the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! EmptyJeu 2 Fév - 18:50




feat.JunoE.
ValentyneHale



Il était à peine sept heure du matin, le soleil avait peine à pointer le bout de son nez au dessus du parc de Berkeley, mais Barthélemy était déjà là, comme tous les matins. Des baskets bien serrées à ses pieds, un jogging gris informe et une petite veste polaire, il était prêt à entamer son footing. Il marchait le long du sentier qui menait à son coin préféré du parc, un endroit un peu isolé, parce que croiser cinquante jogger si tôt le matin, ce n'était pas sa tasse de thé. Il avait l'habitude de courir seul, et le seul bruit qu'il supportait d'entendre, c'était celui du vent dans les grands peupliers. Une fois arrivé dans son petit havre de paix, Barthélemy commença à s'échauffer. Il trottina quelques minutes en faisant des tous petits pas, puis entreprit de faire ses étirements. Une éternelle routine qui lui plaisait bien, son entraînement était toujours le même, il répétait les mêmes geste, le tout chronométré à la seconde prêt, réglé comme du papier à musique. Il s'étirait les jambes en les posant l'une après l'autre sur une barrière en bois, puis il ramenait ses talons contre ses fesses, avant de faire quelques flexions. Alors qu'il était en train de faire ses exercices, il entendit une branche craquer non loin de là. Il se retourna et scruta les alentours pour chercher d'où venait se bruit. De toute façon, sans ses lunettes, il ne risquait pas de déceler quoi que ce soit à plus de cinq mètres de lui. Par pitié, faites que personne n'ai découvert son terrain d'entraînement ! Ne voyant rien bouger, il fini par se dire que ça devait être un animal qui était passé par là. Il reprit le cours de sa séance et ferma sa polaire jusqu'en haut avant de commencer à courir. Il galopait comme un lapin, il commençait toujours par courir à grandes foulées, avant de finir sur un jogging de fond. Après dix minutes, il prit son rythme de course normal, plus posé, en contrôlant bien sa respiration, et l'oeil toujours fixé sur sa montre-chrono. Mais quelque chose le déconcentrait, sans savoir ce que c'était, il avait l'impression d'être suivi. Il se retourna rapidement, non, personne. Continuant de courir, le bruit se fit de plus en plus présent, il avait l'impression d'être suivi par un fantôme. Barthélemy marqua alors une courte pause. Il ne voulait pas se retourner à nouveau, il commença a se dire qu'il était parano. Il reprit sa course, mais plus lentement que d'habitude. Après quelques minutes, il avait cette fois la certitude qu'il était suivi, et cela avait le don de l'énerver. Mais après tout, le parc n'était pas à lui, et un jour où l'autre il fallait bien que quelqu'un d'autre vienne courir au même endroit que lui. Le bruit des pas qui le suivait se faisait de plus en plus proche, de plus en plus perceptibles, il se retourna et pu voir la silhouette d'une petite brune quelques mètres derrière lui, sans y prêter la moindre attention, il refocalisa son regard sur le lointain, bien décidé à finir son jogging tranquillement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: Re: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! EmptyJeu 2 Fév - 19:30

    ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Tumblr_lxyq3lw2wa1rn322po1_500
    BARTH & JUNO

    « I feel like paper burning free. I was crying on the staircase, begging you, 'Please, don't go' and I said, "Romeo, take me somewhere we can be alone. I'll be waiting; all there's left to do is run. You'll be the prince and I'll be the princess it's a love story - baby just say 'Yes'. Stay away from Romeo & Juliet ! »

    D’accord, la discrétion n’était pas forcément une qualité détenue par notre chère brunette nationale. Mais c’était en apparence. Il n’en n’était pas de même une fois qu’elle avait du matériel informatique dans les mains : Ce n’était pas pour rien qu’elle se retrouvait en tête de la liste noire des hackers du FBI depuis plusieurs années maintenant, sans jamais avoir inquiétée de quelque manière que ce soit par les autorités américaines. A bien des égards, Juno était une ombre. Nul ne savait si ce hacker était un homme ou une femme, son âge ou même les raisons motivant ses agissements. Un mystère entier, une énigme que bien des agents auraient rêvé d’élucider afin d’obtenir un de ces tremplins à carrière que l’on ne croise pas deux fois dans sa vie. Hélas, la demoiselle était bien trop maligne, intelligente et fine pour laisser la moindre preuve, trace la trahir. Une véritable descendante d’Einstein, disaient ses camarades de classe n’obtenant pas un regard de sa part, et pour cause, elle trouvait leur discours d’un ennui mortel. Lorsque l’on possède une intelligence comme la sienne, c’est autant un don qu’une malédiction. Juno avait un mal fou à se lier à qui que ce soit, et ce bien qu’elle soit la coqueluche de ses partenaires Gammas et généralement la plus aimée en soirée. Collectionner les conquêtes c’était formidable, cela prouvait son sex appeal au quotidien, mais cela ne faisait que pimenter temporairement une vie. Alors forcément, à un moment donné, on se doit de trouver d’autres palliatifs à sa solitude, quitte à friser le ridicule d’un même coup. C’était exactement ce qui était en train d’arriver à notre chère Juno, pourtant armée pour son jogging habituel, comme chaque jour. Sauf qu’aujourd’hui était un jour spécial, à bien des égards.
    Sept heures du matin. L’aube se levait à peine à l’horizon, le froid perçait d’ors et déjà les membres fins de l’écossaise, et pourtant, qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il vente, elle s’adonnait toujours à sa course matinale. Par une chance incroyable, il se trouvait que Barthélémy, un jeune homme qu’elle avait dans sa ligne de mire depuis plusieurs jours déjà, avait exactement la même habitude. Il n’avait de cesse d’attiser sa curiosité, en vérité. Depuis que Jaimie lui avait dressé un portrait si flatteur du futur médecin, Juno ne rêvait que d’une chose, l’opportunité de pouvoir se faire sa propre idée. Au départ, elle avait évidemment pensé à faire des recherches approfondies de manière tout à fait anonyme, à l’aide notamment de la base de données de Berkeley, qu’elle avait si souvent consultée depuis son arrivée à l’université…Mais pour la première fois de son existence, Juno souhaitait être fair play. Le connaître par le biais d’une petite investigation sur le terrain, c’était prendre des risques non négligeables…Mais c’était également atrocement excitant. Juno avait besoin d’adrénaline en ce moment, de faire taire son intelligence et toutes ces idées la poussant à rester enfermée en plein labo à créer de la haute technologie à partir de rien. Ici, à courir, quitte à se faire capter en deux secondes par le jeune homme, c’était obtenir quelques minutes de quiétude face à ce brouhaha constant régnant dans son cerveau. Et quelles minutes ! Après avoir épié littéralement sa proie depuis une branche d’arbre, Juno s’était élancée à sa « poursuite » à grandes enjambées, sans craindre le rythme qu’il lui imposait par la force des choses, jusqu’à ce qu’elle ne parvienne à peu de chose près à sa hauteur, tout en le surplombant sur le talus. La brunette aurait pu continuer sa petite course si seulement une course ne l’avait pas fait trébucher et fait tomber…Directement sur ce pauvre jeune étudiant n’ayant rien demandé à personne, et surtout pas à être suivi par une nénette aussi étrange et mystérieuse que Juno ! Après avoir juré en gaélique, sa langue natale, la brunette s’était relevée d’un bond souple avant de tendre la main à Barth pour l’aider à se relever à son tour.

    « Je suis déééééésoléée !!! Vraiment confuse, je ne pensais pas que je m’écroulerais sur vous, je voulais juste savoir si j’étais capable de tenir votre rythme…Petit challenge personnel, vraiment navrée. Rien de cassé ? »

    D’accord, son argument n’était guère crédible, mais Juno savait mentir avec un tel aplomb que le pire mensonge pouvait presque apparaître comme une vérité indiscutable aux yeux des autres. De plus, elle affichait son habituel sourire à la fois franc et charmeur, qui remportait toujours un franc succès chez autrui, et tout spécialement auprès de la gente masculine. Le premier contact laissait un peu à désirer, surtout que le genou de la demoiselle en avait pris pour son grade dans l’affaire, mais au moins elle avait effectivement établit le contact, et visuel, et physique. Qu’importe qu’elle se retrouve en short par un froid pareil, le genou à moitié en sang, en train de se ridiculiser complètement face à ce jeune homme qui l’intriguait. Le jeu en valait sûrement la chandelle, il ne pouvait en être autrement !

    « Je crois que j’ai déchiré votre pantalon de jogging avec ma maladresse…Je pourrais vous le recoudre pour me faire pardonner, si vous voulez ! »

    Culot, toujours. Ajoutez à cela une politesse indiscutable, un regard brillant et une prestance que beaucoup lui auraient enviée, et vous avez une Juno parfaitement intrigante qui vous fait face. Mais tout le monde peut ne pas goûter à ce charme assez…Étrange justement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: Re: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! EmptyVen 3 Fév - 0:30

Sa volonté de finir paisiblement son jogging semblait fortement compromise. Il pouvait sentir derrière lui la jeune femme se rapprocher de plus en plus, et visiblement de plus en plus vite, comme si elle cherchait à atteindre le même rythme de course que lui. Il décidait pourtant de continuer à l'ignorer, mais c'était sans compter sur la jeune créature. En effet, elle courrait désormais de front avec lui, lui lançant des regards sans arrêt. Barthélemy tentait de garder le regard face à lui, mais il fallait bien avouer que la présence de la jeune femme le dérangeait un peu et qu'il ne pu pas s'empêcher de lui jeter un rapide coup d'oeil. Malheureusement, au même moment, il vit la petite brune piquer du nez et s'affaler pitoyablement sur lui, l'entraînant dans sa chute. Il se retrouvait à terre, la cheville foulée et son pantalon bon à jeter. Il leva la tête sur la créature qui venait de le faire tomber, et la regarda d'un air furieux.

« Hm. Challenge perdu. Non rien de cassé, si ce n'est ma course. »

Il se frotta les mains pour en retirer tout le sable qu'elles avaient ramassé dans la chute, ignorant complètement la main de la jeune femme, après tout il était bien capable de se relever tout seul. D'un bond, il était de nouveau sur pied, et jeta un bref coup d'oeil à son pantalon. Après vérification, il était foutu, un gros trou laissais dès à présent place à la peau de son genou mise à nue. Il poussa un grognement de mécontentement, son entraînement était fichu, et son pantalon de jogging aussi. Décidément, la journée commençait plutôt mal. En voyant que la jeune femme lui affichait son plus beau sourire, il ne pu s'empêcher de lui rendre. Par politesse en premier lieu, et aussi parce qu'il fallait bien avouer qu'elle n'était pas affreuse à regarder, et puis la situation était plutôt cocasse, alors mieux valait en rire qu'en pleurer après tout.

« C'est pas bien grave, j'en ai des dizaines d'autres. Alors comme ça tu es couturière ? Sinon moi c'est Barthélemy, et vous ? Enfin, toi, tu as ruiné mon jogging, je pense que ça me donne le droit de te tutoyer. »

Tout en continuant de rigoler de la situation et des répliques de la jeune femme, il lui tendit la main et serra la sienne en la secouant légèrement et en prenant garde à me pas trop serrer pour éviter de lui briser les phalanges. Il avait un peu de mal à contenir sa force et la jeune femme avait des mains tellement fine qu'on aurait dit du verre. Barthélemy prit ensuite un air sérieux pour la scruter de la tête au pied. Non, ça ne faisait aucun doute, il ne l'avait absolument jamais vu, il s'en serait rappelé. Elle avait une crinière noire tout à fait époustouflante et un sourire digne des stars de cinéma. Cependant il ne s'attarda pas sur les détails et se contenta de pointer du doigt le genou ensanglanté de la demoiselle. A la vue de sa blessure, il fit une petite grimace. Le sang ne l'effrayait pas, et encore heureux, ça aurait été un sacré handicap pour faire des études de médecine, mais le côté humain avait prit le dessus et il pouvait facilement imaginer la douleur provoquée par une telle plaie.

« Moi je ne suis pas couturier mais en revanche je suis médecin, ça à l'air d'une sale blessure, je peux regarder ? »

Certes, il voulait rendre service, mais l'idée de pouvoir tenir la jambe de cette petite chose entre ses grandes mains était tout à fait plaisante.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: Re: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! EmptyVen 3 Fév - 9:19

    ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Tumblr_lxyq3lw2wa1rn322po1_500
    BARTH & JUNO

    « I feel like paper burning free. I was crying on the staircase, begging you, 'Please, don't go' and I said, "Romeo, take me somewhere we can be alone. I'll be waiting; all there's left to do is run. You'll be the prince and I'll be the princess it's a love story - baby just say 'Yes'. Stay away from Romeo & Juliet ! »

    Pour une entrée en scène fracassante, c’en était une ! A croire que Juno faisait des efforts fous pour soigner des entrées de la manière la plus improbable qui soit. Mais comme souvent, elle ne subissait pas exactement les foudres de ceux qu’elle bousculait, frappait par inadvertance, ou dont elle renversait un plateau au restaurant universitaire, par exemple. Son visage laissait entrevoir une envie de mieux faire, de réparer ses erreurs, derrière un sourire si enjôleur et adorable qu’on ne pouvait pas réellement la détester. Là où tous les autres étaient nerveux, colériques ou simplement tristes, Juno dégageait une joie de vivre et un enthousiasme dont nul autre ne savait faire preuve. Jamais de crise d’hystérie, jamais de larmes, et même la pire situation était toujours prise au second degré, avec humour. Sans doute était-ce son existence légèrement particulière qui la poussait à agir sans se préoccuper du quand dira-t-on, et à faire comme si de rien n’était. Ses véritables sentiments, surtout les plus négatifs, n’étaient pas enterrés complètement du reste : Elle les évacuait grâce à la course notamment, ou à tout autre sport de combat qu’elle exerçait depuis des années. Un excellent moyen de passer pour une nénette adorable, parfaite en tout point, et qui sait rendre votre quotidien à la fois audacieux, improbable et baigné sans arrêt par une lumière indiscutable. Ce fut sans doute pourquoi Barthélémy ne lui tint par réellement rigueur de cette bousculade, qui n’était pas du tout prévue au programme au départ, bien que sa présence en ces lieux le soit. Il avait dû déceler dans son sourire sincère de quoi se détendre suffisamment pour engager la conversation de manière tout aussi détendue, faisant fi et de son jogging détruit, et de sa cheville qui devait souffrir et dont la « faiblesse soudaine » n’échappa pas au regard extrêmement observateur de Juno. Une chance qu’il lui ait permis de le tutoyer, car la brunette ne se serait jamais octroyé ce droit elle-même et aurait eut plus de mal à être aussi sincère qu’elle ne l’était en temps normal si une telle frontière les avaient éloignés.

    « C’est le genre de choses qui rapprochent ! Non, non, non je ne suis pas couturière du tout, mais quand on est maladroite comme je le suis, on apprend à l’être. Ca aide à ne pas avoir à faire du shopping durant des heures alors que l’on déteste ça, par exemple ! Moi c’est Juno, enchantée malgré les circonstances…Et plus d’être couturière, je suis étudiante en Physique à Berkeley, en quatrième année. Je sais, il y a plus sexy mais il faut bien des nénettes avec un cerveau parfois, non ? »

    Rire. Évidemment, Juno faisait tout ce qui était en son pouvoir pour qu’il oublie ce tragique incident et se focalise sur autre chose que sa cheville douloureuse ou son jogging déchiré. Elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’il ne remarque sa blessure au genou, qui n’était guère plaisante il fallait l’admettre, et ce bien qu’elle sache d’ors et déjà qu’il soit médecin. S’il ne l’avait pas été, Jaimie ne lui aurait pas dressé un portrait aussi mélioratif et Juno n’aurait probablement jamais connu son existence. Pour le coup, elle remerciait presque son petit frère car il avait l’air charmant, ce doc !

    « Médecin ? Quelle chance !! Je veux bien que tu y jettes un œil, je ne veux pas faire les petites choses fragiles mais ça pique un brin quand même… »

    Maladroitement, Juno n’avait pas hésité à passer son bras par-dessus les épaules du jeune homme, l’aidant à marcher au même titre qu’il ne l’aidait elle d’un même temps. Cette position devait être passablement ridicule, et la brunette dû faire un effort considérable pour ne pas s’effondrer de rire au passage, mais cette rencontre valait son pesant de cacahuètes et c’est sûrement ce qui l’aida à garder son sérieux. Elle espérait simplement ne pas l’avoir gêné avec ce côté tactile qu’elle avait toujours eu avec autrui, sans éprouver de vergogne. Il était médecin, tâter des membres à longueur de journée, même en cours, devait être son lot quotidien après tout…Elle les emmena donc au premier banc qui se trouvait dans cet immense parc, avant de s’asseoir avec précaution et souplesse. Il n’était pas question de tomber une fois encore, au risque de se faire diablement plus mal…

    « Ce banc est juste…Glacé ! Rappelle-moi de t’offrir un café pour me faire pardonner dans le premier bar qui sera ouvert afin que l’on ait moins froid. J’ai beau être écossaise, il ne fait pas chaud ! Et merci ; de ne pas m’avoir considérée comme la première cruche venue pour t’avoir lamentablement rentré dedans ! Je t’assure que quand j’ai dans l’idée de séduire quelqu’un je m’y prends mieux. »

    Nouveau sourire. Il n’y avait pas à dire, quand bien même aurait-elle souffert le martyr, elle n’en n’aurait pas été de moins bonne humeur. C’était endémique chez elle : Ne rien prendre au tragique, aller de l’avant. Parfois, cela permettait de rencontrer des personnes passionnantes, la preuve !

    « Ca va aller, ta cheville ? Je ne suis pas médecin, mais il parait que je masse très bien. Je pourrais te donner un coup de main en échange afin d’éviter que cela ne s’aggrave peut-être ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: Re: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! EmptyVen 3 Fév - 19:14


Lorsque la jeune femme ouvrit la bouche, Barthélemy avala ses paroles, littéralement bercé par la douce mélodie de sa voix, il enregistrait le moindre détail de ce qu'elle lui dévoilait. C'était son truc, analyser les paroles et les gestes des gens, il n'était pas diplômé de psychologie pour rien, et ce don l'aidait à éviter de tomber sur des mauvaises personnes avec des attentions malveillantes, si la personne en face tentait quoi que ce soit, Barthélemy le savait d'office. Il avait bien compris que la jeune femme ne s'était pas trouvé là par hasard, et bien qu'il savait pertinemment qu'elle n'avait pas fait exprès de lui tomber dessus, son assurance était telle qu'il savait qu'elle avait déjà prévu de lui adresser la parole. Evidemment, ce n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire, Barthélemy adorait qu'on le remarque et qu'on s'intéresse à lui, pour n'importe quelle raison. Juno. Il sourit lorsqu'il entendit son prénom. Il avait connu une Juno quand il était plus jeune, encore au lycée, et c'était absolument tout l'inverse de la jeune femme. C'était une grande blonde, toute mince, qu'on avait peur de casser au moindre contact, si timide que lorsqu'on lui adressait la parole et qu'elle ne s'y attendait pas, elle se mettait à balbutier des choses incompréhensible avant de s'enfuir en courant. Cette Juno là était toute autre. Elle était brune, semblait déjà moins fragile vu la facilité à se remettre debout après une telle chute, et était absolument tout sauf timide, elle était plus tôt bavarde même. Étudiante en physique, intéressant. A première vue, il aurait pensé qu'elle était plutôt dans l'art ou bien la mode, et la présence d'un cerveau sous cette jolie chevelure ne pouvait qu'être positif aux yeux du jeune homme.

« Pour la maladresse, j'aurais pu deviner sans que tu me le dises ! Sportive et intelligence, et bien je suis plus chanceux que je ne l'aurais cru au final. »

Il se mit à rire brièvement et lui lança un petit clin d'oeil. Lorsque la jeune femme passa son bras autour de ses épaules, il tiqua un peu, le contact physique n'était pas trop son truc ces temps-ci, et il n'était pas vraiment très tactile, surtout avec les inconnues qui lui tombait dessus ! Mais il se laissa faire néanmoins, trop poli pour broncher, et il fallait avouer que ça l'aidait à marcher avec sa cheville en vrac. Il se laissa donc entraîner par Juno jusqu'au banc et l'aida à s'asseoir. Il avait ensuite posé un genou à terre et prit délicatement la jambe de la demoiselle dans ses mains, la posant sur sa jambe en appui. Il scruta la plaie un instant.

« Bon, je n'ai pas grand chose sur moi mais j'ai de quoi limiter les dégâts, ça va peut-être piquer un peu, désolé. »

Barthélemy sorti sa bouteille d'eau et en versa doucement dessus afin de nettoyer la plaie, histoire que ça enlève le surplus de sang et de sable et qu'il puisse y voir quelque chose. Il esquissa une grimace en voyant la profondeur de la plaie, ce n'était pas dramatique non plus, mais ça allait devoir nécessiter plus que des soins de base avec les moyens du bords. Il enleva méticuleusement les petits graviers qui étaient restés logés dans la plaie et appliqua un mouchoir dessus.

« Voilà, reste appuyée dessus, ça va arrêter le saignement, mais il va te falloir quelques points de suture, et surtout du désinfectant. Normalement tu ne devrais pas choper la gangrène, je pense qu'on peut arriver à éviter l'amputation de la jambe. »

Il avait dit ça avec tellement de sérieux qu'il ne pu s'empêcher de rigoler, après tout, une petite blague ne pouvait que détendre l'atmosphère et faire oublier aux jeunes gens leurs blessures respectives. A la proposition du massage par la jeune femme, il fit signe de la tête que non, ça allait, c'était un homme fort, et les blessures dues au sport étaient tellement fréquentes qu'il n'y prêtait même plus attention, mais il lui sourit tout de même, pour l'informer que c'était gentil de proposer, et que dans d'autres circonstances il aurait peut-être approuvé. Une fois la jambe de Juno reposée délicatement au sol, il se releva dans un soupir, et vint s'asseoir à son tour sur le banc, grimaçant au contact froid du bois sur son fessier.

« Il semblerait qu'on soit tous les deux inaptes à continuer notre jogging - dit-il en rigolant - et j'accepterais avec plaisir un café, mais il est encore un peu tôt effectivement. Je crois qu'il ne nous reste plus qu'à continuer de se les geler ici, autant faire connaissance ! Quatrième année de physique alors ? Tu comptes exercer quel métier plus tard ? »

Il ne savait pas trop quoi dire à cette jeune femme, et la première question bateau qui lui passa par la tête fut celle-ci. C'était nul et totalement dénué d'intérêt, mais c'était un bon début selon lui, faire parler Juno était désormais son seul but, afin d'arriver à déceler le pourquoi du comment elle s'était retrouvée là à littéralement lui courir après.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: Re: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! EmptyVen 3 Fév - 19:54

    ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Tumblr_lxyq3lw2wa1rn322po1_500
    BARTH & JUNO

    « I feel like paper burning free. I was crying on the staircase, begging you, 'Please, don't go' and I said, "Romeo, take me somewhere we can be alone. I'll be waiting; all there's left to do is run. You'll be the prince and I'll be the princess it's a love story - baby just say 'Yes'. Stay away from Romeo & Juliet ! »

    Des points de suture, carrément ? Décidément, Juno n’était plus seulement maladroite, on pouvait carrément dire qu’elle n’était pas franchement douée dans son genre ! Une chance qu’elle soit tombée sur un futur pro en la matière, sinon la connaissant elle aurait juste désinfecté ça rapidement, mis un tout petit pansement de rien du tout et sans bisou magique elle se serait remise à gambader. Nul n’était aussi enthousiaste et déterminé que la demoiselle, c’était une certitude. Il faisait un froid de canard à San Francisco et pourtant elle s’était levée tôt, avait mis son habituelle petite tenue de sport et avait risqué un petit jogging juste dans l’espoir d’apercevoir ce jeune homme quelques minutes. Au départ, elle n’avait même pas pensé engager immédiatement la conversation, sa chute n’étant due qu’à un morceau de ronce traînant là où il n’aurait pas dû être. Bien qu’elle ait été « blessée » dans la bataille, elle n’éprouvait pas l’ombre d’un regret à l’heure actuelle, c’était même tout le contraire. Plus les minutes filaient sur le cadran, et plus elle s’apercevait que le portrait que lui avait décrit Jaimie était fidèle : Non seulement il était consciencieux, mais son sérieux n’était visiblement qu’une façade qu’il se forçait à porter sûrement pour ne pas être trop proche de ses potentiels patients. Comme la plupart des médecins ayant les épaules pour supporter ce métier exigeant, sans doute. Quoi qu’il en soit, et ce n’était pas peu dire venant de Juno, elle était plutôt impressionnée. Il semblait ne pas être perturbé outre mesure par cette rencontre un peu…Hors du commun et pourtant, elle sentait qu’il n’était pas né de la dernière pluie, ou particulièrement dupe. Il avait dû la voir venir à des kilomètres et elle se trouvait alors complètement ridicule de ne pas avoir tout simplement engagé la conversation comme ça, sans fioriture, sans crainte. Étrange qu’elle ait eut tant de mal à parvenir au même résultat qu’en s’y prenant de manière plus conventionnelle ! Mais il fallait dire que si la Physique ou l’Informatique n’avait que peu de secrets pour elle, les relations humaines étaient un véritable mystère à ses yeux. Ce n’était pas pour rien qu’elle préférait la compagnie des machines…Elles étaient tellement plus simples à bien des égards !

    « Des points de sutures ? Nom de…Pour être maladroite, je crois que je mérite une palme ! Tu pourras me les faire ces fameuses sutures ? Sans vouloir être offensante je ne suis pas franchement à l’aise avec les hôpitaux et j’aurais plus confiance étant donné que je te connais. Donner son corps à un inconnu c’est un peu…Effrayant je trouve. On ne sait jamais que le médecin ne soit pas doué de ces deux mains ! Sans mauvais jeu de mots… »

    Haussant les épaules tout en esquissant un petit sourire amusé, Juno ne le quitta pas des yeux même lorsqu’il se releva avant de lui poser une question parfaitement bateau. C’était étrange, la brunette avait l’impression de se trouver dans la peau d’une adolescente qui vit ses premiers frissons, ses premières vraies discussions avec la gente masculine. Étrange, vraiment. On ne pouvait pas dire que la vie amoureuse de Juno ait quoi que ce soit de conventionnelle, après tout. Personne ne la séduisait vraiment, et pour cause, son intelligence l’écartait bien souvent des autres sans qu’elle ne le veuille. Les discussions qu’on lui offrait l’ennuyaient la plupart du temps et pourtant, le discours de Barth ne semblait pas la déranger particulièrement. Sûrement parce qu’il s’agissait du premier moment calme qu’elle avait depuis des heures. C’était plus agréable de faire sa connaissance plutôt que de s’user les neurones sur des calculs nucléaires, n’est-ce pas ? Aussi se permit-elle de rire de manière légère, presque cristalline, afin de faire valoir qu’il n’avait pas tout à fait tort : Début bateau, mais après tout quitte à se les geler, autant de faire en bonne compagnie…

    « Et oui, je ne suis pas une brune physiquement intelligente ! Enfin…Pour tout dire, je ne sais pas vraiment quel métier je veux faire plus tard. Je suis comme un papillon qui vole de fleur en fleur, j’ai du mal à me projeter trop loin. Ce que je sais, c’est que la Physique me passionne, et que j’ai tendance à préférer la compagnie des machines à celle des êtres humains. Je suis de ceux dont le cerveau est sans arrêt inventif. Des insomniaques à cause de ça, également ! Rien ne m’ennuie dans cette discipline. Alors à côté, je me défoule en faisant du sport. Jogging, sport de combat…Je ne suis pas en train de dresser un portrait très féminin de moi, n’est-ce pas ? » s’excusa-t-elle à l’aide d’un nouveau rire. « Et bavarde en prime ! Si je suis soûlante n’hésite pas à me clore le bec, je ne m’en rends pas toujours compte. »

    A son tour, Juno s’était relevée, fièrement, afin de faire valoir cette fois qu’il n’y avait pas de raison qu’il soit le seul à être debout, quitte à souffrir de sa « blessure ». De toute évidence, tant qu’il ne voudrait pas de massage, elle n’allait pas le laisser « souffrir » en solitaire. Pur esprit d’équipe, sans doute. Mais en attendant, une idée de génie venait de germer dans son esprit afin qu’il ne soit pas comme deux couillons à se les geler à l’extérieur :

    « Oh mais j’y pense ! Je connais un café qui nous acceptera sûrement !! Suis-moi et appuis-toi sur moi, puisque tu ne veux pas de mes massages digne d’un vrai kiné ! »

    Qu’il ne s’y trompe pas, Juno était sûrement LA personne la moins susceptible de toute la création. La preuve, elle avait prit son bras sans aucune vergogne, un immense sourire présent contre ses lèvres rosées et n’était pas gênée une seconde par cette proximité soudaine qui les unissaient. A la guerre comme à la guerre, il ne fallait pas s’offusquer pour si peu, sans compter sur le café en question était juste en face de l’entrée de l’université, soit à « deux pas » de là où ils se trouvaient. Il ne leur fallut pas plus de cinq minutes, à très petite allure à cause de leurs états respectifs, pour se pointer à l’entrée du café. C’est à ce moment précis que Juno lâcha délicatement Barth, frappant ainsi à la porte de l’établissement avec vigueur grâce à l’une de ses mains libres. Autant dire qu’il ne fut pas très étonnant de voir le gérant l’accueillir à bras ouverts, leur souhaitant la bienvenue en leur donnant sa meilleure table tout en refermant la porte d’entrée à clef : Ils étaient privilégiés, pour sûr, et Barth venait d’apprendre une nouvelle chose sur Juno…Elle était connue comme la coqueluche et particulièrement aimée pour son tempérament enthousiaste et complètement givré.

    « Ca va la cheville, pas trop de mal ? A ton tour de passer sous les projecteurs ! La médecine hein ? Étonnant que tu n’aies pas tout un fan club féminin pour te courir après, les nénettes trouvent cela sexy d’habitude… »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: Re: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! EmptyDim 5 Fév - 22:27

Barthélemy avait enfoncé ses mains dans ses poches pour tenter de les réchauffer du mieux qu'il pouvait. C'était l'hiver et contrairement à ce qu'il aurait pu penser avant d'arriver en Californie, il faisait froid à San Francisco, très froid même. L'hiver n'était pas une saison qu'il appréciait particulièrement, peut-être parce que la température ne descendait jamais en dessous de cinq degré à Phoenix, et il avait pour habitude de se balader en marcel quelque soit la période de l'année. Au final, il avait bien fait de faire les boutiques en explosant sa carte bancaire, au moins il ne se retrouvait pas comme un idiot sans vêtement chaud.

« Oui je pourrais te les faire sans problème, il faut juste que je repasse par ma voiture, j'ai ce qu'il faut à l'intérieur ! Je dois bien avouer que certains médecins - dit-il en mimant des guillemets avec ses doigts - ne sont pas ce qu'on pourrait qualifier de doués, je me demande même comment ils ont eu leur diplôme. »

Il afficha un large sourire, appréciant cette discussion simple, ce qui était plutôt rare avec lui, il n'était pas d'un naturel très bavard et préférait de loin écouter parler les gens en se contentant de hocher la tête. C'était sans doute la raison pour laquelle il avait fait psychologie et non pas communication. Et même maintenant, en médecine, le dialogue n'était pas quelque chose de requis ou de nécessaire, on se contente de mots scientifiques, de diagnostiques houleux, et totalement incompréhensible par les patients. On doit annoncer l'heure du décès comme un automate, et les discussions entre médecins tournaient toujours autour des malades, des avancées scientifiques ou du dernier appareil de pointe. Mais là, les mots, bien qu'ils furent peu, sortaient tout seul, il n'avait pas besoin de se creuser la tête, de toute façon il avait en face de lui une personne visiblement aussi handicapée du dialogue que lui, ce qui rendait la chose aisée. Lui avait pour habitude de ne pas trop parler, et quant à elle, elle avait camouflée cette inaptitude par un comportement de pipelette. Alors au final, tout allait pour le mieux, Juno parlait, Barthélemy écoutait, en tentant de répondre du mieux qu'il pouvait. Leurs rires respectifs montraient certes une légère tension, mais étaient également parfait pour la faire redescendre. Barthélemy écoutait attentivement la jeune femme, parler de tout et de rien, dévier de la question, s'embarquant dans d'autres explications. Dans d'autres confessions, ce qu'il ne manquait pas d'enregistrer dans un coin de son cerveau.

« C'est vrai que la physique c'est intéressant, même si je dois bien avouer que ce n'était pas ma matière phare, j'ai toujours préféré la chimie, ou encore la biologie. Étrange pour un médecin hein ? - lâcha-t-il dans un rire - Oh ! Tu fais aussi un sport de combat ? Je serais curieux de savoir lequel ! Je suis excellent en boxe anglaise personnellement - petit haussement de sourcil histoire de dire "tavu je suis un mâle j'suis trop fort" - Bavarde, ça m'arrange, moi je ne le suis pas, ça équilibre les choses comme ça ! »

Il l'observa se lever en légèreté, et se laissa prendre le bras sans broncher, acquiesçant simplement de la tête l'idée d'aller dans un bar. Et surtout curieux de voir quel café pourrait bien nous ouvrir ses portes si tôt dans la matinée. Il la suivit jusqu'à l'entrée de l'université, en silence, en marchant tel un canard boiteux, un peu comme elle. Ils devaient avoir l'air malin vu de l'extérieur, on aurait dit deux petits vieux gâteux qui auraient oubliés leurs déambulateurs. A cette pensée, un large sourire s'était dessiné sur son visage. A l'approche du bar, il lança un regard douteux à Juno, comme pour lui dire "non mais t'es sûre qu'on va entrer ?", et voyant que le barman venait même leur ouvrir la porte comme à des rois puis la refermer derrière eux, il sourit, content de voir qu'ils étaient deux dans la même situation. Ils étaient tous deux des privilégiés, lui c'était grâce à son compte en banque bien remplit, ou plutôt ses comptes en banque, merci papa, merci maman, quant à elle, il ne savait pas trop, elle n'avait pas l'air d'être fauchée, mais elle ne se comportait pas comme quelqu'un "de la haute", bien qu'il ai pu se tromper. Il reconnaissait en général l'attitude hautaine et énervante des gens aisés, dont il avait toujours voulu se démarquer, restant humble et modeste. Arrivé à hauteur de la table, gentleman oblige, il tira la chaise à Juno en lui faisant signe de s'asseoir puis il prit place à son tour. Esquivant dans un premier temps la question de la jeune femme, il lança :

« Un Irish Coffee ça te branche ? - il fit un signe de la main au serveur afin qu'il vienne prendre leur commande - Oui, médecine, il faut bien que quelqu'un aide les pauvres gens qui s'enfoncent des couteaux dans le crâne quand ils sont bourrés. D'origine, je suis psychologue, mais bon, j'ai lâché l'affaire. Raison personnelle. - il baissa un instant les yeux avant de les replonger dans ceux de la jeune femme avec un grand sourire - Oh mais si, j'ai un harem, je te l'ai pas dit ? Je me souviens jamais de leurs prénoms, alors je les appellent par des numéros. »

Il pouffa de rire, il aimait bien dire des choses complètement ridicules pour esquiver les questions pièges, et surtout pour esquiver les questions d'ordre sentimental. Son coeur était resté à Phoenix, et depuis il n'avait plus voulu s'investir complètement, trouvant toujours un défaut à n'importe quelle fille, et se focalisant dessus en se disant que c'était une bonne raison pour ne pas rester avec. Ainsi, des ongles rongés, un nez un peu trop en trompette, et c'était fini. Mécanisme de défense sans doute, mais il avait fini par se convaincre que rien ne durerait plus de trois jours tant qu'il n'aurait pas Wonder Woman face à lui. Jusqu'à ce qu'il ai le déclic.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: Re: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! EmptyDim 5 Fév - 23:35

    ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Tumblr_lxyq3lw2wa1rn322po1_500
    BARTH & JUNO

    « I feel like paper burning free. I was crying on the staircase, begging you, 'Please, don't go' and I said, "Romeo, take me somewhere we can be alone. I'll be waiting; all there's left to do is run. You'll be the prince and I'll be the princess it's a love story - baby just say 'Yes'. Stay away from Romeo & Juliet ! »

    « Un Irish coffee ? Pour une écossaise je vais peut-être te surprendre, mais ça me tente ! Cela nous réchauffera… »

    Contrairement à bien d’autres habitants de son pays natal, Juno n’avait jamais eu la moindre rancune ou haine à l’égard d’un autre pays. Que ce soit un pays anglophone comme l’Irlande ou toute autre contrée dont elle n’avait entendu parler que grâce aux poncifs s’échappant de certaines conversations. La brunette était de la race de ceux qui veulent voir de leurs propres yeux avant de juger. Elle avait besoin de toucher quelque chose avant de croire ladite chose vraie, et c’était probablement son tempérament on ne peut plus inébranlable de scientifique qui jouait dans cette équation précise. La preuve, n’importe quelle autre midinette aurait sûrement fait des pieds et des mains pour séduire ce charmant médecin attablé en sa compagnie, mais la jeune femme n’en voyait pas l’utilité : Ils discutaient, de manière légère et surtout sans prise de tête, après avoir vécut une rencontre des plus…Étranges. Soit. Mais Juno avait besoin de ces moments de calme dans son existence, et aujourd’hui plus que jamais. Toute l’angoisse qu’elle renfermait notamment à cause de la santé de son frère aurait tôt fait de lui faire perdre l’esprit si elle ne savait pas lâcher prise quand il le fallait. C’était presque à croire que son père ne joue qu’un rôle secondaire dans l’histoire, mais il ne fallait pas s’y tromper : Jack était le premier à être au chevet de son fils, quitte à annuler nombre de ses cours habituels, et il ne quittait son petit homme qu’après être certain qu’il soit entre de bonnes mains…Celles de Juno, en règle générale, seule personne au monde en qui Jaimie ait confiance et à qui il se confiait à l’heure actuelle. C’était la raison pour laquelle Barth l’intriguait. Il s’agissait d’un parfait inconnu, et pourtant, le petit frère de la brunette s’était à moitié confié sur son état sans l’ombre d’une hésitation. Avait-il sentit qu’il était fin psychologue, ou simplement avait-il sentit une certaine compréhension au fond de son être ? Juno voulait comprendre. Elle voulait appréhender cette raison…Et pourquoi pas en bénéficier un jour.

    « Tu les appelles par des numéros ? Petit joueur ! J’ai ici en ma possession un carnet où je note scrupuleusement les informations croustillantes sur mes conquêtes. Histoire de savoir qui a été passionnant ou au contraire désastreux…Avec des numéros, je serais vite perdue dans la semoule ! »

    Histoire d’être crédible jusqu’au bout, Juno avait sortit de son sac en bandoulière un petit calepin qui pouvait tout à fait lui servir de bloc notes pour ses conquêtes…Sauf qu’il n’en n’était rien, elle y notait justement des équations à de nombreux degrés et autres petites notes sur ses travaux dirigés en cours. Un pense bête tout ce qu’il y a de plus banal et qu’elle dévoila sans attendre avant d’éclater de rire face à la tête de Barth : Elle aurait dû avoir le réflexe de le prendre en photo, cela aurait valut son pesant de cacahuètes !

    « Je plaisante, évidemment. Je ne suis pas que je suis quelqu’un de stable, mais je n’en suis pas au point d’avoir un calepin…Ce n’est pas mon genre. Et j’ai une plutôt bonne mémoire. Oh mais j’y pense, j’ai oublié de répondre à ta question de tout à l’heure…Personnellement, je suis une fanatique inconditionnelle du kung-fu. Disons que cela permet à des nénettes qui ne payent pas de mine comme moi de pouvoir se défendre lorsque l’on a pas un phénomène de testostérone à proximité…Mais boxe anglaise, je suis impressionnée ! Tu pourrais peut-être me montrer si un jour tu as un moment ? C’est ma grande passion, les sports de combat. Je trouve cela impressionnant, cette discipline qu’il y a derrière… »

    Quelque part, on aurait pu croire que toutes les excuses étaient bonnes pour qu’ils gardent le contact en dehors des quelques sutures qu’il devait lui faire une fois que la température serait un peu remontée sur le thermomètre, par exemple. Juno n’avait aucune intention de s’immiscer dans sa vie s’il ne le souhaitait pas, aussi ne faisait-elle que des suppositions et propositions n’engageant strictement à rien. Ils ne faisaient que boire un excellent Irish Coffee venant juste de leur être fraîchement servi et sans doute le peu d’alcool que Juno but à l’aide d’une première gorgée qui lui brûla presque la langue lui monta à la tête, car elle se sentit soudainement possédée par un élan de franchise qu’elle ne se connaissait pas. Après avoir toussoté histoire de calmer la chaleur évidente de sa gorgée, qui picotait encore sa langue, Juno baissa un instant le regard, son sourire ayant subitement diminué tandis qu’elle cherchait un bon moyen d’engager la conversation sur la raison de sa présence ici.

    « Je ne fais pas toujours preuve d’autant de franchise d’habitude, mais je trouve ma propre attitude malhonnête. Tu ne mérites certainement pas ça, bien que je ne te connaisse pas du tout, tu as l’air d’être une personne aussi formidable que celle que m’a décrite mon petit frère. Je suis la sœur aînée de James Valentyne-Hale. Il souffre de soucis au niveau de soin système immunitaire, et tu l’as soutenu le seul jour où ni mon père ni moi n’avons pu venir pour veiller sur lui à l’hôpital. Habituellement, c’est un garçon assez timide et réservé, pourtant, il a eu l’air tellement enthousiaste de te rencontrer qu’il fallait que je constate la chose de mes propres yeux. Je voulais savoir ce qu’il avait tant apprécié chez toi…Du coup, j’ai fais en sorte de me retrouver au même endroit que toi ce matin. Je ne pensais pas te bousculer, c’était un véritable accident et j’en suis sincèrement navrée, tu peux me croire ! Mais mon frère est la personne qui compte le plus à mes yeux et…C’était mon devoir, en quelque sorte. Je voudrais qu’il soit heureux malgré ce qui lui arrive, et…Je te demande pardon de t’avoir menti, c’était crétin de ma part, sincèrement. »

    Les deux pieds dans le plat ! Pour sûr, Juno allait être prise pour une parfaite idiote capable de suivre les inconnus sans aucune vergogne. Si Barth ne s’en offusquait pas direct, elle aurait de la chance !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: Re: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! EmptyMar 13 Mar - 19:46

-->
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty
MessageSujet: Re: ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! ~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ! Empty

Revenir en haut Aller en bas

~ Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Promenons-nous dans les bois pendat que le loup y'est pas (8) [Brooky]
» Promenons-nous sous la pluie pendant que le loup est gris[PV]
» " Promenons nous dans les bois "
» Promenons-nous dans les bois • PV Catahleen.
» Promenons nous dans les bois .. [Josh <3]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-