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En direct d'une descente de police ... Le comble

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MessageSujet: En direct d'une descente de police ... Le comble En direct d'une descente de police ... Le comble EmptyMar 7 Aoû - 21:59






Jeudi soir, plein mois d’Aout. Un jour ou normalement le jeune serbe devrait être en prison, tranquillement dans sa cellule couché sur son pauvre lit plein d’acariens à regarder un film. Des jours tranquilles, le matin sport, le midi nourriture dans un réfectoire, l’après midi balade et magouille pour prouver qu’il est et restera quelqu’un avec qui on ne joue pas. Le soir à nouveau réfectoire et ensuite retour en cellule. Une vie plus que paisible à l’abris des regards, à l’abri de la police. Quand on est libre on le dit tous, la prison c’est tellement horrible qu’une fois dedans on veut simplement en sortir. Mais on ne pense jamais que certaines personnes ont tellement une vie de merde qu’ils sont mieux derrière les barreaux. Angel doit certainement faire partie de ceux qui aiment se retrouver en prison. Tout simplement parce que c’est un monde d’homme ou règne les deux seules choses qui pour lui ont de la valeur. La violence et le respect, les deux allants de paire. N’allez pas croire qu’il est homosexuel, oh que non il ne les supporte pas, oui vous vous dites déjà qu’il a la panoplie, violent, agressif, arrogant et en plus homophobe. Ce considérant comme asexué depuis la mort de sa copine, il ne voit pas l’intérêt de trainer avec des femmes, surtout celle de Berkeley qui lui sortent toutes pas les yeux.
Car oui, pour sa dernière connerie le jeune Angel n’a pas eut le choix. C’été coopéré avec la police au lieu de la prison. Il a donc eut la chance aux yeux de tous d’intégrer la plus prestigieuse université des alentours c'est-à-dire Berkeley. Il serait un simple étudiant aux yeux de tous, mais la police le sait. Ils le subventionnent et lui donnent même de l’argent de poche, en échange ? Et bien en échange ils arrivent à mettre hors d’état de nuire un potentiel malfaiteur que le Serbe représente. Ajoutez à ça le fait qu’il est là pour faire une chose qu’il ne ferra jamais, faire le mouchard en balançant les gros poissons.

C’est dans ce contexte qu’il se retrouve dans le casino. Lui qui pensait simplement bosser pour l’officier Cooper se trouve à bosser avec une jeune lieutenante de police. Le lieutenant Seymour une jeune brune qu’il plierait rien qu’en éternuant. Et pourtant cela ne l’empêche pas elle de le prendre de haut et de penser pouvoir le mener en bateau en le faisant chanter avec la prison. Oui mais ce qu’elle ignore encore c’est que la prison, il ne demande qu’à y aller, un truc qui lui ferrait tant plaisir mais que l’officier Cooper lui interdit formellement.
Ce soir c’est donc en costume de haut standing qu’il se retrouve au casino avec quelques flics en civil. Première question comment ce fait il qu’il ait un costard hors de prix alors qu’il est simplement subventionné par la police. Un simple chantage, il devait infiltrer des riches et pour cela l’officier Cooper avait loué un ensemble hors de prix. Maintenant il appartient au beau brun, comme quoi l’ex taulard et peut être futur taulard à du poids dans la balance. Il peut faire tout capoter et faire fuir un bon nombre de personnes qui lui tournent autour et qui n’ont pas tous des casiers vierges. Deuxième question que fait-il ici ? Et bien la réponse est simple la lieutenant enquête sur une série de braquage dans ce casino. Et elle ne doit pas encore savoir très bien lire, elle doit prendre Angel pour un expert de ce genre de délit.

Oui pour ceux qui ne le savent pas, Angel est tombé pour un vol à main armée. Mais ce hold-up a foiré, il a perdu la seule femme qu’il n’a jamais aimé. Donc en apprenant qu’il était là pour aider à faire quelque chose il ne fut pas forcement à l’aise. Pensant à la jeune femme qu’il avait perdue, s’en voulant toujours de l’avoir emmené avec lui, s’en voulant de ne pas avoir pris toutes les précautions. C’est donc le visage fermé qu’il entra dans le casino, il n’avait pas l’intention, mais alors pas l’intention du tout de coopérer, il allait devenir un véritable enfer pour la jeune femme à ses cotés. La preuve il commença tout de suite.

    N’allez pas croire que je vais vous êtes d’une quelconque aide ! J’aime pas les jeux d’argents, alors pour un premier rencart entre nous deux vous ne marquez pas franchement beaucoup de point !

Il savait être désagréable, mais il ne faisait que commence. La jeune femme allait vivre l’enfer ce soir. Elle n’avait jamais bossé en sa compagnie mais allait apprendre ce qu’été la rue. La réalité de terrain elle le touchait peut être pour la première fois. Et surtout pour la dernière en compagnie d’Angel qui lui risquait gros en étant vu avec elle.

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MessageSujet: Re: En direct d'une descente de police ... Le comble En direct d'une descente de police ... Le comble EmptyMer 8 Aoû - 22:39

Cela allait être une journée longue, très longue, terriblement longue … Elle en sentait déjà le poids sur ses épaules. Lorsqu’elle s’était réveillée le matin, un peu nauséeuse, quoique relativement en forme en soi, elle allait bien pourtant. Tout lui semblait prometteur. Elle avait résolu une affaire la veille avec son équipe avec brillo, la première depuis qu’elle avait été mutée à San Francisco, et était plutôt fier des agents placés sous sa direction. Ils commençaient tous à la respecter, et à l’intégrer dans l’équipe, et cela lui plaisait. Pour l’instant, tous lui inspirait de la sympathie. A part le commissaire Cooper peut-être, son supérieur, qui ne lui faisait pas de cadeau. Mais elle lui en était reconnaissante quelque part. Elle ne voulait pas, à cause du drame qui l’avait accablée il y a peu, parce qu’elle était une femme, et parce qu’elle était jeune qu’on lui fasse un traitement de faveur. Elle était à sa place parce qu’elle la méritait. Parce que quoiqu’on en pense, Grace était douée dans son métier. Perspicace, attentive aux moindres détails au point d’en être presque paranoïaque, on la plaçait déjà comme les meilleures. Il fallait dire aussi qu’elle avait de qui tenir, son père ayant été lui aussi été une figure dans la criminelle. Tout cela pour dire que sa journée aurait pu être acceptable, si seulement, lorsqu’elle était arrivée, ce cher Cooper ne lui avait pas confié l’enquête dangereuse par excellente. Oh bien sur, ce n’était pas le danger en soi qui la dérangeaient, mais bien ce qui l’accompagnait. Le fardeau qu’elle aurait sur les épaules tout du long de l’enquête simplement parce qu’il pourrait être utile. Qu’est-ce que c’était que cela encore ? Une mauvaise blague ? Un bizutage en retard ? Son soi disant informateur se prénommait Stankovic, Angel Stankovic. Petit caïd qui avait voulu faire un grand coup dans sa vie, et qui, fait assez prévisible en soit si l’on considérait que dans ce domaine il y avait toujours une chance sur deux pour que cela soit un échec, avait tout perdu le même jour : sa liberté, son autorité, et, chose bien plus regrettable, sa petite amie. Autrement dit, un électron libre en puissance qui n’accepterait pas la moindre remarque, n’en ferait qu’à sa tête en jouant au plus fort, et lui donnerait du fil à retordre. Grace aimait les défis en général. Mais là, là … Cela ne l’inspirait pas. Enfin, son supérieur avait été on ne peut plus clair : elle n’avait pas le choix. Il lui faudrait faire avec ce Stankovic, ou ne pas faire du tout. Et renoncer, ça, c’était inconcevable pour elle. On ne la changerait pas.

Elle avait fait la connaissance du spécimen dans le courant de la matinée, alors qu’ils établissaient avec l’équipe leur stratégie pour se rapprocher du principal supect dans l’homicide sur lequel ils enquêtaient. L’individu se prénommait Vladislav Gorovsky. Très bien connu des forces de polices pour avoir revendu plusieurs armes illégalement, suspecté plusieurs fois pour meurtre mais jamais arrêté, soupçonné dans plusieurs braquages de casino de la côté ouest sans jamais avoir été arrêté, faute de preuve tangible. Un intouchable, un gros poisson. Le genre d’affaires tordues qu’elle aimait bien mais dans laquelle elle allait sans doutes devoir donner énormément de sa personne. Leur but était de le coincer pour le meurtre de l’un de ses coéquipiers, qui avait été retrouvé mort à son domicile, abattu froidement par balle. Apparemment, il était entrain de préparer un nouveau coup en même temps. Cela se passerait dans l’un des plus gros Casino de San Francisco. Ils s’étaient donc rendu à l’évidence que le seul lieu où ils pourraient le trouver, ce serait là.

Nous étions en début de soirée. Grace avait revêtu une robe habillée pour l’occasion, relativement moulante, fendue au niveau de la cuisse gauche. Un alliage parfait entre raffinement et sensualité qui lui allait parfaitement, et qui lui permettait aussi de passer assez inaperçu parmi les gens présents dans le Casino. Elle avait décidé d’y aller seule avec Stankovic. Personne ne la reconnaîtrait puisqu’elle n’était pas encore connue, étant nouvelle recrue dans les forces de police. Jaugeant l’assemblée avec flegme et sérieux, la remarque de son ’coéquipier’ l’exaspéra sur le coup. Elle s’étonnait qu’il n’ait pas commencé à faire preuve de sarcasme plus tôt. Comme quoi, elle l’avait sous estimer.

« Oui, et bien vous allez cesser de faire le mioche braillard, et déjà, ce sera un net progrès. » lui rétorqua-t-elle avec un sérieux indéfectible, accompagné d’un sourire forcé empreint de sarcasme. Ils bossaient là, elle avait d’autres chat à fouetter. « Ne croyez pas que ça m’enchante de vous avoir sur le dos. Je suis aussi peu ravie que vous. » Elle aurait bien rajouter qu’il ne l’impressionnait pas du tout, elle ne préféra pas, par crainte qu’il ne pense qu’elle disait ça pour signifier implicitement le contraire. Chose qui n’était pas vrai. Elle ne se laisserait pas écraser, et ce, quoi qu’il puisse entreprendre. Et elle avait beau peser 50kg toute mouillée, elle en avait déjà mit des plus costaud que lui par terre sans problèmes. Pourquoi ? Parce qu’elle avait l’agilité, des aptitudes particulières, de la souplesse, et surtout, une force insoupçonnée qu’elle ne tirait pas forcément de ses muscles.
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MessageSujet: Re: En direct d'une descente de police ... Le comble En direct d'une descente de police ... Le comble EmptyJeu 9 Aoû - 11:16






Angel un petit caïd. Alors là elle ne devait certainement pas avoir lu totalement son dossier. Il avait été l’espace d’un temps ce qu’on pouvait appeler une grande figure de la rue. Bien sur il ne faisait pas partie de la mafia, bien sur il n’avait pas un gang. Mais c’été aux yeux de la police, pour la rue il restait celui avec qui il fallait traiter pour avoir certains avantage. Il c’était fait pincé bêtement ça je vous l’accorde. Se lancer dans un plan foireux alors que le braquage n’est pas la chose dans la quelle il officie. Emmener sa petite amie dedans parce qu’il faut du monde. Se pointer à son enterrement à peine déguiser et ensuite se faire chopper. Mais que personne ne s’y méprenne si l’officier Cooper l’avait choisit lui ce n’était pas pour rien. Les Russes, les Serbes et autres personnes de l’Europe de l’Est commençaient à envahir les rues américaines. Bien moins scrupuleux que les gangs sur places ils s’attaquent à tout ce qui se trouve sur leur passage. On des méthodes plus qu’ancienne et font beaucoup de chantage. Avoir Angel en informateur pouvait être quelque chose de très important. Enfin bien sur si il souhaitait bien coopérer. Une autre histoire, Angel via ses contacts d’avant avait réussit à se faire fourguer une arme, à reprendre un business de chantage et donc commençait une nouvelle fois à pouvoir planquer de l’argent un peu partout dans San Francisco au cas où quelque chose tourne mal.
Pourquoi l’envoyer directement dans ce casino avec un flic ? Tout simplement parce que Cooper ne lui fait pas confiance, il sait qu’il est instable. Mais alors pourquoi envoyer la seule femme gradée avec lui. Peut être parce qu’elle vient d’arriver dans la ville, que personne ne la connait. Peut être parce qu’une femme passe mieux qu’un homme. Qu’importe l’explication, c’est l’envoyer au casse pipe. Rien n’empêche Angel de péter totalement un plomb et de tout balancer à Vladislav Gorovsky qu’il connait très bien. Expliquer aux caïds présents que la police le fait chanter et qu’elle est flic. Elle ne pourrait rien faire et les grosses frappes présentes ici seraient tous ravis après l’avoir tué de montrer à toute l’Amérique que ce n’est pas la police qui fait la loi ici mais bel et bien eux ! Angel avait donc bien plus de pouvoir que pouvait le dire Cooper. La preuve en est lors de la dernière réception ou il c’été fait passé pour un riche homme d’affaire. Il avait négocié le don d’un costume hors de prix et d’une montre tout aussi chère. L’officier réticent au début n’avait pas eut le choix de peur que le jeune Serbe tape un scandale devant tout le monde est grille cette couverture dont il se moque totalement.

Vladislav Gorovskyn dire de lui que c’est un gros poisson c’est déjà lui manquer de respect. Tout passe par lui, il est à la base d’un énorme réseau de trafic d’arme. Quand Angel revendait des armes dans la rue c’est chez lui qu’il se fournissait. Il ne vend qu’aux gens de l’ex URSS, une sorte de fidélité qui ne lui vaut pas que des amis. Autant dire qu’il connait la tête d’Angel et que si il le voit, il sera heureux de lui parler et même de lui proposer quelques plans. Dans le casino il y avait un nombre inimaginable de malfrat. Ce n’est pas un mythe les bandits sont souvent dans les casinos et celui-ci et le plus gros de la ville. Faire un braquage ici ? Quelle idée bizarre surtout venant de Vladislav, m’enfin bref si telles étaient les informations de la police c’est que cela devait être totalement vrai…
Angel ne risquait rien, si il sentait le vent tournait il vaudrait mieux partir, il ne faisait pas le poids avec les gens tous sur armés. Puis la lieutenant avec sa robe moulante ne devait pas porter d’arme, elle avait déjà pas mal de mal pour que sous cette robe on ne devine pas la forme de ses sous vêtements alors une arme, oublions d’office.

    Non je pense que vous n’avez pas encore compris là ou vous trouviez. Vous êtes plus chez moi que chez vous. Je ne vais pas vous cacher que si je balance tout ce que je sais sur vous vous finirez comme votre collègue.

Il marqua une pause mettant faussement sa main devant sa bouche, comme si il avait dit une connerie et venait de s’en apercevoir.

    Oh mince, je n’étais pas censé être au courant. Comment le grand méchant Serbe sait ça.

La rue parle, la rue parle beaucoup. Puis quand quelqu’un tue un flic même si il ne s’en vante pas directement il en est fier et tout ça se voit, se sent. Angel l’avait appris par des anciennes connaissances à lui rien de bien méchant quoi !

    Vous en rêviez, parait même que vous avez supplié Cooper pour qu’il me mette avec vous sur un coup ou on serait sur notre 31 !

Travailler avec une femme ne lui faisait pas vraiment plaisir, mais c’est vrai qu’elle avait de magnifique forme. Le sourire forcé du jeune homme disparu quand quelqu’un vint lui adresser la parole. Une bonne vieille discussion en Serbes. Une fois l’homme parti il se tourna vers Grace.

    Vladislav me souhaite la bienvenue à moi et à ma pute ! Vous savez maintenant pour qui ils vous prennent. Hors de question qu’on s’approche de lui vous puez le flic à plein nez !


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MessageSujet: Re: En direct d'une descente de police ... Le comble En direct d'une descente de police ... Le comble EmptyJeu 9 Aoû - 12:36

S’il y avait un trait de caractère que Grace ne supportait pas chez un homme, c’était l’orgueil. Stankovic en était pourvu jusqu’à la moelle. Il était sur de lui et de sa personne, un peu trop à son goût. Perdre ce qu’il avait de plus cher ne lui avait donc rien appris ? Apparemment non. En plus d’être orgueilleux, elle percevait en lui une note d’amertume. Quant à la culpabilité … Rien qu’en l’observant, elle voyait qu’il en était imprégné. C’était peut-être cela qui le rendait si insupportable, ce subtile mélange. Mais en tout cas, il ne savait pas encore à qui il avait affaire. Oh elle n’entrerait pas dans son petit jeu des remarques insidieuses. Que croyait-il ? Qu’elle ne s’était pas renseigné sur lui ? Qu’elle aurait prit le risque de partir sans cartes en main à abattre éventuellement ? C’était mal connaître ses stratégies de travail. Seulement elle jouait dans la subtilité. Elle avait un esprit tactique plus développé. Lui parlait sans réfléchir, déblatérait comme un gamin qui veut faire mal gratuitement. A quoi lui faisait-il penser à cet instant ? A un capricieux. Il n’était pas content parce qu’il était là plutôt qu’ailleurs, il pestait parce qu’il avait tout perdu par sa propre faute, et l’idée qu’il était quelqu’un d’important semblait être ancrée dans son esprit. Seulement, elle connaissait ce milieu aussi. Il acceptait rarement les échecs. Dès lors que vous vous faisiez arrêter, dans le milieu, vous perdiez de nombreux amis. C’était comme ça partout. Il ne semblait pas mesurer vraiment ce qui lui pendait au nez si jamais il refusait de coopérer. La prison, ce ne serait pas le bon plan, avec les films, les repas à heure fixe, et les sorties communes où l’on fait mumuse pour se faire respecter. Non, ça c’était une utopie. Même les plus grands malfrats de la ville ne désiraient qu’une chose lorsqu’ils arrivaient en prison : c’était d’en sortir. Pourquoi ? Parce qu’en prison, on vous ôtait une chose à laquelle, lorsqu’on y est habitué, on ne pense pas forcément à chérir : la liberté. L’assurance de pouvoir aller partout, au moment où l’on veut, et avec qui l’on veut. Une chose sans laquelle certains perdaient la raison. Mais avait-il seulement conscience de cela ? Non, parce qu’il se croyait plus fort que tout le monde. S’il n’y avait eut qu’elle, elle ne lui aurait donné aucune chance. Elle l’aurait envoyé directement à la case prison sans passer par la case départ, et sans recevoir l’option bonus. Pourquoi ? Parce que selon elle il le méritait. Tout simplement. Cela aurait été quelqu’un faisant un minimum d’effort pour saisir l’opportunité qu’on lui offrait, elle n’aurait peut-être pas penser de la même façon. Mais là, là, il l’exaspérait au plus au point, avec son semblant d’autorité et de supériorité.

« Ce que vous ne comprenez pas, Stankovic, c’est qu’à l’heure actuelle, vous n’êtes chez vous à peu près nulle part. Vu l’échec que vous avez connu lors de votre braquage qui a mal tourné, peu de gens voudront vous faire confiance pour d’autres affaires à l’avenir, parce qu’ils savent tous que vous n’avez aucune étique. Et j’avoue que moi-même, je ne vous confierais pas quelque chose d’important. Quand on voit ce que vous faites de la vie humaine, je préfèrerais me tourner vers quelqu’un d’autre. » lui rétorqua-t-elle avec un sérieux indéfectible, ne dénotant pas une marque de supériorité. Son ton était juste monocorde, insidieux, et appelait à la subtilité. Oui, implicitement, elle parlait de cette femme qui était morte à cause de lui, et de sa négligence. Oui elle l’attaquait comme il venait de le faire, mais de manière moins ouverte. Il fallait qu’il comprenne qu’elle ne se laisserait pas faire. Elle voulait qu’il apprenne à la respecter aussi. Quant à sa remarque sur le dit collègue, elle ne releva pas. Cela lui était égal que tout le monde soit au courant. D’ailleurs, l’affaire n’avait pas été passée sous silence. La mort d’un flic, surtout un flic aussi important que James (il avait résolu des affaires très célèbres), n’aurait de toute façon pas pu passer inaperçu. Tout le monde connaissait les grandes lignes de ce qui c’était passé, mais les détails, ça, il n’y avait qu’elle pour les dire, vu qu’elle était la seule présente ce soir là, et surtout, la seule survivante. « Vous savez, même un gamin de cinq ans qui sait taper sur Google aurait pu savoir ce que vous venez de me dire. C’est loin d’être un secret d’état. » Et là, même si cela ne se voyait pas parce qu’elle avait apprit à prendre sur elle, il l’avait piquée au vif. Pourquoi ? Parce que cette affaire l’avait touchée plus qu’il ne pouvait l’imaginer, et qu’elle en souffrait amèrement encore aujourd’hui. « Oui, oui, évidemment ! Je rêvais de vous avoir à mon bras. Non franchement, je n’en dormais plus la nuit ! » rétorqua-t-elle avant d’être interrompue par un homme en costume noir qui s’était avancé vers eux, et avait échangé quelques mots avec Tyler avant de s’éloigner vers une table de poker un peu plus loin, où il se pencha sur l’épaule d’un homme qui était entrain de fumer un cigare. Elle croisa d’ailleurs son regard au loin. C’était lui, Gorovsky, et pas celui auquel Tyler venait de parler. Comme s’il se serait levé pour venir lui souhaiter la bienvenue ? Ce n’était pas vraiment le genre d’un personnage aussi imposant que lui, dont tout le monde lui cirait les pompes pour qu’il daigne leur accorder une parole.

« Cet homme n’est pas Vladislav Gorovsy. Celui que nous voulons est là bas. Ne jouez pas avec moi Stankovic. » lui dit-elle sèchement, faisait fi de ses avertissements. Comment aurait-on pu deviner qu’elle était flic ? Non seulement elle paraissait jeune, mais en pus, elle était habillée de façon volontairement provocante. Pourquoi ? Parce qu’elle s’était renseignée sur le dit Vladislav. C’était un homme à femmes, qui avait une préférence pour les brunes. Elle détestait jouer des rôles, mais là en l’occurrence, se servir de ses atouts purement féminins lui seraient bien utiles. Oh elle ne comptait pas aller bien loin en soit, juste jouer un peu avec le feu. C’était pour ça qu’elle était si douée aussi … Elle n’avait aucune limite.

« Bon, il nous regarde … On va se rapprocher. Arrivés là bas, j’aimerais que vous vous invitiez à leur table de poker. Vous savez jouer au poker n’est-ce pas ? Moi, je serais là pour vous porter chance. Parlez lui en serbe, il ne doit pas savoir que je comprends votre langue. » dit-elle en réajustant sa robe légèrement (décidément, qu’est-ce qu’elle n’aimait pas être habillée comme ça !), espérant qu’il n’allait pas faire n’importe quoi, comme à son habitude. Et oui, elle parlait le serbe. Elle avait apprit pendant le secondaire, complètement en autodidacte. En fait, elle comprenait mieux qu’elle ne parlait. Mais bon, c’était toujours utile.
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MessageSujet: Re: En direct d'une descente de police ... Le comble En direct d'une descente de police ... Le comble EmptyVen 10 Aoû - 20:11






La liberté, un bien grand mot que tout le monde dans sa vie a connu. Qu’est ce qui fait qu’Angel est si différend, si incernable ? Cette absence de liberté, nait dans un pays en guerre il est aussitôt abandonné par ses parents et mit dès sa première semaine de vie dans un orphelinat. 12 longues années, voilà le temps qu’il restera là bas, autant dire qu’être dans un pays en guerre offre peut de liberté. Mais être orphelin dans un pays en guerre vous en offre encore moins. Une fois adopté le début de la liberté devait pointer le bout de son nez et pourtant non. Il avait été adopté par la seule famille qui avait besoin d’un trophée, non pas une famille qui voulait donner du trop plein d’amour mais bien qui avait besoin d’une nouvelle image. Une famille riche certes mais qui avait à sa tête un homme qui avait tant de choses à se reprocher qu’il avait trouvé bon d’adopter un gamin pour le montrer à la presse. Pour tout le monde il était celui qui avait sauvé la vie d’un gamin de 12 ans. A la maison ce n’était pas trop ce qu’il se passait, il était plutôt celui qui rendait encore moins belle la vie d’un enfant qui n’avait jamais eut de chance. Après 5 années à ne pouvoir sortir que pour aller à l’école, à ne pas pouvoir sortir de sa chambre quand il était chez eux. Il décida enfin de prendre en main sa vie et surtout de courir vers cette liberté qui lui tendait les bras. La rue, voilà son seul échappatoire, une rue avec qui il fait connaissant à 17 ans. On dit souvent que les truands n’ont pas de cœur ? Et bien c’est faux et c’est surement ça qui a permis à Angel de s’en sortir de réussir dans ce milieu si difficile. La rue est elle un endroit ou on est libre ? Est-ce que quand on se cache pour éviter la police, ou d’autres malfrats on est libre ? Encore une fois la réponse est non. Puis ensuite vient les 20 ans et l’année de prison. Une année de prison à un endroit ou on lui dit quand manger, quand boire, quand sortir, quand faire du sport, quand dormir. En gros pas de liberté du tout et pourtant cet endroit il va en tomber amoureux. Ici la liberté se gagne à la force des poings. Plus on est respecté plus on a de passe droit, les matons ne sont que des hommes. De l’argent ou quelque chose d’autre et hop vous pouvez sortir la nuit de votre cellule. Alors dire que la prison n’a pas des adeptes c’est faux. Angel est un adepte de la prison. La preuve en ait qu’une fois sortit de ce soit disant enfer il va se jeter directement dans la légion étrangère. Endroit réputé pour ne pas former que des tendres et surtout endroit réputé pour sucer tout moindre centimètre de cerveau qui dépasse.

    Ce qui me touchera presque chez vous c’est votre manque de connaissance. Mon braquage, depuis quand suis-je un braqueur ? Aie la colle. Madame à pas révisé son dossier, merde Cooper lui met dans les pates quelqu’un dont elle ignore tout, sauf ce qu’il veut bien vous dire. Vous vous coucherez moins con en apprenant que le métier me respecte toujours autant. Ce braquage n’était autre qu’un piège dans lequel je me suis fait avoir. Une fois pas deux ! Pour ce qui est de la confiance, vous avez tellement confiance en moi que vous êtes là ce soir. Me sortez pas on m’a forcé, vous avez toujours le choix !

Elle avait fait l’erreur de parler de ce braquage, de l’accuser d’en être celui qui l’avait monté et qui avait donc mit en danger la vie de son équipe. Elle ne venait pas de se faire un ami. Elle pouvait être aussi forte qu’elle voulait, aussi souple qu’elle veuille. Un simple coup de poing du monstre qui se trouvait à ses cotés la mettrait tout de suite hors de nuire. Alors il fallait surement qu’elle apprenne à ravaler sa fierté comme le faisait si souvent l’officier Cooper. Elle était à un endroit remplit de bandit de plus ou moins grande envergure. Elle était flic et même si ils ne le savaient pas encore ils pourraient très vite l’apprendre. Elle ne devait certainement pas jouer le bon jeu, un moment ou à un autre elle devrait changer son fusil d’épaule, ou peut être se retrouver sous le canon d’un autre !

    Oui on dira que les informations que j’ai sur ce meurtre ne viennent que de google, vous dormiez bien mieux comme ça.

Le monde de la rue est un monde sombre ou les réputations se font et se défont à une vitesse impressionnante. Comment Angel en quelques mois avait il réussit à prendre autant de confiance. Tout simplement parce qu’il n’était jamais vraiment partit. Il avait été absent un petit mois, un tout petit mois durant lequel il avait été intégré à Berkeley. Il ne s’en cachait pas, il disait à tout ceux qui lui demandait ce qu’il avait fait qu’il été rentré dans le rang pour échapper à la police. Qu’il se sentait parfois même suivit par les flics. Mais entre l’argent qu’il avait planqué aux quatre coins de la ville et toutes les petites frappes qui lui étaient encore fidèles et redevables il avait rapidement remonté à un réseau. Fait fournir une arme et arrivait à faire chanter deux trois petites. Bien sur il ne jouait pas encore dans la grande cours comme pouvait le faire le Russe à la table de poker. Mais quoi que la lieutenant pense il savait qu’il pouvait se faire confier des missions. Et il n’hésiterait pas, la rue c’est un peu une entreprise. Les tout petits bossent pour les petits qui eux bossent pour les moyens qui ensuit vous m’avez compris. Angel se considérait comme un moyen et il avait bien l’intention de grandir vite, très vite !

    Oh zut je m’a trompé !

Dit il faussement désolé et surtout dans un Américain plus qu’incorrecte. Il savait très bien qui était Vladislav, mais il savait aussi que ce genre de mec avait une fâcheuse habitude. Faire saluer par un de ses gars toutes les têtes connues histoire qu’ils voient qu’ils sont observé. Angel s’en moquait pas mal, il avait apporté du gros poisson et bien sur n’hésiterait pas un seul instant à balancer la fliquette qu’il avait au cul pour pouvoir sauver sa peau ou même se faire bien voir…

    Ben alors là jouer au poker hors de question ! Je préfère les machines à sous. Vous faites ce que vous voulez moi je fais ma vie !

Lui dit-il avant de se diriger vers les machines à sous. Il ne fallait pas abuser non plus, se présenter à la plus grosse crapule du coin avec une flic à ses cotés. Non mais la police prend Angel pour quoi. Oui il n’est pas très influençable et surtout n’a pas peur de grand-chose. Mais il n’est pas con pour autant se jeter si facilement dans la gueule du loup c’est de la folie pure !

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MessageSujet: Re: En direct d'une descente de police ... Le comble En direct d'une descente de police ... Le comble EmptySam 1 Sep - 17:30

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