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SCHMIDT HAPPENS - roommates

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MessageSujet: SCHMIDT HAPPENS - roommates SCHMIDT HAPPENS - roommates EmptyLun 12 Aoû - 23:50

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    Ce même son qui se répète encore et encore dans un tempo infernal se heurte contre les parois de mon crâne. Une impression de déjà vue venait me hanter, celle des lendemains de cuite lors desquels ma tête avait des allures de Bagdad après un assaut américain. Néanmoins, je n’avais pas touché une goûte d’alcool depuis quelques mois et ce résonnement qui me donnait une migraine ne venait pas de ce que j’avais ingurgité la veille. La fille qui se trouvait à mes côtés, dans mon lit, non plus. Davy avait toujours la tête aux événements qui s’étaient déroulés pendant et les jours qui suivirent le bal. Elle avait été la cible des attaques de ce psychopathe et elle en était toujours terriblement marquée. Aujourd’hui encore, elle n’arrivait plus à dormir seule et avait besoin de réconfort pour pouvoir s’endormir. Je comprenais – contrairement à beaucoup d’autres qui faisaient semblant – vraiment ce qu’elle avait traversé. J’avais plus ou moins traversé la même chose quelques années auparavant, lorsque Drew avait appuyé sur la détente, n’hésitant pas à me tirer dessus, de sang froid. Ce soir là, tout avait basculé, ma vie avait changé, elle avait prit un tournant majeur. J’avais beau dire à tout le monde que j’allais bien une fois sorti de l’hôpital, ce genre de blessures ne guérit jamais vraiment. Davy allait avoir besoin de temps, de temps et d’aide pour pouvoir surmonter tout ça, et je m’engageais à être là pour elle, la petite Davy. J’ouvrais mes yeux petit à petit, dans ce vacarme incessant. Ce bruit n’était pas dans ma tête, il était bien réel. Je jetai un rapide coup d’œil en direction du réveil. Qui diable pouvait faire autant de bruit à six heures du matin. « Putain de merde… » Il y avait une chose que je haïssais encore plus que le matin : que l’on me réveille si tôt. Péniblement, je réussissais à me lever sans pour autant réveiller Davy. Je me dirigeais vers la cuisine, en caleçon, avec comme réflexe d’ancien fêtard de prendre une aspirine pour empêcher ce bruit de me donner un mal de crâne encore plus intense. Qui, quoi. Après des minutes à me poser des questions sur la provenance de ce vacarme, je commençais enfin à trouver des réponses. Il était évident que tout ce bruit venait de l’appartement du dessous. Deux personnes y habitaient, probablement un couple, bien que la fille soit d’une laideur sans pareille ; même les moches avaient le droit à l’amour après tout. Cependant, s’il y a bien une chose qu’ils n’avaient pas le droit de faire, c’était de nuire à mon sommeil, si tôt dans la journée, c’était le meilleur moyen pour me mettre de mauvaise humeur. Après un certain temps de réflexion, je compris enfin que ce vacarme provenait d’un seul instrument, une batterie. Sérieusement, qui pouvait-être assez débile pour jouer de la batterie à cette heure-ci. En plus d’être moches, ils étaient apparemment stupides. Ils ne s’en rendaient probablement pas compte, mais ils venaient de déclencher une guerre, une guerre dans laquelle j’allais me montrer sans merci, ne leur laissant pas le moindre moment de répit, jour comme nuit. Ils avaient voulu jour, j’allais jouer, j’allais leur rendre la vie impossible, j’allais les empêcher de fermer l’œil, les empêcher de se reposer ne serait-ce que la moindre seconde. Personne ne ruine mon sommeil ! Je rentrais plus ou moins dans un état second, comme possédé, j’échafaudais des plans plus machiavéliques les uns que les autres dans mes pensées, avec une seule et même volonté. Obtenir une longue et douloureuse vengeance, leur rendre au centuple la douleur qu’ils venaient de m’infliger en ce samedi matin. Faisant les cents pas à la recherche de nouvelles idées, de nouveaux plans, je m’étonnais de voir que le vacarme n’avait pas réveiller mes autres colocataires. L’abruti de voisin jouait depuis presque dix minutes désormais et j’étais toujours le seul debout, le seul malheureux qui avait été réveillé par cet enfoiré. « Tu vas rapidement comprendre ce qu’il arrive quand on s’en prend à Warrens mon p’tit, moi je te le dis. » Accaparé par cette soudaine colère, je me mettais même à parler tout seul, scène digne d’une mauvaise série. Je devais trouver une vengeance, mais pas n’importe quelle vengeance, quelque chose de drôle, une farce. En plus du plaisir que je prendrais à me venger, je devais aussi en rigoler, rigoler de son malheur. Surpris par le sadisme dont je faisais preuve, je me laissais tomber dans le canapé pour essayer de me calmer. J’avais envie de partager ma colère avec mes colocataires mais je retrouvais là, seul dans le salon, à devoir regarder les programmes que la télé offrait si tôt le matin. Une raison de plus pour laquelle je ne me levais jamais aussi tôt, il n’y avait jamais rien à la télé.

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Nina Fitzmartin
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: SCHMIDT HAPPENS - roommates SCHMIDT HAPPENS - roommates EmptyJeu 15 Aoû - 20:12

Citation :


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“.Give me the spot or I'll kill you all. ”  
Ça vient résonner dans son crâne et faire trembler sa cervelle avec plus d'intensité que si elle avait la tronche appuyée sur des enceintes en boite de nuit. Elle exagère, Davy, c'est pas aussi intense qu'elle le pense. Mais c'est là. Ce n'est pas une berceuse qui la débarrasse d'un sommeil cotonneux, mais bien une pétarade qui vient l'arracher aux bras de Morphée. Davy n'est pas du matin, n'a jamais été et le ne sera probablement jamais. Davy, il faut jamais la réveiller. Faut qu'elle se lève toute seule et quand bien même, faut pas lui parler avant au moins dix heures le matin. Il est six heures du matin lorsqu'elle sent Matt se lever et laisser la place voisine encore tiède de sa présence. Dans un grognement, elle se met à battre des pieds dans son lit, s'empare de l'oreiller de son voisin absent et s'écrase la tête avec afin d'étouffer le bruit de batterie à l'étage du dessus. Matt, Elmas, Julian et elle-même vivent au 4D et, comme la chance sourit constamment aux quatre colocataire de chic et de choc, au 5D – l'appartement du dessus – vit un couple que Davy surnomme affectueusement '' Les zinzins ''. Ne connaissant pas leurs prénoms - et ne souhaitant pas encombrer sa cervelle de ce savoir inutile - elle a depuis longtemps affublée la jeune femme bedonnante et constamment mal coiffée '' la pute '' et son adorable, mais non moins corpulent compagnon '' Queudver '' ( oui oui, comme dans Harry Potter ) ou Croûtard, selon l'occasion. L'énervement allant crescendo, elle étouffe un hurlement, le premier d'une longue série, dans l'oreiller de Matt puis s'en débarrasse en le balançant contre un mur. Contrariée jusqu'à la prochaine pleine lune, elle se lève en trombe et fait claquer toutes les portes sur son passage avant de rejoindre le salon. « .C'est quoi ce merdier c'est quoi ce merdier c'est quoi ce meeeeeeeeeerdierrrrrrrrrr ???!!!!!. » qu'elle se met à hurler devant un Matt affalé sur le canapé. Elle tape des pieds au sol, prête à courir un marathon, secoue la tête dans tous les sens et son énervement manifeste se traduit dans son souffle tonitruant. Si elle se préoccupe du fait que Elmas et Julian puissent être encore dormir ? Non. Impossible dans tous les cas compte tenu du bordel ambiant qui règne, merci les voisins. De la batterie à six heures du matin, un jour de week end. De quoi mettre Davy dans d'excellentes dispositions. Saisissant un balais planqué dans le placard sous l'escalier de l'entrée, elle cherche comme une possédée l'endroit parfait où frapper. « .Ça suuuuuuuuuuuuufffiiiiiiiit !!!! merde merde merde merde merde !!. » qu'elle s'égosille, martelant le plafond de coups de balais. Et comme ça ne sert strictement à rien, les emmerdeurs du dessus étant trop occupés à battre dans la mauvaise mesure pour même percevoir ses plaintes, Davy se débarrasse de son balais en le balançant dans la cuisine et commence à faire les cents pas dans le salon. Elle passe devant Matt une bonne vingtaine de fois, l'empêchant de regarder la télévision avec assiduité, pour finalement se planter en plein dans son champs de vision et l'accoster d'un regard noir. « .Reste pas sur le canapé, va faire l'homme de la maison ! Casse lui les dents à l'autre empaffé ! Si tu veux avec Elmas on s'occupe de la fille. Vais te régler son compte vite fait bien fait. Elmas elle lui tient la tête, moi j'y tire les jambes et ... » elle s'empare d'un crayon en bois posé sur la table basse et ... « .CRACK. » s'exclame-t-elle, le regard mauvais concentré sur le pauvre crayon qu'elle vient de briser de sa force de poulet. Tarée ? Complètement. « .Trouve un truc diplomate à faire, sinon j'y fais 14-18. » achève-t-elle tout en se laissant tomber dans le sofa, les bras croisés et l'air boudeur. Un truc douloureux de préférence. Elle s'imagine un instant les attacher dans le sous-sol et descendre de temps à autre, après une journée difficile par exemple, pour se soulager en torturant les deux pygmées du dessus. L'énervement ambiant, le manque de sommeil et le mal de tête achève prématurément l'humeur de Davy qui, une fois assise, se renfrogne au point de songer à pleurer de nerfs.  Elle compte jusqu'à cinq, l'histoire de se retenir pour pas péter un plomb et aller casser les murs, quand Elmas sort enfin de sa chambre. Pas bonjour ni merde, parce qu'une Davy mal lunée et mal réveillée ne s'embarrasse pas des formules de politesse. Y a tellement de bruit au dessus qu'elle arrive même plus à s'entendre penser, pour peu qu'elle arrive encore à être cohérente plus de quelques minutes. « .Elmas, la prochaine fois qu'on la croise en rentrant des courses, on la bute. » jure-t-elle spontanément dans un grognement convaincu, lançant un regard décidé à une Elmas encore étourdie de sommeil. Elle se rappelle de toutes les fois où elles ont partagés la cage d'ascenseur avec la pute et son parfum nauséabonde, son maquillage criard et sa manie dégoûtante de se nettoyer les dents avec le bout de sa langue. Pourtant peu encline à juger les gens, Davy n'a eut aucun mal à ficher celle-ci '' cause perdue de l'univers ''.
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MessageSujet: Re: SCHMIDT HAPPENS - roommates SCHMIDT HAPPENS - roommates EmptyJeu 22 Aoû - 21:30


SCHMIDT HAPPENS - roommates Tumblr_inline_mrxrakKnXI1qz4rgpCes derniers jours avaient été plus qu'éprouvant, et Elmas comme ses colocataires avaient besoin de sommeil plus que tout. Ils pouvaient dormir jusque pas d'heure, ou du moins c'était ce qu'ils avaient prévu la veille. C'était sans compter sur les voisins du dessus qui encore une fois ne semblaient pas décider à laisser pleinement profiter de leur matinée. Alors qu'elle espérait que ce bruit ne cesse, elle s'enroula dans sa couverture tout en veillant à se boucher les oreilles. Elle lança également un petit coup d'oeil rapide vers son réveil, qui indiquait six heures du matin. Mais quelle idée de faire de la batterie à cette heure-là ? D'autant plus que ce n'était vraiment pas harmonieux, on avait plus l'impression qu'il s'amuser à taper les casseroles de sa cuisine une par une. Si ça ne s'arrêtait pas, elle allait finir par devenir folle. Elle ferma de nouveaux les yeux, essayant de faire abstraction du mieux du vacarme du dessus. Il allait bien finir par se lasser, ce n'était pas possible de jouer à ce truc bien longtemps. A entendre les cris aiguës qui provenaient du salon, Davy avait visiblement perdu patience bien avant elle. D'ailleurs ça la fit légèrement rire. L'alpha réagissait souvent de manière démesurée, même si à ce moment-là elle pouvait très bien comprendre sa frustration, Elmas finirait elle-aussi par s'énerver. Résignée, elle devait se rendre à l'évidence : ils étaient condamnés à supporter ce boucan encore longtemps. De toutes façons, maintenant qu'elle était réveillée, autant se lever et partager la haine de ses colocataires. Elle se débarrassa alors de sa couverture et finit lentement par se relever. S'avançant vers la pièce principale de l'appartement, les plaintes de ses colocataires ajoutées au vacarme du dessus vinrent la réveiller un peu plus, la tirant brutalement de cet état encore somnolant. Dans un coin, elle se contentait de les écouter les bras croisés, baillant à plusieurs reprises et luttant contre l'envie de se jeter dans son lit. Contrairement à elle, Davy était beaucoup moins calme, et bien décidée comme Matthew à leur faire regretter leurs actes. D'ailleurs, ils ne devaient pas être les seuls locataires à les maudire à cette heure-là. « Si tu veux ! » L'air détaché, elle prit la direction de la cuisine pour prendre quelque chose à boire. Ils allaient devoir attendre encore longtemps avant que ces boulets ne se décident d'arrêter, à moins que l'un d'entre eux monte leur faire part de leur mécontentement. Les hommes, mais que faisaient donc les hommes de la maison? Julian devait être encore dans son lit, dormant tranquillement comme un petit bébé sans ne rien entendre. Son sommeil profond l'avait toujours étonnée. Combien de fois avait-elle essayé avec Davy de le lever, usant de moyens divers et variés pour arriver à leurs fins. C'était plutôt amusant même. Elles pouvaient se permettre des folies, retombant alors le temps de quelques minutes à un âge bien bas. « Faut faire quelque chose, c'est pas possible là. » Toujours calme, elle ne semblait pas avoir émergé, ce qui ne saurait tarder. Ce couple ne leur avait jamais inspiré confiance. Même à leur emménagement, ils avaient bien compris que ces deux-là allaient être de véritables plaies plus qu'autre chose. Et il était clair qu'ils ne s'étaient pas trompés. Encore aujourd'hui, ils en faisaient les frais. Bien moins motivée que Davy, son animosité ne tarderait pas à la contaminer. Elle avait simplement besoin d'un petit remontant avant d'entreprendre quoi que ce soit. « Café ? » demanda-t-elle tout en préparant une bonne quantité de la boisson. Ca ne serait pas aussi bon qu'au café où Davy travaillait, mais ils devraient s'en contenter. Un café bien fort et noir, histoire de faire le plein d'énergie. Ils n'avaient plus qu'à se servir. « Ça peut pas durer. » Ce n'était pas le première fois que ce genre d'incident arrivait, alors cette fois-ci, pas question de se laisser faire. Malgré leurs nombreuses plaintes, le couple ne semblait pas leur accorder de crédit, privilégiant leur propre confort au détriment de tous les habitants de cet appartement. « Davy, prépare la batte ! » dit-elle sur un ton ironique, bien consciente que ça n'irait pas jusque là. Enfin, vue comment la situation tournait, elle ne s'étonnerait pas d'en avoir une dans la main dans les minutes qui suivent. Ils allaient devoir faire preuve d'imagination pour leur faire regretter leurs actes. Ce jour-là, ça ne passerait pas. C'était comme la goutte d'eau qui faisait déborder le vase : tout le monde en avait sérieusement marre. Même Elmas, d'ordinaire si calme. « Faut qu'on prépare un sale coup » ajouta-t-elle alors, plus sérieuse que jamais. « Mais vraiment quelque chose de mauvais. » Première étape : vider le stock de maquillage et de parfum de la femme serait déjà une grande punition. Elle en usait tellement que sortir le visage complètement nu devrait être un malheur pour celle-là. Et donc elle resterait enfermée dans cet appartement encore plus longtemps, à se plaindre constamment. Pas si bonne idée finalement. « Des idées ? » Elmas n'était pas trop douée pour ce genre de choses, elle espérait que Matt et Davy aient quelque chose à proposer. Au point ils en étaient, tout était bon à prendre.
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MessageSujet: Re: SCHMIDT HAPPENS - roommates SCHMIDT HAPPENS - roommates EmptyDim 1 Sep - 0:53


    SCHMIDT HAPPENS - roommates Tumblr_mqy7kcrxeo1rcy99do1_500

    Ce bruit assourdissant me poussait définitivement à bout, je n’en pouvais plus, il m’était devenu impossible de supporter le retentissement de la baguette sur la percussion, encore et encore. A m’écouter, je serai déjà descendu enfoncer la porte de son appartement et faire cogner sa tête – avec rythme – contre sa si chère batterie. Mais il m’était devenu impossible de me laisser aller à de tels actes, je ne pouvais plus me permettre des débordements de la sorte. J’avais eu mon lot d’ennuis avec la justice et je devais me tenir à carreau si je ne voulais pas – une nouvelle fois – être projeté dans cette spirale infernale. L’histoire de ce tueur à Berkeley venait tout juste de prendre fin, la dernière chose dont j’avais envie, c’était de retomber dans un mélodrame de la sorte. Néanmoins, je ne pouvais pas non plus rester vautré dans le canapé, à attendre que ce malade arrête  de se sentir mélomane. Un coup de fil pour demander de cesser n’était clairement pas suffisant, un tel acte ne pouvait pas rester impuni, il devait y avoir des représailles, et représailles il y allait avoir. Elmas et Davy m’avaient désormais rejoint dans le salon, elles aussi réveillées par le boucan en provenance de l’appartement de nos chers voisins. Elles avaient l’air autant – si ce n’est plus – énervé que moi par la situation. « Et bien allez-y, allez lui péter les jambes, je serai ravi de voir ça lâchais-je, amusé. Mais si je peux me permettre, si on veut éviter que ce genre d’incidents ne se reproduise à nouveau, c’est plutôt les mains qu’il faudrait viser. » Bizarrement, voir mes deux colocataires dans cet état là me faisait sourire et avait plus ou moins bien mis de côté la colère qui m’envahissait quelques instants auparavant. Le bruit persistait, mais j’étais désormais bien réveillé, ma mauvaise humeur se dissipait au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Des idées pour nous venger, j’en avais quelques unes, à vrai dire, j’en avais même beaucoup, elles arrivaient par rafale dans mon cerveau, mais la plupart n’étaient pas vraiment bonnes. « J’ai quelques idées oui, mais disons quelles sont… extrêmes. Ou… lançais-je tout en faisant une grimace de dégoût vraiment dégueulasses. » Mieux valait ne pas opter pour ces idées qui avaient germé dans mon cerveau, les filles ne seraient de toute façon pas d’accord, et elles auraient bien raison. Nous devions trouver quelque chose de plus subtil, quelque chose d’humiliant, mais également fin. Quelque chose qui calmerait les ardeurs musicales de ce couple de reclus sociaux, si tôt le matin. Pendant ce temps-là, le son repartait de plus belle, toujours plus fort, toujours plus rythmés, provoquant chez mes colocataires quelques rictus irrités. « Ceci dit. En plus d’un bon plan, je serai quand même partant pour aller lui rendre une petite visite avec la batte de baseball… Ca ne pourrait que le rendre plus beau. » J’avais beau chercher, je n’arrivais pas à trouver cette idée géniale qui permettrait de prendre une revanche savoureuse. Placer des excréments canins sous leur paillasson et y mettre le feu, clairement pas, c’était digne d’un enfant, ce n’était en rien une prouesse quand il s’agissait d’un adulte. Non, là il fallait les pousser à bout. Pour ce faire, nous allions devoir agir en plusieurs étapes, les harceler, devenir leur cauchemar, leur plus grande peur. Il ne faudrait pas relâcher la pression, recommencer au moment où ils s’y attendraient le moins. Ils avaient déclaré la guerre, c’est un véritable siège que j’allais mettre en place. « On doit agir par étapes, une seule farce ne serait pas suffisant pour punir l’affront qu’ils viennent de commettre. La première partie du plan… sera de les empêcher de sortir de chez eux, qu’ils soient enfermés à l’intérieur même de leur propre appartement. » Il y avait deux solutions d’exécuter cette étape, la manière douce et la manière forte. Si l’on pouvait éviter de faire trop de dégâts matériels et donc de laisser des traces, cela ne serait pas plus mal. Qui plus est, en utilisant la manière douce, ils ne seraient même capables de déceler le moindre problème et cela pourrait les rendre fous, une pierre deux coups. Je me dirigeai vers un tiroir où l’on rangeait tout et n’importe quoi. Après y avoir fouillé quelques secondes, j’en sortais, victorieux, un tube de colle spéciale qui n’avait pas dû servir maintes fois. « Ceci, très chères colocs, est l’objet de notre salut. Cette colle peut coller tout et n’importe quoi, et il est impossible de décoller les deux parties une fois la colle imprégnée. Nous allons donc coller leur porte à leur encadrement – je trouve ça plus subtil que de péter la serrure, même si l’efficacité reste la même –  et les faire prisonnier de leur propre appartement. Deux options pour sortir, démonter la porte à coup de hache, ou sauter par la fenêtre, du troisième, bon match !
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: SCHMIDT HAPPENS - roommates SCHMIDT HAPPENS - roommates EmptyDim 1 Sep - 14:45

Les jambes, les mains, les bras. C'est bon ! Elle voulait pas désosser un poulet la Davy, juste choisir l'endroit stratégique où frapper. Et si l'idée l'effleura de balancer une reprise de volley dans la pompe à pisse de monseigneur delabatterie, elle se ravisa néanmoins lorsqu'elle se rappela avoir promis à sa mère d'arrêter de viser les parties génitales dès que l'adversité se présentait. Le coup de pied dans les bijoux de famille, c'était un peu comme un mauvais réflexe chez Davy lorsqu'elle était en colère, ou bien lorsqu'elle tentait de se défendre. Ou parfois lorsqu'elle se levait du mauvais pied, comme aujourd'hui. Le clash dans les parties, c'est la réponse à tout. Une théorie selon Davy Lancaster. Mais désireuse d'apporter de la nouveauté dans sa vie, c'est à un tout autre endroit qu'elle envisagea d'expédier la batte de baseball qu'elle cachait sous son lit. « .Ouai ou la gueule au pire. Un bon coup dans le crâne et je t'en fais deux autistes même pas capable d'aligner trois mots. » déclara-t-elle naturellement, tachant de paraître nonchalante lorsque au contraire, son sang n'était qu'un bouillon d'aigreur. Échauffée et résolument décidée à faire passer une mauvaise journée à tous le monde, puisqu'elle venait d'affronter un réveil particulièrement vigoureux, Davy se contenta d'arquer un air mécontent lorsque Matt optait pour un sourire aux allures malsaines et lorsqu'Elmas demeurait résolument quiète – du moins en comparaison avec elle, qui trépignait sur le sofa -. Les bras croisés au-dessus de sa poitrine et définitivement bougonne, mademoiselle écouta de loin la conversation, ruminant grossièrement en sa propre conscience de l'autre côté. Évidemment qu'ils devaient se venger, quelle question. Tout crime ne peut pas rester impuni indéfiniment et Davy, grande adepte de l'action musclée, se réjouie déjà de ce que Matthew et ses grandes idées pourront lui apporter. Que ce soit trop extrême ou trop dégueulasse n'étant évidemment pas un problème pour elle, elle se renfrogna néanmoins de constater qu'il ne partageait pas ses sombres desseins avec elles. « .Écoute, nous avons tous entendu Elmas chanter sous la douche, donc je crois être prête à tout entendre, même les choses les plus extrêmes. » Curieusement, elle accorda un sourire appuyé et malicieux à Elmas, le premier de la journée. Une accolade brève et amicale, synonyme d'un « z'rigole malheureuse » qu'elle pense évident, and back to business. Presque affalée sur le sofa et l'air toujours aussi mauvais, elle écouta avec passion et aigreur les plans proposés par l'homme de la maison. Et évidemment, un soupir mécontent s'échappa spontanément de ses lèvres. Oui de la colle, hilarant, certes. Allez, allons y. « .Ouai... ouai... ouai... C'est quand que je lui balance mon poing dans le pif au juste ?. » qu'elle termina par quémander, l'air intrigué. Oui, c'est beau d'enfermer deux cloportes dans une boite, mais n'empêche qu'ils auront toujours la batterie à l'intérieur et, en conclusion, le pouvoir suprême et transcendant de pouvoir les emmerder. Néanmoins décidée à saluer et respecter le plan proposé par Matthew, sait-on jamais que ça marche et qu'elle soit la suivante à proposer une brillante idée – qui était encore en cours de réflexion – afin de faire passer les crétins congénitaux à la caisse, c'est une Davy traînant des pieds qui finit par emboîter le pas de ses colocataires en route vers la porte. « .Attendez !. » finit-elle par s'exclamer, consciente d'avoir oublié quelque chose de primordiale dans sa quête à la vengeance. Elle se laissa glisser sur le parquet jusqu'à sa chambre et après une fouille archéologique parmi les cartons de son placard, elle en extirpa un sabre laser (qu'elle alluma au passage) interactif, qui fait du bruit quand on le bouge et qui brille de mille feux. « .C'est bon, là je me sens au top de la chaîne alimentaire. On peut y aller. » déclara-t-elle, sereine, en se rendant auprès de ses comparses. Bleu, pour coller avec sa confrérie. Elle laisse le rouge démoniaque à mattchou, si tant est qu'il soit un jour seigneur des sith. You're welcome. Avisant ses camarades d'infortune d'un regard assuré, c'est en tête qu'elle quitta l'appartement. Un gros tube de colle dans la main et accroupie devant la porte, l'air consciencieux et toute langue dehors dans un effort de concentration intense, Davy contempla la pâte visqueuse progressivement encroûter la porte dans son encadrement. « .C'est bon, fini. » qu'elle finit par déclarer, convaincue d'avoir refait l'isolation de la porte pour les dix années à venir au moins. Décidant de prendre du recul afin de contempler l’œuvre de leur matinée, c'est lorsqu'elle lâche un ricanement mesquin trop prononcé pour passer inaperçu qu'elle entend le gros se diriger à pas d'ogre vers la porte. « .Il arrive, il arrive, planquez-vous !. » s'exclama-t-elle, pressant ses camarades vers le premier détour de couloir. « .Chérie, y a un problème avec la … oh putain... Les p'tits merdeux du 4D. » Deh, pauvre con. Un rire instantané prend la fuite dans le couloir et ce même s'ils viennent de se faire traiter de merdeux. C'est la petite insulte la plus délicieuse qui lui fut donnée d'entendre, tant la satisfaction d'avoir au moins gonflé le connard du dessus et son pot de chambre de gonzesse est grande. « .Phase un enclenchée !. » déclare-t-elle, triomphale. Néanmoins le problème est toujours là. Ils sont tous les deux désormais bloqué dans l'appartement et peuvent parfaitement jouer de la musique. Même en comptant sur le fait qu'ils peuvent mourir de faim, les trois colocataires ont encore quelques jours à supporter le tintamarre, devant eux. « .Moi je propose qu'on aille se faire un '' sing it '' spécial musique de merde, maintenant qu'ils sont enfermés. » propose-t-elle, bonne stratège. Histoire de faire plus de bruit qu'eux. Et Davy, comme elle est mauvaise chanteuse, ça peut monter dans les décibels rapidement et faire trembler les murs. Elle s'y voit déjà, hurler une chanson qui reste bien en tête dans son salon.

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MessageSujet: Re: SCHMIDT HAPPENS - roommates SCHMIDT HAPPENS - roommates EmptyLun 16 Déc - 3:15

corbeille
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