Ce que je pouvais en avoir marre, mais marre de chez marre. Travailler c'était sympa, on se disait "chouette je suis enfin indépendante" plus besoin de demander à papa et maman de nous aider en quoi que ce soit. Mais en fait c'était vraiment dur de se lancer comme ça dans la vie active, le salaire que je touchais n'était pas du tout assez conséquent pour payer mes dépenses et je continuais à demander à ma mère de subvivre à mes besoins. Souvent elle me demandait pourquoi j'avais décidé de rompre mes études, au moins je faisais ce que j'aimais, étudier l'histoire et je n'avias pas à me soucier de payer les factures d'électricité et d'eau. Je ne pouvais pas lui dire que j'avais tout plaquer parce uqe je ne pouvais pas revoir un professeur, ex amant et son fils avec qui j'avais conter fleurette. J'aurais pu aussi selon les conseils de mon amie Maëlle continuer d'aller à l'université sans me soucier d'eux deux, mais c'était presque mission impossible, il n'y avait pas un jour où je ne pensais pas à eux, à l'horrible histoire qui nous liait. Il y avait des jours où j'aurais voulu que tout ceci ne soit un cauchemar, me réveiller un beau matin en me disant que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Le pire de cette histoire était mon attachement à Benedikt, je ne comprenais pas vraiment pourquoi d'ailleurs. Nous n'avions rien en commun si ce n'est pour avoir lu et aimé Tolstoï, avoir pris un certain plaisir à faire l'amour sinon je ne voyais rien.

Ce soir j'avais envie de me détendre, de ne plus penser à rien et juste de boire jusqu'à en vomir partout. Je faisais rarement ça, en fait je crois même que le dernier jour où j'ai vraiment bu plus d'un verre d'alcool c'était le jour où on s'est disputé soit quatre mois à peu près, je ne tenais pas l'alcool donc il ne fallait pas que j'aille trop loin dans mes consommations et puis boire le ventre presque vide n'arrangeait pas les choses. Au diable les conseils et instructions du médecin et des autres, j'avais 22 ans, j'étais belle d'après ce qu'on m'avait dit autant profiter de ma jeunesse, je pouvais très bien mourir en traversant la route demain matin. Personne n'était là pour me dire ce que j'avais à faire, tout ceux à qui je tenais vraiment et pour qui je comptais était trop loin, les autres étaient des menteurs, le monde regorge de menteurs en tout genre qui vous font croire que vous êtes une amie pour qui on ferait n'importe quoi. Mon oeil oui ! J'avais donc décider de passer la soirée avec Tacha, la belle russe qui faisait battre le coeur de Benedikt, autrement dit celle contre qui je n'avais aucune chance de rivaliser, autant fêter dignement ma défaite... Et finir dans le lit d'un parfait inconnu le lendemain matin. Je l'attendais à une table, j'avais opter pour une tenue plus osée que d'ordinaire, un pantalon en latex noir soulignant à merveille mes jambes fines, une chemise bleu nuit ouverte sur un débardeur noir. J'avais ressorti la ribambelle de bracelet en argent afin de cacher mes poignets et petite nouveauté... J'avais fait couper mes cheveux au niveau des épaules et avais fait une coloration chatain clair. Je sirotais une tequila tout en l'attendant, un jeune homme très sexy me l'avait offerte, il rêvait pour que j'aille dans son lit, il avait du renverser sur sa tête le pot de gel, c'était immonde.

Le mec du cocktail me tenait la jambe à me raconter sa vie, se vnater et dire autant de mensonge qu'il pouvait. Si il savait à quel point j'avais envie de lui dire d'aller voir ailleurs et d'essayer de draguer une blonde à gros seins qui rêverait de l'avoir dans son lit. Je lui fis un sourire forcé histoire de bien lui faire sentir que je m'ennuyais à mourir. Tacha tu fous quoi ! C'était un message par télépathie, j'espérais qu'elle m'entende et vienne me sauver. Je tournais la tête et vis avec grand soulagement mon amie jouer des coudes pour venir à mes côtés. Je la remerciais du regard, tellement heureuse de la voir, je me tournais pour montrer mon dos au mec histoire que cette fois il comprenne vraiment que je ne voulais plus le voir.

Pas de soucis mis à part que j'ai eu le droit à mister pot de colle, l'avantage c'est qu'il m'a offert un verre. courage tu vas la réussir

Et bien je ne l'avais jamais vu aussi sexy, je comprenais totalement que Beni était sous le charme, il y avait plusieurs hommes qui se tournaient pour l'admirer. Je faisais signe au serveur de revenir vers nous pour servir mon amie, et puis j'arrivais à la fin de mon verre, j'avais besoin d'un autre. Je devrais faire attention à ma consommation d'alcool, mais ce soir je me préoccupais de rien du tout, soyons fou et un peu insouciant dans la vie. J'avais bu un cocktail qui était vraiment trop bon, le nom laissait aussi penser lepalsiri à venir en le buvant.

Deux orgasmes s'il vous plaît. 1 cuillière de liqueur de menthe verte, 2 cuillières de vodka et 2 cuillières de crème de whisky... J'ai découvert ça il y a peu et j'adore, il faut que tu goûtes !

Le serveur avait eu un air bizarre lorsque j'avais passé ma commande, voila ma raison pour laquelle j'avais précisé comment faire ce cocktail. Et puis pour elle aussi, elle savait au moins ce qu'il y aurait dans son verre. Je finis d'un trait mon verre et le reposa sur le comptoir. Je fixais mon regard sur elle, un sourire aux lèvres.

J'adore ta chemise

Elle n'imaginait pas à quel point elle avait raison, je n'attirait que les pots de colle et les idiots en tout genre, jamais les garçons bien qui ne pensaient pas qu'à me mettre dans leur lit pour passer un moment agréable. Le nom du cocktail l'avait fait rire, quand elle l'aurait bu elle comprendrait pourquoi il s'appelait ainsi. Une levrette oh non ! Un orgasme c'était tellement mieux et au moins tout le monde pouvait en profiter pas juste les hommes.

Sauf que la levrette il n'y a que le mec qui en profite pas les filles alors qu'un orgasme c'est tellement. Et c'est juste tordant la tête que fait les serveurs quand tu leur demandes ce cocktail

C'était justement ça le meilleur dans cette boisson, la tête des serveurs, ils croyaient toujours que la fille ou le mec qui commandait ça avait justement trop bu. La première fois j'avais eu la même réaction alors que j'étais avec des amies, j'avais cru qu'elles sous entendaient que le serveur était beau et voulait le voir après son service ou dans les toilettes. Le serveur nous apporta rapidement nos boissons, je ne mis pas longtemps à avaler entièrement la mienne, c'était tellement plus facile de boire ce coktail cul sec que de la vodka ou du schnapps. C'était horrible le schnapps à chaque fois j'avais l'impression de boire l'alcool pour désinfecter les plaies, à 90°C. J'allais en recommander un autre mais elle m'entraina sur la piste de danse, elle ne voulait pas que je me soule aussi rapidement devant elle, quoiqu'elle puisse dire je me soulerais c'était le but de la soirée. Je ne voulais pas le faire toute seule, je n l'aurais pas appelé sinon.

Sauf que mister pot de colle doit avoir une mauvaise vue tout comme toi, le jour où je serais sexy les poules auront des dents. Toi tu es sexy, moi j'essaye de l'être mais ça ne marche pas puisque je n'attire que les pots de colle

Au milieu de la foule je me sentais si bien, la pression que je subissais semblait partir. Ou alors c'était l'alcool qui commençait à faire effet, je n'avias plus envie de me demander si je faisais les choses bien, les conséquences de mes actes. En fait je n'avais pas envie de grandir, de devoir assumer mes actes, je voulais encore une fois, pendant quelques minutes redevenir une petite fille. Je fermais les yeux, prenait une grande inspiration et me laissait aller au rythme de la musique, ondulant des hanches, j'avais du être une danseuse orientale dans une autre vie pour savoir aussi bien onduler de cette façon.

Oublie ta dissertation, laisse ton côté sauvage s'épanouir

Demain serait un aute jour, un jour où je devrais redevenir un semblant d'adulte. Je ne voulais pas y penser, juste m'amuser avec mon amie, faire semblant que je suis jeune et en profiter un maximum. Ma mère n'arrêtait pas de me dire "profite de ta jeunesse, amuse toi quand tu te réveilleras à quarante ans tu te rendras compte que la jeunesse est parti de ton corps, le seul moment où tu te sentiras jeune c'est quand tu épouseras un homme plus jeune". Ma mère avait toujours des paroles en liant avec son nouveau mari, à croire qu'elle était vraiment folle de lu, qu'il avait investi son coeur et sa tête. Personnellement je me moquais de savoir que des gens nous regardait, je pouvais sentir leur regard sur chaque partie de mon corps, une douce caresse, des langues raviant la flamme qui me consummait. Les yeux fermées je sentais mieux la musique vibrer en moi, un sourire se fit sur mes lèvres et j'aurais voulu rire aux éclats mais personne ne m'aurait entendu tellement la musique était forte. Les paroles de mon amie me fit rire, ne parlons pas des choses qui fachent mais juste d'amusement rien d'autre.

Ne pense plus à ça mais juste à la musique qui vient en toi. Pense à tout ces hommes qui rêvent de te posséder, tu peux sentir leur désir mais tu t'en voleras comme un papillon les laissant sur leur faim

Il fallait savoir jouer un peu, les femmes n'avaient pas à faire ce que les hommes voulaient, répondre à leur besoin. Tout le monde devait jouer le jeu et si on décidait de s'envoler c'était notre choix. Je rouvris les yeux, mon déhanché faisait un si grand effet. Je rouvris les yeux, je ne pus que constater que bon nombre de personne de la gente masculine avait les yeux rivés sur moi. Ils feraient mieux de s'occuper de leur partenaire de danse au lieu de s'occuper de ma petite personne. Je collais ma bouche à son oreille pour lui parler aussi en haussnt la voix pour qu'elle m'entende, il fallait parler fort quand la musique de Daft Punk résonnait à vos oreilles.

Peut-être mais j'aimerais que Benedikt revienne dans mon lit. Tu avais raison c'est un dieu au lit

Je me reculais pour retourner au bar, j'avais besoin d'un verre et dire que la soirée ne faisait que commencer. Cette fois je ne commandais pas un autre cocktail, je voulais quelque chose de plus fort, une manzana ferait parfaitement l'affaire coupée avec un soda au citron. Le serveur m'apporta ma commande rapidement, je le remerciais d'un clin d'oeil et bus une gorgée de mon verre en prenant mon temps cette fois, il faut bien savourer les choses de temps en temps.

Je me moquais royalment qu'on puisse m'entendre, je n'avais pas dit un nom en particulier et puis c'était le genre de chose qu'on se disait entre fille non ? J'avais des amies qui adoraient parler de leurs aventures sexuels, comparer quand on savait de qui elles parlaient. Je n'avais jamais été dans ce genre de trip, je trouvais ça nul de dire qu'un homme ne valait pas mieux qu'un auter au lit. J'étais dans l'incapacité de comparer pour le peu que j'avais connu, mais elle n'avait pas eu totalement tort la dernière fois en disant que Benedikt s'était un bon coup. Je n'avais jamais pris un pied aussi bon, son père à côté pouvait se rhabiller. Je profitais de mon verre pendant qu'elle était encore sur la piste danse. Je sentis des mains se posées sur mes épaules, je posais mon verre et fit volte face pour me prendre un coup de poing en plein visage. Ca faisait mal, elle avait quoi pour me frapper ainsi, c'était à elle de voir un psychologue pas moi. Je reprenais quelques secondes pour respirer, j'avais du me tenir au comptoir pour ne pas tomber comme une pomme pourrie au sol. Je saignais un peu, je me retournais et sentis qu'elle allait se jeter de nouveau sur moi. Je pris mes jambes à mon cou et courus vers les toilettes.

J'avais besoin de me passer de l'eau sur le visage, ça me ferait du bien d'avoir quelque chose de frais et d'enlever le sang qui avait coulé. Je me demandais ce qui n'allait pas chez elle, elle ne m'avait pas dit l'apprécier au café, j'avais peut-être vu juste en disant qu'elle était amoureuse. Oh mais c'est qu'elle était jalouse que son preux chevalier est monté une autre pouliche, française en plus, les françaises ont toujours été réputées pour leur qualité au lit. Je la vis dans le miroir, un sourire se fit au coin de mes lèvres, je me retournais pour lui faire face.

Ben quoi, c'est un vrai étalon, farouche et sauvage. Il aime bien contrôler les choses, il devrait faire dans le sm, tu sais le truc dominant soumise je suis sur que c'est son truc... Quoi me regarde pas comme ça, c'est toi qui a dit qu'il était un dieu au lit et puis vous n'êtes pas ensemble donc j'ai le droit de coucher avec lui