieurement pour que la police ne soit en aucun cas de la partie, il signerait son arrêt de mort, son retours derrière les barreaux, aussi facilement que l'on tombe sur la carte prison au Monopoly. Et clairement, il n'a pas envie que sa vie repose sur le facteur malchance. D'abord craintif, il observe chaque visages, chaque pièce qu'elle lui fait traverser et puis très rapidement et à mesure que la bouteille passant dans leurs mains se vide, il ne distingue bientôt que des silhouettes flous, des bruits sourds. Jamie enlève sa robe. Il observe longuement les courbes de son corps révéler dans sa douche lingerie fine, il n'y a qu'elle qui ne soit pas flous. Elle brille. « Qu'est-ce que tu… » alors, sans avoir le temps de finir, il la voit s'élancer et plongé dans l'eau chaude débordant déjà de couples en train de s'embrasser langoureusement. Elle l'a drogué, il en est certain. Tout comme il sait, que les choses ne tourneront pas en sa faveur cette nuit, que la partie risque de se finir et qu'elle le bat à plate coutures. Malgré que le sol  tangue dangereusement, il parvient à ôter ses chaussures puis son pantalon et enfin son débardeur. Il pose la bouteille aux bords de la piscine et, en grand gamin qu’il se trouve être, prend un élan de quelques mètres afin de finir en bombe dans l’eau. Ne manquant pas au passage d’éclabousser celle qui l’accompagne ce soir. «  tu vois, moi aussi je sais mettre de l’ambiance » lance-t-il à la demoiselle, visiblement dubitative face à son acte. Joaquim arrange ses cheveux trempés avant de se poster devant Jamie et de l’éclabousser légèrement. « Quoi ? tu préfères faire la gueule toute la soirée ? profite, c’est ton monde ici non » dit-il en écartant le bras et se tournant, laissant la brune admirer le spectacle de débauche qui se joue sous leurs yeux.
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