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(silver, alexander) we belong to something new.

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MessageSujet: Re: (silver, alexander) we belong to something new. (silver, alexander) we belong to something new. - Page 2 EmptyLun 16 Nov - 0:13


Incapable de refréner ses pulsions, il succomba, presque malgré lui, au charme de Silver. Pour la première fois depuis longtemps Alexander perdait le contrôle, piétinait ses propres interdits, se laissait guider par le besoin d’assouvir un désir en omettant sa position professionnelle. Deux adultes consentants en théorie, mais un patron qui abuse de son statut hiérarchique sur une malheureuse employée dans les faits. C’était le genre de dérapage qui pouvait, s’il venait à s’ébruiter, entacher sérieusement sa réputation et celle de The Mating Mind. Il n’en fallait pas plus pour qu’il soit pointé du doigt, accusé d’être un pervers narcissique, un manipulateur, un prédateur sexuel. Contrairement à Roman, qui jouissait d’une réputation déplorable dans les médias, qualifié de séducteur, don juan, coureurs de jupons et autres joyeusetés, Alexander était toujours décrit comme un homme inventif, visionnaire, intelligent, le bourreau de travail parfait sous tout rapport dont on ne saurait tolérer la moindre petite erreur de parcours, l’écart de conduite scandaleux. Le nom d’Astoria figurait à la Une des revues économiques et mondaines, jamais personne n’oserait l’associer à la presse à sensation. Il avait songé à ce que pourrait devenir sa vie si Silver décidait d’altérer la vérité pour la hurler sur les toits, il s’était imaginé la proie des photographes, aveuglé par les flashs au pied de sa tour de verre, face à l’empire qui s’effondre. Des pensées qui l’inquiétaient ce matin mais qui ne l’avait nullement effleuré la veille au soir alors qu’il s’emparait de son corps, dévorait sa peau, laissait sa bouche glisser le long de ses reins. Il devait absolument mettre les choses à plat avec l’apprentie réalisatrice, cette histoire n’avait aucun avenir et elle serait aussi belle que courte. Jamais ils ne formeraient un couple, jamais plus ils ne se retrouveraient ensemble dans le même lit. Les risques encourus étaient bien trop grands et il avait déjà fait son choix entre : conserver une employée modèle et s’offrir le luxe d’une nouvelle petite amie. La première était rare et précieuse, la seconde un simple divertissement qu’il aurait pu trouver à n’importe quel coin de rue. Comme à son habitude, il s’était levé tôt, presque en même temps que le soleil. Il avait laissé son amante endormie au milieu des draps défaits, le visage serein, les paupières closes, l’air comblé. Il avait embrassé son front une dernière fois, conscient qu’elle ne le découvrirait jamais et il avait quitté cet écrin d’ivresse qui avait été le leur pendant un instant. L’espace d’une seconde il avait voulu appeler Roman, certain que ce dernier trouverait une solution on ne peut plus efficace à son problème mais il s’était ravisé au dernier moment. Roman n’avait pas besoin d’être informé de cette parenthèse nocturne et surtout, il avait des problèmes bien plus importants à régler que les coups d’un soir de son associé. Il avait disparu de la surface de la terre, on le soupçonnait d’errer à Las Vegas, d’hurler à la mort le prénom de sa bien-aimée mais, le fait est que personne ne l’avait vu depuis des jours, à peine donnait-il des signes de vie. Il était supposé revenir à New-York avant la fin de l’été pour boucler le nouveau numéro du magazine et signer d’importants contrats décrochés par Alexander à force de travail et de persuasion, mais d’ici là, et temps que sa présence ne serait pas absolument indispensable, il ne fallait plus compter sur lui, Roman ne se montrerait pas. Eileen était sa priorité, le reste n’existait plus, c’était aussi simple que cela. « Je viens de recevoir vos rapports financiers. » expliqua-t-il à son interlocuteur, un expert comptable froid et renfrogné, qui pointait du doigt certains chiffres qualifiés -d’alarmants-. « On peut se rencontrer aujourd’hui, en fin d’après-midi ? » demanda-t-il en recrachant sa fumée grisâtre sur les buildings environnants. En contre-bas, les taxis et les passants se livraient à leur défilé quotidien dans un raffut qu’on ne percevait pas si près des nuages. Il profitait de l’air encore frais pour régler les dossiers les plus urgents. Tant qu’elle dormait ses idées demeuraient claires, il se persuadait qu’elle n’était pas là, qu’au milieu des draps blancs il n’y avait personne. Perché sur son toit terrasse, il alimentait son agenda de rendez-vous tous plus importants les uns que les autres et réfléchissait à la façon dont il pourrait occuper le temps de Silver afin qu’elle ne soit pas dans ses pattes avec ses questions intrusives et sa caméra braquée sur lui. Il comptait mettre une certaine distance entre eux, une distance physique, du moins pour quelques jours. Après l’inévitable brunch, il envisageait de l’abandonner au siège de The Mating Mind où elle aurait tout le loisir de questionner les employés et de filmer les bureaux pour illustrer son reportage ainsi, il pourrait vaquer à ses impératifs et enchainer, comme à son habitude, les entretiens avec ses conseillers financiers et juridiques. L’éviter afin de lui faire comprendre que cette nuit était une erreur, et qu’elle ne devait rien attendre de lui était sa priorité. Pourtant, lorsqu’elle apparut enroulé dans son drap blanc, les pieds nus glissants sur le marbre et le visage encore mal réveillé, il prit la pleine mesure de son -dérapage- nocturne. Ses doigts parcouraient la table en verre tandis que ses yeux lorgnaient, avec une curiosité déplacée, les documents posés ici et là. Tous avaient, aux yeux d’Alexander, un caractère hautement confidentiel, mais Silver s’en fichait. En vrai journaliste d’investigation elle se nourrissait de la moindre information, du moindre chiffre, tout était bon à garder pour son mystérieux reportage. Il la rappela à l’ordre par un toussotement appuyé et referma instinctivement les classeurs un à un. « Tu devrais faire un tour dans la salle de bains et enfiler quelque chose de décent. » Elle était là, presque nue, les cheveux en bataille, encore sur son petit nuage. Elle affichait un sourire niais et béat, les cils papillonnants. « On part dans moins d’une heure. » déclara-t-il d’un ton ferme, presque autoritaire, en déposant devant elle, sur la table, une tasse de café brûlant et un assortiment de viennoiseries françaises. D’un coup, il sentait son sourire se briser, ses illusions s’effondrer; Alexander était redevenu l’homme froid, inaccessible et obnubilé par son travail qu’elle connaissait. Elle avait découvert un autre visage de lui durant quelques heures seulement, celui d’un passionné capable de perdre le contrôle. Il avait baissé la garde, mais ça n’arriverait plus désormais. « Je préfère mettre les choses au clair tout de suite, ce qu’il s’est passé cette nuit n’a pas la moindre importance pour moi. » Impossible d’être plus direct. Le regard vissé dans celui de Silver il guettait sa réaction mais elle s’était déjà murer dans un silence quasi-religieux, elle faisait mine de s’en moquer. « Le plus simple est encore de faire comme si tout ceci n’avait jamais eu lieu. Tu restes mon employée et je comprendrai parfaitement que la situation puisse te poser un problème. Si tu veux partir, libre à toi, je ne te retiens pas. » poursuivra-t-il d’un ton moins agressif mais tout aussi solennel, ne laissant aucune place au naturel, à la spontanéité, à toutes ces choses qui permettent de différencier l’homme de la machine. Un lourd s’installa brutalement entre eux, peut-être hésitait-elle... dans le fond, partir, quitter New-York et tout ce qui la reliait de près ou de loin à Alexander était la solution la plus judicieuse, la plus sensée, celle qui éviterait les larmes, les disputes, les faux-espoirs. Il avait laissé partir Louise sans ciller, il en serait de même pour Silver, imperméable à l’amour, aux sentiments. « Si jamais tu décides de rester tu passeras l’après-midi au siège du magazine, j’ai des rendez-vous auxquels tu n’es pas conviée. Je rentrerai tard. » Le plus tard possible songea-t-il, il n’avait pas envie de voir Silver aujourd’hui, son regard accusateur, ses sourires dissimulés, sa capacité à le déconcentrer. « Je te laisse déjeuner, je serai dans mon bureau si tu me cherches. » conclu-t-il en se retirant de la pièce, il traversa l’interminable couloir sans se retourner, le visage braqué sur son téléphone en espérant y voir le nom de Roman s’afficher sur l’écran. C’était le seul capable de lui ôter ses idées noires, sa sensation désagréable, ses pressentiments bien sombres, comme si le bateau était irrémédiablement en train de prendre l’eau.
 
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MessageSujet: Re: (silver, alexander) we belong to something new. (silver, alexander) we belong to something new. - Page 2 EmptyLun 30 Nov - 17:42

Alexander avait toujours exprimé le froid glacial qui prenait possession de son corps au moindre événement qui différait de son habitude. Aujourd’hui encore il le ferait sûrement car il n’avait jamais eu d’autres manières et ne changerait jamais ce fait. Silver allait sûrement recevoir la douche exécrable qu’il réservait à tout ceux qui se mettaient en travers de son chemin. Elle le savait parce qu’elle apprenait à le connaître à sa plus grande peur. L’homme n’avait rien de bon. Il était un sociopathe doublé d’une chimère insaisissable. Silver aurait pu proscrire cette vie et tenter d’y voir plus clair dans la sienne mais elle avait choisi la difficulté et cette idée illusoire qu’un jour, elle pourrait, grâce à ce vice qu’elle avait de se fourrer dans des situations inextricables, vivre de ses rêves et abandonner tout derrière elle. Vivre de ses rêves, vivre de ses efforts, rêver à ses exploits, de ses espoirs, de cette vie qu’elle avait réussi à créer sans l’aide de personne, avant que la grande faucheuse ne décide de la tuer avant son grand final. Cette nuit, elle n’avait pas dormi elle avait rêvé. Depuis bien longtemps, elle ne s’était pas laissée aller ainsi et dans les draps, emmitouflée dans sa propre stupidité, elle avait glorifié ses pensées de douces images. Toujours trop, jamais assez, la belle s’était réveillée dénudée et avait continuer à explorer l’intimité de son patron. Silver ne réfléchissait pas, elle agissait et à son plus grand damne, tout lui retombait toujours dessus, en éclats terribles sur sa peau frissonnante. La jeune réalisatrice avait attendu d’entendre les pas d’Alexander résonner derrière elle pour enfin se retourner et détacher son regard de ce qui la maintenait dans ses plus secrètes pensées. Il semblait encore plus distant que les autres jours, avant même qu’il n’attrape sa bouche, parsème le goût du poison dans ses veines, qu’il y fasse couler une brutalité qu’elle ne lui connaissait pas. Il lui volait intimement ce qu’elle avait de plus précieux. Sa fierté, cette fierté à deux balles qu’elle pensait détenir mais qui s’envolait comme un oiseau lorsqu’elle était persécutée par deux chemins. Le bon et le mauvais. Evidement, tout le monde savait qu’elle empruntait le mauvais avec plaisir et en ressortait chaque fois, avec encore plus d’écorchures qu’elle n’en avait déjà. Sa voix sévère la laissait de marbre. Elle s’était préparée à tout ce qu’il pouvait lui dire et rien d’agréable n’avait effleuré son esprit. Silver voyait clair dans le jeu de l’homme d’affaire, il se foutait de tout et de tout le monde et seul son travail et son ascension au centre des gens aussi haut placés que lui avait de l’importance. Le style d’homme qu’elle détestait et pourtant, qui n’arrêtait pas d’enflammer sa vie. C’était mon attention. Les questions s’emmêlaient dans son esprit. Elle avait vu des chiffres, elle avait vu des ordres de rachat. De qui ? Roman Da Russo. Qui rachetait les parts des actionnaires du journal, elle lisait des chiffres qui ne voulaient rien dire. Pourquoi Roman décidait de tout racheter ? Le magazine lui appartiendrait totalement mais c’était déjà pratiquement le cas. Elle avait vu des signatures aussi. Un rachat potentiel. Elle n’avait pu entrevoir la suite mais savait que quelque chose de gros arrivait et que ça aurait des conséquences sur le magazine. Silver voulait en savoir plus, elle n’en démordrait pas, se demandant bien ce qu’il se tramait. Elle oubliait même sa nudité face à son employeur. A quoi bon y faire attention puisque la ligne infime de la limite qu’il avait toujours installée, venait de s’effondrer royalement. Ca n’a pas non-plus d’importance pour moi. On s’est égaré c’est tout. Je n’ai aucune intention d’en rediscuter j’ai d’autres préoccupations. Silver voulait se montrer forte mais au fond, elle n’avait que l’envie de le gifler. Il proférait ses mots avec insolence devant une femme qu’il aurait dû bien plus respecter. Elle le haïssait profondément, demandait la sentence capitale, imaginait comment lui faire du mal mais tout ceci devait rester au fond d’elle jusqu’à ce qu’elle fasse imploser cet air borné qu’il se donnait comme un roi face à sa putain d’un soir. Je viendrais parce que j’ai un projet et je ne compte pas l’abandonner. Faîtes ce que vous voulez. Je serais prête dans une heure. Qu’elle disait vexée par ses dires qu’il lui lançait impunément avec la plus grande nonchalance. Elle voulait lui faire du mal, elle bouillonnait au fond d’elle. Son regard était glaciale tout comme le sien et elle le dévisageait avec la ferme envie de lui montrer qu’elle se foutait éperdument de lui et de ce qu’il s’était passé entre eux. Ce n’était pas tout à fait le cas. Elle aurait préféré une meilleure fin à cette histoire mais il n’y en avait décidément pas. Il avait marché sur sa misère sans aucune hospitalité et elle allait le détruire.  Arrêtez de me regarder comme ça, je pense que vous en avez assez vu la veille. Qu’elle disait avant de passer près de lui sans un regard, sa longue traine s’écrasant par terre et elle claquait la porte de sa chambre avec force et colère. Silver se détestait de ce qu’il s’était produit, elle le détestait et restait pourtant. Alexander était un maître du jeu mais elle avait les cartes en main, elle observait sa caméra et finissait par écrire quelques notes sur son calepin. Elle y apposait les souvenirs des chiffres et des mots qu’elle avait lu sur la grande table du salon et se savait dans une position incorrecte. Elle s’en fichait, elle allait faire exploser son monde et si elle pouvait placer dans le tout, la conviction qu’Alexander Astoria se croyait au-dessus de toute règle, elle allait le faire théâtralement.



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