the great escape
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SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together...

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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 EmptyDim 15 Sep - 18:07

La solitude ne dérange pas notre Sam, au contraire plutôt ravi de s'épargner la compagnie des anciens élèves. Il n'offre qu'un œil distrait aux retrouvailles diverses, et s'occupe plutôt à siroter son verre, visiblement très concentré. La fatigue y est pour beaucoup, et les heures supplémentaires qu'il a accumulées ces dernières semaines lui pèsent enfin, l'enveloppant d'une agréable somnolence. Au moins a-t-il l'esprit occupé, parvenant à éviter les moments de vide propices aux remises en questions et réflexions trop intenses. Car il sait très bien que s'il vient à penser à Davy, il est parti pour une nuit de regrets, et c'est précisément ce qu'il souhaite éviter. Il somnole presque au dessus de sa coupe, et se dit finalement qu'il serait plus confortable de se trouver une chaise. Il fait volte face, et n'a pas le temps d'esquisser un mouvement qu'il rattrape quelqu'un en plein vol, ou plutôt ce quelqu'un s'agrippe-t-il fermement à lui afin de retrouver son équilibre. Avant même de reconnaître sa chevelure ou ses lèvres rosées, c'est son parfum qui lui pique les narines et ravive ses souvenirs. Vous savez, ce genre de stimulus olfactif qui vous rappelle autant de bonnes que de mauvaises choses, qu'il vous est bien impossible de trier ou d'empêcher de ressurgir. Il se serait bien passé de cette étreinte, qui rajoute une couche à la douleur de leur séparation récente. Un mois, c'est rien dans une vie. Et il a l'impression que c'est pas plus loin qu'hier qu'il lui a lancé à la gueule des accusations sans la moindre preuve. Qu'il l'a soupçonnée de remettre le couvert avec son ancien petit ami et désormais collègue. A croire qu'il avait toujours peur de la perdre, alors même que les faits semblaient avoir démontré le contraire. Car si leur histoire avait semblé impossible à une certaine époque, le temps avait fait son travail. Une année de relation qu'il avait crue forte, alors qu'au premier problème il avait décidé de tout arrêter. Inconsciemment, sûrement était-il encore convaincu que, quoi qu'ils fassent, Sam et Davy n'auraient pas le droit à une fin heureuse. La vérité, c'est qu'il a surtout beaucoup trop peur de la perdre, et qu'il préfère être le responsable de leur rupture plutôt que de la voir lui filer sous le nez. Embarrassée et légèrement rougissante, la jeune femme s'écarte rapidement, tandis qu'ils retrouvent tous les deux une position plus ou moins naturelle. Un bref regard échangé plus tard, elle souhaite lui parler, et le lui demande d'une voix presque suppliante. « Bah en fait je suis plutôt occupé, là... » fait-il avec embarras, ne pouvant désigner plus que le verre qu'il tient dans sa main. Oui, désolé Davy, toute mon attention est nécessaire pour siroter un champagne hors de prix. Son excuse est si mauvaise qu'il grimace discrètement. Son désir d'éviter une conversation désagréable pour tous les deux - et à l'évidence surtout pour lui - ne peut être plus clair, pour autant ça ne semble pas décourager Davy. « Très bien. » concède-t-il d'un ton plus ferme. Ils ont l'air fins tous les deux, épuisés de ne plus se voir. Au moins conservent-ils un semblant d'apparences dans leurs élégantes tenues. Aux yeux du monde, ils ne doivent ressembler à rien d'autre qu'à deux anciens étudiants fraichement retrouvés et prêts à partager les dernières nouvelles. Enfin, ça c'est pour ceux qui ignoreront les regards lourds de reproches et un embarras flagrant. En bref, pour ceux qui ne savent pas regarder. Avant qu'elle n'ouvre la bouche, il sait déjà que ce qu'elle a à lui dire ne va pas lui plaire. Qu'il n'aura rien de plus à lui offrir qu'une excuse qu'il rabâche en boucle dans sa tête, et qu'il croit suffisante. Il a réussi à s'en convaincre, en tout cas. Ce qu'elle pourrait faire pour arranger les choses ? Dieu sait qu'il aimerait que ce soit aussi simple. « Je n'ai rien à te dire de plus, tu connais très bien le problème. » soupire-t-il en se prenant la tête d'une main, épuisé de répéter inlassablement le même discours. Tant que l'origine de leurs disputes n'aura pas disparu, les choses ne pourront s'arranger d'elles-mêmes. Pouvait-il pour autant lui interdire de travailler avec Wren ? Il aurait pourtant du être capable de dissocier la vie privée du professionnel, mais étant donnée leur histoire commune, autant d'objectivité était tout simplement inconcevable. « Je travaille pas avec mes ex, c'est trop demander d'espérer que t'en fasses autant ? » grogne-t-il en haussant la voix. Qui aurait cru qu'un simple amour de lycée de Davy poserait autant de soucis, plusieurs années plus tard ? Rien n'avait changé, et il se demanda même s'ils n'appréciaient pas se créer des problèmes, après tout. Auraient-ils fini par s'ennuyer dans une idylle calme et tranquille ? Malheureusement, Sam avait l'impression qu'ils n'auraient jamais l'occasion de le découvrir.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 EmptySam 21 Sep - 12:29


FT. REAGAN J. LENNON-BARCKLEY
And you can lie with me, with your tiny feet
When you're half asleep, I'll leave you be.
Right in front of me, for a couple weeks
So I can keep you safe.
'Cause you are my one and only.
You can wrap your fingers 'round my thumb and hold me tight.

- - - - - -
ed sheeran ; small bump

« .Vous êtes d'autant plus rayonnante, mademoiselle Barckley. » félicita le Doyen, le regard luisant, ses deux mains plongeant vers son ventre rebondi avant même qu'elle puisse prononcer quoi que ce soit à son égard. Elle serra les dents, embarrassée par tant de proximité. Ce connard ne l'avait jamais touché ( et dieu merci ) au cours de ses maigres années d'études à Berkeley et lui avait adressé la parole seulement afin de la féliciter pour sa carrière au beau fixe, ou bien la sermonner sur ses mauvais résultats. Le mariage semblait le rendre plus avenant, ou bien était-il seulement en train d'essayer de se montrer courtois avec quelqu'un qui pouvait lui être d'une grande utilité, à l'occasion ? Suspicieuse, Reagan se contenta de lui adresser un sourire policé. « .Merci beaucoup, mes félicitations au passage. » Même lui, ce connard devant l'éternel, se mariait avant elle. Pourtant elle le voulait, son mariage. Depuis toute petite, Reagan désirait ardemment avoir sa propre famille, comprenant le mari, les enfants, la maison et pourquoi pas, le chien. Seulement le mari, il n'y en a pas -plus, la maison est bien vide de présence et pas question d'avoir un chien si les enfants ne peuvent pas jouer avec. Les enfants, ils arrivent. Ils grandissent, doucement, tranquillement lovés dans son ventre et ça la rend heureuse plus que de raison, malgré les circonstances.  Et le fait qu'elle soit lassée des couples qui lui balancent perpétuellement leur bonheur à la figure n'altéra en rien sa joie ambiante. Les petits bonheurs de la maternité, parait-il. Elle demeurait constamment enjouée, presque euphorique et ce depuis qu'elle se savait enceinte. Aujourd'hui, elle et sa petite bedaine faisaient leur première apparition en public après des mois dans "l'anonymat". Elle ferait un passage éclair, rien de bien grandiose. Juste de quoi montrer à son frère à quoi elle pouvait ressembler en future maman pas encore trop grasse. Une future mère célibataire qu'il sermonnerait plus que de raison. Parce qu'elle s'est enfui et cachée, comme elle le fait toujours et que papa ne sait toujours rien. Que ça ne se fait pas de garder pareille nouvelle cachée et qu'elle exagérait. Certes. Mais Matthew, le père, ne l'aimait plus aux dernières nouvelles. Alors elle préférait encore le laisser dans l'ignorance, plutôt qu'il ne la prenne en pitié et ne fasse semblant de l'aimer à nouveau sous prétexte qu'elle attend un heureux événement. Leur heureux événement.  Enfermée dans son idée que si Matthew ne l'aimait plus, leurs enfants y arriveraient si elle parvenait à les aimer autant que leur papa, Reagan s'obstinait à croire qu'elle pourrait éviter tout contact avec lui... jusqu'à la fin de ses jours et ce même si au fond, elle se savait injuste avec lui. Mais qu'est-ce que l'injustice ? Qu'elle ne lui dise rien ? Ou bien que lui ne l'aime plus du jour au lendemain ? Affichant soudainement le sempiternel air morose qui empoisonnait ses traits lorsqu'elle pensait à lui, et aux petites pièces de son cœur éparpillées de ci de là, c'est avec nonchalance qu'elle s'acquitta du couple mis à l'honneur pour chercher son frère. Voilà quelqu'un qui saurait réchauffer son existence encore froide de sa séparation avec Matt'. Jayan et son immense sourire, sa bonne humeur et son incomparable bienveillance. Et elle, la malicieuse, qui s'est amusée durant des jours à lui faire croire qu'elle ne prendrait pas part au mariage. Ce qu'elle ne devait pas faire, jusqu'à la dernière minute où elle s'était enfin décidée à prendre son courage à deux mains. Tant pis si Matt' se pointait, elle se glisserait sous une table et ferait semblant de ne plus exister jusqu'à ce qu'il s'en aille. Son frère méritait largement le déplacement. Qui plus est, elle était impatiente de lui montrer l'avancée de sa grossesse, maintenant que la courbe de son abdomen dessinait un arc quasi parfait. S'apprêtant à prendre son téléphoner et à couper court à la supercherie, c'est à son tour coupée dans son élan qu'elle fut happée par une étreinte tiède. Évidemment, le parfum lui était reconnaissable entre mille. Réunion des Barckley. Dans un automatisme, Reagan se retrouva à enlacer son frère de toutes ses forces et à humer le doux parfum des retrouvailles, paupières closes et perdue quelques secondes dans un instant qu'elle gravait précautionneusement en mémoire. « .Alors, ne suis-je pas une meeeeeerveilleuse surprise ?. » quémanda-t-elle, un sourire rayonnant affiché alors qu'elle se dépêtrait lentement de son étreinte. Ses deux mains jointes dans sa nuque et prête à s'égosiller de joies ( autrement dit fangirler ) à l'unisson avec son aîné, elle préféra néanmoins saluer le reste de la bande avant d'offrir une conversation digne de ce nom à Jayan. « .Bonjour Camélia, sublime comme toujours !. » complimenta-t-elle, toujours généreuse en louanges et indéniablement adorable. Elle avait appris à apprécier Camélia, malgré son caractère bien à elle et s'avérait on ne peut plus satisfaite du choix d'épouse de son frère. Jayan méritait une femme qui l'aimait vraiment et celle-ci était désormais toute trouvée. Puis, se détournant, mais non sans garder ses bras enroulés autour des épaules du big brother, c'est Manon Petrov-Versier qu'elle accosta du regard.   « .Madame Eynsford. » siffla-t-elle, un sourire gavé de malice sur la bouche. Elle aussi connaissait les desseins de Manon, son envie soudaine et pourtant adorable de vouloir officialiser son union de la façon la plus romantique qui soit avec Adriel. Tout le continent était au courant à présent, autrement aurait été surprenant compte tenu de la personnalité exubérante de la française. Évidemment, c'est un Adriel contrarié qui leva instantanément les yeux au ciel et prétexta être trop occupé à regarder le plafond pour relever. « .Je ne reste pas longtemps, malheureusement. Je voulais juste passer afin que notre mister president puisse voir l'avancée des travaux. » soupira-t-elle finalement, déposant un regard mutin sur ledit mister president. Qui n'était qu'un homme politique, pour le moment. Toutefois, elle plaçait beaucoup de confiance en sa carrière et ses objectifs et savait son frère capable de tout. Et puis, un petit soutien de la part de sa petite chérie de rock star célèbre lui serait un énorme plus lors de sa campagne présidentielle... un jour. « .Alors, tu penses que c'est quoi ? Moi je sais. » Toujours aussi malicieuse, Reagan s'empressa de survoler son estomac des deux mains, en une caresse assez appuyée pour sublimer le bel arrondi. Elle devait désormais s'habiller ample, puisque des jumeaux prenaient de la place. Trois mois. Un garçon et une fille, sans prénoms pour le moment. Elle le savait depuis quelques jours déjà et là résidait la raison de sa venue. Elle n'avait pu se résoudre à le dire au téléphone à Jayan, la nouvelle étant trop importante. Aujourd'hui était l'occasion rêvée. Toutefois, son sourire espiègle chuta lorsqu'elle aperçut la silhouette de Matthew au loin. Great. « .Je savais que c'était une mauvaise idée. » murmura-t-elle, tentant vainement de garder un peu de contenance. « .Bon ! Je vous laisse, je vais essayer de mettre la main sur mes amis, mais ce fut un plaisir. » décida-t-elle, d'un coup d'un seul. Un baiser sur la joue du frère, un regard amusé à l'adresse de sa belle sœur et déjà, elle devina la présence de Matt' non loin d'elle. Ce parfum, bon sang. Une malédiction, une bénédiction. Elle serra les dents, angoissée. Et quand elle voulut se tourner vers la droite, pensant qu'il viendrait par la gauche, c'est en face de lui qu'elle se planta. Bien joué. « .Bon...jour. Bonjour. Matt'. » peina-t-elle à articuler. Bonjour, je suis enceinte,  au revoir !
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 EmptyDim 22 Sep - 20:39

( MANON JULIA PETROV-VERSIER ) • Elle non plus elle ne porte pas de couronne et personne n’en fait toute une histoire. Elle se demande, parfois, si Adriel mesure l’ampleur de ses propos. Ne jamais dire une telle atrocité à Manon Petrov-Versier. «.Tu veux que j’en fasse, moi, toute une histoire ?.» Elle concentre ses prunelles dans celles de sa préférence lui envoyant l’un de ses éternels regards noirs. Elle excelle dans l’art de jouer à la drama queen alors en faire toute une histoire, c’est cadeau pour elle, elle adore ça. Et puis, le voilà qu’il se métamorphose en grand seigneur qu’il est le Eynsford-Baxter. Elle prend le temps d’apprécier ses gestes doux ainsi que de leur nouvelle proximité. «.Oh Adriel, j’aime pas quand tu plaisantes sur ma couronne !.» qu’elle lance sur une mine faussement boudeuse telle une enfant de sept ans tout au plus avant de se caler encore un petit peu plus dans le creux des bras de son prince charmant. Son regard hautain se perd une nouvelle fois dans la foule désireuse de repérer ses deux acolytes : sa Constance et son Gusto. Quelques minutes venaient de défiler depuis leur entrée et elle n’avait pas encore fait une seule réflexion sur leur possible futur mariage qu’elle espère depuis tant d’années. Elle comptait, évidemment, rectifier le tir telle une Manon qui se respecte. Mais à la place, ses prunelles se stoppèrent sur une Camélia jouant à la perfection son rôle de diva suprême accompagnée par monsieur le président. «.Regarde qui voilà, Camélia et Kayak.» qu’elle murmure à l’oreille de son plus beau avant d’esquisser un léger sourire se remémorant l’histoire de ce fameux surnom de Kayak pour ce très cher Jayan. Seuls Adriel et Manon pouvaient en comprendre le sens ce qui les rendait encore plus complices et intouchables qu’ils ne l’étaient déjà. Elle s’applique à dévisager la diva italienne, fixant chacun des détails de cette robe créée par ses propres soins. Elle s’apprête à faire une crise cardiaque lorsque son imagination lui joue des tours et la laisse apercevoir  un pli sur sa parfaite création. Damn it ! A peine arrivée que Camélia déjoue déjà l’un des plans de cette Petrov-Versier. Tant pis, elle fera le coup à Zachariah. Après tout, c’est elle qui l’a habillé. Enfin, elle l’a plutôt forcé mais ça, ce n’est qu’un simple détail aux yeux de Manon. «.C’est ça. Surnomme-moi encore une seule fois de cette manière et ce sera la dernière fois de ta vie que tu te sentiras magnifique.» Son air taquin trahissait le ton sérieux qu’elle venait d’employer à l’adresse de Camélia. Elles avaient toujours eu cette espèce de relation ‘on s’insulte mais on s’apprécie quand même dans le fond’. Spectatrice, elle observe d’un air nonchalant la scène qui se déroule sous ses yeux. Madame  Camélia a décidé que Jayan ne pouvait guère parler à la gente féminine. Normal, qu’elle pense Manon. Mais c’est le reste qui la laisse sans voix, l’espèce de menace qu’elle venait de sous-entendre. Spontanément, elle se détourne vers son Eynsford-Baxter et lui lance un regard qui en dit long : ‘la prochaine fois que tu oseras te plaindre de ma jalousie maladie, tu te rappelleras de ce moment où Camélia a menacé Jayan de le mettre dehors’. Et monsieur le président au lieu de se rebeller, il se met à niaiser. «.Oh seigneur ! Dites-moi que je rêve.» Dites-moi qu’il n’a pas dit ça et qu’il s’apprête à contrer Camélia avec une supplique à la Jayan. Mais non, il préfère s’éclipser …  Elle hausse les épaules, jamais ô grand jamais, elle n’aurait osé parler de la sorte à Adriel. Ahhhh, ce qu’il a de la chance de l’avoir.
Et puis, c’est la malchance qui frappe, le sort qui s’acharne sur eux et cette pimbêche démodée qui se croit sortie de la cuisse de Jupiter. La pauvre, si elle savait …. Culottée, elle ose se pointer devant eux alors que certains n’osaient même pas les regarder voire même les approcher. En prime, cette paysanne de basse classe s’offre le luxe d’adresser la parole à Adriel mais surtout, de lui faire un indirect. Manon, elle n’a qu’une seule envie : reproduire la scène de leur dernière rencontre. Celle où elle  lui casse littéralement la gueule sans une once de regret et avec une férocité qui lui est propre. Mais ses propos étaient d’une petitesse remarquable à tel point qu’elle ne pouvait s’abaisser à ce niveau.  «.Pathétique.» qu’elle lance sur un ton à la fois glacial et méprisant au possible, prenant soin de la dévisager telle une mal propre. Merci Eden pour cette entrée en matière mais tes réflexions de collégienne sur les thons rouges tu les gardes pour quelqu’un de ton niveau. «.Mais à vrai dire, je ne sais pas ce qui l’est le plus. Le fait que tu croies avoir le droit de t’imposer parmi nous. Tu l’as peut-être oublié mais nous ne faisons pas dans la charité.»  Divine petite connasse, elle contemple sa manucure tout en crachant son venin. Cette barbie brune XXL n’en valait pas décidément pas la peine et en trois ans de temps, Eden avait perdu de son mordant. Dommage, Manon elle adorait jouer à ce jeu avec elle. Elle laisse à Eden le temps d’admirer la composition de la table : que les grosses têtes d’affiche et, évidemment, son prénom n’y était pas inscrit. Reste donc dans ta basse cours, petite.  «.Ou le fait que tu quittes ton monsieur muscles telle une furie afin d’aller retrouver ton cher et tendre amour perdu.» Et oui, Eden, tout le monde ici t’a vu quitter ton cavalier afin d’accourir vers l’Adriel. L’apogée du pathétique. «. Pire, que tu puisses penser avoir une chance.» Elle claque chacune de ses suppliques avec un calme certain, chose qui ne lui ressemble pas. «. Ou encore, le fait que tu n’aies toujours pas compris que tu n’étais qu’une vulgaire distraction durant toutes ces années.» Ses prunelles se posent sur celles d’Eden, désireuse de connaitre l’impact de ses propos sur la russe. Elle venait d’appuyer sur le point sensible et elle se délectait d’avance sur la réaction à venir. Fière d’elle, un sourire profondément mauvais s’affiche sur son visage de poupée. «.Alors maintenant, je te suggère vivement de retourner d’où tu viens afin de conserver le semblant de dignité qu’il te reste.» Elle lance sa tirade sur un ton sec et autoritaire, lui donnant des allures d’un ordre qu’elle impose à Eden. «.Du vent j’ai dit !  Va donc retrouver Terminator, quoique lui non plus n’a pas l’air d’apprécier ta compagnie. Comment l’en blâmer ?!...» Elle secoue sa main droite afin d’allier le geste à la parole avant d’étouffer un ricanement annonçant le doux parfum de sa victoire.
Elle s’ennuie et elle médite sur le fait de ne plus jamais prêter attention à cette vipère russe, elle n’est plus une ennemie à sa taille, Manon n’a donc plus de temps à perdre avec elle. Le chapitre Eden était définitivement clos. Elle se détourne vers Adriel et elle a juste envie de lui balancer  pour la énième fois : je ne comprends pas comment tu as pu sortir avec cette kim kardashian des bacs à sables. Mais elle se ravise, elle décide de tirer un trait sur tout ce qui concerne leur pseudo histoire d’amour ( à sens unique parce que Adriel, il n’aime et n’a aimé que Manon ). Elle préfère prêter attention à une toute autre personne, sûrement la seule lumière sur ce tableau noir. Ririiiiiiiiiiii. Ses émotions venaient de prendre un tout autre virage grâce aux dire de Raiponce, de reine des glaces prête à enterrer une Eden vivante, elle avait terriblement envie de faire l’otarie. Madame Eynsford qu’elle avait dit, Reagan c’était la meilleure du monde. «.Reagan Lennon Barckley  sache que tous tes vœux seront exhaussés !» Autrement dit, tu es Aladdin et je suis le génie de la lampe demande moi ce que tu voudras et il sera à toi. Dans son élan incontrôlé d’hystérie, elle la prend dans ses bras, quand on connait le spécimen Petrov-Versier, c’est une action qu’elle fait très rarement voire jamais. C’est là qu’elle sent une boule contre elle, quelque chose de gonflé et de dur au niveau du ventre de Reagan.. «.Oh mon dieu ! Félicitations !.» Oh mon dieu des gosses à cet âge là, mais t’es tombée sur la tête Lennon-Barckley ! Néanmoins, Manon pouvait aisément prédire qu’elle serait une excellente maman. Elle se cale à nouveau dans les bras de son plus beau et comme pour faire disparaitre tous les mauvais maux, toutes les mauvaises ondes du passé elle pose ses mains chaudes de part et d’autre de son visage qu’elle trouve divin. Elle vient poser délicatement ses lèvres contre les siennes dans un baiser furtif. Restant à proximité des lèvres de son plus beau, elle souffle   «.Voir Reagan enceinte, ça me donne des envies de maternité Adriel…..» Tiens Eynsford, ça c’est pour le coup de la couronne…
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 EmptyMar 24 Sep - 0:35

« Tu es sûr que tu ne veux pas venir ? Sincèrement je préfèrerais y aller avec toi à ce mariage. On est quand même ensemble. J’aimerais te présenter à mes amis. »  déclarais-je à Amaury d’un ton enfantin. Venant l’aider à faire son nœud de cravate, je l’implorais presque avec mon regard. Mais ne se laissant plus attendrir, il refusa de nouveau en secouant la tête. Faisant la moue, je me suis réfugiée dans la chambre, allant enfiler ma robe, pensant qu’il allait changer d’avis en me voyant la porter. « Je ne peux pas. Ce rendez-vous est très important pour moi et tu sais que si j’arrive à conclure ce marcher, on pourra organiser tous les mariages que l’on veut et surtout le nôtre. » La classe et le charme de son accent français me faisait craquer et c’est sans insister que je l’ai laissé partir avant qu’il ne m’ait embrassé et qu’il ait quitté l’appartement. Sous le charme devant mes photos, c’était finalement de moi qu’il était tombé amoureux. Un an après notre rencontre, il me proposa de l’épouser et c’est sans hésitation que je lui ai répondu par l’affirmation. Depuis quelques semaines, j’étais prise entre la culpabilité et le déni. J’étais là, à jouer la parfaite fiancé qui a confiance en son mari et qui semble avoir tout ce qu’elle a toujours voulut mais tout s’était bien vite compliqué. Il y a environ deux mois, je retrouvais Wren. Nous avions perdu contact peu de temps après nos diplômes obtenus. Nous avons essayé d’entretenir notre amitié, mais très vite la distance nous sépara et nous nous sommes éloignés de manière naturelle. Nous nous sommes finalement retrouvé avant que tout se complique. Un soir, un rendez-vous, quelques verres de trop et nous nous sommes confiés l’un à l’autre. Je lui ai avoué avoir des sentiments pour Amaury, être bien avec lui, mais je lui ai aussi fait part de mes craintes concernant l’avenir. Certes, j’étais bien et j’avais tout ce que je voulais. Mais notre histoire manquait d’aventure, de piquant. C’est ainsi que j’ai commis l’irréparable. Passer la nuit avec Wren, comme nous l’avons fait par le passé, raviva en mois des sentiments que je croyais à jamais envolé. C’est pourquoi, depuis trois semaines je n’ai plus essayé de le revoir, de lui reparler ou quoi que ce soit d’autre. Nous n’en avons plus reparlé mais une chose était clair : cela devait rester entre Wren et moi et personne ne devait savoir, personne n’était au courant. J’en avais seulement parlé à Jayan mais il était bien le seul à être dans la confidence car nos compagnons respectifs avaient jugé bon que l’on y aille ensemble, que l’on profite de notre journée tranquillement, pendant qu’eux s’occupaient de leurs affaires. Robe blanche à bannir lors d’un mariage, j’ai opté pour la sobriété et j’ai rejoint Wren au mariage. Il était hors de question que je prenne la voiture avec lui. Nous allions arriver ensemble mais j’allais le rejoindre un peu avant d’arriver. Arrivant presque au même moment que lui, je me suis approchée, je lui ai souris et j’ai attrapé son bras. « Que quelques heures à tenir et après ça, on pourra se dire adieux sans regrets. » murmurais-je sans lui laisser le temps d’en placer une. J’étais terriblement mal à l’aise à l’idée de me retrouver seule avec lui. Je n’avais pas envie de discuter, je devais juste sourire à tout le monde, passer la journée avec lui et tout allait revenir à la normale. Nous croisions quelques connaissances, les saluant jusqu’à tomber sur le Doyen et sa femme. « Bonjour monsieur le Doyen, future Mme Fredericksen. Mes félicitations et tous mes vœux de bonheur. » Et j’accompagnais ces quelques mots d’un sourire pour être aimable. Je m’émerveillais devant la décoration des lieux et je ne cessais de sourire mais à chaque fois que mon regard se posait sur Wren, il s’évaporait. Lâchant finalement son bras pour faire cesser cette mascarade, je me suis légèrement écartée. « Tiens, je vois Jayan, je vais aller lui dire bonjour. » Qu’il me suive ou non, ça m’était égal, je me suis tout simplement empressée de rejoindre mon meilleur ami. M’approchant doucement, je l’ai finalement retrouvé avec Camélia, Adriel et le reste des personnes qui ne sont finalement jamais vraiment quitté depuis Berkeley. « Jayan ! Camélia. Vous êtes déjà là. Camélia, ça te dérange si je t'emprunte son mari un peu plus tard? J'ai à lui parler. » Embrassant mon meilleur ami sur la joue, et saluant sa femme au passage, ce n’était que des formalités, je l’avais vu la veille je me suis alors doucement approchée du reste du groupe, je découvrais Adriel, accompagné de la célèbre Manon et un peu plus loin, Eden, avec qui je n’avais pas gardé contact et avec qui ça ne s’était malheureusement pas forcément bien finit. « Adrieeeel. Je suis contente de te voir. » lui lançais-je avec enthousiasme avant de l’embrasser. Les coups de téléphone que l’on se donnait, c’était bien mignon mais à la longue, ça me manquait de ne plus le voir. Je me suis finalement imposée devant sa compagne, lui offrant mon plus beau sourire. « Tu dois être Manon ? Je suis Lily-Rose. Enchantée. » A vrai dire, je faisais mine d’être heureuse d’être là mais j’étais plus mal à l’aise qu’enchantée. Ce que je savais de cette Manon n’annonçait rien de bon pour moi, Eden n’était pas loin, mais j’étais incapable de retourner auprès de Wren. Au pire, si ça tourne mal, j’irais faire ami ami avec le gars qui s’occupe du bar et je passerais la journée à boire à ma soif. C’était le bon côté de ce genre de réception : l’alcool en cas d’embarrât. « Adriel m’a beaucoup parlé de toi. » Autant la brosser dans le sens du poil. Elle n'était pas bien grande mais elle impressionnait finalement. Et puis, après tout, elle comptait pour Adriel, je me devais de faire un effort.
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 EmptyMar 24 Sep - 14:12

Qu'il est con. A faire le mec qui lui fait une putain de faveur en daignant lui adresser quelques mots et, miracle, carrément lui accorder une entrevue. Sam, le mec super occupé à siffler toutes les coupes de champagne qui se présentent, l'oméga refoulé de base qui voit ses bonnes vieilles habitudes revenir au galop comme lui revient à Berkeley. Gonflée d'emblée par sa mollesse, Davy ne tarde pas à avoir l'impression que Sam ne va rien faire pour alimenter la conversation et réparer ce qui a été brisé entre eux. Elle espère au fond que ce n'est qu'une impression et qu'il lui prouvera le contraire. Mais c'est peine perdue avec lui. Il est comme ça depuis longtemps.  Il a l'air de s'en foutre. Peut-être qu'au fond, il s'en tape vraiment et qu'elle se trompe en pensant que son indifférence n'est rien de plus qu'une énième façade. Lui, il peut feindre, mentir ou enjoliver histoire de pas paraître désespéré. Aussi désespéré qu'elle. Ce qui n'est, de toute évidence, pas son cas. Douée dans l'art de tout prendre trop à cœur, Davy s'essaye elle aussi au jeu de l'insolence, sans trop y arriver. Piètre comédienne et affreusement maladroite de surcroît, c'est finalement d'une œillade fragile qu'elle accoste la silhouette de Sam, sans jamais s'attarder plus de trois secondes sur son visage. Elle sait que c'est le genre de truc qui l'agace, mais il n'y a rien qu'elle puisse faire pour contrer cette mauvaise habitude. Puis, alors qu'elle met toute sa bonne volonté à vouloir arranger les choses, lui se contente de lui balancer un grognement irrité, qui vient lui griffer le visage. « .Euh, excuse-moi trois secondes, mais c'est trop te demander de me faire confiance ?. » finit-elle par darder, plus cinglante qu'elle ne l'aurait voulu. Les bras croisés sur sa poitrine, elle l'accoste d'un regard sévère. C'est pas de sa faute à Davy, si l'équipe de foot us pour laquelle Wren joue a engagée la boite pour laquelle elle travaille. Apparemment le monde des affaires est aussi petit que l'Université et San Francisco semble rétrécir au point d'en devenir trop exiguë pour son couple et Wren. S'il devait travailler avec Elmas, Davy lui accorderait sa confiance. Et s'il devait la tromper, c'est qu'il l'aimait pas autant que ça. Pas assez pour se tenir. Et Davy l'aime assez pour pouvoir résister aux charmes indéniables de Wren Rosenbach. Vérité étant, elle y est même désormais parfaitement hermétique. Le temps a fait son œuvre depuis et l'amour brûlant qu'elle porte à Sam la captive au point qu'elle ne voit plus que par lui. Le seul à ne pas s'en rendre compte étant évidemment le concerné lui-même. « .Tu sais très bien qu'il y a quedal avec Wren et t'as aucune raison valable pour t'obstiner à psychoter comme tu le fais. » Elle a l'impression de se répéter, encore. De vomir une énième fois le refrain qu'elle sert perpétuellement à qui veut bien l'entendre, à tel point qu'elle pouvait désormais y donner une mélodie et en faire une chanson si elle le voulait. Comme si elle avait quelque chose à prouver à Sam, ou à qui que ce soit d'ailleurs. Davy, c'est la fille qui aime trop, toujours et qui jamais ne le cache. S'il y en a bien un des deux qui n'aurait jamais la force de faire capoter leur couple (consciemment), c'est bien elle. Seulement, elle avait l'impression que ses mots, et donc ses sentiments sincères, passaient par une oreille et ressortaient par l'autre sans avoir aucun impact. Son impuissance face à un Sam résolument cloîtré dans ses petites certitudes ne fit qu'exacerber sa légendaire maladresse. Maladresse qui, évidemment, se transforma en un discours pesant, acharné, lourd de sens et saturé de sentiments qu'elle ne pouvait contenir. « .Tu le sais, putain, arrête ton délire, merde. C'est moi qui aime le plus de nous deux, c'est mon truc. Tous le monde le sait, c'est comme ça. T'as peur de quoi ? Que j'te trompe avec Wren ? N'importe quoi. J'ai énormément de défaut, mais l'infidélité n'en fait pas partie. »  Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, parait-il. Davy ne se vantait évidemment pas d'être une petite amie parfaite, loin de là et préférait souvent dénigrer ses petites qualités au profit de ses gros défauts. Toutefois, l'une de ses plus grandes qualités était plantée droit devant elle. Les bras ballants, l'air frustré. Elle aime beaucoup, Davy. Elle l'aime beaucoup, nuance et c'est probablement sa meilleure qualité. « .Toi t'es là, à faire comme si t'en avais strictement rien à foutre, que c'est pas important. Que si tu m'avais pas, ce serait pas grave et t'es genre maxi crédible dans le rôle de l'ex nonchalant qui s'en tape. Tellement que j'y crois, je marche à fond. T'as gagné. T'en a rien à foutre pas vrai ?. » Les larmes aux yeux, une fois ou deux, elle manque de sangloter. Parce que de le dire à voix haute c'est encore pire que de laisser l'idée flotter dans un coin de sa tête. Maintenant c'est réel. Elle se dit qu'il va même pas réagir en sa faveur, qu'il va plutôt lui dire d'arrêter de faire sa victime, parce que c'est tout ce qu'elle sait faire. Mais au moins, c'est dit. « .T'as juste cherché la première excuse pour me larguer. » ajoute-t-elle, essuyant d'un revers de la main ses prunelles trop vite noyées sous des larmes qui n'ont pas encore coulée. « .J'peux rien faire de plus, je vais pas quitter mon boulot. J'suis fatiguée Sam, tout ce que je veux c'est que tu rentres à la maison. Mais si tu tardes trop, le jour où tu vas te retourner, peut-être que je serais plus là. » finit-elle par avouer, la mine basse et les larmes aux yeux, prête à se détourner et à aller rejoindre le cortège qui acclame les nouveaux mariés. J'vais pas t'attendre indéfiniment, moi aussi j'ai une vie et elle se résume pas à t'aimer bêtement. Peut-être qu'elle sera partie, ailleurs. Qu'elle aura refait sa vie, loin, peut-être même avec quelqu'un d'autre qui l'aimera à sa juste valeur et cherchera pas toutes les excuses pour s'en débarrasser comme si c'était rien de plus qu'un meuble sans valeur. Parce que c'est ça qu'elle à l'impression d'être dans ses yeux, un truc sans valeur, une babiole qu'il a gagné malgré lui. Puis elle se détourne, mimant son départ tout en se doutant qu'elle va être déçue de sa réaction, mais non sans avoir le cœur chargé d'espoir.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 EmptyDim 29 Sep - 22:54

Kayak. Elle a osé. Est-ce que ça devrait vraiment le surprendre, depuis le temps ? Manon osait tout. Toutes les remarques sortaient de sa bouche, qu'elles soient bonnes ( et rares ) ou mauvaises ( et courantes ). En bon spectateur, il se contenta d'accueillir les salutations de Camélia avec un plaisir modéré et silencieux. Camélia et Jayan par ici, Constance et Augusto par là-bas et  ne serait-ce pas Aislynn et Zachariah discutant nerveusement au loin ? Parfait. Toutefois, l'éternel besoin de Camélia de se faire plus grande qu'elle n'était et de régler une crise avant même que celle-ci ne soit annoncée ne fit qu'attiser l'exaspération du prince. « .Tu as de la chance qu'il soit vraiment gentil. » darda-t-il à l'adresse de Camélia, prenant le soin d'appuyer sur '' vraiment ''. Toujours bonne patte et avenant au possible, Jayan détonnait parmi cette assemblée exceptionnelle composée de gros ego et de partisans du sarcasme. Camélia possédait une chance folle d'avoir quelqu'un comme lui, qui pouvait supporter ses ordres et mieux, y répondait avec une gentillesse qu'Adriel était convaincu ne pas posséder. Au diapason avec Manon, c'est d'un bref rictus amusé qu'il l'accosta. Certes, il est niais, Jayan. Certes, tu n'oserais pas t'adresser à moi de cette façon – encore heureux. Après la jalousie maladive, les vendettas et les caprices, manquerait plus que ça. Et elle aussi, elle a osé.  Eden Hastings-Matveïv, son espèce de port altier surjoué et, elle aussi, sa jalousie maladive. Lui qui pensait que sa soirée ne pouvait pas être pire. Entre les sous-entendus pesant de Manon sur le mariage, Fredericksen et son eau de Cologne trop épicée, et la plèbe alentour toute vêtue de bas de gamme. Évidemment, il fallait lui rajouter son ex. Son ex, courageuse assez pour venir lui adresser la parole d'entrée de jeu et mieux encore, pour critiquer sa femme. Sa compagne. Whatever. Toujours aussi belle Eden, mais pas assez pour annihiler l'aigreur dont il fut victime rien qu'en entendant son timbre arrogant. Arrogante, mais jamais assez. Jamais à son niveau. Elle ne savait pas qu'il s'était découvert une vocation pour le poisson ? C'est parce que ce n'est pas le cas.  « .Moi non plus. » finit-il par darder d'un ton badin, lui offrant ainsi l'équivalent politiquement correcte d'un '' je m'en fou '' bourré de panache, avec un bonus '' va voir ailleurs si j'y suis '' suggéré, mais non négligeable. S'il avait gagné en maturité, ce qui n'était visiblement pas le cas de tous le monde, il n'en avait pas pour autant perdu son insolence habituelle. Sans en placer une, ni même la retenir, il laissa Manon débiter ses petites réflexions toutes aussi mesquines qu'elle et lui fit l'honneur de se faire spectateur – alors qu'habituellement, il était celui qui la calmait et la stoppait dans sa course. Seulement, Eden lui était insupportable. Le fait qu'elle soit là lui était insupportable et par-dessus le marché accompagnée par Matthias, insupportable. Pas qu'elle soit accompagnée, autrement aurait été surprenant. Qu'elle soit accompagnée par un autre que sa pédale de meilleur ami dont elle était folle amoureuse après son départ, selon la rumeur. Ça, ça lui était insupportable. Pas de la jalousie, du mépris. Sans prendre la peine d'appuyer les dires de Manon, mais sans démentir non plus, Adriel préféra se faire spectateur silencieux de la joute. Au moins cette fois, elles ne se battent pas (dommage). Fière et forte de sa prestation, Manon se délesta de cette conversation pour n'avoir d'yeux que pour Reagan, grâce à quoi il en profita pour glisser quelques mots en aparté à Eden. « .Je ne te dois rien et je n'ai rien à te dire. » finit-il par lâcher, on ne peut plus distant. Plus mauvais qu'il ne le pensait à son égard, Adriel ne prit même pas la peine d'essayer d'être poli. « .Ton énième petit ami s'en va, Eden. Tu ferais mieux d'aller le rejoindre. » et comme ce n'est pas le premier à s'en aller, tu ferais mieux de rattraper celui-ci avant qu'il ne soit trop tard. « .Va faire profiter de ta répartie de collégienne plus loin, avant quand je ne devienne vraiment odieux. » Faire profiter de son sévère manque de retenue à la table des enfants par exemple, là où elle pourrait peut-être impressionner quelqu'un avec ses réflexions immatures. Et qu'elle ne se voile pas la face en s'imaginant qu'il y mettrait les formes, lui qui était un véritable expert dans l'art de la dévalorisation. Elle se pensait probablement la victime de l'histoire. La pauvre Eden, l'énième victime du cinéma du prince charmant vicieux savamment interprété par Adriel. En déplaise, il n'avait absolument rien à se reprocher. Elle était seule investigatrice de leur rupture définitive. Des regrets ? Aucun. Il possédait la vie à laquelle il avait toujours aspiré, avec la femme qu'il avait toujours ardemment désiré et le fait qu'il serait probablement toujours en couple avec Eden si ses choix avaient été différent ne fit que l'effleurer un quart de seconde, sans jamais le toucher. L'impression de s'en prendre de tous les côtés s'installait péniblement. D'un côté Manon et son mariage, Eden et ses réflexions dignes d'une cours de récrée et pour couronner le tout, Reagan Barckley. Reagan Barckley enceinte, s'apprêtant à donner la vie à son pire cauchemar. Pire que le mariage, les enfants. Et quand on se trimbale une grosse bedaine, on fait pas de commentaire. Manon, de nouveau coincée dans ses bras, ne tarda pourtant pas à calmer l'animosité dont il était victime – bien que celle-ci soit toujours invisible – d'un baiser qu'il ne se fit pas prier pour lui rendre. Ils étaient bien là, tous les deux - sans gamin à prévoir. Il en aurait été presque déçu de n'avoir le droit qu'à un rapide baiser, mais heureusement qu'elle demeurait câline. Envoûté et prêt à tout lui céder lorsqu'elle agissait de cette façon avec lui – ou presque. C'est sans compter sur sa nouvelle envie, qu'elle lui présenta le plus simplement du monde, le sourire en prime. « .Non. » grogna-t-il, l'air instantanément renfrogné, s'octroyant même le droit de détourner le visage. « .Non négociable » Adriel, 27 ans, au bord de la crise d'angoisse lorsqu'on lui parle de mariage ou d'enfant. « .Vicieuse, tu sais que je n'aime pas quand tu fais ça. » qu'il renchérit, comprenant enfin qu'elle plaisantait. Ou du moins, c'est ce qu'il avait envie de croire.  Elle va être longue, cette soirée. « .Mais par simple mesure de précaution, sait-on jamais, nous ferons désormais chambre à part. » déclara-t-il en guise de punition/prévention. Chambre à part, mais bien sûr. Armé d'un rictus amusé, Adriel l'accosta d'un regard lourd de sens. How's that ?. Télépathes  sur les bords, un regard suffisait entre eux.  Accosté par la douceur de Lily-Rose, Adriel s'accorda un faible instant de ravissement, les bras toujours résolument enroulés autour de sa compagne. Le fait qu'il soit enchanté de voir de nouveau Lily-Rose était indéniable, bien que son éternel visage inexpressif n'en montra rien. L'impression que des années les séparaient était belle et bien là, et bien qu'il fut régulièrement tenu au courant de ses aventures, le téléphone n'égalerait jamais l'approche physique. Son parfum le renvoya à des années en arrière, là où ses relations avec le reste du monde était compliquées et où ses aventures avaient autant d'importance que le mariage du doyen n'en avait aujourd'hui. Les choses avaient changées, une en particulier. « .Tu ne sais pas dans quoi tu viens de te fourrer. » murmura-t-il à l'adresse de son ancienne colocataire, amie, parfois amante... mais personne dans l'assemblée n'avait besoin de le savoir. Tendu, mais moins qu'en présence d'Eden, il se contenta de contempler les deux d'un air perplexe. Manon, en effet. Manon qui, comme il la connaissait, était une cocotte minute prête siffler à la première occasion. Ici se profilait une grande rencontre. Une qui lui était importante. Ainsi s'empressa-t-il de présenter sa compagnie blonde, qui une fois de plus, se montrait adorable. Ah Lily-Rose et sa candeur habituelle lui avait manquée. Mais ne suffirait probablement jamais pour attendrir la Petrov-Versier. « .Lily-Rose. Ma ... » oh putain. « .Plus vieille amie, camarade de fac, colocataire. Purement platonique, rien d’ambiguë. » Menteur.  Colocataire platonique ? A d'autres. Il lui avait beaucoup parlé de Manon ?  Ah bon ? Probablement qu'il a parlé d'elle par le passé. Néanmoins sur le coup, ce qu'il a pu dire à son sujet ne lui revint pas en mémoire. Probablement a-t-il dit qu'elle était une éternelle emmerdeuse, qu'elle rendait sa vie infernale et tout un tas d'autres joyeusetés. Parfois avait-il admis parfaitement inconsciemment qu'elle lui manquait cruellement ( et qu'il n'y avait qu'elle à ses yeux... dans son sommeil...)« .Il est adorable cet Adriel. » commenta-t-il alors, narcissique. Awkward.  S'il aurait préféré tenir la chandelle à Aislynn et Zachariah ? Mille fois. Écouter la conversation de ces deux amoureux paumés et maladroits lui auraient été une distraction sans équivalent en temps normal. Mais à présent qu'il souhaitait se sortir de cette entrevue, pire. En présentant Lily-Rose à Manon, il eut l'impression de faire face à une grenade dont il venait de retirer la goupille.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 EmptyLun 30 Sep - 23:12

    Posant un pied dans cette salle magnifiquement décorée, il se demande encore ce qu’il fout là, pourquoi il a accepté cette foutue invitation. Au départ, c’était pour revoir quelques personnes à qui il tient énormément, des personnes de son passé qu’il n’a pas réellement oublié. Et puis une part de curiosité s’est emparée de lui dès que ses prunelles avaient parcouru le faire-part. Il faut bien le reconnaître, une invitation au mariage de Frederiksen n’est pas anodine, loin de là. Pourquoi inviter ses anciens élèves alors qu’ils lui ont fait vivre un enfer à l’époque où il était au pouvoir ? Aucun intérêt. Sauf pour Frederiksen qui doit très certainement en voir un. Et c’est pourquoi sans prendre la peine de trop réfléchir, Wren a répondu par la positive à l’invitation, confirmant qu’il serait présent à la cérémonie, en compagnie de son +1. Nul doute que sa petite amie du moment, Andrea devait l’accompagner à cette soirée. Pourtant, c’est au bras d’une Lily-Rose plus en beauté que jamais qu’il débarque à Berkeley, près à faire face à tous ses anciens camarades, ses anciens professeurs et bien sur les stars de la soirée, le doyen Federiksen et sa nouvelle épouse. Il est quelque peu stressé d’ailleurs ce soir l’ancien iota, et deux raisons à cela. La première étant qu’il va vraisemblablement croiser Davy, sa petite amie à l’Université, avec qui il a récemment travaillé et surtout qui vient de rompre avec Sam par sa faute. Ou du moins c’est ce que Sam dit, parce que Wren, il est loin de se sentir coupable. Si Sam n’est pas capable de supporter que sa petite amie travaille avec son ex, et seulement travaille, c’est tant pis pour lui. Wren a sa conscience pour lui car il n’a absolument rien tenté avec Davy et ne l’aurait certainement pas fait. Et puis d’un autre côté, il est anxieux car il va se retrouver en soirée avec Lily-Rose, ex petite amie, relation aussi brève qu’intense, et surtout avec qui il a remis le couvert il y a peu, alors même qu’elle s’était engagée auprès de son petit ami. Une honte pour Wren, d’avoir commis ce pêché, d’avoir fraudé. Il n’aime pas ça mais Lily-Rose… C’est Lily-Rose, c’est son pêché à lui, ses sept pêchés capitaux réunis, sa tentation ultime. Autant dire que se retrouver à la soirée en sa compagnie risque d’être très compliqué pour le jeune homme. Costume Hugo Boss pour la classe et la sobriété, il tends le bras à une Lily-Rose encore plus sublime qu’en temps normal, tout en se gardant bien de lui faire cette révélation. Elle est des plus froides d’ailleurs, ce qui l’agace. Avoir une relation distante avec elle est loin de lui plaire parce que c’est Lily-Rose, et que l’ancienne béta n’a pas le droit de lui faire la tête, elle ne peut pas. Et Wren se mets en tête qu’à la fin de la soirée, ils rigoleront comme deux idiots, à se tordre les côtes. « Et dans quelques jours tu auras le regret de ne pas avoir profité de ce moment d’exception en ma compagnie. Tellement dommage » Ironise-t-il avant de faire un pas en direction du doyen Frederiksen, à qui Lily présente ses félicitations. « J’espère que votre bonheur sera sans fin Doyen. » Il est sincère le Wren parce qu’il sait que le bonheur c’est une chose bien trop précieuse pour être gaspillée, bien trop subtile et volatile pour ne pas s’attarder dessus. Lily-Rose lui annonce ensuite qu’elle veut aller saluer Jayan, son meilleur ami de toujours. Elle ne prend même pas la peine de lui proposer de l’accompagner puisqu’elle connait par avance la réponse. S’il y a bien une personne autre que Sam, que Wren n’a pas envie de voir, c’est bel et bien Jayan. Il ne compte plus le nombre de fois où ils se sont engueulés à cause de Lily ou Eileen, se rejetant la balle lorsqu’une ou l’autre n’allaient pas bien, se blâmant mutuellement de causer du mal à leur bien le plus précieux. Jayan est désormais marié à Camélia, une actrice que Wren affectionne énormément et c’est tant mieux pour lui d’ailleurs. Tant qu’il se trouve loin d’Eileen, l’ancien iota ne peut que mieux s’en porter. Il laisse donc Lily partir de ce côté-là, pendant qu’il tourne la tête un peu plus loin, au moment où son nom survient dans une conversation. Davy. Sam. Il se doutait que cela devait arriver, mais voir la dispute entre les deux anciens amoureux ne le ravit guère. Il pourrait y prendre part, défendre Davy, prouver à Sam que rien ne s’est passé entre lui et l’ancienne alpha, mais est-ce que cela aurait une grande importance ? Il en doute vraiment. Mais lorsqu’il voit le visage dévasté de son ancienne petite amie, Wren ne peut s’empêcher de s’approcher de l’ancien couple. Se prendre un poing dans la tronche ? Il sait que c’est une possibilité, mais il n’en a que faire, il ne veut pas que Davy passe à côté de sa vie, de la plus belle histoire qu’elle ait jamais eu à cause de lui. Ce que Davy et lui ont eu était une belle histoire, aussi folle que romantique, mais ce n’est rien comparé à l’amour que se portent Davy et Sam depuis toujours. Ca l’emmerde de penser ça parce que Sam comme Jayan, n’a fait que faire souffrir les femmes qui comptaient dans la vie de Wren, mais il cherche juste à admettre la vérité. Sam et Davy, true love. « Désolé de vous déranger, mais j’ai entendu mon nom… Ecoute Sam, je te jure sur tout ce que j’ai de plus cher, qu’il ne s’est absolument rien passé entre Davy et moi. Notre histoire c’est du passé, on est amis maintenant, c’est tout. Tout comme tu peux l’être avec Elmas si je ne me trompe pas. Tu as peut-être d’autres raisons de rompre avec Davy, qui te sont propres et pour lesquelles je ne me mêlerai pas, mais Davy ne t’a jamais trompé avec moi ou qui que ce soit… On parle de Davy, celle qui ne sait pas mentir sans rigoler comme une perdrix ! » Un poing dans la tronche ou non ?
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 EmptyVen 4 Oct - 12:13

Délicieuse rose au parfum délicat mais au tempérament aussi piquant que son épine. Oh c’est vrai, elle vivait toujours dans la peur de perdre Jayan, pourtant elle ne le devrait pas. Ces deux là étaient faits pour être ensemble. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés beaucoup de choses laissaient penser qu’ils étaient bel et bien faits l’un pour l’autre. Comme par exemple le jour de la première épreuve des olympiades. Quand ils devaient se costumer en personnage de Disney ridicule et que Camélia avait choisi madame Patate. Bien, Jayan lui avait choisi monsieur Patate, sans concertation … destiny. Elle s’en souviendrait toute sa vie et il n’y a pas qu’elle à mon avis. Pas très attentionnée aux yeux de tous elle avait beaucoup de mal a donner des marques d’affection en public, beaucoup trop gêné ou coincé pour ça. Elle ne voulait pas qu’on la prenne pour une niaise des bas étages mais pour autant elle ne voulait pas non plus passer pour une armoire à glace. Après avoir lancé son avertissement tel la princesse de Monaco, son mari lui répondit bien calmement. Elle en a de la chance oh oui, parce qu’il y pas beaucoup de monde qui pourrait la supporter comme lui le fait. Satisfaite de sa réponse, Camélia glissa ses mains autour de son cou pour y loger ensuite ses lèvres. Une marque d’affection qu’elle osait faire en public ce qui est un grand pas en avant pour la première dame. Elle afficha un sourire à la remarque de Manon. Cette fille vraiment, elle l’aimait vraiment beaucoup. Petite, brune marrante mais un peu agaçante. Elle avait changé depuis l’université. En faite ils ont tous changés. Plus mature, plus sérieux, ils attachent beaucoup moins d’importance à certaine choses qui leurs semblait vital à leurs époque. Par contre d’autres choses ne changent vraiment pas. Comme la stupidité d’Eden ou bien non même pas, le fait de vouloir s’intégrer à un monde qui ne lui appartient pas. Elle écoutait attentivement le combat verbale engagé par Eden envers Manon et un sourire naquis sur son visage quand Manon envoyée Eden sur les roses bien comme il faut. Elle relâcha de peu son étreinte pour replonger son regard bleu azur dans le sien écoutant avec attention son mari « En effet je suis la seule et l’unique à t’avoir épousé. Mais comme on va revoir pas mal de tes ex’ je préfère prévenir tu comprends. Un cadeau, des fois je me dis que je ne mérite pas tant de gentillesse. Mais je te rassure tu ne seras pas en reste non plus ce soir. » Très bien, elle annonçait la couleur pour leurs nuit de retrouvaille. Elle allait pouvoir utiliser son jouet favori, son jouet de luxe qu’elle utilisait depuis bientôt deux ans, son mari. De ce côté-là, ils n’ont jamais eu aucun problème bien au contraire, je crois qu’elle n’avait jamais été autant satisfaite. Quoi que, Miles à l’époque s’en sortait plutôt très bien. Elle regarda Jayan partir retrouvé une blonde, son cœur s’emballa, et finalement elle reconnu la bouille de la jolie cadette de Jayan. Adriel lui adressa quelques mot qui fit apparaître à Camélia une mine boudeuse, ça va on sait que Jayan est bien trop gentil pour Camélia, mais à défaut de le faire chier, elle l’aimait et c’est tout ce qui compte. « Je sais, ça va je préviens juste, je ne veux pas de mauvaise surprise. » Sulfureuse blonde pétillante, toute en beauté. Elle s’empressa de la saluer à son tour Reagan, avec les temps les deux jeunes femmes ont appris à ce connaitre pour ne pas en déplaire à Camélia, elle a découvert en la rock star un caractère vraiment unique, drôle et joyeuse, à savoir tous le contraire de Camélia. « La grossesse te va vraiment bien, tu le portes à merveille. » Elle embrassa timidement la jeune femme, comme une habitude, en tant que belle sœur elle avait souvent eu l’occasion de la côtoyer. Aussi radieuse qu’elle pouvait l’être cela ne donnait pas forcément envie à l’ancienne epsilon d’avoir des enfants, du moins pas maintenant. Bien sur, Jayan voulait des enfants, elle allait forcement devoir faire un compromis pour le bien de leurs couple et de lui donner au moins un enfant. Elle ne pouvait pas le garder prisonnier dans une vie sans enfants, elle ne pouvait pas être égoïste à ce point là. Voilà prés de deux ans qu’ils étaient mariés et elle sentait bien que Jayan commençait doucement à emmener le sujet sur le tapis, durant un diner ou bien quand ils sont tranquillement devant la télé. Elle n’allait pas pouvoir esquiver la conversation pendant encore des semaines et des semaines. Elle le voyait s’égosiller avec sa sœur sur le ventre rebondit de la jeune femme et aperçu le sourire rayonnant qui lui donnait en touchant avec insistance le jolie bidon de Reagan. Bon, elle appréciait le spectacle, elle ne pouvait pas le nier, elle qui ne ressentait jamais rien devait bien admettre que le tableau était agréable à regarder. Après s’être replacé directement à ses côtés Jayan repris immédiatement la main de Camélia. A ce moment Lily fit elle aussi son apparition, à l’époque de l’université, elle l’avait côtoyée un temps, elle essayait de la durcir un peu. Mais avec Lily c’est peine perdu, bien trop gentille elle ne pouvait en aucun cas faire ou dire un mot de travers envers quelqu’un, quel fatalité. Depuis elles se revoyaient de temps en temps, mais uniquement en rapport à Jayan dont elle été toujours la meilleure amie. « Très rapidement alors, je viens a peine de le retrouver j’aimerai bien en profiter tu comprends. » Insista Camélia. Merde alors, il venait à peine de rentrer et elle allait devoir déjà l’abandonner. Pour Reagan encore non négociable c’est sa sœur, mais pour la meilleure amie faut pas trop en demander non plus. Elle pourrait très bien le voir demain ça ne changerai rien. Un coup d’œil sur sa meilleure amie qui semblait être entre très bonne main au coté de Zachariah et elle se re glissa immédiatement contre son mari. A défaut de lui faire des réflexions agaçante elle sait aussi ce montrer plutôt douce et agréable. What a surprise.
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MessageSujet: Re: SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 EmptyDim 6 Oct - 1:01

SUJET COMMUN ▶ the unholy generation, starting together, ending together... - Page 2 Tumblr_mj05evxx4y1qc6ftco7_250 Le carton d'invitation entre les mains, Shelley affichait ce petit sourire en coin qui en disait long. Elle était invitée au mariage de leur cher doyen et s'y rendrait avec plaisir même si elle n'avait eu l'occasion de le croiser qu'une ou deux fois. Ces brèves rencontres lui avaient largement suffi, n'en ayant guère besoin de plus. Mais pourtant, faire part de ses félicitations ainsi que retrouver ses anciens camarades de classe l'enchantait plus qu'elle ne pouvait le penser. Désireuse d'en savoir davantage quant à l'évolution de ces derniers, son esprit était bien plus préoccupé par le devenir d'une personne en particulier. Jake, plus précisément. Ce même Jake qui plusieurs années avant l'agaçait au plus haut point. Le simple fait de l'avoir dans son champ de vision, ou même de l'évoquer suffisaient pour lui donner de subites envies de meurtre. Elle l'avait longtemps nié, probablement plus par fierté que pour une raison valable, mais il provoquait chez la jeune femme un certain effet non négligeable. Perdue dans les deux extrêmes, elle avait à la fois envie de le détester que de l'aimer. Il lui faisait perdre ses moyens, chose qu'elle n'aimait absolument pas mais qui était également nouveau pour elle. Une sensation qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de connaître avant, puisque les véritables histoires d'amour ou aventures y ressemblant ne faisaient guère parti de des priorités. Malgré tout, elle finit par succomber au charme du Fitzgerald. Très exigeante dans ses choix en ce qui concerne la gente masculine, elle dut se rendre compte que Jake était l'homme parfait, ou du moins celui le plus à même de la supporter. Elle voulait se sentir spéciale, importante et utile aux yeux de quelqu'un. D'ordinaire, on s'intéresse bien plus à son nom qu'à sa véritable personnalité. Rosenbach, une chance d'être née dans une famille telle que celle-ci, mais il n'y avait pas que des points positifs. Contrairement à beaucoup, il avait pris la peine de la comprendre, de voir au-delà de l'image d'une jeune femme imbue d'elle-même et se fichant royalement du monde qui l'entourait. Jake était vraiment différent, il ne ressemblait pas à personne d'autre. Elle s'en était peut-être rendu compte très tard, mais elle s'estimait heureuse que ce ne soit pas trop tard, justement. Leur idylle ne dura pourtant pas bien longtemps. Les maigres efforts qu'elle avait tenté de fournir ne se révélèrent pas suffisants, et la jeune femme retrouva rapidement ses mauvaises habitudes. C'était sa véritable nature et il lui serait difficile de changer. Elle avait besoin d'attention et elle avait comme l'impression que Jake n'accordait plus vraiment grande importance à sa personne. Probablement son côté égocentrique qui refaisait surface. Et possessive qui plus est. Elle le voulait près de lui, et non pas à voyager elle ne savait où. Elle essayait de s'impliquer au mieux de leur relation. De son côté, cela ne semblait pas être le cas. S'il accordait autant d'importance à sa carrière au point de la délaisser, c'est qu'il ne l'aimait pas vraiment. Shelley et sa légendaire gentillesse. Elle avait fini par lui balancer au visage toutes ses pensées, devenant parfois même blessante. Des paroles en l'air qu'elle regretta amèrement. Uniquement Wren réussissait vraiment à l'adoucir, sûrement parce qu'il était le frère qu'elle avait toujours rêvé d'avoir. Cela n'avait pas été facile pour elle d'apprendre que sa présence n'était pas désirée. Au fil du temps, ils avaient finalement noués des liens forts, ce qui l'enchantait énormément. Wren était quelqu'un de bien, et sans même s'en rendre il influait ses choix de vie. Une fois son diplôme obtenu, elle se lança sur le marché du travail avec plein d'étoiles dans les yeux. Elle ne voulait pas uniquement compter sur la notoriété de son nom, ou intégrer directement l'entreprise de son père. C'était bien trop facile, Shelley n'aimait pas la simplicité. Une fois de plus, même si la rancœur qu'elle éprouvait pour son père ne cessait de s'accroître, elle avait toujours besoin de lui montrer qu'elle n'était pas une incapable. Même si avec ce genre de spécimen, c'était peine perdue. Elle décida donc de rester à San Francisco, ville à laquelle elle avait fini par s'attacher et même s'y plaire. Mais lorsque l'on sort d'une université aussi prestigieuse que Berkeley, il faut s'attendre à tout un tas de propositions avant même la fin de ses études. Dans un coin de son bureau se trouvaient quelques papiers, des propositions d'emploi divers et variés, toujours en rapport avec l'architecture. Mais cela ne l'intéressait pas. Elle visait ailleurs, une entreprise qui n'avait pas pris la peine d'aller vers elle. Une boîte peut-être moins connue et avec laquelle elle pourrait avoir plus de chances. Pour une fois, elle voulait se fondre dans la masse et être traitée à sa juste valeur. Et elle avait réussi à obtenir le poste des ses rêves quelques semaines après avoir quitté les bancs de l'université, ignorant au passage de nombreuses propositions d'emploi. Elle avait tout fait pour intégrer l'entreprise qui n'avait rien mis en œuvre pour l'avoir parmi eux. Son patron lui avait offert la possibilité de faire ses preuves, elle n'avait pas qu'à saisir cette opportunité au mieux. « C'est quoi ? » Une voix se fit entendre dans son salon. Une voix masculine, plutôt agréable mais qui la laissait pourtant quasiment indifférente. Elle aurait aimé que cela soit le contraire, mais non. « Notre prochaine sortie. » Sur cela, il n'avait absolument pas son mot à dire. Ils ne pouvaient pas réellement se qualifier comme étant en couple, ils appréciaient juste passer quelques bons moments ensemble. Quitte à se rendre à cette réception, autant ne pas y aller seule.

« Génial, ça a l'air d'être bien ennuyant » lança-t-il, très peu heureux d'être présent à cette célébration. « Contente-toi de sourire. » lui répondit-elle, un sourire poli sur les lèvres. Elle alla même féliciter Monsieur Fredericken, plus rayonnant que jamais. Elle lança un regard rapide dans la salle, apercevant dans un coin son demi-frère Wren, qui semblait bien occupé. Elle irait sûrement le voir un peu plus tard dans la soirée. Le temps ne leur manquait plus, de toutes façons. Cette fois-ci, un sourire sincère s'afficha sur son visage, elle avait déjà hâte de le retrouver. Pourtant, l'expression de son visage changea totalement lorsqu'elle vit une certaine personne faire son entrée. En fait, elle ne saurait dire s'il était là depuis longtemps ou non, mais Shelley le remarquait seulement maintenant. Persuadée du fait que la page était tournée depuis bien longtemps, elle surprit pourtant son rythme cardiaque s'élever à une fréquence inhabituelle. Elle l'observa quelques secondes avant de détourner le regard, grillée. « On va un peu plus vers là-bas, allez. » Elle désigna vaguement un lieu, une personne peut-être à qui parler. Tout le monde, sauf Jake. Elle n'avait pas envie de le voir, ni d'entendre le son de sa voix parce qu'elle savait pertinemment qu'elle perdrait pieds. Ce n'était sûrement ce dont elle avait le plus besoin en ce moment. Shelley voulait se montrer forte et son immense fierté l'avait poussée à faire ce qu'elle n'aurait jamais cru faire avant. Leur histoire, c'était du passé. Maintenant, il ne faisait plus parti de ses préoccupations alors il était tout naturel pour elle de l'ignorer. L'ignorer puisqu'il ne voyait aucun intérêt à engager une conversation. Elle se le répétait. Pourtant, une Shelley qui se fiche de quelqu'un ne met pas autant de moyens en œuvre pour attirer l'attention d'une personne. Au contraire, elle trace son chemin, vit sa vie et continue d'évoluer sans problèmes. Mais avec Peter à ses côtés, elle avait le besoin presque vital de lui montrer que oui, elle avait réussi à passer à autre chose. Elle avait également une certaine envie de lui montrer tout ce qu'il ratait. Parce que Jake l'avait eu une fois, et qu'une deuxième chance avec une femme telle qu'elle était difficile à obtenir. S'éloignant rapidement de lui, elle ne put s'empêcher de lancer quelques regards furtifs vers sa direction, histoire de voir une réaction de sa part. Elle n'avait tourné sa tête que quelques secondes qu'il avait disparu de la circulation. Pire qu'un enfant celui-là, pensa-t-elle, incapable de rester en place trois secondes. Il devait sûrement être du côté du bar, à siroter une coupe de champagne. Qu'il en profite, après tout ce n'étaient pas ses affaires.
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