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you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone

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MessageSujet: you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone EmptyJeu 26 Avr - 2:36

Auniel ♥
BOUDIBOUDI DAP DADOU. ► hellsangels.



    Il pleuvait. Danahiel détestait la pluie. Quand il pleut, on reste chez soi à ne rien faire. A attendre que le temps passe. A attendre que les minutes passent. Mais elles ne passent pas. Elles prennent un malin plaisir à durer. A te faire comprendre que tu ne sortiras pas de chez toi avant longtemps. Parce qu'il pleut. La pluie, c'est déprimant, aussi. On est de mauvaise humeur. Tout ça à cause de trois gouttes d'eau, qui ne peuvent pas s'empêcher d'aller t'embêter toi au lieu de quelqu'un d'autre. Danahiel vint s'aplatir sur son canapé dans un mouvement gracieux, tel une crêpe sur sa poêle. - Fais chier. Elle pouvait pas tomber à un autre moment celle-la ? Elle lui gâchait sa soirée là. Vraiment. C'est vrai quoi, c'est pas à vingt et une heure qu'on décide qu'on va se mettre à lâcher sa marre d'eau sur les gens quoi. Un peu de respect pour ceux qui ont une vie en dehors du boulot. Danahiel releva alors la tête et regarda par la fenêtre de son appartement la vue magnifique qu'il avait de la ville - la hauteur, ça a parfois du bon. Ouais. Bon. On pouvait tenter, ça avait l'air de se calmer. Et tant pis si il se faisait gueuler dessus, il trouverait tout de même quelqu'un avec qui finir la soirée. L'étudiant tira alors son portable de sa poche et afficha sa liste de contact. A qui demander? Jodie? Non, elle allait se la jouer relou. Serena? Umpf. Non. Auréa? Non. Quoique. Elle ne devait pas faire grand chose non plus, si ce n'est regarder la pluie tomber, comme Danahiel. Et puis ça la ferait sortir. Et ça ferait aussi sortir Danone. Parce qu'il en avait besoin, le monsieur. Surtout avec un père qui menace de vous faire crever et avec une petite garce qui connait le secret de votre famille et qui vous fait chanter avec ça. Allez, une bonne soirée bien alcoolisé lui ferait du bien. Et avec un peu de chance, il se trouverait sûrement un fournisseur de drogue dans le coin pour se détendre. Hop hop hop, bonjour Auréa. "Yop. T'as vu le temps? Il fait beau, c'est magnifique, ça sent le printemps, la saison des sorties pour aller boire un coup. Alors... Allons boire un coup ma chère. J'te vois déjà venir; "il pleut niananiana". N'importe quoi, il pleut pas. Alors ramène tes fesses au Lexington Club, sinon, la prochaine fois que j'te vois, j'te botte le cul." Et... Envoyé. Et elle n'avait pas intérêt à ronchonner. Même si ça serait du Auréa tout craché. Quel sale caractère elle pouvait avoir celle-la. Exactement comme Danahiel. Sauf que Danahiel était pire. Enfin avant, maintenant il s'était un peu calmé. Alors ça l'amusait de traîner avec Auréa. Enfin, ça, c'était la version officielle. La version officieuse, c'est qu'il aimait bien s'assurer que tout allait bien pour elle et qu'elle ne plongeait pas trop au fond. Mais il ne le reconnaîtrait jamais. Bon. Quinze minutes passèrent. Toujours rien, pas de réponse au SMS. Elle avait intérêt à avoir un problème de réseau et de ne pas pouvoir répondre pour avoir fichu un vent à Danahiel. Et elle avait surtout intérêt à être en route pour leur rendez vous. Sinon ça allait chauffer, il l'avait prévenu. Tiens, ça serait marrant de se ramener chez elle en lui piquant une crise d'enfant pourri gâté et de l'emmener en boîte de force, ah ah. C'était un truc à faire ça. Vingt minutes... Bon. O.K. Elle lui avait vraiment mis un vent. Tant pis. Danahiel se releva alors, passa à la salle de bain pour savoir si il avait ou non une tête potable, se recoiffa un peu et puis revint dans le salon pour attraper son porte feuille et ses clefs de voitures. Pas de problèmes, elle voulait pas venir, il allait passer la soirée sans elle. Il se rendit alors quand même au Lewington. Il y avait toujours du monde et une bonne ambiance là-bas. La seule chose de bien à cette heure-ci, aussi, c'était que, sur la route, il n'y avait personne. Alors Danahiel pouvait faire ronronner le moteur de sa Mercedes comme il voulait. Aucun flics à l'horizon, ils devaient sûrement être au commissariat en train de s'empiffrer des Donuts jusqu'à plus de place dans leurs estomacs. Danahiel connaissait les flics, faute d'avoir passé, justement, un peu trop de temps au commissariat. Ethan arriva alors au parking du club. Ouch. Séquence relaxation en prévision. Note à soi même: ne jamais essayer de se garer dans le parking du Lexington le soir. Mais Danahiel avait voulu jouer au super héro, ou encore à Dieu tout puissant. Et il s'était crashé. Looser. Looser. Looser.... Winner. Winner. Winner. Hourra. THE dernière place trouvée. Ouf. Ah bah ouais, Danone était bien Dieu. Il sortit alors de sa voiture un grand sourire narquois accroché au lèvres en direction de la voiture en face de lui, qui avait vu elle aussi la place, mais qui n'avait pas été assez rapide, heureusement. On n'a pas toujours ce qu'on veut. L'étudiant se dirigea alors vers l'entrée du club tout en jettant un dernier coup d'oeil à son portable. Une heure était passé depuis et toujours aucun SMS. A moins qu'il retrouve Auréa assise dans un coin du bar à l'attendre, il ne la verrait pas ce soir. Même si il y avait peut être une chance. Peut être. Sinon, pas grave. Danahiel s'apprêtait alors à rentrer, le videur le laissant passer sans problème jusqu'à ce qu'il entende crier derrière lui. Une voix féminine. Qui ressemblait étrangement à celle d'Auréa. Il se retourna alors, histoire de jeter un coup d'oeil, et aperçu alors un gars qui tenait à moitié debout tenant quelqu'un par le bras. Le quelqu'un était bel et bien Auréa. Ooooooooh, quelle surprise. Elle était venue alors. Danahiel s'approcha ensuite d'eux, se demandant si le gars l'accompagnait ou pas. Il se pointa derrière Auréa, et posa son regard sur le type un instant, un air dédaigneux accroché au visage. Il resta comme ça une petite minute, sans que les deux jeune gens ne s'aperçoivent de sa présence; l'un était trop bourré et trop captivé par sa prise et l'autre lui tournait le dos. Le type puait l'alcool. - Alleeeeeeeez. Viens ma zooooooolie. On.. On.. Rrrrrrrrentre... Zii... Viiiens. Sympa le type. Danahiel attrapa alors Auréa par l'épaule, la poussa derrière lui en ne lui accorant aucun regard et s'interposa entre elle et le poivrot. - Va draguer ailleurs tu veux. C'est pas une fille pour toi. Laisse la tranquille. Fous le camp. Danahiel avança alors d'un pas vers le type, le toisant d'un regard froid et sans appel. Le gars était petit et bourré. Danahiel était lucide, beaucoup plus grand que lui et en pleine possession de ses moyens. Aucun doute sur qui remporterait la partie. - Aiiis.. Mais on... Eeeeest.. Hic... Ensemble.. Elle.. Eeeet.. Hic... Elle vient... Iiiiieeent chez.. Chez moi.. Ethan se retourna alors vers Auréa, des éclairs dans les yeux. - Il est avec toi? Demanda-t-il d'une voix glaciale.
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MessageSujet: Re: you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone EmptyJeu 26 Avr - 19:11

Danone & Aurea


    S’il vous plait applaudissez Aurea : elle s’était levée pour aller en cours de psychologie ce matin. Non mais c’était un réel exploit, comment était-il possible qu’on puisse mettre des cours à neuf heures du matin ? Les professeurs n’avaient vraiment aucune vie, nous, riches étudiants de Berkeley, on avait une vie en dehors des cours tout de même. La preuve avec moi, qui m’était encore couchée à deux heures du matin après avoir été faire un tour en ville avec Lubja, la seule qui arrivait vraiment à supporter mon sal caractère chez les Epsilon, ou dans ce monde tout court d’ailleurs. A nous deux, on formait le yin et le yang, en gros on se complétait, assez étonnant quand on me connaissait. Donc j’étais allée en cours, même le professeur de psychologie semblait étonné de me voir. « Merci de nous faire honneur de votre présence Melle Ivanova. » m’avait-il dit sèchement. Sinon il pouvait éventuellement ce taire pour dire une connerie de ce genre là, je levais les yeux au ciel et m’installait au fond. « Je sais que c’est un honneur, ne vous en faite pas, mais je vous en prie, ne passez pas trop de temps à m’admirer, continuez votre cours. » Après un regard dédaigneux, il reprit son cours portant sur les différents stades du développement psychique de l’homme. J’avais juste entendu le titre du cours, et je reprenais la parlote avec mes collègues d’amphi, dont je me foutais royalement, mais ça me permettait de passer le temps, quand je ne m’amusais pas à faire de la vie d’Allyn, une des meilleures amies de Meleya, un enfer. La matinée se passait tout doucement, un peu trop même je dirais, au point même où je comptais quitter le cours un peu avant la fin, mais c’était sans compter la pluie dehors qui me rendrait dingue si je mettais le pied dehors. Je ne supportais pas la moindre goutte de pluie, à Florence, je n’étais absolument pas habituée à ça. Et on disait qu’en Californie il ne pleuvait pas beaucoup non plus, merci marraine pour ce joli mensonge. Le cours se terminait enfin, et je filais manger de suite. J’aurai bien aimé me glisser au chaud sous la couette mais ce n’était absolument pas mon genre, à la place de ça, j’allais directement au cours d’athlétisme du cours d’activité extra scolaire. Aujourd’hui on se basait essentiellement sur des activités d’intérieur, et même si je n’aimais pas les cours, l’AES j’adorais ça. Un peu de course à l’intérieur, je me vidais l’esprit. L’avantage de ce type même de sport, c’était qu’on n’avait pas besoin de sympathiser avec quelqu’un et de faire comme la moitié de ses hypocrites de Berkeley à parler de tout et de rien pour se rendre intéressant.

    Une fois les talons aiguilles remis, il était déjà dix neuf heures, et le temps n’avait absolument pas changé, je décidais donc de rentrer à la maison, et de me glisser sous mes draps de satin devant un bon film. Depuis mon retour de Bulgarie, j’avais enchainé les sorties, peut être qu’un peu de repos ne pouvait pas me faire de mal. Dans la voiture, je cherchais le type même de film que je voulais regarder, et un petit film d’horreur pourrait être une excellente idée. A savoir lequel maintenant. Evidemment en arrivant la villa, Meleya était déjà là, le nez dans ces livres pour ne pas changer. Non mais qu’elle s’achète une vie aussi de temps en temps celle là. Je partais directement dans ma chambre le temps de voir mes mails et de recharger mon téléphone. Je revenais ensuite dans le salon, pour m’adresser à Meleya. « Pizza ça te tente ce soir ? Je te prends quoi ? » Meleya n’était pas forcément pour, après tout une pizza ce n’était pas équilibré, et bien elle ferait un peu de sport si ça l’enchante. Je décrochais le téléphone pour commander deux pizzas quatre formages. L’avantage quand on habitait une villa comme la notre, c’était que les livreurs étaient tellement impatients de voir à quoi ça pouvait ressembler qu’en moins de dix minutes ont été livrés. Je revois encore la tête du pauvre gars attendant malheureusement son pourboire, alors que je refermais la porte à son nez. Ça m’avait doucement fait rire, bon c’était de mauvaise foi car en Italie moi aussi j’avais fait des petits boulots de ce genre, mais bon, les gens en avaient fait autant à ce moment, ma vengeance avait sonné. Avec Meleya on mangeait en silence, alors qu’elle révisait toujours à côté.
    Un peu plus tard dans la soirée, vingt et une heure me semblait-il alors que j’étais dans ma chambre et que j’allais mettre en route un film, mon Iphone vibra sur la table de chevet. «Yop. T'as vu le temps? Il fait beau, c'est magnifique, ça sent le printemps, la saison des sorties pour aller boire un coup. Alors... Allons boire un coup ma chère. J'te vois déjà venir; "il pleut niananiana". N'importe quoi, il pleut pas. Alors ramène tes fesses au Lexington Club, sinon, la prochaine fois que j'te vois, j'te botte le cul. » Mais c’était une blague non ? Depuis quand on exigeait de moi de me bouger. Surtout pour Danahiel, la seule chose qui pourrait réellement me faire bouger était de savoir que je pourrais le glisser dans mon lit, et encore. Et puis le temps, il se fout de moi ? Il pleuvait comme pas deux maintenant. Je reposais le téléphone sans même prendre le temps de répondre que je ne viendrais pas. Au pire, il patienterait et c’était bon de se faire désirer. Je commençais mon film, et puis sans savoir d’où ça venait, je me décidais à bouger les fesses de la villa et d’aller à ce rendez-vous, mais toujours sans répondre au message, s’il ne venait pas gare à lui. Je filais dans la salle de bain, j’enfilais un short en jean, un haut noir comme mes collants et mes bottes. Je frisais un peu mes cheveux, un trait de maquillage, et je filais en direction du Lexington Club. Je savais déjà que je serais en retard, mais ça, ce n’était pas fort grave. Au bord de la Volvo, je chantais à tue-tête, toutes les chansons qui passaient à la radio. J’arrivais rapidement à lieu de rendez-vous, simple sensation c’était sur. Je sortais de la voiture après avoir repris mon sac derrière et ma veste en cuir. Il pleuvait des cordes encore, et je me dirigeais sur un pas de course vers l’entrée du club. C’était sans compter le premier poivrot du coin qui n’avait jamais vu une jolie femme et me barrait la route. « Saluuuuuut ma zolie. » Oh mon dieu, mais il puait l’alcool à dix milles. « Va finir ta bouteille et lâche-moi ! » Sauf qu’apparemment il faudrait plus qu’une phrase poignante pour qu’il me foute la paix. Il m’attrapait le bras dont je m’extirpais violemment, et j’en profitais pour le repousser. « Alleeeeeeeez. Viens ma zooooooolie. On.. On.. Rrrrrrrrentre... Zii... Viiiens.» J’allais ouvrir la bouche ou le frappait un bon coup j’hésitais encore, quand quelqu’un s’interposa entre l’alcoolique de première et moi. Je me mettais en retrait, les mains sur les hanches en train de regarder la scène, quand il daignait s’adresser à moi. « S’il est avec moi ? Tu as d’autres questions débiles de ce genre ou pas ? » Non mais c’était pas possible, merci Danone pour cette grande question sans intérêt. « Et ne me regarde pas comme ça, j’y peux rien moi d’accord. Ensuite, je peux très bien m’en occuper seule, pas besoin d’un superhéro des bacs à sable. » Pendant ce temps, les vigiles étaient venus s’occuper de l’homme saoule, ça faisait pas bonne image pour l’établissement forcément. « Bon tu m’invites à entrer ou on attend qu’il revienne ? » adressais-je au principal intéressé.
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MessageSujet: Re: you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone EmptyDim 29 Avr - 1:18

Blablabla blah blablah !
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    Danahiel déteste les femmes. Pour lui, elles ne sont bonnes qu'à enter dans son lit. C'est tout. Elles sont bêtes, superficielles, compliquées, idiotes et surtout... Elles tombent trop facilement amoureuses. Toutes. On passe une soirée avec elles devant un film, et, paf, elles sont toutes in love de vous. Combien de fois Danone ne s'était-il pas retrouvé avec plusieurs nanas sur le dos complètement amoureuses de lui? Il ne les comptait plus. Ouais. Vraiment. Elles tombaient vraiment toutes facilement amoureuses. Et elles tombaient toutes dans le panneau. Toutes. Même celles qui se la jouait en paraissant intelligente se faisaient avoir. Même celles qui suivaient des écoles d'ingénieur ou de médecine - et qui en avait donc dans la tête - se faisaient avoir. A commencer par Jodie. Elle amusait bien Danahiel celle la. C'était marrant de la voir essayer se démarquer des autres en essayant de paraître plus futée, alors qu'elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle s'était trompée de mec et qu'elle avait sautée sur un type qui ne la connaissait même pas. Comme ça, pouf, oh, Skyyyyyy, je t'aiiime, tu es l'hooooomme de ma viiiie. Pouf, une petite amie gratuite. Bon, d'accord, il devait l'admettre, c'était plutôt sympa. Parce que mine de rien, Jodie, elle était canon. Mais parfois, elle le soulait vraiment avec ses niaiseries bien à elle. "Oooooh, mon Dieu, mon chéri, sauve moi, je met quelle robe ce soir? La rouge ou la bleu?!". C'en était lassant. Alors c'était donc en partie pour ça que Danone avait envoyé un SMS à Auréa, et non pas à une autre fille. Parce qu'il était sûr qu'Auréa, elle, ne tomberait jamais amoureuse de lui. Et c'était tant mieux. Elle avait un trop gros caractère de cochon pour qu'il puisse arriver à supporter un phacochère en chaleur à ses trousses. Bouuuuh, rien que le fait d'y penser.. So, il avait envoyé son SMS, confiant. Elle ne lui refuserait pas une sortie. Si? La pluie allait la freiner? Il n'y avait pas intérêt en tout cas. Il pleuvait à peine. A peine. Juste deux trois petites gouttes par-ci par-là, pas mort d'homme. La seule excuse valable aurait été que son maquillage aurait coulé. Mais Auréa prit un chemin encore plus simple. Il ne prit pas le chemin de « cherchons la fausse excuse ». Oh, non. Encore plus simple. Elle ne répondit même pas à Danahiel. La garce, elle avait osé lui faire ça. A lui. Alors qu'il voulait juste la faire sortir du trou paumé qu'était son chez elle? Fiou. Elle commençait à pousser mémé dans les orties là. Tant pis. Danahiel se passerait trèèèèèèès bien de sa compagnie. Il en trouverait sûrement une super ravissante qui ne demanderait qu'à s'amuser avec lui. Le Gamma n'attendit pas plus une réponse à son SMS qu'il n'aurait, de toute façon, pas, et alla au Leginxton, quelque peu énervé tout de même. On ne fichait pas de vent à Danahiel. Il gara alors sa Mercedès et se dirigea ensuite vers l'entrée de la boîte d'un pas vif. Quand il fut arrêté par des cris. Oh, une demoiselle en détresse? Danahiel se rapprocha alors et se rendit compte que la demoiselle était en fait Auréa et qu'elle s'était faite accostée par un alcoolo qui tenait à peine debout. Il s'interposa alors, trop énervé pour laisser passer un occasion de gueuler sur quelqu'un. Mais restait à savoir qui serait le quelqu'un. Le poivrot, ou Auréa? L'étudiant s'interposa alors, commença à menacer le poivrot avant que celui ne lui rétorque qu'il était avec elle. Danahiel se retourna alors vers Auréa, froid comme un glaçon, lui posant à son tour la question. Oui, c'était bête, mais ça ne l'aurait pas étonné que l'étudiante se fourre dans un mauvais coup comme celui-ci. Elle était tellement forte que c'était tout ce qu'elle pouvait réussir à faire de toute façon. - Quoi? Excuse moi, mais ce ne serait pas la première fois que je te vois avec des gens louches. Danahiel lui même était louche; il fumait, il buvait, et il se droguait. - Alors ouais, j'te demande, parce que ça ne m'étonnerait même pas que ce soit un de tes potes. Ce qui n'était, pourtant, pas logique, vu que lui était bourré et pas elle. Or, si ils avaient fait la fête ensemble et qu'Auréa rentrait avec ce type, elle aurait du sentir l'alcool. Ce qui n'était pas le cas. Alors donc ce type n'était pas avec elle? Très bien. Ethan se retourna alors vers le type et lui décrocha une droite avant de le trainer par terre. Jusqu'à ce que messieurs les vigiles arrivent pour stopper l'excès d'amour de Danahiel et trainer le poivrot un peu plus loin. Les histoires et les plaintes, ça n'intéressait pas trop les boîtes de nuits apparemment. - Quoi? Sois content que ça ne soit pas sur toi que je passe ma colère. Oh, c'est bon, les yeux ébahis, il connaissait. - Oh, oui, c'est sûr, avec tes 1m 65 et tes 40 kilos, tu peux trèèèèèèèèès bien venir à bout d'un type d'un mètre quatre vingt. J'avais oublié, Auréa, quand elle s'énerve, c'est Hulk. Te fous pas de moi, joues pas le dur, tu veux? N'importe quoi. Et en plus, elle s'amusait à le chercher. Elle voulait une baffe elle aussi? Parce qu'il était vraiment à deux doigts de lui en coller une. Il n'y avait qu'elle pour s'attirer dans des situations aussi loufoque que ça. Et il n'y avait qu'elle pour arriver à se ramener des poivrots à ses bottes. Danahiel était sûr qu'il serait arrivé un quart d'heure plus tard, il n'y aurait pas eu un poivrot, mais cinq ou six. - Et puis tu sais pas répondre à un SMS? Imagine que je n'ai pas eu l'idée de me pointer ici? J'ose même pas imaginer dans quel coup tu te serais encore fourré. T'es qu'un boulet ma pauvre. Un gros boulet. Ou un gros bébé, ça dépend comment on voit la chose. Ouh que ça pouvait l'énerver. Danahiel soupira bruyamment. Si ses yeux auraient eu le pouvoir de balancer des rayons laser, Auréa aurait déjà été enterrée depuis des lustres. Il la toisa d'un regard froid, d'en haut. Elle était petite, il devait bien faire une tête de plus qu'elle minimum. Ça servait d'être grand dans ce genre situation. - Le pire c'est que tu ne dois même pas te rendre compte. Il y aurait mit sa main à couper. - Oh oh. Tu veux rentrer? C'est vrai? Va d'abord falloir t'excuser du vent que tu m'as fichu tout à l'heure. Sinon je rentre, mais toi, je m'arrange pour qu'on ne te laisse pas passer. Il était sûr que ça allait l'énerver ça. Parce que, sinon, ça aurait voulu dire que la demoiselle s'était déplacée pour rien, si ce n'est se faire engueuler par Danone. Et il était sûr que ça ne lui plairait pas comme idée. Et puis, il pleuvait. Et c'était en train de rendre en bouillie le maquillage d'Auréa. Ce qu'elle ne supporterait pas non plus. Il la tenait, et il adorait ça. Un grand sourire mielleux se dessina alors sur les lèvres de Danahiel, tel un rictus mauvais. Il adorait être méchant, et ça ne changerait pas.


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MessageSujet: Re: you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone EmptySam 5 Mai - 19:30

Danone & Aurea


    Une chose dont j’avais horreur dans ce monde, qu’on me tienne tête comme ça. Ce n’était pas tant le fait qu’on le fasse, mais la manière dont cela était faite, et la méthode Danahiel n’était pas ma préférée. C’était mal connaitre Aurea que de penser qu’avec mon caractère, je ne réagirais pas face à ses provocations, au contraire, je bouillonnais tellement au fond de moi, qu’avec un peu de chance, il s’en tirerait seulement avec quelques réflexions en pleine tête et pas avec le poing, comme j’étais en train de fantasmer ça en ce moment même. Avec de la réflexion, je me demandais encore comment j’en étais arrivée à être encore une superbe hétéro. Non parce que les hommes, ou du moins ceux que j’avais croisé dans ma vie jusque maintenant, à part être des pures égocentriques ayant une fixette sur leur console, ou les machos finis choisissant leurs copines comme ils choisissent un bout de viande chez le bouché, il n’y avait pas grand-chose de bon qui en ressortait de tout ça. Si seulement ils avaient tous la chance de pouvoir se dire bon coup au lit, mais même ça, il ne pouvait pas tous s’en vanter, parole d’une Ivanova-Peyli. En Italie, le peu d’hommes que j’avais connu ne dérogeait pas à cette règle, le sang chaud par excellence. Le reste, c’était Rafael qui avait donné l’exemple de l’homme en général. Autant dire que Rafael n’était même pas à classer dans la race humaine tellement il était un salop fini, et je m’étais promise de le détruire un jour ou l’autre, comme il avait détruit l’innocence qu’il avait pu habiter mon corps un jour. Le démon n’avait pas toujours habité le corps de la jeune epsilon, bien au contraire, l’ange en avait fait parti. Mais il suffisait parfois de pas grand-chose pour que l’on bascule du bien vers le mal. Et pour l’instant, le démon n’était pas près de quitter la place qu’il occupait, et il avait encore beaucoup de travail à faire avant ça. Soyons francs, j’aimais ce côté-là aussi de ma personnalité, ne plus se faire écraser par quiconque, le plus grand rêve de tout le monde. Meleya au contraire, avait une fâcheuse tendance à s’aplatir devant tout le monde, prochaine étape, des cours de charisme. Oui parce que le shopping ne fait pas tout. Tout ça pour dire qu’il faisait froid, qu’il pleuvait, que mes cheveux friseraient très certainement, et que ce n’était pas le moment pour me prendre la tête pour une absurdité pareil, et surtout avec un mec pareil. Il ne pouvait pas se contenter d’envoyer chier le poivrot, de fermer sa grande bouche, et de me laisser rentrer dans le lieu de rendez vous, et pourquoi pas dans son lit. Bon d’accord, je l’avais cherché mais tout de même, pas besoin de répliquer aussi violemment. « C’est vrai que les gens louches ça me connait, toi par exemple. » avais-je dis avec un ton on ne plus détacher, en même temps, je me doutais qu’il s’attendait à ce type même de réponse, prévisible ? Un peu surement. « Tu mets réellement un point d’honneur à être le gros con de service toi dit donc, j’espère pour toi que tu le fais exprès sinon ça serait malheureux pour toi. » Tact et délicatesse, bonsoir. « Ce gars là mon ami ? J’ai plus de classe que ça veux-tu. » Non mais franchement, vu la dégaine de l’homme totalement bourrée, même une femme aveugle n’en voudrait pas, alors très franchement, il ne valait surement pas l’amitié d’une Ivanova, ou du moins la mienne. Meleya l’aurait même pris plus en pitié qu’en ami, c’était dire. Danahiel en profiter donc pour retourner un poing à ce gars qui tomba aussi vite par terre. Super ! Et même temps, il allait tous nous faire virer du Lexington, manqué plus que ça. Par chance, non, c’était juste le mec complètement saoule qu’il emmenait. Soulagée, ça je pouvais dire que je l’étais, car m’être déplacée pour me faire virer ensuite, ma beau gamma en aurait sérieusement pris plein la tête, enfin encore plus que maintenant. « Non mais vas-y permet toi, passe tes nerfs sur moi, si ça t’enchante, ça rendra cette soirée plus intéressante. Fait toi plaisir mec. » J’avais presque un sourire en coin en lui disant cela, parce que ça m’amusait en faite plus qu’autre chose, non loin l’idée de m’énerver, ça lui ferait trop plaisir. Même si je bouillais à l’intérieur quand même, je l’avouais, mais il n’était pas près de le voir ça, au contraire. « Donc pour toi, il faut faire 1m90 110kilo de muscles pour être capable de se défendre ? Non mais mon gars réveille toi, on est en 2012, il est loin le temps où on se laissait marcher dessus par les plus grands que soit ! » Et en prime, il ne connaissait absolument rien à ma vie, ce que je pouvais faire, car j’étais une grande sportive, j’adorais courir, et j’étais une touche à tout niveau sport. Alors même si je n’avais pas fait les arts martiaux, j’étais tout de même bien en muscle, une bonne forme physique suffisante pour être capable de me faire le gars que les videurs venaient de virer. Je décidais de prendre la suite des provocations au second degré, son but à lui me faire enrager comme pas deux, mais j’étais loin d’être une faible fille, alors je l’écoutais hôchant la tête pour faire comme si je montrais un minimum d’intérêt à ce qu’il disait avant de pouvoir enfin répliquer à mon tour. « Un bébé dis-tu ? Et sinon tu comptes me ramener chez moi pour me border après ? Non parce que je serais ravie de t’accueillir au bord de mon lit tu sais. » Je lui ferais bien une crise de gosse, mais bon, il soupirait déjà comme ça, le pauvre, il me jetterait définitivement cette fois-ci. Quoi que, depuis quand avais-je de la compassion ou de la pitié pour quelqu’un ? A vrai dire, avant, mais plus maintenant. Alors qu’il continue ses regards, et il ferait six pieds sous terre à ce tarif là. Mais avant ça, monsieur exigeait presque des excuses, non mais c’était une blague là ? Des excuses pour quoi ? Pour lui avoir dit que je pouvais très bien me débrouiller toute seule, ou pour une stupide réponse de ma part qu’il attendant. Non mais vraiment de la bonne blague là. « Non mais ça va là ? Attend remets-toi pour ton message, je ne suis pas la première à te mettre un vent et surement pas la dernière. Alors des excuses, tu peux t’assoir dessus ça c’est claire. » Je ne supportais pas le chantage, là oui s’il voulait me faire sortir de mes gonds, il était bien parti finalement. J’étais presque noyée, je sentais les gouttes coulées le long de mes joues, et ça m’insupportait encore plus. Mais une chose était claire, je préférais encore finir noyer que de m’excuser pour ça. « Ne t’amuses pas à jouer les mecs qui a de l’influence avec moi s’il te plait, je te rappellerais juste que j’ai une des plus grosses fortunes à l’heure actuel, je lui montre juste ma carte gold pour qu’on me mette directement dans le carrée VIP. Alors ce n’est pas un gamma dans ton genre qui m’empêchera de quoi que ce soit. » Je prenais la direction de l’entrée du club sans même l’attendre. De toute façon, il ne lâcherait pas ma compagnie comme ça, c’était clair. « tu me suis, tu me suis pas, je suis pas venue pour rien moi en tout cas. » Je lui tournais le dos en direction de la bonne musique que l’on entendait déjà de l’extérieur. Hors de question pour moi de rentrer sans même avoir vu l’intérieur de la boite, avec ou sans Danahiel, mais il y avait fort à parier que ça serait avec lui.
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MessageSujet: Re: you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone EmptyVen 11 Mai - 2:51

Blablabla blah blablah !
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    Pour Danahiel, Auréa n'était qu'une petite gamine insolente. Une gamine insolente qu'il ne supportait pas de la voir se faire draguer par le premier mec sorti de nul part. Ou encore, de se rattraper des emmerdes à tout bout de champ. C'était con, mais c'était comme ça. Danahiel n'aimait pas savoir qu'elle avait des ennuis avec tel ou tel, sinon, tel ou tel s'en prenait une. Auréa n'était jamais au courant de ses actes. Sinon, Danahiel aurait perdu toute crédibilité. Mais dès qu'un type pas net lui tournait autour, Ethan le mettait au pas. Auréa continuait sa petite vie tranquille, ne se rendant même pas compte que le gamma lui sauvait la peau plusieurs fois. Mais, la situation ne gênait pas danone, il s'y était fait, et ça l'arrangeait. Il n'aimait pas jouer les sauveurs, et que tout le monde sache que malgré tout ce qu'il pouvait laisser croire, il y avait quelque de sympa en lui. Les gens n'avaient pas à savoir ça. Sinon, ça aurait signifié que Danahiel n'était pas si infaillible que ça. Jouer les bons samaritains avait ses retours, aussi. Le seul bon côté de la chose, c'était qu'Auréa était beaucoup trop bête pour s'être rendu compte que quelqu'un "veillait" sur elle. Pour l'Epsilon, Danahiel n'était qu'un pauvre type qui s'amusait à jouer le petit con de service. Rien de plus, rien de moins. Ce statut laissait assez indifférent Dan; tout le monde le considérait comme ça, alors ce genre de chose ne l'atteignait pas. Même si, parfois, il lui venait l'irrésistible envie de beugler dans les oreilles de mademoiselle Ivanova que le monde ne tournait pas autour d'elle et que si elle était encore en un seul morceau, c'était grâce à lui. Mais il se retenait. Rien pour avoir le plaisir d'avoir la maîtrise des situations. Elle croyait tout savoir, alors que non. Il lui manquait des cartes à son jeu. Peut être que c'était pour ça qu'il l'avait invité ce soir. Il faisait une pierre deux coups; il allait passer une bonne soirée, assez mouvementée, et, en même temps, il pouvait faire attention à ce faisait la Ivanova. Mouahahaha, qu'est-ce qu'il pouvait être intélligent. Et, pour être mouvementée, la soirée allait l'être. Elle avait d'ailleurs commencée fort; à peine arrivé que Danahiel remarqua Auréa, fourrée dans les mains d'un type totalement bourré. Bravo.Heureusement qu'il s'était pointé malgré le vent qu'elle lui avait envoyée. A croire qu'elle avait une carté abonnée au mauvais coup. Le Gamma s'était alors interposé entre elle et l'alcoolo. Il avait ensuite demandée à l'étudiante si elle était avec lui, ce à quoi elle avait répondue par une mine déconfite, totalement étonnée, et avait dédaigneusement lâchée un non. Fiou, ça commençait bien. - Nianiania. C'était vrai, mais Ethan n'aimait pas entendre ça. Il avait beau se droguer, c'était des propos qu'il adorait.- Je suis moins louche que lui, alors ferme la un peu. Boum. Les gentillesses commençaient. - Ah ah. J'aime juste te faire chier, ma petite Auréa. Nul besoin de chercher plus loin que ça. Oui, bon, d'accord, on se calme. Qu'elle arrête de le chercher dès le départ. - Ah. Pourtant, toute la classe que tu m'inspires est réuni chez ce pauvre type, tu vois. Après, chacun sa vision des choses. On cherche Kennedy, on le trouve. Après, ça n'empêcha tout de même pas à Dan de mettre une droite au gars. Il n'avait pas à traîne à côté de l'Epsilon. Ce n'était pas une fréquentation pour elle. Tant pis si ils se faisaient virer, au moins, il aurait eu la chance de passer ses nerfs sur quelqu'un. Les vigiles se pointèrent quelques secondes après, d'un air presque naturel; en même temps, c'était leur métier, d'envoyer chier les gens. Il se cassèrent ensuite, emmenant le poivrot plus loin, sans aucune délicatesse. Ils auraient presque pu lui tirer dessus qu'ils l'auraient fait. - Je passe mes nerfs sur qui je veux, O.K? Je les avait passés il y a deux minutes sur l'autre poivrot, ça m'avait calmé, mais les gentillesses que tu me sors sont sérieusement en train de me chauffer. Tu te fous dans la merde, mais c'est toi qui a raison. Continues va-y. Fiou. Danahiel qui faisait la morale à quelqu'un, c'était rare ça. Il s'étonna lui même du truc, et Auréa se serait fichu de lui qu'il n'aurait même pas réagi. Il ne fit d'ailleurs même pas attention au sourire amusé de la Ivanova. Qu'elle aille se faire voir. - Pfeu. Qu'on soit au troisième millénaire ou en 2012, la carrure d'un mec, sa forcer contre la force d'une femme ne changera jamais. A moins que tu prennes des trucs pour te doper, tu n'aurais pas fait le poids. Les alcooliques sont violents. Tu le sais. Non mais elle se prenait vraiment pour Hulk en fin de compte la fille. Bon, d'accord, Dan était peut être un peu sexiste sur le coup et était plus que tout dans l'optique "l'homme d'abord". Et il voulait surtout faire enrager l'Epsilon pour qu'elle perde ses moyens pour avoir le dernier mot... Mais il fallait rester logique, Auréa n'était pas le genre de fille faisait du catch quoi. - Écoutes, pourquoi pas, si tu en as tellement envie. J'ai toujours rêvé de te voir une tétine en bouche et en couche culotte. Ah ah. Les lèvres de l'étudiant s'étirèrent alors qu'il s'imaginait la scène. Mon dieu que ça serait marrant. Il soupira ensuite; le comportement de la petite brune l'exaspérait. Elle refusait toujours d'avoir tort, et voulait tout le temps le dernier mot en poche. Mais elle se heurtait à l'obstination d'Ethan et à son manque cruel de finesse. Il était pas là pour la draguer. S'engueuler avec elle était tellement plus marrant. Danone lui demanda alors de s'excuser pour le vent et le comportement. Et, comme prévu, il se fit envoyer chier. - La politesse, tu connais? Oh, il avait compris le truc. Il lui avait trop mal parlé pour pouvoir obtenir des excuses. Mais Danahiel et les pincettes, ça faisait deux. Il allait pas se la jouer sympa pour obtenir un désolé. Ce soir, ça l'aurait fait chier. Un autre jour, partie remise. Mais, rien que la voir bouillir, il en remit une couche, et tenta de lui faire le coup du chantage. Ce qui ne marcha pas là non plus. Mon dieu qu'elle était énervante! Et pas si bête que pour cette fois. Danahiel mima alors le comportement d'une pouffe, prenant la voix avec, le comportement minable des femmes aux sacs sur le poignet se trémoussant des fesses; c'était presque marrant à voir. - Nianianiania. Moi et ma carte gooooold, on est super amiiiies. Nianiania. Grotesque. - Va lisser tes cheveux au lieux de te la jouer, madame frisette. Mouahahahahahah. C'est vrai qu'elle ne ressemblait pas à grand chose la pauvre. La pluie lui avait joué un vilain tour pour le coup. Mais rien à faire, Auréa prenait le chemin de l'entrée du Lexington. Qu'est-ce qu'elle pouvait être têtue comme fille. Un vrai cauchemar. Danahiel resta là sans bouger, râlant comme pas deux. Il aurait été son père qu'il l'aurait giflé et renvoyer dans sa chambre pour ne plus qu'elle en sorte. Puis, il se décida enfin. Lui non plus n'était pas venu pour des prunes. Surtout qu'il n'aimait pas ça. Danahiel accompagna alors l'étudiante tout en continuant de râler. - Ne fais aucuns commentaire. Une fois la porte passé, il s'arrêta. Les gens étaient déjà bien amochés, et ne marchaient plus très droit. - J'te lâche pas des yeux, le Lexinghton, c'est que des drogués. Et non merci une Auréa droguée qui ne sait même plus comment elle s'appelle et qui ne tient même plus debout. Ethan l'emmena alors vers le bar et se tourna vers le barman. - Une vodka s'il vous plait. Danahiel s'assit alors sur un des tabourets du bar tout en soupirant; Auréa avait déjà été repérée par des mecs, mais elle ne s'en était pas encore rendue compte. Enfin du moins c'était ce qu'il pensait. Tant pis, il ne la lâcherait pas de la soirée.
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MessageSujet: Re: you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone EmptyVen 25 Mai - 19:58

Danone & Aurea


    Epsilon un jour, Epsilon toujours. Oui si j’étais en train dans cette confrérie, ce n’était pas seulement pour mon compte en banque, même si cela était une base, c’était aussi pour mon caractère ambitieux et sans me faire marcher sur les pieds. Soyons claire, les personnalités qui sont dans la confrérie Epsilon étaient loin d’être des personnes sur qui on ose réellement se mettre en travers de leur chemin. Sauf bien sur ma petite Danone, qui lui n’hésitait pas une seule seconde à se mettre devant moi sans rien demander à personne. C’était con, mais si je ne le trouvais pas aussi ingrat de faire ce genre de choses, il aurait pu grandement me plaire le petit. Bon d’accord, il me plaisait, ça c’était une évidence, mais juste une question de sexe, bien barre. J’étais loin de ce genre de fille toute mielleuse, à rester des heures collées à leurs hommes comme s’il allait s’envoler avec la première fille qui passait par là, juste pour dire de la sauter et rien d’autre. Les hommes étaient comme ça, à se demander à la faute à qui, parce que si les nanas n’étaient pas aussi chiantes, les hommes n’iraient pas voir ailleurs, ça c’était une certitude. Mais ce côté macho, et surtout petit con de première l’empêchait de venir se glisser sous mes draps, non mais franchement, comment on pouvait résister à une Ivanova ? Enfin non, comment pouvait-on me résister tout simplement, Meleya avec son attitude un peu coincé je comprenais, mais moi. Une chose était sur, il n’était pas forcément clair d’esprit ce garçon, mais un jour où l’autre, s’étaient à mes côtés un beau matin que je l’aurai, dans mon lit. Oh que oui, Danahiel ne s’en tirerait pas avec quelques réflexions comme ça, pour dire de m’éloigner ou d’enlever tout le charme que ça lui donner. Au contraire, pour une fois, il y avait cette sorte de petit défi, celui du mec qui vous résiste. Enfin bon, c’était un gamma en même temps, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il me tombe dans les bras comme ça, où serait l’intérêt sinon. Et quelque part, ce petit jeu devait également lui plaire, car ce ne l’empêchait pas de revenir toujours vers moi quoi que je dise. Ce n’était pas la première fois que je lui parlais comme ça, et surement pas la dernière. Un peu sadomasochiste le Kennedy ? Il devenait de plus en plus intéressant ce jeune homme. Mais avant ça, on avait notre petite guéguerre à mener lui et moi devant la boite de ce club assez huppé malgré les fréquentations. Je restais assez perplexe sur le coup quand il me demanda de me la fermer, non mais pour qui il se prenait ce petit con. Mais je préférais jouer avec les cordes sensibles car apparemment, je venais d’en toucher une. « Moins louche que lui ? Tu ne t’es jamais vu quand tu as dépassé les limites en soirée alors mon chéri. » Oui parce que les soirées Gamma n’étaient pas non plus réputés pour être les plus sages à lire tranquillement un livre autour d’un petit feu. C’était plutôt le genre à créer des gros feux de joie dehors, et être ivre autour de ça. « Si tu tiens tant à me faire chier, vient au moins le faire chez moi, histoire de lier ta connerie à l’agréable. » Douée dans les propositions ma jolie. En même temps, c’était toujours bon de lui rappeler un peu le pourquoi de ma réelle venue, hors mis le faite que je ne voulais pas me terrer comme un rat mort à la maison. Le vieux lourd d’alcoolique avait enfin était dégagé de ma vue par deux colosses dont là, je ne me serais vraiment pas confrontée à eux. Alors que moi, j’étais toute calme, ou plutôt en train de bouillir de l’intérieur, mais sans le montrer pour ne pas lui faire cet honneur, lui laisser exprimer clairement tout ce qu’il contenait depuis que j’étais arrivée, c'est-à-dire, même pas dix minutes. J’excellais dans ce domaine, celui de rendre fou les gens. Je m’en admirais presque. « C’est vrai je peux continuer ? Non parce qu’à me tendre une perche comme ça, tu risquerais de le regretter. » Je me rapprochais un peu plus de lui de façon à pouvoir le toucher sans aucun problème. « Allez mon chou, arrête ta crise, tu auras un bonbon à la maison. » lui avais-je dis en pinçant légèrement sa joue. Et oui, je le considérais comme il me considérait : comme un gosse. Je n’allais pas agir autrement, puisqu’il me prenait pour une petite chose fragile et sans défense, non mais on croirait rêver. Oui d’accord les alcooliques pouvaient être violents, mais quand même, fallait pas abuser dans la connerie là. « Ah que c’est beau le machisme de nos jours. Sors de ta grotte mec, les femmes ne sont pas celle que tu penses connaitre. Je ne sais pas qui tu fréquentes comme nana, mais un conseil changes-en. » Et pour une fois, ce n’était même pas un clin d’œil pour dire « Largue tout et vient dans mon lit bébé. » J’étais du genre assez féministe, je ne supportais pas me laisser marcher dessus par un homme, et encore moins lui donner raison. Les femmes du vingt-et-unième siècle avaient changés, et à l’heure actuelle, on aurait un monde beaucoup plus parfait si on prenait enfin le pouvoir de chaque pays. Meleya et moi avions commencé en étant les futures présidentes de la Bulgarie. Il fallait bien commencer quelque part. Et on revenait éternellement à l’infantilisation que Danone avait envers moi. C’était un fantasme ou quoi pour lui ? Ce n’était pas possible autrement. « Si l’idée te fait au moins sourire, c’est déjà ça. Je savais que tu étais bizarre, mais avoir des idées pareils, tu me surprends un peu plus chaque jour. Enfin à chacun son fantasme dira-t-on. » Toujours avec mon petit sourire en coin, j’étais toujours autant dans la provocation avec lui comme aux premières minutes depuis mon arrivée devant le Lexington. Je savais que je l’exaspérais, mais plus c’était le cas, plus ça l’attirait apparemment, sinon il serait déjà loin. Vient le moment attendu des excuses, le moment tant attendu même à vrai dire, mais il pourrait toujours l’attendre ce moment car il n’était pas arrivé, bien au contraire. Si je connaissais la politesse ? Evidemment, mais je choisissais les personnes avec qui j’en avais recours. « ça fait bien longtemps que je n’ai plus l’intention d’être polie avec qui que ce soit. » A vrai dire depuis mes seize ans j’avais décidé d’en vouloir à tout le monde, et de haïr ce monde de toutes mes trips, alors non, je ne ferais pas dans la politesse ce soir. Rien que de penser à cette année de mes seize ans, me mit un coup au moral. L’espace de quelques instants, mon petit sourire en coin avait disparu pour faire place à une moue triste, mais je me ressaisis bien vite. Montrer ses faiblesses, c’était donné le bâton à l’autre pour se faire battre. L’imitation de Danahiel en pouffiasse avait eu le don de me faire éclater de rire pendant de longues secondes. « Tu sais que le rôle de pétasse te va à merveille ? Tu devrais te lancer dans le transformisme. » déclarais-je toujours hilare. Le jeune gamma si machiste en prenait sérieusement un coup là. « Même frisée, ça sera toujours un honneur pour toi de m’avoir à tes côtés. » Bon d’accord rien qu’avec une phrase de ce genre, je passais et repassais mes mains dans mes cheveux pour m’assurer qu’ils étaient toujours bien aussi lisse et non pas frisée comme un caniche. Une fois bien assurée et le chantage passé, je tournais les talons pour enfin entrer dans l’endroit dont la musique m’appelait. Et je gagnais. Danahiel me suivait, même en râlant, mais il me suivait. « Aucun commentaire ? Comme si c’était mon genre… » Evidemment que ça l’était, mais le pauvre avait déjà pris assez cher comme ça en même pas une demi-heure de temps. A l’intérieur, suivi de près par Danahiel, la boite était remplie de monde. Pas étonnant en même temps. Il faisait presque une chaleur étouffante, et un petit rafraichissement ne ferait pas de mal. Danahiel commanda auprès du barman. « Merci de me demander ce que je souhaite. Une vodka-pomme pour moi. » J’adressais la fin de ma phrase au serveur qui s’exécutait en deux trois mouvements. Je toisais la salle du regard, beaucoup d’hommes, pas très net s’était sur, mais il en restait encore des corrects, enfin surement. Nos verres servis, je levais mon verre en face de mon gamma détestablement préféré. « A cette nuit qui ne fait que commencer. » En gros « qui sait encore ce qui peut se passer avant la fin de soirée ». J’étais pleine de surprise, alors. Je bu mon verre assez rapidement. Danone m’avait clairement annoncé la couleur de la soirée : il ne me lâcherait pas de la soirée. Et bien, ça promettait d’être drôle, ironiquement parlant ça va de soit. « Je m’absente deux minutes. » Et qu’il ne daigne pas me suivre, à moins que les toilettes soient devenus mixtes, il aurait l’air plutôt con. Mais une Ivanonva peut en cacher une autre. Alors que j’allais réellement aux toilettes, en revenant, c’était un beau blond, aux yeux foncés – surement par l’alcool – qui me proposait d’aller danser. Il semblait plutôt correct donc autant en profiter. J’allais danser donc avec ce jeune homme, mes deux minutes étaient amplement dépassées, et j’imaginais déjà Danahiel chercher où j’étais. Enfin, pour une fois j’aurais aimé qu’il me trouve, car même si je ne voulais pas lui donné raison, les façons entreprenantes du blondinet, commencer à être dérangeant. « Reste là ma jolie, on commence seulement à s’amuser. » J’essayais de me dégager de l’emprise du jeune homme, chose qui, même en me débattant s’était impossible.
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MessageSujet: Re: you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone EmptyVen 1 Juin - 2:09

Blablabla blah blablah !
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    Se foutre de tout. Ne rien prendre en considération. Vivre sa vie, emmerder les autres. Faire ce qui nous intéresse. N'avoir aucunes obligation sur le dos. C'était ça, Danahiel. Il n'avait aucune attache, ne vivait que pour lui et laissait les autres crever. A quoi servent les sentiments, sérieux? A part rendre faible et vulnérable; à rien. A rien du tout. Le jeune Gamma n'aurait jamais cru décrocher à cette règle pour personne. Mais ce fut pourtant le cas, pour Auréa. Soyons clair; Danahiel déteste cette petite brune. Elle lui tape sur les nerfs. Mais pourtant, il ne peut pas s'empêcher de la protéger - et même de la surprotéger - au plus grand malheur de la concernée. Il n'y pouvait rien, c'était comme ça. Il avait pourtant essayer de la zapper et de l'ignorer, mais c'était plus fort que lui, à chaque fois, il revenait. Il s'assurait que tout allait bien pour elle. Et parfois, il avait raison de s'inquiéter; Auréa est la reine des boulets ambulants. Elle arrive toujours à s'attirer là ou il faut pas. Mais heureusement, tonton danone est là à chaque fois pour la sortir de la merde dans laquelle elle s'est fourré. Comme ce soir. Limite il n'allait plus lui donner rendez vous pour qu'à chaque fois ça se termine comme ça quoi. C'était pas possible, cette fille était un aimant à problèmes. Danahiel s'était plusieurs fois demandé pourquoi il revenait toujours immanquablement vers elle. L'amitié? Non, Danahiel n'avait aucun ami. Le sexe? Non, elle ne l'intéressait pas. Pas qu'elle n'était pas à son goût ou bien moche et repoussante, loin de là même. Mais il ne la voulait juste pas dans son lit. Si ça avait été le cas, ça ferait un bail qu'elle y aurait atterrit, foi de Kennedy. Quoique, si un soir elle lui en faisait implicitement la demande, il n'était pas sûr qu'il ne se laisserait pas aller. On ne refuse pas une partie de jambe en l'air. Après, il n'y avait plus cas espérer qu'elle soit moins chiante au lit que dans la vie de tous les jours, et ça, c'était pas certain. Danahiel commençait à bien connaître les femmes; une fille chiante dans la vie l'est aussi au lit. Même si ça permet parfois de pimenter le jeu. Ethan savait qu'il lui plaisait. Auréa lui lançait parfois des sous entendus, qu'il comprenait parfaitement, mais auxquels il ne répondait pas. Pour le moment, il devait juste veiller sur elle, c'est tout ce qu'il y avait dans sa tête. Alors au lieu de lui foncer dessus, de lui rouler une grosse pelle et de lui faire des bébés quand il l'aperçut, il alla se fighter avec le gars qui la draguait. Chose habituelle, t'approches pas ou je te bouffe. Et c'était alors le signal de départ: la bataille pouvait commencer. C'était toujours comme ça. Ils se lançaient des piques, et ce serait à qui aurait le plus de répartie. Ce n'était jamais méchant, juste amusant. C'était juste histoire de se jauger. Merci, mais même pété, je suis moins louche que lui. Moi, tu vois, je ne vais pas tenter d'aller violer la première nana qui me passe sous la main quand je suis défoncé. Du moins, dans ses souvenirs. Mais Ethan n'avait jamais eu la police débarquant chez lui et l'accusant de 15 viols, alors ça laissait penser qu'il n'était pas aussi tordu que certains. Et heureusement d'ailleurs, parce que passer sa vie derrière les barreaux, bof quoi. Mais voilà, ça y est, elle oubliait déjà l'incident et changeait de sujet. Pour partir sur du flirt. Génial. Danahiel esquissa un sourire narquois. Cette fois, il était obligé de répondre, il ne pouvait pas ignorer, ça aurait fait con. Si toi tu veux que je sois agréable avec toi, sois le avec moi et arrêtes un peu de me contredire. Yeah. Mr le pro pour détourner le sujet. Fiou, c'était fou ça; Danahiel qui déclinait une invitation quoi! Et puis, il était trop énervé pour penser à ce genre de chose. Elle avait failli merder sur ce coup, et il tentait désespérément de lui faire prendre conscience de sa connerie. En vain. Elle allait finir par lui faire faire péter un câble. Et dire qu'elle se fichait de lui ! Elle avait de la chance de ne pas se prendre une baffe. Ouais d'accord alors tu sais quoi, ma perche, je la remballe et tu t'arrêtes. Tu manques de te faire violer et après tu te la ramènes. T'as quoi dans la tête? Mouahahahah. Le truc que déteste le plus Auréa Ivanova: qu'on vienne lui reprocher ses torts et lui sortir ses erreurs. Mais tu l'a cherché ma belle. Elle se rapprocha alors de Danahiel, tandis que ce dernier soupirait bruyamment, frustré. J'en veux pas de ton bonbon. dit-il alors alors en lui attrapant la main qui venait de pincer sa joue, comme un enfant. Excuse moi? Je pense vous connaître assez pour savoir que dès que vous vous cassez un ongle, vous hurlez à l'hémorragie. Les faits sont les faits; le jour où tu feras quatre vingt kilos pour un un mètre quatre vingt, tu pourras en rediscuter. En attendant arrêtes tes discours comme quoi je suis sexiste. Trois fois qu'il se répétait le petit quand même. Même si c'est vrai et que danone est une gros sexiste de la vie. Mais elle avait raison sur un point; Danahiel ne trainait qu'avec des barbies en caoutchouc. Alors il était habitué au moindre gémissements de leurs parts. Ce genre de femme n'étaient décidément bonnes qu'au lit. Fantasme? Hein? J'ai d'autres fantasmes que te voir en couche culotte. Y a pas marqué baby sitter sur mon front. C'est toi la tordue dans cette affaire. Sourire moqueur. Oui, pour le coup, elle était tordue. Quel mec fantasmerait sur une fille en couche? En tenue d'infirmière, d'accord, la base, mais en couche? Fallait pas être net. Ou alors, Auréa avait déjà bu quelques verres avant de venir en boîte rejoindre Danahiel et ça commençait à se faire sentir.Mais au moins, ça avait réussi à calmer l'étudiant. Il avait rigolé, alors ça allait mieux. Qu'est-ce qu'elle pouvait être marrante. Mais le Gamma revint bien vite à l'attaque. Il lui demandait des excuses. Bah ouais, il l'avait sauvée et en plus elle lui avait fichue un vent, ça ne se faisait juste pas. Allez, ouvre la bouche et dis "dé-so-lé". Ouais bah je t'ai sauvé, alors tu l'es avec moi, ça va pas te tuer, tu brûler, ou je ne sais quoi. Je te promet que tu resteras toujours en vie même après avoir dit ce mot qui va sonner si magnifiquement bien à mes oreilles. Teuplaiiiiiiiit. En réalité, il n'en avait pas grand chose à faire; il voulait juste la faire chier. Les excuses, Danone n'en donnait jamais, alors il n'allait pas vraiment faire chier les autres avec ça. Et puis, il pleuvait, il voulait rentrer là. Il tenta alors de bluffer en la faisant chanter: elle ne rentrerait pas en boîte tant qu'elle ne lui aurait pas donné d'excuse. Chose qui ne marcha pas vu que mademoiselle a une carte "Gooooooooold". Danone se la joua alors pouffiasse pour se fiche d'Auréa, mais ça la fit plus rire qu'autre chose. T'es pas sensé rire là, t'es sensé te rendre compte que tu ressembles à rien en mode pouffe. L'étudiant grogna alors, elle l'exaspérait au plus haut point. Il ne répondit pas à ses piques et la fusilla du regard. Quelle plaie c'te nana. A croire qu'elle avait été mise au monde par Satan en personne, Saton l'hermaphrodite. Non, tu vois, parce que frisée, tu fous la honte et que je n'ai plus envie d'être en ta compagnie. Ouch, ça faisait mal ça. Surtout que l'instant d'après, mademoiselle se passait la main dans les cheveux pour s'assurer qu'ils étaient bien lisses et et non frisés. Ah, ces femmes. Oui, ils sont beaux tes cheveux, c'est bon, arrêtes, on va croire que tu te la joues à la Justin Bieber là. N'allait jamais dire à Auréa qu'elle ne ressemble à rien, vous risqueriez d'en prendre une belle. Mais Danahiel était habitué à ce genre de scène, alors ça ne lui faisait pas peur. Auréa tourna ensuite les talons, se dirigeant vers l'entrée du club. Elle n'aurait pas de mal à enter, et Danahiel n'allait pas rester planter là comme un con à attendre de prendre racine. Et puis il fallait bien qu'il continu de veiller sur elle, il sentait que la soirée ne serait pas de tout repos, sans savoir pourquoi. Il rattrapa alors la jeune femme tout en râlant dans sa barbe qu'il n'avait pas. Ce qu'elle pouvait être chiante. Mais elle n'avait pas intérêt à faire le moindre commentaire, il l'avait prévenu. Elle n'en fit rien. Ouf. Dan la prévint ensuite qu'il ne la lâcherait pas et ils se dirigèrent alors tous les deux vers le bar et Danone commanda une vodka. Auréa râla alors, lui reprochant son manque flagrant de galanterie; il ne lui avait pas demandé ce qu'elle voulait boire. Oups, pardon princesse. Sourire moqueur. Ils trinquèrent ensuite, et Danone but son verre cul sec, comme à son habitude. Auréa prétexta alors qu'elle avait envie d'aller aux toilettes et qu'elle s'absentait deux minutes. Ouais, c'est ça. C'était juste un moyen de s'éclipser; les toilettes étaient pas un lieu fréquentable dans les boîtes de nuit. Mais Danahiel ne dit rien, il leva juste les yeux au ciel et commanda une autre vodka. Auréa s'absenta alors, laissant Dan seul, avec son verre qu'il venait à nouveau de vider. Cool. Puis il attendit. Une minutes, deux, trois, quatre, cinq, six, sept.. Bon, ça faisait beaucoup là. Le Gamma se leva alors et se dirigea vers la piste de danse. Mais avec le monde qu'il y avait, difficile de retrouver quelqu'un. Il alla alors vers les toilettes, mais ne trouva pas Auréa, merde. Reste là ma jolie, on commence seulement à s’amuser. Ethan se retourna alors. Mais c'est pas vrai ça! Elle avait vraiment le don de s'attirer des emmerdes! Et en plus elle se laissait tripoter! Sale folle! Danahiel attrapa brutalement le blond par une épaule et le poussa. La touche pas, connard. Va foutre tes mains ailleurs. Les deux hommes se jaugèrent alors du regard. Allez, casse toi. Le blond, comparé à l'autre ivrogne, avait l'air en pleine possession de ses moyens et complètement lucide. Génial, encore une bagarre. Non, elle est pour moi celle la, va t'en trouver une autre. Pardon? Répètes un peu, pour voir? La colère monta alors chez le Gamma et il fusilla le blondin du regard. Il allait lui casser pété la figure à celui la. Les gens autour ne faisaient même pas attention à eux, trop occupés à danser. Cool une baston tranquille. Yah. Danahiel serra alors son poing, le leva, prit de l'élan, mais au dernier moment, le blond se rabattit et s'avoua vaincu. Ok ok, j'suis juste là pour m'amuser, je te la laisse ta copine, c'est bon. Et il sa cassa. Gentil garçon. Danahiel se retourna alors vers Auréa. Toi.... Je vais te menotter, petite idiote! Je vais te.. Plumer, t'égorger, de lapider..Te.. RAAAAAH!
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MessageSujet: Re: you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone EmptyLun 4 Juin - 22:56

Auniel ♥


    Carpe Diem. Deux mots courts, et pourtant tellement plein de sens. Si je n’avais pas déjà un tatouage sur mon poignet droit, une petite étoile, j’aurais surement fait un tatouage portant ces deux petits mots sur le flanc gauche ou droit, avec sa signification. Cueille le jour présent, et sois moins confiant en l’avenir. Une optique de vie que l’on pouvait croire triste et pourtant. C’était une vision qui permettait d’éviter d’être déçue par qui que ce soit. Et puis même, on n’était pas à l’abri de perdre un proche alors que c’était juste une sortie où tout devait bien se dérouler. Expérience personnelle qui parlait. Et puis la vie serait tellement ennuyante si on se fiait à son avenir, si on était sûr de ce que serait notre lendemain. Non décidemment, la vie était bien plus fun, en vivant au jour le jour, sans se soucier des conséquences que cela aura sur le lendemain. En même temps, c’était facile à dire quand les conséquences souvent, elles pouvaient se racheter. L’avantage d’avoir un bon compte en banque, un chèque et l’histoire était passée. L’incroyable vie d’une Epsilon. Ça pourrait très bien être le titre d’une téléréalité, à succès évidemment. Et qu’on ne me parle pas de mon ami la conscience, elle m’a abandonné depuis presque deux ans maintenant. La conscience s’était bon pour les personnes dites biens dans ce monde. Mais qui pouvait réellement se dire bien maintenant ? Personne n’avait jamais parlé sur le dos de tel ou tel personne ? Ou encore arranger les situations pour qu’elle tourne en leur sens ? Et encore, je pourrais passer ma nuit à citer des exemples, et qu’on ne me dise pas que des personnes ne faisaient pas tous ça, ou du moins ne l’ait pas fait au moins une fois, je n’y croirais surement pas. Mère Theresa, c’était fini depuis bien longtemps, bye les années mille six cents, bonjour deux milles douze. En attendant, en 2012, on avait créé les boites de nuit, et ça c’était vachement cool. Dehors avec mon Gamma, nous étions en train de nous engueuler, gentiment ou pas, à la vous de tout le monde. Les gens qui passaient à côté de nous, soit tracés leur route jusque l’entrée du club, soit nous dévisageaient. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais surement fait comme dans la boutique avec ma sœur et les envoyer chier comme il se devait. « Encore heureux que tu ne violes pas tout ce qui bouge. Quoi que, pour une fois ça aurait pu tourner en mon avantage ce soir » Sous-entendu « si j’étais ta cible, je me serais laisser faire sans souci ». Mais bon, Danahiel n’était pas de ce bord là avec la jolie Ivanova. Peut être que ma chère et tendre sœur, prude sur les bords, lui plairait plus qu’une jeune femme ouverte. Venait ensuite le changement de sujet du gamma, bien jouer. Sa petite réflexion qui avait encore le don de me faire sourire. « Si je ne t’embêtais pas, si je ne te contredisais pas, tu t’ennuierais fermement. » Une femme qui n’était pas chiante, n’était pas une vraie femme. Les femmes qui ne rentraient pas dans la catégorie « j’adore emmerder le monde » étaient souvent assez fades. Après tout c’était bien ce côté-là qui les faisait toujours revenir ces garçons. Alors autant le cultiver et en profiter. Avec un peu d’observation, les filles qui avaient réellement du succès sont les mêmes : avec un fort charisme, avec un bon compte en banque, avec une belle gueule, ou encore avec un caractère transcendant. Je savais jusqu’où je pouvais aller avec Danahiel, ou presque, s’il n’avait pas encore craqué maintenant, c’était qu’il ne craquerait jamais ça allait de soit. Mais à force, s’était moi qui arrêtais de sourire également. « Depuis qu’on est arrivé, tu me fais autant de reproche que moi je ne te fais chier. Alors dans le fond, je ne suis pas sûr que tu vailles plus que moi. Arrête avec tes jérémiades, on dirait moi ! » Et bam ! Non mais il ne fallait pas rêver non plus, j’avais un bon self-control mais il ne fallait pas abuser. Et pour la petite touche personnelle, je savais qu’il réagirait, ou du moins je le pensais fortement, au fait que je lui dise qu’on dirait moi. En même temps, je n’avais pas tord non plus, il en devait chiant lui aussi à vouloir exiger des autres comme ça. Si on cherchait bien, Danahiel et moi, nous n’étions pas si différent que ça, j’en étais même persuadé, et c’était surement ce qui faisait que l’on se revoyait de temps en temps. Mon Gamma me repoussait ma main qui pressait sa joue, et je souriais encore et toujours. Décidemment, ce sourire m’était collé au visage, même après des instants furtifs d’agacement. « Mais tu es sexiste, peut importe ce que tu veuilles bien me faire croire. Et s’il te plait, le jour où je fais quatre vingt kilos, aide moi à me défenestrer… » Si je faisais une tonne de sport, c’était aussi pour conserver ce beau corps que j’avais mis du temps à construire. Athlétisme, course, salle de sport, tout était bon pour moi, et ça m’aidait en même temps à avoir de l’endurance pour n’importe quelle sortie. Allez tient, détendons l’affaire un peu. « Et ça serait quoi tes fantasmes alors ? » demandais-je avais un grand sourire. Je n’attendais pas de réponse, loin de là, mais bon, un peu de rire ne faisait pas de mal un petit peu. J’imaginais de toute façon les clichés d’hommes : les tenues classiques de secrétaire, de professeur ou de collégienne, ou encore les uniformes, les plans à trois, ou celui avec des jumelles. Et ce dernier, il fallait juste être capable de convaincre un peu la sœurette – ou de la faire boire un peu – pour que celui là soit réalisable. Mais très franchement, me retrouvais dans un pieu avec la sœur en train de coucher avec le même homme me donnait la nausée. J’attachais autant d’importance à ma vie sexuelle qu’à ma fierté, alors sortir les mots que Danahiel souhaitait tant entendre, impossible. « Entre choisir à faire te faire des excuses et ma fierté, le choix est vite fait mon trésor. Les miracles ça ne sera pas pour ce soir. » Franche et froide, je pensais n’avoir jamais été autant naturelle à ce moment là. Est-ce quelqu’un s’était excusé lorsque mes parents sont décédés, que la voiture qui les avait percuté s’était enfuit ? Est-ce quelqu’un était ne serait-ce un instant réellement désolé d’avoir eu dix huit ans de vie dans le mensonge ? Ou encore quand mon ancien petit ami m’avait forcé à être une prostituée ? Non personne ne s’était excusé du dallage qu’il y avait eu dans ma vie. Alors s’était peut être une réaction purement égoïste, mais tant pis, le reste du monde payerai. C’était comme ça, et surement pas autrement. Le regard de Danahiel, j’adorais. Plus il avait un regard fusillant, plus je savais que je gagnais. Le jeu, ma plus grande motivation en ce monde. Après la petite mise en scène et la petite phrase poignante de notre petite Danone, j’avais envie de réagir, mais en faite, je ne me voyais même pas lui faire cet honneur. Donc je décidais de tourner les talons, et bizarrement son envie de ne plus être à mes côtés s’était vite transformée en son contraire. Une fois entrée, on se dirigeait vers le bar, Danahiel commandait en oubliant les bonnes manières. « Princesse. J’aime bien qu’on m’appelle comme ça. » Ah bon ? Quelle surprise dit donc ! Trêve de plaisanterie, avec un prétexte, très nul qu’on se le dise, je partais pour les toilettes – histoire que cela ne soit qu’un demi-mensonge – et ensuite la piste de danse. Je ne serais plus dire depuis combien de temps j’étais partie, mais Danahiel n’attendrait pas éternellement au bar, et heureusement. Alors que j’étais abordée par un joli blondinet, le côté entreprenant du jeune homme ne me plaisait absolument pas, et je n’arrivais pas à en sortir. Enfin j’avais mon héro de soirée qui était déjà là à mon secours. Je sentais déjà que j’allais passé un sal quart d’heure, et le ton de la voix du gamma en disait long. En attrapant le blond par l’épaule, je me dégageais enfin de son emprise, et j’assistais un peu impuissante à toute la scène. « Allez c’est bon, on s’en va. » tentais-je d’intervenir. Je la remmenais pas longue pour fois. Je craignais une bagarre à l’intérieur, et si le blondinet ne s’était pas rabattue, je pensais que c’était ce qui nous attendant. « C’est pas mon copain déjà. » avais-je dis tout bas.
    Et maintenant à mon tour de m’en prendre une. Bon dieu, si je n’avais pas mes dix centimètres de talons, je serais déjà partie en courant. Quand on parlait de sport, voilà à quoi ça servait aussi. « Ohh tu sais les menottes ça peut être sympa.» Et oui, j’avais osé pour détendre un peu les choses, mais bizarrement ça ne détendait rien du tout. « Par contre pour le reste, ça ne me tente pas, tu m’en veux pas. » Je n’avais pas spécialement envie de mourir maintenant, même si je jouais avec l’ange de la mort depuis le début de la soirée. Pour la première j’avais réellement envie de m’excuser, mais en même temps, si je ne doutais pas de son envie de danser ici, je ne serais pas partie à la recherche comme ça de quelqu’un avec qui m’amusait. Je me rapprochais de Danahiel, en même temps vu la place que l’on avait, je n’avais pas spécialement le choix. Corps à corps, je lui proposais une autre alternative à la soirée. « Danse avec moi et oublie ça. » Je n’étais pas réellement sûr d’être en droit de lui demander quoi que ce soit, mais à mon sens, c’était la dernière chance d’avoir quelque chose de cette soirée, et encore. La musique était assez bougeant, forte, avec un bon tempo. Je dansais collée à lui, en évitant son regard, presque la tête sur son épaule, je me déhanchais espérant que ça lui donne un minimum d’envie de sauver cette soirée.
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you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone Empty
MessageSujet: Re: you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone you know, i hate you. But i believe i want protect you •• auréa & danone EmptyVen 8 Juin - 1:26

Blablabla blah blablah !
BOUDIBOUDI DAP DADOU. ► hellsangels.


    Lors de ses quatorze ans, ce fut sa première cuite, et sa première fois. Tout s'était enchaîné sans qu'il ne s'en rende compte, dans la même soirée. A seize ans, ce fut la première fois qu'il se défonça. Il commença par les joins, puis il avait fini par les seringues. D'ailleurs, ce n'est même pas fini, avec les seringues. Oui, ça dure toujours. Il a beau avoir été enfermé dans une cure de désyntox, rien n'y a fait; Danahiel se drogue toujours. Peut être un peu moins, et encore, même pas sûre. Rien ne le rattache à la vie. Rien. Alors pourquoi se la jouer personne modèle qui se soucie de sa santé? C'est de la merde tout ça. Autant en profiter jusqu'au fond, point barre. Et le jour ou il nous arrive une tuile, on aura la conscience tranquille; on aura tout fait, on aura tout vu. Et puis, Danahiel ne laissera pas de trace de son passage sur terre. Pas de gosses, pas de famille, pas de miracle, d'invention, de popularité, rien. Alors, pourquoi se voiler la face? Beaucoup de monde le fait, aujourd'hui. On essaie tous de se dire que si l'on vit, c'est pour quelque chose. Parce que c'est notre "destin". N'importe quoi. Le destin, c'est une histoire inventée par les peureux de la vie, qui pense qu'ils ne feront rien de leurs quatre vingt dix années d'existence. Parce que sinon, où est le destin pour quelqu'un qui a perdu sa mère et qui possède un père qui se fiche éperdument de son fils, hein? Il est où le destin là dedans? Les gens ont toutes les cartes en mains, il suffit après de savoir les jouer. Danahiel n'a juste pas envie de faire partie du jeu. Il se contente de vivre à son rythme, comme il le veut. On finit tous par mourir, un jour ou l'autre, alors pourquoi s'imposer des règles? Si on veut fumer, on fume. Si on veut se droguer, on se drogue. Faire plaisir aux gens en leur montrant que l'on est dans la norme ne sert à rien, si ce n'est à se faire du mal. Chacun est comme il est, un point, c'est tout. Mais pour une fois, Danahiel avait envie de ne pas écouter cette règle qu'il s'était imposé. Du moins, pas pour lui. Mais pour quelqu'un d'autre; Auréa. Bizarrement, il ne supportait pas la voir se bousiller se s'attirer des emmerdes. C'était comme ça, il ne pouvait rien y faire. Dès que quelqu'un traînait un peu trop près d'elle, il chargeait sans réfléchir. Elle n'avait pas le droit de se faire du mal, c'était comme ça. Et ça l'énervait quand elle tentait de le faire. Qu'elle aille jouer à la barbie au lieu de traîner avec des drogués et des alcooliques prêts à lui fondre dessus pour la briser en deux. Le pire, c'est qu'il avait parfois l'impression qu'elle le narguait; qu'elle prenait plaisir à se mettre dans des situations délicates pour qu'il s'énerve. Ou alors, elle était vraiment maladroite et boulet. Danahiel avait déjà essayer de retourner le problème, mais il préférait penser que c'était un gros boulet encore bébé dans sa tête; ça l'arrangeait. Parce qu'il devait admettre qu'il l'aimait bien, au fond. Enfin, un peu, pas beaucoup. Le fait qu'elle lui tienne tête avait beau l'énerver, ça lui plaisait aussi. Il se serait lassé, si jamais elle s'écrasait en permanence. Il l'aurait laissé toute seule dans son coin, comme Danahiel le fait avec la plupart des personnes qui croisent sa route. On a pas tous les faveurs du Kennedy, et pour que ce dernier s'intéresse à quelqu'un, il faut vraiment avoir quelque chose de spécial. Comme par exemple, la boulettitude et la connerie, pour ce qui concerne mademoiselle Ivanova. Mais bon, ironiquement, Danahiel commençait à s'y faire, à ses embrouilles. Certaines étaient marrantes, d'autres agaçantes, mais il revenait toujours, sans vraiment savoir pourquoi. Danahiel se refusait de s'avouer un quelconque sentiment de sympathie envers la petite brune. Danahiel n'a aucun ami, aucun. Et c'est pas demain la veille que ça arrivera. Mais comme il ne voulait pas penser à ça, il s'engueulait avec, la faisait chier, pour passer le temps. Et le temps passait vite elle; parce qu'avec Auréa, on ne s'ennuie jamais. Jamais. Oh, arrêtes avec ça. Je te sauve d'un viol, et toi tu me demande de te violer? Oui, bon, d'accord, si elle est consentante, ça ne serait pas un viol, mais quand même. Danahiel se refusait à toucher Auréa. Peut être une question de respect, il ne savait pas vraiment. En fait, il n'était sûr de rien avec cette femme là. Il savait juste qu'il ne devait laisser personne l'approcher, c'est tout. L'étudiant détourna alors subtilement le sujet pour ne pas s'égarer. Sinon, il savait qu'il allait se perdre dans ses mots et ses actes, et il n'en avait pas très envie. Ah, oui, c'est vrai qu'avec toi, on ne s'ennuie pas. Toujours une connerie de le sac. D'ailleurs, tu n'aurais pas un peu hérité des affaires de Mary Poppins, hein? Un sac minuscule qui, en apparence, ne cache rien, mais, qui, à l'intérieur, recèle mille et une débilité à accomplir. Limite ce n'était pas son métier. Attends un peu, c'est normal que je te fasse des reproches; j'arrive, et qu'est ce que je vois? Une Auréa entre les mains d'un pauvre type ! Si tu faisais un peu plus attention, mes "jérémiades", comme tu dis, tu en aurais peut être moins à supporter. Danahiel soupira bruyamment, frustré. Non, pas possible, on dirait pas toi, parce que toi, tu es bien plus chiante que moi, crois moi. A se demander ce que tu fais dans la confrérie Epsilon.Non, mais surtout, évite de comparer Danahiel à toi quoi. Danahiel, il est trop mignon comparé à toi. Toi.. Toi t'es un démon, un ogre, prêt à tout dégommer. A se demander comment étaient ses parents, tiens. Faudrait qu'il fasse des recherches, un de ces jours, pour savoir de qui elle tient ce caractère si trempé que ça. Mais comme Danahiel avait considéré Auréa comme un bébé, Auréa considéra Danahiel à son tour comme un gros bébé. Géniaaaaaaaal. Enlève ta main de là, tu veux. Danone n'a pas besoin de tétine ou de câlin, c'est un homme lui, un vrai de vrai. Oui, bon, écoutes, penses ce que tu veux. Autrement dis; va voir ailleurs si j'y suis. Le jour où tu fais quatre vingt kilos, ma chère, mais je rigoooooooooooooooole ! Tu seras obligé de rouler pour marcher, ça sera troooop marrant. Sourire moqueur, regard moqueur. Tais toi un peu tu veux, ça fichera la paix à mes oreilles. Mes fantasmes? Oh oh! Je ne répondrais même pas à la question, ça risquerait de te choquer. Danahiel étira ses lèvres. C'est vrai qu'à ce sujet, il était assez tordu. Mais il était en train de jouer à son jeu, et il ne fallait pas, il fallait qu'il se reprenne. Ce n'est pas ce soir que tu coucheras avec Auréa. Danahiel demanda alors des excuses à Auréa, pour son comportement plus qu'outraaaaaant ! Excuse qu'il ne reçut, bien évidemment, pas. Il s'y attendait, mais il râla, pour faire chier mademoiselle. Bah oui, porte le nom Kennedy signifie faire chier le monde qui nous entoure, c'est bien connu. Ah? Les femmes ont une fierté? C'est nouveau ça. Paf. La fierté des aspirateurs plutôt, ouais. Bim. Allez, remballe tout ma belle. Mais il se fit ensuite avoir à son propre jeu. Auréa le planta devant l'entrée de la boîte de nuit et il fut obligé de la suivre; douée comme elle était, elle allait encore s'attirer des emmerdes. Il traîna les pieds tout en râlant. Danahiel détestait perdre. Les deux jeunes gens commandèrent alors un verre. Enfin, Danone commanda un verre pour lui sans demander à Auréa ce que elle, elle prenait, et ça ne lui fit pas plaisir. Rahlala. Danahiel leva les yeux aux ciel; elle avait toujours réponse à tout, ce n'était pas possible ça. Auréa décida alors de fausser compagnie à Danahiel. Enfin, elle fit passer ça pour une envie d'aller aux toilettes, mais tous les deux savaient que ce n'était pas le cas. Seulement, Danahiel la laissa faire. Il avait beau lui avoir dit qu'il ne la lâcherait pas, il la laisserait quand même respirer. Il resta donc seul une dizaine de minutes. Il y avait bien quelques filles par ci par là, mais il n'avait pas envie d'aller draguer ce soir. Alors il resta seul avec sa vodka. Jusqu'au moment ou il en eu marre, et qu'il décida de se lever pour aller voir ou Auréa était passée. Le Gamma eut du mal à la trouver, et la colère qui s'était calmé un peu avant remonter d'un seul coup. Où s'était-elle encore fourrée? Quelques minutes après, il la trouva enfin, dans les bras d'un blond. Génial. Le jeune homme la tenait fermement, tandis qu'elle, elle affichait une mine dépitée. Okaaaay, cool, un autre violeur. Danahiel intervint alors, et menaça le gars afin qu'il lâche Auréa. Ce qui eut du mal à fonctionner. Apparemment, elle avait l'air trop belle pour qu'il la laisse partir. Sauf que coco, ce soir, ce ne sera pas elle qui finira dans ton lit. Oh que non. Le blond abandonna alors la partie, n'ayant apparemment pas envie de se battre. Oui, vas-y, c'est ça, va te bourrer la gueule et laisse Auréa tranquille, connard. Danahiel afficha alors un air mauvais. Quoi? T'as dis quelque chose? Tiens, pour une fois, elle ouvrait pas sa bouche. Étonnant. Se rendait-elle enfin compte des conneries qu'elle causait sur son passage? Oh mais tu sais, si ce soir je te menottes, ça en sera pas pour t'attacher à un lit et te faire l'amour, ça sera pour t'attacher à un arbre au fond d'un bois pour que tu puisses enfin prendre conscience de ta connerie! Malgré le bruit de la sono derrière, Danahiel gueulait tellement fort qu'Auréa devait l'entendre à merveille. Elle ne pouvait pas se la fermer pour une fois, sérieusement? Auréa tenta alors une autre technique d'approche. La technique; je te chauffe, on danse, on oublie tout. Sauf que non. C'était beaucoup trop facile. A chaque fois, elle se fourrait dans des situations pas possible, et à chaque fois, c'était Danahiel qui rattrapait le coup. Et à chaque fois, elle ignorait la conséquence de ses actes et engueulait Danahiel d'être intervenu. Non mais c'est bon, ça suffit là. C'est pas une girouette non plus. Et c'est pas en dansant qu'elle allait arriver à rattraper le coup, loin de là. La soirée était terminée. Danahiel resta impassible au déhanchement de la Ivanova. De toute façon, même si il l'avait voulu, elle lui était indifférente côté sexe. Non. J'ai pas envie. Tu vois, tu commences sérieusement à me chauffer, mais dans le mauvais sens du terme. Tu provoques des bagarres à tout bout de champ, tu risques ta vie, et après tu viens me demander de danser avec toi dans le but d'oublier? Non. Oh non non non. Tu crois pas que ça suffit? Non, vraiment, la musique ne le chauffait pas du tout. Danahiel attrapa alors Auréa par les hanches pour la décoller de lui. Son petit jeu l'énervait. Pas ce soir, pas avec moi. Va te trouver un autre connard, tu veux. L'étudiant resta ensuite silencieux.J'me casse, ça suffit. J'ai pas envie de passer pour le con de service qui court après sa copine pour faire le ménage derrière elle. Je ne suis pas ton jouet, ton chien chien ou je sais pas quo. Grandis un peu, Auréa. Pour le coup, Danahiel était vraiment énervé. Une veine tapait sur sa tempe, ses sourcils étaient froncés et son regard aussi noir que du charbon. En quelques minutes ,sa colère avait grimpé en flèche, et elle n'était pas prête de redescendre. Dommage que le blond se soit barré, il aurait vraiment apprécié de passer ses nerfs sur lui, ça lui aurait fait le plus grand bien. Parce qu'il ne pouvait pas frapper Auréa. Pas qu'il ne pouvait pas, il ne voulait pas. Bien sûr que si qu'il pouvait, ça ne l'aurait pas gêné. Mais il l'avait encore trop en considération pour ça, malgré tout.
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