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hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo

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MessageSujet: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo EmptyMer 18 Jan - 20:54


Je m'étonnais moi même. Non, je ne rêvais pas, je venais de dépenser même pas deux cents dollars en une après midi dans les boutiques de San Francisco. Je crois que c'est mon plus petit score depuis que je suis arrivé ici. Je ne sais pas ce qui m'a pris de ne pas acheter toutes ces belles choses qui me faisait tant rêver. J'en connais d'autres qui ne se seraient pas gênés pour acheter la boutique entière même, si l'envie leur en venait. Oui, mon cher frère et ma chère soeur ne sont absolument pas comme moi. Normal me direz vous sachant que l'on a pas le même sang dans les veines mais tout de même, nous avons eu la même éducation. Il faut croire que moi au moins j'arrive à être raisonnable ... parfois. La semaine dernière c'était plus de deux mille dollars qui étaient partis en fumée chez les grands couturiers alors je pouvais parler mais des fois, je ne faisais guère mieux qu'eux. En même temps, vu notre nom de famille, nous avions une réputation à tenir. Il fallait que l'on soit parfait car on était pas à l'abri que l'on prenne un ou deux clichés de nos belles têtes. C'était peut être un peu pour ça que j'avais quitté Paris. J'en avais eu marre d'être suivi comme un petit chien. Certes, nous n'étions pas aussi connus que Paris Hilton, mais quand vous voulez être tranquilles, mieux vaut ne pas s'appeler Hermès-Cador ou alors mieux vaut ne pas vivre à Paris. Le temple de la mode regorge de paparazzi qui n'attendent qu'un seul faux pas pour tout balancer et pour ruiner votre carrière. Car oui, même si c'est un peu difficile à comprendre pour vous, gens du peuple, je ne compte absolument pas rester un héritier à plein temps. En ce moment, à part dilapider l'argent qui m'est confié et étudier, je ne fais pas grand chose, mais ça va changer. Moi, je veux reprendre les rennes de l'entreprise familiale et cela ne me fait absolument pas peur. Si il faut serrer les coudes pour y arriver, je serrerai les coudes. On a rien sans rien comme on dit. Ouais, c'est moi l'héritier qui dit ça, un comble. En même temps, je ne l'ai pas demander cet argent. Ce n'est pas qu'il m'encombre mais je ne suis pas de ceux qui cherchent l'argent à tout les coins de rue, comme des fouines. Je sais d'où je viens. Je sais la vie qui m'attendait si mon père et ma mère n'étaient pas venus me sortir de cet enfer, de Vladivostok. Là bas, à l'autre bout du Pacifique, il m'attendait une vie misérable, faite de pauvreté et de misère comme on aimerait pour rien au monde en avoir une. En y réfléchissant, c'est presque une chance que mes parents m'aient abandonnés car à l'orphelinat j'étais nourri et logé au sec, alors que ce n'était que la rue qui me tendait les bras si je restais avec eux. C'est sur que comparé aux douze milliards de dollars qui sont dans la famille Hermès, ça change. Moi même j'ai du mal à croire qu'en ce moment je pourrais peut être être assis dans la rue, tendant une tasse ou n'importe quoi d'autre, pour avoir quelques maudites pièces qui pourraient me servir à acheter à manger. Au lieu de ça, je suis bel et bien assis au volant de la dernière Jaguar sortie qui valait plus de cent trente mille dollars. Mon petit bijoux comme j'aime l'appeler. Ouais, la vie est belle et je ne m'en plains absolument pas. Ma vie est parfaite. Le seul petit détail qui me chagrine, c'est l'éloignement de Paris car oui, c'est moi qui ait décidé de venir ici, c'est moi qui ait voulu avoir le soleil et la chaleur toute l'année, mais ma famille et mes amis d'enfance me manquent énormément. Heureusement, depuis le temps que je suis ici, j'ai pu combler ce manque grâce à de nouvelles personnes. Avant que je ne me fasse de nouveaux amis, j'étais vraiment heureux d'avoir mon frère et ma soeur. En fait, sans eux je crois que j'aurais pris un billet de retour pour Paris. C'était pour eux que j'étais venu ici, parce que la vie sans eux n'avait plus de sens. J'avais vécu tellement d'années avec eux que les voir partir pour la Californie m'avait vraiment secoué. Affectivement, bien sur, mais aussi vis à vis d'Aurlanne. Elle et moi avons quelque chose en commun, quelque chose que nous cachons depuis fort longtemps et quelque chose qui nous a rapproché, énormément. J'avais eu peur qu'elle craque car on s'était juré de ne jamais en parlé. Heureusement, arrivé ici, j'avais rapidement eu la réponse que j'attendais : elle ne comptait pas dévoiler notre secret. Je suis paradoxalement content qu'il y ait eu cette aventure dans notre vie car en enlevant celle ci, je n'aurais peut être pas du tout la même complicité avec ma soeur que je l'ai maintenant. Avec mon frère, tout avait été si facile, au bout de quelques mois il m'avait déjà adopté tandis qu'Aurlanne avait eu plus de mal. Je ne peux pas lui en vouloir car je ne sais pas comment j'aurais réagi, en tant que très jeune enfant, si un autre frère ou une autre soeur était venue s'imisser dans ma famille. Ce fut dur, très dur, au début pour qu'elle m'accepte. Elle ne voulait pas de moi, elle ne voulait pas partager avec une troisième personne. Tiens, à l'époque elle était déjà comme cela, égoïste. Et puis l'évènement est arrivé et tout a changé, elle et moi sommes devenu aussi proches que je ne l'étais déjà avec Keyllan. Ce fut une raison de plus pour garder le secret : il nous avait fait devenir frère et soeur pour de bon et ça, ça n'a pas de prix. Toujours au volant de ma voiture, je pris la direction du Nord de la ville et le Starbucks Café, mon préféré. Non pas pour ses cafés, justement, mais pour son ambiance. Une fois passé les embouteillages, je me garé devant l'établissement et entrai. Nous avions rendez vous ici, Aurlanne, Keyllan et moi. De temps à autres, quand nos emplois du temps respectifs nous le permettait, on se faisait ce genre de petite sortie qui me faisaient très plaisir parce qu'il faut le dire, on ne se voit pas comme j'aimerai qu'on se voit. Entre les cours et nos activités d'à côté, avec en plus la grandeur de l'université et de la ville, c'était dur de se trouver un moment et un endroit pour se poser avec eux. Mais bon, aujourd'hui tout accordait alors j'avais tout de suite proposé le Starbucks. Passant, la porte d'entrée, je vis qu'aucun de mes deux frangins n'était arrivé. Normal, un Hermès-Cador se fait toujours attendre. Pour me venger un petit peu, je commandai un scotch. Il était quatre heures de l'après midi. Je savais pertinemment qu'en entrant ils n'allait pas du tout être contents de voir ça dans ma main car c'était plus fort qu'eux, il fallait qu'ils me surprotège. C'était uniquement de la provocation, mais ça me faisait tant plaisir. Ouvrant le sac que j'avais pris avec moi, je pris l'un de mes cours qui dépassait. Plutôt que de regarder les clients arriver en espérant que ce soir un Hermès, je pris la décision d'apprendre mes cours. Je ne rate aucune occasion pour être un bon élève mais c'est plus fort que moi, je ressens le besoin de prouver à ma famille que je suis le meilleur. Le meilleur pour reprendre les rennes de Hermès International avec Aurlanne et Keyllan, naturellement. Ma famille a un peu de mal avec le fait que je reprenne l'entreprise. Enfin ... pas ma famille proche, elle me soutient beaucoup, mais plutôt certains vieux oncles et tantes, quelques peu embourgeoisé, sont réticents à l'idée qu'une personne qui n'a pas de sang Hermès, reprenne l'entreprise. Dommage pour eux, ce sont mes parents, actionnaires majoritaires, qui décideront à qui part l'entreprise. Sauf que moi, bah je me sens pas serein. Donc je fais tout pour être le meilleur dans mon domaine, pour les impressionner. C'est idiot, je sais. Car je suis sur que pour eux, il n'y a pas de doute, je serai sur leur testament car ils m'aiment comme si j'étais leur propre fils. D'ailleurs, pour moi je ne parle plus depuis longtemps de parents adoptifs, ce sont mes parents et c'est tout. Bon, si ils pouvaient se bouger les deux parce que là, ça fait déjà cinq minutes de retard. Oui, je suis pointilleux.
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MessageSujet: Re: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo EmptyMar 24 Jan - 19:39

Parait-il que la famille est quelque chose des plus importants. Personnellement, j'avais longtemps pensé que ce n'était pas ou peu le cas. Dans ma famille, j'étais le mouton noir, le vilain petit canard. L'aîné, le plus grand des Hermès-Cador et celui qui s'attirait le moins les faveurs de ses parents. La faute à un réel besoin d'émancipation, à un grand besoin de liberté pour moi; j'étais ce genre de personnes qui s'occupe avant tout de lui et ensuite des autres personnes qui l'entourent, même si évidemment je m’inquiétais plus pour certaines que pour d'autres. J'avais fait l'affront à mon père de lui dire que je quittais la Sorbonne, plus grande école française et signe de l'excellence française, pour aller à Oxford puis ensuite à San Fransisco. Son autorité ainsi remise en cause ne lui avait pas plu du tout et c'est donc pour cela que je n'avais pas parlé avec lui depuis trois, quatre ans peut-être. Cela ne me manquait pas, je n'avais rien à lui dire, il ne s'occupait pas de moi ou de ma vie et j'en faisais de même, même si cela ne plaisait pas à Aurlanne, c'était ainsi et il serait difficile d'arranger les choses. Il préférait Aurlanne et même Roméo, moins source de problèmes que moi. Soit, qu'il en soit ainsi, je ne m'offusquerais point de ne pas être le gentil fiston, ce rôle allait mieux à mon frère adoptif, même si je l'aimais beaucoup, il avait bien plus ce profil que moi. Et dans le rôle de l'intelligente, mettons ma jolie soeur Aurlanne. Dernier de la hiérarchie, and i don't care. J'avais jamais demandé à ce que l'on m'aime, je n'avais pas besoin qu'on m'aime, je ne voulais pas qu'on m'aime. Tout ce que je voulais, ce que je désirais, c'était ne plus être seul. Ne plus jamais être seul. Khalil Gibran a dit 'la solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes'. La solitude était le sentiment qui me possédait, j'étais seul. Accompagné, je restais toujours aussi seul. Mes mots étaient aussi vides de sens que mes actions, plus rien n'avait d'importance finalement, l'alcool n'était rien, la drogue n'était rien. Je pouvais mourir à chaque instant, mon coeur pouvait se faire un dernier tour d'honneur, je pourrais être renversé par une voiture ou je pourrais très bien faire une overdose. Mais cela n'arriverait pas, j'amusais trop la vie, avec mes malheurs, mes souffrances, pour qu'elle me laisse partir, pour qu'elle me laisse m'envoler. J'étais un ange à qui l'on avait coupé les ailes, je n'avais eu d'autres choix que de devenir un démon. Si je ne pouvais pas être un gentil, je serais un badass. Si je ne pouvais pas être quelqu'un de normal, je serais un Hermès-Cador.

Lorsque l'on est un Hermès-Cador, il y a de nombreuses choses à savoir. Déja, être en toutes circonstances, hot. Tout comme moi, Aurlanne et Roméo avaient eu la chance d'être gâté par la nature, et il était donc évident que tout ne venait pas tout seul en claquant des doigts. Être un Keyllan Alexys Kovu Hermès-Cador carrèment HOT, cela part déja du fait que depuis de nombreuses années, je passe une grande partie de mon temps au sport, mais surtout à la musculation, sans être intensive. Sans oublier les nombreuses heures de sport de chambre, puis la coiffure qui fait toujours son effet, les cheveux noir de jais, coiffés mais pas trop, aucune demoiselle ne pouvait s'empêcher de passer ses mains dans ces cheveux, de passer ses lèvres sur ce visage, de passer ses doigts sur des pectoraux plus que bien dessinés. La modestie aurait bien du mal à m'étouffer semble-t-il, mais étant une personne plus qu'attractive pour le sexe opposé, je me réservais ce droit. enfin, soit, faire mon portrait n'était point des plus intéressant, cela dit. De plus, j'étais très en retard pour le rendez-vous que m'avait fixé mon frère et ma soeur, damn, me demander de les rejoindre pour l'après-midi, c'était pas la meilleure des idées, les après midi souvent je les passe dans mon lit, seul ou accompagné, mais mon lit king size est là pour m'accueillir. Habillé très rapidement après une douche tout aussi rapide; je sortais de chez moi et entrais dans ma voiture de sport. Il parait qu'être adulte, c'est d'avoir un compteur de vitesse d'une voiture à deux-cents et de se limiter à cinquante kilomètres par heure. Et bien, pour moi, c'était loin d'être le cas, vu que ma conduite était des plus dangereuses. J'étais un enfant, qui aimait jouer avec les jouets des autres, qui aimait les femmes, qui aimait les choses qu'il ne connaissait pas, qui ne savait pas se décider. Eternel indécis. Avoir une petite amie et la tromper, même si elle semble parfaite pour nous, c'était le genre de choses que j'avais déja fait. Si je le regrettais ? Je préférais ne pas me plonger dans mon passé, il était trop peu heureux pour que je m’apitoie dessus. Arrivant au Starbucks, je vis mon frère un scotch à la main. C'était clair que si il n'en avait pas le sang, il était bel et bien un Hermès-Cador. M'asseyant à côté de lui, claquant un bise à mon frère, je regardais son scotch tout en souriant, ironiquement. «Si tu finis pas ça avant qu'Aurlanne n'arrive, t'es bon pour la casse.»
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MessageSujet: Re: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo EmptyMar 7 Fév - 22:50

Famille. Un seul mot qui pouvait résumer beaucoup de choses. Derrière ce mot ce cachait à la fois une ressemblance indéniable, mais aussi souvent des différences qui ne pouvaient pas ne pas être remarquées. Et pour nous, les Hermès-Cador, c'était exactement ça. Trois enfants mais aucun n'était la copie conforme d'un autre. Keyllan, Aurlanne et Roméo. Trois gosses de riches, trois enfants qui avaient toujours eu ce qu'ils voulaient, trois personnes ayant eu une vie presque parfaite. Oui presque seulement car comme dans toutes les autres familles comme la notre, rien n'était réellement parfait. Il fallait juste creuser un peu pour trouver certains détails qui ternissaient légèrement le tableau. Le fils aîné qui ne parlait plus à son père depuis plusieurs années, la fille mariée et déjà divorcée à vingt deux ans, bref, un tas de petites choses que l'on préférait garder pour nous. Mais toujours est il que dans l'imaginaire de beaucoup de gens, nous étions trois enfants parfaits. Je l'avais déjà entendu, des parents dire à leurs enfants qu'ils feraient bien de se tenir comme nous lors de tel ou tel repas, telle ou telle soirée. Je m'étais toujours retenue de dire que la vérité était quand même éloignée de ce qu'ils semblaient penser. Un sourire et le tour était joué. C'était quelque chose, une attitude qui marchait à tout les coups, et depuis le temps, j'étais passée maître dans l'art de tromper le public. Je me rends compte que c'est un véritable jeu d'enfant pour moi quand j'y pense. Et ça ne s'est pas arrangé au cours des derniers mois. C'est ça l'inconvénient d'avoir énormément d'argent, il y en a toujours pour vouloir vous mettre sur la touche, sauf que ceux là, ce sont ceux que je m'amuse le plus à écraser pour leur faire comprendre que c'est bien moi qui suis à ma place au sommet pendant qu'eux, leur place est en bas, tout en bas sur l'échelle du pouvoir.

Aujourd'hui j'allais pouvoir voir les garçons. Deux des trois amours de ma vie, mes deux frères. Aujourd'hui serait un jour exceptionnel pour l'endroit qui allait nous voir débarquer entre ses murs, trois héritiers de notre trempe qui se montraient ensemble en public, non, ce n'était pas quelque chose qui arrivait tous les jours, même à San Francisco. Rendez vous au Starbucks au nord de la ville. Un des endroits que j'aimais particulièrement en ville, pas qu'il n'y en ait qu'un mais j'aimais beaucoup l'ambiance de ce starbucks en particulier. Au programme discussion familiale, ou pas. Je nous connaissais assez pour savoir que les sujets de conversation qui allaient revenir sur le tapis seraient plus qu'intéressants ! Je pensais particulièrement aux conquêtes des gars. Les miennes, il était hors de question d'en parler et même de les mentionner. J'étais légérement en retard, il fallait bien se le dire et se l'avouer, mais j'étais quasiment certaine que je ne serais pas seule à ne pas avoir fait attention à l'heure qui tournait. Non, je n'étais pas en train de faire quelque chose d'exceptionnellement hors du commun pour ne pas voir l'heure, j'étais juste chez mon double chéri Cesar, installée dans un des immenses canapés qui ornait son salon avec lui devant un bon film. Il avait décidé de refaire ma culture cinématographique américaine, alors depuis quelques jours, je me payais tous les grands classiques que je n'avais pas vu, ou pas assez vu à son goût. Mais ça ne me gênait pas plus que ça, étant donné que j'adore le cinéma. Chez lui j'étais presque chez moi et à la maison, il était comme chez lui, ce qui expliquait que je prenais plus que facilement mes aises et que donc, je n'étais pas très très en avance. Il avait fallu que je pose mon regard sur l'horloge de la cuisine pour me rendre compte que compte tenu de l'heure qu'il était, j'aurais déjà due être soit au Starbucks, soit au moins dans ma voiture direction le nord de la ville, mais passons. Je remontais au premier étage récupérer mon sac que j'avais laissé trainer là quand j'étais arrivée, emprunter un pull à celui qui m'hébergeait pour enfin redescendre, enfiler mes bottes, mon énorme manteau hyper chaud, mes gants et une pashmina. Voilà, j'étais prête à m'en aller. Je fis un détour par le salon où était toujours installé Cesar avant de me mettre en route. Installée au volant de mon 4x4, je mis le chauffage assez fort avant de démarrer. Oui je tenais à mon confort, ou que je sois. En peu de temps, je me retrouvais à proximité de l'endroit où l'on s'était donné rendez vous avec les garçons. Je me garais quasiment en face du café, avant de mettre un pied dehors, dans le froid glacial de San Francisco, mon dieu qu'est ce que je pouvais détester le froid comme ça. J'étais plus une fille des pays chaud ! Je poussais la porte d'entrée du Starbucks avant de voir mes deux frangins déjà installés à une des tables. Pour une fois que j'étais la dernière, je sentais que j'allais me faire chambrer à ce sujet là. Dommage. Salut mes amours ! Je prenais Roméo puis Keyllan dans mes bras avant de m'asseoir en face d'eux deux. Oui, j'étais la seule fille de la famille, et oui je le vivais plutôt bien. J'allais me chercher un grand café brûlant avant de poser la question qui tue. Qui est-ce qui invite aujourd'hui ?! Non, je ne comptais pas devoir payer aujourd'hui, la dernière fois avait été pour moi, cette fois ci je comptais bien me faire inviter par un des deux !
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MessageSujet: Re: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo EmptyMar 14 Fév - 14:59

C'était indéniable : je vivais dans le plus beau des rêves qui soit. J'avais une famille fantastique et des amis formidables, tout était parfait. Mis à part peut être le côté coeur. Ca n'allait même pas du tout de ce côté ci mais comme je le faisais passer au second plan, cela ne me gênait pas plus que ça. Depuis toujours, j'avais préféré enchaîner relations sur relations car la fidélité n'était pas trop mon truc. Dernièrement, j'ai carrément pris la décision de ne plus avoir de relations sérieuses avant un bout de temps. En voyant comme ça c'est terminé la dernière fois, je pense avoir pris la bonne décision. Pauvre chou, il a eu le coeur brisé. Ouais bah mine de rien, c'est pas ce qui fait le plus de bien. Pour une fois que j'avais décidé de me poser, cette fois c'est fini pour de bon ! La faute à cette chère Eden Hastings, alias la pire garce que cette magnifique terre n'ait jamais portée. Ravissante et idiote à la fois, tout ce que j'aime. Enfin non, idiote on ne peut pas dire qu'elle l'est puisqu'elle a quand même réussie à me manipuler moi, Hermès-Cador. Je l'avoue, je suis loin d'être l'âme la plus perspicace mais tout de même, comment n''ais-je pu me rendre compte que cette bitch me manipulait ? Parfois ce que je pouvais être ridicule. Si certaines personnes avaient été au courant, je suis sur qu'on m'aurait écarté de nombreux projets tellement ça semblait évident. Elle qui me demandait tous les soirs toutes les invitations à toutes les soirées que j'avais reçues pendant la journée, elle qui me demandait tous les numéros de tous mes contacts les plus prestigieux, franchement si ça ça fait pas louche ? Mais moi j'ai rien vu, comme un gros nul. Elle m'a radicalement pris pour un con dans l'espoir de se faire une place dans la société californienne, et il faut croire qu'elle a réussie l'autre garce vu que je la vois à pratiquement toutes les soirées où je me rends. Franchement, elle aurait pas pu choisir un autre héritier à torturer ? Le fils Hilton ? Le frère Kardashian ? Non, c'est bien moi avec qui il a fallut qu'elle joue. Il faut dire que derrière ce magnifique corps et ce magnifique visage, je ne pouvais pas voir sa véritable personnalité. L'amour rend aveugle comme on dit ... et niais aussi. Car oui, cette garce je l'ai couverte de cadeau pendant tous ces jours où on a été ensemble jusqu'au jour où elle m'a balancé à la figure qu'elle s'était assez servie de moi et que maintenant elle allait prendre son envol dans cette belle société. Oui je peux vous dire que ça fait mal quand vous ne vous y attendez pas du tout mais il faut croire que ça m'est vite passé et maintenant, à chacune de nos rencontres, c'est plutôt sympa. Il faut croire que j'ai des tendances un peu maso puisque m'engueuler avec elle est quelque chose que j'adore car elle n'a rien a me reprocher et moi tout. En gros, elle se tait et moi je crie. Bon c'est sur qu'elle ne se laisse absolument pas marcher sur les pieds mais c'est tout de même assez jouissif. J'accumule toute la semaine plein de problèmes, je me contiens jusqu'au week end, jusqu'au moment où je la vois et à ce moment là je peux lui déverser toutes les horreurs que je souhaite sans me sentir coupable. Si en plus elle croit que je vais avoir une pointe de culpabilité en lui criant dessus, elle peut se mettre le doigt dans l'oeil. Bref, durant tout mes week end, je ne m'ennuie pas.

Sauf que cette semaine, aucune soirée ou fête intéressante donc c'était le week end idéal pour se faire un petit trucs entre frangins et frangines. Maintenant que je ne faisais plus attention à mon coeur, ils étaient les personnes les plus importantes à mes yeux, que je chérirais toute ma vie et ce malgré leurs, nombreux, défauts. Je ne pouvais imaginer ce qu'il m'arriverait si jamais j'apprenais que l'un d'eux venait de nous quitter. Ce serait comme si je perdais une partie de moi. Depuis le début, je les ais tous les deux adoptés. Même si ça n'a pas tout de suite été le cas pour eux, je n'ai fais aucune rétiscence à l'idée d'avoir des frères et des soeurs. En même temps j'avais trois ans donc je ne pouvais qu'à peine me rendre compte de ce qui m'arrivait mais il faut croire que pour moi c'était une évidence : ils étaient les deux plus beaux et les deux grands frères et soeurs qu'il me fallait. J'avoue qu'au début, j'avais légèrement du être le petit frère boulet et pot de colle mais ils ont vite finis par comprendre que c'est uniquement parce que depuis ma naissance, personne ne m'avait autant que cette famille. Enfin ... presque toute la famille, puisqu'Aurlanne a détruit tous les jouets et foutu par terre tous les goutés qui m'étaient destinés pendant de longs mois. Mais jamais ô grand jamais je ne lui en tiendrais rigueur. Bref, c'était aujourd'hui que nous avions fixé la date de notre rendez vous car malgré le fait que nous habitions la même ville et que nous étudions dans la même université, c'était dur pour se voir car chacun avait ses activités en dehors de l'espace universitaire et elles n'étaient pas des moindres. Voyages d'affaire à l'autre bout du monde ou partie de jambes en l'air pour ce cher Keyllan, ça prenait pas mal de notre temps et de notre énergie ! Je pris donc la direction du Starbucks et, bien entendu, j'étais le premier. J'aime à me considérer comme le plus intelligent et le plus sérieux de la famille rien que pour les embêter. Ca allait être une occasion de plus pour leur lancer des pics. Prenant un de mes cours, ce fut Keyllan qui passa la porte le premier. Si même mon frère avait pu venir plus rapidement que ma soeur, c'est qu'elle devait vraiment faire un truc important. S'approchant de moi, il joua, comme je m'y attendais, au grand frère comme il avait l'habitude de le faire. C'était devenu une manie chez eux : il fallait à tout prix qu'ils fassent attention à tout ce que je faisais. J'étais leur petit bébé en quelques sortes. Dommage pour eux, le petit bébé il a vingt-et-un ans et il fait ce qu'il veut naméoh ! J'eus le droit à la très attendue réprimande sur le scotch. « T'inquiètes pas pour moi, je gère. » Je lui dis cela avec un clin d'oeil complice. Ouais, je comptais bien le finir mon verre. J'ajoutais avec un petit rire : « J'ai presque crus que tu allais arrivé à l'heure. » Qu'es ce que j'aimais en rajouté une couche, c'était pratiquement mon passe temps favori. Je repris une gorgée de mon scotch tandis qu'au même moment, la plus belle faisait son apparition. Elle nous prit tous les deux dans ses bras avant de s'installer et de demander qui allait payer aujourd'hui. C'était presque un comble là. « Dis Keyllan, on dit bien que les absents ont toujours tort non ? Ca tombe bien en plus, j'ai pas de monnaie pour payer mon scotch. » Pauvre Aurlanne, je sais que tu détestes ça, quand tes deux frangins se mettent à deux contre toi !
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MessageSujet: Re: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo EmptyJeu 1 Mar - 23:03

    Assise dans cette vaste chambre d'hotel je me demandais quoi faire et m'imaginais nombre de situations qui pourraient arriver si je me présentais à ce fameux rendez-vous. Ce n'était pas nouveau, les gens me connaissaient assez bien pour savoir que j'étais la reine de la disparition même lorsque je me situais au top de la popularité à Berkeley. Il avait fallut d'abord que je disparaisse pour faire le tour du monde une première fois. Mon retour avait sucité pas mal de rumeurs qui m'avait fait longuement sourire. Puis finalement, au moins d'un an et demi, la mort de mon père m'avait fait réfléchir et j'étais de nouveau repartir mais cette fois-ci au cœur de la célébrité. Mannequinat, tournage de films, j'étais devenue vite une star. N'ayant aucun but réel dans la vie, j'essayais tout ce qui était à ma portée et si caresser de mes longues jambes le tapis rouge devant une foule de photographes était un des passages qui me mènerait à mon avenir alors pourquoi pas ? Néanmoins, la fusillade de Berkeley avait brisé cette rêverie. Mes deux cousines les soeurs Venn étaient mortes descendues par un enfoiré. Ces deux morts tragiques me montraient que la vie était bien trop courte pour dériver autant dans ma vie. J'avais donc décidé de me reprendre en main et de reprendre mes études. Cette fois-ci, j'entrevoyais parfaitement quel pourrait-être mon avenir. Je mettais découvert pendant cette longue période d'absence, un talent incontestable pour la peinture sûrement agrémenté aussi par quelques substances que je prenais dès que l'envie me venait de me lâcher sur une toile et d'exprimer tout ce que les autres ne voyaient pas. Car moi j'avais un don. Je voyais tout. Je voyais au-delà et cela faisait peur. Je pouvais en observant les gens les comprendre et percer leurs secrets les plus intimes. Voila pourquoi le milieu de la psychologie avait été tout indiqué pour moi. Les obsèques de mes cousines avaient été brèves. Peu de personne avait été présente. Mais après tout, qui blamer ? Nous étions sûrement la famille la plus atypique de la planête et celle qui réunississait sûrement le plus de tragédie ! Ma mère m'avait abandonné à la naissance pour constituer la famille Hermès-Cador. De l'autre côté, ma tante et oncle étaient décédés dans un accident de voiture au moment où mes cousines entraient à Berkeley. Des vies qui disparaissaient de nos chemins sans que nous n'ayons pus les arrêter. Mais je n'étais pas fataliste. Je n'allais pas tenter de trouver une réponse. Il n'y en avait pas et il n'y en aurait sûrement jamais. La preuve, la mort de mes cousines le montrait bien. Pourquoi elles et pas d'autres cons ? Et pourtant, le destin faisait souvent mal les choses pour mon plus grand malheur car j'avais bel et bien l'impression dorénavant que je n'avais plus qu'à m'accrocher au peu de famille qui me restait. Les Hermès-Cador, ma demi-soeur Aurlanne et ses frères Roméo et Keyllan qui représentaient la mère qui m'avait lâchement abandonné moi et mon père. Ce n'était qu'il y a deux ans que je l'avais découvert. Imaginez le choc ... Je soupira et regarda une nouvelle fois ma montre. Je n'avais pas voulu montré à tous que j'étais de retour à Berkeley. Je voulais prendre mon temps, ne pas replonger d'un coup dans un monde que j'avais connu mais où deux personnes m'accompagnaient. Maintenant qu'elles n'étaient plus là je devais reprendre mes repères. Malheureusement, les médias s'étaient chargés pour moi de faire circuler la nouvelle de ma disparition momentanée des écrans pour rejoindre de nouveau la prestigieuse université Berkeley. Je n'avais prévenue que très peu de personnes. Pourtant, je reçus un message d'Aurlanne le lendemain de mon arrivée. Elle me donnait rendez-vous au Starbuck avec ses frères. J'avais longuement lu le message tout en me demandant quoi faire. Je l'avais appelé lors de l'enterrement des soeurs Venn. Savoir si elle allait bien et lui dire où je me trouvais. Appel bien étrange pour ma soeur je n'en doutais pas puisqu'après la nouvelle passée, j'avais fait mine de l'ignorer, d'être en colère contre elle et ce durant toute l'année précédant mon départ. Mais j'avais compris que ce n'était pas à elle que j'en voulais. Elle avait dû comprendre de par mon appel que j'avais envie d'un cessez le feu. De me rassembler et même si c'était bien trop tôt pour dire que nous étions des inséparables, c'était un premier pas qui montrait que j'avais envie de la connaître. C'était notre mère qui allait être la plus surprise si elle savait que son "ancien" enfin et sa fille actuelle traînait ensemble ! Mais maintenant, ce qui me faisait le plus douter était Keyllan; Qu'allais-je faire en face de mon demi-frère ? Bien que je trouvais ça trop tôt pour l'appeler ainsi. Dès qu'il avait entendu la nouvelle pour moi, il avait réagit de la même manière que moi. Sauf que je ne comprenais pas pourquoi il faisait la même chose. effectivement, c'était plutôt à moi de lui en vouloir ! Et cet air supérieur, je ne pouvais supporter cette arrogance que je lisais dans son regard. Mais j'allais devoir m'y tenir ! Je traversa la rue qui me séparait de l'enseigne et me stoppa en voyant les trois silhouettes réunies autour d'une table. Ils avaient l'air très soudés et je me demandais vraiment si je ne faisais pas une bêtise. En plus, il semblait y avoir Roméo, le petit dernier, celui que je n'avais pas encore rencontré. Sa promettait ! Je pris mon courage à deux mains et poussa la porte du salon de café pour me diriger vers eux. Il y a encore une place de libre ? J'eus un sourire cachant parfaitement mon doute. Mais jouer la comédie était devenu un métier alors pourquoi pas en jouer dans la vrai vie !
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MessageSujet: Re: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo EmptyMar 6 Mar - 18:27

J'aimais ma famille, enfin, j'aimais ma petite soeur et mon petit frère, sincèrement, je les appréciais plus que tout, car je les connaissais depuis toujours et qu'ils avaient toujours étaient pour moi, enfin, la plupart du temps du moins. Car si je les aimais beaucoup, je n'aimais pas, ou du moins plus, passer du temps avec eux. J'avais honte, honte de n'être que l'ombre de moi-même à leurs côtés. Je n'étais plus le grand frère qui sauvait Aurlanne des ennuis, celui qui bottait le cul de ses prétendants -et dieu sait qu'elle en avait- et celui qui l'empêchait de faire des conneries, non, j'étais désormais plus celui qui lui en causait. Il était déja arrivé qu'elle soit obligé de venir me chercher au commissariat de San Fransisco, étant donné que je ne savais plus m'arrêter à partir du moment où je commençais à boire ou à fumer. Alors, elle venait me chercher, désapprobatrice, mais je ne la laissais pas dire un mot, elle n'en pensait pas moins mais elle ne disait rien, car elle savait que le fait qu'elle me voit dans cet état là me faisait bien assez de mal comme cela. J'avais honte d'être devenu ce genre de frère, pour elle, celui qui attire des ennuis et des soucis. Puis, Roméo. C'était difficile par rapport à lui, car même si j'aimais beaucoup mon frère, c'était à cause de moi qu'il avait terminé avec le coeur brisé une fois, avec Marley. J'étais son frère, son grand-frère, je me devais de le protéger des ennuis, des chagrins d'amour et j'avais précipité celui-ci. Elle avait eu tort de m'appeler ce soir là, elle était la petite-amie de Roméo et quoi qu'il s'était passé, il aurait agi dans le bien de Marley, je le savais et elle le savait aussi. Je venais de me faire larguer, j'étais au fond du trou -comme le cadavre que nous avions enterré- et je n'avais pas pu résister à la tentation. Nous avions été faible, Marley et moi, elle m'avait embrassé et je lui avais rendu son baiser, et de fil en aiguille, nous avions couché ensemble. Si elle n'avait pas été avec Roméo, je ne le regretterais pas, elle était très belle, très agréable au lit mais j'avais couché avec la petite-amie de mon frère, elle l'avait quitté par ma faute, et je me sentais toujours coupable vis à vis de mon frère, lui qui ne savait rien de cette histoire. De surcroît, j'étais sur à quasiment quatre-vingt quinze pour cent que ma chère petite soeur aurait invité avec nous, cette Lina je ne sais quoi, qui était notre demi-soeur, parait-il. Je m'en foutais comme de l'an quarante, je n'avais pas d'affection pour elle, je ne la connaissais pas, et je n'avais pas envie de la connaître. Elle était une pièce rapportée, je ne savais pas ce qu'elle voulait en s’immisçant dans nos vies, nous étions déja assez mal comme cela. Ouais, tu gères c'est ce qu'on dit. dis je avec un sourire de facade, tant je savais que j'avais moi même un problème avec l'alcool, je ne voulais pas que cela soit son cas. Que d'histoires pour de l'argent, que nous avions par milliards, cela ne m'amusait pas. ..Je vais payer. Je n'étais pas bien, mais je faisais mon possible pour qu'il ne le remarque pas, il s'ennuierait avec des futilités. Et voila que commence la galère, Lina, en chair et en os, qui vient quémander une place à côté de nous, et une dans la famille par la même occasion. A moins que l'homme invisible y soit, je pense que cela semble évident. Cassant, oui, et je m'en foutais, malgré le regard noir que me lanca Aurlanne.
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MessageSujet: Re: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo EmptyDim 11 Mar - 22:21

Oui j'avais eu du mal à accepter Roméo dans la famille quand il y avait fait son entrée. Normal non, pour une enfant de quatre - cinq ans, la dernière de la famille, la petite princesse qui se fait prendre cette place. Par un gosse qui venait de l'autre bout du monde et qui ne faisait même pas réellement partie de la famille. Oui c'était dur à vivre. Et oui je l'avais mal vécu. Je lui en avais voulu pendant un certain temps à monsieur Roméo, parce qu'il m'avait volé cette place mais surtout parce que je ne comprenais pas pourquoi. Alors qu'avec Lina, quand la situation s'était imposée à nous, que la découverte de notre lien de parenté nous était tombée dessus, j'avais pas pris ça aussi mal que quand j'étais petite. Pourtant c'était encore une intrusion dans ma petite vie, dans mon monde, un nouveau membre de la famille dont je n'avais jamais entendu parler pendant plus de vingt ans. Peut être que l'âge avait aidé à ce que j'encaisse la nouveauté, je n'en sais trop rien, mais toujours est il que je n'étais pas celle qui avait le plus rejetée la brune qui me ressemblait comme deux gouttes d'eau. Et depuis peu, elle était de retour à Berkeley, après un an loin d'ici, elle était à nouveau là. Un retour dont la raison n'était pas nécessairement la plus joyeuse étant donné qu'on parlait de la mort des soeurs Venn. La nouvelle avait déjà fait le tour de l'université, je ne l'avais que suffisamment entendu, les deux filles qui étaient les cousines des trop célèbres Hermès-Cador n'avaient pas survécu à la fusillade, et l'ainée des deux laissait derrière un enfant. Quelle tragédie qu'une telle chose puisse encore arriver de nos jours... Encore une fois, un nom suffisait à vous propulser sous les feux des projecteurs sans que vous n'ayez rien demander. Depuis le temps, Keyllan et moi on avait fini par s'y faire, deux héritiers arrogants et sans coeur, non, les spotlights ne nous font plus ni chaud ni froid. Se lever le matin, sortir pour aller en cours et voir un ou deux appareils photos bien cachés derrière une rangée d'arbres ? La normalité et s'en était presque devenu un jeu. Lina, je me doutais qu'elle connaissait déjà, vu son boulot de mannequin et maintenant actrice, elle était rodée, comme nous à vrai dire. Celui pour qui je m'inquiétait le plus, c'était Roméo. C'était le seul qui n'avait jamais réellement trouvé sa place au milieu de ça. Mais il ne se débrouillait pas si mal que ça au final. Avec Keyllan, je le savais sans réellement lui en avoir parlé, on le surveillait de loin. Sans se suivre à la trace, on avait toujours une vague idée de ce qui se passait dans la vie les uns des autres. Le cadeau qu'est la famille. Je savais pas que le petit frère avait un penchant pour la bouteille ! Reproche à peine voilé à l'adresse du plus jeune des trois Hermès-Cador. Je n'avais pas besoin de faire semblant de ne rien voir, j'étais peut être super à cheval là dessus mais pour moi, l'alcool n'avait pas réellement sa place en dehors des soirées, repas ou apéritifs. Et même là, personnellement, je n'étais pas toujours avec un verre alcoolisé à la main. Mais les gars le savaient.

Être soeur c'est aussi ça, sentir quand quelque chose ne va pas. Je connais trop bien mon Keyllan, depuis les années, avec tout ce qu'on a traversé à deux, je m'étonne encore qu'il essaye parfois de ne pas me dire ce qui se passe vraiment. Comme là, instinctivement, je sais qu'il y a quelque chose de pas normal. Quoi bonne question, mais quelque chose. Alors que le sujet du qui paye avait été lancé pour rigoler, j'étais la première à être au courant de nos finances alors j'étais particulièrement bien placée pour savoir que ce n'était pas une question de vie ou de mort, mon grand frère avait réagi d'une manière assez inattendue. Je me retournais vers lui, un regard interrogateur posé sur lui, ça suffirait pour qu'il comprenne que je n'étais pas dupe mais que je ne dirais rien. Je savais que Roméo ne savait pas tout de son grand frère. Ce pacte tacite entre les deux grands était bien présent et on le respectait. Ce qui faisait aussi que les conneries des plus grands ne parvenait que rarement aux oreilles du plus petit, ou alors de manière édulcorée. Le but principal étant de le protéger. Mais toujours est il que quoi qu'il se passe, je me doutais bien que Keyllan ne dirait rien ici et maintenant. Il allait falloir que j'attende si je voulais des explications. Et des explications, il y en aurait. J'étais assez tête de mule pour ça, il ne s'en sortirait pas aussi facilement. Trop gentil mon grand frère chériiiiiiii !! T'as vu ça rime en plus. Bon ok, je me tais. A ce moment là, Lina fit son entrée en nous rejoignant. Je savais que la relation entre Key' et elle était loin d'être bonne mais j'espérais que ça irait mieux avec le temps... Pourtant, ça ne semblait pas commencer de la meilleure façon possible. Au lieu de répondre après la pique de mon frangin, je me contentais de sourire à ma demi soeur en hochant la tête. A moi maintenant d'essayer de ne pas encore envenimer la situation qui semblait juste prête à exploser. Le plus dur allait être de ne pas prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Être au milieu, c'était la pire place du monde, croyez moi. Roméo, Lina, voilà, comme vous vous étiez encore jamais vu je crois. Présentations faites en quelques secondes, je n'avais pas grand chose à ajouter étant donné que Roméo savait qui elle était et inversement. Parfois, il faut savoir en dire le moins possible, juste les choses utiles.
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MessageSujet: Re: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo EmptyMer 21 Mar - 20:39

Quand je vous dis que je suis naïf, je vous assure que ce ne sont vraiment pas des conneries. Je fais toujours tout de travers, je me sens vraiment idiot par moment. Alors que l'on pourrait penser qu'Eden était un cas à part, qu'après tout se faire rouler dans la farine pouvait arriver à n'importe qui à n'importe quel moment, je m'étais fais aussi avoir par Marley, de manière différente puisque je ne savais absolument pas ce qu'elle avait gagné dans toute cette histoire. Alors que nous menions une relation paisible, calme et franchement jolie, elle m'avait quitté du jour au lendemain. Comme ça, sans rien dire. Je ne sais comment j'arrive à me sortir de toutes ces histoires, à ne pas tomber en dépression, parce que quand même il y a de quoi. Mais non, j'arrive étrangement à être fort dans ce genre de situation. Je ne ris pas, je ne pleure pas, j'ai juste une tête normale qui cherche juste à se changer les idées qu'à trouver une corde et un tabouret. Et puis en fait je faisais rapidement le deuil de ces amours, comme si finalement je n'en avais pas été aussi amoureux que ça, alors que si. Au final j'étais aujourd'hui avec Chuck et j'espérais qu'elle ne se fichais pas de ma figure, pas elle. Je lui faisais pleinement confiance mais si elle était amenée à me trahir, de toutes façons j'étais rodé et je pense que je pourrais subir une nouvelle désillusion. Ouais, ma vie n'était pas des plus géniales, même si je n'avais absolument pas à me plaindre. J'étais certain que bon nombre de personne que j'avais rencontré m'enviaient pour mes milliards, mais franchement si vous êtes pas heureux, pas la peine de les avoir. Et c'était le cas de Keyllan. Mon frère me faisait un peu peur en ce moment. Il s'éloignait un peu de nous, de moi, alors que nous étions à l'ordinaire si proches, si fusionnels. Quelque chose n'allait pas. Je savais bien que j'étais le dernier au courant de ce que faisaient mes frères et soeurs, et heureusement parfois, mais là je sentais que même Aurlanne cherchait à savoir ce qui n'allait pas. Ça sautait aux yeux qu'il ne pétait pas la forme. Et je le voyais si peu souvent que je n'arrivais pas à diagnostiquer son problème. Aujourd'hui aurait très bien put être le jour pour enfin savoir ce qui n'allait pas, cependant quelques petits évènements vinrent nous perturber. Après que Keyllan se soit gentillement, hum, dévoué pour payer nos consommations, après qu'Aurlanne et moi lui ayons lancé un regard qui voulait tout dire, Lina fit son apparition. Ouais, bah c'est bien gentil mais il me semblait que c'était une réunion Hermès-Cador ...

Ce que je pouvais être cruel quand même. Moi même je n'avais pas du tout apprécié l'attitude d'Aurlanne à mon égard lorsque j'étais gosse, je m'en souviens encore, et voilà que je faisais la même chose avec notre nouvelle demi soeur. Maintenant je comprenais mieux, même si je ne le lui avais jamais reproché, la détresse qu'avait pu subir Aurlanne, à ce bas âge. Ne plus être la petite dernière, celle qu'on chouchoutait, celle qu'on admirait, cela pouvait nous rendre totalement incontrôlable. Ce coup ci, c'était ma soeur qui accueillait comme il se devait la nouvelle membre de la famille et Keyllan qui faisait la gueule. On échangeait les rôles. Je ne savais pas du tout ce qu'avait pu faire cette Lina pour que l'aîné des Hermès-Cador fasse cette tête, m'enfin je commençait à être habitué ces derniers temps ... Quant à moi, je ne savais pas du tout réagir. A la fois j'avais envie de la haïr, de la détester, de faire comme Key' était en train de le faire, et j'avais aussi envie de l'accueillir à bras ouverts. Pour la peine, j'avais décidé que je ne dirais rien, que c'était trop dur pour moi. Oui, quand ça me chantait j'aimais repousser les obstacles ou les contourner. Franchement Aurlanne, je m'excuse pour tout ce que j'ai pu te dire, c'est dur de voir quelqu'un s’immiscer dans votre famille, quelqu'un que l'on ne connait pas. De plus, je voyais mal ce que je pouvais lui dire. Ce n'est pas pareil que quand t'es gosse. A cet âge, tu te fais des copains tous les jours et tu t'intègres facilement. Mais à vingt ans passés, c'est bien plus dur à mon sens. Aurlanne fit les présentations même si il n'y avait nul besoin de les faire. Lina, Roméo, Roméo, Lina. C'est bien gentil mais ça ne m'avançait pas : quoi lui dire ? Je ne savais même pas quel âge elle avait, rien du tout, niet. Certes, cela faisait une raison de plus d'en savoir un peu plus sur elle, mais non, j'avais pas envie. Cette petite réunion que j'avais soigneusement organisée tournait presque au fiasco. Une inconnue, une enthousiaste, un qui faisait la gueule, et moi au milieu, qui ne savait pas quoi faire à part faire craquer ses doigts comme jamais. Après quelques secondes, je compris qu'il fallait que je fasse quelque chose. « Serveur ? Remettez moi en un. » Je désignai mon verre vide. Provocation, mais bon je m'en fiche. J'ai vingt et un ans et je fais ce qu'il me chante. Me tournant vers la nouvelle venue, je pris continuais sur ma lancée. « Alors comme ça tu as du sang Hermès-Cador. Tu comptes participer à l'héritage ou bien ? ... » Oui Roméo, bravo, rien de tel pour détendre l'atmosphère. Ça m'avait un peu échappé, mais mieux vaut ça qu'un silence pesant. Et puis après tout, chacun connaissait mon caractère et chacun savait que je n'avais pas pensé à mal ... à part Lina peut être.
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MessageSujet: Re: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo EmptyVen 23 Mar - 22:55

    Bon oui, là ça devenait vraiment bizarre et j'avais presque envie de m'en aller et d'oublier cette histoire de famille. Après tout, il était le côté de ma mère que j'essayais tant d'oublier ! Mais peu importe, maintenant c'était bel et bien trop tard. Nous aurions pu nous en tenir à cette découverte mais dès qu'Aurlanne fut au courant, elle se lia d'amitié de suite avec mes cousines les soeurs Venn et bien sûr, on ne pu bientôt plus les empêcher d'être ensemble, de se voir, de se lier d'amitié et de créer cette complicité qui se retrouvait facilement entre personnes partageant un même sang. Sauf qu'alors pour moi, la situation était devenue bien plus compliquée que je ne l'aurais voulu. Effectivement, les gens choses avaient pris une trop grande ampleur, Aurlanne était entrée dans le coeur des filles et maintenant on avait bien l'impression qu'elles seraient toutes les trois inséparables alors que la seule chose que j'avais désiré au tout début était la mettre au courant que sa mère s'était foutu d'elle et de son père et faire mine que rien de tout cela existait. Mais c'était déjà bien trop tard pour vivre cette situation. J'avais dû faire avec l'idée que quoi qu'il arriverait désormais, je ne pourrais jamais renier nos liens familiaux du fait qu'elle s'était liée avec la seule famille qui me restait. Comme si découvrir que ma mère m'avait trahit moi et mon père ne suffisait pas ? Comme si se mêler en plus aussi facilement aux seules personnes de ma famille allait arranger les choses ! Et puis finalement mes cousines étaient décédées et je n'avais plus qu'eu Aurlanne. Et je devais l'avouer, vivre sans famille était bien trop dur. J'avais besoin de liens et elle était la seule personne qui m'avait toujours tendu la main et à qui je n'avais su répondre que par de grands regards noirs qui montrait que je n'étais tout simplement pas encore prête pour réfléchir à tout cela. Pour penser que finalement ce n'était pas à elle que j'en voulais mais à la femme qui m'avait mise au monde. Mais à quoi bon revenir sur le passé ? J'avais décidé de tirer un trait sur tout ça, d'aller de l'avant, de laisser Aurlanne entrer dans ma vie, car après tout, malgré mon animosité envers elle, je devais l'avouer qu'elle avait l'air d'être le genre de fille avec qui j'aurais pu très bien m'entendre mais plus. Il suffisait juste que je fasse un pas vers elle. Je l'avais fait. Et peut-être que dans l'exitation de nous retrouver, j'avais accepté trop vite sa demande de me joindre au reste de sa "tribu". Gosh, j'aurais dû prévoir que ça n'allait pas se passer comme prévu! après tout, elle se coltinait bien un crétin comme frangin ! Il me faisait rire avec ses airs hautains alors qu'en faîtes j'avais bel et bien l'impresson qu'il était plus seul que jamais. M'enfin, s'il se comportait ainsi c'est qu'il devait avoir ses raisons malgré que j'avais bien envie de lui montrer qu'il n'était pas vraiment à la bonne place pour juger. Pauvre petit enfant de riche qui n'acceptait pas qu'une fille vienne se lier d'amitié avec sa soeur ! Que c'était triste pour lui voyons. Après tout, ce n'était pas comme si je lui avais demandé de rencontrer ma mère et biensûr mon beau-père ! Il manquerait plus que ça ! Ainsi, sa réponse me fit lever les yeux au ciel. Et bien, ce n'était pas gagné d'avance ce fameux après-midi pour réunir la "famille". Je me retourna vers lui avec le même faux sourire qu'il m'avait adréssé avant de lancer sa réplique acerbe. Excuse moi, je voulais juste m'entraîner un peu pour lorsque nous serons tous réunis pour un joli repas en famille ! Je me détourna de lui et de sa pauvre envie de me narguer, flottant dans ses yeux, pour me tourner vers le reste de la tablée. J'embrassa la joue d'Aurlanne avec un sourire et salua Roméo qui se tenait en face de moi. Plutôt mignon, après tout, ça devait être les gènes de la mère finalement ... Mais sa réplique vint stopper mes pensées et j'eus un sourire. Je comprenais parfaitement ce qu'il pensait de cet situation. Qu'il soit sérieux ou non, c'était normal de penser ça c'est pourquoi, je ne pris en aucun cas la mouche et eut même un rire qui suivit ses paroles. Non ne t'inquiètes pas, après tout, s'il y a héritage je devrais être la suivante sur la liste après Aurlanne puisqu'il me semble qu'on a je ne sais comment, atérrit en même temps ! M'enfin bon, t'inquiètes pas, j'ai pas vraiment besoin d'argent en ce moment et ce n'est pas ce qui m'intéresse ! Je ne savais si ma réplique moqueuse et bonne enfant était bien passé mais j'étais toujours le genre à plaisanter sur des choses assez délicates et je ne pus m'empêcher de décrocher un regard à Aurlanne pour savoir si je n'étais pas allée trop loin. M'enfin, tellement sûr de moi que souvent, mes paroles ne touchaient pas le but que je m'étais fixée. Soit, attendons de savoir ce que Roméo en penserait ...
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MessageSujet: Re: hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo hermès-cador baby. aurlanne.keyllan.roméo Empty

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