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it's not the time who tell us, but a person at a moment who will guide you in the right direction - (s)

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MessageSujet: it's not the time who tell us, but a person at a moment who will guide you in the right direction - (s) it's not the time who tell us, but a person at a moment who will guide you in the right direction - (s) EmptyMar 6 Jan - 0:13

don't be scared by the hope, hope is just a word, it's the value of the idea that scares you
silver & cora

Ce n'est pas difficile. Ce n'est pas simple. Le regard des autres qui vous jugent. Les paroles qu'ils vous adressent. Le faux sourire qu'ils vous donnent. Cora s'en accommode. Elle voit bien la beauté en chaque personne qui passe devant elle. Elle voit les qualités qu'ils cachent derrière un masque de mauvaises actions. Mais elle voit le reste aussi. Elle est perspicace, vive. Naïve. Elle voit la bonté en chacun mais quand son regard n'est porté que sur la bonne face, elle oublie l'autre côté du miroir. Elle oublie qu'il y a deux faces à une pièce. Cette volonté d'être toujours bonne et gentille, elle le vie. Elle s'efforce chaque jour à être gentille, belle, agréable. Et au fond d'elle, elle l'est. Une petite bouille de vingt ans qui croit encore au prince charmant et s'occupe d'un frère qu'elle aime de tout son coeur mais qui il y a encore quelques mois, avait oublié qui elle était complètement. Réapprendre à vivre, réapprendre à faire des faux semblants au sein d'une société qui vous oppresse. Elle se remémore avec nostalgie son temps à New York, le temps où elle était l'apprentie danseuse qui vivait une vie remplis d'interdit qu'elle brisait un par un. A présent, elle est revenu sur Terre, elle a rejoint une réalité où il fallait qu'elle travaille jour et nuit afin de garder une place pour laquelle elle a travaillé si dur. Une année à New York, une année à travailler pour rentrer à Berkeley. Il fallait qu'elle assure sa place, qu'elle la préserve, qu'elle décroche cette bourse qui lui assurerait de ne plus travailler pendant le reste de ses études et ainsi ouvrir son école ou son agence de décoration. Elle était dans son boulot de jour, à mi temps. Distribuant des cafés serrés à une bande de jeune sois disant hippy qui ne savait même pas l'origine de ce mot, l'origine de ce mouvement. Cora était une idéaliste, elle rêvait de grandeur, de gloire, mais aussi d'amour et de paix. Son caractère assez enfantin faisait qu'elle était souvent dans une planète différente des autres, ailleurs. La dernière de la famille, celle à qui la vie avait été secoué de hauts et de bas. Un mariage jeune, trop jeune. Une perte jeune aussi. Elle portait dans son coeur un chagrin que des personnes de soixante ans connaissait, la perte d'un mari, le veuvage, la cassure d'un coeur en deux. Alors, elle regardait les "hippies" qui buvaient café sur café avec un dédain non mesuré, une envie de leur éclater leur bulle bien polie et brillante de fausseté. Naïve qu'elle était, elle pensait pouvoir changer un peu leur vision. Comme elle avait essayé de le faire à plusieurs reprises avec une personne bien particulière, une personne qui avait partagé la vie de son frère, la prunelle de ses yeux, pendant des mois. Silver avait une place particulière dans la famille Robinson. Elle avait réussit à faire sortir un Misael bien trop casanier, à le rendre beaucoup plus souriant qu'à l'accoutumé, beaucoup plus ouvert avec les autres aussi. Cora aime son frère comme il est, mais Silver l'avait rendu meilleur durant un temps. Jusqu'à ce soir là où ils heurtèrent un camion de plein fouet. Et une mémoire disparu pour le frère adoré avait été la conséquence, la fatalité. Cora se disait chaque jour qu'elle était heureuse qu'il n'ait perdu que ça, qu'une mémoire. Mais une mémoire fait une vie, une mémoire est ce qui donne des objectifs. Des souvenirs, des images, des senteurs, des visions. Misael avait perdu tout ça, il avait tout perdu cette nuit là. La carafe de café que la brunette tenait dans sa main s'éclata au sol, comme un vase de cristal. Cora tremble, des pieds à la tête. Son corps frêle à peine finit semble se casser en deux. L'accident est à peine âgé d'un an. Une culpabilité la ronge, la rend aussi faible qu'une feuille qui tombe à l'automne. Elle se revoit en train de se battre avec son frère dans la voiture pour une foutue carte de crédit. Elle. Elle a causé cet accident. C'est une chose qu'elle n'a jamais dit à personne, une pensée qui est dans son esprit depuis le jour où elle s'est réveillée et a appris que son père était dans un coma profond, un coma. Elle se rappelle les jours et les nuits resté près de lui, à son chevet, à lui raconter les histoires entre papa et maman, avec Silver, sans Silver. Parfois certains de ses amis passaient, lui faisaient un petit coucou et puis repartait, mais elle, elle restait là. Enjambant la flaque de café brûlant, elle se réfugia dans l'arrière boutique, s'enferma dans un placard, comme quand elle était petite et qu'elle ne voulait pas qu'on la voit. Comme quand Ben est mort et qu'elle ne voulait pas qu'on voit à quel point elle pleurait sa perte. Comme quand elle était à New York et qu'elle ne voulait pas que ses colocataires la voit pleurer le manque de sa famille. Elle se cache, comme une enfant. « Cora, Cora, ça va ? » Une collgue concernée, tout ce qu'elle ne voulait pas. Cora avait appris à ne pas s'attacher à des personnes qu'elle ne voyait qu'une fois de temps en temps, elle avait appris à être détachée. « Oui oui, Sandra. Ne t'inquiète pas. » dit-elle en ouvrant un peu la porte du placard afin qu'elle résonne dans la pièce pour ne pas qu'on vienne la chercher. « J'arrive dans quelques instants. J'ai juste besoin d'un peu de calme. » Du calme, du calme. Un peu de calme. Elle sent ses tremblements se calme, son rythme cardiaque d'aplanir. Son corps entier se relaxe. Se ressaisissant, elle sort du placard, tels les enfants de Narnia à leur retour du monde enchanté. Elle cligne des yeux ayant passé un bon quart d'heure dans le noir le plus complet. Remettant son tablier en place, aplatissant ses cheveux, elle sort de l'arrière boutique avec un sourire factice mais plaqué comme un autocollant sur son visage. Elle lève à peine les yeux, essuie son désordre et se met devant sa caisse enregistreuse. « Bonjour, que puis-je pour vous ? » prononce-t-elle machinalement. Ses yeux sont rivés sur le comptoir, vérifiant que tout est bien en place, ouvrant la caisse pour vérifier son contenu quand le son de la voix de la cliente l'interpella avec brusquerie. « Silver ? » Pas de doute, c'est bien elle. Silver qu'elle revoit de temps à autres, qu'elle voit quelque fois mais qui refuse d'avouer la vérité à son ex petit ami et frère de Cora. « Tu vas bien ? Tu prendras quoi ? » Cora a toujours aimé la jeune femme, la trouvant drôle et charmante, parfaite. Mais son abandon auprès de son frère après son accident lui a laissé un goût amer dans la bouche, âpre. « Tu serais prête à rester un peu plus longtemps, je finis dans une demi heure. On doit parler. » Pas de choses très importantes, mais depuis le retour de la jeune femme il y a peu, elles n'ont pas eut le temps de parler énormément. Cora occupé avec le boulot, l'université et son frère, avec en bonus un fantôme du passé qui resurgissait. Alors oui, elle avait beaucoup à raconter à la déserteuse. Beaucoup à apprendre aussi.
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MessageSujet: Re: it's not the time who tell us, but a person at a moment who will guide you in the right direction - (s) it's not the time who tell us, but a person at a moment who will guide you in the right direction - (s) EmptyMer 7 Jan - 22:28

it's not the time who tell us, but a person at a moment who will guide you in the right direction.
Silver & Cora



7h30 devant son ordinateur, l’écran était la seule source lumineuse qui venait éclairer son regard océan. Lovée dans son pyjama, une couverture rose pâle sur les épaules et ses énorme chaussons en fourrure ivoire aux pieds, Silver manipulait avec soin et depuis déjà plus d’une heure, le logiciel de montage de vidéo professionnel, qu’elle avait payé gracieusement, afin de travailler sur des projets personnels mais aussi pour ses différents jobs étudiants. Silver savait marquer les esprits par la passion qu’elle dégageait lorsqu’elle parlait de l’art et ses attributs. Ainsi, en plus de travailler le week-end en tant que projectionniste dans une salle de cinéma, elle était souvent appelée par le théâtre de San Francisco pour travailler sur les prises de vue des spectacles, leur enregistrement et le montage des dvd qui sortiraient après la production des parutions. Ainsi, la vie très chargée qu’elle détenait, ne lui laissait peu de répit entre les cours, ses différents petits boulots et la réorganisation de sa vie. A vrai dire, jamais Silver n’était restée bien longtemps quelque part sans tout abandonner au bout d’un laps de temps trop court pour s’y faire. Seule la ville qui l’avait vu grandir jusqu’à ses dix sept ans restait son plus grand coup de cœur et gardait cette atmosphère si familière et chère, qu’elle assimilait à ses racines. Mais San Francisco, depuis son retour, pouvait peut-être réussir à lui offrir une stabilité qu’elle n’avait connue nulle part ailleurs. Il y avait eu son tour de l’Europe pendant un an puis Paris, Hollywood, pour finalement y retourner y travailler lorsqu’elle avait fini par fuir l’université. Et la revoilà de nouveau à San Francisco, s’enracinant dans une université dont elle n’avait réussi la première fois, à y déceler la beauté et l’extravagance. Plus heureuse que jamais d’être de retour, la jeune femme reprenait ses repères, ses marques, assistait avec grand plaisir aux retours de nombreuses connaissances et se sentait plus que jamais, entourée. Ainsi, elle se surpassait, enchaînait un emploi du temps très chargé mais c’était ce qu’elle aimait. Se perdre dans le travail et l’art du spectacle et cinéma, plutôt que de traîner dehors dès qu’il lui était possible de le faire, avec des étudiants comme elle. Son travail achevé, elle avait gravé la démo sur CD, s’était préparée puis avait filé en direction de la prochaine boîte aux lettres pour envoyer un premier exemplaire de son travail. Les rues commençaient à peine à se remplir. Les premiers travailleurs, accéléraient le pas en jetant quelques regards sur leur montre, mallette de cuir brunie en main, regards furtifs à chaque passage piéton. Silver elle, avançait tranquillement. D’ailleurs, elle n’avait même pas pris le temps de prendre sa montre. Ayant décidée de laisser la mini cooper qu’on lui avait offerte à ses dix huit ans, en bas du penthouse dans lequel, elle logeait depuis peu avec Elijah, elle prenait ses jambes et son avance extrême pour atteindre l’université californienne, si réputée, dans laquelle, elle venait étudiée pour une seconde année. Le soleil se levait, chassait la nuit, illuminait les toitures des quartiers aux contours et ambiances éclectiques pendant qu’elle observait tout d’un œil nouveau. Cette année, elle allait réellement se plaire ici, elle se le promettait, inconsciente de tout ce qu’elle allait vivre encore. Parce que Silver, même si elle avait adoré travailler sur les tournages de grands films, subissaient de plus en plus son indépendance accrue et son habitude à courir à gauche et à droite, plutôt que de la désirer réellement. Ainsi, elle rejoignait Isay et Garett mais aussi et nouvellement, Cora et Théa. La jeune femme avait changé. Plus ouverte, elle semblait épanouie, libérée d’un secret qui pesait sur ses épaules depuis trop longtemps et qui n’avait jamais traversé les portes de ses lèvres ourlées. Silver avait pris l’habitude de mentir continuellement à Isay et de faire semblant que tout resterait ainsi pour toujours. Mais le mensonge ou l’ignorance de celui-ci, devenait de plus en plus grand et dangereux. Ainsi, elle s’était éloignée mais n’avait pas résisté lorsqu’Isay, après une dispute infâme, était venu la voir à l’hôpital, après une rechute. Aujourd’hui, sautillant dans ses veilles baskets, elle allait en cours, allumait son mac et tapait sur les touches à peine usées malgré son importante utilisation. Les bâillements s’étiraient autour d’elle mais SIlver restait concentrée sur son professeur. L’art du cinéma c’était une passion depuis toute jeune. L’ancienne sigma n’avait cessé d’arpenter les plus beaux ponts d’Amsterdam afin d’immortaliser les canaux de la ville, le quartier rouge et sa singularité presqu’obscène et pourtant d’une beauté attirante et bestiale, ainsi que les cafés en terrasse, au bord des grandes places recueillant les coffee shop et les touristes du monde entier. Finissant l’apogée d’un âge d’or cinéphile, son professeur lui accordait un sourire entendu. Elle était l'une des élèves qui nourrissait le plus de passion à l'égard de la matière. Si elle n’était pas la plus brillante, Silver avait l’envie de progresser et des bases indéniables sur son cv, pour atteindre ses rêves éminemment proches de son présent. Parcourant les couloirs à une allure vive, elle jetait un coup d’œil à son téléphone. Pas de message, seulement des applications clignotantes pour lui annoncer de nouvelles informations à lire d’urgence. Plus tard. Sur son passage, elle apercevait alors Isay. Ni une ni deux, elle s’élançait en courant à travers l’espace restreint que les étudiants en surchauffe, lui laissaient, et lui sautait dessus en une desserve d’attentat foiré. Car dès qu’elle se jetait sur lui, il l’attrapait par la taille et la faisait voltiger, ne manquant pas que ses pieds, viennent percuter quelques bras dépassant autour d’eux. Rase moi cette barbe, on dirait mon père dans ses mauvais jours ! Qu’elle lui dit en caressant son menton d’un geste désinvolte. S’élançant vers la sortie après un baiser volé, placardé sur sa joue, elle s’élançait vers la sortie de la cité universitaire pour se diriger vers le café où travaillait Cora. Désirant lui rendre une visite amicale, épanouie et émerveillée par un retour plaisant, Silver se sentait l’envie d’arracher son amie aux vapeurs agréables des boissons chaudes, surtout en cette période hivernale. Entrant dans l’atmosphère chaleureuse du coffee, elle humait l’odeur de l’arabica. Elle avait toujours aimé cette odeur bien que la jeune femme ne buvait pas de café et préférait brûler son palet de boissons chocolatées extrêmement sucrées. Attendant patiemment derrière une queue extravagante, elle arrivait enfin au comptoir et, devant la mine impassible et fuyante de son amie, esquissait un sourire tout en commandant sa boisson chocolat amande. Voila enfin que Cora redressait la tête pour l’observer et la dévisager précieusement. Et oui je vais très bien et toi ? T’as les yeux tout brillants. Si je ne te connaissais pas, je pourrais croire que t’as fumé avant d’arriver au travail ! Qu’elle lui dit, plaisantant déjà, sans se rendre compte que la jeune femme n’avait pas l’humeur à plaisanter. Mais Cora était sans conteste l’une des filles les plus souriantes qu’elle connaissait et surtout, l’une de ses meilleures amies. Complices depuis des années, elle désespérait lorsque la distance les séparait durant une période des plus insoutenables. Oh… Euuh… Oui d’accord. Silver restait figée devant son ton presque autoritaire. Si Cora voulait se montrer intimidante, elle venait de réussir de par son ton sérieux et légèrement suppliant. Qu’est-ce qu’il se passait pour que la jeune femme décide aussi vivement de vouloir employer cette phrase que personne n’aimait entendre ? Le sourire de Silver s’atténuait vraisemblablement et penaude, voulant déjà prendre ses jambes à son cou, prenait sa boisson et s’installait à une table un peu plus loin, où elle s’enfonçait dans l’immense fauteuil ébène, telle une enfant recroquevillée sur elle-même, dans l’attente d’un verdict parentale.


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