ı vomi. vomi. vomi. pédééééé ! ı camalcolm.

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C’était un mardi comme les autres. Mon planning se résumait en un jogging, un petit déjeuner, quelques cours, un cocktail vitaminé, quelques cours, le déjeuner, entraînement, un autre cocktail vitaminé, une bonne douche puis encore un jogging. J’étais sportivement motivé, comme tous les jours. Je m’habituais plutôt bien à la routine que m’imposait cette nouvelle université, avec ma confrérie, mes camarades et tout ce qui allait avec. J’arrivais à m’amuser, j’arrivais à faire à peu près tout ce que je voulais, j’avais de bonnes notes et je n’avais pas repris de cocaïne. Je me sentais au top de ma forme physique et mentale, et c’est mon état d’esprit combiné au soleil d’automne qui s’élevait au-dessus de nos têtes qui m’avait mis de si bonne humeur. C’est donc entre mon entraînement et le deuxième cocktail vitaminé que je me baladais, ma bouteille de Vitamine Water – sponsor de l’université – étant habilement entrain de tourner autour de mes doigts, dans le parc de l’université. Je portais des lunettes de soleil non pas pour protéger mes pupilles des rayons poignants de notre astre mais plutôt pour… Bah, pour faire genre. Il faut avouer que ma réputation ne dépassait pas l’idée que je m’en faisais, mais peu m’importait ; conscient de mon impopularité au sein de cette confrérie, mon seul objectif était de me faire grimper en montrant bien que j’étais effectivement au-dessus de tout le monde. A commencer par la fille qui venait de me bousculer ; quelqu’un qui pénètre dans ma sphère corporelle ?! « Mais bordel ! » Je me suis retourné et ai enlevé mes lunettes car les verres teintés m’empêchaient de voir clair. Mais une fois mes montures dans mes mains et non sur mon nez, je me suis rendu compte que j’aurais pu être plus poli ; ouais, cette fille était assez bonne. Mais peu m’importait, elle m’avait heurté moi mais avait surtout heurté mon égo, et ça n’était pas pardonnable. « T’aurais quand même pu faire attention, merde. Je suis pas invisible. » Je fronçai les sourcils.

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J’étais des plus heureuses ce soir. Car j'avais rendez-vous avec la meilleure de mes meilleures amie en même temps oui j’en ai qu’une justement, au bar du coin. Un peu trop fréquenté à mon goût, mais pour Aislynn, j'étais à même de faire l'effort. A quelle heure avions-nous rendez-vous déjà? Je l'avais complètement oublié, comme d'habitude. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, les horaires sont pour moi une forme assez abstraite du temps et dont je ne tiens généralement absolument pas compte. La preuve en est que, contrairement à toutes personnes normalement constituées, je ne possède pas ce petit cadran portable qu'on nomme une montre. Laissez sa vie se faire dirigeait par le temps était à mes yeux l'horreur & le symbole même de notre société actuelle. Le seul endroit où je laissais le temps me gouverner était l'université. Car si j'étais du genre à arriver en retard à trois rendez-vous sur quatre, j'étais toujours très ponctuelle pour me rendre dans mes classes. Et c'était là bien normal, car tout retard donnait un avertissement, lesquels pouvait s'amonceler jusqu'à une exclusion définitive ou temporaire de l'établissement. Ce n'était pas là mon but, vous vous en doutez, étant donné que je faisais partie de la confrérie la plus studieuse de l'université après les Alphas, mais les alphas c’est un autre monde de personne insignifiante. Même si je n'étais pas pour autant un rat de laboratoire, je ne pouvais nier que les études étaient une partie importante de ma vie, c'était un fait. Et quand, comme moi, on obtient la chance d'avoir une bourse d'études complète pour étudier dans une des plus prestigieuses universités d'Amérique, croyez-moi qu'on s'accroche sans limites à cette merveilleuse opportunité. Mais je divague, encore une fois. Revenons plutôt à ce fameux rendez-vous dont j'avais complètement oublier l'heure. D'ailleurs, quelle heure pouvait-il être ? Sans doute l'heure pour se rendre en ville justement. Même si Aislynn me connaissait assez pour savoir que j'aurais probablement une demi-heure de retard comme toujours, je voulais éviter de la faire poireauter un maximum.... même si je savais que niveau ponctualité, elle n'était pas en reste non plus. Ma sublime dernière dépense étant au garage, par merveille j'entends une sublime porshe noir qui resté dans mon garage sans jamais sortir de là quel gâchis. Je me suis donc décidais a y aller à pied, je pris donc direction le parc, où je percuta un jeune homme d’une violence extrème, je le percute ? Et alors il n’est pas en sucre et je n’allais certainement pas m’excuser, une Da Volpedo est bien trop distingué pour présenter ces excuses surtout a la classe moyenne. « Et bien apparemment tu es plus invisible que tu le pense. » Prête a continuer mon chemin, le jeune homme me regarda d’un air assez pas cool, bordel il allait me péter les couilles lui aujourd’hui. « Bon alors quoi, je t’ai déboité l’épaule jeune fille, si toi et ton égo sur dimensionné n’êtes pas content, t’a le droit d’aller de faire foutre, ça te va ça ? »

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Quand bien même, au premier abord, cette fille avait un décolleté qui me plaisait, il fallut qu’elle ouvre la bouche un seul instant seulement pour que je me résigne à la trouver attirante. Elle était tout sauf classe, car, pour moi, la vulgarité qui sort de la bouche d’une fille est sans doute la chose la moins distinguée du monde. Me dire que j’étais invisible, bon, qu’elle essaye de me casser à sa manière, elle le pouvait – mais elle ne s’attirerait pas mes bonnes grâces de la sorte – whatever. Mais les gros mots, mélangés au « jeune fille » qui les précédaient, c’était trop pour moi. Une jeune fille, sûrement pas. Quand même, j’ai un physique suffisamment avantageux et développé que pour que la confusion n’ait pas lieu, me trompe-je ? J’ai froncé les sourcils, parce que je trouvais ça un peu naze de sa part de s’attaquer à moi de la sorte. « Excuse-moi, mais t’as passé une mauvaise journée, un truc du genre ? T’as tes règles, peut-être ? Parce que cela mis à part, je vois pas pourquoi je suis en train de me faire agresser par une fille que je ne connais même pas. » J’étais pas en faute, merde, elle m’avait bousculé et la moindre des choses serait de, au moins, me présenter des excuses. Ne serait-ce qu’un signe de la main, mais une agression, non, je ne voulais pas y faire face. Mon âme de prédateur m’imposait le conflit. C’était comme ça que je passais le plus clair de mon temps, à proposer à n’importe qui la bagarre, qu’elle soit verbale ou physique, et présentement, je ne voyais rien qui pourrait m’empêcher de me disputer comme une fillette avec n’importe qui, bombasse italienne ou pas. C’était maintenant une personne comme une autre, au même stade qu’un type de quarante ans ou un gamin de sept ans. Je contrôlais un maximum mon cerveau pour éviter de voir mes yeux virer au rouge d’une seconde à l’autre, attendant tout de même de voir si elle comptait tergiverser ou pas.

» Vous n'avez pas peur des cris, des pleurs, du vomi, de la compote ? Et bien, entrez dans ma demeure !

ı vomi. vomi. vomi. pédééééé ! ı camalcolm.

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