Il est neuf heure du matin et je suis encore sous ma couette, les cours on repris depuis seulement quelques jours et mes paupières ne se sont toujours pas habitués au changement d’heure. Dans ma tête, mon réveil est toujours censé sonner à midi. On est dimanche et même aujourd’hui je ne peux pas profiter de mon lit. Mon téléphone sonne, une fois, deux fois, c’est bon j’ai compris, je sors. Je réussi par je ne sais quel miracle à sortir des draps. Lorsque je me lève, j’entend mon lit me crier ‘non, ne t’en vas pas’ mais je n’ai pas le choix. Je lui fait souvent faux bond la nuit mais pendant les vacances, je passe mes journées ici. Il devrait être content que je passe autant de temps dans ses bras alors pourquoi cherche-t-il encore à me garder dans la couette? Quel possessif celui-là. En plus, j’ai du mal à le résister.
Je détourne mon regard de mon amoureux. Je continue mon chemin vers l’autre pièce de ma chambre, là où se trouve mon bureau, mon armoire et mes affaires de cours. Tout mes dossiers concernant l’histoire de la diplomatie, les différents conflits dans les affaires étrangères de l’Amérique, sans oublier les cours d’audiovisuel qui me bouffe le reste du temps. Aujourd’hui, je n’ai pas à m’occuper de ça. Aujourd’hui, c’est seulement l’arrivée du colocataire qui a répondu à mon annonce. Ce n’est pas le seul à s’y être intéressé mais c’est le seul qui a eu le profil pour vivre avec moi. Après, j’attends de voir s’il va tenir parole ou non.
Je tente de m’attacher les cheveux mais j’avais oublié à quel point ils sont court à présent pour pouvoir en faire une queue de cheval. Je met une robe qui ne me plais pas du tout. On me la offerte durant un shooting mais je n’ai pas les mêmes goûts que les stylistes. C’est peut-être beau mais ce n’est pas mon style. Je préfère porter un tee-shirt de mec et un jean troué, on se sent tellement à l’aise de cette manière. J’entends sonner à plusieurs reprise et je descends pour aller ouvrir. Je ne porte pas de haut et je cache mes seins par mon bras. Quand j’ouvre, c’est un grand homme qui me fait face. Il porte une chemise décontracté, les premiers boutons sont défaits et lorsqu’il me voit, il semble amusé de ma situation. Je comprends rapidement qu’il est mon nouveau colocataire, Alec de Marzio.
« Salut! Tu es bien Alec c’est ça? Entre je t’en pris, je fini de m’habiller et je reviens. »
Je lui lance un grand sourire pour mettre en place une bonne ambiance entre nous deux. Je me dépêche de m’habiller pour le rejoindre de nouveau. Quand je descend, il visite tout seul la maison, regardant en bas, à droite, en haut puis à gauche. Le salon semble lui convenir.
« Tu veux un truc à boire? Au passage, je te ferais visiter la cuisine ! »
Il me suit avec un sourire malicieux. Je le regarde à travers mon épaule et fais de même que lui. Il est charmant et séduisant, je ne dis rien concernant sa manière de me regarder, je comprends même très bien à quoi il pense. J’entendais dans sa voix au téléphone qu’il savait parler aux femmes et déjà, il me plaisait bien. Maintenant que je l’ai en face, je vois bien que je n’ai toujours pas casser le mythe de ma perception à choisir les gars à leur voix. Il risque d’être une bonne distraction pendant un bon moment. Après lui avoir fait le tour de la maison on s’installe dans le jardin pour boire les verres qu’on s’est servi tout à l’heure.
« Maintenant qu’on a fait le tour, je t’écoutes, parle moi de toi. »
J’allonge mes jambes sur la table et sort une clope de mon sac tout en lui proposant une.
Le plaisir est partout, il est omniprésent. Le plaisir c'est faire naître un orgasme dans toute situation. Alec & Grace
SEDUCTION
Le temps est maussade, Septembre n'est pas le mois que je préfère, mais la rentrée est bien là et nous n'avons guère le choix, nous, pauvres étudiants de cette studieuse et luxueuse université américaine. Le temps est au retour, et ce retour, je l'aurais bien éviter. Mais il m'est inévitable. Lorsque je suis revenu de mon séjour hospitalier, pas mal de choses se sont passés avant que tous ne partent en vacances, et ces choses ne sont pas pour dire, à ignorer. Lysa, Charlotte, et maintenant, Grace si je me souviens bien. La rentrée apporte son lot de changement chez moi, je ne suis plus le même, je me sens libéré d'un poids mais je ressens aussi une légère pression depuis que j'ai montré mon dossier médical à Lysa, j'ai l'impression d'être pris en pitié. C'est un sentiment que je ne supporterais jamais et elle souffrira de nouveau si elle ose me prendre en pitié. Tout ça est dans un coin de ma tête, j'ai à faire aujourd'hui. J'emménage avec une autre personne, vivre seul n'est pas pour moi au final. Retourner avec ma sœur m'arrangerait bien, mais depuis qu'elle étudie ici, nous ne sommes plus aussi proches et cela est triste pour moi. Je n'ai pas le temps de penser à moi de manière négative, il faut que je reprenne ma vie en main en quelque sorte, que je reprenne le contrôle sur certaines personnes. Il fallait reprendre le temps là où l'on avait arrêté, et tout commencer par cette visite de chambre. L'idée d'une colocation ne m'est pas venu simplement pas envie, mais aussi pour faire payer. Payer les rumeurs qui sont parvenus à moi, sans pour autant qu'elle soit fondée, mais si c'est le cas, je ne me retiendrais pas. On ne joue pas avec mes sentiments, Ô grand jamais. Quiconque s'y amuse, aura le cœur brisé, ou son corps utilisé, au choix, et surtout à ma convenance. Les désirs des hommes sont parfois si simples. Et si pervers. Logique. L'homme est si faible. C'est pour cela que j'avais choisi une colocataire, de quoi me rendre plus faible sur ce point de vue et afin de gagner quelque chose que je crois avoir perdu. Secret. Il est 9h30. Je suis devant mon nouveau chez moi. Un sac seulement en bandoulière avec moi, rien de plus, pour l'instant. Je toque et j'attends. Des bruits de pas, un loquet, la poignée qui tourne et une belle brune apparaît dans l'encadrement de la porte. Une légère surprise est le fait qu'elle n'a pas de haut. Un sourire se dessine sur mes lèvres, ce genre de sourire qui veut tout dire et dont l'on se passe d'explications. L'interprétation elle seule est suffisante. Elle a rapidement compris comment me mettre à l'aise, ou mal à l'aise, cela dépend de si je veux lui résister ou pas. “ C'est bien moi. Pas de soucis, vas-y, je t'attends en bas. ” Je sens que je vais bien m'amuser, et à en croire son sourire et ce regard que je connais que trop bien, elle pense la même chose. Tout est à voir, tout est à faire, pour l'instant rien n'est fait. ‘‘ Non, c'est bon. Hm, je sais faire de bonnes pâtes italiennes, je t'en ferais si tu veux.. Grace c'est bien ça ? Désolé de mon accent un peu européen, j'espère que je n'ai pas écorché ton prénom.” Et blablabla, de quoi séduire une fille simplement avec un accent, mais je sais que ça ne sera pas si simple, trouver un colocataire avec qui l'on peut s'entendre en tout point commence par toute bonne mise au point et je la suis lorsqu'elle se dirige vers le jardin. Profitant d'être derrière elle pour la regarder. Pas si grande, mais grandement mignonne, un beau corps et un jolie déhanchée, mais on se calme ! Je m'installe sur la même chaise avec un sourire aussi malicieux que le sien tout en profitant du paysage léger auquel j'ai droit, pas elle bien sûr, la nature. Je me plairais bien ici, je pense. “ Tu veux que je te parle de moi ? Hm, que dire à part que j'étais là y a un an mais que j'ai du partir, les États-Unis ne m'ont pas plus autant que ça. Je suis revenu m'inscrire au début des vacances et j'ai profité des activités.. . Maintenant, je suis de retour ici, et cette fois je compte bien apprécier tout l'expérience américaine qu'il se doit. - En appuyant mon regard sur le sien, sans regarder son corps - Sinon, je viens d'Italie, j'ai une sœur qui est ici mais on n'est quelque peu en froid c'est pour ça que la proposition de colocation que tu as mise m'a été bénéfique, j'ai plus besoin d'être avec des gens avec qui je ne risque pas d'être en froid. ” Nouveau sous-entendu, provocation sur provocation, tout de suite. Je ne perds pas de temps, elle veut jouer, ça se voit dans ces yeux, cependant, elle ne sait pas à qui elle a affaire, et elle s'en rendra compte surement plus vite qu'elle ne l'aurait prévu. Ici, ou où que ce soit, c'est moi qui dicte les règles. Moi et personne d'autre. Un italien machiste ? Même pas, juste un homme fort qui sait ce qu'il veut, et là, de suite, elle veut dominer le sujet, et ma personne. Elle est tentante, mais pas encore assez pour que je m'y intéresse vraiment, autant jouer le jeu sans trop le jouer dans ce cas.
Son regard est captivant, son sourire charmeur. Il a de la prestance et il veut me le montrer en me provoquant. Il me provoque par la parole, il me provoque par ces regards, par ses yeux malices presque prêt à cligner des yeux chaque fois qu’il lance une de ces phrases implicitement pleines de désirs et d’envies. J’aime bien ce gars, je viens à peine d’échanger quelques mots avec lui que je me sens déjà à l’aise en sa compagnie. Il a tout pour me plaire, pour être un bon colocataire digne de soi. J’ai surtout hâte de voir comment cette relation va se développer au fur et à mesure du temps. Nos corps frissonnent, je le sens, comme un aimant qui nous rattache l’un à l’autre. Un courant d’air arrive et fait voltiger mes cheveux, j’essaye de les remettre en place avec quelques difficultés et quand j’arrive enfin à tous les remettre en arrière, un sourire se détacha de mon visage pour le lui offrir. Ça se voit que c’est un joueur de haut niveau, qu’il ne va pas se faire attraper dans les filets aussi facilement et c’est ça que j’aime. Savoir que j’ai enfin trouvé quelqu’un qui est plus coriace, plus difficile à attraper, le genre de poisson qui tourne autour de la pêche mais qui voit toujours le danger arriver. Il finira bien un jour où il ne résistera pas au petit verre qui gigote juste au dessus de ses yeux, il va finir par être affamé à force d’être à côté de lui. La métamorphose de l’aimant revient, tout est lié pour que nos corps s’entrelacent un de ces jours. Il me fait part de ces petites mésaventures et la raison pour laquelle il a décidé de faire une colocation. C’est vrai qu’en réalité, je ne pensais pas du tout à tomber sur un mec comme lui au téléphone, mais lorsqu’il a commencé à me parler, j’ai tout de suite compris que c’était lui qui devait être mon colocataire et personne d’autre. Maintenant, il est là, et je m’amuse déjà. J’apprends tout d’abords qu’il est parti des États Unis car il ne supportait pas vraiment la ville. Je trouve ça cool qu’il est réussi à se détacher de ce pays car la plupart n’ose pas s’attarder sur les autres parties de la terre alors qu’il devrait, comme si les États-Unis était le seul pays. J’ai passé beaucoup de temps à me perdre en Amérique Latine, c’est mon pays natal et malgré les mauvais souvenirs qui s’est construit là-bas, je tente toujours d’y retourner. Heureusement, ce n’est pas le seul pays que j’ai visité, il y en a pleins d’autres, mais la plupart du temps, c’est durant mon temps libre. Je ne suis jamais parti pour réellement s’installer ailleurs, je n’ai jamais eu à sortir des cartons de déménagement et j’aimerais bien qu’un jour je décide de partir définitivement pour mener une nouvelle vie dans un nouveau pays aux cultures bien différentes des nôtres. Paris, par exemple. Pour devenir avocate, cette ville serait génial mais il n’y a pas que la France qui m’intéresse. Il y a aussi l’Australie, le Canada, l’Irlande, et j’aimerais énormément partir en voyage humanitaire en Afrique. C’est l’un de mes grands projets que j’aimerais amener à bout.
Après m’avoir parlé de son absence durant un an, il commence à me parler de sa soeur. Les liens de familles ne sont pas super pour lui non plus et je ne le plains pas en sachant que la mienne a toujours eu du mal à me laisser une place dans son coeur. Pourtant je suis comme elle. J’ai connu les mêmes problèmes, j’ai perdu le même père, j’ai été dans la galère avec elle, je l’ai toujours soutenu qu’importe la situation et pourtant il y a toujours ce froid entre nous. Ce genre de situation, ça aurait dû nous rapprocher, je ne comprends pas comment nous en sommes fini là. C’est vrai que notre petit frère nous a permis de renouer un peu le terme de ‘famille’ comme si nous étions au complet mais non. La distance qu’il y a entre nous, c’est surement dû à nos différents et l’ombre de notre père tourne toujours autour de nous. J’ai donc tout simplement l’impression d’être comme lui, un peu comme mon masculin pour les expériences de la vie mais aussi en niveau personnalité. Il se place comme moi, il prend son aise comme moi, il fait presque tout comme moi depuis qu’il est arrivé ici mais avec ses tics et ces manies bien à lui ce qui montre notre seule différence. Il est un homme et je suis une femme. On a beau dire tout ce qu’on veut, il y a toujours en nous une part qui montre de quel sexe tu es alors oui lui, il se tient la main, il joue avec ses cheveux tandis que moi je me pince les lèvres, et me déhanche lorsque je marche.
« J’ai une soeur aussi où ça se passe pas très bien entre elle et moi, on ne s’adresse pas souvent la parole mais ça dure depuis bien trop longtemps. »
Je ne sais pas quel lien il a avec sa soeur, mais je ne sais pas s’il est autant marqué que moi avec Harper. Quand je finis ma cigarette je me relève et l’écrase dans le cendrier. Je lui propose de lui montrer où est sa chambre et lui explique quelques règles qu’il faudra entretenir ici. Oh, il n’y en a pas beaucoup bien entendu, je ne suis pas compliquée. Tout ce que je lui demande c’est seulement de baisser la cuvette des toilettes après utilisation. Vous voyez, elles ne sont pas trop compliquées mes règles de cohabitation ?
« A part ça, tu peux emmener qui tu veux, nos chambres sont assez espacés pour faire chacune nos folies de notre côté. »
Il est derrière moi, dans les escaliers lorsque je lui dis ça. Il ne peut pas voir le sourire que j’aborde. Nous arrivons devant sa chambre et je le laisse entrer en premier pour le laisser inspecter les lieux. Il fait un tour des lieux, regarde dans les armoires, regarde les tableaux que j’ai accroché, s’assois sur le lit.
« Alors, elle te conviens ? C’est moi qui me suis occupée de la décoration, donc si tu veux changer quoi que ce soit, vas-y c’est chez toi à présent ! Pour le reste des pièces, demande moi avant, je suis facilement ouverte aux propositions. »
Et alors que je parlais de modifier la décoration et le mobilier, cette phrase paru définitivement sortie de son contexte laissant échapper un léger ricanement de mon nouveau colocataire.
Le plaisir est partout, il est omniprésent. Le plaisir c'est faire naître un orgasme dans toute situation. Alec & Grace
SEDUCTION
C'est exactement ce dont j'ai besoin. Une liberté inconditionnelle. Plus aucune restriction, ni des autres et encore moins de moi-même, une totale liberté partagée avec une belle et sulfureuse brune, de quoi en faire rager plus d'une. Tel est mon but réel, mais personne ne peut s'en douter, la vengeance est un plat qui se mange froid, mais l'on a pas appris à toutes les femmes à ne pas énerver et se moquer d'un italien amoureux. Le temps n'est qu'un accessoire que seuls les crétins se paient le luxe d'avoir, moi je n'en ai pas besoin, je le savoure simplement. La présence de Grace n'est pas anodine, et ma présence près d'elle ne l'est pas non plus. Nous sommes attirés et au premier regard nous l'avons su. Les débuts de relations sont aussi intenses que leur fin, entre deux, le temps passe et des choses aussi, il va me falloir être patient, et vu que ce n'est pas réellement mon cas, il va me falloir être fort et endurant, car la femme que j'ai en face de moi n'est pas d'un moindre calibre. Elle peut faire mal et moi je peux me prendre son regard en pleine gueule. Même si c'est déjà fait, jouons la transparence et résistons, on se délecte de ce moment, du moins, je savoure chaque mots, chaque regards, chaque sourire. On sait qu'on se plaît et je sais que ça peut dégénérer très vite comme ça peut être très long. Je veux jouer, jouer et encore jouer, la rendre folle et voir disparaître son sourire si malicieux pour voir apparaître le petit signe d'impatience des femmes : qu'elle se morde les lèvres et qu'elle vous sorte ce regard de braise qui veut dire " Prends-moi de suite, je n'en peux plus. " Bien sûr, ce n'en est pas encore le moment. La partie a commencé depuis que j'ai franchi la porte de notre nouvel chez nous, on est colocataire, on peut dire que l'on vit ensemble réellement. Pas comme mari et femme, mais ça pourrait le devenir, si vous comprenez ce que je veux dire ! La folie se glisse entre nous deux comme nos peaux se glisseront bientôt l'une contre l'autre dans des allers-retours essoufflés, ardents et bestiaux. Au fil de la discussion nous apprenons à nous connaître et je suis légèrement perturbé par la vraisemblance de nos vies, elle est un peu comme moi, en y enlevant un certain traumatisme et une difficulté à être en accord avec soi-même sans doute. Des rapports conflictuels en famille, avec les autres, avec soi. Voilà qui me laisse une large avance quand même. Je suis un homme dont le charme diabolique n'est pas fait pour s'attirer QUE les bonnes grâces féminines, leurs amis sont généralement plus intelligents et moins naïfs ou moins compréhensifs et surtout plus cons, cela dépend ce qu'il a contre moi. « Les sœurs ne comprennent pas tout dans la vie, surtout quand on est le plus grand, il faut prendre son temps. Surtout quand on est en tord. » En tord et que l'on ne peut pas s'expliquer, je me suis déjà expliquer face à Lysa, c'est bien assez, ma sœur n'as pas besoin de savoir que son grand-frère est une âme en peine. Je la suis par la suite, dans ma chambre, après qu'elle m’eus expliqué ces dîtes 'règles' juste de la propreté que certaines garçons n'ont pas le luxe de se payer contrairement à moi. Le respect de chacun équivaut celui des autres. « Tant que tu ne laisses pas des poils de ton rasage hebdomadaire des jambes tout me va très chère. Et la décoration semble pas mal.. ta de bons goûts.. mais ça manque un peu de désordre.. comme.. . » De désordre ? Incompréhensible comme mec me diriez-vous. Normal, les mecs sont ainsi. Je lâche un sourire malicieux et je l'attrape par la taille, j'approche mon visage du sien avant d'esquiver vers son cou sans toucher sa peau et en la plaquant contre le mur. Assez fort pour ouvrir les battants de l'armoire. Je souris à ma bêtise avant de la tirer vers moi, sur le lit. Le poussant avec sensualité, glissant mes mains sur sa taille, puis en bisoutant légèrement son cou et derrière son oreille, pas plus que ça. Je sais qu'elle en a envie autant que moi. Une fois sur le lit, je roule sur le côté gauche pour qu'elle soit au-dessus de moi et bouscule la table de nuit afin d'y faire tomber quelque chose. N'importe quoi. Une fois cela fait, je remonte vers elle, elle toujours sur moi et je me relève, debout afin qu'elle se remette debout elle aussi. Une fois cela fait, nous restons collés et je finis par enlever mon haut et le laisser sur le lit, un peu plus 'vivant' même s'il a plusieurs plis à présent, mais j'aime mieux. « Voilà qui est mieux, je trouve.. un peu plus.. vivant. Tu ne trouve pas ? » Jouer, jouer et encore jouer, j'ai amorcé le premier tour, à elle de jouer. Si la maison prend feu, les pompiers ne suffiront pas à éteindre l'incendie que Grace et moi allons devenir, un jour.
Ouverte au proposition et ouverte physiquement, c’est le moins que l’on puisse dire dans cette situation. Si son regard me dévorait des yeux, si ses lèvres m’appelaient et si sa façon de me parler me donnait envie de me jeter sur lui, je ne pu que brûler d’envie encore plus à ce moment même où il m’attrape par la taille. Du désordre ? Oui pourquoi pas. Tant que c’est causé par nos folies et nos gestes, je veux bien mettre le bordel dans toutes les pièces de cette maison. Ca ne me dérangerait pas de faire tomber tous les tableaux des murs de déchiqueter le matelas, de jouir dans le sol de la cuisine si tout ce chaos est dû à notre plaisir fusionnel. Il sait si faire le malin. Me prendre par surprise, jouer avec les mots, m’attraper sans que je n’ai aucun autre recours que de l’embrasser. Tout commence déjà à dégringoler dans cette baraque, je vais passer peut-être plusieurs années avec lui à présent et un sourire s’affiche sur mon visage. Je ne regrette pas mon choix. Je sens que c’est des années de désordre qu’il va y avoir entre nous, en bons comme en mauvais, mais ça va me faire un bien fou de sentir la chaleur de cet homme sur mon corps. On dit souvent qu’une rencontre peut changer le cours de notre vie mais lui alors, sera-t-il changer la mienne ? Car pour le moment, sa façon de me tenir, sa façon de me jeter sur son lit, de se foutre de tout ce qui l’entoure à part moi me fait craquer à dix mille. Je ne résiste pas longtemps, je n’ai pas besoin de résister plus longtemps, l’envie est trop forte pour la faire perdurer encore et encore. Nos roulades incessantes sur le matelas montre que nous cherchons à nous défier. Qui sera celui qui dominera l’autre, qui commande, qui a le pouvoir ? J’aime bien quand on a le contrôle sur moi, mais des fois, lorsqu’on me défie, je sais être perspicace. Lorsqu’il se relève alors que je suis encore sur lui, je reste accrochée à son cou et debout, il parvient à me lâcher avec délicatesse et brutalité à la fois. Il enlève son tee-shirt, j’enlève le mien que je venais à peine de mettre. J’aurais mieux fait de l’accueillir directement sur le canapé, mais au moins j’ai pu entendre sa voix, j’ai pu écouter sa façon de parler, j’ai pu voir sa façon de regarder puis j’ai pu jouer quelques minutes avec lui pour lui faire comprendre que j’étais prête à me laisser faire seulement s’il savait s’y prendre. Et pour s’y prendre, oui il le savait. La mécanique de nos coeurs à commencé à tourner. Nos désirs s’est déjà échappé de nos corps pour s’aimanter avec l’autre.
Je pense qu'on est dans une époque ironique. Et l'ironie ça tue la candeur, ça tue la naïveté et ça tue la jeunesse. Je pense que c'est bien de temps en temps d'estimer que c'est blanc ou noir.. ça fait avancer. On fait des rêves. Aujourd'hui on est bien gavés de gris. Et à un moment donné, c'est un peu dur l’ironie. Un jour on s'est aimé et ce jour c'est demain. Un jour viendra, nous aurons des rêves à nouveau. Et le coeur vierge de tout passé nous ouvrirons les yeux sur un nouveau monde.
Le peu de candeur qui émanait de nos corps avant de s’être élancée dans un champs de bataille, a disparu. Il a été poignardé par l’épée de la passion et plus rien ne pourra lui redonner la vie. A part peut-être le regret ou les remords mais je ne pense pas que ce terme soit possible entre nous. Je suis en parfait accord avec ma conscience et ce que je suis en train de faire en ce moment. Nous sommes déjà l’un dans l’autre et mes griffes dans son dos, je ne peux me retenir de gémir toute la fougue qui émane de moi. La délicatesse n’est pas présente et je préfère ça. J’aime quand c’est brutal, quand c’est farouche et déchaîné. La passion monte toujours au point d’exploser. L’explosion qui s’émane de moi et incroyablement bon.
Allongés sur le sol, nous nous regardions toujours avec cette même passion que lorsque je lui est ouvert la porte. J’enlève une mèche de devant ses yeux et lui donne un dernier baiser. Cette fois-ci, il est délicat, goûteux, sensuelle. Je me détache ensuite de lui pour récupérer ses vêtements et m’amuser un peu avec lui. Voyons voir s’il a toujours autant d’endurance après avoir fait l’amour. Je me précipite dans les escaliers et très vite nous nous retrouvions autour de la table de cuisine. La table est toujours le meilleur moyen de fuir quelqu’un.
« Si tu arrives à m’avoir, peut-être que tu auras une récompense. »
Lorsqu’il tente de m’attraper, je monte sur la table pour aller de l’autre côté. Il voulait du désordre, il en aura. Je lui envoie un sourire malicieux pour lui faire comprendre que le jeu est lancé.
Sujet: Re: « SEDUCTION » – feat Alec. Mer 1 Oct - 17:24
Le plaisir est partout, il est omniprésent. Le plaisir c'est faire naître un orgasme dans toute situation. Alec & Grace
SEDUCTIONE
L'alchimie ne se crée pas, c'est elle qui nous crée. Deux êtres attirés indéniablement l'un par l'autre. Le destin, dans ses grands rouages, a fait que deux personnes comme nous puissent avoir besoin l'une de l'autre, et lors d'une rencontre, rend le tout beaucoup plus intéressant. Comme une histoire que l'on ne finit pas, comme un gâteau qu'on ne garde pour le lendemain. Quelque chose que l'on veut encore et encore, sans fin, mais à doses raisonnables. Je ne sais pas si la raison fera parti de notre quotidien mais cette nouvelle colocation, alliance, ne me déplaît pas du tout. Cependant, il ne m'aura pas fallu beaucoup de temps pour avoir ce que nous désirons, au fond, tous les deux depuis le début, depuis que cette histoire a débuté nous savions tout deux comment elle allait se terminer. Mais, dans la réalité des choses, l'histoire, la nôtre, ne fait que commencer. Nos corps se trouvent rapidement, j'entame la marche d'un pas sûr et affirmé. Dominant la danse et lui donnant une vitesse, un rythme. Elle y rajoute sa fougue, son envie confinée depuis que l'on s'est vu. Mon regard glisse sur son corps lorsque rapidement nous sommes l'un contre l'autre. Ces courbes passent sous mes mains et nos corps vont rapidement finir par s'unir l'un à l'autre, il faut calmer cette pulsion sexuelle qui nous habite tout deux et dont nous sommes les causes. Aucun autre facteur autre que nous n'est à prendre en compte, il n'y a rien qui nous donne envie de nous lâcher comme des bêtes pour le seul plaisir charnel. Le fait est, aussi, que cette nouvelle colocation me va à ravir. Grace ressemble beaucoup à une autre brune que j'ai dans le cœur, une brune qui m'a fait du mal et qui le paiera bientôt, d'une manière ou d'une autre, on ne blesse pas un italien comme moi sans en payer les conséquences. Mes lèvres quittèrent les siennes après un baiser doux, sensuel, presque romantique et emplie d'amour, mais cet un tout autre amour qui nous lie, dès à présent. Le sexe est quelque chose qui nous habite, l'envie d'une personne aussi forte prévoit que la relation que nous allons avoir le sera tout autant, c'est quelque chose d'indéniable, toute personne vivant la même osmose en dirait la même chose. Il suffit simplement d'attendre.. ou pas. Grace n'est pas une fille qui se contente de tirer son coup et d'aller retourner à ses occupations à priori. De plus, j'ai bien l'impression que je suis devenu son occupation de la journée, alors en attendant que mes cartons soient livrés ici, je n'ai qu'à m'occuper d'elle autant qu'elle veut s'occuper du 'nous' que l'on vient tout bonnement de créer. Je ne sais pas où cette relation va nous mener, mais, j'ai un arrière goût, satisfaisant, de vengeance accomplie sur la langue. Bien que la vengeance est quelque chose qui ne me caractérise pas, pour le moment je m'en satisfais, même si dans quelques heures ça aura l'effet d'une démangeaison dont aucune caresse, aucune griffe ne pourrait tarir. Il suffit de ne plus y penser et penser tout simplement à autre chose pour oublier cette démangeaison, et Grace est une fille qui va surement occuper quelque peu mes pensées à partir d'aujourd'hui. D'ailleurs, elle me quitte rapidement, prenant mes affaires à son passage, ne me laissant que mon boxer sur le sol que je m'empresse de remettre, pour ne pas paraître 'froid' devant ces yeux 'innocents' elle pourrait en avoir encore envie et moi aussi. Plus important, lorsque je la vois courir, je vois accrocher à mes habits un collier. Un simple collier qui m'appartient mais qui à son importance, son histoire. « Grace, attends ! Descends de là ! » dis-je alors que la demoiselle ne saute sur la table que je pousse de la hanche pour qu'elle ne puisse pas y marcher longtemps. Malheureusement je ne réussis qu'à faire tomber deux des quatre chaises positionnés dessus. Ce qui a le don de me faire rire, où du moins, nous maintenant. Elle m'échappe et je cours après elle dans le salon, comme de bons enfants, j'en oublierais presque le collier qui m'intéresse tant. « Fais attention, tu vas te faire mal ! » Dis-je alors que je prends un des coussins du canapé et lui balance dans le dos, puis, un deuxième vers les jambes, mais pas assez pour la faire glisser sur le sol. Au final, j'ouvre la terrasse et en sort, sachant pertinemment qu'elle va y venir, une fois la demoiselle sur la terrasse avec moi, je lui souris et ferme une des portes par laquelle elle est passé tout en gardant la mienne presque fermée de sorte qu'elle ne puisse pas avoir le temps de partir. Une fois cela fait, je saute par-dessus les deux chaises d'un coup et la bloque en la tenant par la taille. Mes lèvres viennent directement dans son cou tout en la gardant au-dessus du sol et en la plaquant au mur bien évidemment. « Fais attention au collier dans mes affaires, d'accord ? » dis-je d'un ton léger et mystérieux, presque gêné. Avant de la poser contre la table froide de la terrasse et finir par poser mes lèvres sur son ventre doux, tendre et chaud. Tout en murmurant tout en l'assénant de petits bisous, passant même pour le gars tendre et amoureux « Alors, ma récompense ? » dis-je comme un enfant qui attend son cadeau de Noël ou bien d'anniversaire, au choix, tant que je l'ai !
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Sujet: Re: « SEDUCTION » – feat Alec. Ven 3 Oct - 14:47
❝ Les règles sont faites pour être brisées.
• feat. Alec F. M. de Marzio •
Vous connaissez la faim ? Celle qui vous bouffe de l’intérieur et qui ne vous laisse que le goût de l’amertume, celle qui laisse un creux dans le coeur et qui se dépêche de s’enfuir ? On cherche désespérément à remplir notre coeur de désirs, d’amours, d’envies alors qu’en fin de compte, c’est ces choses là qui te dévores à petit feu. Pourquoi personne ne comprend le sens de cette faim ? J’aimerais leur crier « arrêtez ! arrêter d’en prendre, arrêtez de vous goinfrer de ce qui vous empêche de continuer de vivre. » mais je ne peux pas. Moi aussi j’aime tellement ça que j’en perd le sens de mon existence.
Le jeu est quelque chose qui faut savoir perdurer dans le futur. Il ne faut pas perdre cette folie si nous voulons continuer à être heureux car c’est elle qui maintiens la relation que nous entreprenons avec l’autre. S’il n’y a plus de jeu, que reste-t-il de la relation ? Je savais comment rendre le jeu plus divertissant avec Alec. Cela fait seulement quelques heures que nous nous connaissons pourtant j’ai déjà peur de ne plus savoir jouer avec lui, ne plus savoir ou courir pour qu’il me rattrape ni où me cacher pour qu’il me retrouve. Il n’était à présent plus question du jeu entre nous, quelque chose l’inquiétait et cette chose se trouvait entre mes mains sans que je saches ce que c’est. Les chaises tombent, la maison n’a jamais était aussi bordélique, à part lors de mes nuits de folies avec des visages que je ne reverrais sûrement plu ou que j’ai déjà dû oublier. Alec me balance des coussins pour essayer de me retenir plus longtemps afin qu’il puisse me rattraper et récupérer ses affaires. Il m’a tendu un piège. Il m’enferme dans la terrasse, il m’enferme avec lui et il m’enferme littéralement dans l’abysse de la tentation, de l’appétit sexuel, dans la jouissance de deux corps qui se collent. Il place ces mains sur moi et me regarde encore avec ce même regard. Celui qui me dévore complètement et dont je ne peux déjà plus me passer. Une seconde fois je me retrouve contre le mur. Mes jambes s’attaches à lui, il à tout le contrôle sur moi à présent et j’aime ça, quand il peut faire ce qu’il veut de moi. Dans un léger murmure, il me parle d’un fameux collier dont j’aurais possession. J’allais pouvoir prendre le dessus grâce à ce collier.
« J’y ferais attention si tu fais attention à moi. »
Et sans lui laisser le temps de répondre, je place mes mains derrière son cou et l’embrasse. Il me dépose ensuite sur la table qui me donne encore plus de frissons à cause du froid qui vient se poser sur ma chair, mes jambes dénudées. Il se glisse alors vers le bas de mon ventre, cet acte me fait relever la tête, je ferme les yeux et le laisse me donner du plaisir. Il a prit à la lettre ma remarque et je jubile maintenant de son attention donnée. Il revient poser ses lèvres dans mon cou, derrière mon oreille, il me mord doucement le lobe, et replace sa bouche sur la mienne. Mmh, je ne peux pas me lasser de cette bouche là.
« Ce collier est si important que ça ? »
Les choses peuvent avoir beaucoup de valeur pour les autres. Ca dépend de qui te l’as offert et non seulement le prix qu’il a coûté. Pour ma part, tout ce qu’à pu m’offrir Jack, je le garde précieusement même si cela n’est pas forcément quelque chose de magnifique. Des bouquins que je lis d’une traite, une bague qui ne quitte pas mon doigt, une écharpe que je porte tout l’hivers. Rien de très significatifs, pourtant ils sont si important pour moi. Je me dis qu’il a pensé à moi. Il marchait, il s’est arrêté sur ces objets et il s’est dit « tiens, je vais faire plaisir à Grace » et c’est tout ce qui m’importe. Qu’il est pensé à me faire plaisir. C’est la seule chose qui risque d’être éternel, ces cadeaux. Ils seront toujours là eux, tandis que lui, il peut disparaître du jour au lendemain sans que je ne le sache. J’ai toujours peu qu’il ne soit plus là, qu’il ne me prévienne pas, qu’il s’enfuit loin ou même tout simplement, qu’il trouve une fille à aimer autre que moi, si compliqué.
« C’est qui la personne qui te l’as offert ? »
Normalement, les gens évites de demander ce genre de chose, ils n’osent pas s’immiscer dans la vie des autres mais je trouve que c’est le meilleur moyen de se rapprocher d’une personne, par la confiance, par le fait qu’on se confie à une autre, il y a un lien qui se forme rapidement de cette manière et j’ai l’impression que c’est ce qu’il pouvait se passer avec Alec.
1 2 3 tu es le roi 4 5 6 je suis le vice
Le tourbillon qui est en train de se former entre Alec et moi commence à s’agrandir de plus en plus vite, prêt à devenir un trou noir dont nous pourrions nous jeter.
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