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MessageSujet: what about us what about us EmptyLun 6 Juil - 17:11



“.I love you without knowing how, or when, or from where.

I love you simply, without problems or pride: I love you in this way because I do not know any other way of loving but this, in which there is no I or you, so intimate that your hand upon my chest is my hand, so intimate that
WHEN I FALL ASLEEP YOUUR EYES CLOSE.”


La chute avait été brutale, frontale. Une voiture qui fonce dans un mur de plein fouet. Un boomerang qu’on admire voleter, prendre de la hauteur et qu’on n’aurait pas su arrêter, on tend les mains deux secondes trop tard et on se le prend en pleine face. Un mur qu’on se prend lorsque le soir en rejoint son lit dans le noir. Une jambe engourdie alors qu’on se lève de la position dans laquelle on était, la chute est brutale, on a rien vu venir, on n’a pas pu se retenir. Du sel dans son yaourt. Un petit pois dans des lasagnes, une erreur dans son plat préféré et tout est gâché. Une arrête dans le meilleur saumon qui puisse exister. Gâcher. Être déçu. Avoir mal. Un avion qui s’écrase. L’atterrissage fait mal, plus qu’on le croit. Et tel un point de côté lors d’un footing matinal, on se trimbale la blessure quelques temps. Ça fait mal et c’est douloureux. On essaye d’améliorer sa respiration pour le faire disparaitre mais rien n’y fait, il est toujours là et a élu domicile. La chute avait laissé une plaie béante qui ne cicatrisait pas. Elle était à vif d’un rouge éclatant et brulant comme les braises. La voiture s’était écrasée. Elle s’en était sortie mais avec tout le devant abîmé. Abîmé. Abîmé par la souffrance. Ca n’était pas physique non, bien sûr, mais moral, viscéral, dans les tréfonds des sentiments, enfouie sous une tonne d’autres sentiments qui eux étaient à la surface. Enfouir ses blessures sous une tonne de bonheur pour qu’elles n’apparaissent pas aux yeux de tous. Etre fort et ne rien laisser transparaitre. Cacher le tout par la cerise sur le gâteau : un sourire. Le sourire est la clef principale. Il cache bien des choses chez bien plus de personnes qu’on le croit. Il est là, hypocrite à te dire que tout va bien alors qu’il n’en pense pas moins. Le plus hypocrite de tous est le regard. Miroir de l’âme tu parles ! Il est le plus menteur de tous chez les personnes qui savent le manipuler. Alors on fuit, pour oublier qu’on n’est pas aimé.

Il pleuvait. L’abri bus était en travaux, du coup il n’y avait pas de quoi se protéger. La blonde leva la tête pour apercevoir les nuages et les trombes d’eau qui en tombaient. La pluie était chaude. Les gouttes s’écrasaient contre ses pommettes et glissaient sur ses joues comme des larmes. Quelques mèches blondes se collèrent contre son front et elle sentait l’eau s’écouler de ses cheveux et continuer sa course dans son dos. Elle aimait la pluie. Elle aimait la nuit paisible et calme. Elle aimait la lune. Elle était amoureuse de la lune et de son pouvoir envoutant. Elle aimait ce ciel ombrageux qui pleurait toutes les larmes de son corps. Une perle d’eau salée roula le long de sa joue à la peau porcelaine et vint se nicher dans le creux de son cou. La blonde aux yeux perçants tarda à ouvrir son parapluie. Elle se retourna et contempla les façades du conservatoire. Si on prête l’oreille, on pouvait même entendre quelques notes de harpe. Elle ferma les yeux et s’échappa quelques secondes. Des bruits de pas la tirèrent de sa rêverie. Elle ouvrit les yeux, un jeune homme se trouvait à côté d’elle. Il a dû courir car il respirait comme s’il venait de faire un deux milles mètres. Sa respiration était haletante. Ses cheveux couleur de jais étaient en batailles et ramenés sur son visage, collés par la pluie. Les cheveux de la blonde étaient mouillés par la pluie car elle a tardé à ouvrir son parapluie. Le bus prenait du temps à arriver. La blonde avait terminé son cours d’expression scénique, était sorti du conservatoire, et s’était dirigée vers sa voiture. Elle était montée dedans, avait introduit la clef mais rien, aucun bruit de moteur, rien, aucune réaction. Elle avait alors envoyé un texto à Jake, seule personne à qui elle avait pensé sur le moment, lui demandant s’il pouvait venir la chercher. Elle avait attendu quelques minutes avant de se résigner à rentrer en voiture. Il était tard le soir et n’avait pas envie d’attendre la dépanneuse, elle avait alors prit la direction de l’arrêt de bus qui l’emmènerait dans le centre-ville de San Francisco. On n’entendait plus que le bruit des gouttes de pluie qui s’écrasaient contre le macadam et les notes de harpe qui s’échappaient du conservatoire. Kate pourrait rester des heures ainsi, les yeux fermés, bercée par le bruit de la harpe et des gouttes de pluie qui s’écrasaient. Le bus arriva, les portes s’ouvrirent. La jeune femme monta dans le bus, tendit la monnaie au chauffeur. « Merci mon petit ange » dit-il en lui tendant un ticket, qu’elle prit en remerciant. Elle le composta et alla s’installer sur un siège, près de la fenêtre. Son souffle forme un petit nuage de buée qui apparait disparait au rythme de sa respiration. Le bus était vide, il démarra. La blonde resta absorbée par les gouttes de pluie qui courraient sur la vitre un long moment. Après quelques minutes d’embouteillages, le bus continua sa route. Peu à peu, les maisons et immeubles s’épaissirent pour laisser place au centre-ville. La pluie ne désemplit pas, bien au contraire. Il était à peine vingt-trois heures, il faisait déjà totalement nuit, une nuit noire. Les essuie-glaces zébraient l’horizon flou dans un grincement cadencé. L’orage arrivait. Elle sourit, elle aimait l’orage encore plus que la pluie. Elle plaça un pied sous ses fesses pour mieux voir les éclairs qui déchiraient le ciel. Elle fut surprise par l’annonce vocale du bus qui annonçait son arrêt. Elle se leva, sortit du bus et offrit son visage à la pluie quelques secondes avant d’ouvrir son parapluie. Son portable vibra, elle décrocha, c’est Jake qui lui annonçait qu’il était en chemin, qu’elle devait l’attendre et surtout pas faire le reste du chemin seule. Elle s’installa donc au sec, sous l’abri bus. Elle alluma une cigarette, et la fumait lentement tout en regardant la pluie tomber et l’orage gronder. Et puis une voiture arrive, elle s’arrête juste en face d’elle, elle fronce les sourcils et plisse les yeux pour mieux voir le conducteur dans la pénombre de l’habitacle. « Jake, j’ai faillis t’attendre ! » fit-elle un sourire aux lèvres. Jake, c'était Jake. Il était rentré dans sa vie il y a quatre mois, coincé derrière les caméras, son casque sur les oreilles, observant d'un œil passionné la casquette d'Alex Kurtzman, buvant les paroles du réalisateur. Kate n'avait pas fait attention à Jake au début, il était un membre parmi tant d'autres sur le plateau. La blonde est toujours concentrée lorsqu'elle travaille, soucieuse de chaque détail et surtout perfectionniste. Elle n'arrivait pas à faire cette scène osée, sentimentale, c'était la première qu'elle jouait de sa jeune carrière et n'arrivait pas à se détendre et pourtant elle le devait, Kurtzmann la poussant dans ses retranchements. Et puis il était arrivé, là en face d'elle. L'ordre se fit entendre, alors Kate s'approcha une nouvelle fois du nouveau cobaye que le réalisateur avait trouvé pour la décoincer. Elle avait été tellement proche de son visage durant de longues secondes qu'elle pouvait sentir la respiration chaude du blond dont elle ne connaissait même pas le nom. Elle avait scellé le baiser d'une manière passionnée et douce à la fois. Le meilleur baiser selon l'initiateur. Et c'est comme ça que tout avait commencé, elle avait voulu remercier Jake en l'invitant au restaurant le soir même, et sans arrières pensées puisqu'elle ne voulait pas de relation amoureuse pour ne pas entraver son travail. Et puis Jake avait été l'initiateur du second baiser qui concluait leur diner. Ils n'avaient prit le temps d'officialiser une relation qui n'existait pas. Ils passaient juste du bon temps ensemble, profitant des journées à travailler pour s'observer du coin de l’œil, s'échanger des regards et sourires, contempler l'autre pendant qu'il a le dos tourné. Et même si Kate ne se l'admettait pas, elle s'attachait petit à petit au jeune homme, plus qu'elle ne le pensait. Et le fait que ça soit lui à qui elle pense quand elle a une panne de voiture prouvait bien la chose. Elle ouvrit la portière de la voiture et rentra dans l'habitacle en trombe. Elle était mouillée, trempée par la pluie, et s'en foutait de tremper la voiture du jeune homme, elle n'y avait même pas pensée. Elle souriait simplement heureuse de pouvoir rentrer enfin chez elle.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: what about us what about us EmptySam 1 Aoû - 16:04


kate & jake ≈ Il existe des femmes dont le mystère s'évente d'un seul coup lorsqu'elles se mettent à rire. Comme si quelqu'un allumait des néons de salle de bains au milieu d'une forêt de conte de fées.

Un bruit régulier. Une vibration accentuée sur le bord de l’évier. A cet instant précis où Jake ne peut rien entendre, son téléphone sonne. La réalité le réclame mais, il ne peut réagir. L’eau ruissèle sur son torse. Sa douche devient sa bulle d’oxygène. Un besoin indescriptible pour le jeune homme de se couper de la folie du monde, de stopper toutes ses pensées et sans la moindre exception. De faire le vide. De tout oublier ou presque. Car il y a des détails auxquels, il ne peut définitivement pas se détacher. Il repense forcément à Kate, qu’il a croisée quelques jours auparavant. Il se questionne en secret sur ses occupations. Que fait-elle lorsqu’elle n’est pas à ses côtés, en train de travailler ? Il n’a jamais osé lui demander. Il n’a jamais dépassé cette limite. Cette frontière qui l’engagerait sur d’autres terres, et qui pourrait forcément compliquer la situation entre eux. Très satisfait de ce qu’ils partagent actuellement, Jake s’y résout. Il sourit et le constate sur les traits de son reflet. Cette fille ne le laisse pas totalement indifférent. Une première depuis ses confidences à Nina et depuis son retour à San Francisco. Peut-être même une toute première dans l’ère du grand Fitzgerald, si peu habitué à se laisser aller quand il s’agit des sentiments et de leurs tourments. Jake en avait d'ailleurs parler à Mackenzie. La dernière fois qu'il l'avait eu au téléphone, la cadette de la famille l'avait pressenti. Le connaissant trop bien, elle pouvait entendre au son de sa voix. Reposée. Serein. Son grand frère subissait un réel changement. Une évolution qu'il s'est promis de tenir pour l'avenir. Pour devenir l'homme qu'il a toujours rêvé être. Peut-être que Jake rêve même éveillé. Cependant, il ne peut pas s'empêcher d'y songer. A chaque fois que son cœur se rapproche de ces femmes qui font de lui un homme meilleur, Jake en ressent davantage le besoin. Un désir puissant de devenir celui qu'elles désirent. Nina ou Kate. Son cœur balance et pourtant, il devait s'y résoudre. Au final, aucune de ces demoiselles n'est une bonne chose dans la carrière du futur scénariste. L'amour est bien connu pour tout détruire sur son passage. Alors même s'il se sent pousser des ailes en leur présence, il finira tôt ou tard par tomber. Secouant la tête, Jake réalise que cette pause sur ses pensées n'est pas réellement envisageable. Il y pense tout le temps. Il y pense sans cesse. Et malgré tout, il a envie d'aimer. Il a envie de donner tout ce qu'il n'a jamais pu partager. Oublié de l'amour et des coups de foudre, Jake se sent prêt à franchir toutes les barrières. Il se sent prêt à tenter sa chance. Et quand il y revient, quand il l'envisage, c'est le visage de Kate qui occupe toutes ses éventualités. Une femme étonnante. Une femme qui ne reflète pas physiquement, qui elle est mentalement. Une personnalité qui lui avait plu et de nombreux fous rires qu'ils avaient partagés. Kate, Kate.. Celle avec qui il se sentait prêt à avancer, sans oser lui avouer. Sortant donc de sa douche, le jeune homme peut constater la lumière qui clignote sur son portable. S'en approchant, il se questionne. Qui avait essayé de le joindre ? Justement, Kate. Elle avait laissé un message vocal et au son de sa voix, les traits de son visage s'éclairaient. Sans perdre la moindre seconde supplémentaire, il composait son numéro et la rappelait. Enfilant un jeans et un t-shirt, il lui faisait jurer d'attendre, il allait arriver. Il allait venir la secourir de ses torrents de pluie. S'en voulant presque de ne pas avoir entendu plus tôt son portable, Jake filait à vive allure. Au volant de sa voiture, il traversait la ville. Balayant aussi vite qu'il le pouvait, la distance qui le tenait encore éloigné de l'actrice. De cette chevelure blonde qui virevoltait dans les airs. A cette silhouette dessinée avec souplesse. Il la reconnaît à quelques mètres à peine, à quelques mètres déjà. S'arrêtant juste à ses côtés, il lui ouvre la porte. Il l'invite ainsi à rentrer et à se protéger de cette pluie, qui semble bien réveillée et décidée à s'accentuer. « Désolé, j'étais occupé. réplique-t-il à cette humour dont elle fait preuve. J'étais sous la douche. » Avide de précision, le jeune homme cherche à la rassurer. Il n'était pas avec une autre, voyons. Il ne l'avait pas fait attendre surtout volontairement. « Si mademoiselle peut se donner la peine d'attacher sa ceinture. Je vais la ramener. » Souriant comme toujours, Jake ne peut se détacher de Kate. Il est attiré. Elle est attirante. Et elle doit s'en doute en avoir conscience. Quelle dangereuse créature qu'est une femme. Une femme à travers les yeux d'un homme. Faisant rugir le moteur de sa voiture de sport, Jake enclenche la première. Fière d'avoir désormais son indépendance totale, il s'était offert ce véhicule avec son premier salaire. Le premier d'une longue lignée et d'une carrière qu'il souhaite enrichissante. Déjà enrichie par les rencontres qu'il a pu faire. Monsieur Kurtzman. Mademoiselle Steinfield. Et bien d'autre. Sans alors oser la regarder désormais, Jake se satisfait d'attirer toute son attention sur la route. Un silence demeure. Un calme qui n'a rien de désagréable. Puis, une envie d'y mettre un terme en relançant la conversation.. « Comme je vois, tu n'as pas résister à l'incroyable envie de sortir et de subir cette tempête. Ne serais-tu pas un peu sadique ? » C'est sa façon de dire, que faisais-tu dehors par ce temps. Mais, Jake adore tourner autour d'un sujet de conversation sans trop s'y plonger. Il aime laisser planer les doutes et les émotions. Il est comme ça aussi parce que c'est Kate qui se trouve à ses côtés, c'est elle qu'il décide de secourir au beau milieu de sa journée, de cette nuit qui ne va pas tarder à tomber. Osant jeter un bref regard à ses jambes, à sa poitrine, à ses lèvres et surtout à son regard, Jake fond de l'intérieur. Il n'aurait qu'une envie, là toute suite. S'arrêtant au beau milieu de nulle part et la couvrir de baiser, d'attentions particulières. Seulement, il ne peut se permettre cette fantaisie. Celle qui en a déjà fait fuir plus d'une. Par conséquent, contrôlant sa respiration, il décide de revenir sur la route et son horizon. Arrivant de cette manière devant chez Kate, il s'arrête. Il coupe le moteur et il maintient le sourire. Prenant l'initiative de détacher la ceinture de sécurité de la jeune femme, il s'en approche. Légèrement et finalement tout ce qu'il lui faut pour combler ses attentes. Ayant la chance de pouvoir inhumer son parfum, frôler sa peau, il s'en s'éloigne. « Et voilà, vous êtes arrivée princesse. La course est gratuite, ne vous en faites pas.. Je suis surtout ravi et surpris que tu aies songé à m'appeler, moi. » avoue-t-il avec retenue. D'ailleurs, Kate ne devrait pas tarder à rentrer et à se sécher. Sinon les chances sont nombreuses pour qu'elle tombe malade. Qui dit malade, dit complication pour le tournage et Jake souhaitait éviter cette réalité à tout prix. Ressentant le plus grand plaisir de travailler à ses côtés, il avait également décidé de maintenir une certaine réserve avec l'actrice. Jake ne veut pas gâcher toutes ses chances. Il ne veut pas bâcler son objectivité sur son lieux de travail et sur ce film pour lequel, il prend plaisir à travailler. Attaché à Kate, il tente autant qu'il le peut de ne pas tout gâcher. Il essaye mais, les moments à ses côtés sont compliqués. L'envie irrémédiable d'être contre elle revient à chaque instant le hanter. Lui rappeler qu'elle est là et qu'il n'a qu'un pas à franchir. Un pas pour être avec elle. Le pas le plus dangereux et sans aucun doute le plus décisif. Celui qui lui confirmerait qu'elle est sienne.
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MessageSujet: Re: what about us what about us EmptyVen 18 Sep - 21:54

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