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MessageSujet: sex should be friendly sex should be friendly EmptyMer 26 Aoû - 23:13



“.The real voyage of discovery

consists not in seeking new landscapes,
but in having new eyes.”


Murs pâles sur marbre froid, la blonde était installée dans un fauteuil Louis XV. Jambes croisées, elle fixait l’immense lustre qui trônait sur la pièce. Elle se demandait toujours, à chaque fois qu’elle en voyait un, qui était l’inventeur de ces immenses objets. Un homme ou une femme qui s’était probablement dit un jour « et si on mettait un immense truc super lourd accroché à un tout petit truc au plafond, un truc qui pèserait des tonnes avec plein de petites lumières et remplies de rideaux de perles qui reflèteraient la lumière, un truc qu’on trouverait que dans des lieux de personnes aisées, riches, un truc qui sentirait l’argent à plein nez que des personnes qui ne sentiraient pas l’argent à plein nez s’amuseraient à nettoyer avec un petit chiffon en montant sur un immense escabeau, un truc qui tout aussi inutile qu’utile, annoncerait la couleur du lieu ». Fronçant les sourcils, elle se laissait absorber par les millions de petites perles qui tombaient en cascade du socle de l’immense objet. Elles dansaient et scintillaient de mille feux comme les étoiles brillent un soir d’été dégagé. Elle songeait à un jour chercher sur google qui eut cette idée saugrenue d’inventer cet objet si envoutant et déroutant à la fois : un objet magnifique créé pour démarquer les disparités sociales. Et pourtant, elle était là, elle si peut aisé qui habitait dans un petit appartement de la Californie, assise avec une robe noire moulante, des escarpins de la même couleur et des cheveux blonds bien peignés, assise dans un fauteuil hors de prix dans lequel elle n’osait pas s’avachir de peur que la mousse s’affaisse de trop, à regarder un lustre tout aussi hors de prix. Sortant de ses pensées, elle regarda autour d’elle tout en se redressant dans le fauteuil de peur de n’avoir semblée trop extérieure à ce milieu. Des talons se faisaient entendre partout, des rires et discussions inaudibles sortaient des bouches de personnes qui sentaient l’argent, des personnes qui avaient les moyens de se payer une chambre à huit mille dollars la nuit. A cette idée, la blonde avala de travers et toussa dans sa main droite pour retrouver sa salive. La jeune femme brune qui se trouvait non loin d’elle la regarda en la détaillant longuement avant de revenir à son interlocutrice en levant les yeux au ciel. Mal à l’aise, Kate, tira un petit peu sur sa robe avant de détourner le regard pour se fixer sur manucure qu’elle avait pris le temps de faire le matin même, elle qui a rarement le temps pour ce genre de folies féminines. Elle était tellement obnubilée par ses doigts longs et fins et n’osait tellement pas relever la tête de peur de croiser un regard interrogateur qu’elle n’avait pas entendu les talons qui s’étaient approchés d’elle. Surprise de la paire de chaussures qu’elle trouvait dans son champ de vision, elle quitta ses mains pour lever la tête sur la brune au chignon serré qui se trouvait en face d’elle. « Monsieur de Montaigu est prêt à vous recevoir, suite numéro cinquante-trois » fit-elle accompagné d’un large sourire. La blonde se leva, remercia la réceptionniste et se dirigea d’un pas qu’elle essayait de rendre assuré pour sembler non sans mal pas inconnus à ce lieux. Arrivée devant l’ascenseur, elle n’eut pas le temps de tendre le bras pour appuyer sur le bouton qu’on le faisait déjà à sa place. Les personnes aisées ont vraiment l’habitude de tout se faire faire, on leur essuie aussi les fesses après un passage aux toilettes ? pensa-t-elle ce qui lui fit apparaitre un large sourire qu’elle tenta de masquer face au regard interrogateur de l’homme qui avait appuyé pour elle sur l’étage qu’elle souhaitait. Elle sortit de l’ascenseur en remerciant l’homme d’un sourire maladroit « Merci. J’aime bien votre casquette, mais celle des 49ers auraient été mieux » lança-t-elle alors que les portes se fermaient et que l’homme la regardait dubitatif. 49ers pour un uniforme d’un palace ? Elle se trouva bête quelques secondes avant de découvrir un couloir immense avec de la moquette au sol et même sur les murs. Qui avait eu l’idée de mettre de la moquette sur les murs sérieusement ? Les personnes aisées sont bizarres pensa-t-elle en s’avançant au petit bonheur la chance d’un côté du couloir. Par chance, elle tomba quelques secondes plus tard sur la porte de la suite cinquante-trois. Elle allait frapper mais se coupa dans son élan. Cette relation qu’elle avait avec Raphaël depuis quelques temps déjà était devenue dérangeante depuis que Jake était entré dans sa vie un jour de tournage. Avant que le jeune assistant de réalisateur intervienne dans sa vie, elle n’avait aucun mal à frapper aux portes des chambres et suites de Raphaël pour passer un moment qui n’appartenait qu’à eux et qu’ils aimaient terminer par un match de foot us, de basket ou autre sur une des nombreuses chaînes câblées des hôtels et palaces en tout genre. Elle se demanda un instant si ce qu’elle faisait collait à l’éthique d’une femme qu’on qualifierait de bien. Elle n’était pas en couple avec Jake, ne savait pas à quoi ressemblait leur relation, ne voulait pas être en couple avec lui pour ne pas griller ses chances dans son travail et pourtant, elle hésitait à frapper parce que celui auquel elle pensait maintenant, c’était Jake et pas Raphaël. Raphaël, c’était une amitié charnelle, et même le terme ami n’était pas très adéquat à leur relation. Mais ses doutes furent balayer par sa main droite qui se leva et frappa à la porte, comme si son cerveau était dissocier de ses membres. « La prochaine fois on peut faire ça ailleurs ? Je me sens ultra mal à l’aise à chaque fois » fit-elle sans prendre la peine de saluer Raphaël et tout en se dirigeant dans la pièce. Elle contempla quelques secondes la suite avant d’émettre un petit sifflement d’admiration face à la beauté du décor « T’as mis qui derrière les barreaux pour t’offrir cette suite ? » déclara-t-elle en cherchant la fin de la pièce qu’elle ne voyait pas car hors de son champs de vision.
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MessageSujet: Re: sex should be friendly sex should be friendly EmptySam 12 Sep - 10:00



"Non, James, je ne dors pas ici ce soir. En revanche, si jamais vous organisez une fête dévergondée, je le saurais et je prendrais les mesures qui s'imposeront." lâchai-je avec un humour pince-sans-rire. Tandis que je rassemble mes affaires dans ma serviette de cuir, je ne prête pas attention au regard blasé de mon majordome, britannique jusque dans son sourcil arqué. Il est vrai qu'à plus de quarante-cinq ans d'une éducation parfaite et d'un manche à balai soigneusement collé à sa colonne vertébrale, il n'est guère imaginable qu'il puisse faire des folies de son corps sur un de ces affreux concerts de décibels dont ces pseudo-chanteuses telles Kesha ou autres ont le secret. C'est sans doute pour cette raison qu'il s'économise la peine de me répondre, m'aidant tout juste à boucler mes affaires et déposer les dossiers les plus urgents sur mon secrétaire afin qu'ils soient prêts dès demain matin. Il s'éclipse au rez-de-chaussée pour préparer la voiture, me laissant le soin d'envoyer un message sur le téléphone portable de Kate. Qui est Kate ? Il est des femmes qui ne font qu'un fugace passage de courtoisie dans mes draps, pour le simple plaisir de me divertir d'une vie qui, malgré ses aspects de grandeur, s'avère être parfois d'une fadeur sans nom. Et à côté de celles-ci, il y a Kate. Petite-amie ? Certainement pas. Je n'ai pas le temps pour ces futilités sentimentales que le commun des mortels a coutume d'appeler "amour", au grand dam d'une sœur qui se lasse de mes aventures sulfureuses sans lendemain. En revanche, elle est ce que les grands auteurs de la littérature courtoise nomment "maîtresse", avec tout ce que mes yeux y trouvent de noble. Rien à voir avec une inconnue vulgairement habillée de cuir, une cravache à la main, mais plutôt ce genre de femme au caractère exceptionnel et à la personnalité charmante, qu'on a envie d'entretenir pour la voir briller de mille feux au lieu de la laisser flétrir dans un coin obscur. Cette amie intime qui partage tout ce qui, à vos yeux, compte réellement, hormis ce que la vie de couple a de moins bon. Ce soir, je lui donnais rendez-vous dans un hôtel de Los Angeles, profitant d'une affaire à régler pour la voir et passer un moment privilégié en sa compagnie. Tandis que le trafic routier coulait sous mon regard azur, je pensais à ces années d'étude en Californie, à l'université de Berkeley où j'avais enfin pu mûrir loin du regard contrôlant de ma mère et de ma sœur. Un sourire égaie mes traits pendant un instant, jusqu'à ce que James ne me signale que nous étions arrivés à l'hôtel. J'aurais aussi bien pu inviter Kate à dormir dans mon loft sur place, mais je préférais de loin l'idée d'abuser de ma fortune pour m'offrir le luxe de regarder les petites gens se presser dans les rues tels des rats de ville, du haut d'une suite indécente. Caprice de riche, que voulez-vous. Je salue le majordome en descendant du véhicule puis je pénètre à l'intérieur de l'hôtel, non sans snober avec tout le mépris qui s'impose le personnel qui se précipite pour m'accueillir. "La suite numéro cinquante-trois. De Montaigu." La réceptionniste pianote sur son clavier puis remet la carte d'ouverture de la chambre au groom qui tient mon manteau et ma serviette. "Bienvenue, Monsieur de Montaigu." J'esquisse l'ombre d'un rictus pour la remercier, puis je suis le jeune homme qui me fait entrer à l'intérieur de la cabine d'ascenseur. Quelques minutes plus tard, me voici enfin seul dans une suite qui me paraît relativement convenable. Princière, juste ce qu'il faut. Vu l'heure qu'il est, j'ai tout à fait le temps de prendre une douche et m'habiller de manière moins formelle que cet éternel costume trois pièces qui ne me quitte jamais pendant mes heures de travail. Sous le jet brûlant, je repose ma tête contre le marbre de la cabine en soupirant, pensant déjà à la soirée qui nous attend. Non, il n'est pas uniquement question de sexe, malgré ce que les mauvaises langues pourraient dire. J'apprécie Kate plus que pour une banale partie de jambes en l'air : prendrais-je la peine de l'inviter, si elle n'était qu'une banale inconnue ? Je sors de la salle de bains avec une serviette nouée autour de la taille, puis j'opte pour une chemise bleu ciel et un pantalon crème, agrémenté d'une ceinture en cuir brun foncé. Une fois prêt, un coup de fil de la réception m'indique que Kate est en bas. Timing parfait. Juste le temps pour moi d'ouvrir les rideaux afin d'avoir une vue digne de ce nom sur la Cité des Anges, puis j'entends frapper. Et quelle entrée en matière… Alors qu'elle s'engouffre avec un reproche en guise de salut, je reste à la porte en regardant dans le couloir, un sourire tout ce qu'il y a de plus aimable aux lèvres. Comme si je m'adressais encore à son ombre. "Bonsoir Kate, je suis content de te revoir, cela faisait longtemps." Je referme finalement la porte en haussant les sourcils, puis j'avance vers elle. Cette robe, ces talons… C'est encore à se demander pourquoi elle n'a pu réaliser ce rêve idéaliste de devenir star, au lieu de se contenter de son job de serveuse. Elle me rappelle le charme de ces actrices rétro des années 60, une pin-up tout en élégance, et sans aucune once de vulgarité. "Le patron de l'hôtel." répondis-je tout en simplicité. Ce n'est qu'en sentant un regard insistant sur moi que je m'esclaffe légèrement. "Personne. J'ai juste sauvé le patrimoine d'un client des griffes de son affreuse ex-femme." Et qu'on se le dise : je ne culpabilise en rien de sauver un requin de la finance en laissant une pauvre hère à la rue, sans le sou. Dans ce métier, l'humanité n'est pas un luxe à s'offrir. Je reste quelques secondes face à elle, barrant son champ de vision de la chambre, puis je me déplace jusqu'au mini frigo où se trouvent une bouteille de champagne, et une limonade pour moi. Pas d'alcool, c'est un travers que je me dois d'oublier. "Navré pour cette suite. Disons que j'ai également un standing à respecter, et il est hors de question que j'aille me prélasser en ta compagnie sur un lit de motel souillé par la transpiration du premier camionneur parvenu. Et j'ai fait un effort : la suite royale est occupée par Kate Middleton." Non, ceci n'a absolument rien d'une blague au second degré… pas totalement, du moins. Sur la route, je parle d'une voix calme, mais non moins curieuse. "Tu es visiblement ailleurs. Splendide, mais ailleurs. Je me fais une joie de passer la soirée avec toi, mais si tu as l'esprit préoccupé, tu ferais bien d'oublier ce qui te soucie ou m'en parler, car je n'envisage pas de partager mon temps avec une "moitié" de Kate." Je reviens avec une coupe de champagne, et mon verre à la main, puis je lui offre un sourire d'une tendresse tout en retenue, mais non moins sincère. "Alors ? Qu'est-ce qui peut bien te tourmenter ? Ce n'est pas comme si j'étais incapable de te… changer les idées." ajoutai-je, un brin charmeur et tendancieux en plongeant mon regard dans le sien.
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MessageSujet: Re: sex should be friendly sex should be friendly EmptyVen 18 Sep - 21:53

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