Wonderwall by Oasis

Il y avait quelques jours de cela, alors que je marchais dans la rue comme le font bon nombre de personne je m'étais retrouvé par terre bousculé par une personne inconnue de ma mémoire et pourtant ma mémoire était bonne. Des personnes alentours m'avaient aidés à me relever puisque la personne fautive était parti en courant comme un voleur. Je ne m'étais aperçu de rien jusqu'à ce que je rentre chez moi pour prendre les clés de mon appartement dans ma poche, mon porte-feuille avait disparu alors que je cherchais dans mes deux poches je ne le trouvais pas et compris rapidement le manège qui s'était produit. La personne qui m'avait bousculé l'avait fait uniquement dans un but de diversion pour que je ne remarque pas l'absence de mon porte-feuille et essaye de la rattraper, elle avait bien fait parce que j'étais bon en course et puis il ou elle aurait eu droit à un joli portrait après. Sa mère ne l'aurait pas reconnu. J'avais parfois tendance à trop me servir de mes poings, pourtant j'avais appris à garder mon contrôle mais il n'était pas toujours le premier privilégier et en cas de défense c'était ce que je choisissais en premier. Enfin bref tout ça pour dire que j'avais du passer un bon moment au commissariat pour essayer d'expliquer à un policier, incompétent apparemment qu'on m'avait volé mon porte-feuille et que oui il y avait une grosse somme d'argent dedans ainsi que deux cartes de crédit. J'avais du appeler les banques aussi pour clôturer mes comptes au cas où on déciderait d'acheter un ordinateur ou un écran plat qui ne m'était nullement destiné. Une jeune policière avait du ressentir ma désolation et était venu à mon secours. Résultat en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, deux jours après j'avais retrouvé mon porte-feuille avec toutes mes affaires intactes dedans, je ne savais comment la remercier autrement qu'en lui offrant un café, en tout bien tout honneur évidemment.

Il s'était révélé après ce café, nos caractères se correspondaient, comme si on était fait pour s'entendre. C'est rare de tomber sur des personnes comme ça, où il est impossible de lui dire que non elle a totalement tort sur une chose que nous on adore. Et bien ce lieutenant, Grace Seymour était comme ça. L'amitié entre nous s'était imposé comme une obligation. J'aimais bien passé du temps avec elle, ce n'était pas évident de trouver un moment où tous les deux nous étions libre, entre ses affaires et mon boulot à l'hôpital il ne restait que le samedi et encore quand il n'y avait pas trop de travail de mon côté, on pouvait se permettre de se voir pour aller boire un café ou faire autre chose. Et aujourd'hui nous étions samedi, je l'avais appelé pour savoir si elle était d'accord pour aller boire un café, ça aurait été plus sympa de se balader dans le parc mais malgré le fait que nous étions en été il faisait un temps terrible. Il pleuvait depuis le matin sans interruption et le ciel était aussi gris que mon ma chemise. Nous avions convenu de nous voir en début d'après-midi dans un café qui avait très bonne réputation. C'est là que j'arrivais un peu en avance je dois l'avouer, « pour être à l'heure il faut être en avance » comme le disait mon père, il n'avait pas tort pour des entretiens d'embauche ça fait toujours bien d'arriver quelques minutes en avance. On peut dire qu'on avait envie de connaître un peu mieux les lieux, de visiter les alentours et surtout de ne pas arriver en retard en se perdant dans les embouteillages. Je m'installais à une table et attendit que Grace arrive pour passer ma commande.