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EBONY&MAEL | Texas |

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MessageSujet: EBONY&MAEL | Texas | EBONY&MAEL | Texas | EmptyMar 26 Juin - 16:57

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    Je regarda longuement ma montre. Le taxi allait arrivé d'une minute à l'autre. Merde, j'avais oublié mon téléphone. Je fonça dans la cuisine et prit mon portable pour me tourner vers le restant de la petite maison que j'habitais. Je réfléchis longuement et tomba sur mon reflet dans la glace. Ok, j'avais juste oublié de mettre aussi un pantalon. J'avais la manie de me balader en sous-vêtements chez moi, malheureusement je n'allais pas vraiment partir en voyage dans ma maison. Ou du moins pas vraiment. Ou plus vraiment. Je soupira et finit de m'habiller. Je ferma la porte derrière moi et m'assis sur les quelques marches devant la porte d'entrée pour attendre le taxi que j'avais appelé il y a peu de temps pour m'emmener à l'aéroport. Je ne savais pas ce qui m'avait poussé à accepter la proposition de mon frère. Il rentrait chez lui pour voir nos parents qui s'étaient réunis à la suite d'une réunion important pour leur boulot. Des détails pour moi et d'habitude j'aurais sûrement dit non. Notre dernière rencontre avait été en quelque sorte catastrophique mais pas tant que ça finalement. Je ne lui avais pas hurlé dessus comme je m'étais imaginé le faire pendant des années si j'avais le malheur de le recroiser lui et son stupide frère. Mais pourtant, j'avais été plus las qu'en colère contre lui. Je n'avais pas été tendre pour autant et il savait qu'il me faudrait du temps pour lui pardonner, si je le faisais un jour. Mais alors pourquoi avais-je accepté une deuxième rencontre avec lui et les retrouvailles inévitable avec mes parents ? Peut-être à cause de Jayan... Il était partit. Il m'avait laissé pour s'occuper de sa soeur qui était devenu amnésique suite à la fusillade qui s'était produite à Berkeley. Je repensais à ses paroles... Je savais qu'il m'aimerait toujours, je savais que nous allions nous retrouver à ma sortie de l'université. Je savais aussi que nous allions continuer à nous parler par téléphone, à nous envoyer des pics comme deux anciens meilleurs amis, à nous promettre nombre de choses comme notre amitié qui malgré nos sentiments et le fait que nous étions sortis ensemble ne changerait pas quoi qu'il arriverait. Mais il était partit. Et ça, rien ne pourrait le changer. Je n'essayais de ne pas y penser. Peut-être que pour éviter de me morfondre sur mon sort, pour arrêter de penser que j'avais été délaissé une deuxième fois par l'homme que j'aimais, le mieux était de se jeter dans un autre problème qui faisait cauchemarder mes nuits. Oublier un problème en se concentrant sur un autre. C4était peut-être ça la solution ... Je ne savais pas encore si c'était bien le cas mais je savais que Jayan me poussait à retrouver ma famille et pour lui j'aurais tout fait. Je monta enfin dans la taxi garé devant chez moi et me dirigea vers l'aéroport. Là, je retrouva Maël. Je m'approcha de lui avec ma valise à la main et me planta devant lui. Salut ... Je détourna le regard, ce n'était pas pour lui que je faisais ça. Je ne savais même pas si c'était pour mes parents ou seulement pour moi-même. Je ne savais pas mais il fallait que je m'éloigne de mes souvenirs de mon couple qui venait de crever sous mes yeux. L'avion décolla vite et nous fumes dans les airs en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Après un long silence, les yeux braqués sur le siège en face du mien, j'ouvris enfin la bouche. Tu as prévenu maman et papa ?
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MessageSujet: Re: EBONY&MAEL | Texas | EBONY&MAEL | Texas | EmptyMar 3 Juil - 11:45

Etait-ce vraiment une bonne idée ? Voilà la question qui m'occupait l'esprit depuis quelques heures. En fait, depuis que je m'étais réveillé, tôt ce matin, aux alentour de six heures. Je n'avais pas dit à papa et maman que j'avais retrouvé Ebony et que je lui avais parlé. Mon père m'aurait sans doute raccorché au nez, il ne voulait plus entendre parler de sa fille et ma mère aurait sauté dans le premier avion en direction de Berkeley pour la voir. Je pensais que ma soeur ne voudrait sans doute pas de ces retrouvailles aussi rapidemment après m'avoir vu.
Voilà pourquoi je me posais cette question dramatique. J'emmenais ma soeur au Texas, chez mes parents. Et j'ignorais totalement quelle réaction pourrait avoir la famille. Allait-elle la rejeter ? L'accueillir à bras ouverts ?
J'étais en train de préparer mon sac dans ma chambre d'hôtel. Et oui, j'avais démenager de la maison de la confrérie des Epsilon, les vacances allaient débuter et l'université allait fermer. Mais, je n'allais pas passer toutes mes vacances dans cet hôtel, ni d'ailleurs chez mes parents. Cependant, ce n'était pas le moment de penser à ma future maison, j'avais un voyage à préparer. Je trainais pour choisir les vêtements que j'allais prendre, je voulais retarder au maximum mon départ. Parce qu'une fois que j'aurais quitté l'hôtel, je n'aurais pas d'autre moyen que d'aller droit vers la rencontre entre ma soeur et mes parents.
Je comptais rester une semaine tout au plus au Texas, je supportais mieux mes parents à petite dose. Cela m'évitais de piquer des crises à les voir se déchirer. Je retournerais sans doute les voir deux ou trois autres fois dans l'été, mais toujours pour de courts séjours. A moins que je me vois fermer la porte du domaine familiale au nez pour avoir rammené Ebony chez nous.
Je failli oublier de prendre les cadeaux que j'avais acheter pour mes parents. Un stylo plume d'une grande marque pour mon père et une robe de couturier célebre pour ma mère. Avais-ja acheter ces présents pour me faire pardonner d'avoir retrouvé ma Ebony ? Je ne savais pas. Mais je pensais que cela pourrait sans doute aboutir à une acceptation partielle de cette rencontre.
Il fut l'heure de partir pour l'aéroport. J'avais ma voiture, mais je ne tenais pas à laisser ma belle sportive sur le parking. Je commandais donc une voiture au service de l'hôtel. Ainsi j'arrivais donc dans une belle berline. Le chauffeur vint même m'ouvrir la porte et il fit enregistrer ma valise à ma place. Je soupirais. Voilà les services auxquels j'avais droit en payant la plus grande suite d'un hôtel de luxe. Je ne me plaignais pas, mais je trouvais tout ça quelque peut ridicule; Après tout, j'étais quand même capable de le faire moi-même.
J'aperçu Ebony. Elle me salua rapidement avant de détourner la tête. Je lui rendit son bonjour sans chercher la conversation, son attitude était clair, elle n'avait pas envie de parler avec moi, du moins pas tout de suite. Je la comprenais un peu. Et j'acceptais ce fait.
Nous embarquâmes dans l'avion et après quelques minutes, elle me demanda si j'avais prévenu les parents.
-Disons que j'ai prévenu que j'arrivais avec quelqu'un qu'ils n'avaient pas vu depuis longtemps. Je ne sais pas ce qu'ils auront compris, mais cela me semblait plus indiqué que de leur dire franchement que tu serais avec moi. Ils doivent déjà être assez en colère de devoir se réunir tous les deux.
Avec ma soeur, je ne savais pas trop comme lui parler. Je n'arrivais pas à savoir où nous en étions. Je savais qu'elle ne m'avait pas encore pardonné, et je ne voulais pas gâcher mes chances par une phrase malheureuse. J'avais envie de lui parler de moi, je voulais en savoir plus sur elle, mais je savais que c'était typiquement le genre de chose qui pourraient ruiner notre relation toute neuve et encore très fragile. Alors, je me taisais.
Je passais le reste du vol le regard fixé sur mon siège. J'entendais les ocnversations des autres passagers, certaines étaient pour le moins bizarres. Il y avait dans l'avion au moins une folle qui prenait ses chiens pour des humains, un mari adultère qui allait rejoindre sa maitresse, et un homme qui avait deux familles, l'une au Texas, l'autre à New York. Je cessais d'espionner les échanges entre passagers lorsque le capitaine nous appris que nous allions bientôt attérir. Je me tournais vers ma soeur.
-Alors, prête pour supporter les parents ?
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MessageSujet: Re: EBONY&MAEL | Texas | EBONY&MAEL | Texas | EmptyDim 22 Juil - 23:02

    Mon regard ne cessait de faire des allers-retour entre ma montre, mon frère, et les autres passagers à bord de l'avion. Je ne voyageais pratiquement jamais et j'avouais que l'avion ne me mettait pas en totale confiance. Je n'avais pas peur certe mais beaucoup de choses pouvaient arriver et étant moi-même imprévisible, je me disais bien que d'autres choses pouvaient l'être tout comme moi. Je restais donc à ne pas parler et imaginer des scénarios catastrophes qui auraient pu retarder finalement, le moment fatidique où mes parents et moi nous nous serions rencontrés de nouveau après tant d'années. Il répondit après quelques temps à ma question et je ne savais si je devais en être satisfaite ou pas. Je me disais que les retrouvailles allaient être bien étrange. Après tout, j'avais quitté mes parents alors qu'ils s'aimaient d'un amour fou, j'avais quitté mes parents alors que tout allait pour le mieux pour eux dans le meilleur des mondes. Alors que finalement j'allais les retrouver, d'une manière dont je n'avais jamais pensé. Comment allais-je les revoir ? Et s'ils commençaient à se disputer sur les circonstances de mon départ ? Ou peut-être qu'alors, cela les réconciliraient peut-être de me retrouver ... J'avais beaucoup de questions en tête et aucune réponse à me fournir. J'étais bien sotte de croire que tout allait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes alors que mes parents avaient céssé de s'aimer pour de bon. Pourtant, je n'avais jamais imaginer cette situation quant bien même, j'avais enclencher tout le processus. J'eus un sourire et ne parla pas jusqu'à la fin du voyage mes pensées errant ensuite sur une autre pensées qui pertubait mes pensées depuis maintenant quelques jours. Je ne voulais pas y penser et je ne pouvais pas car je me sentais alors capable de plonger, de me noyer au plus profond de mon âme sans savoir si j'allais pouvoir m'en sortir. Je ne pouvais faire comme si Jayan était encore là, à mes côtés mais je ne pouvais imaginer qu'il était vraiment partit, me laissant ainsi seule et fragile au milieu d'une agitation familiale soudaine qui me donnait la nausée dès que j'y pensais. J'avais besoin de lui mais il n'était plus là pour s'occuper de moi. Chose plutôt amusante, il était partit pour s'occuper de sa famille et c'était à mon tour de faire de même. Ironie quand tu nous tiens ... Pas vraiment mais ce n'est pas les parents qui vont me faire peur ! Erreur mais je ne pouvais pas admettre que tout me perturbait dans ce que j'allais retrouvé en sautant de l'avion. Alors j'essayais de faire la femme forte comme je l'avais toujours fait sauf qu'aujourd'hui, je l'étais beaucoup moins et je ne pouvais pas fuir. Merdouille ... L'avion attérit enfin rapidement et je sortis rapidement m'emplissant les poumons pour ne pas défaillir. Bon, le voyage était finit maintenant les choses sérieuses commençaient. Sans adresser un mot à Maël de peur de ne savoir quoi lui dire et comment réagir face à ses réponses, j'entama le chemin qui nous menait à la maison dans un silence le plus totale. La voiture qui était venu nous chercher nous ramena directement dans la maison de mon enfance, celle dans laquelle j'avais vécu l'amour puis la détresse sauf que cette fois-ci les rôles étaient inversés. C'est moi qui repoussait Maël et non le contraire. Mon coeur se serra lorsque j'apperçus enfin le palier de l'immense demeure familiale et je descendis enfin pendant que le chauffeur prenait nos bagages. Je serra les poings et entra enfin à la suite de Maël et j'apperçus enfin les visages de mes parents braquer sur moi. Alors que j'allais répliquer quelque chose de polie pour faire mine d'être intéresser par la situation, ma mère s'approcha de moi et me pris alors dans les bras comme si pendant des années elle avait attendu ce moment depuis bien longtemps. Je ne la repoussa pas mais ne pu réussir à réagir comme il aurait fallut. Je posa alors une main hésitante dans son dos, l'air penaude et garda mon regard fixé au loin pour les poser sur Maël puis finalement sur mon père qui s'approcha finalement sans un mot lui aussi pour venir déposer un baiser sur mon front. C'était bien trop pour en supporter d'avantage, je me détacha d'eux en m'excusant d'une manière vague et courut dans les escaliers là où était anciennement ma chambre. Presque rien n'avait changé et j'ouvris la fenêtre pour respirer un grand coup. C'était trop d'un coup je ne pouvais en supporter d'avantage mais je ne pouvais rester terrer dans ma chambre de petite fille ...
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MessageSujet: Re: EBONY&MAEL | Texas | EBONY&MAEL | Texas | EmptyMar 24 Juil - 13:55

Le stress m'était tombé dessus sans même que je le prévois. En Californie, l'idée de réunir la famille me semblait vraiment parfaite, une fois au Texas, je redoutais la réaction de mon père. Qu'allait-il dire ? Faire ? Lui qui refusait que le prénom d'Ebony soit prononcé dans la maison... Je savais que maman serait contente, elle voulait tant revoir sa fille.
Dans la voiture ma soeur ne me parla pas et je lui en fut reconnaissant. Je crois que ni l'un ni l'autre ne savait comment réagir face à ce qui se préparait. Le trajet fut bien trop court. J'avais presque envie de demander à la voiture de faire demi-tour et de nous ramener plus tard. Mais, je me retins. Je devais être courageux et affronter ça sans me défiler. Et puis, si Bony était capable de le faire, alors moi aussi.
Ce qui m'avait tant angoissé se passa sans bruit. Ma mère serra sa fille dans ses bras, elle semblait vraiment heureuse de la revoir. Quant à mon père, il se contenta d'un baiser sur le front. Je ne parvenais pas à savoir s'il était vraiment content de la revoir ou s'il sauvait les apparences pour ne pas passer pour un sans-coeur. Après s'être rapidemment excusée, Ebony s'enfuit dans la direction de sa chambre. A quoi pouvait-elle penser ? Et que ressentait-elle après ce premier contact ? De la peur, des regrets d'être revenue ici, une envie de recommencer à zero ?
Je me retrouvais seul avec mes parents. Mon père me fixa intensément sans rien dire. Je me demandais s'il m'en voulait d'avoir ramener sa fille chez lui ou s'il m'en était reconnaissant. Ou alors, il réagissait comme pour la mort de Cameron, il ne ressentait rien... Il ne me posa même pas de questions sur la fin de mon année à l'université. Comme s'il s'en moquait complètement... Après quelques instants il parti dans son bureau. Il me semblait qu'il m'en voulait d'avoir fait ça. Mais je n'eus pas le temps de réflechir plus profondément à ses sentiments, ma mère me prenait à mon tour dans ses bras pour me souhaiter la bienvenue. Je lui rendis son étreinte. Depuis l'accident, je m'étais vraiment rapproché de maman, autant que je m'étais éloignée de mon père. Sans doute parce qu'elle me montrait sa peine pour la mort de son fils alors que mon père sauvait toujours les apparences. Jamais une larme ou un sanglot... Une absence flagrante de tristesse le jour de l'enterrement... Je songeais d'ailleurs qu'il faudrait ue j'aille au cimetiere sur la tombe de mon frère. J'avais besoin de me sentir proche de lui. J'irais plus tard, me dis-je, j'avais encore des choses à regler dans la maison. J'avais eu peur que maman me pose des questions à propos de sa fille, mais elle n'en fit rien. Elle preférait sans doute lui parler de vive voix. Nous nous contentâmes donc de nous tenir l'un contre l'autre quelques minutes, faisait passer tout notre amour l'un pour l'autre dans nos gestes. Je finis par prendre la parole "Je vais aller voir Ebony. Elle a peut-être besoin de quelques chose". Maman me fit un sourire qui pour une fois refletait un vrai bonheur dans ses yeux. "Tu pourras lui dire que je suis ravie qu'elle soit venue nous voir. Et que je l'aime très fort." Je hochais la tête pour faire comprendre à ma mère que je passerais le message.
Je la trouvais à coté de sa fenêtre. Je frappais à la porte de sa chambre pour m'annoncer. Je ne savais pas trop quoi lui dire ni comment lui délivrer le message de notre mère alors je me contentais d'entrer et de m'assoir sur son lit d'adolescente. Personne n'avait modifié sa chambre depuis son départ alors que toutes les pièces avaient été refaites deux ou trois fois. Je me sentais idiot à ne rien dire et la regarder. "Maman est vraiment heureuse de t'avoir revue. Tu sais, elle n'a jamais cessée d'espérer ton retour " Pour papa, je préferais ne rien dire, ne sachant pas vraiment ce qu'il ressentait. Je savais par contre que notre mère voulait savoir tout ce qui s'était passé dans la vie d'Ebony depuis son départ. Ces choses dont elle ne m'avait pas parler, les évoquerait-elle avec maman ?
Je me surpris à vouloir que notre famille vive à nouveau le véritable bonheur d'être réunie, même si Cameron ne pourrait être présent. Mais mon père refuserait sans doute de jouer le rôle du papa aimant. Alors je réduis mon espoir à celui de former une famille heureuse avec Ebony et maman. Mais ma soeur voudrait-elle vraiment de cet amour ? J'en doutais un peu, cependant, je ne la connaissais pas assez pour être catégorique à ce sujet.
"Elle va sans doute vouloir te parler de tout ce qui s'est passé... Mais, je pense que... Qu'elle va attendre que tu ailles lui parler de toi même. Elle ne veut pas te faire fuir avec ses questions. Du moins, je pense..." Moi non plus, je ne voulais plus qu'elle nous fuit. J'avais envie de la garer près de moi, et qu'enfin l'amour fraternel nous réunisse. Mais c'était égoïste de ma part de penser que j'aurais droit à ça de sa part. Je méritais qu'elle ne m'aime pa. Après tout, je l'avais fait fuir de la maison... Je pourrais cependant l'aimer même sans qu'elle ne le fasse de son coté. Grâce à elle, je voyais enfin ma famille sous son véritable jour. Elle n'en était sans doute pas consciente, mais depuis notre rencontre dans le café, je n'arretais pas de réflechir à tout ce que j'avais vécu durant mon enfance. Tout ce que j'avais naïvement pris pour de l'amour de la part de mon père n'était rien d'autre que le moyen d'éviter une fuite du même type que celle d'Ebony. Depuis l'instant où je l'avais revu, je n'étais plus le même. A l'exterieur, on me prenait toujours pour le type arrogant et supérieur que j'étais avant, mais au fond, je n'étais plus ce gars là.
"Tu veux faire quelque chose ? ". Je voulais aller sur la tombe de Cameron maintenant, lui raconter tout ce que j'avais fait, je ne m'en rendais compte qu'à ce moment, mais, mes monologues au cimetière m'avaient manqués. Cependant, je ne pouvais pas laisser ma soeur seule dans la villa familiale... Surtout si on tenait compte du fait que je ne connaissais pas encore les véritables sentiments de mon père face à ce retour inatendu. Je voulais être présent si jamais il devait se mettre à hurler sur Bony.
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MessageSujet: Re: EBONY&MAEL | Texas | EBONY&MAEL | Texas | EmptyMar 7 Aoû - 19:46

    J'avais peur des réactions de tout le monde mais encore plus des miennes. Je détestais me sentir telle une petite souris prise au piège dans une cage à se faire dicter ses choix, à ne savoir où aller, quoi faire, quoi dire alors que finalement, on avait pas tant le choix que ça. J'aurais pu renoncer à cette visite mais à quoi bon ? Le jour de mon retour de mon frère dans ma vie avait clairement marqué le retour d'un ancien problème que j'avais bouclé dans ma mémoire. Même en l'évitant, à quoi bon, il était dans ma vie, arpentait les mêmes couloirs que j'avais pris bien souvent et ce n'était pas en l'ignorant que j'oublierais ce qu'il représentait et à quoi il était attaché. Je ne pouvais pas mettre de côté cette histoire lorsqu'elle me revenait en pleine figure à chaque fois que je pouvais croiser le regard du brun qui avait été jusqu'alors, à mes côtés. Il ne l'était plus désormais. J'avais eu un soudain hélant de panique et souvent dans ces moments-là, lorsque je perdais le contrôle des évènements, je fuyais. Aussi vite que je pouvais me le permettre, j'oubliais les gens que je pouvais bléssé pour me contenter que de mon bien. J'avais toujours fait ça, pour moi pas pour les autres. Je n'étais pas sociable et ne le deviendrais sûrement jamais. Là par contre, je ne pouvais pas fuir alors la seule alternative avait été de me réfugié dans le seul endroit qui m'appartenait encore un peu malgré que je sentais les souvenirs mauvais de l'espace, m'assaillir au fur et à mesure que je me rapprochais de la pièce. L'odeur était la même que la dernière fois que je l'avais quitté. Le lit avait été fait avec mes anciens draps et pour que la pièce soit dans un tel état de propreté, c'était que ma mère avait sûrement ordonné aux domestiques de s'en occuper comme si on l'utilisait. Peut-être pour un retour qu'elle attendait depuis trop longtemps ou peut-être pour imaginer ainsi que rien de tout ces drames lui étaient tombés dessus et surtout de cette manière, elle pourrait oublier sa culpabilité vis à vis de ça. Contre le rebord de la fenêtre, j'avais du mal à imaginer à quoi ressemblait ma vie maintenant par rapport à il y a encore à peine un an. Trop de choses avaient changé depuis et c'était peut-être pour ça que j'avais du mal à suivre tout ce qui m'arrivait car c'était bien évidemment dans le même laps de temps. J'avais trainé le deuil de mon ex copain pendant trop d'années m'appitoyant sur notre manière peu lucrative de gagner de l'argent, drogues et tentations, tout avait été bon mais il en avait été mort et moi j'avais alors avorté ne supportant pas l'image d'un enfant que je n'élèverais jamais avec celui qui aurait pu être celui qui serait resté à mes côtés pour toujours. Mais finalement l'arrivée de Jayan, mon ami d'enfance avait tout perturbé ou peut-être dans un sens qu'il avait tout remis en place dans ma tête. J'avais été un zombie et maintenant, j'avais fait mon deuil, était de nouveau retombé amoureuse avait vécu plusieurs mois avec Jayan pour dire pas forcément les plus faciles et là il était partit. Partit ! Je ne savais pas ce qui m'horripilais le plus entre son départ et le retour de ma famille dans ma vie. Je me tourna enfin vers Maël après un long moment qui me parut interminable. Il ne fallait pas craquer. Et elle voudrait que je lui raconte quoi ? Que pour survivre dans la merde dans laquelle elle m'avait laissé, je me suis lancée dans le trafic de drogue avec mon copain de l'époque ? Ou lui raconter comment il s'est fait descendre alors que j'avais appris que j'étais enceinte ? Ou nan attends, encore mieux, le fait qu'alors qu'elle aurait pu m'aider, seul une personne l'a finalement fait et elle vient de se barrer finalement ! J'avais haussé le ton à chacune de mes explications, ne donnant le temps à Maël de comprendre quoi que ce soit à mon charabia. Je lui avais dévoilé bien plus que ce que j'aurais dû mais j'avais besoin d'exploser, j'avais besoin de montrer à quel point je me sentais mal car si je n'explosais pas, j'allais à coup sûr m'en prendre aux gens comme je l'avais toujours fait et ici, je n'avais aucun jouet à abattre pour une fois ... Je ne crois pas que je devrais lui raconter ce qui a été ma vie pendant son absence. C'est mieux si elle ne sait rien. Je regarda longtemps Maël et pendant une minute je sentis mon regard se troublé sûrement dû aux larmes que j'essayais de maitriser. Je m'avança vers lui et me blottis dans ses bras. Geste surprenant de ma part et pourtant j'en avais besoin. Il était la seule personne qui me restait, je ne lui faisais pas forcément confiance mais je ne donnais ma confiance à personne. Peut-être qu'il l'aurait au fur et à mesure du temps. Néanmoins, sa manière de prendre des pincettes avec moi me faisait du bien, il ne me tombait pas dessus comme les autres et était d'une incroyable douceur. Je contrôla mes larmes et m'éloigna enfin de lui. Allons voir Cameron ...
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MessageSujet: Re: EBONY&MAEL | Texas | EBONY&MAEL | Texas | EmptyJeu 9 Aoû - 15:23

Dès mon plus jeune âge, j'avais toujours été sociable. Je savais tout ou presque de l'art de se faire des amis. Jamais cette capacité qui était la mienne n'avait été mise en doute. Et pourtant, depuis que j'avais renoué, en quelque sorte, avec Ebony, je doutais de moi. Je ne savais pas comment lui parler, quoi lui dire... Je marchais sur des oeufs avec elle parce que je ne voulais pas la perdre une seconde fois à cause de ma maladresse. Alors, je m'efforçais d'être toujours vrai avec elle et surtout, de ne pas me formaliser dès qu'elle avait un coup d'éclat contre moi. Je me sentais presque capable de me brouiller définitivement avzec mon père s'il se comportait mal avec elle, parce que, je m'en rendis compte à ce moment, j'eprouvais plus d'amour pour ma soeur que pour mon père. Ce jugement était sublectif et je m'en rendais bien compte... Après tout, elle venait de me proposer d'aller voir Cameron, ce qui puvoit signifier qu'elle lui accordait un peu d'importance, alors que mon père n'avait jamais montré ce que son fils signifiait pour lui.
Sur la route pour se rendre au cimetière, je ramassais quelques fleurs sauvages qui survivaient ici et là tout en repensant à la scène qui avait eut lieu dans la chambre d'Ebony. J'étais conscient qu'elle venait de réveler dans les grandes lignes ce à quoi nous l'avions poussé, même si je n'avais pas tout compris dans ses cris, je pensais avoir saisi l'essentiel. Drogue, grossesse... Je tournais et retournais ces mots dans ma tête. Voilà à quoi j'avais contribué. Voilà en quoi j'avais réussi à transformer ma grande soeur. Alors qu'en temps normal je maudissais tous les dealers et drogués que je pouvais rencontré, je ne parvenais qu'à me maudire moi-même pour ce qui concernait ma soeur. Et cette dernière avait raison en disant qu'il serait préférable que maman ne sache rien... Cela pourrait la tuer de savoir ce qu'avais vécu sa fille alors qu'elle avait fuie une famille qui ne voulait, en apparance, plus d'elle. Et puis, elle s'était approchée de moi et s'était blottis dans mes bras. J'étais resté un instant sans bougé, tellement surpris de sa réacion avant de la serrer dans mes bras.
Je revins à l'instant présent au momentt où nous franchissions le portail du cimetière. Les Asher-Grey possédaient une sorte de mini-cimetière à l'interieur de celui de la ville. Lieu qui était cloturé, comme pour montré que les gens qui reposaient dans les tombes étaient supérieurs aux autres. L'arrogance familiale, en quelque sorte. Je poussais donc le portillon, dédaignait toutes les tombes, les une après les autres avant que mon reagrd tombe sur la dalle de marbre blanc qui indiquait le lieu de repos de Cameron. J'observais quelques instants de silence comme chaque fois, contemplant la photo de mon jumeau qui était posée sur le sol, ainsi que les quelques mots, que j'avais choisi avec soin, gravés sur la pierre : A mon frère que je n'oublirais jamais. J'avais choisis cette phrase pour faire comprendre à mon père que Cameron ne serait jamais un lointain souvenir pour moi, qu'il serait toujours là dans mon coeur ainsi que la peine que je ressentais. Chose que mon paternel avait toujours refusé d'admettre. Pour lui, lorsque j'étais revenu en catastrophe au Texas, j'avais déjà fini de pleurer sur mon jumeau. Pour lui, cette mort ne necessitait pas autant de larmes et de chagrin. Comme je le haïssais de ne pas avoir compris que j'avais besoin de temps.
Je posais les fleurs au pied de la dalle et mis ma main sur cette dernière. J'avais presque oublié que j'étais accompagné de ma soeur et je me lançais dans un monologue, comme j'avais l'habitude de le faire : Salut Cam', c'est moi. Je ne suis pas venu depuis longtemps, je sais, mais notre père à réussi à me faire entrer à Berkeley en droit. Si tu étais encore là, je suis sûr que tu adorerais cette université, tu pourrais faire la fête tous les soirs, comme tu savais si bien le faire et il y a tellement de gens et de choses à étudier...
Je coupais court à ce discours, je ne voulais pas trop en dire à haute voix, j'avais peur de me laisser emporter par trop de sentimentalisme et d'avouer que j'étais heureux de l'avoir revue...
Je me reculais et promis intérieurement à mon frère de revenir, seul, pour tout lui dire. Je luttais longuement contre les larmes qui envahissaient comme toujours mon visage. Mais, je perdis cette lutte et je pleurais silencieusement.
J'étais venu si souvent dans ce lieu. Et toujours pour la même raison : parler. Je savais que j'étais seul, je n'étais pas devenu fou. Mais j'avais besoin de dire ce que j'avais sur le coeur et c'était le seul moyen que j'avais trouvé. Mes parents n'étaient pas prêts à entendre ce que j'avais à dire et je n'avais jamais été doué pour écrire mes sentiments. Alors, je venais ici, parfois même en pleine nuit et je racontais mes peines et mes joies à une pierre. Pathétique, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: EBONY&MAEL | Texas | EBONY&MAEL | Texas | EmptyDim 19 Aoû - 22:38

    Le chemin jusqu'à la tombe de notre frère ne fut pas long. J'avais dû mal à dire que j'avais deux frères. Je mettais considérée depuis mon départ du cocon familial, comme fille unique et l'apparition en quelque sorte d'une nouvelle famille dans ma vie m'était difficile à intégrer. Ou peut-être était-ce le fait de ranimer de vieux souvenirs perdus, de vieux démons et de devoir enfin par la force de caractère de Maël qui avait pris en maturité, accepter enfin ce qui avait toujours été dès la naissance des jumeaux. Je devais m'y faire enfin. J'avais voulu m'y faire mais le destin avait fait que c'était ma famille qui m'avait rejeté alors qu'avant je n'avais été que l'un des enfants les plus chéris au monde par ses deux parents. Les revers de situation ne payaient pas de mine c'était vrai. Je me demanda comment cela se faisait aussi que des tensions soient apparues entre mon père et Maël. J'étais partie, mes deux frères menaient la belle vie à la maison et mes parents les chérissaient comme s'ils n'avaient pas d'autres enfants. On ne pouvait pas faire plus heureux. Maintenant j'avais bel et bien l'impression que les choses n'avaient pas changé seulement pour moi et je remarquais, lorsque nous quittâmes la maison qu'il était vrai, mon frère encore en vie et mon père ne se dévisageait pas d'un très bon oeil. Je me demandais bien pourquoi alors que j'avais toujours considéré petite, mon père comme quelqu'un avec une poigne de fer qui n'acceptais pas le mot "non" mais qui était un vrai nounours avec ses enfants; Apparemment, Maël n'avait peut-être pas dû respecter finalement tout ce que nos parents attendaient de lui. Ou c'était quelque chose d'autre; Dans les deux cas, je me demandais bien si je devais lui demander, pousser par ma curiosité dévorante ou laisser les choses se faire et que j'en apprenne d'avantage plus tard. Je n'étais pas le genre de fille qui ammenait les gens à parler de leurs problèmes ni à s'intérèsser à la vie des autres. C'était peut-être le cas avec Maël néanmoins, je devais dire que cela m'intriguait et qu'après tout, c'était bel et bien ma famille quoi que j'ai pu dire un mois avant alors rien n'avait changé et que je vivais dans mon cocon universitaire sans me soucier de ce que j'avais laissé derrière moi ou du moins, en essayant de ne pas y penser. Le passé laissait des marques pour certains. Moi je cachais les choses dans le coin de ma tête et finissait par faire comme si rien n'avait jamais existé. Pourtant, là, devant la tombe de Cam je ne faisais plus du tout la maligne et je sentais la peine de mon frère comme si elle était vivante en moi. En faîtes je me sentais mal. Bien plus mal que ce que j'aurais dû. Après tout, Cameron avait été encore plus éloigné sentimentalement que Maël, de moi et surtout, il était sûrement le plus méchant des deux ce qui faisait qu'aujourd'hui, je ne ressentais presque rien. C'était normal après tout, il n'était qu'une connaissance qui avait fait naître seulement de mauvais souvenirs en moi. J'étais cependant très attristé par les sentiments que sa mort avaient sur Maël car j'avais vécu la même chose. Là, planté devant cette tombe, je repensais pendant que Maël parlait à son frère comme si je n'existais pas, à la tombe de mon ex petit-ami, Jamie. Celui avec qui j'aurais voulu finir mes jours. Mais rien de tout ce que j'avais pensé pour nous deux ne s'étaient produit et j'avais sa mort sur la conscience. Alors je ferma les yeux et retins mon souffle en pensant à l'homme qui n'était plus à mes côtés et que j'aimerais toute ma vie malgré tout ce qui pouvait arriver dans le futur. Lorsque Maël finit de parler, je ne pus m'empêcher de glisser ma main dans la sienne. Encore une seconde avance vers lui qui m'étonnais. Les yeux brillants d'émotion, je fixais toujours la tombe de notre frère. Je sais ce que tu ressens et j'en suis désolée. Il ne faudrait jamais faire son deuil tout seul et c'est une bonne chose que je sois là. Je lui souris enfin. J'avais raison sur ce point. Il m'avait fallut deux ans pour me remettre de la mort de Jamie. J'avais fait comme si il était toujours présent, que sa mort ne m'affectait pas et puis j'avais ouvert les yeux lorsque mon meilleur ami était réapparu dans ma vie et avait tout chamboulé dans ma tête et mon coeur. Je soupira j'espérais qu'il comprenait que je baissais les armes. Je connaissais sa douleur et il n'avait sûrement pas besoin de subir celle de voir sa soeur refuser ses excuses pour son comportement d'avant.
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MessageSujet: Re: EBONY&MAEL | Texas | EBONY&MAEL | Texas | EmptyMar 21 Aoû - 22:47

Que pensait-elle ? Quand elle avait fuit la maison, l'entente familiale était au beau fixe. Mon père jouait les papa adorables et gentil... Mais où était passé cette gentillesse et cette douceur qu'il avait toujours eu ? Je ne savais même plus à quel moment j'avais commencé à comprendre qui était vraiment mon père. A la mort de Cameron ? Ou avant, lors de cette grosse dispute à la suite de laquelle j'avais claqué la porte de la maison pour, pensais-je à cette époque, ne plus jamais y revenir ? Au final, la date exact je m'en fichais un peu. Pour moi, l'essentiel était de m'être rendu compte de la dureté de l'âme de mon père. Comme s'il ne ressentait rien. Etait-ce vraiment de l'amour qu'il nous portait, ou juste le minimum syndical pour que nous, ses enfants, croyons qu'il nous aime ? Combien de fois avais-je tourné et retourné dans mon esprit ces questions sans réponses ? Ma seule vrai famille était la personne qui se tenait à mes cotés, non pas mon père qui ne venait jamais ici et se contentait de faire porter par un fleuriste les fleurs les plus couteuses qu'il pouvait trouver. Ebony était là, avec moi et elle me montrait son affection en me tenant la main. Je m'accrochais à cette dernière comme on peut s'accrocher à une bouée de sauvetage. J'étais d'accord avec elle, c'était bien qu'elle soit là. Je n'aurais plus à me noyer seul dans mon chagrin. Finalement, j'avais quand même quelqu'un sur qui compter après avoir passé des mois en solitaire... Oh... Personne ne voyait ma solitude, j'étais toujours en bonne compagnie, toujours un ami avec moi, à faire la fête ou pour travailler un peu. Mais la solitude n'est pas toujours visible, personne ne pouvait comprendre qu'il manquait quelque chose pour que je puisse être entier. Et ce qu'il manquait ne reviendra jamais. Ce qu'il manquait, manquera toujours... Parce que Cameron ne reviendra pas et qu'il ne se remettra pas à finir chacune de mes phrases, à avoir les mêmes pensées au même moment que moi. Plus jamais je ne connaitrais cette force d'avoir quelqu'un qui me comprenait vraiment. Alors non, je n'étais jamais seul physiquement, mais pourtant j'avais l'impression de l'être. Sans doute parce que, au fond de moi, je n'avais toujours pas pu accepter l'accident tragique qui avait ôté la vie à mon jumeau. Mais, existait-il un remède magique pour oublier ce genre de drame ? Un genre de livre qui vous donne les étapes du deuil ? Jusqu'à présent, j'avais toujours bien géré les épisodes de déprime. Ou du moins, j'avais fait avec... J'utilisais le seul moyen que je connaissais pour oublier... Je buvais encore et encore, jusqu'à ne plus pouvoir marcher et j'oubliais, je faisais la fête, je dansais... Et le lendemain, je n'avais que mon mal de crâne qui tournait en boucle dans mon cerveau et non plus tous les souvenirs que j'avais de Cam... Je venais de passer une année entière en abusant de l'alcool, le whisky était devenu mon meilleur ami et le seul outil que j'avais pu trouver pour essayer de faire mon deuil.Mais ce n'était pas la solution mais je n'en connaissais pas d'autre. Comment peut on gérer une perte aussi difficile ? Alors, oui, peut-être que c'était une bonne chose qu4ebony soit à nouveau avec moi et même si elle mentait en disant qu'elle savait ce que je ressentais, même si c'était le cas, je me sentais tout de même mieux. Parce que ma grande soeur revenait vers moi, je me sentais tout à coup le courage d'essayer d'affronter l'absence de mon jumeau. J'avais l'impression de soudain être capable de faire ce que j'avais, depuis un an déjà, fuit à chaque occasion. Ce que je ressentais quand j'étais mis face à la morte de Cam me smeblait toujours aussi douloureux que lorsque j'avais appris son accident. Comme si la blessure n'avait pas cicatrisée durant l'année écoulée. Comme si rien n'avait changé. Un peu comme quand on met un pansement sur une blessure par balle. Peut-être que l'hémoragie va se stopper, mais la balle sera toujours présente et continuera de faire mal, jusqu'à ce qu'on l'ôte de votre corps. Et le pansement ne serre strictement à rien. Mon pansement à moi, ce sont tous les litres d'alcool que j'ai ingurgité dans le but d'oublier la mort de Cameron. Mais c'est fini. Il faut que je commence à cicatriser. Je ne peux plus, ne veux plus vivre de cette manière. Je veux faire la fête, mais pour m'amuser, pas pour oublier, je veux sourire et dire que je vais bien et que ces mots soient vrais. Je veux vivre et être moi. Au début, je pensais que j'y arriverais seul. Que j'allais réussir à oublier Cameron seul, comme un grand. Tout ça parce que j'étais indépendant et que je pensais pouvoir gérer ma solitude. Mais en fait, je n'en ai pas été capable. Et il ne me restait qu'une chose à faire pour pouvoir m'en sortir. "Merci Bony, merci d'être présente pour moi" Est-ce faible d'accepter de l'aide ? Selon mon père, oui; Mais selon moi, c'était ma seule solution et elle me plaisait, parce que cela me permettait de renouer avec ma soeur. Je la pris dans mes bras pour la remercier et lui montrer que si elle était capable d'essayer d'être proche de moi alors je pouvais aussi le faire.
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MessageSujet: Re: EBONY&MAEL | Texas | EBONY&MAEL | Texas | EmptyJeu 4 Oct - 19:41

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