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everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie

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MessageSujet: everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie EmptyDim 8 Sep - 15:20



“ We can play it safe, or play it cool.
Follow the leader, or make up all the rules, whatever you want.
The choice is yours. So choose. ”


Mackenzie fermait les yeux, elle se laissait porter par musique. Une musique énergique, enivrante qui lui permettait de planer encore plus qu’à l’ordinaire. Accoudée au bar elle tapait les mesures du morceau avec le bout de ses ongles tout en agitant la tête de haut en bas. L’australienne planait complètement, elle volait presque. L’alcool s’infiltrait dans ses veines, grimpait jusqu’à son cerveau et lui faisait littéralement perdre la tête. Elle se sentait bien, elle se sentait plus vivante que jamais. Elle contenait une boule d’énergie inépuisable à l’intérieur d’elle, elle n’avait qu’une envie : profiter de cette soirée comme s’il s’agissait de la dernière de sa vie, ne s’arrêter que lorsque le soleil pointerait le bout de son nez derrière le Golden Gate. Les cocktails colorés défilaient devant ses yeux azurs, elle buvait et recommandait un nouveau verre à mesure qu’ils se vidaient. Mackenzie avait ce vilain défaut parfois contraignant qui consistait à ne pas savoir se fixer de limiter. S’arrêter de boire lorsqu’elle était lancée relevait de l’exploit. Elle était au Etats-Unis depuis quelques semaines déjà et s’était sa première soirée toute seule sans ses deux grands frères. Jake et Garrett avaient eu d’autres projets pour la soirée et l’avaient donc laissé toute seule. Elle avait fait les cent pas dans son appartement avait ouvert des bouquins qu’elle avait refermé aussitôt. Elle avait même tenté d’apprendre un morceau de piano avant de lâcher l’affaire, sans Garrett pour l’épauler ses mélodies sonnaient faux. Il faisait déjà nuit noire lorsqu’elle s’était décidée à sortir, à expérimenter les nuits californiennes. Elle connaissait les soirées mouvementées de Sydney, et les raves party de la capitales française, mais rien des Etats-Unis. Jamais elle n’aurait pensé y mettre les pieds un jour, ses parents ne roulaient pas sur l’or et elle savait que c’était une véritable opportunité qui s’offrait à elle aujourd’hui. Berkeley était un rêve qu’elle allait avoir la chance de vivre et ce en partie grâce à son frère Garrett. Le jeune homme d’un an son ainé avait remporté quelques années plus tôt la version anglaise de X-Factor, de musicien inconnu il avait acquis le statut de star planétaire. Ses albums se vendaient comme des petits pains lui assurant un certain confort financier qu’il avait décidé de partager avec les siens. Désormais les trois Fitzgerald étaient réunis ici, à San Francisco, l’avenir à portée de main, un futur qui s’annonçait parfait, une année scolaire qui s’annonçait haute en couleurs. Mackenzie avait revêtue l’une de ses plus jolie robe pour cette soirée un peu spéciale, noire, un brin sexy tout en restant élégante. A ses pieds elle portait des escarpins vernis qui mettaient en valeur ses jambes fuselées. Ses pupilles bleues étaient rehaussées par un maquillage soigné et sa longue crinière blonde retombait sur ses fines épaules en une somptueuse cascade travaillée. Mackenzie qui avait l’habitude d’être naturelle et de ne pas user des artifices se révélait être ce soir une véritable déesse, un visage angélique et un corps à faire se damner les hommes qui aurait le malheur de la détailler. Marchant au hasard dans les rues de San Francisco elle était tombée totalement par hasard sur ce club, qui disait clubs disait alcool, elle n’avait pas hésité une seule seconde avant d’y entrer. Elle était là depuis une heure, peut être deux, et était déjà complètement ivre. L’alcool lui réussissait plus bien, elle était toujours aussi mignonne bien qu’un peu plus détendue et extravertie. Elle avait rencontré une bonne dizaine de personnes, elle avait ri, s’était faite offrir des verres, avait dansé comme une folle sur la piste. Elle était déchainée, tellement qu’elle se surprenait à avoir envie de coller ses lèvres sur celles de quelqu’un d’autre. Elle regardait avec plus ou moins de discrétion les hommes qui déambulait dans le bar. Doucement elle quittait son siège et menaçait à tout moment de tomber par terre, l’alcool troublait son équilibre. Déjà maladroite en temps normal, l’Australienne était un danger public une fois ivre. Elle ne pouvait s’empêcher de rire tout en retirant ses escarpins, préférant les tenir en main plutôt que de continuer de souffrir. Elle avait mal aux pieds, et elle se demandait comment faisait les autres filles pour endurer une telle souffrance. Avançant dans le noir, elle se raccrochait aux personnes qui passaient à coté d’elle, certain lui murmurait quelques compliments déplacés, d’autre lui hurlait qu’elle était complètement bourrée au point de ne plus savoir mettre un pied devant l’autre. Mais elle ne les entendait pas, elle était sur une autre planète, dans une autre dimension. C’était la dimension de la vodka pomme et des Tequila Sunrise et elle régnait sur tous les verres. Encore quelques pas, et elle fonçait en plein dans une nouvelle personne. Elle redressait doucement la tête vers le visage de l’homme en question, elle était désolée. D’autant que sans le vouloir elle avait renversé son verre sur sa chemise désormais trempée et collante d’alcool. « Oups ! c’est pas de ma faute. Je suis Cendrillon. » articulait t’elle difficilement en plongeant ses pupilles azurs dans les yeux du jeune homme. Elle balançait l’une de ses chaussures un peu plus loin pour rendre la théorie de Cendrillon plus crédible. Elle ne se rendait pas compte du ridicule de la situation ou de comment elle allait galèrer à retrouver le précieux escarpin quand il serait temps de partir. A vrai dire, elle était hypnotisé par la beauté de ce mystérieux inconnu. Ni une, ni deux, sans même prendre une seconde de réflexion elle passait ses mains autour de son cou, avant de lui sauter littéralement dessus. Elle posait ses lèvres contre les siennes et caressait délicatement sa joue. Une impulsion, une simple envie, elle l’ignorait mais ça faisait un bien fou de lâcher prise de la sorte. Détachant ses lèvres des siennes, elle n’attendait même pas sa réaction et éclatait de rire. Elle était incroyablement attachante, et elle était bien contente que ses frangins ne soient pas là pour voir cette scène qui consistait à embrasser le premier homme venu. Mackenzie qui virait trainée, la blague du siècle. Madame avait toujours préféré la compagnie de ses bouquins à celle des hommes. « T’es beau ! pourquoi je t’ai pas vu avant ? » le questionnait elle, avant de réfléchir. « Haaa mais c’est parce que je viens d’arriver en Californie, donc je ne connais personne c’est logique. » Elle riait une nouvelle fois, Mackenzie était horriblement bavarde en temps normal, et il s’avérait que ceci était encore pire une fois que la belle avait de l’alcool dans le sang. « Viens on fait un jeu, si tu m’offres un verre je te dis mon prénom. » proposait t’elle en lui lançant un petit clin d’oeil. Elle ne lui avait pas laissé l’occasion de placer la moindre parole et il devait sans doute la prendre pour une folle, ou au pire pour une fille qui embrassait des hommes afin d’avoir des verres gratuits. Elle jouait, elle ne contrôlait plus rien, elle ne pensait même pas au réveil difficile qu’elle allait devoir vivre le lendemain. « Mais ne crois pas que je te drague hein ! C’est pas du tout le cas. Tu veux que je me taise ? » finissait t’elle par dire en affichant une mine boudeuse. Elle croisait les bras attendant une réaction, elle plissait les yeux tentant de distinguer la chaussure qu’elle avait envoyé valser quelques minutes plus tôt, en vain. Il faisait trop sombre, il y avait trop de monde. « Sinon on oublie le verre, tu accepterais de me porter jusqu’à chez moi ? J’ai pas envie de me prendre un morceau de verre dans le pied. Je voulais te faire une blague, elle tombe à l’eau. ». Elle tapotait l’épaule du jeune homme avec l’escarpin qui avait heureusement survécu, la soirée s’annonçait d’ores et déjà mémorable. Il venait de tomber sur l’ouragan australien, il n’était pas prêt de l’oublier.
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MessageSujet: Re: everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie EmptyJeu 12 Sep - 23:09

Et voilà que je trainais encore dans les bars. Comme chaque fois, j'avais une foutue bonne raison. Même si j'avais pris la bonne résolution de limiter ma consommation d'alcool ce soir. Après cet été pour le moins désastreux, je préférais encore ne pas finir ivre mort dans une cellule de dégrisement. La dernière fois que cela m'était arrivé, mon père n'avait pas été au courant, tout ça parce que je n'étais pas la personne bourrée dans l'histoire, mais j'avais fait quelques soirées à ne plus me souvenir comment j'étais rentré chez moi. Pas que je sois fier de ce comportement, mais tout ce qui s'était produit ces derniers temps m'avait fait perdre le contrôle de mes nerfs. J'avais fait un léger retour en arrière, reprenant mes mauvaises habitudes de lorsque je venais juste d'arriver en Californie. Mais c'était deux ans avant et à cette époque j'étais plus ou moins en déprime. Il y avait de quoi, je venais de perdre mon jumeau et mon père n'arrivait pas à comprendre que je sois triste de ne plus avoir de frère, comme si nous avions été interchangeable et que du moment qu'il y en avait un sur les deux pour reprendre la firme familiale, tout allait bien... Et oui, mon père n'avait pas trop la fibre paternel et cela me mettait légèrement hors de moi quand j'y pensais, ce qui me poussait inévitablement à boire jusqu'à oublier et à subir un mal de crâne le lendemain matin. Comportement irresponsable s'il en est, je suis bien d'accord. Mais cela me faisait tellement de bien d'oublier des périodes entières de ma vie à cette époque. Et cette année n'avait pas été de tout repos, surtout ces derniers mois, avec ce meurtre, et Bony qui avait été agressée. Elle ne vivait vraiment pas bien la situation, et c'était un euphémisme. Et j'étais perdu, je ne savais pas quoi faire pour que tout s'arrange pour elle alors je laissais faire en essayant d'être là pour elle au maximum. Mais dès que j'étais seul, je déséspérais de trouver la solution ou la personne qui lui donnerait envie de se battre. Alors je continuais à chercher pour ne pas la laisser toute seule. Elle avait besoin d'aide, besoin de moi. Comme j'avais eu besoin d'elle au moment où je l'avais retrouver. D'ailleurs c'était sans doute parce que j'allais si mal qu'elle s'était autorisée à tirer une croix sur tous les actes horribles que j'avais pu commettre envers sa personne durant mon enfance et mon adolescence. Pourtant, elle aurait pu m'en vouloir pendant des années et je n'aurais rien trouvé à redire puisqu'elle avait d'excellentes raisons. Mais j'allais si mal qu'elle avait choisit de m'aider à surmonter la mort de Cam' et la trahison de mon père. Remarque, elle avait eu des années pour se faire à l'idée que son géniteur n'était qu'un abruti, après tout, il n'avait jamais rien fait pour empêcher les jumeaux diaboliques de rendre sa vie infernale. Mais ces pensées allaient finir par m'entrainer vers une bouteille pleine de vodka ou d'un autre alcool fort, bouteille qui risquait de se faire vider ensuite. Il fallait que je reprenne le contrôle de cette pulsion. Je m'étais un peu trop laissé allé cet été. Bien sûr, j'avais l'habitude de faire la fête et de boire plus que de raisonnable, mais d'une, je tenais extrêment bien l'alcool et de deux, s'amuser avec mes amis de confrérie n'avait rien à voir avec une soirée dans un bar. Et puis, quand j'étais d'une humeur plutôt noire, il valait mieux éloigner de moi tout boisson alcoolisée, sinon, je finissais rond comme une queue de pelle selon l'expression populaire. Et je n'aimais pas me voir ainsi. Il fallait que j'oriente mes pensées vers une autre direction. Je restais assis au bar, mais me tournais pour regarder toutes ces filles qui se trémoussaient sur la piste de danse. J'irais sans doute danser, plus tard, et je me trouverais une fille ravissante prête pour un coup d'un soir. En général, et sans me vanter, peu de filles me résistaient. Et je les multipliais depuis qu'Ayane m'avait abandonné. Enfin, de toute façon, nous n'avions pas été assez courageux ni l'un ni l'autre pour avouer nos sentiments. Nous étions dans une impasse et son départ avait mis un terme définitif à ce qui n'avait jamais commencé entre nous. Et depuis qu'elle était partie, j'avais repris mes vieilles habitudes, celles que j'avais abandonnées quand je m'étais cru amoureux. Et non, ce sentiment ne ferait sans doute jamais parti de mon panel d'émotion. Tant pis... De toute façon, il faudrait mieux que je ne me marie jamais, pour ne pas avoir à faire d'enfant. Je ne serais jamais un bon père, surtout avec le modèle paternel que je me traine... Et puis, une famille, cela ne m'avait jamais fait envie. Des mômes et une femme c'était autant d'entrave à une vie débridée et endiablée. J'allais entrée dans ma troisième année de droit, avoir vingt-et-un ans, et je n'avais aucune envie de me ranger dans une case. Et je ne le ferais sans doute pas avant longtemps.
Mais plutôt que de rester ici, à attendre qu'une belle jeune femme décide de venir m'embrasser -chose qui m'arrivait bien plus souvent qu'on pourrait le croire, à ma grande surprise- je décidais d'aller danser. Je me sentais plus d'humeur festive dès que je me trouvais au milieu de personnes enjouées et qui bougeaient au rythme d'une musique. N'ayant pas bu trop, j'étais conscient de tout ce qui se passait autour de moi, je voyais les filles qui se chuchotaient des mots à l'oreille en me fixant, je voyais aussi quelques couples qui dansaient en amoureux, et quantités d'hommes et de femmes qui se laissait perdre dans le rythme de leurs mouvements. Toutes ces choses que je ne voyais pas dès que j'avais trop bu, ce qui était souvent le cas quand on sortait avec les Omégas. Après quelqes dizaines de minutes, je décidais de retourner au bar, au moins pour boire un raffraichissement. Il faisait vraiment chaud au milieu de cette foule.
Soudain, je fus percutée par une jeune femme qui ne semblait pas vraiment dans son état normal. Elle renversa l'intégralité de son verre sur ma chemise, un bout de tissu à carreau très basique que je n'avais pas payé trop cher et auquel je ne tenais pas tant que ça. Heureusement pour la jeune fille en question parce que si cet incident s'était produit sur une de mes chemises en soie, je n'étais pas sûr de répondre de ce que j'aurais pu faire. Mais je passais outre, d'autant qu'elle tenait un discours complètement décousue. J'avais à peine le temps de saisir ce qu'elle me disait qu'elle changeait déjà de sujet de conversation. Et je ne compris sa blague qu'après avoir du réfléchir quelques instants : elle venait de jeter sa chaussure, elle n'en avait plus qu'une, comme la princesse Cendrillon. Whaou... Elle devait avoir bu pendant des heures pour arriver à ce stade de bêtise. Au moins, même bourrée, elle avait bon gout puisqu'elle me trouvait beau. Oui, l'égo masculin se satisfait de peu de chose, pensais-je en souriant. "Toi aussi t'es belle, je ne t'avais jamais vu avant, mais si tu dis que tu viens d'arriver, c'est normal alors." lui dis-je avec un sourire charmeur avant d'être surpris par son élan d'affection. Quand je dis que toutes les filles ne peuvent pas résister à mon charme, ce n'est pas que de l'arrogance, elles m'embrassent toutes. J'eus une forte envie d'exploser de rire face à cette situation qui me tombait dessus. Décidemment, j'étais un champion pour attirer les cas... Mais je ne pouvais décemment pas laisser cette fille toute seule dans un lieu pareil, à force de se faire payer des verres à coup de chantage pour donner son prénom, elle allait finir à l'hôpital. "Non, tu peux continuer à parler, tu es très amusante". Et bien, cette soirée allait s'avérer mémorable. "Tu as récupérée ta chaussure ? Aller, viens, tu vas boire un verre d'eau glacée, cela t'aidera peut-être à avoir les idées légèrement plus claires." Quoique, j'en doutais fortement, au point où elle en était. Se souvenait-elle seulement de son adresse ? Je lui pris la main pour l'entrainer vers le bar et demander de l'eau au barman. "Est-ce que tu sais au moins où tu habites ?" Sinon, je n'aurais plus qu'à la ramener avec moi. Le barman posa ma commande devant moi. Je lui tendis le verre. "Tiens, bois ça." Je me demandais si elle allait me donner son prénom, vu que je lui avais offert un verre. Mais ce n'était pas de l'alcool alors cela ne comptait sans doute pas à ses yeux.
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MessageSujet: Re: everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie EmptyDim 22 Sep - 18:04



“ We can play it safe, or play it cool.
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The choice is yours. So choose. ”


Mackenzie aimait boire, mais elle regrettait souvent de ne pas tenir l’alcool aussi bien que ses deux grands frères. Certains parvenaient à rester dignes en toutes circonstances tandis qu’elle faisait peine à voir au bout du sixième verre. Sa vue se troublait doucement puis ses jambes décidaient de ne plus la porter, c’était sa petite descente en enfer, sa grande montée d’adrénaline. L’australienne était incapable de se fixer des limites ou de dire « stop », tant qu’il y avait de l’alcool la fête continuait et elle partait du principe qu’une fête se devait de durer le plus longtemps possible. Tout devenait rapidement irréel, elle adorait cette sensation d’être spectatrice du film de sa propre vie. Les gens défilaient devant ses yeux azurs, ils trimbalaient leurs bouteilles déjà bien entamée, c’était de l’enivrement, de l’ivresse qui rendait fou. Elle perdait souvent le contrôle, elle agissait sans prendre la moindre petite seconde de réflexion, c’était de l’amusement et de l’impulsivité. Elle n’avait qu’une seule vie et l’intention d’en profiter à fond. Elle allait tellement bien en ce moment parce que pour une fois, la chance était vraiment de son coté. Elle était comblée sur tous les plans, autant avec ses études qu’avec ses proches, il lui manquait l’amour peut-être mais elle n’en avait jamais fait une priorité dans sa vie. Bien évidemment, la grande rêveuse qu’elle était espérait encore la venue d’un prince charmant mais elle ne se faisait pas d’illusions, dans la vraie vie les chevaux blancs et les citrouilles qui deviennent des carrosses c’est vraiment très rare. Elle était une cendrillon des temps modernes et elle courait tout droit vers la déception sans même s’en apercevoir, alors elle agissait comme une idiote, parce qu’elle était ivre d’une part et parce qu’elle voulait s’amuser avec le karma d’autre part. Lorsque ce type inconnu au bataillon était passé devant son viseur elle avait de suite accroché. Il dégageait un certain charisme et il lui paraissait sociable. Trois minutes plus tard elle le percutait de plein fouet avant de s’accaparer ses lèvres. Cette partie du plan n’était pas préméditée, elle avait obéit à ses pulsions, son envie du moment. Elle n’agissait pas de la sorte en temps normal, elle n’avait d’ailleurs rien d’une fille facile mais le bonheur qu’elle contentait en elle se devait d’être partagé. Elle imaginait d’ores et déjà la mine décomposée de Jake s’il venait à découvrir l’existence de cette soirée, il allait lui faire la morale en bon grand frère qui se respecte, peut-être même la priverait t’il de sorties, houuuu elle en tremblait déjà. L’inconvénient d’être une fille et d’avoir deux grands frères c’était ça, l’étouffement, la sur-protection. Jake et Garrett pouvaient se montrer très envahissants, ou être sur son dos. Ils voulaient bien faire c’était certain mais parfois ils s’y prenaient vraiment mal. Elle n’était plus une enfant, elle devait apprendre à tomber et à se relever seule. La vie était une aventure risquée et même si tout n’était pas tout rose, elle avait envie d’y croire. Qui après tout viendrait s’en prendre à elle, Mackenzie fragile et délicate avec ses deux yeux de poupée, on la protégeait bien plus qu’on ne la torturait. Elle venait à peine de détacher ses lèvres des siennes qu’elle observait avec mécontentement son tee-shirt recouvert de vodka-pomme. Elle tapotait maladroitement le tissu du bout des doigts, en plus d’être beau l’inconnu était bien musclé. Elle esquissait un mince sourire en relevant le visage vers lui. « Si j’étais toi je me mettrais torse-nu tant qu’à faire. » lui lançait t’elle un brin espiègle. Son haut avait grand besoin d’un aller simple vers une machine à laver, et ce en urgence. A défaut d’en avoir une sous le coude, il ferait bien de se désaper pour le plus grand plaisir des yeux, l’assemblée n’y verrait aucune opposition. L’inconnu la complimentait alors et elle se mit à ricaner comme une idiote, déjà pas une lumière avec le sexe opposé en temps normal, Mackenzie s’avérait être ridiculement ridicule dès lors que l’alcool se substituait à son sang. Elle avait envoyé l’une de ses chaussures valser à l’autre bout de la pièce, quelque part entre les gens qui dansaient, quelque part où elle ne la retrouverait pas. « beau et gentil en plus, j’ai gagné ma soirée ! et si tu me retrouves ma chaussure tu auras l’option prince charmant en prime » finissait t’elle par dire en tapant dans les mains avec entrain. Elle levait les yeux vers les lumières de la boîte avant de se rendre compte qu’elle était vraiment dans un piteux état, l’alcool et ses effets vinrent subitement la frapper de plein fouet, son regard vitreux et son sourire figé annonçaient clairement la couleur. Il ne valait mieux pas qu’elle souffle dans un ballon, car son taux d’alcool devait être incroyablement haut. Elle prit une courte inspiration, elle entendait à peine les paroles de l’inconnu qui embrassait au passage très bien. Ni une, ni deux il l’attrapait par la main et la trainait de force vers le bar du club. Reprenant ses esprits elle s’imaginait déjà ingurgiter un énième cocktail trop sucré. Elle déposait le plus naturellement du monde son unique chaussure sur le comptoir avant de se hisser non sans mal sur l’un des tabourets trop hauts. Posant sa tête sur sa main elle observait Maël avec de grands yeux délicieux, puis elle revenait sur ses dernières paroles. Il avait osé dire « grand verre d’eau » la sacrilège. Elle affichait un mince rictus sur le bord des lèvres, puis éclatait de rire. « Sauf que je ne bois pas d’eau. Je ne bois que des choses qui se terminent par la lettre a- du style, vodka, margarita, tequila, sangria, pina colada … » S’il avait vraiment l’intention de lui faire boire de l’eau il avait intérêt à être bien patient, Mackenzie n’allait pas lâcher l’affaire de sitôt, elle parlait trop, elle pouvait trop et elle ne supportait pas qu’on lui fixe des règles. Elle s’amusait avec sa chaussure sous le regard désapprobateur du barman qui ne semblait pas apprécier qu’une cliente se permette de poser sa chaussure dégueulasse sur son comptoir chromé. Maël l’interrompait une nouvelle fois, il se demandait où elle pouvait bien habiter. Elle haussait les épaules, elle connaissait le chemin pour retourner chez elle certes mais alors l’adresse exacte elle n’en savait rien. Elle était arrivée depuis quelques jours seulement, ses fringues et ses livres étaient encore dans des cartons. « La porte de l’immeuble est rouge, et ça doit être à 20 minutes d’ici à pied. Elle est nulle ta question ! ». Elle affichait une moue boudeuse, ne pas avoir le dernier mot lui déplaisait fortement. Le barman déposa alors un verre d’eau devant elle. Elle observa le verre curieusement comme s’il s’agissait d’un objet non identifié et trempa son index dedans, rapidement elle en arrivait à la conclusion que c’était froid et donc qu’elle n’y toucherait pas. « Dis moi, tu t’appelles comment ? Parce que tu as une tête à t’appeler Garrett comme mon frère. Ce serait drôle ça ! » Elle affichait un délicat sourire et fronçait les sourcils en essayant de deviner son prénom en vain. Du revers de la main elle repoussait le verre glacé un peu plus loin. Mackenzie se laissait bercer par la musique, les rythmes saccadés faisaient bourdonner ses oreilles, elle se sentait plus vivante que jamais.
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MessageSujet: Re: everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie EmptyDim 29 Sep - 21:10

J'imaginais assez bien ce qui se passait dans la tête de ma jeune femme. Cet enivrement que j'avais vécu tant de fois. Et j'avais commencé très jeune à boire. J'avais pris ma première cuite bien avant d'entrer à la fac, ce qui me donnais une longueur d'avance sur certaines autres personnes. Mais aussi l'envie de rester maitre de moi. Combien de fois étais-je rentré complètement ivre mort avec une fille, sans me rappeler le lendemain ce que nous avions bien pu faire. Et puis, le pire, à mes yeux, : ne pas me souvenir du prénom de la demoiselle. C'était une marque d'irrespect tellement grossière à mes yeux que, depuis, j'avais toujours fait en sorte de ne pas trop boire.
Bien entendu, il y avait aussi les soirées exceptionnelles : celle où mon père avait fait tellement fort que je n'avais qu'une envie : me bourrer pour oublier. Et oui, déjà si jeune, et pourtant désabusé par la vie. Pourtant, je faisais parti des plus riches, des plus beaux, des plus charismatiques, et j'en passe. Je devrais, en théorie, avoir la vie parfaite, celle dont tout le monde rêve. Mais ce n'était pas mon cas, et je ne le regrettais pas pour autant. Ce que j'avais vécu, ce que je vivais encore, faisait de moi une personne bien meilleure que celle que j'aurais pu être si j'étais resté un simple fils à papa. Tout ça pour dire que je savais pertinemment ce que la demoiselle face à moi ressentait. Elle se voyait agir comme au travers d'un mirroir, n'étant plus vraiment consciente de ses actes, mais toutefois assez pour bouger au milieu d'une foule et trouver quelqu'un sur qui jeter son dévolu. Le genre de fille que je me débrouillais très bien pour ramener chez moi. Pourquoi s'embêter à chercher à séduire une jeune femme, quand celles qui étaient ivre tombaient directement dans mes bras ? J'étais un vrai con à une époque. Et je regrettais toutes ces choses. Mais je ne pouvais pas les changer, alors autant essayer de tout faire pour que cette demoiselle rentre chez elle sans encombre. C'était l'idée que j'avais alors qu'elle venait de m'embrasser. Mais dans l'état où elle était, je doutais qu'elle soit en mesure de m'indiquer la direction de son lieu d'habitation. D'autant plus qu'elle était bien plus préocuppée par la vodka qui venait subitement de se poser sur mon tee-shirt. "Non, ce serait embêtant que toutes les filles viennent se jeter sur moi, tu devrais alors partager. Je préfère garder mon physique secret." Bien entendu, je pouvais dire tout ce que je voulais, elle ne s'en souviendrait pas. Et puis, à la façon dont elle s'était jetée sur moi, je ne doutais pas que d'autres feraient la même chose. Et je préférais éviter ça. Et puis, je ne voulais pas me faire virer de la boite pour avoir enlevé l'un de mes vêtements. Plutôt que me désapper, je préférais écouter les belles paroles de cette jolie blonde, les compliments sont tous bons à prendre après tout, mêmes ceux qui n'ont pas vraiment de valeur parce que leur auteur est complètement déchirée. "Alors, euh... Je pense que tu vas pouvoir faire une croix sur ta chaussure. La jeter en plein milieu d'une foule de danseurs dont aucun ne regarde où il pose les pieds n'était pas la meilleure idée qui soit." Enfin, on avait peut-être une chance de la retrouver si on faisait la fermeture de la boite. Il n'y aurait alors plus personne et la chaussure serait alors visible. Mais je ne garantissais pas l'état de ce qu'on retrouverait. Et en plus, j'espérais bien être couché plus tôt que cela. Autant ne pas donner de faux espoir à cette demoiselle.
Toutefois, vu de quelle façon elle s'accrochait à son idée de boire encore de l'alcool, je voyais déjà ma nuit se racourcir encore et encore. Je ne pouvais décemment pas la laisser toute seule ici, il y aurait forcément un gars moins scrupuleux que moi qui la ramenerait chez lui, et ce ne serait certainement pas pour jouer aux cartes... Il fallait que je la ramène chez elle. Mais elle ne voulait apparement pas en démordre, elle voulait boire.
Je n'avais pas de talent persuasif connu, mais je pensais que convaincre quelqu'un sous l'emprise de l'alcool serait aisé. Que nenni... "Tu pourras boire un verre d'une boisson se terminant en a si tu fait une pause maintenant. Sinon tu vas finir à l'hôpital pour un lavage d'estomac" Bien sûr j'exagérais un peu, elle n'en était pas encore au coma éthylique, mais je préférais peut-être l'effayer maintenant pour qu'elle évite, dans la suite de la soirée, de finir ivre morte.
Je me rendis compte très rapidemment qu'il serait difficile de faire en sorte qu'elle rentre vivante chez elle, tout ça pour la simple et bonne raison qu'elle ne savait même pas où elle vivait. Elle venait vraiment de débarquer ici, au point qu'elle n'avait même pas pris la peine de mémoriser son adresse. "C'est pas ma question qu'est nulle, c'est ta réponse lui dis-je en riant, comment tu vas faire pour rentrer chez toi, si tu sais pas où t'habites ?"
Elle me demanda mon prénom. Selon elle j'avais une tête à m'appeler Garett, le nom de son frère. Je connaissais un Garett, qui faisait parti de ma confrérie. Mais de là à ce que ce soit ce Garette son frère, je pense qu'il y avait une marge. Comme elle repoussait le verre d'eau, je décidais d'y aller au chantage, sans avoir l'espoir que cela produise un quelquonque effet sur son envie de boire de l'eau. "Si tu bois ce verre, je te dirais comment je m'appelle".
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MessageSujet: Re: everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie EmptyDim 13 Oct - 19:12



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Perchée sur son tabouret, les deux coudes négligemment posés sur le comptoir, Mackenzie soupirait bruyamment tout en agitant ses pieds nus d’avant en arrière. Le nez en l’air, ses yeux s’égaraient sans le moindre répit d’un bout à l’autre de la pièce. La vision troublée par l’abus d’alcool, elle observait le spectacle qui se jouait devant elle. Bien que spectatrice elle pouvait au moins se vanter d’avoir la meilleure place. Des filles habillées de bouts de tissus microscopiques se pavanaient dans le club qui était devenu leur royaume et toisaient à peu près tout le monde avec leurs regards méprisants. Des pauvres types s’alcoolisaient inlassablement pour trouver le courage de draguer quelqu’un et de ne pas rentrer seuls. C’était désespérant de voir cette jeunesse se détruire à petit feu de la sorte, mais tout le monde ici recherchait la même chose. L’ivresse extatique, se sentir plus vivant que jamais et planer encore et encore au point de pouvoir toucher les étoiles du bout des doigts. La musique se chargeait de recouvrir à la perfection les discussions sans intérêts qui émanaient des bouches des noctambules, demain sera un autre jour. Demain tout le monde redeviendra un inconnu parmi la foule, dans les dernières effluves d’alcool demeurera seulement le souvenir embuée d’une nuit pleine d’intensité. Elle fixait Maël, des centaines de questions existentielles posées sur le bord des lèvres. Comment ce parfait inconnu, cette rencontre fortuite pourrait dans l’avenir faire parti de sa vie ? Comment allait il se débrouiller, lui ou le destin pour changer l’indifférence en amitié. C’était drôle, mais le courant qui circulait entre eux à ce moment lui paraissait indestructible. « C’est injuste. Je dirais même que c’est cruel. Avoir un corps de statue grecque et le garder pour soi. » scandait elle suffisamment fort pour que le son de sa voix parvienne à recouvrir l’entêtante musique qui était diffusée. Elle était ivre, complètement à coté de ses pompes. Les paroles qui sortaient de sa bouche manquaient de plus en plus de sens et d’intérêt et bientôt sa dignité foutrait elle aussi le camp, noyée dans un océan de vodka. Ses yeux étaient rougis par l’abus d’alcool et ses paupières se faisaient de plus en plus lourdes. Mackenzie se mettait à rêver d’un lit de plume et d’une chambre de princesse avec une vue à 360 degrés sur la mer. Sauf que, l’idée d’imaginer des vagues, lui donnait un mal de mer impossible à dissimuler. C’était le revers de la médaille, le revers des excès, elle se sentait vraiment mal. Son corps ne parvenait plus à supporter les excès de la jeune australienne. « Hooooou ça tourne, ça tourne. J’ai l’impression d’être sur un manège qui fait plein de loopings. » ajoutait elle avant de rire comme une imbécile. Il lui parlait encore de la foule et de sa seconde chaussure portée disparue alors elle haussait les épaules. Elle s’en moquait de cette chaussure, de toute façon elle n’aimait pas les talons hauts, ça lui faisait mal aux pieds et elle se retrouvait toujours avec des ampoules. La gorge sèche et les pupilles vitreuses, elle examinait avec un intérêt grandissant les bouteilles rangées derrière le barman. Alignées sur des étagères transparentes et illuminées de néons bleus, le décor avait tout d’une bibliothèque d’alcool. Elle se demandait si les bouteilles étaient rangées par ordre alphabétique comme les livres, où si il y avait une autre logique qu’elle ignorait. « vodka, tequila, margaritaaaa. » chantonnait t’elle, tandis que Maël se donnait un mal fou à la faire redescendre sur Terre. L’Oméga voulait négocier, faire une pause maintenant et boire plus tard. « Et comment tu veux que je fasse une pause ? J’ai soif ! Tu es au courant que si on ne bois pas on meurs, on se dessèche. C’est exactement comme les plantes sur ton balcon. Si tu cesses de les arroser elles crèvent. » Mackenzie ivre se lançait dans la philosophie, démontrant par A+B à Maël qu’elle devait boire, et de préférence quelque chose finissant par A, et ce sous peine de décéder d’une mort lente, douloureuse et bruyante. Néanmoins l’Oméga continuait sur sa lancée et utilisait des mots violents. - lavage d’estomac.- rien que l’idée l’a répugnait, lui donnait la nausée. Elle imaginait déjà une armée de médecins recouvrir son corps de tubes en plastiques et éponger tout l’alcool qu’elle avait dans le bide. C’était immonde. « Non, non, j’irais pas dans un hôpital. Hors de question. » râlait elle en croisant ses bras fins autour de sa poitrine tout en faisant non de la tête. Malgré tout, elle se demandait encore comment elle allait faire pour rentrer jusqu’à chez elle, à cet instant elle en était bien incapable. Déjà pas fichu de mettre un pied devant l’autre sans risquer de tomber, elle se voyait mal parcourir la ville noire et déserte les pieds nus et l’alcool émanant de chaque parcelles de sa peau. « Je resterais dormir ici et demain je me souviendrais de mon adresse. Ou alors, j’appelle mes deux frères pour qu’ils viennent me chercher. » répondait t’elle au tac au tac. Elle ne parvenait toujours pas à deviner le prénom de l’Oméga face à elle, avant aujourd’hui, elle ne l’avait d’ailleurs jamais vu. Il insistait pour qu’elle boive ce verre d’eau, sans ça il refuserait catégoriquement de lui dire son prénom. C’était du chantage manifeste, de la manipulation de personnes faibles et trop alcoolisées pour se défendre. Si Maël avait semblé avoir tout l’attirail du prince charmant à un moment donné, tout ceci venait de s’envoler. Il regagnait la ligue des méchants en un claquement de doigts. « Je vais le boire, et si je me nois dedans ce sera de ta faute. » sifflait elle avant de tremper ses lèvres dans l’eau glacée. Mon dieu que c’était insipide, incolore, inodore; malgré tout ça passait nettement mieux que la vodka pomme, ça ne lui brulait pas la trachée. « Ton prénom alors ? » le questionnait t’elle en hissant le verre parfaitement vide devant son visage. Ils étaient presque quittes, elle avait rempli sa part du contrat.
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MessageSujet: Re: everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie EmptyLun 21 Oct - 19:07

Je devais sans doute avoir la tête de l'emploi. J'étais apparement régulièrement celui qui se retrouvait avec les jolies filles totalement bourrées et infichues de faire deux pas sans tomber. Et j'étais trops gentil pour passer mon chemin. Je savais plus ou moins ce que ressentait ces demoiselles. Même si elles étaient euphoriques sur le moment, elles allaient vite déchanter quand elles auraient évacué l'alcool. Et pas de doute qu'un gars bien moins gentil que moi n'aurait pas tardé pour abuser des filles encore sur leur nuage. Pas de doute, l'alpha allait se retrouver dans une situation désagréable. Simplement, elle avait trop bu pour le comprendre et faire ce qu'il fallait pour l'éviter.
J'avais fini en cellule de dégrisement une fois, juste pour tenir compagnie à une gamma complètement défoncée. Je ne voulais pas qu'elle reste seule. Voilà à quel point je pouvais pousser la gentillesse. Et j'allais faire de même ce soir. Tout en espérant que la demoiselle en face de moi saurait comment rentrer chez elle. Me taper vingt minutes de marches pour ses beaux yeux ne me dérangerait pas. Mais autant ne pas tourner en rond. D'autant plus qu'elle n'avait désormais plus de chaussure : elle avait eut une magnifique idée en les lançant, jouant un remake de Cendrillon.
Elle ne stoppait pas ses idées selon lesquelles je devrais me déshabiller devant tout le monde. Sur le principe, pourquoi pas. Mais j'avais passé une partie de la soirée à repousser les approches trops insistantes d'autres filles et je ne voulais pas me faire sauter dessus pour ma plastique. Surtout que je n'y étais pour rien si j'avais un corps aussi musclé, cela était du au sport que je ne pouvais m'empêcher de faire pour me calmer les nerfs.  « écoute blondinette, je ne vais pas me déshabiller. Donc je suis peut-être un égoïste, mais je tiens à ma vie et ne veux pas voir une horde de jeunes filles me poursuivre jusque sur le campus universitaire parce que j'aurais enlevé mon tee-shirt en boite. Mais si on se retrouve tous les deux, tu auras peut-être le droit de regarder » dis-je en souriant.
Quelques filles encore suffisement proche de nous pour entendre ce que l'alpha avait crié me dévisagèrent mais je ne leur prêtais pas attention. Ma mission de sauvetage du jour était toute trouvée. Il ne me restait plus qu'à la rendre beaucoup plus coopérative.
Elle allait m'en vouloir, mais je n'allais certainement pas l'autoriser à boire une seule goute d'alcool ce soir. Elle faisait ce qu'elle voulait, quand elle voulait mais l'état dans lequel elle était actuellement me donnait le droit d'intervenir, au moins pour aujourd'hui. Du moins, je le pensais. D'autant plus qu'elle avait, à ses dires, la tête qui tournait. Au regard du barman je compris qu'il n'avait pas spécialement envie de la voir dégobiller ici. Mais il n'aurait pas le choix si l'alpha ne se contrôlait pas. « Et tu penses que dans cet état tu vas avoir le droit de boire encore de l'alcool ? » Pas en étant sous ma responsabilité en tout cas ajoutais-je en pensée. Pas la peine de le lui dire tout de suite.
Son analogie de la déshydratation aux plantes me fit sourire et je répondis du tac au tac : «Personellement, si j'arrose mes plantes avec de l'alcool, elles ont aussi tendances à mourir. C'est pourquoi elles ont besoin d'eau, comme toi » Mais ce ne fut pas ma blague qui eut raison de la demoiselle face au verre d'eau. Apparement elle n'avait pas spécialement envie d'aller à l'hôpital, ce que je pouvais comprendre. « Ben alors, je ne vois qu'une solution, il faut que tu arrêtes de boire pendant toute la soirée. Sinon je ne garantie pas que tu ne fasses pas un petit passage par l'hôpital » Peut-être que cela la tiendrait éloignée des bouteilles se terminant en A.
Il allait aussi falloir songer à partir. Du moins, je l'aurais bien envisagé si elle avait su me guider jusqu'à chez elle. «  Et tu penses que tes frères vont être ravis de te trouver dans cet état ? Perso, j'ai quand même un doute, même si je ne les connais pas » Etant moi-même un frère et même si Bony était ma grande sœur, je savais que j'aurais toujours cette envie de la protéger et de l'engueuler quand elle dérapait complètement. Mais je le faisais rarement, je la connaissais suffisement. Elle aussi avait ses faiblesses et si je commençais à me braquer chaque fois qu'elle faisait un truc déplaisant, elle finirait par ne plus me montrer la part d'elle qui était vulnérable et je n'aurais plus la possibilié de l'aider...
Je levais les yeux au ciel quand elle parla de se noyer dans un verre d'eau. Elle faisait vraiment des grimaces pour pas grand chose. Mais elle avait raison, elle avait désormais remplie sa part du marché. «  C'est Maël. Et toi ? ».
Je regardais la salle, les danseurs étaient déjà moins nombreux, la nuit filait à toute vitesse et le matin serait bientôt là. Ce n'était pas le problème, j'avais l'habitude de dormir peu, mais j'avais envie de rentrer. Et j'avais cette fille avec moi, qui ne savait même pas où elle habitait.  « ça te dis qu'on rentre ? »
Je ne savais pas encore ce que j'allais faire avec elle, mais je n'allais pas passer toute la nuit ici jusqu'à tant qu'elle ai décuvé et qu'elle se souvienne enfin de son lieu d'habitation.
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MessageSujet: Re: everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie EmptySam 9 Nov - 21:08



“ We can play it safe, or play it cool.
Follow the leader, or make up all the rules, whatever you want.
The choice is yours. So choose. ”


Le monde autour d’elle tournait. Il ne cessait de tourner en rond. Elle avait la sensation d’être en équilibre, d’être quelque part entre le ciel et la terre. C’était le monde enivrant des plaisirs artificiels et alcoolisés. Un bonheur éphémère et suspendu, une mascarade. Ses paupières se fermaient doucement, et elle ignorait par quel miracle elle parvenait à garder encore les yeux ouverts. Elle avait envie de danser jusqu’à l’épuisement, de boire jusqu’au coma, de vivre comme s’il s’agissait de ses dernières heures sur Terre. Cette joie de vivre qu’elle contenait en elle était contagieuse, Mackenzie était une boule de bonheur à elle toute seule, elle avait de l’énergie à revendre et un sourire toujours au rendez-vous. Bruler la vie par les deux bouts le temps d’une soirée, de quelques heures passagères était l’une de ses raisons de vivre. Ne se soucier de rien, ni des actes, ni des mots, encore moins des conséquences. C’était dangereux, mais compréhensible parce que vital pour elle. Maintenant elle tournait à l’eau plate, c’était d’un ridicule affligeant. Elle venait de passer de Cendrillon à la plante verte de Cendrillon qui avait besoin d’être arrosée en un dixième de seconde. « Tu pourrais te joindre à moi, et porter un toast à ma chaussure. » répliquait-elle en regardant Maël dans les yeux. Il était quand même drôlement beau, avec son regard ténébreux et ses cheveux bruns. Il possédait le physique du parfait -bad boy- sauf qu’il semblait sincèrement gentil et prévenant. Il était son ange gardien pour la soirée, celui qui allait veiller bien sagement sur elle, qu’elle le veuille ou non. « ça va les chevilles ? Tu sais que les filles ont suffisamment de fierté pour ne pas courir après un homme, d’autant plus lorsqu’elles sont perchées sur d’immenses talons. » argumentait-elle aux provocations de Maël qui se prenait pour le Don Juan de la ville. En attendant, personne n’était entrain de baver à ses pieds, bien que beaucoup de demoiselles l’observaient de loin en riant comme des hyènes. Mackenzie n’y prêtait pas attention, elle se concentrait sur son verre d’eau, et sur sa tête qui ne cessait de tanguer. Un mince sourire fit alors son apparition sur ses lèvres, alors comme ça, elle aurait le droit de regarder plus tard. Il se payait sa tête, ou était-ce une blague de mauvais goût. Condamner à boire de l’eau, elle n’avait pas l’autorisation de palper ses parfaits abdos. C’était injuste, et Mackenzie était fermement contre les injustices. Ni une ni deux, elle descendait de son tabouret et s’approchait doucement de l’Oméga. Délicatement elle passait ses mains sous le tee-shirt du jeune homme, afin de voir si ses paroles étaient à la hauteur de sa réputation. « Hooo quand même ! C’est qu’il en a sous le capot le monsieur. » sifflait t’elle dans un rire mélodieux et un brin provocateur. Elle était ivre, elle avait tout les droits, et au pire, elle pourrait toujours mettre ses bêtises sur le compte de l’alcool pour s’en tirer haut la main. Elle se hissait alors sur la pointe des pieds, afin de lui murmurer quelques mots au creux de l’oreille. « Encore un, un tout petit dernier verre et après j’arrête. » Elle lui fait alors sa mine -supplicatrice-. Celle du chien battu sur le point de mourir et qui dans un dernier souffle réclame une ultime faveur. Néanmoins, l’Oméga ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire de sitôt, il jouait sur les mots, tirait les ficelles de l’humour pour le moment, mais bientôt il finirait par perdre patience. Elle pouvait être têtue Mackenzie, d’autant plus lorsqu’elle avait soif d’alcool. « T’es beau, mais t’es vraiment vraiment vraiment pas marrant. » Elle soupirait bruyamment avant de croiser ses bras autour de son corps. Maintenant, elle ne pouvait plus se débarrasser de lui, il allait veiller sur elle jusqu’à ce qu’elle sorte de ce club et il allait examiner chaque verre qui passerait dans ses mains. « Mes frères ils s’en moquent royalement. Ils sont pires que moi, beaucoup plus. Je dis pas que je prend exemple sur eux, mais parfois j’ai aussi envie de m’amuser. Et toi, t’arrives là sur ton cheval blanc et tu veux me faire boire de l’eau. C’est pas cool du tout, tu sais que je pourrais me mettre en colère et devenir super-méga-méchante ? ». Elle fronçait les sourcils et le menaçait avec un index pointé dans sa direction. Déjà pas effrayante en temps normal, Mackenzie était simplement ridicule ce soir, elle ne ferait même pas peur à une mouche, alors à Maël ... la bonne blague. N’empêche qu’elle croyait dur comme fer à ses paroles, et qu’elle songeait très sérieusement à semer le jeune homme dans la foule. Il se décidait finalement à lui révéler son prénom, au moment ou son plan prenait forme dans son esprit. Elle allait faire semblant d’aller aux toilettes et hop, il allait la perdre de vue et elle serait libre d’agir comme elle souhaiterait pendant toute la nuit. « Maël, c’est charmant. Moi c’est Mackenzie, Kenzie pour les intimes. Vu que je t’ai embrassé on est intimes pas vrai ? » lâchait t’elle dans un grand sourire. « Je peux recommencer même. » elle lui lançait un clin d’oeil amusé avant de s’éloigner. « Tu as gagné, on rentre. Je vais aux toilettes, tu bouges pas je reviens. » en réalité non, elle ne comptait pas revenir, elle comptait s’amuser à l’autre bout de la boite, là ou il n’était pas.

Citation :
désolé pour le retard, en plus c'est court et vraiment médiocre :out: je me rattraperai au prochain post :plop:
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MessageSujet: Re: everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie EmptyMar 17 Déc - 12:02

Comment jouer au sauveteur quand la personne en face est vraiment peu coopérative ? Quelques fois je me disais que je voulais un peu trop tout contrôler. Après tout, en quoi le sort de cette demoiselle me concernait ? Je ne la connaissais pas. Enfin, un peu puisqu'elle m'avait embrassée. Mais c'était quelque chose de courant en boite et je ne jouais pas à ce jeu avec chaque fille. Et pourtant, l'australienne me donnait envie de la protéger du monde. Ma conscience me tourmenterait toute la nuit si je me sauvais en laissant cette fille ici. Et je ne cesserais de me demander ce qui pourrait lui arriver. Connaissant un peu -par ma qualité d'Omega- le monde de la nuit, je savais que ce ne serait pas jolie. Et je ne voulais pas que l'alpha regrette sa décision plus tard. Même si pour le moment elle m'en voulait. Décidément, j'étais sans doute un peu trop gentil pour mon bien. Dire que j'avais été un petit con arrogant dans mon adolescence. D'ailleurs l'arrogance n'était pas ce qu'il me manquait aujourd'hui loin de là. Même si je préférais largement dire que c'était juste que j'avais la certitude que je plaisais aux filles. « Je pourrais, effectivement. Mais ce serait montrer le mauvais exemple pour toi. » Bon sang, mais je n'étais pas son frère. Et pourtant mon attitude pouvait le laisser penser... Dommage pour moi, j'étais en train de me battre avec elle pour qu'elle ne boive plus d'alcool durant la soirée. Sinon, j'aurais commandé une vodka pomme sans pomme histoire de me donner un peu plus de courage pour convaincre cette demoiselle.
« Ah oui, elles ont assez de fierté pour ne pas me courir après ? Pourtant tu m'as quand même embrassé sans même me connaître. Je pense que cet acte tombe dans la catégorie des filles qui me courent après. ». Et elle n'était pas la seule à avoir ce genre de comportement avec moi. C'était sans doute la raison pour laquelle j'étais célibataire : sinon, ma petite amie aurait de vraies bonnes raisons d'être jalouse. Mais j'étais libre et j'aimais le pouvoir que cette situation me donnait. Je sursautais au moment où les doigts de l'alpha passèrent sous mon tee-shirt encore collant de l'alcool qu'elle avait renversé dessus. Cette demoiselle était pour le moins imprévisible. Je ne m'attendais vraiment pas à un acte pareil. Si elle se comportait comme ça à chaque fois qu'elle avait trop bu, je me demandais comment elle avait fait pour que rien de dramatique ne lui arrive. Comment pouvais-je savoir que c'était le cas ? Et bien, s'il lui était arrivé quelque chose de grave suite à un abus d'alcool, elle ne serait sans doute pas ivre, seule en boite de nuit.
Son compliment me fit sourire, heureusement que l'obscurité régnait, j'étais presque certain que mes joues avaient pris une certaine rougeur. Et oui, même si je fait le fier, j'étais bien souvent gêné par ce genre de compliment. « En fait, si, ça m'arrive d'être marrant, je te montrerais un jour, mais pas ce soir. Ce soir tu sembles t'être déjà bien amusée. ». Je ne savais pas que j'avais affaire à une alpha et si je l'avais su, je serais probablement tombé des nues. Depuis quand les intello sortent en boite pour boire autant ?
« Tu sais, je ne pense pas que tes frères s'en moquent royalement. Je pense d'ailleurs qu'ils ne seraient pas très ravis de te savoir dans cet état. Au passage, s'amuser ce n'est pas boire au point qu'on ne contrôle plus ses actes. Si tu veux, je t'apprendrais à t'amuser. » Je passais outre sa menace qui ne m'avait pas effrayé du tout. Elle avait plus l'air perdue que méchante ou en colère. « Ouais, je pense que du coup je peux t'appeler Kenzie. Tu as un jolie prénom au passage » répondis-je. Je n'étais pas vraiment contre l'idée qu'elle recommence à m'embrasser. Mais je savais qu'elle le regretterait probablement le lendemain matin et je ne voulais pas être celui qui aurait pu abuser de son taux d'alcoolémie.
Je devinais, en évoquant un éventuel départ, qu'elle ne serait pas d'accord. Et c'est la raison pour laquelle je trouvais suspect qu'elle accepter directement. Elle devait avoir une idée derrière la tête. Mais comme je ne lisais pas encore dans les pensées, il fallait que je trouve une idée pour la retenir. « Et tu comptes revenir avec un pied dans quel état Kenzie ? Parce que maintenant que tu n'as plus de chaussure tu risques de te faire écraser le pieds par tous ces danseurs et cela risque de ne pas être très confortable. C'est très douloureux d'avoir un orteil cassé. » Bon, dans son état elle n'allait probablement pas s'en apercevoir tout de suite, mais le lendemain, elle allait vraiment s'en vouloir. « La sortie est plus proche que les toilettes, il y a du coup moins de risque pour ton pied. On ferait mieux de partir maintenant, non ? » Et si elle refusait, je pourrais toujours lui proposer un verre d'alcool.
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MessageSujet: Re: everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie everybody just dance up we came to party rock - maël & mackenzie EmptySam 1 Fév - 18:03



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Malgré tout ses efforts de persuasion, Mackenzie ne parvenait pas à convaincre Maël. Pourtant, l’Australienne ne lui demandait pas la lune, mais seulement l’autorisation de boire un dernier et ultime verre de vodka. Oui, elle en avait vraiment envie. Ce soir, elle voulait s’amuser, sentir la chaleur enivrante de l’alcool couler dans sa gorge, se sentir vivante et perdre le contrôle. La jeune femme était très sérieuse durant la semaine, si bien que le week-end elle se plaisait à évacuer la pression de cette façon. Boire, danser, à l’instar de ses deux grands frères qui lui ont montré le chemin depuis bien des années. Perchée sur son tabouret, elle observait Maël avec de grands yeux gourmands. Elle tentait de l’hypnotiser, de le faire craquer. En vain. Le jeune homme n’en démordait pas. Il avait décrété que la fête était terminée et qu’il était temps de quitter cette boite de nuit. Mackenzie n’était pas fatiguée, elle n’avait pas envie de rentrer, d’ailleurs elle tentait de se convaincre elle même qu’elle n’était pas si éméchée qu’il le prétendait. « Tu devrais te lâcher un peu. Tu serais beaucoup plus amusant. Je dirais même que ça te ferais gagner quelques points de -charme-. » L’humour n’ayant pas fonctionné, Mackenzie se rabattait sur les compliments pour faire pencher la balance de son coté. Résultat : tout aussi inefficace. Maël voulait jouer au chevalier qui débarque sur sa monture blanche pour sauver princesse Mackenzie, sauf qu’avec ce comportement il ne faisait que réduire les rêves d’ivresse de l’Australienne à néant. Ses frères, ses parents et ses amis l’a laissaient relativement libre, mais lui, l’inconnu au bataillon voulait être un exemple et faire figure de prétendue autorité. « Hooo tu crois. Fais-le malin, tu rigoleras moins quand ce sera à ton tour de courir. » ajoutait t’elle au creux de l’oreille de Maël. Evidemment, Mackenzie avait une idée derrière la tête et si la soirée devait prendre fin plus tôt que prévue, elle avait clairement l’intention de le semer en dehors de la boite. Maël avait peut-être survécu plus d’une fois à une horde de filles en délire, mais définitivement pas à Mackenzie. Une boule d’énergie, un visage angélique, un franc parler atypique, juste incontrôlable. Les coudes posés sur le comptoir, elle ne l’écoutait plus. Mackenzie ne parvenait pas à se concentrer sur les grandes paroles de Maël et sur ses pseudos-discours moralisateurs. Elle ne se souvenait même plus comment Garrett et Jake avaient été mêlés à cette conversation. « M’apprendre à m’amuser ? C’est presque obscène ce que tu me dis. » hurlait t’elle en faisant semblant d’être outrée. L’alcool aidait à avoir l’esprit mal tourné, voir le mal à peu près partout en somme. Associant la parole au geste, elle vint frapper son poing contre l’épaule musclée de Maël. Au final, elle avait sans doute plus mal que lui. Fallait voir ça comme un symbole, comme la preuve qu’elle était capable de se défendre malgré l’alcool et sa bouille de gamine de cinq ans. « Je suis d’accord avec toi. Il est au top mon prénom. » décrétait t’elle avant de rire. Sur ces derniers mots, Mackenzie s’apprêtait à mettre son plan à exécution. Son plan, simple comme bonjour. Il consistait à semer Maël dans la boite de nuit pour terminer la soirée à sa façon sans que quelqu’un ne lui dicte la conduite à adopter. Il ne fallait pas se fier à la première impression, derrière son visage et son corps digne d’un mannequin, Maël était incroyablement énervant. Faussement protecteur, faussement concerné par le destin d’une inconnue. Il voulait être le grand frère d’un soir. Alors qu’elle s’éloignait vers les toilettes, il attrapait son bras avec la ferme intention de ne pas laisser Mackenzie s’échapper. « Je dois rester dans ton champs de vision comme une gamine, c’est ça ? » soupirait t’elle en serrant les bras autour de sa poitrine. Elle affichait une moue boudeuse dont seule elle avait le secret et réfléchissait aux paroles de Maël. L’Oméga n’avait pas tort. Parcourir la boite de nuit pieds nus représentait un certain risque entre les éclats de verre, et l’alcool qui baignait sur le sol. Puis il y avait aussi toutes ces filles perchées sur des talons aiguilles. Elle s’avançait de nouveau vers lui, pour une fois elle choisissait la voie de la raison. « C’est d’accord. Mais alors tu me portes jusqu’à la sortie. » décidait elle en se hissant dans les bras de Maël. Néanmoins, elle comptait bien s’amuser une fois dehors, la soirée était loin d’être finie. Elle aurait encore des centaines d’occasions pour lui en faire voir de toutes les couleurs. « Tu me portes comme une princesse, pas comme un sac à patates. Je te préviens. Sinon je hurle. » Menace suprême. Mackenzie était capable d’hurler à s’en déchirer les cordes vocales, d’autant que Maël avait tout intérêt à la porter correctement. Se retrouver la tête en bas avec tant d’alcool dans le sang n’était pas vraiment conseillé. « Et surtout, tu me lâches pas ! » finissait t’elle par dire en déposant un baiser sur la joue du jeune homme. Mackenzie, même si elle essayait de jouer les dures restait une vraie gentille.
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