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(mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know

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MessageSujet: (mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know (mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know  EmptyDim 24 Fév - 17:29

(mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know  Tumblr_m6aeehgGfy1rzrfu8o1_r1_500De l'amour à la haine il n'y a qu'un pas. En effet, la frontière est mince quand il s'agit de passion. La passion, le feu, ce désir brulant tellement jouissif, se donner entièrement à l'être aimé en s'enivrant de chacun des instants si précieux et si magiques passés en sa compagnie. Seulement, quand l'amour laisse place à la haine, cette passion si brulante se transforme en une haine ravageuse, une tornade détruisant tout sur son passage. C'est exactement au point même où nous en étions Aleksander et moi-même. Après quelques semaines de relations amoureuses, mes parents avaient eu vent de cette petite idylle secrète et en moins de temps qu'il n'en faut pour dire « stop » m'avait contrainte à couper les points avec ma moitié danoise. Le deal était clair et sans appel : c'était lui ou eux. Un amour d'adolescente, mon premier amour, ma première fois, ou mon compte en banque, ma popularité, ma vie de princesse, notre réputation. Il était effectivement tout simplement hors de question que je ne fréquente pas une personne issue du même rang social que celui, si prestigieux des Lindell. Et, alors que le règne de la princesse Mackenzie était à son apogée, admirée, adulée, jalousée par tous il était hors de question que je renonce à ce que je m'étais donné tant de mal à bâtir : ma popularité. De plus, il fallait que je me rende à l'évidence, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes, les princesses avec les jeunes garçons au passé si trouble. Sans beaucoup d'hésitation, mais le cœur lourd et serré j'avais donc mis un terme à cette petite amourette le lendemain de notre première fois, de ma première fois. Persuadée que les sentiments que j'éprouvai à l'égard de mon amoureux torturé s'en iraient aussi vite qu'ils étaient arrivés. Seulement, au jeu de l'amour, les règles ne sont jamais claires et je m'étais bien trompé, en témoigne les torrents de larmes versés après le départ de ma moitié. D'après lui, je l'avais en quelque sorte sauvé, mais il ne savait pas ce qu'il avait fait pour moi, il m'avait appris à aimer, à accepter d'être aimé, et son départ me chamboula au plus au point. Il n'y avait rien à faire, les sacs de marque, les robes hautes coutures et tout les jeunes hommes, aussi séduisants et riches soient-ils n'arrivaient pas à la cheville de mon Alek. Seulement, l'éducation que j'avais reçu, et tout ce que j'avais appris lors des soirées mondaines me servirent grandement, et j'affichai sur mon visage, un sourire aussi faux que radieux devant mes parents et au lycée afin de garder mes peines de cœur sous silence. Le temps passa, le manque de mon Alek resta présent bien qu'il se dissipa avec le temps. Les bons souvenirs restèrent, les sentiments aussi mais le temps guéri les blessures et je pensais désormais à lui avec plus en étant tout simplement heureuse de l'avoir eu dans ma vie, qu'avec mélancolie et chagrin. Seulement, ce fut tout autre chose quand j'appris que mon cher et tendre amour perdu étudiait dans l'université que j'avais rejoins pour un échange, et, pire quand j'eus vent de ce qu'il ressentait à mon égard. Comment pouvait-on passer de l'amour à la haine ? Comment pouvait-il me méprisait autant ? N'avait-il rien compris ? Ou pire, n'avait-il jamais rien ressenti pour moi ? La tristesse qui m'habitait se transforma bien vite en une vive colère. Maintenant j'avais compris. J'avais compris comment on pouvait passer de l'amour à la haine, comment tout pouvait basculer en une fraction de seconde. Histoire de ne pas me faire prendre de court quand nous serions face à face, et histoire de ne pas avoir à subir ses foudres de pauvre petit martyre – j'avais une sainte horreur des pleurnicheurs – j'avais, à l'aide de mes bonnes relations, fait quelques recherches sur sa petite personne et en avait appris de belles. J'étais prête à le recevoir, s'il décidait de passer ses nerfs sur moi. Finalement, mes parents m'avaient rendu un sacré service. Seulement, tout se chamboula quand je l'aperçus.
Je me pavanais fièrement en déambulant dans les couloirs de l'université pour rejoindre la soirée en l'honneur de ma petite personne, et accessoirement des serviteurs de son altesse Mackenzie, les autres British. J'avais, comme à mon habitude, soignée mon apparence et j'étais prête à voir baver toutes les petites californienne devant la princesse Mackenzie. Bingo ! Cela ne manqua pas. Ma popularité à Oxford était de notoriété public et je ne tardai pas à entendre un petit groupe de fille, doigts pointés sur ma personne – quelle impolitesse - commentait mon entrée remarquable : « Regarde, c'est elle Mackenzie !  Mais si je te dis que c'est une princesse ! » Je les gratifiais d'un sourire qui venait surement de faire leur journée. En réalité, je n'étais pas réellement princesse, même si c'était tout comme. J'étais une des descendantes de la reine Victoria, ce qui me permettait en partie n en plus de côtoyer toute l'élite anglaise, d'avoir hérité de manière et d'un physique de petite princesse. Ce que les innombrables éloges de mes pairs ne faisait qu'entretenir. Mon entrée réussite, j'allais me diriger vers Eris, une bonne amie rencontrée en Angleterre, quand je l'aperçus. Je ne pus décrire ce que je ressentis. De l'amour, de la haine, de la colère, du désir, de la tristesse. Une quantité impressionnante de sentiments m'envahir. J'étais au bord de l'évanouissement, mais dieu merci, je ne laissai rien paraître. Le simple fait de le revoir après cette longue séparation raviva en moi des souvenirs, des sentiments que j'avais tenté tant bien que mal de cacher, d'effacer. Je sus qu'à présent, tout serait différent. Ni une, ni deux, j'interpelai Eris afin d'obtenir un petit topo sur « le type tout seul au fond ». Le verdict fut sans appel : ce mec en question se tapait toute l'université. « Non, non celui-ci. » Ah, tu parlais bien de celui-là. La colère m'anima à nouveau. Je n'étais peut-être, au final, moi aussi, qu'une simple fille de passage. Je décidai donc de prendre les devants, de conserver cette précieuse longueur d'avance dont j'étais dotée et me dirigea vers lui. « Comme on se retrouve. » Bizarrement, malgré le nœud béant qui me comprimait la gorge, j'avais pu sortir cette phrase sans aucun problème et sans rien laisser paraître. Merci à toutes mes précieux cours de bonne conduite. Seulement, quand son regard se plongea dans le miens, je crus définitivement m’évanouir. J'avais chaud, j'avais froid, j'avais mal à la tête, au ventre, à la gorge, aux pieds, aux mains, partout, et plus que tout : au coeur. Ne sachant que faire et les propos d'Eris raisonnant dans ma tête, je lançai un méprisant : « Alors comme ça en plus d'être un coureur de jupon tu es aussi un sacré mytho ! L'homme parfait dis moi ! » Les hostilités avaient commencées, et j'étais sure d'une chose : à partir de maintenant, plus rien ne serait plus jamais comme avant.
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MessageSujet: Re: (mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know (mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know  EmptyMer 6 Mar - 12:30

Un mouvement à côté de moi, du bruit, merci bien je suis réveillé. Ce n’était jamais bien bon de me sortir de mon sommeil de la sorte. Ouvrant difficilement mes yeux, je me rappelai soudain de la veille lorsque je vis cette fille, perchée devant le miroir. Chaque soir c’était la même rengaine, moi et mes plus fidèles alliés sortions et tombions sous le charme d’une splendide créature. Et, alors que le jour allait bientôt pointer le bout de son nez, nous repartions chacun avec notre trophée sous le bras. Je détestais être dérangé le matin. J’étais toujours de mauvaise humeur de toute façon. Aujourd’hui ne dérogeais pas à la règle. Alors je me levai et la pressa pour qu’elle sorte de ma chambre. Je fus même désagréable. Mais pas grave. Je ne voulais surtout pas qu’elle commence à croire que je ressentais quelque chose pour elle, ça il en était hors de question. Cela faisait bien longtemps que mon cœur de pierre n’avait plus rien ressenti pour quiconque d’ailleurs. Hormis peut être pour une de ces vedettes de télé réalité dont je ne citerai pas le nom … Mais oui, cela faisait bien longtemps que je ne croyais plus en cette magnifique chose qu’était l’amour. Depuis que Mackenzie était sortie de ma vie en fait … Je crois que de toutes les garces que je connais, et Dieu sait qu’il y en a beaucoup, c’est elle la pire. Elle bat tout le monde à plat de couture, elle remporte haut la main la victoire même. Félicitations Mack. Lorsque nous nous étions rencontrés, cela avait tout de suite été le coup de foudre, enfin c’est ce que j’avais ressenti moi, mais finalement cela tourna court lorsqu’elle me laissa tombé le lendemain de notre première fois. Oui oui, vous ne rêvez pas, le lendemain. Pas une seule explication, pas un seul petit « désolé », rien. Et grâce à elle, j’ai retrouvé la dépression. Elle m’avait tant manqué … Mack avait été celle qui m’avait enfin fait sortir de ma torpeur, de mes idées sombres, de mon enfermement sur moi-même, elle avait été celle qui m’avait fait le premier ressentir la liberté, la vie tout simplement. Et finalement tout ce qu’elle m’avait apporté c’est une bonne dépression, des quantités de cachets astronomiques pour sortir de là, et une soif de revanche inégalable. Car même si tu n’as pas entendu parlé de moi depuis des lustres, cela me ferait un grand bien de te voir disparaître à tout jamais. Ouais enfin non … je ne vais pas aller en prison par ta faute quand même, mais te mettre plus bas que terre m’intéresse fortement. Alors imaginez la joie que j’ai ressenti en voyant que madame la descendante de Victoria du Royaume-Uni était sur la liste des personnes participant à l’échange entre Berkeley et Oxford. Quelque part, j’avais même espéré devenir son correspondant attitré mais bon, ça fera quand même l’affaire. J’avais tout d’abord commencé par me renseigner sur elle, pour savoir ce qu’était devenue la fifille à son papa. Et le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçu ! La garce à fait explosé le couple de ses parents et la fortune de la famille par la même occasion. Il paraîtrait même que la famille Lindell a du mal à boucler les fins de mois … Pauvre Mackenzie, comment fait-elle dorénavant pour s’acheter ses cent quarante sacs à mains par mois ? Je l’imaginais déjà très mal vêtue, devenue le souffre-douleur de toute l’université et cela me fit bien rire. C’est avec un grand sourire que je sortis de ma chambre et descendis les escaliers qui menaient à mon immense salon. Attrapant le bout de papier qui se trouvait dessus, je découvris avec beaucoup d’enthousiasme que dans quelques heures allait se dérouler une petite fête en l’honneur des nouveaux arrivants. Je me frottais déjà les mains, Mackenzie tu étais à moi. Je rêvais déjà d’exposer au grand jour l’état de son compte en banque, de voir que son sac à main payé à l’époque plusieurs centaines de dollars datait de plusieurs années …
C’est avec une joie non dissipée que, quelques heures plus tard, je me dirigeai vers le bâtiment des fêtes de Berkeley. Je voulais à tout prix la voir, je voulais à tout prix lui parler. Pourquoi ? Ca je n’en savais rien. Je n’avais qu’à ébruité ses petits problèmes pour que tout le monde soit au courant, pas besoin d’aller lui parler … Mais je voulais tout de même voir ce qu’elle était devenu. Et puis quoi de mieux que de faire le gentil devant quelqu’un tout en lui enfonçant des couteaux dans le dos par derrière ? Et puis qui sait, peut-être aurais-je le droit à des excuses ? Non, là je crois que je peux rêver par contre. Je m’installai dans un coin de la salle, épiant toutes les personnes s’y trouvant. Pas de Mackenzie à l’horizon jusqu’à ce qu’une délicieuse voix me hèle. Je l’aurais reconnu parmi mille. « Votre altesse, très heureux de vous retrouver. » lui dis-je suis un ton qui indiquait clairement que je me foutais de sa gueule. Si en plus tu t’attendais à ce que je t’accueille à bras ouverts … N’empêche qu’un grand sourire se montrait sur mon visage, plus un sourire de circonstance vu comment j’avais envie de l’assassiner là, devant tout le monde. Lorsqu’elle reprit la parole, je ne compris pas tout de suite de quoi elle voulait parler. Si je suis un coureur de jupon, toi t’es une garce et si je suis un mytho, tu en es une aussi alors je ne vois absolument pas pourquoi tu viens me dire ça toi. Mais je répliquai : « Voyez-vous donc ! Cela fait des années que nous ne nous sommes pas vus et voilà à quoi j’ai le droit pour nos retrouvailles. Je te trouve très dure pour le coup chère Lindell. Ou devrais-je dire de Kent ? Oui parce que j’ai pas su, tu es du côté de ton père ou de ta mère dans le conflit qui les oppose ? » Prends ça. Si t’as cru que j’étais le dernier des imbéciles, que j’étais quelqu’un sans influence ici à Berkeley, tu te trompes lourdement. Ici tu es en territoire conquit alors soit tu t’écrases, soit tu t’en prends plein la figure, c’est comme tu le désires Mackenzie chérie. Je n’arrêtais pas de la dévisager, c’était plus fort que moi. Cette chevelure blonde, ces yeux perçants, voilà tout ce que j’aimais chez elle. Court toujours pour que je retombe sous ton charme par contre.
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MessageSujet: Re: (mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know (mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know  EmptyJeu 14 Mar - 4:37

i want your love and i want your revenge, you and me could write a bad romance.

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(mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know  Tumblr_m25enjNJrC1qii97qo1_250 Rancoeur ; Sentiment d'animosité durable et caché, souvent accompagné du désir de se venger, que quelqu'un porte à quelqu'un d'autre dont il estime avoir eu à se plaindre. Ah, c'était donc ça! Mon cher et tendre ex - noté l'ironie - était un brin rancunier, et si une chose était sure c'est que le petit avait la rancune bien tenace. Et de surcroit il était arrogant. Il avait décidément et définitivement tout pour lui. C'est donc avec mon habituel sourire de peste et avec la même ironie que je lui répondis tout en posant brièvement une main sur son épaule - quel privilège je lui faisais là - histoire de rendre la situation entre plus comique qu'elle ne l'était et de pousser l'ironie jusqu'à son comble. « Mais le plaisir est tout partagé. » Oh, si tu savais! Le plaisir était en effet tout partagé. "Votre altesse". Peu importe de la bouche de qui cela sortait, je prenais tout de même le compliment avec plaisir. Cette phrase était d'ailleurs une bien douce ironie. Il en avait de la chance car si nous avions été quelques siècles en arrière, je l'aurais déjà fais guillotiner pour ce ton méprisant. Ou, quelque chose d'à mon goût bien pire pour lui : il aurait été contraint de s'agenouiller devant mon humble personne à chaque fois que sa route aurait eu la chance de croiser la mienne. La situation prêtait à sourire. « Tu en as de la chance que nous soyons au XXIème siècle Jakobsen. Tu serais déjà en train de me tirer ta révérence et te prosternant devant moi à chaque de mes apparitions. Enfin, peut-être que ça ne te déplairais pas tant que ça finalement. Laisse moi me souvenir... Ah mais oui, en effet, d'une certaine façon, c'est tout comme. Tu as déjà été à mes pieds. » Et toc. Une princesse soigne toujours son entrée et il faut dire que la mienne était plutôt réussir - pour ne pas changer - tu aurais pu m'accueillir les bras ouverts et nous aurions pus fêter dignement et chaudement nos retrouvailles, chose que tu n'as pas fais. Tant pis pour moi. La guerre était donc bel et bien lancée et je me ferais un malin plaisir de te rappeler, comme tu le crois si bien, à quel point j'ai adoré me servir de toi et à quel point j'ai joué avec toi à chacune des secondes passées ensembles. D'ailleurs je crois que je préférais ce genre de retrouvailles à celles caliente que j'envisageais précédemment. En effet, le Jakobsen était loin d'être un tombeur, une bombe sexuelle, de coup de ma vie, appelez cela comme vous voulez. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien que j'avais sauté sur la proposition de mes parents en rompant avec lui juste après notre première fois. Tout l'or du monde valait bien plus que cet interminable supplice. Seigneur, ça existait les mecs qui faisaient aussi mal l'amour? Cela devrait être interdit, puni, banni, condamné. Non mais sérieusement, je suis sure qu'un éléphant serait bien plus délicat que lui et que même le plus gros puceau de la galaxie s'y prendrait mieux. En plus d'être un bien mauvais coup, il faut croire qu'il n'était pas très intelligent non plus. Il me connaissait et savait pourtant qu'il valait mieux avoir des rapports cordiaux et distingués avec moi plutôt que de s'attirer mes foudres. Mais dans ce cas-là, entre l'amour et la haine il n'y avait qu'un pas et je comprenais mieux son attitude. J'étais intimement persuadée qu'il était encore raide dingue amoureux de moi. En même temps, cela ne m'aurait pas grandement étonné. Chacune de mes apparitions provoquait l'émoi, l'effervescence général, et il n'était pas difficile de tomber sous le charme de mon irrésistible petit minois à qui l'on céderait le bon dieu sans concession. Quoi qu'il en soit, et peu importe ce que cet abruti fini avait en tête, sa stratégie n'était définitivement pas la bonne. Tu dois bien savoir qu'il vaut mieux m'avoir dans son camp mon grand. Que les pendules soient bien remises à l'heure, les points sur les " i", les barres sur les "t", ici bitches, c'est moi qui menais le jeu, et je comptais bien faire de Berkeley ma toute nouvelle cours de récréation, comme ce fut le cas à Oxford. Habituez-vous dès maintenant à ma petite voix hypocrite de garce en puissance car elle allait résonner dans les murs de cette université pendant de longs mois. Princesse Mackenzie venait d'élire domicile dans son tout nouveau royaume. Oxford devait en effet actuellement pleurer la disparition de sa petite princesse, pavanant fièrement son adorable petit cul moulé dans une robe hors de prix. Du moins, c'était tristement et à mon grand déchirement de l'histoire ancienne depuis que mon imbécile et naïf de milliardaire de père fraichement divorcé s'était recasé avec une greluche à peine plus âgée que moi, le dépouillant de son argent, mon compte en banque me faisait désormais bien honte. Mais je comptais bien évidement garder pour moi ce petit accident de parcours auquel je comptais remédier au plus vite. Il en allait de ma survie. Du moins, c'est ce que j'espérais avant que l'abruti fini ayant la délicatesse d'un troupeau d'éléphant entrain de charger n'ouvre à nouveau son clapet et aborde le divorce de mes parents. Comment il savait ça lui ? Ce n'était pourtant vraiment pas le genre de personne à s'intéresser aux ragots mondains. Je décidai donc de ne pas rentrer dans son petit jeu et répondis avec la même ironie que précédemment. « Tu peux continuer de dire "votre Altesse" ça me va également. A moins que tu ne préfères "Majesté", je ne suis pas contre non plus. » Crétin. « Mais dis donc, tu m'as l'air bien renseigné. Je te fais autant d'effet que ça ? » lançai-je avec toute mon assurance habituelle. Et n'ose pas dire que c'est faux, je peux le voir dans ton regard, je peux le sentir. « Si ça se trouve tu as même des photos de moi partout dans ta chambre, tu sais, il faut tourner la page. Mais je te comprend, quand on connait la perfection les autres doivent te paraître bien fades à côté. Ah mais attends ! C'est pour ça que tu les enchaines, j'ai compris! Tu peux arrêter tout de suite, tu sais très bien qu'aucune ne m'égalera.» Oui, tu peux continuer de chercher, au fond de toi tu le sais aussi bien que moi. Nous étions Mackenzie et Aleksander. Le feu, la glace, la passion brulante. Nous formions un duo atypique, détonnant, mais un duo qui fonctionnait si bien. Un couple si fusionnel. Seulement, en mon fort intérieur je me doutais que, même sans l'intervention de mes parents, notre idylle n'aurait pas duré. Nous étions diamétralement opposés, nous venions de deux mondes totalement différent. Non, nous n'étions pas fait pour être ensemble et c'était très bien comme ça. Je préférais m'en convaincre et passer une vie à le haïr qu'à courir après un amour impossible.
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MessageSujet: Re: (mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know (mack - aleksander ) now you're just somebody that i used to know  EmptyDim 14 Avr - 12:12

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